Peu importe. La plupart d’entre eux écrivent que le Népszabadság n’est plus un journal de gauche depuis des dizaines d’années. C’est vrai (tout comme c’est vrai que l’opposition «de gauche» n’est pas de gauche. C’est vrai. Dans le langage journalistique actuel, est de gauche celui qui s’oppose à Orbán. Bref, ce sont là des enfantillages). Tout ça n’a pas grand chose à voir avec le problème auquel nous sommes confrontés. Le préjudice ne concerne pas uniquement les médias de gauche ou les revues culturelles, mais atteint plus largement tous les espaces où l’on sent encore un peu de vivacité.
«Le cœur du problème, c’est que la droite au pouvoir détricote méthodiquement toute institution indépendante»
Le cœur du problème, c’est que la droite au pouvoir détricote méthodiquement – ou laisse détruire – toute institution indépendante. Et elle met à mal le petit souffle d’optimisme qui est né avec ou en même temps que la chute du communisme, et qu’elle avait jusqu’à présent épargné.
Ici il ne s’agit pas vraiment de la question démocratique. La démocratie, ça implique – et tout le monde l’aura oublié ou passé sous silence dans un quart de siècle -, que l’on se demande si la part relative des «basses franges des classes populaires» augmente au sein de la société, si celles-ci arrivent à se sortir d’une situation économiquement et politiquement dépendante, si leur bien-être progresse, si leurs niveau et condition de vie s’améliorent, si leur santé va mieux, si elles parviennent à ne pas être méprisées, si elles profitent des bienfaits de l’ascension sociale, si elles sont plus cultivées qu’avant, si les plus riches, les plus puissants, les mieux informés sont capables de reconnaître chez elles leurs aspirations et leurs envies, si elles peuvent prendre leur part dans la conduite des affaires publiques, si elles ont leur propre vision de la politique et du monde. Et si à toutes ces questions (et à plein d’autres interrogations similaires), la réponse est oui, alors on pourra seulement commencer à discuter de démocratie.
La liberté de la presse n’est pas une question de démocratie, mais une question liée aux conditions préalables à la démocratie. Dans la presse écrite et les autres médias, ce n’est pas le peuple qui débat, pas plus d’ailleurs que dans les médias interactifs ou participatifs, ni même vraiment dans la blogosphère autonome. Ce n’est pas le peuple, mais les journalistes, les chroniqueurs, les militants, les gens qui consacrent leur temps à ça, les excentriques qui ont le temps pour ça, qui partagent leur point de vue sur leur propre style de vie, ainsi que sur les singularités et les préjugés qui en découlent. La plupart des médias ne sont que des entreprises commerciales qui mettent à mal le bien commun.
La presse qui vit dans un environnement favorable à la liberté des médias – si l’on prend la peine de retenir ici l’approche libérale – ne fait que semblant de participer à la vie de la cité. La vie de la cité devrait trouver à s’épanouir auprès de tous nos concitoyen (de la majorité laïque du moins). Mais ce que l’on a ici, ce n’est pas la vie de la cité, ça n’est vraiment pas la vie démocratique de la cité. C’est dans le meilleur des cas une imitation un peu théâtrale de la vie de la cité, ou bien seulement une sorte d’aperçu incomplet. Mais au moins, elle donne du corps à cette idée abstraite selon laquelle il existe une infinie diversité d’opinions et d’interprétations.
Parmi celles-ci – peu importe si elles sont partielles ou éloignées des aspirations et des intérêts du peuple – il y a cette idée que l’autorité et la violence ne peuvent pas dicter leur loi.
C’est la condition minimale (au moins minimale ; le minimum ça reste peu) et essentielle pour jeter les bases de la souveraineté et de la liberté du peuple.
«La vie de la cité exige que l’État soit le garant de l’intérêt général»
La vie de la cité d’inspiration démocratique ainsi que la morale publique (même si dans le contexte actuel, il s’agit d’une utopie au niveau mondial, mais ça n’est pas grave) exigent que l’État soit le garant de l’intérêt général, non pas de l’intérêt individuel, et encore moins de l’intérêt spécifique d’une poignée de gens. L’intérêt du peuple (c’est-à-dire de tout le monde, sauf des riches et des puissants, en définitive de la grande majorité des gens) est plus proche de l’intérêt général que l’addition des intérêts particuliers de quelques groupes privilégiés. Dans leur compétition, les professionnels d’une vie pas vraiment authentiquement publique ne défendent du coup pas uniquement les intérêts d’un seul groupe privilégié, mais de plusieurs, et parfois ceux des groupes «en difficulté». Ça arrive.
Si ça aussi ça disparaît, alors la discussion, le développement, l’élaboration et la défense des objectifs démocratiques – pardon, en tout cas le combat permanent en leur faveur – ne seront plus possibles. Encore moins que jusqu’à présent. C’est pourquoi il faut que les gens de gauche défendent la liberté de la presse, qui est soit la liberté de tous (tous les types de médias, toutes les tendances politiques), soit celle de personne (c’est la liberté des tyrans).
