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Cour d'appel de Bobo-Dioulasso : Les journées portes ouvertes des juridictions prévues pour les 26 et 27 juin 2025

Tue, 24/06/2025 - 21:46

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso était face à la presse dans la soirée du lundi 23 juin 2025. L'objectif de cette rencontre était d'annoncer à l'opinion publique, l'organisation des journées portes ouvertes des juridictions de Bobo-Dioulasso. Placées sous le thème : « Justice et construction de la paix sociale », ces journées portes ouvertes se tiendront les 26 et 27 juin 2025.

L'organisation de ces journées portes ouvertes entre dans le cadre de la promotion d'une justice de proximité et de transparence. Face aux journalistes, le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Adama Kafando, accompagné des responsables judiciaires régionaux, a expliqué les objectifs de cette initiative. Il s'agit, selon lui, de rapprocher l'institution judiciaire des citoyens, de mieux faire connaître ses missions et son fonctionnement, mais aussi de susciter la confiance de la population dans l'appareil judiciaire. « L'objectif visé à travers l'organisation de ces journées portes ouvertes de la justice à Bobo-Dioulasso est de présenter aux populations le rôle de la justice dans la régulation des conflits en vue de la construction d'une paix sociale durable », a-t-il expliqué.

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Adama Kafando, décline les objectifs des JPO

En effet, dans le document d'orientation sur le fonctionnement de la justice pénale, il ressort que « l'accès du justiciable à la justice doit pouvoir se faire de manière simple et fluide (…) ». Le même document poursuit en précisant que « le renforcement de la confiance en l'institution judicaire exige d'une part, des correctifs au déficit de la communication de la justice et d'autre part, une lutte contre la corruption au sein de l'appareil judiciaire ». C'est face à ce diagnostic que les chefs des juridictions avaient été invités à prendre des initiatives pour communiquer davantage en vue de renforcer la crédibilité de la justice au Burkina Faso.

C'est dans ce cadre que la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso organise les 26 et 27 juin 2025 dans l'enceinte du palais de justice ces journées portes ouvertes de toutes les juridictions de la ville de Bobo-Dioulasso. « Ces JPO, placées sous le patronage du ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, vise à mettre en œuvre un axe stratégique de la politique pénale adoptée le 4 mars 2024 à savoir l'accessibilité psychologique du service public de la justice », a expliqué le conférencier.

Des journalistes présents à la conférence de presse

Au programme des journées, il y a des visites guidées des tribunaux, des conférences publiques sur des thèmes d'actualité judiciaire, expositions sur les métiers de la justice, et échanges directs avec les magistrats, greffiers, huissiers et avocats, etc. Selon M. Kafando, l'organisation de ces journées répond à une préoccupation majeure de la construction permanente de la paix sociale qui du reste, constitue la mission première de la justice. En plus du thème principal, deux sous-thèmes seront développés. Ces sous-thèmes portent sur le travail d'intérêt général ; ainsi que la contribution des sociétés minières au développement socio-économique du Burkina.

À travers le thème principal de ces journées, il a affirmé que l'objectif visé est de présenter aux populations le rôle de la justice dans la régulation des conflits en vue de la construction d'une paix sociale durable. Ces journées portes ouvertes s'inscrivent dans une dynamique nationale de réforme et de modernisation de la justice, engagée pour rendre le service public judiciaire plus accessible, plus équitable et plus humain. Le conférencier a invité les populations à sortir massivement pour participer à ces journées organisées à leur profit.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Categories: Afrique

Assainissement du cadre de vie : Le Burkina à l'école du Ghana

Tue, 24/06/2025 - 20:28

Le Premier ministre, R. Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience ce mardi 24 juin 2025 une délégation du groupe ghanéen Jospong Group of Companies (JGC), conduite par son président exécutif, Dr Joseph Siaw Agyepong. C'était également en présence du ministre burkinabè en charge de l'Environnement, Roger Baro et de l'ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, le colonel-major David Kabré.

Leur rencontre s'inscrit dans la concrétisation d'un projet majeur d'implantation d'une usine de traitement des déchets dans notre pays. Né des échanges entre les autorités burkinabè et ghanéennes, notamment à l'occasion de la visite officielle du Président ghanéen au Burkina Faso le 10 mars 2025, ce projet s'inscrit dans une dynamique de coopération sud-sud visant à promouvoir le développement durable et à créer des emplois.

Le groupe Jospong avec son expérience de plus de vingt ans dans le secteur de la gestion des déchets et présent dans 24 pays africains, propose de mettre à profit les technologies et modèles éprouvés au Ghana pour répondre aux défis environnementaux.

En saluant cette initiative, le chef du gouvernement burkinabè a signifié qu'ils sont dans une logique de promotion de l'expertise interne, africaine porteuse d'espoir, tant pour l'emploi des jeunes que pour la lutte contre l'insalubrité. Il a réaffirmé par ailleurs l'engagement du Gouvernement à accompagner et soutenir les investisseurs qui contribuent au développement du pays.

De son côté, Dr Joseph Siaw Agyepong a exprimé sa confiance dans la vision du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, notamment son ambition de stimuler la création d'emplois et de promouvoir un Burkina Faso prospère. Il a annoncé la signature imminente d'un mémorandum d'entente avec le ministère en charge de l'Environnement, étape clé avant le lancement des travaux d'infrastructure.

Dans une démarche inclusive, le groupe Jospong prévoit de former des jeunes Burkinabè au Ghana afin qu'ils puissent gérer localement l'usine et les services associés. « Nous ne comptons pas importer des travailleurs ghanéens pour le Burkina Faso. Nous allons former des jeunes Burkinabè qui prendront en charge la gestion des déchets dans leur pays », a précisé Dr Agyepong.

Ce partenariat témoigne de la volonté commune des deux pays de renforcer leur coopération à travers des projets concrets et durables, tout en apportant des solutions innovantes aux enjeux environnementaux du Burkina Faso.

Lefaso.net
Source :
DCRP/Primature

Categories: Afrique

Burkina : La délégation spéciale consulaire de la Chambre de Commerce reçoit les orientations du Capitaine Ibrahim TRAORÉ

Tue, 24/06/2025 - 19:14

(Ouagadougou, 24 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a accordé ce mardi dans la matinée, une audience à la délégation spéciale consulaire de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Introduits par le ministre en charge l'Industrie et du Commerce, le président de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de Commerce et d'Industrie, Roland Achille SOW, et sa délégation sont venus se présenter au Chef de l'État après leur installation le 19 juin dernier.

