You are here

Lefaso.net (Burkina Faso)

Subscribe to Lefaso.net (Burkina Faso) feed Lefaso.net (Burkina Faso)
L'information en temps réel du Burkina, Médias, journaux, infos, direct, les dernières nouvelles, politiques.
Updated: 1 month 4 weeks ago

Nayala : Plusieurs personnes déplacées internes retournent dans leurs localités d'origine

Thu, 28/09/2023 - 00:15

Plusieurs personnes déplacées internes de la province du Nayala ont regagné leurs localités d'origine à la faveur des opérations de sécurisation du territoire national en cours.

À la date du mardi 26 septembre 2023, plusieurs centaines de PDI originaires de certains villages de la province du Nayala ont regagné leurs agglomérations. Les personnes déplacées internes de trois villages, dans la province du Nayala, regagnent ainsi progressivement leurs localités d'origine depuis le dimanche 24 septembre 2023.

Deux de ces villages dont nous préférons taire les noms pour l'instant, avaient été sommés par des groupes armés terroristes en juillet 2023 de déguerpir. Quant au troisième village qui se repeuple, c'est en mars 2023 que sa population a été obligée de fuir après un ultimatum donné par des hommes armés non identifiés.

Les provinces du Nayala et du Sourou, dans la région de la Boucle du Mouhoun, sont harcelées depuis plusieurs mois par les groupes armés terroristes qui font tout pour asphyxier ces zones, avec un blocus imposé.

Selon les chiffres du ministère en charge de la solidarité, à la date du 31 août 2023, 191 937 PDI sont retournées dans leurs localités respectives dans les différentes régions du pays. Au cours du conseil des ministres du 20 septembre 2023, il a fait un communiqué relatif au retour d'autres PDI dans leurs localités. En effet, des actions ont été mises en place en plus de celles déjà en cours pour encourager le retour des PDI dans leurs localités d'origine.

« Les actions à venir concernent la poursuite de la consolidation des zones pacifiées, le retour de l'administration, la poursuite des actions de sensibilisation à l'endroit des PDI et des populations, le ravitaillement systématique des localités de retour, en eau potable, en vivres et non vivres », précise le communiqué.

Babakourou Fougui
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/ Suspension de Jeune Afrique : L'UJPLA demande au gouvernement de revoir sa position et permettre aux journaliste d'exercer leur métier

Wed, 27/09/2023 - 20:50

Dans ce communiqué parvenu à la rédaction de Lefaso.net, l'Union des journalistes de la presse libre africaine (UJPLA) interpelle le gouvernement burkinabè sur ces nombreuses suspensions des médias.

Elle condamne cette énième suspension d'un média, notamment du journal Jeune Afrique, et demande au gouvernement burkinabè de revoir sa position et permettre aux journalistes d'exercer librement leur métier avec professionnalisme.

L'association saisit l'occasion pour réaffirmer son attachement à la liberté de la presse et au devoir d'informer des journalistes partout sur le continent.
Lire l'intégralité du communiqué ci-dessous.

Lefaso.net

Communiqué de L'UJPLA A LA SUITE DE LA SUSPENSION DU JOURNAL PANAFRICAIN JEUNE AFRIQUE AU BURKINA FASO

L'Union des journalistes de la Presse Libre Africaine (UJPLA), organisation panafricaine de défense de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes partout sur le continent africain, a appris avec consternation que dans un communiqué en date du lundi 25 septembre 2023, le gouvernement du Burkina Faso a annoncé la suspension à compter de ce jour et ce jusqu'à nouvel ordre, de tous les supports de diffusion de l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique dans ce pays.
Selon les autorités Burkinabè, le journal s'est rendu coupable de publications jugées mensongères.

L'UJPLA rappelle que le 10 août dernier déjà, le gouvernement burkinabè avait suspendu, jusqu'à nouvel ordre, la diffusion des programmes de la Radio Omega pour avoir diffusé sur ses antennes « un entretien émaillé de propos injurieux » à l'encontre de la junte au pouvoir au Niger. Pour le gouvernement, cette radio avait pris certaines « libertés inacceptables avec l'éthique et la déontologie de la profession de journaliste et renie sa responsabilité » en tant que média.

L'UJPLA condamne avec la plus grande fermeté la dureté de tels propos tenus à l'égard du journal Jeune Afrique et cette serie de suspensions et fermetures d'organes d'information . L'UJPLA réaffirme son attachement à la liberté de la presse et au devoir d'informer des journalistes partout sur le continent. C'est pourquoi, l'UJPLA demande instamment aux autorités du Burkina Faso de revoir leur position et permettre aux journalistes d'exercer librement et avec professionnalisme leur métier tout en informant au mieux les lecteurs.

Fait à Abidjan, le 26 Septembre 2023
Le Président de l'UJPLA Yao Noël 00225 0707658888 noelyao2002@yahoo.fr

Categories: Afrique

Burkina/ Rumeurs de putch : Le capitaine Ibrahim Traoré remercie ses partisans pour leur soutien

Wed, 27/09/2023 - 20:20

Dans un tweet publié aux environs de 15 heures de ce 27 septembre 2023, au lendemain (26 septembre) de la manifestation de soutien organisée en sa faveur, le président de la Transition burkinabè, le capitaine Ibrahim Traoré, remercie ses partisans.

Dans son message, il promet de conduire la Transition à bon port en dépit de l'adversité et des différentes manœuvres pour stopper la marche engagée vers une souveraineté assumée.
Sa conviction, dit-il, se forge à chaque pas franchi dans la reconquete de notre chère patrie.

