You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 15 hours 51 min ago

Lutte contre le terrorisme : Les forces armées maliennes et burkinabè mènent une campagne aérienne pour sécuriser Tinzaouatene

Wed, 31/07/2024 - 15:04

Dans une note rendue publique, l'Etat major des armées maliennes porte à la connaissance de l'opinion publique, que conformément à la solidarité entre les Etats membres de la Conféderation des Etats du Sahel (AES), et en application du mécanisme de défense collective et d'assistance mutuelle de l'AES, les FAMa, en coordination avec les Forces armées du Burkina Faso, ont debuté, ce mardi 30 juillet 2024, une campagne aérienne dans le secteur Tinzaouatene.

L'opération vise selon le communiqué, à sécuriser les personnes et les biens dans la localité de Tinzaouatene et ses environs, contre la coalition de terroristes, à la base d'exactions, d'abus et de trafics illicites contre les populations maliennes.

L'État-Major Général des Armées invite la population civile dans le secteur, à se tenir à distance des positions occupées par les Groupes Armés Terroristes durant la période de l'opération, pour prévenir tous dommages collatéraux.

Lefaso.net

Categories: Afrique

SITARAIL : Simplice Essoh est le nouveau directeur général

Wed, 31/07/2024 - 13:26

Depuis le 24 juillet 2024, Simplice ESSOH, précédemment Directeur Central Développement, est le nouveau Directeur Général de SITARAIL, filiale ferroviaire d'AGL (Africa Global Logistics) qui fait partie du groupe italo-suisse MSC et opère la ligne de chemin de fer, Abidjan – Ouagadougou – Kaya, a annoncé l'entreprise dans un communiqué. Il remplace à ce poste Quentin GERARD, appelé à d'autres fonctions au sein d'AGL.

Ingénieur des Travaux publics, Simplice ESSOH est titulaire d'un DESS en Management de l'IAE Paris – Sorbonne Panthéon, d'un diplôme en suivi et évaluation de projet du CEFEB (AFD) et du Certificate of Program for Management Development (PMD) de MDE Business School d'Abidjan et IESE Business School de Barcelone. Il débute sa carrière en 1994, en tant que Chargé d'études Transport à la Direction et Contrôle des Grands Travaux (Ex DCGTx), actuel BNETD en Côte d'Ivoire.

Il rejoint SITARAIL en 2000, en tant que Responsable du trafic hydrocarbures par rail, puis occupe graduellement les fonctions de Chef du PCCC (Poste de Commandement de Coordination et de Contrôle) de 2001 à 2003, Directeur du Transport adjoint de 2003 à 2007 à Bobo Dioulasso, Directeur commercial de 2007 à 2011, Directeur du Transport de 2011 à 2016 et Directeur central en charge de l'Exploitation à partir 2016. En 2022, il est promu Directeur Central Développement. A ce poste stratégique, il a piloté l'élaboration du programme de renaissance du réseau et la mobilisation de partenaires techniques et financiers pour le financement dudit programme.

« C'est avec un sentiment de fierté que j'accueille cette nomination. J'exprime ma profonde reconnaissance au Conseil d'Administration et au TOP management du groupe AGL, avec à sa tête le Président Philippe LABONNE. Je salue également mon prédécesseur, Quentin GERARD pour le travail abattu durant ces sept dernières années à la tête de notre belle entreprise. Je mesure l'importance de la responsabilité qui est désormais la mienne, mais aussi les enjeux et attentes de nos partenaires étatiques, du personnel, de nos clients et des populations de nos deux pays. Je m'engage donc à travailler avec l'ensemble de nos parties prenantes, à la réussite de cette mission. », a indiqué Simplice ESSOH.

« J'adresse mes vives félicitations à Simplice pour sa nomination. Au regard de son parcours professionnel de près d'un quart de siècle au sein de SITARAIL à plusieurs postes de responsabilité, et de sa parfaite connaissance de l'activité ferroviaire en Côte d'Ivoire et au Burkina Faso, je suis convaincue qu'il réussira sa mission à la tête de SITARAIL. », a déclaré Asta-Rosa CISSÉ, Directrice Régionale d'AGL Côte d'Ivoire – Burkina Faso.

Quentin GERARD, Directeur Général sortant, a été, quant à lui, promu au sein de la Direction régionale d'AGL, où il aura en charge la gestion les grands projets du groupe en Côte d'Ivoire. Arrivé à la tête de l'entreprise ferroviaire en août 2017, il a su insuffler une nouvelle dynamique organisationnelle et opérationnelle aux équipes, permettant ainsi à SITARAIL de renouer avec le record du million de tonnes de marchandises transportées en 2019, après celui de 2001.

A propos de SITARAIL

SITARAIL (Société internationale de transport africain par rail) est la filiale ferroviaire d'AGL (Africa Global Logistics) qui opère, depuis août 1995, le chemin de fer reliant Abidjan (Côte d'Ivoire) et Ouagadougou (Burkina Faso). Elle transporte en moyenne 1 000 000 de tonnes de fret chaque année. Avant l'apparition de la COVID-19, l'entreprise transportait annuellement 200 000 voyageurs. SITARAIL emploie environ 1 500 collaborateurs directs et génère 3 000 emplois indirects via des sociétés sous-traitantes. Elle constitue, grâce à son activité et à ses actions en faveur de la santé, de l'éducation et de l'environnement, un vecteur essentiel de développement socio-économique et d'intégration régionale en Afrique de l'Ouest.

Josué Bonkoungou

Categories: Afrique

Burkina : Décès du Colonel-major Boureima Kiéré

Wed, 31/07/2024 - 12:24

Selon des sources proches de sa famille citées par des médias, le colonel-major à la retraite Boureima Kiéré est décédé ce 30 juillet 2024.

Âgé de 63 ans, il avait travaillé pendant plusieurs années à la présidence du Faso sous les régimes de Blaise Compaoré et Michel Kafando.

Il était le chef d'Etat-major particulier de la présidence du Faso à l'époque du coup d'Etat de septembre 2015, qui a conduit à la dissolution du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Accusé dans le dossier du coup d'État de septembre 2015, Boureima Kiéré avait écopé de 5 ans de prison avec sursis. Il était poursuivi pour meurtre, coups et blessures volontaires et complicité d'attentat à la sûreté de l'Etat.

Le Colonel-major Boureima Kiéré était l'aide de camp du président Blaise Compaoré dès 1989. Il avait rejoint le Bureau militaire de la Présidence du Faso où il avait été nommé chef de corps de l' ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) durant les mutineries de l'armée en 2011.

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Lire aussi : Procès du coup d'Etat : Les confessions du colonel-major Boureima Kiéré

Categories: Afrique

CIM METAL SA : Workshop des techniciens municipaux à la fonderie

Wed, 31/07/2024 - 12:20

Les techniciens municipaux de la commune de Ouagadougou, avec à leur tête le Président de la délégation spéciale (PDS), étaient, le mardi 30 juillet 2024, en visite à la fonderie de CIM METAL SA. Ce workshop des techniciens municipaux favorisera des échanges directs avec les techniciens de la fonderie, à tous les niveaux, pour un retour d'expérience afin d'améliorer continuellement les produits et les services offerts par la commune de Ouagadougou.

Ce workshop des techniciens municipaux à l'usine de fonderie de CIM METAL SA visait deux objectifs essentiels. Il s'agissait, dans un premier temps, de visiter l'usine et de constater le travail méticuleux abattu par les techniciens de l'usine. Le second intérêt consistait à discuter directement avec les techniciens de la fonderie pour effacer toutes les zones d'ombre qui persistaient à leur niveau. À l'issue de ce workshop, ils seront désormais en mesure de faire de bons choix de matériaux pour les différentes infrastructures de la commune de Ouagadougou.

Le directeur général de CIM METAL SA, Alassane Kanazoé, était fier d'accueillir ce beau monde dans sa fonderie. « Je suis ému d'accueillir autant d'autorités administratives, venues s'imprégner de notre activité et constater de visu tout le travail mené à tous les échelons pour mettre à la disposition des Burkinabè des produits d'une qualité suprême pour la construction durable de pays », a-t-il situé.

Le DG de CIM METAL SA s'est dit fier d'accueillir les techniciens municipaux

Mise en place en 2016, CIM METAL SA dispose de deux laboratoires en son sein pour le contrôle de la qualité. Un laboratoire chimique et un laboratoire physique. Le Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics s'assure constamment que les produits de CIM METAL SA soient conformes aux normes. Il n'y a donc plus de raisons, selon la conviction de son DG, que du fer, dont on ignore la qualité, soit importé au Burkina Faso. « Nous osons espérer qu'à l'issue de cet atelier, nous recevrons la visite des plus hautes autorités », a-t-il souhaité.