A l'issue de l'audience, Roland Achille SOW a exprimé sa « profonde gratitude et reconnaissance au Président du Faso » pour les félicitations et encouragements, ainsi que les conseils prodigués et les orientations très claires qui permettront au bureau qu'il préside, de mener à bien sa mission.

« Je voudrais rassurer que cette équipe, surnommée les 8 VDP de l'économie burkinabè, sera une équipe de combat. Et ce combat nous allons le mener pour une dynamisation du secteur économique burkinabè, pour recentrer à travers un encrage institutionnel très fort, la Chambre de Commerce du Burkina », promet le président SOW.

En rappel, lors du Conseil des ministres du 18 décembre 2024, le gouvernement a adopté les statuts particuliers de la Chambre de Commerce et d'Industrie et dissout la chambre consulaire.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Categories: Afrique

Journées des doctorants/ Sécurisation des zones périurbaines : L'APFR, le principal moyen de lutte contre la spéculation foncière, selon Salamata Compaoré, doctorante en géographie

Tue, 24/06/2025 - 19:00

Au cours de leurs journées qui se sont tenues du 17 au 20 juin 2025 , dans les locaux de l'INSS à Ouagadougou, plusieurs doctorants ont présenté leurs travaux de recherche devant les chercheurs confirmés conviés à cet effet. Parmi les travaux qui ont été présentés, il y a eu ceux des doctorants Salamata Compaoré et Hamado Ouédraogo, notamment en géographie et en politique éducative. Point de leurs présentations.

Pour Salamata Compaoré, doctorante en géographie, option Aménagement du territoire, qui travaille sur la problématique de la sécurisation foncière des zones périurbaines de Ouagadougou dans le contexte de la spéculation foncière, son travail, présenté à ses pairs, a été critiqué en vue d'un travail final de qualité.
C'est ainsi que, dans les résultats qu'elle a présentés, même s'ils ne sont pas définitifs, il ressort que la meilleure sécurisation foncière pour les populations, c'est d'avoir un titre, c'est-à-dire l'attestation de possession foncière rurale (APFR). Le principal d'ailleurs, selon elle, qu'on peut délivrer même s'il n'est pas le seul, mais c'est le plus adapté aux populations rurales.

Parce que la sécurisation foncière comporte beaucoup d'enjeux économiques et sociaux et pour éviter qu'il y ait des conflits dans la gestion des terres, dans ce contexte de spéculation foncière, les populations doivent l'acquérir si elles veulent conserver leurs terres. Même si les terres ont été morcelées pour partager à chaque membre de la famille, chacun doit sécuriser sa portion reçue, et cela permettra de pouvoir continuer à cultiver et à ne pas être tenté de la vendre dans ce contexte de spéculation foncière. Et selon ses explications, l'État a déjà fait des efforts en la matière en facilitant l'acquisition de ces APFR qui coûtent moins de 30 000 francs CFA. Ce qui les aidera à sécuriser leurs terrains, dans le cadre de la loi 034/2009 portant sur le régime foncier rural.

Salamata Compaoré, doctorante en géographie, option aménagement du territoire de l'université Joseph Ki-Zerbo

Mais en plus de ces APFR que la chercheuse promeut, elle attire l'attention de l'État sur un fait marquant qu'elle a également découvert dans le cadre de ses enquêtes. C'est-à-dire l'entrée en jeu d'un nouvel acteur, pas des moindres, qui est aussi important dans la gestion coutumière des terres, les démarcheurs. « Traditionnellement, on les voyait en milieu urbain, mais de plus en plus, ils sont dans le milieu rural et le périurbain, et cela influence négativement la sécurisation et la gestion foncière que l'État va devoir réguler et avoir un œil sur leurs activités s'il veut réussir sa politique de sécurisation des terres dans les zones périurbaines. Car ils doivent eux-aussi payer les taxes et impôts, parce qu'on en a besoin dans notre contexte de crise, mais également que leurs activités soient régulées », a-t-elle expliqué.

Hamado Ouédraogo, doctorant en sciences de l'éducation, notamment en politique éducative à l'université Norbert Zongo de Koudougou, mais également ingénieur de recherche à l'INSS, est lui aussi parvenu à quelques résultats à sa deuxième année de recherche qu'il a aussi présentés à ses pairs. Il dit avoir constaté un manque de données et d'informations sur l'éducation en situation d'urgence au Burkina. « Or qui dit manque d'informations et de données dit manque de financements, parce qu'on a beau le dire, aujourd'hui, les partenaires qui nous accompagnent veulent avoir quand même une vue d'ensemble de ce qui se passe chez nous pour pouvoir intervenir. Et si nous ne communiquons pas sur nos réalités, il est difficile qu'on sache, par exemple, que dans un mouvement de populations sur le terrain, il y a des milliers d'enfants qui ne peuvent plus aller à l'école alors que l'éducation ne doit pas s'arrêter en aucun cas », a signifié le doctorant.

Hamado Ouédraogo, doctorant en science de l'éducation, option politique éducative à l'université Norbert Zongo de Koudougou

Mais en dépit de tout cela, dit-il, il essaie de ne pas laisser le manque d'informations et de données le submerger. C'est pourquoi il est nécessaire de rechercher les données et de pouvoir les mettre ensemble afin de les mettre à la contribution de tous, s'est-il justifié, tout en montrant que cela doit se faire à la lumière de la recherche, d'où la nécessité pour lui d'aller voir quelle est la situation, ce qui est fait, comment le travail se fait sur le terrain. C'est-à-dire qu'on aille voir les acteurs pour voir comment on planifie, comment on réorganise l'année, redimensionne les curricula, de telle sorte que, même si dans vingt ans, l'on se retrouve dans ce genre de troubles, on arrive à dispenser les cours en dépit de toutes ces menaces et de ces situations. Et cela ne peut se faire qu'en capitalisant tous les éléments, en tirant parti de cette expérience.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Éducation : L'ISTAPEM mobilise ses étudiants pour une journée de salubrité au sein de la SITARAIL

Tue, 24/06/2025 - 17:41

Dans le cadre de la collaboration entre l'Institut supérieur de technologies appliquées et de management (ISTAPEM) et la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), une journée citoyenne de salubrité se tient ce mardi 25 juin 2025 dans les locaux de la SITARAIL à Ouagadougou.