En rappel, à l'appel d'activistes sur les réseaux sociaux, plusieurs manifestants s'étaient rassemblés dans la nuit du mercredi 26 septembre 2023 au rond-point des Nations unies à Ouagadougou et dans d'autres villes du pays, pour manifester leur soutien à la Transition qu'ils disent être en danger.

Lefaso.net

Ensemble, nous nous sommes engagés pour la libération de notre Pays. Je rassure de ma détermination à conduire la Transition à bon port en dépit de l'adversité et des différentes manœuvres pour stopper notre marche inexorable vers une souveraineté assumée.
Ma conviction se…

— Capitaine Ibrahim TRAORÉ (@CapitaineIb226) September 27, 2023

Categories: Afrique

Football : Le Maroc accueillera la CAN 2025 et la Tanzanie, l'Ouganda et le Kenya, celle de 2027

Wed, 27/09/2023 - 17:03

Les pays organisateurs des éditions 2025 et 2027 de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) sont désormais connus. Il s'agit du Maroc pour la CAN 2025 et la Tanzanie, l'Ouganda et le Kenya pour la CAN 2027. L'information a été donnée ce mercredi 27 septembre 2023 par le comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF).

La 35e édition de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) masculine se jouera au Maroc en 2025. C'est ce qu'a annoncé le comité exécutif de la Confédération africaine de football après une réunion tenue ce mercredi 27 septembre 2023 au Caire en Égypte.

Après le retrait des candidatures de l'Algérie, de la Zambie, de la candidature commune Nigeria-Bénin, le Maroc était le seul candidat à l'organisation de cette CAN 2025.

Le Maroc accueillera pour la deuxième fois l'événement phare du football africain, 35 ans après celui organisé en 1988.

On connaît également les pays organisateurs de la CAN 2027. Et c'est une candidature commune qui a été plébiscitée par la faîtière du football africain. En effet, la Tanzanie, l'Ouganda et le Kenya ont été officiellement retenus comme hôtes de la Coupe d'Afrique des Nations 2027.

L'information a été confirmée par le président de la CAF, le Dr Patrice Motsepe, après la réunion du Comité exécutif de la CAF. Le plus grand événement sportif sur le sol africain revient en Afrique de l'Est 51 ans après sa dernière tenue en Éthiopie en 1976.

La CAN 2027 sera la 36e édition. C'est également la toute première fois qu'elle sera organisée par trois pays.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

Categories: Afrique

Niger : L'ambassadeur de France Sylvain Itté a quitté Niamey

Wed, 27/09/2023 - 16:00

Après la prise du pouvoir au Niger par le Général Abdourahamane Tchiani, les relations avec la France se sont de plus en plus détériorées. Le pays a même ordonné l'expulsion de l'ambassadeur Sylvain Itté de la capitale nigérienne sous 48h et ce, depuis le 25 août 2023. Un ultimatum auquel la France avait refusé de céder avant de se raviser deux mois plus tard. Ce mercredi 27 septembre, Sylvain Itté est rentré chez lui.

"La France a décidé de ramener son ambassadeur. Dans les prochaines heures, notre ambassadeur avec plusieurs diplomates rentreront en France" déclarait Emmanuel Macron aux cours d'un entretien accordé aux journaux télévisés de 20h de France 2 et TF1. Cette annonce faite par le président français ce dimanche 24 septembre 2023 intervenait après des semaines de tractations entre les deux pays.

Du côté du Niger, cette décision avait été saluée par les autorités à travers un communiqué, estimant que cela est une victoire d'étape parmi les innombrables défis que doit relever le peuple nigérien. "Ce dimanche, nous célébrons la nouvelle étape vers la souveraineté du Niger. Les troupes françaises ainsi que l'ambassadeur de France quitteront le sol nigérien d'ici la fin de l'année. C'est un moment historique qui témoigne de la détermination et de la volonté du peuple nigérien" peut-on lire à travers ledit communiqué.

Trois jours après, soit le mercredi 27, l'ambassadeur français Sylvain Itté et six de ses collaborateurs ont quitté la capitale. S'exprimant au micro de LCI, Sylvain Itté s'est dit : "heureux de rentrer en France après deux mois éprouvants, triste de quitter un pays et un peuple que j'aime et où nous avions tant de projets. Notamment dans le domaine de l'éducation. Fier d'avoir fait mon devoir. Triste de laisser le président Bazoum toujours séquestré par la junte putschiste."

Notons au passage que ce nouveau retrait français intervient après ceux du Mali et du Burkina Faso, où Paris a déjà été poussé vers la sortie par les militaires au pouvoir.

Erwan Compaoré
Lefaso.net
Sources : LCI, LeMonde, BFMTV

Categories: Afrique

Burkina/Développement numérique : IDEA D4D Hub a donné naissance à VENEGRE, E-4Djaba et FERENA

Wed, 27/09/2023 - 15:10

Trois projets sur neuf retenus lors des journées d'innovations pour bénéficier d'un accompagnement pour leur opérationnalisation ont été présentés, le mardi 27 septembre 2023, au cours d'une cérémonie dénommée « Demo Day ». Il s'agit de VENEGRE, E-4Djaba et FERENA. L'activité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet IDEA D4D Hub, financé par l'Union européenne. Il est mis en œuvre par un consortium de quatre organisations dont Enabel est le lead.

Trois projets sur neuf ont été retenus lors des journée d'innovation organisées en février 2023, pour bénéficier d'un accompagnement pour leur opérationnalisation. Il s'agit de VENEGRE, une solution hybride composée d'une plateforme numérique et d'un groupe d'experts en cyber-prudence pour résoudre le problème du cyber harcèlement au profit des jeunes filles et des jeunes garçons de moins de 18 ans.