Cette activité importante aidera à renforcer les capacités des agents techniques de la commune de Ouagadougou. Ce n'est pas le PDS, Maurice Konaté, qui dira le contraire. Parce que, selon ses dires, le Burkina Faso est en pleine croissance et cette dynamique s'accompagne d'une demande accrue en infrastructures robustes et solides. Le fer à béton, a-t-il poursuivi, est un élément crucial dans les constructions si bien qu'il doit répondre à des normes rigoureuses pour assurer la sécurité des ouvrages. C'est pourquoi M. Konaté a apprécié à sa juste valeur cette initiative de CIM METAL SA. Elle est pour lui opportune et nécessaire.

Une activité qui aidera à renforcer les capacités des techniciens municipaux, selon le PDS

« Cet atelier nous offre l'occasion de mieux comprendre les avantages du fer à béton local et surtout, de voir comment il peut répondre à nos exigences en termes de qualité, de résistance et de coût », a déclaré le PDS de Ouagadougou, avant de terminer : « Je vous encourage à profiter pleinement de cette opportunité pour dialoguer directement avec les représentants de CIM METAL SA. Votre retour d'expérience est précieux pour améliorer continuellement les produits et les services offerts ».

Les techniciens municipaux sont invités à profiter de cette opportunité

Pour rappel, CIM METAL SA est la première fonderie et seule usine de fer du Burkina Faso disposant d'une fonderie. Elle se démarque par son engagement pour l'innovation et la technologie de pointe.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Jeux olympiques de Paris : Le judoka burkinabè Carmel Koné éliminé dès les 16es de finale par le Sud-coréen Han Juyeop (10-0)

Wed, 31/07/2024 - 12:18

Premier athlète burkinabè a entrer en lice, le judoka burkinabè Carmel Koné a été éliminé dès les 16es de finale, par le Sud-coréen Han Juyeop, en 1 minute 29 secondes de combat.

Carmel Koné a été surpris par son adversaire dans la catégorie des moins de 90 kg. Suite à une "fausse attaque", il s'est fait contrer par son adversaire Ju-Yeop.

Le Burkinabè a donc perdu par ippon suite à son abandon.

Lefaso.net
Source : RTB

Categories: Afrique

Burkina/Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE) : La promotion « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye » prête à l'emploi !

Wed, 31/07/2024 - 12:12

Une cérémonie de remise de diplômes a été organisée le jeudi 25 juillet 2024, dans la salle des banquets de Ouaga 2000 par l'Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement (2iE). 640 diplômés de 16 nationalités différentes ont été célébrés en présence de personnalités publiques. La promotion porte comme nom de baptême : « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye ».

C'est la 53e promotion de 2iE depuis sa création en 1968. Les diplômés sont ceux qui ont réussi leur année académique des sessions de janvier et de juillet 2024. Il faut préciser que la promotion porte le nom de « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye », président du conseil d'administration de l'institut.

L'homme est le Lamido (Sultan) de Rey-Bouba, au Cameroun, depuis 2006. Il a occupé le poste de sénateur du Nord en mai 2013, puis de premier vice-président du sénat dans son pays. Auparavant, il a été administrateur civil et secrétaire d'État chargé de l'agriculture. Il est depuis 22 ans engagé fermement aux côtés de 2iE, témoignant de son attachement à la formation de la jeunesse africaine. Il n'a pas pu effectuer le déplacement, mais grâce à la magie de la technologie, il s'est exprimé au cours de la cérémonie par visioconférence.

Les 640 diplômés ont fait la promesse de s'appliquer au travail

Sa majesté Aboubakary Abdoulaye se dit fier du choix porté sur sa personne. Il a invité la promotion à s'appliquer au travail pour le rayonnement du continent africain et s'est par ailleurs réjoui de la pluralité de nationalités au sein de cette promotion. Selon lui, cela démontre que l'unité africaine est possible. Il a donné un cours d'histoire aux étudiants en rappelant toutes les difficultés, les sacrifices d'hommes et de femmes qui ont permis d'aboutir à l'évolution de l'institut 2iE.

Sa majesté Aboubakary Abdoulaye est l'un des pionniers de l'institut 2iE

Dans son allocution, le représentant des étudiants diplômés, le Camerounais Roland Césaire Ngakanou Njoya a déclaré : « C'est grâce à l'engagement sans faille de la direction générale de l'institut 2iE, de nos enseignants, de l'administration, de nos mentors, de nos familles et de nos amis, que nous avons franchi avec succès chaque étape de notre parcours académique. Nous avons traversé des moments de doute, des périodes de stress intense, mais également des instants de joie et de réussite qui ont marqué notre passage dans cette prestigieuse institution de formation et de recherche. Ces années passées ensemble resteront gravées dans nos mémoires comme un moment de développement personnel et intellectuel exceptionnel. Aujourd'hui, alors que nous nous apprêtons à franchir cette nouvelle étape de notre vie, gardons en mémoire les valeurs d'intégrité, de persévérance et de compassion qui ont guidé chacun de nos pas jusqu'à présent ».

« Nous avons le devoir d'honorer le nom de baptême de notre promotion », a fait comprendre Roland Césaire Ngakanou Njoya

L'étudiante Marie Noëlle Silué a obtenu son bachelor en gestion des infrastructures et services. Elle a confié que l'institut fait preuve de rigueur avec les étudiants. Elle a en outre souligné que la formation au sein de l'établissement est fluide. Elle a invité tous les futurs bacheliers et étudiants à poursuivre leurs études à 2iE, car, l'enseignement y est de qualité supérieure.

Marie Noëlle Silué est ivoirienne

« Nos étudiants sont les meilleurs »

Le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, vice-président du conseil d'administration de l'institut 2iE et patron de la cérémonie, Roger Baro, a félicité le personnel administratif et professoral pour les efforts consentis dans la formation des nouveaux diplômés. Il a exhorté la promotion « Sa majesté Aboubakary Abdoulaye » à faire preuve d'exemplarité sur le terrain et à être une ressource humaine de qualité pour le développement du continent africain.

Les parents d'étudiants ont été présents à cette cérémonie

Roger Baro a affirmé que cette promotion doit être considérée comme celle de la consécration du renouveau de l'Institut 2iE, de la résilience du Burkina Faso et de la diplomatie académique. Selon ses dires, c'est surtout la preuve que le pays des hommes intègres est pour toutes les nationalités une destination où il fait bon étudier, vivre et réussir.

A droite , Roger Baro et à gauche, Pr El-Hadji Bamba Diaw

Prenant la parole, le directeur général de 2iE, Pr El Hadji Bamba Diaw, a laissé entendre : « Nos étudiants sont les meilleurs. Ils ont intégré l'institut 2iE après une sélection rigoureuse. Ils ont été soumis à un programme de formation intense auquel seules la rigueur, la persévérance, l'intelligence, l'innovation leur ont permis de résister. Ils ont bénéficié d'infrastructures pédagogiques et scientifiques de standards internationaux, d'un enseignement de qualité avec un corps professoral et administratif d'exception, dans un centre d'excellence dont les diplômes sont reconnus aussi bien en Afrique qu'à l'international. Ils ont ainsi acquis les compétences pour s'ouvrir au monde et affronter toutes les situations. Ils sont fins prêts pour l'emploi aussi bien dans les administrations publiques que privées, les institutions internationales et dans l'entrepreneuriat ».

Pr El Hadji Bamba Diaw a rappelé aux diplômés qu'ils font désormais partie de la grande famille 2iE. Ils doivent donc mesurer les responsabilités qui pèsent sur leurs épaules. Il a souhaité qu'ils soient des mentors pour les étudiants en formation et facilitent l'insertion professionnelle des futurs diplômés.