Munis de gants, cache-nez, balais et sacs plastiques, les étudiants de l'ISTAPEM ont mis la main à la pâte pour assainir les abords et les espaces internes du siège de la société ferroviaire. Cette activité s'inscrit dans une dynamique de sensibilisation à l'hygiène, mais aussi d'implication concrète des étudiants dans la vie de l'entreprise.

Présent à cette activité, Mathieu Soubeiga, responsable de la communication et des relations extérieures de la SITARAIL, a salué l'initiative et exprimé son entière satisfaction. Pour lui, cette action citoyenne témoigne de l'intérêt des apprenants à s'impliquer dans des projets concrets, en lien avec le monde professionnel.

Les étudiants ramassant des déchets

Pour lui, cette activité renforce les liens entre les deux structures et motive la société ferroviaire à soutenir davantage les étudiants dans leur parcours vers le monde professionnel. « Cette initiative de ce matin ne fait que nous encourager à faire davantage pour ces apprenants qui veulent toucher la réalité du monde professionnel », a indiqué M. Soubeiga.

Et d'ajouter : « L'ISTAPEM a décidé d'organiser une matinée de salubrité au profit de SITARAIL en signe de reconnaissance pour les multiples actions que l'entreprise ferroviaire entreprend pour accompagner les instituts et les étudiants à toucher du doigt les réalités du monde professionnel. »

Mathieu Soubeiga, responsable de la communication et des relations extérieures de la SITARAIL

Selon le responsable de la communication et des relations extérieures, la SITARAIL organise chaque année des journées portes ouvertes dénommées « SITARAIL school days ». Cela pour permettre aux étudiants de faire des séjours d'immersion au sein de l'entreprise. Elle offre également des stages aux étudiants et accompagne certains étudiants dans leurs travaux de recherche. Toujours dans le cadre de l'accompagnement des étudiants, depuis 2016, la société ferroviaire a ouvert une école supérieure des métiers ferroviaires pour former des cadres compétents. Elle est basée à Bobo-Dioulasso.

« SITARAIL fait beaucoup pour notre institut en accueillant nos étudiants. Ils viennent pour des stages, des immersions et des visites. Donc, nous avons décidé aujourd'hui de venir leur apporter notre contribution en assainissant les locaux de cette entreprise qui est toujours à l'écoute de nos étudiants », a fait savoir Issouf Ouédraogo, directeur académique de l'ISTAPEM.

Issouf Ouédraogo, directeur académique de l'ISTAPEM.

Le délégué des étudiants Roger Millogo a souligné qu'il était opportun pour eux, les étudiants, d'apporter leur contribution pour l'assainissement des locaux de l'entreprise. Car, dit-il, cette structure joue un rôle considérable dans leur formation, surtout pour ceux de la filière transport et logistique. Cette action, c'est pour dire merci à la société ferroviaire pour tout ce qu'elle fait pour eux.

Cette journée de salubrité, au-delà du simple nettoyage, symbolise la volonté partagée par l'ISTAPEM et la SITARAIL de bâtir un partenariat utile pour la formation et l'insertion des jeunes dans le tissu économique national.

Rama Diallo
Lefaso.net

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CHR de Kaya : Le ministre de la santé explique les raisons du limogeage de la directrice générale

Tue, 24/06/2025 - 13:27

Suite à une dénonciation faite contre le Centre hospitalier régional de Kaya (CHR –K) suivie d'un rapport d'inspection technique des services de santé, la directrice générale, Safoura Sawadogo/Yaméogo, a été démise de ses fonctions.

En effet, selon les explications du ministre en charge de la santé, Dr Robert Kargougou, sur la télévision nationale, la dénonciation informait de ce que des patients étaient consultés au CHR, avant d'être redirigés vers cette clinique de la place pour y être opérés, alors que les possibilités d'offrir ce type d'intervention au niveau de l'hôpital sont disponibles.

Suite à cette dénonciation, dit-il, une équipe d'inspection technique des services de santé a été diligentée et elle s'est déportée au CHR de Kaya pour investiguer sur les faits.

Au sortir de cette inspection technique, il est donc ressorti effectivement que le dysfonctionnement était avéré et la réaction qui était attendue n'a pas été celle qui était prescrite permettant à un premier responsable, au regard en plus du contexte, de prendre ses responsabilités, a-t-il regretté, tout en ajoutant que l'administration est restée dans une certaine inertie, ce qui a fait que le traitement de la question n'a pas été celui qu'il devait être.

Le ministre a saisi l'occasion pour lancer un appel aux responsables, aux DG des hôpitaux pour que chacun assume ses responsabilités.

Car la santé est une question extrêmement stratégique pour le gouvernement et les responsables des hôpitaux qui ne respecteraient pas la fonction qui leur a été confiée, se verront tout simplement appliquer un certain nombre de dispositions qui peuvent aller tout simplement jusqu'à la fin des fonctions, a-t-il rappelé.

En rappel, Mme Safoura Sawadogo/Yaméogo est une administratrice des services de santé et occupait ce poste de directrice générale depuis décembre 2022. Elle avait été nommée directrice générale du CHR-K au conseil des ministres du 16 décembre 2022.

Lefaso.net
Sources : Conseil des ministres du 18 juin 2025

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un auditeur interne

Tue, 24/06/2025 - 12:00

N° CIECAM_02_/2025

La Compagnie Internationale d'Expertise Comptable d'Audit et de Management (CIECAM) recrute pour le compte d'une structure de la place un auditeur interne.

I. DESCRIPTION DU POSTE A POURVOIR
1. Responsabilités et tâches
Placé sous la responsabilité hiérarchique du conseil d'administration et fonctionnelle du Directeur Général, l'auditeur interne a pour mission de concevoir, de planifier et d'animer le dispositif d'audit interne de la société.