Selon le Country portefollio Manager d'Enabel, François Descambre, le projet est aussi implémenté en Ouganda, en Tunisie, au Maroc et en Mozambique

E-4Djaba, une plateforme de E-commerce qui envisage de mettre en relation les producteurs du Centre-nord et les acheteurs résidents ou effectuant des activités commerciales au Ghana, et évoluant dans la filière oignon. FERENA, une plateforme numérique qui vise à faciliter la production de l'oignon dans le Plateau central et son exportation vers les pays de la sous-région. FERENA à deux volets : une centrale d'achat qui va faciliter la collaboration entre les producteurs et les importateurs mais aussi une solution digitale qui vise à faciliter l'accompagnement des producteurs eux-mêmes pour les aider à découvrir les nouvelles techniques de production.

Aminata Sinaré a représenté l'équipe de E-4Djaba

Ces projets ont été présentés aux potentiels investisseurs le mardi 26 septembre 2023, au cours d'une cérémonie dénommée « Demo Day ». Cette activité a été organisée dans le cadre du projet IDEA D4D Hub. L'objectif de la « Demo Day » est de présenter les business model et les prototypes de solutions à des acteurs qui pourraient être intéressés à financer la réalisation complète des solutions ou disposés à apporter des appuis pour la promotion ou la recherche de financements.

IDEA D4D Hub consiste à soutenir le développement d'innovations numériques communes en réponse aux défis sociétaux qui entravent une société numérique inclusive. Il a mobilisé les organisations de la société civile (OSC) et les universités en Afrique. Leurs capacités ont été renforcées afin qu'elles puissent jouer un rôle dans le processus de transformation numérique centrée sur l'humain à même d'apporter des solutions appropriées aux préoccupations des communautés.

Maxime Ouoba est de la solution FERENA

IDEA D4D Hub est porté par un consortium de cinq organisations à savoir la GIZ, Expertise France, BetterPlace Lab, Smart Africa et Enabel, financé par l'Union européenne. Selon le Country portefollio Manager d'Enabel, François Descambre, cette journée de démonstration est l'aboutissement d'un processus ayant impliqué plusieurs acteurs sous le leadership de Enabel. « Je me réjouis donc que des acteurs issus des OSC, du monde universitaire, du secteur privé, de startups et d'incubateurs, et aussi des représentants d'institutions nationales, d'organisations internationales aient pu collaborer efficacement depuis 2023 dans le but de trouver des solutions numériques aux problèmes que rencontrent les populations burkinabè », a-t-il déclaré.

Karim Sagnon a présenté la plateforme VENEGRE

A l'issue de cette étape, M. Descambre a indiqué que la prochaine étape consistera à accompagner techniquement ces trois projets, à développer un marketing pour mobiliser des ressources de financement.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Categories: Afrique

Banque commerciale du Burkina : Kossoghin a désormais son agence

Wed, 27/09/2023 - 15:08

Le plan stratégique 2023-2027 de la Banque commerciale du Burkina (BCB) a prévu une plus grande proximité de l'institution avec ses clients. Pour répondre à cette exigence, la banque a procédé à l'ouverture officielle de son agence Kossoghin Paul VI, ce mercredi 27 septembre 2023. L'événement a connu comme parrain le président de la délégation spéciale de la mairie de l'arrondissement 9 de Ouagadougou, représenté par son deuxième vice-président, Jean Paul Boumboundi.

Après Saaba et Balkuy, Kossoghin est la localité qui abrite la troisième agence de la BCB qui a ouvert ses portes en cette année 2023, portant le nombre d'agences à 25. Selon le directeur général adjoint Hubert Léandre Kabré, l'ouverture de cette agence, en plus de promouvoir l'inclusion financière, vise à se rapprocher des clients. « L'ouverture de l'agence Paul VI Kossoghin répond à notre politique d'extension de réseau. Avant, les clients étaient obligés d'aller au siège de la banque qui est au centre-ville ou à l'agence de Tampouy, sur l'axe Ouahigouya. Mais désormais, ils n'ont plus à parcourir ces longues distances », assure-t-il.

« Notre agence BCB est située à Kossoghin, à 1km de l'hôpital Paul VI, direction Pabré, Hubert Léandre Kabré

Pour Jean Paul Boumboundi, cet accompagnement est un devoir. « A l'annonce de l'ouverture de la banque, on a senti un engouement. Cela veut dire que la population attendait quelque chose et la BCB l'a amené. Et c'est donc normal qu'on accompagne la banque en ce jour. Cette initiative est salutaire », a-t-il souligné.

« Nous attendons de la banque qu'elle trouve les conditions les meilleures pour satisfaire la clientèle », Jean Paul Boumboundi

Même son de cloche pour le co-parrain de la cérémonie, en la personne de Hervé Nikièma, directeur général de la Compagnie burkinabè pour tout appareillage mécanique (COBUTAM). « Nous sommes partenaires de longue date de la BCB et chaque année, elle travaille continuellement à améliorer son service pour satisfaire les attentes des clients que nous sommes. Cette politique de proximité est à saluer car notre société est à quelques pas d'ici. Cet investissement de la banque nous permettra de réduire nos temps d'opération », se réjouit-il.

« Je souhaite à la BCB de s'étendre de plus en plus dans les autres villes et arrondissements pour pouvoir être plus proche des clients »

En rappel, la BCB est classée sixième sur les 16 banques qui interviennent au Burkina Faso. En plus de Ouagadougou, elle est installée à Orodara, Bobo, Kaya, Ziniaré, Pô, Dori, Koudougou et sera bientôt à Banfora. L'institution ouvrira deux agences d'ici fin 2023.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/Digitalisation : Clôture de la 2e édition du Forum inclusif sur le commerce électronique

Wed, 27/09/2023 - 14:14

La cérémonie de clôture de la 2e édition du Forum inclusif sur le commerce électronique au Burkina Faso (FICEL) s'est tenue dans l'après-midi de ce mardi 26 septembre 2023, à Ouagadougou.