« Travaillez avec discipline, intégrité, ponctualité et rigueur, avec humilité, loyauté et respect », a conseillé Yaya Salami Adéoti aux diplômés

Un parrain produit de 2iE

Le parrain de la cérémonie est un ancien étudiant de l'Institut 2iE. Le Béninois Yaya Salami Adéoti est le président directeur général de la société de travaux publics Adéoti SA. Depuis 2004, son entreprise a réalisé des grands travaux. Elle est devenue aujourd'hui le leader au Bénin dans les infrastructures routières et compte près de 3 000 employés. « J'ai été formé à l'institut 2iE, alors EIER-ETSHER. Je peux vous affirmer que les années passées dans cette école ont été pour beaucoup dans ma carrière professionnelle. La rigueur du programme académique m'a préparé aux défis de mon métier et aux aléas du monde de l'entreprenariat. Tout a été mis en œuvre afin que chacun de nous atteigne son plein potentiel et ait les meilleures chances de se faire une place dans l'environnement socio-économique de son pays. Et, au-delà de l'excellence de la formation que j'ai reçue, je tiens à souligner l'environnement multiculturel qui m'a permis de nouer et de développer des liens d'amitié, de fraternité avec mes promotionnaires. Mesdames et messieurs les chefs d'entreprises, responsables d'institutions, potentiels employeurs, regardez ces jeunes diplômés ! Ils sont fin prêts ! Ils sont l'avenir de l'Afrique ! Ils sont impatients de vous démontrer ce qu'ils ont appris dans ce centre d'excellence ! Alors n'hésitez pas. Recrutez-les et vous ne le regretterez pas », a déclaré Yaya Salami Adéoti dans son allocution.

Les étudiants en train de recevoir leurs parchemins

En chiffres, l'institut 2iE ce sont plus de 11 000 diplômés dont 95% travaillent en Afrique, plus de 100 partenariats académiques, scientifiques et entreprises, plus de 30 nationalités, 90% de taux d'employabilité un an après le Master, 7 plateformes pédagogiques et de recherche, plus de 1 700 lits de capacité d'hébergement.

Pour plus d'informations, consultez la page Facebook de l'institut 2iE.

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Avis de recrutement d'un directeur pour un établissement d'enseignement supérieur privé situé à Ouagadougou

Wed, 31/07/2024 - 09:30

" Un établissement d'enseignement supérieur privé situé à Ouagadougou cherche à recruter un Directeur, chargé du management et de la qualité, et titulaire d'un Master en management ou en gestion.
Les dossiers de candidature sont à envoyer à l'adresse électronique : togharmou@gmail.com
Date limite de dépôt : 06/08/2024

Categories: Afrique

Décès de MEDA MWINNIAKINÈ BERENGER : Remerciements et faire part

Wed, 31/07/2024 - 08:30

La grande famille MÈTUOÈLÈ, ZAGUÈ à Nakar, Dano, Dissihn, Diébougou, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Koudougou ;

Les belles familles OUEDRAOGO, BÈKUÈNÈ, SAWADOGO, OUEDRAOGO, KABORE, KPAGNAOUNÈ et SANFO à Ouahigouya, Korbè, Kongoussi, Korsimoro, Saponé, Kpankprè et Boromo ;

Les familles alliées SENI, BICABA, PITROIPA, BONZI, SABOUE, HENLE, KAHO, DEMBELE, DOMBOUE, YOUL, KADEBA, à Fakena, Ouakara, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou, Côte-D'Ivoire, France, Canada ;

Les amis et connaissances ;

La veuve MEDA née SENI Andréa
Les enfants, Maël, Myriam, Mathis et Maryse ;

profondement touchés par les nombreuses marques de sympathie témoignées à notre endroit lors du décès le 22/06/2024 à l'hôpital Paul VI, suivi de l'inhumation le 25/06/2024 à Nakar (Dissihn) de leur fils, frère, époux, père :

MEDA Mwinniakinè Bérenger,
Superviseur Logistique OLA ENERGY ,

remercient sincèrement tous ceux qui de près ou de loin ont apporté leurs soutiens multiples et multiformes lors de ce douloureux événement.

Nous exprimons notre profonde reconnaissance à toutes les personnes qui se sont associées à notre peine et nous nous gardons de citer des noms de peur d'en oublier.
Nous vous invitons à toujours rester en union de prières pour le repos éternel de son âme.

« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra »
Saint Jean 11 :25

Programme des messes

Categories: Afrique

Burkina/Santé : Le taux de prévalence contraceptive moderne chute de 32 à 28%

Wed, 31/07/2024 - 00:20

Les résultats du round 10, phase 4 de la plateforme de recherche Performance monitoring for Action Burkina Faso (PMA-Burkina Faso) ont été partagés avec divers acteurs au cours d'un atelier de dissémination organisé ce mardi 30 juillet 2024 par l'Institut supérieur des sciences de la population (ISSP). L'un des principaux résultats à noter, est que le taux de prévalence contraceptive moderne parmi les femmes en union est en baisse après plusieurs années consécutives de croissance.

Les données du round 10, phase 4 de la Plateforme de recherche PMA-Burkina Faso ont été collectées de décembre 2023 à février 2024 auprès de 5 306 ménages, 6 089 femmes âgées de 15 à 49 ans et 235 sites de prestation de santé. Après l'analyse des résultats de cette collecte, il ressort que le taux de prévalence contraceptive moderne parmi les femmes en union est de 28%. Ce qui constitue une baisse notable comparativement au taux enregistré lors du round 9 qui était de 32%. Les données de ce round avaient été collectées de décembre 2021 à février 2022.

Les participants à l'atelier de dissémination des résultats du round 10, phase 4 de la plateforme de recherche PMA-Burkina Faso.

En deux ans donc, le pays enregistre une baisse de 4% du taux de prévalence contraceptive. Une situation qui s'explique selon Dr Georges Guiella, principal investigateur de la plateforme de recherche PMA-Burkina Faso, par la situation sécuritaire que traverse le pays et qui impacte fortement les indicateurs en matière de santé. Malgré tout, il estime que ce taux de 28% figure parmi les meilleurs de la sous-région. « Malgré le fait qu'on ait vu un fléchissement au cours de ces dernières années, ce taux-là reste l'un des meilleurs en Afrique de l'Ouest, sinon le meilleur. C'est pour dire qu'il y a de la résilience quelque part pour le travail qui est effectué au quotidien sur le terrain et donc je pense qu'il ne faut pas faire de trop de fixation sur cette légère baisse que nous avons connue dans le taux de prévalence contraceptive », a indiqué Dr Guiella.

Dr Georges Guiella, investigateur principal de la plateforme, plaide pour que d'autres partenaires la finance, afin de pérenniser les activités.

Même son de cloche chez Dr Euphrasie Adjami/Barry, représentante du secrétaire général du ministère de la Santé et de l'hygiène publique à l'atelier. « Cette baisse du taux ne nous décourage pas. Nous sommes un peuple résilient. Vous savez tous la situation que nous traversons en ce moment. Les résultats auraient pu être pires, mais là nous tenons encore. Nous allons revoir nos stratégies. Récemment le ministre de la santé a reçu du président du Faso, des cliniques mobiles qui sont destinées à aller vers les populations défavorisées. Nous espérons que l'offre de soins s'en retrouvera augmentée et que nous pourrons aller vers les taux que nous avons connu et vers l'excellence », a-t-elle laissé entendre.

Dr Euphrasie Adjami/Barry souligne que le ministère de la Santé reverra sa stratégie afin d'améliorer davantage le taux de prévalence contraceptive.

D'autres résultats…

Les résultats du round 10 montrent aussi que 12% des utilisatrices de méthodes contraceptives modernes recourent aux méthodes à longue durée d'action, ce qui constitue une baisse après des années consécutives de croissance. Ce taux était en effet de 14% au round 9, un taux qui était quasi stable depuis 2018.

On note également que les ruptures actuelles ou récentes de stocks de l'implant et de l'injectable ont augmenté entre février 2022 et février 2024 dans les sites de prestation de santé publics, tandis que celles du DIU ou stérilet ont diminué. Les ruptures de stocks de la pilule et du préservatif masculin sont quant à elles restées quasi-stables. Les raisons qui expliquent les ruptures de contraceptifs dans les sites de prestation de santé publics sont la non livraison des commandes ainsi que la non commande des produits. A en croire Dr Guiella, ces ruptures, ne sont pas de nature à perturber outre mesure les indicateurs.

En ce qui concerne les besoins non satisfaits en planification familiale, les résultats sont nettement plus encourageants, passant de 32% en 2014 à 16% en février 2024. Selon Dr Guiella, ces chiffres montrent que les femmes adhèrent de plus en plus à la contraception et que l'offre est disponible pour faire face à la demande exprimée. Et cela est à mettre à l'actif du ministère de la Santé et des prestataires sur le terrain.

Remise officielle du rapport de la plateforme PMA-Burkina Faso à la représentante du secrétaire général du ministère de la Santé et de l'Hygiène publique.