Il assumera les tâches suivantes :
élaborer les documents relatifs à l'audit interne (charte d'audit interne, plan pluriannuel et annuel…)
contrôler à posteriori la conformité des actes de gestion dans le respect des textes en vigueur ;
conduire les évaluations internes spécifiques demandées par la Direction Générale ;
concevoir et mettre en application la cartographie des risques ainsi que le plan de mitigation des risques ;

élaborer les rapports périodiques d'audit interne ;
coordonner les prises d'inventaires physiques et leurs validations ;
s'assurer du respect des procédures de gestion, identifier les risques et en proposer des améliorations ;
faciliter les missions d'audit externe ;
évaluer le système de contrôle interne ;
suivre la mise en œuvre des recommandations ;
exécuter toute autre tâche à lui confier.

2. Formation
Être titulaire d'un BAC+5 en audit et contrôle de gestion, Finance, Comptabilité ou tout autre diplôme équivalent délivré par l'Etat ou reconnu par le CAMES.

3. Qualifications et compétences requises
être de nationalité Burkinabè et âgé d'au moins dix-huit (18) ans et d'au plus 40 ans ;
cinq (05) ans d'expérience professionnelle dans le domaine de l'audit ou du contrôle de gestion, de la comptabilité dans un cabinet d'expertise comptable ou un service d'audit et de contrôle interne d'une entreprise ;

avoir une expérience dans l'utilisation de MS Windows et des logiciels MS Office (Excel, Word, PowerPoint), ainsi que des logiciels de gestion, surtout la gestion comptable et financière ;
avoir une bonne connaissance des méthodologies et normes professionnelles de l'audit interne ;
avoir une compétence en analyse des risques et cartographie des risques ;
avoir une bonne connaissance en matière d'élaboration des états financiers de société ;
avoir des compétences en audit organisationnel, des processus et procédures internes ;
avoir une compétence en analyse et synthèse de documents ;

avoir une bonne capacité de rédaction des rapports d'audit et de contrôle interne faisant ressortir de façon claire et précise les recommandations idoines pour minimiser les risques ;
jouir de ses droits civiques et être de bonne moralité ;
être courtois et respectueux ;
être disposé à travailler sous consigne.

II. COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE
Les candidats fourniront un dossier de candidature comprenant :
une demande manuscrite adressée à Monsieur le Président du Conseil d'Administration ;
une lettre de motivation intégrant les prétentions salariales du candidat ;
un CV daté et signé du candidat et précisant les compétences et expériences acquises ainsi que les coordonnées de deux personnes de références ;
une copie légalisée du diplôme exigé ;
les copies légalisées des attestations ou certificats des expériences requises ;
une copie légalisée de la CNIB ;
un casier judiciaire de moins de trois (03) mois de date.

III. DEPOT DES DOSSIERS
Les dossiers complets de candidature seront reçus dès publication du présent avis et ce jusqu'au vendredi 27 juin 2025 à 17 heures 00 mn. au plus tard, au siège du cabinet CIECAM sis à la cité AN III, porte n°44, rue 3.49 – cité SITARAIL 04 BP 8163 Ouagadougou 04.Tél. 25 31 62 52. Email : ciecam@fasonet.bf et ciecam@excoafrique.com.

Les dossiers de candidatures non retenus ne seront pas restitués même en cas de participation infructueuse.

IV. PROCEDURE DE RECRUTEMENT
Les candidats présélectionnés seront convoqués pour subir les épreuves techniques et orales d'entretien.

L'Associé Gérant
K. Amadou Mathieu SOUGUE
Expert-comptable

Categories: Afrique

Décès de KIENDREBEOGO née KIENDREBEOGO Kudpoko Marie-Thérèse : Faire part

Tue, 24/06/2025 - 11:00

Sa Majesté le Dapoya Naaba à Saaba ;
Les grandes familles TIENDREBEOGO, NIKIEMA, LAGWARE à Saaba, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Bamako (Mali), Saint Quentin (France) et à Libreville (Gabon) ;
Les grandes familles KIENDREBEOGO et KAFANDO à Ouagadougou, Bilbalgo (Saaba) et à Zaken ;

Les familles alliées : GOUNGOUNGA à Saaba et Manga ; DONDASSE à Kossyam ; ROUAMBA à Ouidi, KOMPAORE à Kombissiri, SAWADOGO, NIKIEMA, NANA, ZOUNGRANA, BALIMA, KONSEIBO, DABRE, ROUAMBA, ZERBO, KABORE, OUEDRAOGO, TRAORE, COULIBALY, SANOU, ZAN, SOME, ZOMA, OUEDOUDA, BAZIE, OUEDRAOGO,

Les familles amies, les neveux et nièces,
Les enfants :
– Maria GOUNGOUNGA née KIENDREBEOGO, administrateur des services financiers en retraite,
– Albertine Marie ROUAMBA née TIEDREBEOGO, secrétaire en retraite,
– Christine dite Mimi KOMPAORE née TIENDREBEOGO, Magistrate, Conseiller à la Cour des Comptes,
les petits-enfants, les arrières petits-enfants,

ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu, le dimanche 22 juin 2025 à son domicile à Ouidi de leur regrettée épouse, sœur, mère, tante, belle – mère, grand-mère, arrière-grand-mère,
Mme KIENDREBEOGO née KIENDREBEOGO Kudpoko Marie-Thérèse dite YAABA dans sa quatre-vingt dix-huitième (98ème) année.

Ils vous informent que le programme des obsèques est le suivant :
Veillée de prières le mercredi 25 juin 2025 à 20h à son domicile à Ouidi,
Absoute le jeudi 26 juin 2025 à 9h à la Paroisse Notre Dame du Rosaire de Kologh Naaba suivie de l'inhumation à Saaba (Dapoya).
Elles remercient sincèrement tous ceux qui d'une manière ou d'une autre les ont soutenus tout au long de cette épreuve (personnel médical, autorités religieuses et administratives, voisins, amis, collègues, parents) et prient le Seigneur afin qu'il leur rende au centuple leurs bienfaits.
Que par la miséricorde de Dieu, l'âme de Yaaba repose en paix !

« J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.
Désormais, la couronne de justice m'est réservée… »
2 Timothée 4 : 7 - 8

Categories: Afrique

Rome : Une thèse de doctorat soutenue sur l'AES

Tue, 24/06/2025 - 10:32

Le Père Mathias Raoul Sahouegnon, religieux camillien originaire du Bénin a soutenu avec succès sa thèse de doctorat en Sciences sociales. Son thème est : « Le régionalisme coopératif comme modèle de pacification : le cas de la Confédération de l'Alliance des États du Sahel (AES) ». La soutenance a eu lieu au sein de l'Université pontificale Saint Thomas d'Aquin (Angelicum) de Rome ce lundi 23 juin 2025, selon la page facebook de l'ambassade du Burkina Faso près le Saint-Siège, Vatican.