Les échanges qui se sont déroulés sous le thème « Réponses aux défis de l'emploi et de l'entrepreneuriat des jeunes et des femmes : opportunités du commerce électronique au Burkina Faso », ont abouti à des recommandations.

Ces recommandations sont adressées aux quatre principaux acteurs suivants : l'État, les acteurs du e-commerce, les institutions financières et les partenaires techniques et financiers.

Les recommandations des participants

À l'endroit de l'État, les participants recommandent l'élaboration d'une stratégie nationale du développement du commerce électronique, la révision des curricula dans les universités, instituts et grandes écoles, pour prendre en compte le commerce électronique comme module d'enseignement.

Il lui est aussi recommandé de mener une étude sur la contribution du commerce électronique aux recettes budgétaires de l'État (taxes, impôts, paiement en ligne au service de l'État). Les participants ont aussi préconisé la mise à jour du cadre réglementaire et l'élaboration d'une loi qui prenne en compte toutes les dispositions des textes législatifs existants.

Des participants à la 2e édition du FICEL

Aussi, l'État est invité à renforcer les capacités des acteurs du e-commerce, renforcer les infrastructures numériques, mettre en place un système d'adressage adapté au e-commerce, accroître les capacités opérationnelles des services d'appui au commerce électronique.

À l'égard des acteurs du e-commerce, il est attendu qu'ils s'organisent davantage pour une bonne prise en compte des préoccupations par les structures de financement. Il leur est aussi recommandé de poursuivre la formation et la sensibilisation de leurs membres

Concernant les institutions financières, un mécanisme d'accompagnement plus souple est attendu de leur part, au profit des acteurs du e-commerce, notamment les femmes et les jeunes.

« Nous sollicitons les partenaires techniques et financiers pour l'accompagnement du ministère en charge du commerce dans l'organisation de la 3e édition du FICEL », K. Amidou Zongo, conseiller des affaires économiques, à la Direction générale du commerce

“FICEL ACADEMY”, une opportunité pour les esprits créatifs

Par ailleurs, les résultats de la compétition dénommée “FICEL ACADEMY” ont été dévoilés à cette occasion. Le champion de de cette compétition hackathon est Jures Orix Nebyinga Kaboré, étudiant en licence de technologie ingénierie informatique, à l'université Aube Nouvelle.

Avec la note de 79/100, il remporte la première place grâce à son projet intitulé « Just click » qui permet en un seul clic d'avoir des informations sur les restaurants et supermarchés, de réserver des chambres d'hôtels, de commander des taxis pour des courses, de louer des véhicules etc.

« C'est une application qui va aussi permettre de transférer des colis partout à Ouagadougou et même à l'international et tout cela par un seul clic », Jures Orix Nebyinga Kaboré, étudiant en licence de technologie ingénierie informatique, à l'université Aube Nouvelle

L'université Joseph Ki-Zerbo obtient la deuxième place tandis que la troisième est remportée par Burkina institute of technology, FICEL ACADEMY est une compétition qui promeut une saine émulation au sein des jeunes dans le domaine du numérique. Elle permet d'accompagner les projets innovants des jeunes jusqu'à la mise en place de leurs entreprises.

Au nom du représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Dieudonné Kini a déclaré que la présente édition du FICEL a été l'occasion exceptionnelle de rassembler les acteurs clés (du secteur public, de l'administration publique, de la société civile, du monde universitaire et des organisations…) pour discuter des enjeux du commerce électronique au Burkina Faso.

« Les échanges autour des panels du FICEL ont permis de démontrer les opportunités liées au commerce électronique, d'explorer la chaîne de valeurs, d'examiner les possibilités de financements pour les jeunes et les femmes entrepreneurs, engagés dans le commerce électronique. Ils ont aussi servi à étudier les opportunités de marchés dans le cadre de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) », a-t-il souligné.

« Je tiens à saluer chaleureusement le ministre du commerce pour son leadership qui a permis le succès de cette édition », Dieudonné Kini, représentant du PNUD Burkina

Le soutien du PNUD renouvelé

Monsieur Kini a réaffirmé l'engagement du PNUD à poursuivre son soutien au gouvernement et toutes les parties prenantes pour la mise œuvre des recommandations et des actions concrètes découlant de ce forum.

Selon le directeur de cabinet du ministre du commerce, au-delà de la satisfaction à tirer de la réussite du FICEL, les bouchées doubles doivent être mises pour renforcer les acquis déjà engrangés. Cela, afin de trouver des réponses pérennes à l'entrepreneuriat et à l'employabilité des jeunes et des femmes. En ce sens, le commerce électronique peut et devrait jouer un grand rôle, a-t-il relevé.

« Je déclare close la 2e édition du FICEL. Vive le commerce électronique ! Vive le Burkina Faso », Franck Tapsoba, représentant le ministre du commerce

Pour rappel, sur 67 projets présentés à FICEL ACADEMY, six ont été retenus pour la phase finale. Ce sont les trois meilleurs projets qui ont été primés. Le PNUD s'est engagé à fournir un accompagnement au vainqueur de la compétition pour la maturation de son projet. Et cela, à travers son Laboratoire d'accélération en tant que mécanisme global du PNUD en faveur de solutions innovantes et adaptées face aux défis actuels changeants et multidimensionnels de développement.

La 2e édition du FICEL qui a duré 48h, a été ponctuée par plusieurs communications portant sur des thématiques pertinentes. L'on retient notamment les thématiques suivantes. « Chaînes de valeurs du commerce électronique : Quels marchés pour le commerce électronique burkinabè », d'une part, et « Commerce électronique et emploi : quelles synergies pour une réduction du chômage des jeunes et des femmes », d'autre part.

