Dans une interview publiée mardi dans le journal quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung, le gouverneur de la Magyar Nemzeti Bank, György Matolcsy, à considéré que l’euro n’est pas très attrayant et que son adoption ne pouvait être envisagée avant l’horizon 2031.
En tant que membre de l’Union européenne, depuis 2004, la Hongrie a pourtant théoriquement le devoir d’adopter sa monnaie commune. Le traité d’Athènes signé en 2003 qui a consacré le cinquième élargissement de l’Union européenne à dix pays dont la Hongrie, stipule que les nouveaux États membres «doivent rejoindre l’union économique et monétaire à partir de la date d’adhésion».
Au cours des années 2000, l’adoption de l’euro était une priorité pour les gouvernements socialistes-libéraux et la chose semblait acquise à l’horizon 2010. Mais la crise financière et économique est passée par là en 2008, et l’arrivée au pouvoir du gouvernement souverainiste Fidesz-KDNP a gelé le processus. Depuis, le flou est entretenu.
«L’adhésion à la zone euro est peu probable avant 2020», peut-on lire sur le site du gouvernement. Dans son discours sur l’état de la Nation, adressé à la fin du mois de février, le premier ministre Viktor Orbán a considéré que l’adoption de l’euro n’allait pas de soit, qu’elle restait en débat et que ce débat serait «le grand défi intellectuel et le débat passionnant des quelques prochaines années». Bref, l’euro en Hongrie est repoussé aux calendes…grecques.
Crédit : US White House / vue sur Anchorage (Alaska) du Air Force One aoput 2015
(B2) L’élection de Donald Trump à la présidence américaine va obliger les Européens à réviser leur politique étrangère et de défense. Même si les déclarations de Donald Trump sur l’OTAN peuvent apparaître comme des propos de campagne (lire : L’Amérique « en premier », de Trump. Pour l’Europe, un certain langage de la vérité), il ne faut pas s’y tromper. Une réflexion doit s’entamer très rapidement au niveau des 28 (27) Etats membres et déboucher sur des décisions…
1° Les Européens n’ont plus désormais une assurance tous risques dans l’OTAN. Soit ils investissent durablement et de façon plus décisive dans l’Alliance atlantique pour assurer leur propre défense, soit ils optent pour un certain fatalisme et neutralisme de bon aloi. Les quelques pays d’Europe de l’Est hostiles à toute défense européenne — comme la Pologne ou la Lituanie — vont devoir réviser leur politique. Ce n’est pas en dépensant uniquement 2% du PIB pour la défense qu’on réalise la défense du continent européen. C’est en ayant des forces capables, formées, interopérables qui ont un certain pouvoir de dissuasion. Aujourd’hui les armées européennes — mise à part une ou deux — n’ont pas ce pouvoir de dissuasion au niveau territorial (malgré 1,4 million de soldats sous les drapeaux !). Et la présence américaine sur le territoire européen apparait toujours nécessaire.
2° Les Européens doivent définir leur position dans le monde. S’ils veulent peser sur une certaine marche du monde, faire valoir leurs valeurs, ils doivent s’investir davantage, jouer plus soudés, se doter (enfin) des instruments minimaux d’une politique de stabilisation du monde. C’est-à-dire notamment d’instruments de conduite des opérations de stabilisation. Il faut cesser de tergiverser, ne plus écouter les empêcheurs de tourner en rond et autres eurosceptiques en chambre sur la puissance européenne. L’Union européenne doit se doter, maintenant, d’une véritable structure de commandement et de contrôle (C2) de ses opérations de maintien de la paix (1). L’UE doit réfléchir à comment mieux utiliser sa force diplomatique potentielle pour s’investir dans les conflits encore en cours.
3° Les Européens doivent se doter de nouveaux outils d’autonomie stratégique. Il faut arrêter de croire, comme au messie, aux vertus d’un libre échange sans outil de sanctions efficace. L’Union européenne doit ainsi renforcer sa politique anti-dumping et ne plus hésiter à taper fort, en augmentant les droits de douane de façon drastique, en cas de pratique déloyale destinée à capter des marchés. Il ne faut pas être dupe… la destruction de capacités industrielles européennes par une politique de bas prix de pays comme la Chine ou l’Inde n’a qu’un seul objectif : détruire la concurrence avant de remonter les prix. En ne protégeant pas son industrie, au nom d’un irrédentisme idéologique, l’Europe s’affaiblit. Il ne faut pas hésiter non plus à mener des restructurations industrielles pour se doter de vrais champions industriels européens. L’Europe doit être fière de ses Airbus et Ariane — qui sont des vecteurs de croissance — et en mettre en place d’autres. Il ne faut plus hésiter à jouer « groupé » dans un monde divisé. Face à une Amérique qui se veut plus forte, l’Europe doit être plus forte.