Améliorer le counselling pour que les femmes fassent des choix éclairés

L'un des résultats, relevé par la plateforme, c'est que 42% des utilisatrices de méthodes contraceptives modernes n'ont pas été conseillées sur les possibles effets secondaires ou problèmes liés à la méthode choisie au moment de la consultation. Et d'ailleurs 22% des clientes de planification familiale estiment qu'elles ne se sont pas senties encouragées par le prestataire à poser des questions et à exprimer des préoccupations pendant la consultation du jour. Aussi, seulement 42% de l'ensemble des utilisatrices actuelles des méthodes contraceptives ont reçu un counselling complet de la part des prestataires. Il y a lieu donc, que les prestataires fassent des efforts pour mettre l'accent sur le counselling afin que les femmes fassent des choix éclairés.

Il ressort en outre, qu'au cours des douze derniers mois, les adolescentes ont reçu deux fois moins souvent d'informations sur la planification familiale de la part des prestataires de santé que les femmes plus âgées.

Plateforme de recherche PMA-Burkina Faso, bientôt la fin ?

Mis en place depuis 2014 par l'Institut des sciences de la population (ISSP) de l'université Joseph Ki-Zerbo en collaboration avec l'université John Hopkins aux Etats-Unis d'Amérique et financée par la Fondation Bill et Melinda Gates, la plateforme de recherche PMA (Performance Monitoring and Accountability) vise à contribuer à la réussite des programmes de planification familiale au Burkina Faso.

Photo de famille

En septembre 2024, prendra fin le financement de la Fondantion Bill et Melinda Gates. Ce qui devrait déclencher la clôture de la plateforme de recherche. Dr Georges Guiella lance donc un appel aux partenaires susceptibles de financer cette plateforme, de le faire, afin qu'elle poursuive son travail de fourniture d'évidences au ministère de la Santé pour éclairer la prise de décision en matière de planification familiale. « Nous mettons les bouchées doubles avec l'appui du ministère de la Santé pour voir si on peut trouver d'autres financements pour poursuivre les activités. Vous convenez avec moi que pour une plateforme qui a fourni beaucoup d'indicateurs annuellement et à jour et pratiquement en temps réel, c'est extrêmement important de la sauvegarder », a plaidé Dr Guiella.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Categories: Afrique

Santé : « Le tabagisme, facteur de troubles sexuels, d'une diminution de la fécondité et d'une augmentation des avortements spontanés » (DPES)

Wed, 31/07/2024 - 00:15

La fumée de tabac est, selon des institutions de santé, la première source de pollution de l'air intérieur (habitation, voiture…) et contient plus de 4 000 substances chimiques, dont certaines sont irritantes, toxiques et pour plus de 70 d'entre elles, classées comme cancérogènes. Au Burkina Faso, la vente de la cigarette est encadrée pour ces raisons nuisibles à la santé (images sanitaires sur les paquets, interdiction de contact avec les enfants...). Le Burkina Faso qui est partie à la convention internationale sur le tabac, multiplie les actions en vue de protéger les populations des effets néfastes des produits du tabac. C'est dans cette volonté que la Direction de la promotion et de l'éducation pour la santé (DPES) du ministère de la Santé et de l'hygiène publique a échangé (du 25 au 28 juillet 2024 à Koudougou, région du Centre-ouest) avec la société civile intervenant dans la lutte contre le tabagisme, sur les stratégies de faire des espaces publics au Burkina, des lieux non-fumeurs, comme l'exige la loi.

Cette rencontre de concertation vise à obtenir de la société civile, son soutien et son implication dans les activités de sensibilisation et de plaidoyer du public par rapport à l'interdiction de fumer dans les lieux publics et les transports en commun. Pour cela, les échanges ont permis à la Direction de la promotion et de l'éducation pour la santé (DPES) de dresser un état des lieux des résultats atteints au Burkina en matière de lutte contre le phénomène tabagique, d'où il ressort que la société civile a été le baroudeur, tant dans l'adoption des textes que des actions de lutte. Malgré les nombreux acquis engrangés, dont les affichages, les images sur les paquets de cigarettes, la hausse du taux d'imposition..., de nombreux défis restent à relever, dont la révision de certaines dispositions réglementaires pour prendre en compte les insuffisances liées à l'évolution des réalités du terrain, pour plus d'efficacité et d'efficience dans les actions.

Cette rencontre précède un autre cadre qui a regroupé des représentants de départements ministériels et de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou.

La rencontre de concertation a donc permis aux acteurs de revisiter des données, les réactualiser et de se fixer un nouveau cap, notamment faire des lieux publics et des transports en commun, des espaces non-fumeurs. Rappelons au passage que pour ce qui est de ce plan, le Burkina Faso a postulé et obtenu le financement du Fonds d'action pour la politique anti-tabac en Afrique (TOPAFA), Management Sciences for Health.

En effet, au Burkina Faso, et selon l'enquête STEPS, la prévalence tabagique chez les 18-69 ans est de 13,6% en 2021 et en moyenne, un adulte sur cinq fume. L'exposition passive à la fumée de tabac à domicile et au lieu de travail était respectivement de 28.3% et 28.6% chez les sujets âgés de 18 à 69 ans. Et parmi les 4 800 individus qui meurent par an au Burkina du tabac, 1 300 sont non-fumeurs (c'est-à-dire des victimes du tabagisme passif, ATLAS 2017 de l'OMS).

Eric Doyé (à gauche) et Dr Narcisse Naré, chargé de mission au ministère en charge de la santé, a modéré les échanges.

Plusieurs conséquences liées au tabac sont à rappelées. Elles partent des portées physiques (santé) à celles économiques en passant par l'impact sur l'environnement et la vie sociale. Selon les spécialistes, 85% des cancers bronchiques sont attribuables au tabac. Il est également incriminé dans la survenue de cancers d'autres organes tels que la vessie, le rein, le pancréas, le col de l'utérus et reconnu comme ayant une responsabilité majeure dans la survenue des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO). « Environ 10 à 15 % des fumeurs développent une obstruction bronchique chronique. Le tabac est l'un des facteurs de risque dans le développement d'une HTA, d'une maladie coronarienne, d'une artériopathie chronique des membres inférieurs et des troubles de l'érection. Chez la femme, le tabagisme associé à la prise de pilule contraceptive multiplie par 20 le risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) et cette association est fortement déconseillée. Le tabagisme est responsable d'une diminution de la fécondité, d'une augmentation des avortements spontanés et d'une mortalité périnatale et néonatale plus importante. Le poids de naissance est faible et inférieur à la moyenne d'environ 150 à 250 grammes. Un syndrome de sevrage peut s'observer chez l'enfant à la naissance. La mort subite du nourrisson est fréquente lorsque l'enfant a été exposé in utéro au tabagisme de sa mère. Les leucémies et les tumeurs cérébrales sont fréquentes chez les enfants exposés in utéro (dans l'utérus, ndlr). Troubles sexuels (impuissance chez l'homme, troubles de la menstruation chez la femme, stérilité) », peut-on retenir de la présentation faite par Eric Doyé et Moumouni Ouédraogo de la DPES, ajoutant à ces méfaits, les affections des yeux, l'apparition de la cataracte avec risque de cécité, les lésions cutanées, l'apparition précoce de ride et dermatoses (psoriasis).

Aussi, outre les fumeurs actifs, les effets du tabac frappent des personnes qui ne fument pas. Ce que les spécialistes appellent « tabagisme passif », « fumée secondaire », « tabagisme involontaire » ou encore « fumée de tabac environnementale », c'est-à-dire le fait de respirer involontairement la fumée provenant de produits de tabac qui brûlent, générée par des personnes qui les fument. Une situation qui se vit dans des domiciles, lieux de travail, lieux publics, moyens de transport, etc. L'exposition à la fumée secondaire affecte et cause quasiment les mêmes dégâts. C'est pourquoi, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique, à travers la DPES, et les organisations de la société civile de lutte contre le tabac peaufinent des stratégies en direction des lieux publics et des transports en commun.

Moumouni Ouédraogo

« Il faut travailler à protéger les jeunes également sur ce plan. En principe, dans la loi du Burkina, et même sur le paquet de cigarettes, il est dit qu'il est interdit à un enfant de moins de 18 ans de vendre et de payer la cigarette. C'est donc inadmissible qu'un papa envoie son enfant qui n'a pas 18 ans d'aller payer de la cigarette pour lui, en sachant que l'enfant imite ses parents. C'est vraiment un cri de cœur pour que les parents n'envoient pas leurs enfants acheter la cigarette ou ne laissent pas les boutiques avec leurs enfants de moins de 18 ans de vendre la cigarette (quand le papa n'est pas là, c'est l'enfant qui est en train de manipuler les produits du tabac). Nul ne doit enfumer l'autre, selon la loi », a interpellé Moumouni Ouédraogo.