Lire aussi : Burkina/E-commerce : Les opportunités pour les jeunes au cœur des échanges de la 2e édition du FICEL

Hamed Nanéma
Lefaso.net

Categories: Afrique

Technologies : PI, l'intelligence artificielle évoluée qui changera tout

Wed, 27/09/2023 - 14:13

D'ici 2030, il semble probable que l'intelligence artificielle ne sera plus le principal sujet de discussion comme c'est le cas aujourd'hui, mais plutôt quelque chose de communément appelé : « intelligence personnelle » ou PI « personal intelligence ». Une technologie d'IA révolutionnaire très avancée, personnalisée et omniprésente, qui redéfinira fondamentalement notre existence, créant un avenir dans lequel la COLLABORATION entre les humains et les machines deviendra presque la norme, apportant de nouvelles opportunités aux personnes et de nouveaux défis à surmonter.

Ce sera une sorte d'assistant virtuel qui élargira notre réflexion, anticipera nos besoins, nous aidera à prendre des décisions éclairées et facilitera nos INTERACTIONS avec le monde physique et numérique. Elle aura accès à la plupart des connaissances disponibles sur le web, avec qui nous interagirons au jour le jour, qui nous parlera du matin au soir, sans se fatiguer dans un accent africain ou un accent que nous choisirons, masculin ou féminin et pourra aussi répondre à nos questions et nous guider dans notre quête incessante de connaissances. Elle sera capable de comprendre nos émotions, nos préférences, nos besoins, notre personnalité, nos projets, nos aspirations, nos activités et même notre évolution au fil du temps.

Par exemple, le matin, elle pourra elle-même nous réveiller en douceur car en tant qu'assistant virtuel, elle connaît nos habitudes de sommeil et nous informera des rendez-vous de la journée et des actualités liées à notre pays, la météo, nos projets professionnels, tout le long de la journée, etc. Elle se chargera de nous rappeler nos rendez-vous et coups de fil à faire. Au travail ou pendant vos études également, elle vous soutiendra en vous suggérant des idées vraiment innovantes et incroyables, en automatisant surtout les tâches répétitives que vous avez l'habitude d'effectuer et en vous mettant instantanément en contact elle-même avec des experts, des clients ou des ressources fort utiles.

En effet, grâce à cela, les frontières entre les sphères professionnelle et personnelle s'estomperont, ouvrant la voie à de nouvelles façons de vivre, d'apprendre et de travailler. L'avenir sera vraiment caractérisé par une accélération exponentielle de ces genres de progrès, donnant à chaque individu un pouvoir sans précédent pour façonner sa propre réalité.

De plus, son impact sur la société mondiale sera énorme dit-on. Les métiers actuels évolueront, se concentrant davantage sur la créativité, la résolution de problèmes et l'interaction humaine, tandis que l'IA prendra en charge nos tâches routinières. Les inégalités en matière de connaissances diminueront parce que chacun aura un accès égal à l'information. Pourvu seulement que l'accès à la connectivité Internet très haut débit, telle que la 6G à partir de 2030 et aux infrastructures nécessaires soient déployés en cette "ère de la connaissance" ici en Afrique.

Elle facilitera la prise de rendez-vous médical et réduira les temps d'attente mais aussi pourrait simplifier les transactions financières en automatisant les tâches telles que le paiement des factures et les transferts d'argent. Cette « intelligence personnelle » marquera une transformation profonde dans notre quotidien et sur le marché du travail. Cela soulèvera des questions sociétales sur le rôle des enseignants et des professeurs. Bien entendu, l'interaction humaine restera importante pour l'apprentissage social et émotionnel, mais les éducateurs devront absolument s'adapter en devenant des FACILITATEURS de l'apprentissage plutôt que de simples dispensateurs de connaissances. Le savoir sera hautement démocratisé très bientôt avec l'arrivée de la PI. Il faut toutefois veiller à ce que cette révolution technologique profite à tous, en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte. Oui ! L'accès à une éducation de qualité va certainement être rendu plus équitable grâce à cette « intelligence personnelle », offrant des opportunités d'apprentissage à ceux qui vivent dans des zones éloignées ou économiquement défavorisées.

Elle peut contribuer aussi au renforcement de la démocratie en améliorant l'accès à l'information et la participation citoyenne, notamment en facilitant l'accès à l'information politique de manière plus personnalisée, en aidant les citoyens à mieux comprendre les enjeux et les positions des candidats. Elle peut également analyser de vastes ensembles de données pour prédire les tendances politiques, permettant ainsi une meilleure élaboration des politiques publiques.

Néanmoins, le manque d'infrastructures technologiques robustes, telles que des centres de données et des réseaux de communication fiables, ne stimule guère le développement de solutions locales d'IA adaptées aux besoins spécifiques de l'Afrique. Cela limite également la capacité du continent à collecter, stocker et analyser les données nécessaires à la formation des systèmes d'IA.

Cependant, l'utilisation de ces technologies soulève d'importantes préoccupations en matière de confidentialité et de surveillance. Il est essentiel d'établir des cadres juridiques et éthiques solides pour garantir que ces systèmes soient utilisés de manière responsable et dans le respect des droits fondamentaux des citoyens.
Cependant, l'impact des « personnelles intelligences » sur la sécurité publique sera également notable. Cette technologie avancée dit-on peut jouer un rôle important dans la prévention et la résolution des problèmes liés à la sécurité.

