Parue au JO du 9 octobre la décision de changer le nom de la DPSD.
La "Direction de la protection et de la sécurité de la défense" devient "la direction du renseignement et de la sécurité de la défense".
Explication: le décret vise à mieux traduire dans son appellation la nature des missions qui sont confiées à la direction de la protection et de la sécurité de la défense. Une façon de rejoindre la grande famille de la communauté française du renseignement avec la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), la Direction au renseignement militaire (DRM), la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), la Direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) et le Service du traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins (Tracfin).
REUTERS/Michel Euler/Pool
Mon éditorial sur le discours prononcé par François Hollande, jeudi soir, à l’occasion des 20 ans de l’Institut Jacques Delors, est ici. Si vous voulez voir le discours pour vous faire une idée complète, c’est là. Bonne lecture !
Ceux, notamment au sein de la Commission, qui se faisaient de douces illusions sur un « soft Brexit » en sont pour leurs frais : ce sera un « hard Brexit », c’est-à-dire une rupture claire et nette entre l’Union et le Royaume-Uni. Theresa May, la Première ministre britannique, a rejeté, dimanche 2 octobre, tout modèle qui contraindrait son pays à appliquer tout ou partie du droit européen ainsi que la libre circulation des travailleurs, même si le prix à payer est la fermeture du marché unique pour ses entreprises. Autrement dit, la Grande-Bretagne se retrouvera d’ici à 2019, date de la fin des négociations, dans la position du Mexique vis-à-vis de l’Union, c’est-à-dire un simple État tiers.
Mars 2017, début du Brexit
« La seule bonne nouvelle du discours de May, c’est l’activation de la procédure de sortie de l’article 50 du traité sur l’Union avant la fin mars 2017. Ce qui est logique si la Grande-Bretagne veut être partie avant les élections européennes du mois de juin, les négociations devant durer deux ans maximum », analyse un diplomate européen. Depuis le référendum du 23 juin, les partenaires de Londres la pressaient d’annoncer une date afin de sortir de l’incertitude. C’est fait.
Mais Theresa May est allé plus loin en tranchant en faveur des Brexiters les plus durs : « elle a tiré les conséquences politiques du référendum », souligne-t-on dans l’entourage du chef de l’État français, « il n’y aura donc pas de moyen terme ». « Le peuple a voté pour quitter l’Union. Ce qui signifie que nous allons quitter l’Union », a ainsi martelé May. Elle a écarté expressément le « modèle norvégien » ou « le modèle suisse » comme cadre des futures relations de son pays avec l’Union Le premier, c’est en fait l’Espace Economique Européen (EEE) qui intègre totalement la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein au marché unique : en contrepartie, ils doivent appliquer l’ensemble de la législation communautaire sans la voter, respecter les « quatre libertés » (libre circulation des personnes, des marchandises, des services et des capitaux), se soumettre à la jurisprudence de la Cour de justice européenne et contribuer au budget européen dans des proportions proches de celle d’un État membre. Le second fait référence à la vingtaine d’accords bilatéraux signés entre la Suisse et l’Union qui lui permettent d’avoir accès à une grande partie du marché unique (mais pas aux services financiers): contrepartie, là aussi, Berne doit respecter la libre circulation et contribuer au budget.
Pour la Première ministre, la question posée au référendum écarte tout compromis qui pourrait entamer la souveraineté pleine et entière de son pays : « certains ont évoqué un échange entre le contrôle de l’immigration et le commerce avec l’Europe. C’est une voie sans issue (…) Nous déciderons nous-mêmes de l’immigration ». Un avant-goût de ce qui attend les Européens a été donné cette semaine par les membres de son gouvernement : le ministre de l’Intérieur, Amber Ruud, a ainsi annoncé que les entreprise devront fournir la liste des non-Britanniques travaillant pour eux et expliquer pourquoi elles n’ont pas fait appel à des Britanniques pur jus. Son collègue à la santé, le bien nommé Jeremy Hunt, veut expulser tout le personnel soignant étranger et imposer des amendes aux médecins britanniques travaillant à l’étranger… Rappelons quand même que le pays est en plein emploi et que sans les étrangers, le NHS, le service de santé, ne pourrait pas fonctionner. De son côté, le Foreign Office a demandé à la London School of Economics (LES) de ne plus faire travailler de non-Britanniques ou des binationaux sur les études sur le Brexit qu’il lui commande pour des raisons de sécurité nationale. Et last but not least, le ministre du Commerce, Liam Fox, estime que les Européens résidants en Grande-Bretagne sont une « monnaie d’échange » dans les négociations avec l’Union… (lire l’éditorial de notre correspondante à Londres)
«Il faut qu’il y ait un prix»
Or, pour l’Union, les quatre libertés sont totalement indissociables : sans libre circulation, pas d’accès au marché unique. Et même en imaginant que l’Union accepte de transiger sur ce point, il faudrait, pour que les entreprises britanniques puissent avoir accès au marché unique, que le Royaume-Uni ait une législation totalement équivalente à celle de l’Union. Or, le référendum « signifie que nous devons avoir la liberté d’adopter nos propres lois dans tous les domaines, de la façon dont nous labellisons notre nourriture à celle dont nous contrôlons l’immigration », a insisté Theresa May. « Au début, les législations resteront proches, puisque l’acquis communautaire déjà transcrit dans le droit anglais ne sera pas remis en cause comme l’a annoncé la Première ministre », décrypte un fonctionnaire européen : « Mais ce sera de moins en moins vrai au fur et à mesure que Londres et l’Union adopteront de nouvelles lois ». Dans ces conditions, le seul moyen d’offrir aux entreprises britanniques, et notamment aux banques, un accès au marché intérieur est que l’Union accepte que la Grande-Bretagne n’applique ni la libre circulation ni aucune règle européenne. Londres, tout à son délire souverainiste, ne désespère pas d’y arriver en jouant sur la peur des Européens de laisser dans l’affaire quelques pourcentages de croissance.