Ce travail universitaire met en lumière la dynamique de transformation en cours au sein de l'AES, regroupant le Burkina Faso, le Mali et le Niger, en tant que modèle émergent de coopération régionale fondé sur l'autodétermination, la sécurité et la solidarité stratégique.

La recherche interroge les contours d'un modèle de régionalisme, qui s'inscrit dans une volonté d'affirmation souveraine face aux défis contemporains. Elle propose ainsi une lecture novatrice du régionalisme africain, en rupture avec les approches classiques dominées par les influences extérieures.

La thèse du Père Sahouegnon décrit une voie authentiquement sahélienne, endogène, enracinée dans les réalités géopolitiques et socioculturelles propres à l'espace AES. La Confédération des États du Sahel apparaît dès lors comme un modèle de régionalisme coopératif qui mérite d'être encouragé.

L'ambassadeur du Burkina Faso près le Saint-Siège, Régis Kévin Bakyono, était présent à cette soutenance. Seul Ambassadeur résident des trois pays de l'AES près le Saint-Siège, il a salué, au nom de ses collègues de la Confédération, la portée scientifique et stratégique de cette recherche.

L'Ambassadeur BAKYONO a souligné l'intérêt d'une telle contribution académique pour la visibilité des efforts d'innovation politique, institutionnelle et géopolitique, entrepris par les pays de l'AES. Il a également chaleureusement félicité le nouveau docteur aussi bien pour le choix pertinent de son sujet que pour sa brillante défense de thèse qui lui a valu d'être déclaré docteur avec les félicitations du Jury.

À la fin de la soutenance, le religieux, après avoir remercié son pays d'origine le Bénin, ainsi que le Burkina Faso, le Mali, le Niger et l'ensemble des participants à la cérémonie, a conclu son allocution par ces mots : « Vive l'AES, la Patrie ou la Mort, nous Vaincrons ». Il a dédié sa thèse aux trois Présidents de l'AES.

L'Ambassade réaffirme son soutien indéfectible à toute démarche universitaire ou scientifique visant à mieux faire comprendre la dynamique actuelle au sein de l'AES, et encourage les intellectuels africains à s'engager davantage pour la défense des intérêts fondamentaux du continent.

NB : Il convient de préciser que le Père Sahouegnon travaillait initialement sur le modèle de régionalisme porté par l'Autorité du Liptako-Gourma. Toutefois, à la suite de la signature de la Charte du Liptako-Gourma en septembre 2023, acte fondateur de l'Alliance des États du Sahel (AES), puis de la création officielle de la Confédération, le 6 juillet 2024, il a réorienté et ajusté le sujet de sa thèse. Ses recherches se sont donc concentrées sur cette nouvelle configuration géopolitique et géostratégique, avec un accent particulier sur la Confédération de l'AES.

Lefaso.net
Source : Ambassade du Burkina Faso près le Saint-Siège, Vatican

Categories: Afrique

Décès de Solange SEGUEDA née DEMÉ : Remerciements

Tue, 24/06/2025 - 09:30

Sa majesté Naaba Guiguimpolé, Dima de Zoungranatenga, roi de Tenkodogo
La grande famille ABGA, SEGUEDA, à Dourtenga, Tenkodogo, Ouagadougou aux États-Unis, au Maroc et au Canada

Les familles DEME, REMEN, OUEDRAOGO et TOURE à Ouagadougou et au Niger
Les familles alliées SORGHO, GUENDA, BEKOUNG SIADOUS, TRAORE, TASSEMBEDO, DERRA, YADA, OUARO
Mathias ABGA, ses frères et sœurs,
Monsieur SEGUEDA Augustin à Pissy,
Ses enfants : Olivier, Doriane, Sylviane et Gaël

Ses petits-enfants : Fadel, Tarek, Karel, Préciel, Grâce, Benaya et Cayden
Très touchés par les nombreuses marques de sympathie, d'affection et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le 09 juin 2025 au CHU Bogodogo et de l'inhumation le 12 juin 2025 de leur épouse, sœur, tante, mère, grand-mère et belle-mère :

Madame Solange SEGUEDA née DEMÉ

Précédemment Inspectrice de l'enseignement du premier degré à la retraite
Ils prient les parents, les amis, les collègues, les connaissances, les voisins du quartier, le Curé de la paroisse Christ Roi de l'Univers, la Coordination Saint Gaston, la CCB Saint Macaire ; d'accepter l'expression de leur très profonde gratitude pour les paroles réconfortantes, les prières, les gestes d'affection, les dons en nature et en espèces et la présence bienveillante de chacune et de chacun qui ont grandement contribué à alléger leur peine.

Que Dieu tout puissant vous le rende au centuple !

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Décès de KABRE Tinga Vincent : Faire-part

Tue, 17/06/2025 - 11:00

KABRE Tinga Vincent
23 Septembre 1953 – 14 Juin 2025

Jean 11:25 LSG
Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie.
Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort

La grande famille KABRE à Boussé, Tintilou, Boulala, Ouagadougou, au Congo, aux Etats Unis, en France et au Maroc
KABRE Karim, KABRE Basile, KABRE Paul dit Leuk à Boussé,
La grande famille YAMEOGO à Koudougou,
Monsieur YAMEOGO Lassina à Koudougou,
La veuve Madame KABRE née YAMEOGO Emma, infirmière d'Etat à la retraite,

Les enfants :
KABRE Pascaline à Pointe-Noire au Congo,
KABRE Olivia à Houston au Texas,
KABRE Dim Ella à Brazzaville au Congo,
KABRE Rassindzanga à Paris en France,
KABRE Lyn et KABRE Déo Gracias à Casablanca au Maroc,

Les frères et sœurs,
Les petits-enfants,
Les neveux et les nièces,
Les familles alliées TURMEL, MAYANDA MBOUNGOU respectivement en France et au Congo,
Les amis et connaissances,

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, époux, père, oncle
KABRE TINGA VINCENT