On dit que cela peut améliorer la surveillance et la prévention des crimes. Les systèmes d'IA avancés peuvent analyser les données des caméras de surveillance, des capteurs et d'autres sources en temps réel pour détecter rapidement les activités suspectes. Cela peut également aider à prédire les tendances de la criminalité en analysant les données historiques, permettant ainsi aux forces de l'ordre de prendre des mesures préventives.

Si vous voulez en savoir plus, je vous recommande de suivre particulièrement Mustafa Suleyman, patron du start-up Inflection AI, auteur du livre "La Déferlante (Editions Fayard) qui dit que "Ce sera une révolution. A terme, tout le monde aura son chef de cabinet personnel, son intelligence artificielle personnelle".
Ainsi que Yann Le Cun, lauréat du prix Turing 2019, directeur du laboratoire de l'intelligence artificielle chez Meta Facebook qui a déjà dit que : « Dans les prochaines années, on va de moins en moins utiliser les moteurs de recherche actuels. Chacun interagira avec des assistants virtuels qui répondront à n'importe quelle question, nous aideront à écrire des documents, à produire des choses. Ces assistants n'auront dans un premier temps pas l'intelligence humaine, mais peut être que d'ici une dizaine ou une quinzaine d'années, ils s'en approcheront suffisamment pour nous aider dans la vie de tous les jours. Un peu comme dans " Her " de Spike Jonze, l'un des rares films qui fait une peinture de l'IA plutôt réaliste. »

(...)
« Les smartphones seront aussi remplacés par des lunettes de réalité augmentée avec lesquelles on pourra interagir. Par exemple, si on raconte quelque chose de faux, les lunettes pourraient nous montrer un article de Wikipédia qui nous contredit, si quelqu'un nous parle dans une langue étrangère, elles pourraient nous afficher des sous-titres en direct. Elles pourraient aussi nous avertir d'une voiture qui vient si on traverse la rue sans regarder, nous aider à retrouver nos clefs si on les a perdues… Les possibilités sont grandes. Chacun aura, du fait des IA, une sorte d'équipe, un staff, d'assistants virtuels avec lui en permanence. »
(...)

« Certains ont parlé dans des termes trop excessifs des dangers possibles des systèmes d'IA jusqu'à la ‘destruction de l'humanité. Mais l'IA en tant qu'amplificateur de l'intelligence humaine conduira peut-être à une espèce de nouvelle renaissance, un nouveau siècle des Lumières avec une accélération du progrès scientifique, peut-être du progrès social. Ça fait peur, comme toute technologie qui risque de déstabiliser et de changer la société. »

Bref, la transition vers cette nouvelle ère de l'IA nécessitera également des programmes de reconversion professionnelle et une flexibilité accrue de la part des travailleurs pour s'adapter aux évolutions constantes. Nos gouvernements et nos entreprises peuvent d'ores et déjà jouer un rôle clé dans la création de politiques et de formations pour soutenir cette transformation.

En attendant, allez discuter en français avec PI sur pi.ai/ le cousin de ChatGPT. Au fait, êtes-vous au courant que désormais "ChatGPT peut discuter à l'oral et interpréter des images" ? Favorisons l'éducation numérique et la formation en matière de technologies de l'information pour préparer la main-d'œuvre africaine aux opportunités et aux défis de l'ère de l'IA.


Dian Diallo
Formateur aux outils de l'intelligence artificielle
Ouagadougou, le 26 septembre 2023

Categories: Afrique

Maouloud 2023 : La journée du jeudi 28 septembre est chômée et payée au Burkina Faso

Wed, 27/09/2023 - 14:10

Dans le communiqué ci-dessous parvenu à la rédaction de Lefaso.net, le ministère en charge de la fonction publique informe les travailleurs et employeurs des secteurs publics et du privé que dans le cadre de la célébration de la fête du Maouloud 2023, la journée du jeudi 28 septembre est chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national. Ce communiqué fait suite à l'annonce de la fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) à cet effet.

Categories: Afrique

Burkina/Région de la Boucle du Mouhoun : Nouna retrouve la lumière, les populations en liesse

Wed, 27/09/2023 - 14:00

L'agence d'information du Burkina (AIB) informe le public burkinabè que la ville de Nouna est de nouveau électrifiée.

L'électricité est revenue dans la soirée de ce mardi 26 septembre 2023, après plus d'un mois d'interruption dans la Kossi, et particulièrement dans la ville de Nouna.

Les populations l'ont accueillie par des clameurs de joie suivies de tintamarres de klaxons sur la grande voie qui traverse la ville de Nouna, précise l'agence.

Lefaso.net
Source AIB

Categories: Afrique

Burkina/Éducation : Les acteurs du Boulkiemdé pour un taux de succès au CEP de 70% en 2024

Wed, 27/09/2023 - 12:00

Dans le cadre du Projet d'amélioration de la qualité de l'éducation par la collaboration école-communauté (PAQER-CEC), il a été organisé un forum sur l'éducation dans la province du Boulkièmdé, plus précisément à Koudougou. C'était le mardi 26 septembre 2023. Cette rencontre s'articule autour du thème : « Amélioration du taux de succès au Certificat d'études primaires (CEP) dans la province du Boulkièmdé en 2024 ».

Les acteurs ont mené la réflexion afin de procéder à un diagnostic et d'établir une stratégie qui va permettre d'améliorer le taux de succès au CEP de 62,16% réalisé en 2023 à 70% en 2024 .

Concrètement, il s'est agi de faire l'état des lieux des taux de succès au CEP de la province du Boulkièmdé de 2019 à 2023.

En outre, de dégager des pistes de solutions au niveau local pour l'amélioration du taux de succès au CEP dans la province en 2024 par le biais des échanges et de partage d'expériences entre les participants.