Adama Zango

« Les lieux publics au Burkina sont des espaces sans tabac. C'est essentiel à retenir », a, pour sa part, insisté le coordonnateur de Afrique contre le Tabac (ACONTA), Adama Zango, avant de motiver que le respect de la mesure d'interdiction contribue à améliorer le cadre de vie, de travail et d'usage des populations.
« On ne le fait pas pour seulement satisfaire le fait que le Burkina a signé une Convention internationale en la matière, mais pour protéger la santé publique et tout le monde est concerné », a dit le premier responsable de ACONTA, invitant chacun à éviter également le tabac dans son domicile.

Note: ">Lire la suite : Tabagisme au Burkina : « On va continuer à mener la lutte ensemble » exhortations du ministre Kargougou à ACONTA

O.L
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Saison des pluies : Une période de bonnes affaires pour des vendeurs d'imperméables

Wed, 31/07/2024 - 00:10

Au Burkina Faso, la saison des pluies débute en juin et prend fin en septembre. Durant cette période, à Ouagadougou, certains vendeurs d'imperméables se frottent les mains.

Nous sommes le lundi 29 juillet 2024. La pluie décide d'arroser toute la capitale burkinabè. À 8h, il est impossible pour ceux qui étaient encore à la maison de sortir. Certains de ceux qui sont déjà sortis sont arrivés sur leur lieu de travail. D'autres par contre sont bloqués en cours de route.

Installé sur l'avenue Thomas Sankara, en face de l'université Joseph Ki-Zerbo, Salif Lalsaga vend des imperméables. Pour ce commerçant, cette période est pour lui une occasion de faire de bonnes affaires.

À peine avons-nous commencé à discuter avec lui qu'une étudiante, trempée, arrive pour voir les imperméables. Après quelques minutes d'échanges, l'étudiante et le commerçant n'arrivent pas à s'accorder sur le prix de celui qu'elle voulait. Elle voulait acheter un imperméable qu'elle a choisi à 3 000 francs CFA. Monsieur Lalsaga lui fait comprendre que celui qu'elle a choisi ne peut pas être vendu à 3 000 francs CFA parce qu'il est de qualité supérieure. Finalement, l'étudiante a décidé de laisser tomber et d'aller voir ailleurs.

« C'est pendant la saison des pluies que nous aussi nous arrivons à vendre beaucoup d'imperméables. J'avoue que depuis hier j'en ai vendu un peu. Hier il a plu toute la journée, aujourd'hui également. Quand c'est comme ça, ceux qui ont des documents où quelque chose de précieux sur eux sont obligés d'acheter un imperméable pour se protéger », a indiqué monsieur Lalsaga.

Salif Lalsaga en train de faire essayer un imperméable à une étudiante venue en acheter

Selon lui, le prix de ses imperméables varie de 1 000 à 8 000 francs CFA.

Un peu plus loin est installé Hamidou Sawadogo, lui aussi vendeur d'imperméables. Le commerçant dit être heureux quand il pleut beaucoup à Ouagadougou. « Quand il pleut comme ça, les gens achètent beaucoup d'imperméables. Je suis content quand il pleut. Les étudiants et les travailleurs n'ont le choix que d'acheter des imperméables pour protéger leurs documents. Hier et aujourd'hui, j'en ai vendu un peu. Si ça continue comme cela, ça sera bien », a dit notre interlocuteur.

Pour arriver sur son lieu de travail, Ismaël Koanda achète un imperméable. « J'ai des dossiers à évacuer aujourd'hui. Il me faut vite arriver au bureau. Il me faut acheter un imperméable pour poursuivre mon chemin. Il y a des moments où acheter un imperméable s'impose à nous. Souvent en cours de route la pluie commence or, on a des choses urgentes à faire, on est obligé de braver la pluie pour aller au bureau. Chaque année, j'achète au moins deux imperméables pendant cette période parce que souvent j'oublie mon imperméable à la maison. Et quand je suis dans une situation un peu compliquée, je suis obligé d'en acheter un autre. Je viens d'acheter un imperméable à 4 000 francs CFA alors que j'en ai deux à la maison. Je voyais que le temps était menaçant quand je sortais mais comme j'étais pressé, j'ai oublié d'en prendre un », a expliqué monsieur Kouanda un peu trempé par la pluie.

Rama Diallo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina Faso : Romuald Ouédraogo remporte le trophée du leadership et de l'engagement communautaire au Nigéria

Wed, 31/07/2024 - 00:05

A l'occasion de la 4e édition du Royal African Young Leadership Forum (RAYLF), le Burkinabè R. Romuald Ouédraogo a reçu un trophée pour son engagement communautaire et son leadership. Le trophée lui a été remis par le Ooni de Ife (peuple Yoruba) du Nigéria, le 13 juillet 2024 dans l'Etat de Osun, au Nigéria. De retour au Burkina, le jeune leader nous parle de cette consécration à travers cet interview.

Lefaso.net : Parlez-nous de vous !

Romuald Ouédraogo : Je suis communicateur, entrepreneur, négociateur d'affaires, consultant en marketing et communication.

Pouvez-vous parler de votre prix ?

Le prix vient combler plusieurs années de dur labeur. Le processus a commencé en 2022. L'évènement devait se tenir en 2023 mais a eu lieu finalement en 2024. C'est un programme qui reconnaît les efforts des jeunes leaders africains qui ont impacté leurs communautés à travers leurs engagements communautaires. Le processus a débuté par appel à candidatures. Au préalable, l'évènement était réservé uniquement aux Nigérians et c'est la première fois qu'ils ouvrent à l'Afrique. La candidature était ouverte à tous les pays, je l'avais partagée avec certaines connaissances qui n'ont pas réagi à temps. J'ai postulé et ma candidature a été acceptée.

Vous dites que le prix récompense des jeunes qui impactent leurs communautés. Comment caractérisez-vous votre impact social ?

Depuis 2015, je me suis engagé avec plusieurs organisations de jeunes dont AIESEC qui est une organisation internationale permettant aux jeunes de développer leur potentiel de leadership. Durant des années, j'ai occupé des postes de responsabilité, organisé des conférences, voyagé dans d'autres pays pour faciliter des conférences, faire du bénévolat et du volontariat dans d'autres pays, impacté plus d'un million de personnes. Ma dernière position fut en 2020 en qualité de directeur national de la communication. Entre autres, j'ai rejoint le gouvernement Jeunesse Burkina où j'ai occupé des postes de responsabilité. Pendant la covid-19, j'ai été le coordonnateur d'une campagne de sensibilisation et nous avons été proches des populations dans toutes les localités de Ouagadougou pour montrer les mesures barrières et avec des dons en nature (savon liquide, masques…) Et aujourd'hui j'ai été élu président du gouvernement Jeunesse Burkina. Voici ce qui caractérise mon engagement dans la société.

Quels ont été les critères de sélection pour le prix ?

Il y a plusieurs étapes. Premièrement, il y a un formulaire. Je ne me rappelle plus du contenu mais il y a un certain nombre d'informations qu'on demande. Ensuite, la sélection des dossiers et la validation de la candidature. Il est demandé une vidéo professionnelle et un résumé de la biographie professionnelle. Les liens de nos différentes pages sur les réseaux sociaux ont été envoyés afin de vérifier ce que nous avons fait concrètement. C'est par chance et par la grâce de Dieu que j'ai été sélectionné en tant que représentant du Burkina Faso.

Quelle sera la plus value de ce prix dans votre engagement ?

En tant que nouveau président du gouvernement Jeunesse Burkina, ce trophée est une source de motivation et d'engagement à plus d'impact. Il s'agit de travailler pour engager plus de personnes et motiver beaucoup d'autres à agir sans attente particulière en retour. Car les bonnes œuvres auront une récompense tôt ou tard. Pendant mon séjour, j'ai fait trois interventions. En premier, chez le gouverneur de l'État d'Ogun. J'ai rappelé à ces 39 nationalités (100 personnes) que nous jeunes leaders venant de part et d'autre devons avoir des ambitions communes pour mieux impacter notre communauté.

Ensuite, pendant le dîner au palais du Ooni (majesté) de Ife, j'ai parlé du Burkina Faso en tant que patrie des hommes intègres qui a attiré l'attention l'empereur et de toute la salle. Le jour-J, j'ai appelé à l'union de l'ensemble des jeunes leaders et rappelé qu'au Burkina Faso, nous vivons et nous travaillons à vaincre le terrorisme. Le projet mis en place par sa Majesté Ooni de Ife est à sa 4e édition. C'est pour encourager les jeunes à mieux s'engager dans leurs communautés et aussi promouvoir l'entrepreneuriat et le développement des affaires.