Administrateur Civil à la retraite,
Ancien Haut-Commissaire du Kadiogo, Président de la délégation spéciale de la ville de Ouagadougou,
Ancien Ministre de l'Administration Territoriale et de la Sécurité,
Ancien Secrétaire Général du Conseil Economique et Social
Décès survenu le Samedi 14 juin 2025 aux environs de 15 heures

PROGRAMME DES OBSEQUES

Vendredi 20/06/2025
• 15h - Levée de corps à la morgue de l'hôpital de Tengandgo (ancien hôpital Blaise Compaoré)
• 20h - Veillée de prière à son domicile sis à Bilbaologo derrière l'église Jean 23

Samedi 21/06/2025
• 7h30 - Départ de son domicile pour Boussé
• 11h - Messe d'absoute à l'église sainte Thérèse de Boussé
• 13h - Enterrement à son domicile à Boussé

Père, donne à KABRE Tinga Vincent, près de Toi, la Paix, la Lumière et le Repos Eternel !
Que par la miséricorde de Dieu, les âmes des fidèles défunts reposent en Paix.
Amen ! Union de prière !

Apocalypse 14 :13 LSG
Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs œuvres les suivent.

Categories: Afrique

Décès de NANEMA Pingrewaoga Réné : Remerciements

Tue, 17/06/2025 - 11:00

 Sa Magesté le Naaba Kougri de Gomponsom
 Les grandes familles NANEMA, ZIDA, KALLI, BAMOGO, BANISSI à Gomponsom, Ouagadougou, Ralou, Houndé, Bobo Dioulasso, Etats Unis et Côte d'Ivoire.
 NANEMA Toudassida
 ZIDA Michel PDG Sol Confort et Décor
 KALLI S. Boureima
 La Veuve NANEMA / BANISSI P. Sophie
 Les enfants Moïse, Céphase, Jude, Corine et Christine
 Les petits enfants Obed, Roxane, Loris, Tabitha, Anais
 Les cousins, cousines, neveux et nièces, oncles et tantes très touchés par votre présence massive et compatissante, votre soutien moral, spirituel, financier et matériel, vos nombreuses marques de proximité, d'affection, de solidarité et d'amitié, lors des obsèques de leur époux, père, grand père, frère, oncle, cousin, gendre, beau-père.

NANEMA Pingrewaoga Réné
Rappelé à Dieu à Ouagadougou le Mardi 10 Juin 2025 suivi de l'inhumation le 12 Juin 2025 à Gomponsom son village natal

Ils remercient du fond du cœur toutes les personnes physiques et morales, autorités administratives, religieuses, coutumières notamment

 Les différentes délégations de la Police Nationale à Ouagadougou
 Le Pasteur André de l'église AD GETHSEMANE de Kilwin et ses fidèles
 Les différents Pasteurs et leurs fidèles des Eglises Protestantes de la commune de Gomponsom

 La population de Gomponsom et des villages environnants
 Les ressortissantes de Gomponsom à Ouagadougou.
 Les voisins du quartier Kilwin et les différentes délégations venues de tous les horizons.

 Les ressortissants du Passoré à Ouagadougou
Ils implorent Dieu le Tout Puissant et Miséricordieux, de vous bénir et de vous récompenser abondamment.

QUE SON AME REPOSE EN PAIX

Categories: Afrique

Décès de OUÉDRAOGO Tendaogo Malick : Remerciements et faire-part

Tue, 17/06/2025 - 11:00

La grande famille OUEDRAOGO, SAWADOGO, LEGLEGUE, COMPAORE et alliés, résidant au Burkina Faso, en Côte d'Ivoire, aux États-Unis, en Afrique du Sud et au Maroc, vous adresse ses sincères remerciements.

Merci pour vos nombreuses prières, votre soutien, et vos marques de compassion suite au décès de feu OUÉDRAOGO Tendaogo Malick, survenu à Ouagadougou le 22 Mai 2025.

À cette occasion, la famille vous convie à la grande prière (DOUA) organisée à sa mémoire, le dimanche 22 juin 2025, à son domicile à Ouagadougou, au quartier Dassasgho, près du marché.

Pour toutes informations, veuillez contacter :
+226 70 66 63 64
78 77 15 95
76 73 69 21

Que son âme repose en paix.

Categories: Afrique

Montée des couleurs à la Présidence du Faso : « Le Sahel ne restera pas pauvre », rassure le chef de l'État Ibrahim Traoré

Tue, 10/06/2025 - 12:10

Le président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, a, dans la matinée de lundi 9 juin 2025, au palais de Koulouba, présidé la cérémonie de montée des couleurs nationales et du drapeau de la Confédération des États du Sahel (AES) avec exécution, pour la première fois, de l'hymne de l'AES. Au cours de ce cérémonial, le chef de l'État a invité ses compatriotes des administrations, à faire un état des lieux du premier semestre pour envisager les perspectives du deuxième semestre de l'année. Il s'est également réjoui de la marche de l'AES, en dépit des difficultés. « Nous continuerons à construire l'AES, à être forts, résilients, faire de l'AES un espace de sécurité totale... », lit-on dans le message du chef de l'État, que nous vous proposons in extenso.

Camarades, bonjour !

Nous sommes au dernier mois du premier semestre de l'année 2025 et je souhaite qu'on mette à profit ce mois pour réfléchir aux perspectives du 2e semestre : voir qu'est-ce qui a marché dans nos administrations et qu'est-ce qui n'a pas marché.

Comme vous le constatez, ce matin nous venons de monter les couleurs avec l'hymne de la Confédération AES, ce qui est encore un pas que nous effectuons dans notre union. Ce n'est pas sans difficulté, parce que l'unité est dure surtout en Afrique. C'est difficile de s'unir. Mais c'est la solution. Il faut qu'on s'unisse.

Petit à petit, l'AES poursuit son petit bonhomme de chemin, malgré toutes les difficultés et tous les défis devant nous. Si j'étais naïf, j'allais me poser la question de savoir pourquoi les impérialistes ne veulent pas de cette union ? Mais je ne suis pas naïf et je sais pourquoi. C'est la même question que ceux-là qui ont tendance encore à dormir doivent se poser : pourquoi ils ne veulent pas qu'on s'unisse ? Pourquoi la Confédération fait tant peur ou fait mal à certains ?