Le problème, pour Theresa Mays, est que l’Union a beaucoup plus à perdre qu’à gagner si elle fait la démonstration que le Brexit pourrait être indolore, voire bénéfique, en permettant à un pays de n’appliquer que les règles qu’il souhaite. Une brèche dans laquelle s’engouffreraient tous les europhobes et les Vingt-sept en ont conscience. François Hollande, dans un discours prononcé jeudi 6 octobre à l’occasion du vingtième anniversaire de l’Institut Jacques Delors, a été d’une clarté parfaite sur ce point : « il faut aller jusqu’au bout de la volonté des Britanniques de sortir de l’Union européenne. Nous devons avoir cette fermeté. Si nous ne l’avons pas, nous mettrons en cause les principes mêmes de l’Union européenne. C’est-à-dire qu’il viendra à l’esprit d’autres pays ou d’autres partis de vouloir sortir de l’Union européenne pour en avoir les avantages supposés et aucun inconvénient et aucune règle. La fermeté, c’est en fait l’assurance que l’Europe pourra préserver ses principes et notamment les quatre libertés ». Et d’ajouter, pour bien se faire comprendre : « il faut qu’il y ait une menace, il faut qu’il y ait un risque, il faut qu’il ait un prix ».
La livre plonge
Une ligne dure, fixée dès le Sommet post-Brexit du mois de juin, qui n’est contestée par personne, contrairement à ce qu’on aurait pu craindre. Ainsi, Robert Fico, le Premier ministre slovaque, dont le pays exerce actuellement la présidence tournante de l’Union, a lui aussi été carré dans un entretien au Financial Times : « l’Union va utiliser cette opportunité pour dire aux gens : écoutez, maintenant vous allez voir pourquoi il est important de rester dans l’UE (…) Même si c’est la cinquième économie mondiale, ce sera très douloureux pour le Royaume-Uni ». Pour lui, l’optimisme affiché par le gouvernement britannique n’est qu’un « bluff » : on souligne d’ailleurs à Bruxelles que l’économie britannique évitera de justesse la récession l’année prochaine, soit une perte de croissance de près de deux points et tous les signaux économiques et financiers sont en train de virer au rouge vif, comme en témoigne la chute accélérée de la livre sterling, au lendemain du discours de May et surtout de Hollande.
Désormais, chacun sait que la rupture, en 2019, sera claire et nette et les acteurs économiques vont devoir s’y préparer. Ce qui ne veut pas dire qu’ensuite un accord de libre-échange, ainsi que divers accords de coopération, ne pourront pas être conclus. Mais, il faudra que Londres donne des gages sérieux durant les deux ans qui viennent sur sa bonne volonté si elle ne veut pas se retrouver avec des tarifs douaniers pendant la période transitoire, la négociation de tels accords prenant plusieurs années. Ce qui est sur, désormais, c’est que Londres ne retrouvera jamais un libre accès au marché intérieur : « même avec le CETA (le traité entre l’UE et le Canada), il y a des conditions à respecter : les produits doivent respecter la législation communautaire », souligne-t-on à Paris. Et, surtout, l’accès au marché financier n’est rien moins que garanti, d’autant que ce n’est pas forcément l’intérêt des Européens de le permettre… Michel Barnier, le négociateur de la Commission, qui a pris ses fonctions le 1er octobre, se prépare de longues nuits blanches et des lendemains migraineux.