Ce prix est-il une autre responsabilité ?

Pour moi, c'est encore une mission. Quand on parle de mission, cela veut dire qu'il y a encore du chemin à faire. Déjà, nous sommes 39 nationalités et nous constituons un réseau. Cette année la vision était : « pour l'avenir de l'Afrique, mieux ensemble ». Cela doit nous interpeller parce qu'en regardant nos États actuellement, nous constatons qu'il y a des divergences ; nous ne partageons pas les mêmes intérêts. Il faudra que nous, jeunes, nous puissions faire fi de cela et travailler à l'union pour un lendemain meilleur.

Vous avez reçu votre trophée des mains du sa Majesté Ooni de Ife. Quel a été son message ?

D'abord, je répète encore que ce prix est un honneur et aussi une responsabilité. Avant de prendre la parole devant le roi, il a dit que je suis un jeune très brillant venu du Burkina Faso. Comme on m'avait déjà présenté, je ne me suis plus présenté à ma prise de parole. A la fin, il m'a demandé de dire que je viens du pays des hommes intègres. J'ai compris qu'il a été capturé par ce que j'ai dit du Burkina Faso pendant le dîner. Je pense que je dois mieux travailler pour servir ma patrie parce que servir sa communauté, c'est être utile.

D'où vient cet engagement ?

Depuis 2015, je fais du bénévolat. Ma première fois fût un stage de volontariat à Sunyani, au Ghana, en 2016 pour enseigner Informations communication technology (ICT) aux élèves. Ensuite j'ai été à SDA hospital, dans les assurances des patients. En rappel, les frais de voyage et de stage étaient à ma charge. Après, j'ai fait d'autres voyages à mes propres frais. Nous sommes dans la promotion des échanges culturels. Ils doivent faciliter la connaissance de l'autre. Je trouve du plaisir quand on m'invite à venir faciliter des conférences, cela permet de m'ouvrir au monde, de développer mon carnet d'adresses.

Peut-on savoir la composition du prix ?

Le prix est composé d'une attestation et d'un trophée. Il n'y a rien d'autre. J'ai payé mon billet d'avion aller-retour. C'est l'hébergement et les déplacements qui ont été pris en charge.

Avez-vous un appel à l'endroit d'autres jeunes dans le cadre de l'engagement communautaire ?

Je lance un appel à l'action à nos jeunes de s'armer de courage, de travailler, d'être utiles à leurs communautés. En aidant les autres, on s'aide soi-même. Mon souhait est qu'à la prochaine édition, il y ait encore plus de représentants burkinabè.

Interview réalisée par S.I.K
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Inscriptions sur la poterie dagara : Ecriture symbolique d'une pensée vivante

Wed, 31/07/2024 - 00:00

Si les objets d'art africains ont longtemps été considérés comme un mystère auquel on ne peut y accéder par l'étude rationnelle, il y a maintenant de plus en plus d'efforts constants qui sont faits pour percer ce mystère. La poterie dagara au Burkina Faso est un objet d'une signification importante dans l'univers de l'esthétique négro-africaine. Une attention particulière des inscriptions sur cette poterie permet d'y voir des formes symboliques d'écritures à travers lesquelles le Dagara interprète le monde, communique ses idées et ses pensées. Dans notre chronique, nous décrirons ces inscriptions et révéleront les significations qu'elles portent.

La poterie est une activité artisanale que l'on retrouve dans plusieurs ethnies du Burkina comme chez les Lobis, les Sénoufos, les Mossis, les Pougouli, les Bobo et aussi bien chez les Dagara. La poterie, dagara, les vases notamment, de par ses inscriptions décoratives attirent une attention particulière. Ces inscriptions, au-delà du souci artistique, recèlent beaucoup de sens : l'on peut constater tout d'abord une forme symbolique d'écriture.

Si toute écriture est constituée de signes qui doivent pouvoir se déstructurer et se structurer pour donner un sens, la poterie dagara est décorée d'écritures. A l'observation, on y voit une surface divisée en quatre zones distinctes.

Premièrement, la base est traditionnellement sans décorations, souvent marquée par de simples impressions superficielles sur sa surface en points creux et pratiquées au deuxième jour du modelage, grâce à un objet pointu ou le plus souvent à l'aide d'un épi du mil. Mais de nos jours, il arrive souvent que l'on constate des décorations dans cette surface inférieure de la poterie. Des innovations dues à une volonté d'embellissement pour la concurrence sur le marché et à la recherche de prix dans les foires et dans les manifestations culturelles en vogue.

Deuxièmement, la zone médiane, décalée légèrement vers le haut, à la partie supérieure du récipient, avec une forme ovoïde. C'est dans cette zone que l'on trouve à profusion les inscriptions décoratives que l'on va interpréter par la suite.

Troisièmement, il y a la zone haute, coincée entre la zone médiane et le col du récipient. Cette zone est particulièrement soignée des inscriptions décoratives réduites en nombre mais qui portent des significations importantes.

Quatrièmement et finalement, la zone suprême du col (avec ou sans lèvres) qui est ouverte et met en relation l'extérieur et l'intérieur du vase. Elle est délimitée de la zone haute par une écriture ornée le plus souvent à la limite par le côté de l'ouverture.

Sens possible des écritures

Ces quatre zones, symboliques d'une écriture montrent la manière dont les Dagara concevaient l'univers, leurs pratiques culturelles et le sens de leur être, leur vie. La surface du récipient montre un univers ordonné suivant des degrés. Le premier degré correspond à la zone basse et le quatrième à la zone du col qui est l'être universel : ce dont tout est fait. L'ordre des univers va de l'informel au plus complexe et structuré des univers : le quatrième. Cet univers signifie l'infini et l'illimité. Cette structuration correspond à toute conception générale de l'univers : le ciel et la terre (Saa, tênga) sorti de l'être premier (n min).

Dans cette structuration en quatre univers, la zone basse représente le domaine de la nature, de l'existence qui n'a pas encore pris forme et vie, celle antérieure à l'apparition des êtres individualisés. La zone médiane, la plus complexe de par ses inscriptions décoratives, représente celle de la rencontre nature-culture, que l'on peut transposer en termes métaphysiques d'espace-temps. La zone médiane est donc celle donc de l'identité culturelle, de la formation de l'être, de son initiation aux rites et coutumes. La zone haute apparaît comme celle de la totalisation, de la plénitude cultuelle, de la destination finale de l'être. La zone suprême nous introduit enfin dans l'eschatologie du rayonnement culturel, c'est-à-dire le degré unissant l'origine et la fin, l'infini et l'illimité.

De façon générale, ces degrés divers à travers les quatre zones sur la poterie dagara signifient que tout être a une origine et un créateur, évolue inévitablement vers une fin.

Réf : Burkina Faso, Cent ans d'histoire 1895-1995, Galli Medah,2027

Wendkouni Bertrand Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina : Un accident sur la RN1 fait trois morts et sept blessés

Tue, 30/07/2024 - 22:55

Un accident impliquant un car de transport en commun et un camion de transport de marchandises est survenu dans le village de Nimpoui, situé entre les communes rurales de Kokologo et Sabou.

"Malheureusement, nous déplorons trois (03) victimes décédées et sept (07) blessés dont trois (03) en état critique. Tous ont été évacués par les Sapeurs-Pompiers avec l'appui de tierces personnes", nous informe la Brigade nationale de sapeurs pompiers sur sa page Facebook, qui recommande aux citoyens, le respect des règles de la circulation routière.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Prix francophone de l'innovation dans les médias : Les candidatures ouvertes jusqu'au 26 août 2024

Tue, 30/07/2024 - 22:30

La huitième édition du Prix francophone de l'innovation dans les médias a été lancée ce 29 juillet 2024, par Reporters sans frontières (RSF), l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) et France Médias Monde (FMM).

La compétition est adressée à toutes les initiatives médiatiques (radio, télévision, presse écrite et nouveaux médias) des 88 États et gouvernements membres de la Francophonie.

Les meilleures productions seront récompensées comme suit : 15 000 euros (1er prix), 10 000 euros (2e prix) et 5 000 euros (3e prix). Les candidatures sont ouvertes jusqu'au 26 août 2024.