Il ne fait aucun doute que ceux qui sont responsables de la suppression du Népszabadság sont de mauvaise foi. Même si ce journal – le meilleur quotidien de langue hongroise – n’était pas vraiment parfait, n’étant moi-même pas d’accord avec son orientation politique dominante (au-delà du fait qu’il ait galamment publié de temps en temps mes écrits, lesquels heurtaient souvent la vision du monde et le goût de la rédaction). C’est vraiment dommageable, et ce serait tout autant dommageable s’il s’agissait de Magyar Hírlap [proche du Fidesz] ou de kuruc.infó [proche du Jobbik]. Je regrette vraiment que lors de la manifestation de samedi soir, certains aient brûlé un exemplaire de Magyar Idők [proche du Fidesz]. Les démocrates n’ont pas à brûler des journaux et des livres. Pas parce que nos adversaires politiques ne seraient pas nos adversaires, mais parce qu’une des conditions de la démocratie c’est aussi la liberté d’expression de l’opposition démocratique. C’est un lieu commun, mais un lieu commun juste et vrai.
Ce n’est pas la liberté des partisans de la suppression des journaux avec lesquels ils ne sont pas d’accord qu’il faut limiter. Il faut plutôt lutter pour que les conditions préalables à la liberté, la souveraineté et la grandeur du peuple soient remplies, dont parmi les préconditions (les conditions préalables aux conditions préalables) figurent le débat médiatique libre et la pluralité des institutions de la vie publique. Bien sûr, la vie publique institutionnelle, c’est celle de la bourgeoisie. Dans la société bourgeoise – telle qu’on la trouve dans la Hongrie d’Orbán, comprenez bien, pas la bourgeoisie sophistiquée de Thomas Mann, Proust et Márai, mais bien la bourgeoisie possédante et capitaliste – ça reste inévitable, d’autant plus lorsqu’il n’y a pas (et il n’y a pas) de mouvements de classes qui lui font face.
«La suppression du Népszabadság est une crapulerie»
Ainsi, la suppression du Népszabadság – ou en tout cas sa mise à mal, si la droite décide de reculer face à l’indignation collective – est une crapulerie, même si, comme je l’ai dit au début de mon allocution lors de la manifestation, je ne me fais pas vraiment d’illusions sur la presse bourgeoise et libérale. Je ne m’en fais pas plus lorsque nous écrivons dans ses colonnes, bien que cela puisse avoir une influence (qu’on le veuille ou non) sur notre propre style politique. L’homme de gauche plébéien et démocrate qui ne s’oppose pas à la suppression du Népszabadság, à la limitation de la liberté de la presse, à la réduction de la liberté académique, à l’effilochage de la liberté de création, et toutes choses de cet ordre, est un sot qui court à sa propre perte.
Már 3 pályázati felhívás tervezet is elérhető, melyek céljai extenzív, félintenzív, és intenzív halgazdálkodások termelési célú támogatása, a halgazdálkodó rendszerek korszerűsítése, bővítése, és felújítása. Igényelhető lesz továbbá támogatűs környezetvédelmi beruházásokra, illetve termelési célú beruházásokra az új gazdálkodók ösztönzésére. Az igényelhető vissza nem térítendő támogatás összege minimum 1-5 millió Ft, a 3 felhívás teljes keretösszege 7,05 milliárd Ft. A támogatási kérelmek benyújtására november 2-tól van lehetőség. Ingyenes előminősítésünkre a cikk alján található űrlap kitöltésével jelentkezhet.
A Miniszterelnökség közleményben regál a múlt hét közepén megjelent kifizetések felfüggesztését kilátásba helyező hírekre: "A portfolio.hu-n múlt héten megjelent cikk egy brüsszeli vizsgálat kapcsán azt veti fel, mi történhet az elképzelhető legrosszabb esetben – amiről azonban szó sincs. Az Európai Unió gyakorlatának megfelelően Magyarországon a nyár folyamán lezajlott egy, a Gazdaságfejlesztési és Innovációs Operatív Programra vonatkozó, előre jelzett audit, ahol annak irányítási és ellenőrzési kontrollrendszerét vizsgálták.
Bármi is lesz a konkluzió, ha Szomália nagyobb gond nélkül képes lesz lebonyolítani az október 23.-ára kitűzött parlamenti választását, akkor az mindenképpen történelmi pillanat lesz, hiszen az országban relatíve normálisnak nevezhető választásokat utoljára az 1980-as években tartottak – sőt valaki még régebbre, a hatvanas évekre teszi ezt. Ez lenne elvileg a reklámszöveg, de valójában ez a mostani sem lesz valódi, teljeskörű választás, hiszen 14025 delegált elektor fogja eldönteni, hogy ki legyen a szomáliai parlament alsóházának 275 új képviselője illetve a klánérdekek által vezérelt tartományi vezetők fogják eldönteni, hogy ki legyen a felsőház 54 új szenátora. Aztán ezek a képviselők és szenátorok fogják majd november végén kijelölni az ország új elnökét, ahogy történt az 2012-ben is, bár akkor mindösszesen 135 klánvezető döntött a képviselők nevéről – változás persze nincs az elektorok összetételében, a mostani 14025 elektor is a klánokat fogja képviselni és értelemszerűen az évtizedes és háborúkat is konzerváló klánérdekek mentén fog voksolni.