Nous sommes approchés tous les jours par ces impérialistes pour amener un des trois à trahir les autres. Nous sommes confrontés à cela depuis belle lurette. Chaque fois, ce sont ces genres de manœuvres qui sont là pour vous emmener à quitter la Confédération. Cela doit nous amener à réfléchir.

Quand on regarde nos rapports avec ces pays impérialistes, il n'y a pas d'amitié, il n'y a que des intérêts. Les gens ne viennent vers nous que pour leurs intérêts. Il faut qu'on soit bien conscient de cela. On va nous combattre, on continuera à nous combattre, mais nous sortirons victorieux et forts.

Ces situations que nous vivons, nous ne devons pas les prendre et nous apitoyer sur nous-mêmes. Au contraire cela doit nous renforcer. Nous devons sortir très forts de cette guerre, comprendre pourquoi on nous a tant assaillis, nous forger et faire en sorte que dans les décennies et siècles à venir, nous ne connaissions pas ces genres de situation. C'est ce qu'il faut avoir à l'idée.

J'invite donc chacun à redoubler d'effort parce que le Burkinabè est connu comme quelqu'un de très courageux, très travailleur, très résilient et ces valeurs, nous devons travailler donc à les améliorer. Partout où vous partez en Afrique ou ailleurs dans le monde, vous trouverez des Burkinabè. Et ce sont ces valeurs qui qualifient, qui identifient le Burkinabè. Donc, nous devons tout mettre en œuvre pour être des hommes intègres comme le nom du pays le dit ; être des gens courageux, résilients, pleins d'abnégation et redoubler d'efforts dans tout ce que nous faisons pour le bonheur du Burkina mais aussi pour le bonheur de notre Confédération. C'est très important.

Une fois que nous avons atteint un certain niveau, vous comprendrez encore mieux pourquoi on nous combattait. Parce que notre pays est riche, riche de sa valeur humaine, riche de ses valeurs morales, mais surtout riche de son sous-sol. Le Burkina est bien riche et ce sont ces richesses-là qui sont convoitées. Mais ces richesses doivent profiter aux Burkinabè. Rien n'a encore commencé en termes d'exploitation des ressources naturelles et de rétribution au niveau des masses populaires.

Nous pouvons changer le visage de notre pays, nous pouvons quitter cette situation de sous-développement et nous retrouver très vite en pays émergent. Il suffit de travailler. Il faut que chacun s'y mette. Autant les combattants se sacrifient au front, il faut que dans l'administration nous arrivions à nous sacrifier aussi. Il faut que nous puissions faire en sorte de travailler au-delà de ce que nous avons l'habitude de faire, de pousser nos capacités plus loin, parce que comme je le disais, il faut qu'on aille très vite. C'est en allant vite que l'on peut surprendre ceux qui cherchent à nous diviser, ceux qui cherchent à nous maintenir dans notre situation de pauvreté. Le Burkina Faso n'est pas pauvre. Je vous le dis, je vous le répète, nous sommes un pays très riche et c'est ça notre problème majeur.

Ils ne veulent pas que nous prenions conscience que nous sommes riches et pouvoir exploiter nos richesses. Et au-delà du Burkina, le Sahel tout entier est riche, immensément riche et je sais que vous le savez tous. Le Sahel ne restera pas pauvre.

Nous continuerons à construire l'AES, à être forts, résilients, faire de l'AES un espace de sécurité totale, pouvoir exploiter convenablement les ressources et que cela profite à nos masses populaires.

Je vous invite donc à redoubler encore d'efforts dans les tâches quotidiennes, à passer ce message à tous vos proches. Il faut se sacrifier ici à l'arrière dans les bureaux pour pouvoir soutenir ceux qui sont au front. Je vous souhaite une très bonne semaine, très bon mois de juin et une très bonne fin du premier semestre.
Rendez-vous dans peu de temps pour affronter le 2e semestre avec plus d'énergie, plus d'abnégation, plus de courage !

La Patrie ou la Mort, nous Vaincrons !

Categories: Afrique

Burkina/Cinéma : Ildevert Méda utilise l'humour pour sensibiliser à la cohésion sociale dans « Gurunga : une marmite pour un projet »

Tue, 10/06/2025 - 12:03

L'avant-première de « Gurunga : une marmite pour un projet » a eu lieu au Ciné Burkina le lundi 9 juin 2025. L'œuvre cinématographique réalisée par Ildevert Méda prône le vivre-ensemble.

Si vous voulez avoir un fou rire, décompresser après une journée chargée, eh bien, cette fiction a été spécialement concoctée pour vous.

Le personnage principal, Gurunga, veut à tout prix manger un chien. Son épouse Tolma, d'ethnie Bissa (son parent à plaisanterie), s'y oppose farouchement. Ce chien ne sera pas cuisiné dans sa marmite, martèle-t-elle. Les voisins s'en mêlent. Il va s'ensuivre une série de mésaventures. Le chef du village intervient, mais, contre toute attente, ses conseillers et lui veulent avoir une part du gâteau, pour ne pas dire de la soupe de chien.

La parenté à plaisanterie de plusieurs ethnies du Burkina Faso est mise en lumière dans cette fiction.

Gurunga parviendra-t-il à manger ce chien source de conflit ? Pour le découvrir, rendez-vous est pris du 9 au 22 juin 2025. Les cinéphiles sont attendus au Ciné Burkina aux séances de 18 h 30, 20 h 30 et 22 h 30.

« Gurunga : une marmite pour un projet » traite de la parenté à plaisanterie, mais pas que. Au-delà de son caractère drôle, ce long métrage de 1 h 50 minutes prône le renforcement du tissu social au Burkina Faso.

« Ce film traite de notre vécu, qui est une source de grande richesse culturelle. On peut s'inspirer de notre quotidien pour proposer des œuvres. La parenté à plaisanterie est une grande richesse dans nos contrées, mais elle n'est pas assez exploitée à mon avis. Sans le prononcer de façon didactique, nous avons abordé beaucoup d'aspects sur la cohésion sociale », a notifié le réalisateur Ildevert Méda.

Ildevert Méda a jugé pertinent d'utiliser la comédie pour interpeller sur la nécessité du vivre-ensemble

Le rôle de Gurunga a été incarné par Anatole Koama et celui de Tolma par Eudoxie Gnoula. Mahamadi Nana a endossé le rôle du chef. D'autres visages connus et de nouveaux talents ont également joué dans ce film.