Les parties prenantes à ce forum ont formulé des recommandations

Afin, d'amener chaque acteur à prendre des résolutions et/ou des engagements pour atteindre l'obiectif visé par la province.

« Ces 5 dernières années, la province du Boulkiemdé n'est pas parvenue à améliorer son rang. Elle était toujours cantonnée à la place de dernière sauf en 2022.

En 2023, nous avons connu un score meilleur dans le rang au niveau régional.
Lors de la session 2022, la province a enregistré un taux de succès de 59%. Nous allons profiter de ce forum pour voir qu'est-ce qui peut être entrepris pour améliorer les résultats » a signifié le directeur provincial de l'éducation préscolaire, primaire et non formelle du Boulkiemdé, Boureima Ouédraogo.

En bleu, à droite, Boureima Ouédraogo et à gauche en blanc noir, Yacouba Sawadogo

La province du Boulkiemdé pour la dernière étape

Il est important de notifier que ce forum organisé dans la province du Boulkiemdé marque la clôture officielle des fora des six provinces couvertes par le PAQER-CEC. C'est la province du Kadiogo qui a accueilli pour la première fois le forum. C'était le 22 août 2023.

S'en sont suivis les autres qui ont eu lieu : le 30 août 2023 à Ziniaré, le 5 septembre 2023 à Boussé, le 12 septembre 2023 à Zorgho et le 19 septembre 2023 à Kombissiri.

Selon le secrétaire général de la province du Boulkiemdé, représentant le haut-commissaire, Yacouba Sawadogo, ce forum est le bienvenu, il va permettre d'apporter des pistes de solution.

Cela va également permettre aux acteurs de s'impliquer davantage afin que le taux de 70% souhaité en l'an 2024 soit une réalité. Il a remercié les initiateurs.

Ce forum s'est déroulé en un jour

Ces rencontres tenues dans les différentes provinces s'inscrivent dans le cadre du projet. Elles ont été initiées dans le but de permettre aux acteurs concernés d'aborder une thématique en fonction des difficultés rencontrées.

Cela va aussi permettre aux acteurs de prendre des résolutions qu'ils vont appliquer pour améliorer les problèmes auxquels les élèves font face. C'est pourquoi, chacune des provinces a choisi elle-même le thème qui correspond à ses réalités et son besoin de changement. Des dires du chargé du PAQER-CEC, Issaka Bonkoungou, les fora qui ont été initiés dans les 6 provinces sont une tribune pour les autorités coutumières, religieuses, politiques, les responsables de l'éducation et les partenaires pour identifier les différents problèmes afin de trouver des solutions endogènes.

Pour lui, il est indispensable de créer des liens entre les écoles et les communautés. « Nous avons choisi cette façon de faire parce que nous avons pris conscience que l'éducation est l'affaire de toute la communauté. Ici, on a la possibilité de rassembler toutes les couches de la société » a-t-il justifié.

En lunettes, Issaka Bonkoungou a expliqué que l'implication des communautés et développement de l'éducation sont indissociables

En rappel, le PAQER-CEC est une initiative du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), en partenariat avec l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA) .

Ce projet a pour objectif général de promouvoir une éducation de qualité à travers la collaboration école-communauté par le renforcement de la base institutionnelle dans toutes les écoles primaires publiques du Burkina Faso.

Il ambitionne non seulement de mettre en place des modèles renforcés de Comités de gestion d'école (COGES) dans sa zone d'intervention mais aussi d'établir un modèle de participation communautaire à même de promouvoir l'accès à une éducation de qualité en s'appuyant davantage sur l'initiative du COGES.

Le projet a officiellement été lancé le 9 mars 2021 et sera exécuté en deux périodes. La 1ère période va du 9 mars 2021 à mai 2023 et la 2e période allant de juillet 2023 à mars 2025. Les groupes cibles sont les agents du MENAPLN aux niveaux central et déconcentré, les acteurs au niveau des écoles primaires publiques (Directeurs d'école, enseignants, élèves, parents d'élèves, membres de la communauté locale) et les collectivités territoriales.

La zone d'intervention du PAQER-CEC couvre 6 provinces de 4 Régions qui sont : le Kadiogo, l'Oubritenga, le Kourwéogo, le Ganzourgou, le Bazéga et le Boulkiemdé.

SB
Lefaso.net

Categories: Afrique

La CNSS vous souhaite une bonne fête de MAOULOUD

Wed, 27/09/2023 - 10:30
Categories: Afrique

Rentrée académique 2023-2024 à L'Ecole Supérieure de Commerce de Ouagadougou : Octobre 2023

Wed, 27/09/2023 - 10:00

Contacts : 25 37 38 38/ 76 55 17 77

Categories: Afrique

Prolongation du recrutement d'étudiants en première année du Master en développement et éducation des adultes

Wed, 27/09/2023 - 09:00

Le Président de l'Université Joseph KI-ZERBO porte à la connaissance du public, en général, et des acteurs du développement en particulier, qu'il est ouvert, au titre de l'année académique 2023-2024, un test d'admission de la huitième promotion en Master Développement et Education des Adultes (DEDA), option Pédagogie du Changement Social et du Développement (PCSD).
Le nombre de places est limité à trente (30).

La durée de la formation est de deux (2) ans. Elle est organisée sur le modèle d'alternance : un (1) mois de formation intensive (bloc de cours) en présentiel et en journée à l'Université Joseph KI-ZERBO, suivi d'environ trois (3) mois sur le terrain professionnel de l'étudiant.
Le nombre total de blocs de cours pour les deux (2) années est de six (6), répartis en quatre (4) semestres.

A. Conditions de candidature
Pour faire acte de candidature au Master, le candidat doit :
être titulaire d'une licence d'université ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;
justifier d'au moins trois (3) ans d'expériences professionnelles.