N.B.: version allongée et mise à jour de l’article paru dans Libération du 5 octobre
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La Lituanie a indiqué, le 8 octobre, que les forces russes prévoient de déployer dans l’enclave de Kaliningrad, coincée entre ce pays balte et la Pologne [deux membres de l'Union européenne et de l'Otan, ndlr], des missiles balistiques Iskander (code Otan : SS-26 Stone), d’une portée pouvant atteindre les 500 km. « La Russie mène actuellement […]
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October 8, 2016 (KHARTOUM) - The opposition Future Forces for Change (CCF) and two rebel groups from Darfur region Saturday said they will participate in the dialogue conference next Monday.
The ruling National Congress Party (NCP) and the allied forces participating in the conference endorsed the recommendations of the different panels as they prepare to hold a meeting in Khartoum by attended by several regional leaders.
The meeting will take place without the holdout armed and political groups that were initially meant by the process in order to end the armed conflict in the Two Areas and Darfur.
However, the CCF led by Ghazi Salah al-Din Attabani agreed on Saturday to "participate in the dialogue mechanisms established in accordance with the Roadmap Document of 2014.
The agreement which was signed by the Presidential Assistant Ibrahim Mahmoud Hamid of CCF Deputy Chairman Abdel Gadir Ibrahim Ali, provides they will discuss "joint political initiatives to promote the dialogue, especially those relating to the participation of any other political force".
The head of the African Union mediation team, Thabo Mbeki sought in the past to encourage the CCF to engage discussions with the dialogue committee in order to include them in a future holistic process.
The Sudan Call also said they would include the CCF in a national process they would hold without the NCP, as they would not attend Monday's conference.
The government slammed the holdout opposition groups saying they are not serious about peace and dialogue and stressed they would go ahead with the outcome of the conference without waiting the opposition Sudan Call forces.
DARFUR GROUPS
The rebel Sudan Liberation Movement for Justice (SLMJ) led by Taher Hajer and the Sudan Liberation Movement-the Second Revolution (SLM-SR), led by Abul Gasim Imam told Sudan tribune Sunday they will attend the final session of the dialogue conference.
Although SLMJ and SLM-SR are not a signatory of the Doha document for Peace in Darfur, Imam and Hajer attended the opening session of the dialogue conference in October 2015 but he left the country on the plane of the Chadian leader Idriss Deby who convinced him to take part in the event.
Also, delegations from the two movement participated in the deliberations of the dialogue's six committees.
Hajer told Sudan Tribune on Saturday that they accepted the invitation to attend the National Dialogue General Conference in completion of their previous participation and to confirm SLMJ seriousness to achieve solution for Sudan's intractable problems.
He added his movement participates in the dialogue despite the fact that it didn't sign a peace deal with the government, pointing they seek to achieve national objectives to re-establish the Sudanese state on a new basis.
Hajer stressed that national dialogue is not a substitute for negotiation and peaceful solution with regard to the war-affected regions, saying issues pertaining to Darfur, South Kordofan and Blue Nile must be discussed in the negotiations forums.
Imam for his part, also told Sudan Tribune he would travel to Khartoum on Sunday to attend the concluding meeting of the national dialogue; and the signing of a national document that establishes the Sudanese state on new bases".
Regarding the peace talks they are supposed to hold with the government, he added the conference will be followed by other steps to address the root causes of the crises in the war affected areas under the Doha Document for Peace in Darfur.
"This will take place after the end of the dialogue conference and the completion of consultations between the parties and the Qatari mediation," he said.
(ST)
À l'occasion de la parution de L'Atlas des empires, un ouvrage de référence aux 200 cartes originales coédité par La Vie-Le Monde, une conférence aura lieu le 13 octobre à l'Ecole militaire. Elle est organisée par l'INHESJ et aura lieu de 18h30 à 21h, dans l'amphi Foch (accès par le 5, place Joffre).
Cette conférence sera animée par deux spécialistes Christian Grataloup (agrégé et docteur en géographie, professeur émérite à l'université Paris Diderot jusqu'en 2014, ainsi qu'à Sciences Po) et Gabriel Martinez-Gros (Professeur d'histoire médiévale du monde musulman à l'université Paris Ouest Nanterre La Défense).
Pour en savoir plus et s’inscrire, cliquer ici.
Cette conférence intitulée "Histoire(s) d'empires Comment ils naissent, vivent et meurent" est donnée à l'occasion de la sortie de L'Atlas des empires, un ouvrage de référence aux 200 cartes originales coédité par La Vie-Le Monde.
Écartée des discussions ayant abouti, le 9 septembre, à l’accord russo-américain sur un cessez-le-feu en Syrie (qui n’a pas tenu plus d’une semaine), la diplomatie française a lancé une initiative en soumettant au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution appelant à l’arrêt des bombardements sur la ville d’Alep, menés conjointement par […]
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