L'avant-première s'est déroulée en présence du ministre de la culture, Gilbert Ouédraogo. Il a profité de l'occasion pour saluer les talents qui s'appliquent au quotidien pour faire rayonner le cinéma made in Burkina Faso.

« C'est un film comique qui est fondamentalement axé autour de nos valeurs culturelles. Sous le leadership du capitaine Ibrahim Traoré, le gouvernement a fait le choix de valoriser nos cultures et coutumes. Ce film montre un aspect de notre culture qui est la parenté à plaisanterie.

Gilbert Ouédraogo a félicité toute l'équipe de tournage pour la qualité de l'œuvre cinématographique

Plusieurs communautés ont été mises en exergue dans ce film. Nous avons pu nous distraire et nous égayer. Nous avons également pu nous instruire et être éduqués », a déclaré le ministre de la culture.

Les acteurs qui ont joué dans le film

En rappel, en plus d'être un réalisateur, Ildevert Méda est un acteur, comédien, dramaturge, metteur en scène et écrivain. L'homme de théâtre a incarné des rôles cultes dans « Kadi Jolie » et « Trois hommes un village ».

SB
Lefaso.net

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Sélection d'un ou plusieurs bureaux d'études pour la réhabilitation de forages et la réalisation des dossiers d'exécution de mini-réseaux d'eau

Tue, 10/06/2025 - 12:00

Sélection d'un ou plusieurs bureaux d'études pour la réhabilitation de forages et la réalisation des dossiers d'exécution de mini-réseaux d'eau pour l'amélioration de l'alimentation en eau potable dans 7 villages dans la province du Gourma dans la région de l'Est du Burkina Faso.

La Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), est une entreprise de coopération internationale pour le développement durable opérant sur tous les continents. Elle propose des solutions d'avenir pour le développement politique, économique, écologique et social dans un monde globalisé. Dans des conditions parfois difficiles, la GIZ soutient des processus complexes de changement et de réforme. Son objectif principal est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations dans les pays d'intervention.

Dans le cadre de la Coopération entre le Burkina Faso et l'Allemagne, le projet SARES de la GIZ (Coopération Allemande) prévoit l'amélioration de l'alimentation en eau dans les communes de Diapangou et Tibga, province du Gourma dans la région de l'Est.

A cet effet, la GIZ lance le présent Appel d'Offres pour la réalisation des études techniques détaillées dans le cadre de la mise en œuvre du projet SARES.

La participation à la concurrence est ouverte à égalité de conditions à toutes les structures remplissant les conditions énumérées dans le Dossier d'Appel d'Offres. Les prestataires intéressés peuvent obtenir le dossier d'Appel d'Offres en envoyant une demande à l'adresse BF_Inquiry@giz.de avec en objet « Dossier N° 83490845_ Sélection d'un ou plusieurs bureaux d'études pour la réhabilitation de forages et la réalisation des dossiers d'exécution ». La date limite de soumission est fixée au 07.07.2025 à 16H30 au bureau GIZ.

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Soutenance de licence : Étienne Toé valorise la culture burkinabè à travers le parcours de Fidèle Toé

Tue, 10/06/2025 - 12:00

Étienne Toé a procédé à la présentation de son mémoire de fin de cycle pour l'obtention de sa licence en communication numérique des organisations. C'était le lundi 9 juin 2025, à l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM). Face à un jury composé du Dr Cyriaque Paré (président), du Dr Poussy Sawadogo (directeur de mémoire) et de monsieur Ali Paré (rapporteur), Étienne Toé a défendu son mémoire, qui a été évalué et sanctionné par la note de 15/20.

Intitulé « Fidèle Toé, le parcours d'un homme de culture », ce travail retrace le chemin de vie et l'engagement artistique du père de l'impétrant, Fidèle Toé, acteur de la scène culturelle burkinabè, plus précisément de la culture san.

Dans sa présentation, Étienne Toé a expliqué que le choix de ce thème est né d'une volonté de concilier ses compétences en communication numérique avec son attachement aux valeurs culturelles burkinabè. À travers cette biographie numérique, il ambitionne de préserver et de valoriser l'héritage culturel de Fidèle Toé.

« Aujourd'hui, avec le numérique, nous pouvons éviter que des figures comme mon père disparaissent dans l'oubli. Car, comme le disait Amadou Hampâté Bâ, "un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle". C'était donc pour moi un devoir de mémoire et de reconnaissance », a-t-il déclaré.

La collaboration avec son père, bien que teintée d'émotions et parfois de désaccords, a été décrite par l'étudiant comme une « mission familiale et culturelle ».

« La collaboration avec mon père autour de ce thème a été à la fois intense et chargée d'émotions. Elle a connu des moments positifs, mais aussi des tensions liées à des incompréhensions, car c'est un homme profondément ancré dans la culture. Ce n'était pas toujours facile, mais en tant que père et fils, nous avons su dépasser nos différends par amour pour la culture. Pour moi, cette collaboration représentait une véritable mission, d'autant plus qu'il a été celui qui m'a ouvert la voie », a indiqué l'impétrant.

Le jury a salué l'originalité du sujet et la pertinence de l'approche. Dr Cyriaque Paré a reconnu un travail de fond « très intéressant, qui contribue à valoriser des personnages importants de notre patrimoine culturel ». Il a cependant formulé des recommandations pour renforcer l'analyse académique du document et améliorer la structuration du mémoire.

La soutenance ne marque pas la fin de cette aventure intellectuelle pour Étienne Toé. Le jury lui a suggéré d'élargir ses travaux à d'autres figures culturelles, comme Adama Bourou, un autre acteur de la province de la Boucle du Mouhoun. L'étudiant entend poursuivre la collecte et la valorisation des savoirs culturels.

« Je compte approfondir mes recherches et parfaire ce travail. Mon ambition est de continuer à œuvrer pour la promotion et la sauvegarde de la culture burkinabè », a-t-il affirmé.

En rappel, l'Institut supérieur de la communication et du multimédia (ISCOM) propose des formations en journalisme numérique, en communication numérique des organisations, en création publicitaire numérique ainsi qu'une filière en développement web.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

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