La sélection se déroule en deux phases :
présélection à partir d'un examen de chaque dossier de candidature ;
un entretien avec un jury d'admission.

B. Composition du dossier de candidature
Le dossier de candidature, pour être recevable sur la plateforme Campusfaso, doit comprendre les pièces suivantes :
un extrait de naissance ;

un certificat de nationalité pour les candidats étrangers.
une copie légalisée du diplôme du baccalauréat ;
une copie légalisée du diplôme de la licence ou de tout autre diplôme jugé équivalent par les services techniques du Ministère en charge de l'enseignement supérieur du Burkina Faso ;

une/des attestation (s) ou arrêté ministériel (intégration/titularisation) justifiant que le candidat possède au moins 3 ans d'expériences professionnelles ;
un curriculum vitae détaillé (avec photo), daté et signé faisant ressortir les parcours scolaire, universitaire et professionnel/extraprofessionnel. Les expériences menées et les compétences acquises ;

une lettre de motivation d'une page maximum datée et signée, renseignant à l'en-tête outre les coordonnées (lieu de résidence y compris), l'emploi et la fonction actuels ;
une attestation de présence (service) ou le contrat de prestation/consultation le plus récent pour les non-salariés.

C. Frais de gestion de dossier
Les frais de gestion du dossier (non remboursables) sont fixés à quinze mille cinq cents (15 500) F CFA payables sur la plateforme Campusfaso par Coris Money, Moov Money ou Orange Money.

D. Soumission des candidatures
La soumission des candidatures se fera en ligne sur la plateforme Campusfaso par le lien : https://www.campusfaso.bf/formations/candidature.

E. Calendrier de déroulement du recrutement
Précédemment prévu du 26 juillet au 07 septembre 2023 à 23 h 59 GMT, le dépôt des dossiers de candidature sur campusfaso est prolongé jusqu'au 15 octobre 2023 à 23 h 59 GMT.

Le 23 octobre 2023 : résultats de la pré-sélection disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.
Du 02 au 03 novembre 2023 : entretiens oraux à l'Université Joseph KI-ZERBO.
Le 10 novembre 2023 : résultats d'admission disponibles aux adresses e-mail des candidats et au secrétariat de la Filière DEDA.

1er bloc de cours : janvier 2024.

F. Droits d'inscription et de formation en FCFA

NB : les informations détaillées de la formation (objectifs, programme, blocs, diplôme…) sont contenues dans un dépliant téléchargeable sur le Site Web de l'Université Joseph KI-ZERBO www.ujkz.bf ou en prenant attache avec le Secrétariat de la Filière DEDA.

Pour tout renseignement complémentaire, veuillez contacter :

Secrétariat de la filière DEDA : (226) 25 30 04 76 / 61 47 97 01 / 79 99 26 49 / 66 11 45 74
E-mail : uo.deda@gmail.com

P. Le Président et par délégation,
Le Vice-Président chargé des Enseignements
et des Innovations Pédagogiques

Dr Bernard ZOUMA
Maître de Conférences
Chevalier de l'Ordre des Palmes Académiques

Diffusion générale.
L'Observateur Paalga, le Faso.net

Ampliations :
UFR/SH
DAOI
VP/EIP
AC
DSI

Categories: Afrique

Décès de Hadja Aminata DJIRE néée SIERI : Faire part

Wed, 27/09/2023 - 08:30

Les grandes Familles Djiré, Siéri, Sereme, Zongo, Tera, Sanou, Toe, Tanou , Boro,Traoré , Drabo, Banazaro, Zerbo, Sanogo, Konaté, Topan, Waro, Ouédraogo, Ganou, Cissé.
Les Familles alliées Bah, Rouamba, Sankara, Doubaré, Dao, Traoré, Touré, Drabo, Tindano, Sigué.

A Bobo-Dioulasso, Nzizida, Ouagadougou, Tougan, Kiembara, Sya, Gomboro, Bangassogo, Yeguere, Gourcy, Banfora, Vallée du Kou, en Côte d'Ivoire, au Mali et en Guinée.

Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur épouse, mère, sœur, tante, belle-mère, Grande mère, Hadja Aminata DJIRE néée SIERI au secteur 21 (colsama) le samedi 23 septembre 2023 à Ouaga des suites de maladie.

L'enterrement a eu lieu le mardi 26 septembre 2023 à Bobo-Dioulasso.
Par ailleurs, il informe que le Doua du 7eme jour aura lieu le Dimanche 1er octobre 2023 à 09H au domicile familiale au secteur 21 (colsama).

Union de prières.

Categories: Afrique

Ouagadougou : Plusieurs dizaines de manifestants mobilisées pour « protéger » la transition

Wed, 27/09/2023 - 01:19

À l'appel d'activistes sur les réseaux sociaux, plusieurs dizaines de manifestants sont rassemblés au rond-point des Nations-unies, ce mardi 26 septembre 2023, pour manifester leur soutien à la transition qu'ils disent être en danger.

À motos, à vélos, en tricycles ou à pieds, ils sont venus des quatre coins de la capitale pour, disent-ils, faire bloc contre les éventuels perturbateurs de la transition.

Alors que certains sifflent et scandent le nom du président de la transition « IB ! IB ! IB », d'autres préfèrent faire le tour du rond-point des Nations Unies tout en brandissant le drapeau national.

« Nous sommes ici à l'appel de la Nation. Nous n'acceptons pas que des Burkinabè interrompent la transition pendant qu'elle lutte contre l'insécurité », a lancé un manifestant, à qui nous avons dû présenter patte blanche avant d'engager la discussion

Il est 22h30 et la mobilisation ne faiblit pas.

Lefaso.net

Categories: Afrique

Pages