Les candidats peuvent soumettre leur projet en ligne aux adresses suivantes : cyril.ntone@francophonie.org
shamine.dolne@francophonie.org

Lefaso.net

Categories: Afrique

Sud-ouest/ Projet SPARK : L'ONG Light for the World fait le bilan de la promotion d'outils agricoles adaptés pour les agriculteurs en situation de handicap

Tue, 30/07/2024 - 22:00

Pour faciliter l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la transformation rurale, l'ONG Light for the World, a tenu les 25 et 26 Juillet 2024, à Dano, dans la province du Ioba, région du Sud-ouest, le dernier atelier d'une série de trois afin de faire le point de l'utilisation d'équipements agricoles adaptés aux agriculteurs/agricultrices en situation de handicap en collaboration avec le PAFA-4R, la coordination des OPHs, les services déconcentrés de l'agriculture et de l'élevage . L'objectif pour les acteurs, est de permettre aux agriculteurs/agricultrices handicapés et les ingénieurs d'évaluer le degré d'adaptation de ces équipements agricoles pour les personnes en situation de handicap.

De nouvelles techniques agricoles sont de plus en plus vulgarisées pour accroître les rendements et réduire la pénibilité du travail des agriculteurs/agricultrices handicapés dans la région du Sud-ouest.

Dans une dynamique d'inclusion dans le domaine de l'agriculture, des techniques agricoles adaptées aux personnes en situation de handicap sont expérimentées à travers l'approche d'agriculture inclusive dénommée (AGRILAB). Le chef d'antenne de l'unité de coordination régionale du PAFA-4R Gaoua, Adama Kafando explique l'utilité et les impacts des trois outils en expérimentation : « Le premier outil adapté est le guide de semis qui permet aux personnes handicapées visuelles de semer en ligne. Le 2e outil est la brouette adaptée qui permet aux personnes de petites tailles de l'utiliser dans les travaux agricoles pour le transport des fumures ou intrants. Le dernier outil est le motoculteur local adapté qui permet aux agriculteurs/agricultrices handicapés physiques d'améliorer la qualité des labours et des rendements dans les exploitations agricoles ».

Les programmes de développement doivent inclure la problématique du handicap à tous les niveaux. Et cette phase pilote s'est déroulée dans une dynamique d'inclusion, se satisfait, le responsable des programmes de l'ONG Light for the World, Philippe Compaoré : « Nous sommes réellement satisfaits de ce processus participatif qui permet aux principaux bénéficiaires que sont les agriculteurs/agricultrices handicapés d'utiliser et de faire des recommandations sur les différents outils en expérimentation. Ces actions permettent de tenir compte des besoins spécifiques des personnes en situation de handicap pour qu'ils puissent utiliser les outils adaptés de manière convenable, de produire, d'augmenter leur production et aussi de réduire la pénibilité des travaux champêtres ».

Le présent atelier, troisième du genre de la technique du laboratoire d'agriculture (Agri-Lab) permet d'évaluer avec les ingénieurs et les producteurs de riz des localités pilotes que sont Koper, Dissin, Oronkua et Dano, le degré d'adaptation de ces outils agricoles pour les personnes handicapées. Somé N'ganibe une des bénéficiaires témoigne de l'impact de ces nouvelles techniques agricoles sur leur productivité. « Ce sont des équipements qui nous soulagent énormément. Le motoculteur adapté par exemple nous a permis d'aller plus vite et d'augmenter les superficies de terre cultivées cette année ».

Pour une bonne adaptation de ces outils pour les agriculteurs/agricultrices en situation de handicap, des recommandations ont été faites pour mieux les adapter, nous confie la conseillère en inclusion du handicap à l'ONG ‘'Light for the World'', Annick Bambara. Puis d'ajouter : « nous devons tenir compte des personnes en situation de handicap, les accepter et les inclure dans toutes les actions de la communauté parce qu'elles ont des capacités. Il faut juste leur demander la façon dont elles souhaitent être incluses dans les actions au sein des communautés ».

Le chef d'antenne PAFA4R Gaoua (micro), le responsable des programmes de l'ONG Light for the Word (droite), la chargée de l'inclusion de l'ONG Light for the world

A la fin de l'atelier, un mécanisme de gestion au niveau communautaire a été mis en place par deux coopératives inclusives et les deux bénéficiaires d'équipements adaptés pour faciliter l'appropriation endogène des équipements adaptés. Et pour faire la promotion et la vulgarisation de ces équipements adaptés et de l'approche Agri-lab, un plan de mise à l'échelle a été proposé par les structures déconcentrées du ministère de l'Agriculture, la Chambre régionale d'agriculture et l'unité de coordination du PAFA-4R.

Pour rappel, le programme « Stimuler l'inclusion des personnes en situation de handicap dans la transformation rurale » est co-subventionné par le FIDA et mis en œuvre par un consortium dirigé par l'ONG Light for the World. Le coût global du projet est de 280 millions de FCFA et le coût d'adaptation des outils à travers la technique du laboratoire d'agriculture (Agri-Lab) est estimé à 2 101 000 FCFA.

Boubacar Tarnagda
Gaoua
Lefaso.net

Categories: Afrique

A la Une du mercredi 31 juillet 2024

Tue, 30/07/2024 - 21:30
Categories: Afrique

Agroécologie en Afrique de l'Ouest : Des acteurs à Ouagadougou pour élaborer une feuille de route des mouvements sociaux

Tue, 30/07/2024 - 20:00

L'ONG COPAGEN organise un atelier régional articulé autour de l'élaboration d'une feuille de route, du 30 juillet au 1er août 2024 à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture officielle s'est tenue ce mardi 30 juillet 2024.

Selon les experts, de nos jours, l'agroécologie apparaît de plus en plus comme l'une des réponses pertinentes aux grands défis globaux en matière d'environnement et de développement économique et social. Parmi les Objectifs du développement durable (ODD), elle figure dans la vision de l'amélioration des performances des systèmes agricoles et alimentaires, sécurité alimentaire et nutritionnelle, environnement, climat, emploi, migrations, résilience et adaptation des populations rurales vulnérables au changement climatique.
À Ouagadougou, dans la capitale du "pays des hommes intègres", des acteurs sont réunis pour contribuer au renforcement des capacités d'action et de réaction des mouvements sociaux favorables à l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest.

Durant les trois jours de travail, les participants vont évaluer les capacités, les potentialités, les contraintes et les limites réels des réseaux et des plateformes favorables à l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest. Il va également s'agir d'évaluer les besoins réels des réseaux et des plateformes favorables à l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest.

« Nous pouvons dire que les mouvements sociaux autour de l'agroécologie sont bien en marche dans notre pays », a rassuré Isidore Della

Un atelier historique

La quarantaine de participants, venus de plusieurs pays de l'Afrique l'Ouest, va élaborer, de manière participative et concertée, une feuille de route pour une meilleure mise en commun des actions. « Nous espérons que l'atelier de Ouagadougou restera gravé en lettres d'or dans les annales de l'histoire de la promotion de l'agroécologie en Afrique à travers le cadre qui sera mis en place, vu que les résultats attendus sont d'une grande importance pour le développement de ce modèle agricole aujourd'hui perçu comme un mode de vie », a formulé le point focal de COPAGEN Burkina, Isidore Della.

« La lutte n'est pas terminée »

Le chef du service agroécologie du ministère de l'Agriculture, Boureima Traoré, représentant son ministre de tutelle, a indiqué que la mobilisation du jour est un devoir. « L'agroécologie ne se présente plus comme une option mais une nécessité à laquelle tous doivent souscrire. Du politique au paysan, chacun doit pouvoir faire siennes les pratiques agroécologiques qui, aujourd'hui, représentent la panacée à la crise alimentaire qui sévit dans nos pays », a-t-il affirmé.

Selon Boureima Traoré, cet atelier régional donne un signal fort dans la lutte pour une transition agroécologique

À en croire Aïssata Yattara, de la COPAGEN Guinée, par ailleurs membre du groupe de la coordination régionale, l'intégration de l'agroécologie dans les politiques est un combat pour les acteurs. Ainsi, elle a fait l'historique de cette lutte dans plusieurs pays des différents continents. « La lutte n'est pas terminée. Nous allons continuer avec le plaidoyer pour qu'il y ait une prise en compte effective dans les politiques », a-t-elle clarifié.

Vers une mise en place d'un cadre de concertation permanent

Le thème principal de cette rencontre ouverte ce matin est : « La contribution des mouvements sociaux dans la promotion de la transition agroécologique en Afrique de l'Ouest : défis, enjeux et perspectives ». C'est le communicateur Mamadou Goïta du Mali qui va présenter le thème et animer les échanges.
Il faut noter qu'au cours de cet atelier régional, il sera également question de la mise en place d'un cadre de concertation permanent des mouvements sociaux autour de l'agroécologie paysanne en Afrique de l'Ouest.