(Nicolas Gros-Verheyde)
(1) NB : ce n’est pas un grand Quartier général qui est nécessaire comme le présentent ces détracteurs ou le prélude à une quelconque armée européenne avec un commandement centralisé. Il s’agit juste d’un instrument — avec quelques dizaines de planificateurs et experts militaires — permettant aux Européens quand ils décident d’une mission ou d’une opération militaire de stabilisation ou de soutien à la réforme de sécurité de combler le gap entre le niveau de décision politique (établi au niveau des ministres ou des ambassadeurs) et le niveau de commandement tactique (sur le terrain). Refuser cette avancée est incompréhensible…
Comment donner aux jeunes le goût de la citoyenneté ? Comment permettre à des lycéens de mieux appréhender le champ des possibles d'un engagement citoyen, les missions de l’Etat, les métiers de la défense, les formes de parcours civiques ? Pour répondre, l’Association des Sous-Officiers de Réserve de Nantes (ASOR 44), avec le soutien du Rectorat de Nantes et de l’Officier Général de la zone de défense et de sécurité Ouest, lance l’Académie des Cadets de la Défense de Nantes.
Ma consoeur nantaise Chantal Boutry, explique (voir son article ici):
"L'éducation nationale, et, notamment, le lycée Carcouët, à Nantes, s'associe à l'association des sous-officiers de réserve de Loire-Atlantique pour accompagner une trentaine de jeunes lycéens volontaires jusqu'en juillet 2017. Ils vont découvrir ensemble la citoyenneté et le monde militaire à travers des conférences ou des activités sportives. Ils participeront également à des cérémonies patriotiques.
L'expérience, unique en France, est lancée. L'idée a germé dans la tête de Jean-François Larrieu, membre de l'association des sous-officiers de réserve de Loire-Atlantique (ASOR 44): " Après l'horreur des attentats, le 13 novembre 2015, à Paris, j'ai pensé qu'il fallait faire quelque chose pour accompagner les jeunes à devenir des citoyens actifs." Si l'expérience des cadets de la Défense existe dans une dizaine de départements, l'originalité nantaise est qu'elle est organisée par l'ASOR, donc, une association civile, pour le compte de la Défense. Ce qui ne gêne pas le général Olivier de Bavinchove, à l'origine de ce projet: "On connaît tout le bon travail que fait cette association, notamment, auprès des jeunes. On connaît sa rigueur et l'efficacité de ses actions. Je sais que ça ne peut que bien fonctionner." Endjy a 16 ans: "Je vais vivre une nouvelle expérience. On a déjà travaillé sur la résistance. C'est une vraie motivation." Quant à Hamza, 17 ans, il signe pour d'autres raisons: "Depuis tout petit je veux entrer dans l'armée. Je veux être utile et servir à quelque chose." Tous deux sont élèves en 1re au lycée Carcouët."
Pratique:
Les inscriptions des lycéens se dérouleront les mercredis 9 et 16 novembre après-midi, à l’Académie des Cadets de la Défense de Nantes, Quartier Richemont, 16 rue des Rochettes à Nantes.
La société française Anticip vient de remporter le contrat de protection statique de l’ambassade de France à Bagdad. Un contrat d'un an.
L'ESSD française présente depuis 8 ans dans la capitale irakienne et à Bassorah (sud) travaillera de conserve avec le détachement du GIGN sur place.
Richard Terzan, le président d'Anticip, avait divulgué l'information dès lundi, lors du colloque sur les ESSD organisé à l'Ecole militaire par le CEFSI, le CSFRS et le CDSE.
Dans un communiqué, l'ESSD explique "l'’effectif de gardes armés mis en place par Anticip a pour vocation d’être articulé en complément du détachement de la gendarmerie qui est en renfort sur l'ambassade. Ce contrat vient couronner près de 8 années consécutives de présence d’ANTICIP sur le territoire irakien et représente un aboutissement au terme de plus de deux ans de concertation sur le thème de l’externalisation d'une partie de la protection de l'ambassade de France en Irak."
November 8, 2016 (KHARTOUM) - The U.S. Embassy in Khartoum Tuesday has urged American citizens in Sudan to remain vigilant in the wake of protests against the recent lifting of fuel and electricity subsidies.
In a security message posted on its website on 8 November, the embassy urged the US. citizens to "review (their) personal security plans, remain aware of your surroundings, including local events, and monitor local news stations for updates".
"Be vigilant and take appropriate steps to enhance your personal security," the message further stressed.
Sudanese Minister of Interior Ismat Abdel Rahman Zein al-Abdin on Monday announced that his ministry has plans to prevent violent protests on the increase of fuel and electricity prices similar to what happened in September 2013.
He further said they have information about protests that opposition groups are planning to carry out
“We would not raise the state of alert to 100% until we see how things are going to develop,” said Zein al-Abdin.
In September 2013, the police and security services violently broke up the anti-austerity protests killing over 200 demonstrators according to right groups but the government put the death toll at 85
(ST)