Azaz valamilyen szinten előrelépés lesz a most októberi voksolás, hiszen jelentősen kiterjesztett lesz a választók névsora, de ettől független a néhány hónappal ezelőtt még valósnak számító országos választás ötletét végül tárgyalások és egyezséges sorozatán keresztül elvetették, viszont ha józanul belegondolunk, látnunk kell, hogy ennek is volt értelme, hiszen az ország kénytelen nélkülözni egy stabil választási rendszert, a politikai részvétel szintje még mindig alacsony, technikailag nézve pedig nagyjából a lehetetlennel egyenértékű feladat lett volna a szervezés szóval reálisan nézve egy egész társadalmat érintő választás biztosan bukásra lett volna ítélve (a mostani elektori voksolás elhalasztása is az utolsó pillanatig napirenden volt).
Mindenesetre ahogy 2012-ben, úgy most is a klánok és klánvezérek fognak mindent eldönteni, anno közvetlenül képviselőkre szavaztak, most pedig a klánok közötti hatalommegosztásra vonatkozó formula alapján fogják felépíteni a parlament és a szenátus összetételét – ami jelentősen befolyásolhatja ezt, az a tény, hogy az egész választási folyamatot most kidolgozó Nemzeti Vezetői Fórum az elnök, négy tartományi kormányzó és a miniszterelnök jelentős befolyása alatt működött, tehát nem lehet kérdés, hogy az elektorok kiválasztása is ezen politikai erők irányításával történt. Tehát ahelyett, hogy a nép problémái és lehetőségei jelentenék a választások középpontját, inkább a rivalizálás, a klánok közötti politika határozza meg a kampány egészét, megspékelve a jelenleti miniszterelnök, Omar Abdirashid Ali Sharmarke és az elnök, Hassan Sheikh Mohamoud személyes harcával az elnökségért.
És akkor még az egyre jobban meggyengülő és most már tényleg a létezéséért küzdő al-Sbabaabról nem beszéltünk, amely csoport az iszlám ellen valónak minősítette a voksolást és ezért minden erővel megpróbálja majd annak folyamatát megtörni. Ennek érdekében tovább folytatja mogadishui robbantási kampányát, szeptemberben például egy tábornok és testőrei estek áldozatul a szélsőségesek támadásának, de elég csak körülnézni az interneten ahhoz, hogy lássuk, az al-Shabaab nyílt terepen ugyan erejét elveszítette, de gerillaharcával rendesen megkeseríti a mindennapokat továbbra is. A miniszterelnök és a Mohamoud elnök mellett talán egyedüliként valódi klántámogatással és anyagi erővel rendelkező Ali Sharmarke szerint a mostani választás fogja megmutatni, hogy 2020-ban Szomália készen áll majd-e egy teljeskörű választásra – persze ezzel a jelentősen kisebb támogatással bíró ellenfelei vitatkoznának, hiszen az elmúlt hónapokban folyamatosan támadások érik az elnököt és a miniszterelnököt, hogy a kisebb támogatással bíró jelöltek ellen folyamatos lejárató kampány folyik, plakátjaikat letépik, mindenféle engedélyekre vonatkozó követelményekkel lassítják céljaik és javaslataik terjesztését.
És akkor még arról nem is esett szó, hogy Törökország, Szaúd-Arábia és más öböl-menti országok milyen mennyiségben öntik a pénzt egyes politikusok kampányába, hogy az érdekeiknek megfelelő vezetést érjenenek el az országban, így pedig aztán a klánérdekeket és a saját politikai célokat figyelembe véve szinte biztos, hogy bármilyen elnökség kerül majd hatalomra, az ugyanolyan lesz mint az eddigiek: teljes mértékben figyelmen kívül hagyja az átlagos szomáliaiak érdekeit és problémát, amely közvetetten oda is vezet, hogy az al-Shabaab még hosszú éveken át nem lesz teljesen eliminálható a hatalmi palettáról. De először persze álmodjunk csak kicsiben és reménykedjünk a mostani voksolás problémamentes lebonyolításában, hiszen az elmúlt évtizedek után már az is nagy szónak számít, hogy ilyen jellegű poszt írására egyáltalán sor kerülhet és választási tisztaságról, lehetőségekről lehet beszélni.
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A Miniszterelnökség közleménye szerint a Mezőgazdasági és Vidékfejlesztési Hivatal (MVH) jogutódlással történő megszüntetése miatt nem kerül veszélybe az agrártámogatások jövő évi kifizetése. Az illetékes tárcák az Európai Bizottsággal közösen hatékonyan dolgoznak azért, hogy az átszervezés minél rövidebb idő alatt, zökkenőmentesen megtörténjen. Az elkövetkező időszakban 1300 milliárd forint vidékfejlesztési forrás segíti a magyar gazdálkodókat.