« L'agroécologie est un mode de vie », a déclaré Aïssata Yattara

Cryspin Laoundiki
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/ Projet Accord-Cadre Eau-phase V : Plus de 100 000 bénéficiaires directs bientôt touchés grâce à la Croix-rouge

Tue, 30/07/2024 - 20:00

La Croix-rouge burkinabè et celle luxembourgeoise ont organisé, ce mardi 30 juillet 2024, à Koudougou (province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest), une cérémonie de lancement officiel des activités du « Projet de renforcement de la résilience des communautés par l'amélioration de l'accès à l'eau potable et l'assainissement au Burkina Faso (Accord-Cadre Eau-phase V) ». Il ambitionne de renforcer la résilience des communautés cibles grâce à l'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement dans le pays.

Les communes de Pabré, Tanghin Dassouri, Dapélogo, Imasgo, Nandiala et Koudougou sont les bénéficiaires de cette initiative qui va s'étaler sur cinq ans (2024 - 2028). Concrètement, le projet Accord-Cadre Eau - phase V va permettre de réaliser et de réhabiliter des infrastructures d'accès à l'eau potable dans ces localités. Aussi, d'améliorer des centres communautaires en postes d'eau potable. En outre, de renforcer les capacités de gestion des communes. Puis, de contribuer à l'assainissement de l'environnement des communautés à travers des initiatives pilotes. De participer à la connaissance des communautés cibles en matière d'assainissement et de prévention des maladies hydriques. Enfin, les zones touchées par la crise sécuritaire qui ont été identifiées vont constater une amélioration de leur accès à l'eau potable.

Les parties prenantes ont pris l'engagement de contribuer au succès du projet

Ce projet compte impacter positivement 103 713 personnes de manière directe et 428 593 indirectement. Plus de deux milliards de FCFA ont été mobilisés. Le ministère des Affaires étrangères et européennes de la défense, de la coopération et du commerce extérieur du Luxembourg est le principal partenaire financier de ce projet. L'ONG "Soleil dans la main" et l'État burkinabè sont également des partenaires.

En rappel, depuis 1961, l'aide internationale de la Croix-rouge luxembourgeoise œuvre conjointement avec celle burkinabè pour subvenir aux besoins des populations vulnérables dans plus de 12 régions du Burkina Faso dont celle du Centre-ouest

Un projet en phase avec la réalité actuelle du Burkina Faso

Le coordonnateur du projet Accord-Cadre Eau, Noufou Guiré a précisé que l'approche nexus humanitaire a été prise en compte dans la phase V. Il a fait savoir qu'un fonds a été prévu pour être injecté dans les zones touchées par la crise sécuritaire. L'objectif de cette démarche s'inscrit dans la continuité de l'amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement des populations. Il a affirmé que les parties prenantes à ce projet vont s'appliquer à la tâche pour permettre aux populations cibles d'adopter les bonnes pratiques d'hygiène. Les infrastructures bientôt dressées et réhabilitées vont améliorer considérablement les conditions de vie des bénéficiaires, a espéré Noufou Guiré.

Noufou Guiré (en face du micro) a souligné que le projet prend en compte la situation humanitaire au Burkina Faso

Le secrétaire général de la région du Centre-ouest, Séverin Zoumèsègh Somé a déclaré que : « la problématique liée à l'eau et à l'assainissement est d'actualité. L'État fournit beaucoup d'efforts en la matière dans diverses localités. Malheureusement, présentement, certaines zones n'ont pas accès à l'eau potable. Elles ont un assainissement déplorable et une gestion des eaux lamentable. Un projet de ce type est à féliciter car il vient accompagner nos populations. J'ai engagé tous les services techniques qui sont en lien avec sa mise en œuvre à se mettre à la disposition du projet, afin que les objectifs soient atteints dans un court ou moyen termes », a-t-il dit.

Séverin Zoumèsègh Somé (en veste) a demandé aux populations d'être perméables aux sensibilisations s'inscrivant dans le cadre du projet Accord-Cadre Eau - phase V

A noter que la première phase du « projet de renforcement de la résilience des communautés par l'amélioration de l'accès à l'eau potable et l'assainissement au Burkina Faso (Accord-Cadre Eau - phase) » a débuté en 2009. Au regard du succès engendré, s'en sont suivies les phases II, III, IV et celle V qui a été lancée à la cité du cavalier rouge (Koudougou).

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

Plan International Burkina : Deux millions de personnes touchées par une trentaine de projets mis en œuvre entre le 1er juillet 2023 et le 30 juin 2024

Tue, 30/07/2024 - 17:59

L'ONG Plan International Burkina tient ce 30 juillet 2024, la revue annuelle de l'année fiscale qui s'est étalée du 1er juillet 2023 au 30 juin 2024. Une occasion pour faire le bilan des activités menées durant cette période, analyser les forces et acquis, faire des recommandations pour l'année fiscale 2024 et présenter la planification de l'année fiscale 2025. On note qu'au cours de l'année fiscale écoulée, ce sont une trentaine de projets qui ont été mis en œuvre et plus de 10 milliards investis au profit de plus de deux millions de personnes.

Malgré un contexte sécuritaire difficile et une mobilisation des ressources rendue difficile par les différentes crises à travers le monde, Plan International Burkina a pu dérouler son programme d'activités de l'année fiscale 2023-2024. Une trentaine de projets répartis dans trois domaines, ont été implantés dans 4 régions du pays, afin de faire progresser les droits des enfants et l'égalité en faveur des filles. Ces domaines sont l'éducation de qualité et inclusive et le développement de la petite enfance ; l'autonomisation économique des jeunes et l'entreprenariat ; la santé et droits sexuels et reproductifs et la protection contre la violence.

En ce qui concerne l'éducation inclusive et de qualité, ce sont plus de 148.000 personnes qui ont été touchées. 129 centres d'apprentissage ont été ouverts au profit des élèves déplacés et communautés hôtes, 3 491 enfants y ont été inscrits et 3 404 d'entre eux ont été transférés dans les écoles primaires. La construction et la réhabilitation de salles de classes équipées, la réalisation de latrines et de forages et l'appui à la cantine scolaire, a aussi permis d'améliorer l'offre éducative au profit de 25.041 élèves dont 14.780 filles.

Pour ce qui est des opportunités d'emploi et d'entreprenariat pour les jeunes, on note que 777 personnes ont été formées en agro écologie, maraîchage et saponification ; 776 jeunes formés en entreprenariat et gestion des petites unités économiques ; 1 922 jeunes formés en coupe-couture, coiffure, mécanique, énergie solaire, tissage, soudure, etc. 159 d'entre eux ont bénéficié de financement pour leurs plans d'affaires.

Vue des participants

Au niveau de la santé sexuelle et reproductive, 66 646 personnes ont bénéficié de diverses activités. Celles-ci ont consisté en des séances de sensibilisation et formation sur les droits sexuels et reproductifs, le mariage et les unions précoces des enfants, la gestion des menstrues, l'éducation à la sexualité et au dialogue positif, etc.

Les activités en lien avec la protection contre la violence, ont permis de sensibiliser plus de 14 000 personnes sur les mesures de prévention et de protection, les violences faites aux enfants, le mariage précoce, les mécanismes de référencement des cas, etc. De plus, 2 223 femmes et filles à risque de violences basées sur le genre ont été dotées en kits de dignité et 22 familles d'accueil soutenues en vivres et matériel d'hygiène au profit de 97 enfants. Au total, ce sont plus de 26 000 personnes qui ont bénéficié des actions menées dans le domaine de la protection contre la violence.

Rafiou Aboudou, représentant pays résident par intérim de Plan Burkina

Pour le représentant pays résident par intérim de Plan Burkina, Rafiou Aboudou, ces chiffres sont plus que des statistiques, « ils représentent des vies transformées, des communautés renforcées et des espoirs ravivés ». Il se dit pleinement satisfait des résultats atteints, au regard des deux millions de personnes impactées par les projets, dont plus de la moitié est constituée de femmes et de filles.

Pour l'année fiscale 2024-2025, Plan International entend poursuivre ses actions, pour l'avènement d'un monde plus juste et équitable pour tous les enfants, en particulier les filles. 33 projets seront déployés à cet effet. Un plan stratégique pays est également en cours d'élaboration.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages