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Updated: 1 month 3 weeks ago

Décès de SOUBEAGA née OUEDRAOGO P. Marthe Marie : Remerciements et Faire-part

Thu, 05/10/2023 - 08:30

La grande famille SOUBEIGA à Yantenga, Diabo, Fada N'gourma, Ouagadougou, Kompienga, Abidjan, en France et alliées ;

Monsieur Lazare SOUBEIGA, Administrateur civil a la retraite ;
Les familles KIEMA, YOUGBARE, LANKOUANDE, YONI, MOYENGA à Diabo, Fada N'Gourma à Ouagadougou.

Sa Majesté Naaba Sanem, Chef du Canton de Pissila
Monsieur OUEDRAOGO Robila, Patriarche de Pissila
Les grandes familles OUEDRAOGO à Pissila, Bobo-Dioulasso, Kaya, Koudougou, Ouagadougou et alliées.

Monsieur OUEDRAOGO Maurice, professeur à la retraite à Kaya et Madame OUEDRAOGO née DIANDE Absétou

Les familles alliées OUEDRAOGO, SONGZABRE, TAPSOBA, TARBAGDO, KABRE, ZANZE

Les frères, sœur, les enfants, les cousins, cousines, neveux, nièces,
Monsieur SOUBEAGA W. Serge Administrateur civil et les enfants Chrissie, Yohan
Adressent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de compassion, de solidarité, de prières et de soutiens multiformes lors du rappel à Dieu le vendredi 29 septembre 2023 et de l'inhumation le 02 octobre 2023 à Ouagadougou de leur fille, sœur, mère et épouse.

Madame SOUBEAGA née OUEDRAOGO P. Marthe Marie
Les remerciements vont à l'endroit des différentes familles, belles familles, des voisins, la CCB Saint Gabriel, des collègues de service, des amis et de toutes les connaissances.

Les familles se gardent de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu, dans sa miséricorde comble chacun au-delà de ses attentes
Que par la Miséricorde de Dieu, l'âme de Marthe Marie repose en paix !

Union de prières.

Categories: Afrique

Décès de Bruno KI : Remerciements et faire-part

Thu, 05/10/2023 - 08:30

Les grandes familles KI, TOE, PARE, PANGUINE à Toma, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Côte d'Ivoire ;

Les familles alliées : SANOU, YARO, BERE, KABORE, GANSONRE, SANKARA, SOW, TRAORE, DAKOURE et DALA ;

La veuve : KI Sophie ;

Les frères, sœurs, cousins, cousines, neveux, nièces du défunt ;
Les enfants : Roland, Clarice, Paul, Josiane, Nina, Flora et Carine ;

Les petits enfants : Grâce, Kétura, Samuel, Arnaud et Kenza
Profondément touchés par les nombreuses marques de sympathie, de solidarité, de prières et de soutiens multiformes lors de la maladie, du décès le 20 septembre 2023, suivi du transfert de la dépouille le 21 septembre 2023 et de l'inhumation le 22 septembre 2023 au cimetière municipal de Toma de leur fils, frère, époux, père, cousin, oncle, beau-frère, beau-père, grand-père, arrière-grand-père

Bruno KI
Précédemment Technicien de Laboratoire à la retraite

Réitèrent leurs sincères remerciements et expriment leur profonde gratitude à toutes et à tous pour ces différentes marques de sympathie et soutiens multiformes témoignés à leur égard lors de cette douloureuse épreuve.

Ils se réservent de citer des noms de peur d'en oublier. Que le Dieu Tout Puissant dans son infini bonté récompense tout un chacun au centuple de ses bienfaits.
Ils informent par ailleurs, que les funérailles chrétiennes et traditionnelles sont prévues pour se tenir le 27 janvier 2024 à Toma.

Union de prière !

Categories: Afrique

Burkina/Éducation : Quand les enfants du primaire servent de faire-valoir aux cérémonies, le ministère interpelé !

Thu, 05/10/2023 - 00:25

Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, André Ouédraogo, et son homologue de l'enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation, Pr Adjima Thiombiano, ont, en compagnie d'autres personnalités, dont le président de l'Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, officiellement lancé la rentrée scolaire 2023-2024. Nul besoin de rappeler les énormes défis à relever par l'ensemble des acteurs dans le contexte actuel du pays, et dans un secteur qui, même en temps normal, brille par les difficultés y inhérentes. C'est pourquoi il faut souhaiter qu'on ne se comporte pas à en rajouter. Autrement dit, il faut interpeller les uns et les autres sur ces pratiques à la fois dégradantes et nuisibles vis-à-vis de ces élèves du primaire.

Parmi ces pratiques à bannir envers les élèves du primaire, les tout-petits, il y a les mobilisations dont ils sont l'objet pour servir de décor aux cérémonies.

A titre d'exemple, et pour ne prendre prétexte que de ce dernier en date (c'était au cours de l'année scolaire précédente), l'on a assisté, dans une localité située à une centaine de kilomètres de Ouagadougou, à cette cérémonie de remise d'infrastructures sociales de base par une organisation de coopération pour le développement. Pour une cérémonie annoncée pour 10h, les élèves (du primaire) étaient là, à l'espace dédié à la cérémonie, depuis 7h. Sous la canicule, plaqués au sol et soumis à tous les mouvements de déplacements et de replacements, aux menaces des organisateurs et mobilisateurs pour soit leur demander le silence, de bien s'asseoir, de changer de place ou encore de se tenir dans telle ou telle autre position.

Pendant ce temps, les invités arrivent au compte-goutte pour attendre en dernière position les autorités. Celles-ci sont composées d'officiels, c'est-à-dire de représentants de l'Etat dans la région, aux côtés des responsables de l'organisation bienfaitrice. La cérémonie va finalement démarrer peu avant 11h. Comme cela est de coutume sous ces cieux du Burkina, elle est faite de nombreux discours en français, traduits ensuite en langues nationales, et avec des intermèdes de prestations artistiques.

Pendant que même ceux qui sont sous les tentes, les privilégiés donc, manifestent leur impatience de voir terminer vite la cérémonie pour quitter la chaleur, les enfants, eux, sont toujours assis, coincés entre eux, les yeux hagards rivés sur « ces grands types et femmes » qui défilent au pupitre. Pire, si ce n'est le MC (Maître de cérémonie) qui leur intime à chaque mot d'une autorité au micro, l'ordre d'applaudir, c'est le chargé de mobilisation qui donne le ton des applaudissements à ces enfants. Certains mobilisateurs ne se gênent même pas de les menacer d'« applaudir plus fort, plus fort ! ».

Pour revenir au présent exemple, la cérémonie a pris fin ce jour-là, peu après 13h. Quelques minutes de coupure de ruban devant ces infrastructures, puis les invités se dirigent vers le « rafraîchissement », laissant derrière eux, cette foule d'enfants qu'ils sont pourtant censés protéger, au propre comme au figuré.

Dans la société africaine, la logique voudrait d'ailleurs que l'adulte laisse le peu de nourriture disponible à l'enfant, s'il n'y en a pas pour tous. Mais bref, ici, seuls les privilégiés ont accès à ces rafraîchissements dans des éclats de rires autour des cuisses de poulet, des brochettes, des plats de résistance … Les enfants qui ont servi de faire-valoir à la cérémonie, on s'en fout ! Ils ont perdu leurs heures de cours, ont été exposés aux mauvaises conditions (soleil, poussière et autres saletés…). Dans les localités qui accueillent fréquemment ce genre de cérémonies, tant pis pour l'école des enfants !

Cet exemple est très loin d'être un cas isolé. La pratique est tellement courante, qu'elle passe dans bien des cas inaperçue, tant c'est devenu chose normale ! Faut-il s'en accommoder ? Certainement, pas ! Il faut la combattre, sans concession, et avec, tout autre agissement qui n'entre pas dans l'intérêt des enfants, de l'école, et qui vise uniquement à servir des intérêts immédiats, ou à venir, d'organisations, d'institutions, de personnalités.

Néanmoins, il faut relever au passage que ces pratiques ne sont pas forcement du fait des autorités et/ou responsables des organisations et personnalités donatrices, ils sont dans certains cas mis face au fait accompli ou ne semblent pas parfois mesurer la portée de tels agissements. Il leur appartient donc de veiller sur ces aspects, de redoubler d'efforts car ce sont leurs images qui sont en jeu. Il y a des cérémonies pour lesquelles de telles mobilisations même ne peuvent s'expliquer. Si besoin de mobilisation il y a, il serait judicieux de se limiter aux adultes, et surtout d'épargner ces enfants du primaire qui ne comprennent rien d'ailleurs à ce type de cérémonie.

En ces temps où les cérémonies de remise de vivres et de fournitures scolaires aux populations sont fréquentes, c'est une très bonne chose que la solidarité, surtout avec les personnes vulnérables, se raffermisse, il faut veiller à ce que les actes qu'on pose dans ce sens ne viennent pas nuire. On peut aller à l'essentiel. Et justement, parce que ces dons sont des actes nobles, ils doivent se faire avec le moins de désagréments et de dérangements pour notamment les bénéficiaires.

Le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales, en premier, qui abat un travail énorme, doit sévir sur ces aspects et attirer l'attention de ses démembrements par rapport à ces méfaits. Le thème de cette année, c'est la « Contribution de la communauté éducative à la culture de la paix, de la citoyenneté et à la cohésion sociale ». Il est évocateur, et un tel idéal ne devra s'incarner en piétinant certaines valeurs de bon sens, voire de droits fondamentaux.

Chaque personnalité ayant assisté au lancement de cette rentrée est donc particulièrement interpellée pour aider à la sensibilisation autour du sujet. Le président de l'ALT (Assemblée législative de transition), Dr Ousmane Bougouma, pourrait recommander à ses collègues députés de non seulement être des acteurs de sensibilisation dans ce sens (ça va aider de nombreux élèves, rendre service à l'éducation), mais aussi pour qu'ils évitent, eux qui organisent auprès des populations, des cérémonies de dons ou de "redevabilité", de tomber, d'une manière ou d'une autre, dans de telles pratiques aussi dégradantes que nuisibles.

Oumar L. Ouédraogo
Lefaso.net

Categories: Afrique

La communication non violente : "L'arme redoutable" de Téné Thérèse Hien/Soma pour une paix et une cohésion sociale durable

Thu, 05/10/2023 - 00:20

« Le fruit de la justice est semé dans la paix par ceux qui travaillent à la paix », disent les saintes écritures. Cette citation pleine de sens représente toute la vision d'une véritable assoiffée de paix et de justice pour sa patrie. Son pays est le Burkina Faso, confronté aux affres du terrorisme depuis maintenant près d'une décennie. Elle, c'est Téné Thérèse Hien/Soma, une fervente combattante de l'injustice et de l'iniquité. Portrait !

À l'image d'un combattant déterminé à se battre contre vents et marrées jusqu'à la dernière goutte de son sang, Téné Hien se réveille chaque matin avec sa puissante arme pour apporter sa pierre à la restauration de la paix au pays des hommes intègres. Cette arme, c'est la Communication non violente (CNV) dont elle fait usage pour apaiser les cœurs et les esprits autour d'elle.

Enseignante de profession, face à la récurrence des violences en milieu scolaire (agressions verbales et physiques à l'issue desquelles interviennent parfois certaines armes), Téné Hien s'est engagée à enseigner la CNV aux élèves du Cours moyen 1ère et 2e année (CM1 et CM2) depuis 2012. Cette conviction inébranlable, lui est survenue après s'être plongée dans l'univers de la communication non violente à travers l'ouvrage « Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) : Introduction à la communication non violente ».

Cette œuvre littéraire de Marshall Rosenberg, un psychologue américain, formateur et auteur renommé pour son développement de la CNV, a créé un véritable déclic dans le parcours de Téné Hien.
Et depuis, se sont enchaînées les formations et conférences qu'elle anime dans le cadre de la paix et la cohésion sociale. C'est ainsi qu'elle prend pleinement conscience de l'impact que peut avoir les mots sur les personnes. Car aussi bien qu'ils sont capables de construire, les mots sont facteurs de destruction dans bien des cas. En témoigne cet extrait biblique « La mort et la vie sont au pouvoir de la langue »., illustre-t-elle.

« La misère de l'autre me fait pleurer. Elle me touche au plus profond de mon âme », énonce Téné Hien avec la volonté de distiller la joie et la paix autant que possible (photo prise à la Place de la nation, lors d'une conférence sur la paix le 25 janvier 2023)

L'histoire du jeune Cissao

L'une des histoires qui l'a le plus marquée est celle du jeune Cissao, que Téné dit avoir rencontré au Sénégal dans le cadre d'une formation sur la CNV. « Cissao a perdu des parents dans la guerre en Casamance. Il m'a dit que c'est une forte douleur de voir les siens baigner dans leur sang sous son regard impuissant. Les gens disaient qu'une fois avoir croisé le regard de Cissao, il fallait du courage pour le regarder de nouveau. Tant son visage exprimait la haine et la violence, au point qu'il avait les yeux rouges. Cissao pouvait pour un oui ou un non te poignarder », relate-t-elle.

Malgré l'homme amer et agressif qu'était devenu Cissao, Téné explique que les formatrices en communication non violente du Sénégal ont dû mettre les bouchées doubles pour le transformer. Aujourd'hui, c'est une personne aimable et inoffensive, témoigne-t-elle, pour l'avoir connu en 2023.

Éprise de compassion et du bien-être pour son prochain, Téné s'est alors investie à transformer ces élèves jadis dominés par la haine et la violence, en des personnes courtoises, respectueuses, dotées de bon sens et de valeurs. En traitant tout le monde avec respect et sans discrimination aucune, elle est parvenue à toucher bien plus que des élèves par ses actes empreints d'amour.

« Marshall Rosenberg a défini une autre forme de communication, celle de l'écoute qui favorise l'élan du cœur, nous relie à nous-mêmes, laissant libre cours à notre bienveillance naturelle. Elle permet de s'exprimer avec authenticité, tout en prenant soin de l'autre, dans le respect de sa dignité humaine », donne-t-elle ainsi un aperçu de la communication non violente.

Une enseignante dévouée pour le bien-être des enfants et des jeunes (Mme Hien et ses élèves à l'école de Zongo Nabitenga, pendant un cours sur la paix en janvier 2022)

L'expérience réussie de la CNV en milieu scolaire

Il s'établit alors clairement, pour madame Hien, que la communauté éducative à la croisée des chemins, s'interroge sur les moyens à mettre en œuvre pour lutter et prévenir les violences en milieu scolaire. « Les résultats concluants de deux projets exécutés dans l'école de Zongo Nabitenga, m'ont convaincue de l'impérieuse nécessité de vulgariser l'approche de la CNV dans les écoles. Car en 2015, l'école de Zongo Nabitenga a été reconnue comme source de changement par Ashoka Afrique de l'Ouest, le plus grand réseau mondial d'entrepreneurs sociaux proposant des solutions qui changent le système et qui fonctionnent à travers les pays du monde », a-t-elle confié.

Grâce à cette approche, Téné a réussi l'exploit de réconcilier l'école et le village Zongo Nabitenga, situé dans l'arrondissement n°8 de la capitale burkinabè. Aussi, les résultats scolaires se sont améliorés, ainsi que les relations entre parents d'élèves et enseignants. Les relations entre enseignants ont connu un progrès de même que celles entre élèves et enseignants.

« Madame Hien a vite compris qu'elle pouvait mettre en relief toutes ses connaissances sur la non-violence, le vivre ensemble afin de changer l'image donnée à cette école », Ben Moussa Traoré, proche collaborateur de Téné Hien

Ainsi, Ben Moussa Traoré révèle qu'avec l'implication de toute la population et la contribution de certains partenaires, Téné a pu créer au sein du village, un environnement favorable à l'apprentissage. Ce qui a entraîné des résultats probants avec un taux de réussite scolaire évoluant de 48% à 80% aux examens ces dernières années. Et cela a permis de réconcilier le village et son école avec une bonne implication des parents d'élèves, a-t-il attesté.

Enseigner donc la CNV en milieu scolaire, va significativement, selon Téné, insuffler un changement de comportement et pourra être désormais considérée comme une action à portée sociale. « La nécessité d'inculquer des notions d'empathie et de paix dans les esprits encore malléables de nos tout-petits s'impose », a-t-elle recommandé. Elle soutient que cela leur permettra de grandir avec le sentiment d'être des artisans de paix.

Pour madame Hien, partant du fait que tout enseignant espère travailler dans un climat apaisé et serein, mais que peu réussissent à le mettre en place, l'expérience de Zongo Nabitenga se veut un outil pédagogique visant à créer un cadre propice à l'épanouissement des élèves et de leurs encadreurs. L'ayant expérimenté de fond en comble, l'experte de la communication non violente croit dur comme fer que la CNV peut être un renforcement des leçons d'éducation civique et morale. Mieux, elle estime que la CNV crée les conditions favorables pour l'enfant pour produire des résultats concrets, preuve de son changement.

« Les supports sur lesquels le maître s'appuie, rendent cet enseignement attrayant. Parce que l'enfant s'amuse en apprenant et n'oublie pas ce qui l'amuse et l'intéresse. Il fait siens ces nouvelles découvertes. L'exemple des élèves de Zongo Nabitenga pourrait inspirer d'autres écoles du Burkina », relève-t-elle.
En tant que formatrice en CNV, l'approche bienveillante et respectueuse de Téné a rapidement gagné l'égard et l'admiration de ses participants, qui la considèrent comme une guide exceptionnelle.

« Après avoir bénéficié de la formation sur la CNV, j'ai l'ultime conviction que nous pouvons résoudre certains conflits sans passer par la violence », Wenddenda Parfait Zombré, ingénieur agronome et styliste

Un homme transformé par la CNV

« Tout est parti d'une formation avec madame Hien au talent d'oratrice formidable. Elle a su captiver toute mon attention et mon intérêt tout au long de la formation qui était une découverte pour moi, mais aussi et surtout des questionnements sur ma relation avec les autres. La décision fut prise, je me suis résolu à changer mon langage pour prendre soin de moi et de mon entourage », partage son expérience de la CNV, Wenddenda Parfait Zombré.

Ingénieur agronome et styliste, Parfait Zombré affirme désormais essayer au maximum, d'observer sans juger, de dire ce qu'il ressent, en respectant la dignité de celui à qui il s'adresse et en mettant l'écoute active en pratique. « Les étapes de la communication non violente, l'observation, le sentiment, le besoin, la demande sonnent dans ma tête comme un verset biblique. En tant que styliste et promoteur de la marque de vêtements Noli, ma manière de travailler en équipe a beaucoup changé et même les couturiers le disent. Dans mon entourage, je fais l'effort de contaminer les autres avec ce langage bienveillant », a-t-il renchéri.

Mère Teresa du Burkina Faso

À l'image de Mère Teresa, détentrice du prix Nobel en 1979, Téné est d'une générosité inestimable. Pour son instinct de maternité remarquable, Téné est aussi bien estimée par sa famille, à l'instar de sa sœur, madame Diane Pamart/Soma. « Ma sœur que j'aime beaucoup est une femme forte de ses convictions. Elle est engagée auprès de sa communauté chrétienne et auprès des personnes défavorisées. Quand je veux la définir, le premier mot qui me vient à l'esprit est “générosité''. Je vais vous raconter une anecdote pour étayer mon propos. Un jour, elle m'a appelée pour me dire que j'ai un nouveau neveu de 19 ans. Elle avait été attristée d'apprendre qu'un orphelin de père, avec une mère démunie, risquait de ne pas pouvoir passer le baccalauréat, faute de moyens, car abandonné par ses autres frères pour ses convictions religieuses. Pire, il avait été mis à la porte, dépouillé de l'héritage qui lui revenait et ne savait où loger. Ma sœur a refusé que le jeune parte rejoindre sa mère au village. Elle lui a trouvé une maison, a payé les frais de dossier du bac, lui a ouvert ses portes au sens large du terme », relate-t-elle.

« Depuis une dizaine d'années, par le truchement du concept de la communication non violente, Thérèse prône le langage du cœur, la cohésion sociale et le bien-vivre ensemble »., Diane Pamart/Soma, sœur de Téné Hien

Téné Hien déteste l'hypocrisie, mais aime la transparence dans les relations humaines. Son plat préféré est le foutou accompagné de la sauce graine, un met local bien prisé en Afrique de l'Ouest. Née à Soubakaniédougou (province de la Comoé, région des Cascades), Téné Hien est mariée et mère de quatre enfants. Elle a dû abréger ses études pour trouver rapidement un travail afin de soutenir son père qui avait été licencié avec le licenciement massif des enseignants en 1984. Alors qu'elle était en classe de 6e à l'époque. C'est ainsi que commença la carrière d'enseignante de Téné en première. Sa persévérance et sa détermination l'incitent à passer le concours spécial d'entrée à l'université, puis le concours des instituteurs principaux, auxquels, elle réussit brillamment.

Téné est aussi promotrice d'une association œuvrant pour le bien-être de la femme et de l'enfant. Son immersion dans l'univers de la communication non violente survient juste après avoir été séduite par la philosophie de Marshall Rosenberg. basée sur l'empathie, l'amour, l'humilité, l'écoute active. « Cette façon de se relier à l'autre en prenant en compte ses besoins est un exercice que j'aime beaucoup car cela me permet de bien me sentir, et de mieux comprendre les autres », déclare-t-elle.

Formation des jeunes de l'arrondissement n°8 de Ouagadougou, sur la CNV, en mars 2023

Son amour pour la CNV, lui a permis d'être formatrice et actrice de paix après avoir été suffisamment outillée dans le domaine. Pour Téné, renforcer le capital humain est aujourd'hui un impératif. Et faire connaître la CNV, peut y contribuer grandement. Selon elle, mise à la disposition des populations, la CNV peut aider à l'installation de la paix et de la cohésion sociale au Burkina Faso. « Si je dis ceci, c'est parce que je suis convaincue que beaucoup travaillent pour la paix et n'hésiteront pas à ce qu'on travaille ensemble, car l'objectif est le même : nous lever comme un seul homme pour nous battre et reconquérir notre droit d'existence paisible », nourrit-elle l'espoir.

Face à la crise sécuritaire et humanitaire que traverse le Burkina Faso, Téné suggère que soient mis à contribution, les médias pour promouvoir la CNV comme instrument efficace de prévention et de gestion des conflits. Elle juge également nécessaire de former suffisamment les gens à la culture de la paix à travers l'outil qu'est la CNV.

Conférence sur la paix avec les femmes chercheurs du Burkina Faso, le 8 juin 2023

« Je le dis parce que je suis persuadée que la guerre finira », clame-t-elle avec beaucoup de foi. « Mais la gestion de l'après-guerre me fait beaucoup peur. Nous avons fait l'expérience de la haine, de la violence, de la peur, et même de la mort. Comment arriver à réorienter surtout l'avenir des enfants qui sont nés et ont grandi dans cette guerre ? Comment arrivée à leur faire comprendre qu'à leur tour ils devront lutter pour une société plus juste et plus humaine ? C'est maintenant que nous devons le faire de façon simultanée avec le combat actuel », affiche-t-elle clairement ainsi ses préoccupations.

Sans vouloir paraître prétentieuse, Thérèse estime qu'il faut envisager une réforme au niveau du système éducatif en prenant sérieusement en compte l'éducation empathique. « C'est une nouvelle page de notre histoire que nous écrivons, ce serait peut-être possible de réorienter certaines lignes de notre éducation ». Telle est la vision de l'ambassadrice de la paix. Son profond désir de s'ouvrir au monde afin d'en découvrir ses merveilles et de propager cette belle et riche expérience, lui ont imposé l'amour du voyage. Le combat qu'elle mène au quotidien lui a valu la distinction du prix « Femme Ouaga FM de l'année » en 2019. Le thème retenu à cette édition était : « Contribution de la femme à l'édification d'un Burkina Faso de sécurité, de paix et de cohésion sociale ».

Hamed Nanéma
Crédit photo : Bonaventure Paré
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Burkina/ Armées : Trois nouveaux chefs pour la Gendarmerie et l'Etat-major général

Thu, 05/10/2023 - 00:15

Ci-après, deux décrets. Le premier nomme les commandants Tindnéré Bernard Koalga et Abdoul Karim Dao respectivement, chef de corps du bataillon matériel et chef de la division logistique de l'Etat-major général des armées.

Le second lui, place à la tête de l'État major de la gendarmerie, le lieutenant colonel Kouagri Natama. Il remplace à ce poste le lieutenant colonel Évrard Somda, en poste depuis février 2022.

Du peu que nous sachons sur le nouveau chef de la gendarmerie, il a, suite aux changements intervenus après l'attaque de Inata, été nommé Commandant de la première région de gendarmerie, ce, de novembre 2021 à février 2022. Il était alors le Commandant du groupement de la gendarmerie départementale de Kaya.
En 2011, il était le commandant de section de recherche de la gendarmerie de Ouagadougou. Et en 2013, il devient le commandant du groupement de gendarmerie départementale de Bobo-Dioulasso.

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Burkina/Augmentation des frais de scolarité : Le ministre de l'éducation, André Joseph Ouédraogo, s'exprime sur la question

Thu, 05/10/2023 - 00:10

Lors de l'atelier de validation des manuels scolaires et guides pédagogiques d'anglais des classes de 4e et 3e et du guide pédagogique du manuel d'allemand de la classe de terminale "A", le ministre de l'éducation nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN), André Joseph Ouédraogo, s'est exprimé sur l'augmentation des frais de scolarité constatée ces dernières années au Burkina Faso.

La rentrée scolaire 2023-2024 a officiellement démarré ce lundi 2 octobre 2023, au Burkina Faso.

Cela représente un véritable casse-tête pour de nombreux parents. Ils se plaignent des sommes demandées par certains établissements privés.

A cet effet, il a été demandé au ministre de l'éducation nationale, André Joseph Ouédraogo, quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour plafonner les coûts des frais de scolarité dans les établissements. Il a expliqué que l'autorité ne peut que sensibiliser les concernés (fondateurs d'établissements) sur la nécessité de faire en sorte que les frais de scolarité soient acceptables pour tous. Il a nuancé en précisant que sur ce terrain, les offres ne sont pas les mêmes.

« Il y'a des frais de scolarité accessibles, tandis que d'autres sont franchement inaccessibles pour le commun des Burkinabè. Mais, les gens font des choix. Ils préfèrent envoyer leurs enfants dans ces établissements parce qu'ils estiment, à tord ou à raison, que ces établissements dispensent un enseignement de qualité », a souligné André Joseph Ouédraogo.

Il a renchéri en invitant les uns et les autres à ne pas oublier que l'éducation a un caractère social. « Il ne s'agit pas de faire du bénéfice pour le bénéfice. C'est pourquoi, nous jouons sur la responsabilité de tous afin de permettre aux enfants du Burkina Faso d'avoir accès à l'éducation », a-t-il conclu. André Joseph Ouédraogo a rappelé que l'éducation est un droit pour tous les enfants sans aucune distinction.

SB
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Burkina/Football : « On n'a pas un choix extensible au niveau offensif », assure Hubert Velud, coach des Etalons

Thu, 05/10/2023 - 00:05

En marge des journées FIFA d'octobre 2023, le Burkina Faso jouera deux matchs amicaux. La première rencontre amicale sera face à la Guinée Équatoriale le 13 octobre 2023 à Malabo et la seconde rencontre sera face à la Mauritanie le 17 octobre 2023 à Casablanca au Maroc. Pour ce faire, le coach Hubert Velud a fait appel à 24 joueurs pour ces deux matchs amicaux.

Le sélectionneur national Hubert Velud a fait appel à 24 joueurs pour les deux matchs amicaux en marge de la fenêtre internationale. Il s'agit de la rencontre face à la Guinée Équatoriale le 13 octobre 2023 à Malabo et celle face à la Mauritanie le 17 octobre 2023 à Casablanca au Maroc. L'annonce a été faite au cours d'un point de presse tenu dans la matinée de ce mercredi 4 octobre 2023, au siège de la Fédération burkinabè de football, à Ouagadougou.

On note notamment le retour de quatre joueurs dans l'effectif. Il s'agit de Dango Ouattara, Hassane Bandé, Steeve Yago et Trova Boni. Les habitués sont également là pour ces deux rencontres amicales.

La liste des 24 joueurs retenus pour ces deux matchs amicaux

Selon Hubert Velud, ces deux matchs amicaux permettront aux Étalons de bien se préparer avant le début des éliminatoires de la coupe du monde 2026. Ces éliminatoires du Mondial 2026 débutent en mi-novembre 2023. Pour lui, ces deux rencontres amicales seront mises à profit pour faire tourner l'équipe, faire travailler tout le monde, mettre en place un système et une organisation du jeu et cultiver les automatismes.

Sur la question des gardiens de buts notamment la sélection de Sébastien Tou en lieu et place de certains gardiens locaux, Hubert Velud assure que l'objectif c'est de trouver les trois meilleurs gardiens possibles. « Je connais la performance des gardiens locaux, j'ai vu Sébastien Tou aussi mais c'est à moi de choisir. Il y a de bons gardiens, c'est un poste extrêmement important », lance-t-il. Sur le portier Kylian Nikièma régulièrement sélectionné, Hubert Velud déclare : « Kylian est un gardien d'avenir, j'ai confiance en ses qualifiés. Il est dans une courbe complètement ascendante », précise-t-il.

Hubert Velud, coach des Etalons

Sur la non sélection des joueurs locaux, le sélectionneur des Etalons confie que ce n'est pas le bon timing. « C'est le début du championnat, maintenant je n'ai plus le temps de faire des essais à droite et à gauche. Il peut y avoir deux, trois nouveaux mais ce n'est pas le bon timing », explique-t-il.

Sur le cas Stéphane Aziz Ki, Hubert Velud assure qu'il n'y a pas de malaise. Il s'agit juste des choix stratégiques. « Ce sont des choix stratégiques au milieu de terrain, en fonction du jeu. Il y a aucun malaise avec lui. Aziz c'est un vrai numéro 10 ou 2e attaquant mais j'ai opté pour un milieu à 3, donc je fais des choix. C'est un élément important du groupe », affirme-t-il.

Le présidium lors de la conférence de presse

Sur la question du rêve du ministre des sports, Dr Boubakar Savadogo de voir le Burkina Faso remporter la CAN, Hubert Velud assure partager le même rêve. « On ne va pas trop rentrer dans les détails, on va se servir de ces deux matchs pour préparer les deux premiers matchs des éliminatoires de la coupe du monde. Sinon que je pense exactement comme le ministre », a-t-il indiqué.

Sur la sélection à polémique de Trova Boni, Hubert Velud explique : « Je me suis bien renseigné sur Trova Boni. Il a fait une bonne préparation avec son nouveau club, même si son temps de jeu est minime, il a fait de bonnes entrées. Il nous a beaucoup apporté à un moment, donc j'ai envie de le relancer ».

Hubert Velud a aussi indiqué que le Burkina Faso n'a pas un choix extensible sur le plan offensif, répondant sur le manque de réussite de Abdoul Fayçal Tapsoba lors du match amical face au Maroc. Il s'est également attardé sur la sélection régulière de Cédric Badolo et Gustavo Sangaré.

« Je me suis appuyé sur le groupe que je connais, que je travaille avec depuis, on est tellement proche. Gustavo et Badolo, j'ai été en relation permanente avec eux, je les connais très bien, je connais leurs capacités physiques. Ils sont très importants pour le groupe, ils sont opérationnels. Fayçal, je l'ai repris. Le match contre le Maroc il a été très intéressant même s'il a raté une occasion avant la mi-temps. Il a des occasions et ce qui m'inquiète chez les attaquants, c'est de ne plus avoir des occasions du tout. Mais lui il en a. Au Burkina Faso, on n'a pas un choix extensible au niveau offensif », a-t-il déclaré.

Les journalistes lors de ce point de presse

Sur le cas de Bertrand Traoré, Hubert Velud précise que le joueur a eu une légère rechute et est donc en rééducation complète. « Il faut lui laisser le temps de revenir. On espère déjà le retrouver très rapidement et physiquement au top », souhaite-t-il.
Sur la pression et les critiques, Hubert Velud a laissé entendre qu'il a déjà vécu des pressions dix fois plus fortes qu'au Burkina Faso.

Il assure se sentir bien au Burkina Faso et souhaite faire mieux avec les Etalons. « Dans les critiques, il y a des choses intéressantes mais y a d'autres qui sont à l'emporte-pièce. J'espère faire mieux avec les Étalons mais c'est l'avenir qui nous le dira. Je me sens très bien au Burkina Faso et avec tout le monde. Mais après y a des critiques que je ne comprends pas. Au niveau des dirigeants, je n'ai pas de problème, il y a aucun problème. Je suis là pour faire avancer les choses, faire le maximum pour le pays », a souligné Hubert Velud, sélectionneur des Etalons.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

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Conseil des ministres : Le Capitaine Thomas SANKARA, désormais Héros de la Nation

Thu, 05/10/2023 - 00:00

((Ouagadougou, 4 octobre 2023). Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi en séance ordinaire sous la présidence du Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORE. Plusieurs dossiers importants ont été examinés et validés pour la bonne marche de la Transition, selon le porte-parole du Gouvernement, Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO.

Pour le compte de la Primature, le Conseil a adopté un projet de décret portant reconnaissance de la qualité de Héros de la Nation à Feu Capitaine Isidore Noël Thomas SANKARA pour avoir marqué l'histoire et la marche de notre pays. « Cette reconnaissance fait suite à l'adoption en juin 2022 de la loi portant statut de Héros de la Nation et du décret portant création de la Commission nationale d'analyse et de suivi des dossiers de héros, de martyrs et d'invalides de la nation », a expliqué le ministre porte-parole du Gouvernement. Il a précisé que le comité technique réuni à cet effet, a estimé que le dossier concernant Feu Capitaine SANKARA remplissait tous les critères.

Au titre du département de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les institutions, le conseil a adopté l'avant-projet de loi organique portant création attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC). Selon le ministre Rimtalba Jean-Emmanuel OUEDRAOGO, l'adoption de ce texte vise à donner à l'institution toutes les prérogatives pour bien jouer son rôle de régulateur tout en prenant en compte les évolutions technologiques.

« C'est ainsi que dans la nouvelle loi organique, désormais, le CSC a vocation à réguler également les réseaux sociaux. Par exemple les profils ou pages Facebook d'au moins 5000 abonnés se verront appliqués les règles qui concernent la régulation des médias au Burkina Faso. Aussi, la réforme consacre la nomination du président du CSC directement par le Président du Faso », a indiqué M. OUEDRAOGO. Il a fait savoir que les innovations portent aussi sur le profil des conseillers et les prérogatives du premier responsable de l'institution à pouvoir saisir directement le Procureur du Faso sur un certain nombre d'infractions qui pourraient connaître des implications pénales.

Au titre du Ministère de l'Économie, des Finances et de la Prospective, l'Exécutif a pris connaissance de la note technique sur les tendances de l'économie du Burkina Faso en 2023 et les perspectives pour 2024-2026. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, il ressort de ces tendances, que l'économie burkinabè est dans un contexte très difficile dû aux effets de la crise russo-ukrainienne, de la maladie à COVID-19 et de la crise sécuritaire avec son corolaire de crise humanitaire.
Malgré tout, le ministre rassure que les tendances sont en progression en termes de taux de croissance. « En 2022, nous avons eu un taux de croissance de 1,5% et la projection pour 2023 est de 4 ,4%. Ce qui veut dire qu'il y a de la croissance dans plusieurs secteurs notamment primaire, secondaire et tertiaire », a-t-il expliqué.

L'espoir est donc permis avec l'amélioration prévue de la production agricole, notamment l'impact de l'Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024, l'ouverture de certaines mines qui avaient été fermées. « En termes de perspectives, en 2024 nous avons des tendances qui montrent que le taux de croissance va encore s'améliorer », a rassuré le ministre en charge de l'économie.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

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Décès du Professeur Adama LENGANI : Faire part

Wed, 04/10/2023 - 23:55

Les grandes familles Lengani, Guingani, Moné, Nombré, Zouré, à Tengaré, Gangla, Lenguin, Pagou, Boura, Garango, Ouagadougou, Tenkodogo, Bobo Dioulasso, Bittou, Abidjan, Canada, New York.

La famille de feu le Sergent-Chef Lingani Bougoum Issaka à Gounghin.
La famille de feu l'Adjt Chef Major de gendarmerie Lengani K. Richard à Tenkodogo.
Mme Ouédraogo née Lengani Adissa agent SONAPOST à la retraite à Ouagadougou.

Les enfants du défunt :

Docteur Lengani H Aida, médecin néphrologue au service de néphrologie et hémodialyse du CHU de Tengandogo ;

Docteur Lengani S Ismaël, chirurgien général au CHR de Gaoua ;
Lengani Myriam, juriste à Ouagadougou.
Ses frères et sœurs.

Les familles alliées et amies.
Le Zitenga naaba à Tikaré ;
Le Naaba Sougri à Sancé .

La grande famille Ouédraogo à Sancé, Séguénéga, Ouagadougou, Abidjan
La famille de feu El-Hadji Ouédraogo Moumouni à Séguénéga ;
La veuve Mme Lengani Azaratou Ruth, infirmière à la retraite à Ouagadougou ;
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fils, époux, frère, père, grand-père, beau-père, oncle, cousin.

Professeur Adama LENGANI,
Professeur Titulaire de néphrologie à la retraite à Ouagadougou ;
Chevalier de l'ordre national ;
Chevalier des Palmes Académiques ;

Président d'honneur de l'Association Burkinabè d'Action contre le Diabète ;
Président de la Société Burkinabè de Néphrologie.

Décès survenu le 2 octobre 2023 au CHU de Tengandogo des suites d'une courte maladie.

Professeur Titulaire de néphrologie à la retraite à Ouagadougou ;
Chevalier de l'ordre national ;
Chevalier des Palmes Académiques ;
Président d'honneur de l'Association Burkinabè d'Action contre le Diabète ;
Président de la Société Burkinabè de Néphrologie.
Né le 31 décembre 1951 et décédé le 2 Octobre 2023

Qu'Allah le tout puissant, dans sa miséricorde lui accorde sa Grâce et l'accueille dans son royaume pour une vie éternelle.
Paix à son âme !!!

Programme des Obsèques du Pr Adama LENGANI

Jeudi 5 octobre 2023

20h00 : Lecture du coran à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie

Vendredi 6 octobre 2023

8h00 : levée de la dépouille à la morgue du CHU de Tengandogo.
10h00 : Cérémonie d'hommage de la communauté universitaire à l'Amphithéâtre Hilaire TIENDREBEOGO de l'UFR/SDS de l'Université Joseph Ki-Zerbo
12h00 : Retour de la dépouille à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie
18h00 : Dernier hommage à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie.

Samedi 7 octobre 2023

6h00 : Départ de Ouagadougou pour l'inhumation à Garango
14h00 : Inhumation à Garango

Dimanche 15 octobre 2023
9h00 : Doua à la famille mortuaire sise à la Patte d'Oie

Union de prière

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Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi du 4 octobre 2023

Wed, 04/10/2023 - 23:55

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 04 octobre 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 50 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant reconnaissance de la qualité de héros de la Nation à feu Capitaine Isidore Thomas Noël SANKARA.
La consécration du statut de héros de la Nation à feu Capitaine Isidore Thomas Noël SANKARA, au-delà de la revitalisation de la mémoire des grands hommes que le Burkina Faso a connus dans sa marche victorieuse vers le progrès, vise à pérenniser les valeurs cardinales qui fondent la République.
L'adoption de ce décret permet l'application des dispositions de la loi n°0052022/ALT du 17 juin 2022 portant statut de héros de la Nation.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVE

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations de la Direction en charge des affaires immobilières de l'Etat.
Ce décret est une relecture du décret n°2010-268/PRES/PM/MEF du 25 mai 2010 portant autorisation de perception de recettes relatives aux prestations du Domaine affecté de l'Etat.

La création de nouvelles recettes concerne :
la vente d'immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l'Etat ;
la location d'immeubles bâtis et non bâtis appartenant à l'Etat ;
la vente des dossiers physiques de soumission aux ventes aux enchères publiques ou les frais de soumission et de participation aux dites enchères ;
la délivrance de duplicata des documents de vente aux enchères publiques ;
la publicité sur la plateforme e-enchères publiques.

L'adoption de ce décret permettra de moderniser les procédures de perception de recettes, d'optimiser la mobilisation des ressources publiques et d'améliorer la transparence dans la gestion des biens de l'Etat et de ses démembrements.
Le deuxième rapport est relatif aux tendances de l'économie du Burkina Faso en 2023 et les perspectives 2024-2026.

Il ressort de ce rapport que sur le plan national, l'environnement économique est caractérisé par la persistance des attaques terroristes, la dynamique de reconquête du territoire et la perspective d'une campagne agricole favorable.
Sur la base des estimations, l'activité économique en 2023 connaîtrait une accélération de son rythme de croissance par rapport à 2022. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel passerait de 1,5% en 2022 à 4,4% en 2023.

Cette croissance serait imprimée par l'ensemble des secteurs. Le secteur tertiaire ressortirait avec une valeur ajoutée de 5,0% après une croissance de 5,9% en 2022. Le secteur primaire connait une hausse de 4,9% en 2023 après une progression de 10,4% en 2022 et le secteur secondaire ressortirait à 4,1% en 2023 après une baisse de 9,6% en 2022.

Au niveau des finances publiques, le contexte se caractérise également par le durcissement des conditions financières sur le marché financier régional, la contraction des appuis budgétaires, la mise en place du Fonds de soutien patriotique ainsi que la poursuite de la mise en œuvre des actions et réformes au niveau des régies de recettes. En matière de dépenses, une plus grande importance est accordée aux dépenses de sécurité ainsi qu'à celles humanitaires, conjuguées à la rationalisation des charges de l'Administration.

En outre, le rapport fait mention d'une bonne dynamique de mobilisation des recettes fiscales qui se chiffrent à 1 061,9 milliards F CFA à fin juin 2023, pour une mobilisation globale de recettes à hauteur de 1 331,7 milliards F CFA contre 1 138,3 milliards F CFA à la même période en 2022.
Quant aux dépenses, elles se situent à 1 726,9 milliards F CFA à fin juin 2023 contre 1 382,0 milliards F CFA en 2022 à la même période.

Les perspectives de l'économie nationale sur la période 2024-2026, projettent une croissance de l'activité économique de 6,4 % en 2024, de 5,9% en 2025 et de 5,7% en 2026. En effet, l'activité économique serait principalement imprimée par le secteur tertiaire avec une inflation maîtrisée à 2,5% sur l'ensemble de la période en dessous de la norme communautaire qui est de 3% au maximum, sous l'hypothèse d'une bonne campagne agricole, de l'amélioration de la situation sécuritaire nationale, de la poursuite des mesures gouvernementales de lutte contre la vie chère, de la résolution de la crise russo-ukrainienne et de l'atténuation des tensions géopolitiques.
Le troisième rapport est relatif à un projet de loi du budget de l'Etat, exercice 2024.
Ce projet de loi a été élaboré sur la base des orientations de la circulaire budgétaire, des priorités et choix stratégiques budgétaires découlant du Plan d'action pour la stabilisation et le développement (PA-SD) de la Transition ainsi que des engagements avec les partenaires techniques et financiers.

Le projet de loi du budget de l'Etat, exercice 2024 se chiffre à 2 982,1 milliards F CFA en recettes et à 3 657,6 milliards F CFA en dépenses, dégageant ainsi un solde budgétaire global de -675,5 milliards F CFA correspondant à -4,6% du Produit intérieur brut (PIB) nominal.

Les recettes budgétaires totales connaissent une hausse de 350,8 milliards F CFA par rapport aux prévisions de 2023, soit un taux relatif de 13,33%.
Quant aux dépenses budgétaires, elles connaissent une hausse de 13,03% entre 2023 et 2024, correspondant à un montant en valeur absolue de 421,7 milliards F CFA.

L'épargne budgétaire se chiffrerait à 457,3 milliards F CFA en 2024, correspondant à une amélioration de 184,1 milliards F CFA par rapport à 2023.
Pour l'atteinte des objectifs du budget de l'Etat, exercice 2024, des mesures d'accompagnement seront prises au profit des acteurs. En matière de recettes, ces mesures porteront sur la poursuite de la modernisation des procédures au niveau des régies de recettes, l'élargissement de l'assiette fiscale et l'amélioration du rendement de l'impôt. En matière de dépenses, il s'agira de poursuivre la modernisation des procédures de la dépense publique par la dématérialisation des processus de la commande publique et des documents de la chaîne de dépense publique. Par ailleurs, les réformes en cours en matière d'exécution de la dépense publique seront également poursuivies.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS
HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).
Ce projet de loi vise à actualiser les textes encadrant le Conseil supérieur de la communication en vue de pallier les insuffisances de la loi organique n°015-2013/AN du 14 mai 2013 portant attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication. Il permettra au CSC de fonder de nouveaux mécanismes de gouvernance en vue d'un fonctionnement plus efficace et d'une réponse adéquate aux nouveaux défis induits par la révolution numérique.

Les innovations majeures portent notamment sur l'élargissement du champ des compétences et des attributions du Conseil supérieur de la communication, la fixation de profils obligatoires pour la désignation des membres du collège des conseillers et le changement du mode de désignation du Président du CSC.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l'Assemblée législative de Transition.

Le second rapport est relatif à un décret portant nomination de Greffier en chef, Chef de greffe.
L'adoption de ce décret permet la nomination de Monsieur Sambo BIRBA, Mle 97 545 Z, Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal du travail de Fada N'Gourma.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Il s'agit :
du décret portant prise de participation de LA POSTE Burkina Faso
(LA POSTE BF) dans l'augmentation du capital social de la Société burkinabè d'intermédiation financière (SBIF) ;
du décret portant prise de participation de LA POSTE Burkina Faso dans l'augmentation du capital social de la Société FINANCE ET EXPERTISE SOCIETE ANONYME ( FIN'EX SA).

La prise de participation envisagée par LA POSTE Burkina Faso dans le capital social de la SBIF se présente comme suit :
au titre des droits préférentiels de souscription pour un montant de soixante-sept millions quatre-vingt mille ( 67 080 000) F CFA ;
au titre des droits de la SOBCA pour un montant de trente-deux millions deux cent soixante mille (32 260 000) F CFA.

S'agissant de la FIN'EX SA, la prise de participation de LA POSTE BF porte sur 10% du capital de la société, soit cent dix millions (110 000 000) F CFA et vingt-deux millions (22 000 000) F CFA pour la prime d'émission.

L'adoption de ces décrets permet à LA POSTE Burkina Faso de diversifier ses sources de revenus et d'accroître son influence dans le paysage économique et financier burkinabè, conformément aux dispositions de la loi n°25-99/AN du 16 novembre 1999 portant réglementation générale des sociétés à capitaux publics.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME, DES AFFAIRES FONCIERES ET DE L'HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant modalités d'attribution des avantages particuliers et spécifiques aux promoteurs immobiliers et à la coopérative de logement social.

Ce décret précise les avantages particuliers et spécifiques pouvant être accordés aux promoteurs immobiliers ou à la coopérative de logement social. Ces avantages sont fonction du contenu du projet immobilier approuvé et des dispositions du cahier des charges spécifiques relatives à la gestion des servitudes publiques et des réserves pour équipements socio-collectifs dégagées

par l'aménagement. Les avantages spécifiques seront fixés chaque année, dans la loi des finances qui en définira les modalités de jouissance. Ces avantages seront accordés en contrepartie de la production de logements sociaux par le promoteur immobilier au profit de l'Etat ou de la collectivité territoriale.

L'adoption de ce décret permet de règlementer de manière plus complète la coopérative de logement, conformément aux dispositions de la loi n°008-2023/ALT du 20 juin 2023 portant promotion immobilière au Burkina Faso.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des

Burkinabè de l'extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la neuvième conférence des Etats parties (9ème CEP) au Traité sur le commerce des armes (TCA), tenue du 21 au 25 août 2023 à Genève en Suisse.
Au cours de cette conférence, le Burkina Faso a rappelé la situation sécuritaire difficile que traverse la bande sahélo-saharienne en général. Pour la délégation burkinabè la situation sécuritaire de notre pays nécessite le contrôle efficace du commerce des armes.

Notre pays a également réaffirmé sa volonté de respecter ses engagements vis-àvis du TCA et d'apporter sa contribution pour l'instauration d'un monde de paix.
II.2. Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil deux (02) communications.

La première communication fait le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la session du Comité des experts de l'Organisation pour l'harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) sur le projet de révision de l'acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution, tenue du 09 au 11 août 2023 à Lomé en République du Togo.

Cette session a permis aux participants de passer en revue les principaux problèmes soulevés par l'application de l'Acte uniforme portant organisation des procédures simplifiées de recouvrement et des voies d'exécution ainsi que les solutions retenues et les grandes orientations du Projet d'acte uniforme révisé.

La seconde communication fait le compte rendu de la participation du Burkina
Faso à la 55ème réunion du Conseil des ministres de l'OHADA, à Kinshasa (République Démocratique du Congo) les 29 et 30 août 2023.
Cette participation a permis à notre pays, membre fondateur de l'OHADA, de dénoncer les nombreuses irrégularités qui ont émaillé le processus de recrutement du Secrétaire permanent de l'OHADA et celui des personnels internationaux d'encadrement de grade A.

Ces irrégularités, non seulement de forme, mais également de fond, ont été dénoncées en vain par le Burkina Faso au cours de ladite réunion. Face à la volonté manifeste des membres du Conseil des ministres de l'OHADA de passer en force, la délégation burkinabè s'est retirée des travaux dudit Conseil pour ne pas se rendre complice des différentes irrégularités relevées. Dans sa démarche, la délégation burkinabè a été suivie par celles des Républiques du Mali et du Niger.
II.3. Le ministre de la Santé et de l'hygiène publique a fait au Conseil une communication relative à la situation épidémiologique du chikungunya au Burkina Faso en septembre 2023.

Le chikungunya est une maladie virale provoquée par le virus du chikungunya
(CHIK V), transmis à l'Homme par les moustiques, le plus souvent Aedes Aegypti et Aedes albopictus. Ces moustiques peuvent également transmettre le virus de la dengue et le virus Zika.

Au Burkina Faso, un premier cas de la maladie à chikungunya a été confirmé le 06 septembre 2023 par le Laboratoire national de référence fièvre hémorragique virale (LNR-FHV) chez une patiente du district sanitaire de Pouytenga.
Suite à cette détection, 89 autres cas de chikungunya ont été également confirmés dans la même localité et deux nouveaux cas retrouvés à Ouagadougou.
A ce jour aucun cas de décès lié à ce virus n'a été enregistré.
Les principales composantes de réponse contre le chikungunya sont la lutte anti larvaire et la prise en charge adéquate des cas.

Par ailleurs, la riposte contre cette maladie se fera par la capitalisation de plusieurs actions en cours dans le cadre des réponses à la flambée des cas de dengue dans les régions des Hauts-Bassins et du Centre.

II.4. Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation a fait au Conseil une communication relative aux résultats du suivi-contrôle des Institutions privées d'enseignement supérieur (IPES) organisé du 20 mars au 13 mai 2023 dans les différentes régions du Burkina Faso.

Quatre-vingt-quinze (95) Institutions privées d'enseignement supérieur (IPES) dont quinze (15) universités et quatre-vingt (80) instituts et écoles ont fait l'objet de contrôle et d'évaluation. Les critères d'évaluation portent notamment sur l'organisation et la gestion administrative, les infrastructures et les équipements ainsi que sur l'organisation et la gestion pédagogique. A l'issue du dépouillement des données collectées sur le terrain, les résultats sont les suivants :

pour ce qui concerne les universités, 05 sont de très bonne qualité, 07 de bonne qualité et 03 d'assez bonne qualité ;
pour les instituts et les écoles, 03 sont d'excellente qualité, 26 de très bonne qualité, 21 de bonne qualité, 14 d'assez bonne qualité, 07 de moyenne qualité, 06 de mauvaise qualité et 03 sont de très mauvaise qualité.

L'analyse comparative des résultats révèle que 65% des IPES ont obtenu plus de 14 de moyenne en 2023, contre 41% en 2021. Trois (03) IPES sont de qualité excellente en 2023, contre un (01) en 2021 et 25% des IPES (soit 24 IPES) ont obtenu une moyenne comprise entre 10 et 13 en 2023, contre 35% en 2021.

En 2023, seules 09 IPES contre 22 IPES en 2021, sont en deçà de la moyenne, donc de mauvaise à très mauvaise qualité. Parmi celles-ci, six (06) sont de mauvaise qualité et devront prendre attache avec la direction technique du département chargé de l'enseignement supérieur pour un accompagnement en vue de se conformer au cahier des charges. Les trois (03) IPES de très mauvaise qualité, sont sommées de fermer et ne pourront rouvrir qu'après un redressement impératif.

II.5. Le ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative au renouvellement du statut du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique), en tant que centre de catégorie 2 placé sous l'égide de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO).

Le statut a été reconduit pour une durée de huit (08) ans renouvelables, à travers la signature d'un accord tripartite entre l'UNESCO, le Gouvernement du Burkina Faso et le CERAV/Afrique, le 13 juin 2023.

L'ancrage du Centre sur le continent africain et dans le monde en tant qu'outil de développement et de coopération participe au rayonnement diplomatique, culturel et politique de notre pays et contribue à l'attractivité de la ville de BoboDioulasso, où se trouve le siège du CERAV/Afrique.

III. NOMINATIONS III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Pour le compte du Service d'information du Gouvernement (SIG) :
Monsieur Simplice BARO, Mle 98 288 N, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Production ;

Monsieur Ibrahim TRAORE, Mle 256 558 K, Informaticien, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur Données et Web diffusion ;
Monsieur Souleymane DIALLO, Mle 109 985 Z, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur Communication.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE

Monsieur Abdoulaye HEMA, Mle 104 426 X, Administrateur civil,
1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l'organisation administrative du territoire ;
Madame Awa COMPAORE/ZOURE, Mle 108 470 L, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice de la prévention et de la gestion des conflits ;

Monsieur Ali OUEDRAOGO, Mle 98 011 W, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la coordination des activités des circonscriptions administratives ;

Monsieur Wendpanga Télesphor MARE, Mle 212 291 K, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, 1ère classe,
7ème échelon, est nommé Directeur de la cartographie des entités administratives ;
Monsieur Isaac Malassi DOMBA, Mle 220 653 M, Administrateur civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la législation de la formation et du suivi des partis politiques ;

Monsieur Issouf BANCE, Mle 220 652 Z, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du guichet unique des associations ;
Madame Rasmata SINARE, Mle 233 584 L, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice du suivi des organisations de la société civile ;

Monsieur Pazisnéwendé Rodrigue WANGRAOUA, Mle 247 515 D,
Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur du suivi des opérations électorales ;
Monsieur Ezékièl Y. Edmond NABI, Mle 308 634 J, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé
Directeur des systèmes d'information ;

Monsieur Abdoul Kadel CISSE, Mle 262 507 K, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur des études, de la stratégie et de la formation ;
Monsieur Moussa SAWADOGO, Mle 262 509 A, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'information géographique ;

Monsieur Aboubacar Sidy Mohamed BAHIKORO, Mle 260 667 L,
Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et du suivi des programmes ;
Monsieur François KAMBOULE, Mle 227 577 Z, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Directeur des transmissions ;
Monsieur René OUEDRAOGO, Mle 247 536 L, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la gouvernance locale ;

Monsieur Fulgence BAYALA, Mle 200 286 R, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l'appui au développement économique local ;
Madame Kadidiatou SOME/OUATTARA, Mle 97 429 T,
Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice de la coopération décentralisée ;
Monsieur Ludovic Teegwendé MINOUNGOU, Mle 212 293 E,
Conseiller en aménagement du territoire et développement local,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des affaires foncières et domaniales ;

Monsieur Lamine COULIBALY, Mle 200 292 E, Administrateur civil,
1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur du développement de la Fonction publique territoriale ;
Monsieur Karim KOUMA, Mle 73 679 R, Administrateur civil,
1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur du suivi des carrières et des pensions ;

Monsieur Eric KONATE, Mle 91 952 R, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des finances publiques locales à la Direction générale des collectivités territoriales ;
Monsieur Ousmane HEBIE, Mle 111 297 W, Administrateur civil,
1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur de la formation des acteurs de la décentralisation.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Pour le compte de l'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) :
Monsieur Souleymane SAWADOGO, Mle 97 621 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l'administration et des finances.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Monsieur Ollo Julien KAMBOU, Mle 59 032 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement des Balé ;
Monsieur Sami DABIRE, Mle 46 093 T, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Bam ;

Monsieur Teegwendé Sombpayimdi Rodrigue Baguï OUEDRAOGO, Mle 238 035 J, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement des Banwa ;
Madame Sanata DOMO, Mle 94 497 G, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'Environnement du Bazèga ;
Monsieur Dè MILLOGO, Mle 46 137 T, Inspecteur principal des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Bougouriba ;

Monsieur Kouka Germain OUEDRAOGO, Mle 42 869 F, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Boulgou ;
Monsieur Justin PARE, Mle 110 798 E, Inspecteur principal des eaux et forêts, catégorie 1, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Boulkiemdé ;

Monsieur Daouda TRAORE, Mle 238 052 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Comoé ;
Monsieur Sayouba SIGUE, Mle 42 887 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Ganzourgou.
Monsieur Paul Barnard NAGALO, Mle 259 810 S, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Gnagna ;

Monsieur Madia DIABRI, Mle 94 495 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Gourma ;
Monsieur Issouf TRAORE, Mle 202 546 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Houet ;
Monsieur Gnindjounté KAMBIRE, Mle 59 138 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Ioba ;

Monsieur Tinsgnimi DIALLA, Mle 42 856 G, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Kadiogo ;
Madame Lucie Fuwalagye KANDO, Mle 271 912 B, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'Environnement du Kénédougou ;

Achille ATTIOU, Mle 94 545 C, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Komondjari ;

Monsieur Harouna DERRA, Mle 94 493 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Koulpélogo ;
Monsieur Ibrahime Arsène THIOMBIANO, Mle 241 483 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Kompienga ;

Monsieur Soumaïla KOME, Mle 94 616 P, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Kouritenga ;
Monsieur Tasséré OUEDRAOGO, Mle 59 139 U, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Kourweogo ;

Monsieur Lassina TRAORE, Mle 94 612 T, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Kossi ;
Monsieur Harouna SANDWIDI, Mle 231 778 B, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Léraba ;

Monsieur Isso KINDO, Mle 94 499 X, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Loroum ;
Monsieur Foé André Joseph Bonaventure TRAORE, Mle 94 480 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé
Directeur provincial de l'Environnement du Mouhoun ;

Pagomdzanga Jean Bosco ZONGO, Mle 222 098 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Nahouri ;
Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 231 736 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Namentenga ;

Monsieur Désiré VOGNA, Mle 247 741 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Nayala ;
Monsieur Sogotéré Rodrigue KONATE, Mle 94 620 P, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Noumbiel ;

Monsieur Hamadé TRAORE, Mle 202 540 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de l'Oubritenga ;
Monsieur Sié POODA, Mle 345 522 X, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de l'Oudalan ;

Monsieur Drissa BANCE, Mle 271 288 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Passoré ;
Monsieur Nabonséba Ilaire SAYAOGO, Mle 46 136 V, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Poni ;

Monsieur Adama 2ème Jumeau KALMOGO, Mle 327 660 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Sanguié ;
Toussaint BATIONO, Mle 46 154 X, Inspecteur principal des
eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Sanmatenga ;

Monsieur Libya Adama Tayirou TRAORE, Mle 306 796 E, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Séno ;
Monsieur Karim YEYE, Mle 94 590 G, Inspecteur des eaux et forêts,
1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Sissili ;

Monsieur Hama BOUBAKAR, Mle 311 823 Y, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Soum ;
Monsieur Météo MALO, Mle 42 855 W, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Sourou ;

Monsieur Yiendié LANKOANDE, Mle 94 504 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement de la Tapoa ;
Monsieur Nebila Paulin BATIONO, Mle 94 548 A, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Tuy ;

Monsieur Appolinaire OUEDRAOGO, Mle 202 487 D, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Yagha ;
Monsieur Aimé COMPAORE, Mle 94 489 L, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Yatenga ;

Patindé Abdoul Kader ZONGO, Mle 109 148 Z, Inspecteur des
eaux et forêts, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Zondoma ;
Monsieur Louis NEBIE, Mle 46 110 M, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Environnement du Ziro ;
Madame Charlène Lawali SIRIMA/TOE, Mle 327 604 F, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l'Environnement du Zoundwéogo.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Monsieur Joseph SAWADOGO, Mle 47 550 P, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet.

F. AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

Monsieur Sibiri OUEDRAOGO, Mle 22 691 B, Inspecteur de
l'enseignement primaire et de l'éducation non formelle, 2ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de l'Université Joseph KI-ZERBO au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;

de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) au titre du ministère de l'Environnement, de l'eau et de l'assainissement.
Le Conseil a également procédé à la nomination du Président du Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO.

A. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Monsieur Hamidou OUEDRAOGO, Mle 247 155 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management de l'administration, en remplacement de Monsieur Sidi BARRY.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN

Monsieur Elie OUEDRAOGO, Mle 42 402 A, Agent de bureau, en remplacement de Monsieur Saïdou CONSIMBO ;
Monsieur Jérémie Wend-Panga OUEDRAOGO, Mle 42 393 A,
Technicien supérieur en informatique, en remplacement de Monsieur Kalilou DEMBELE.
Le deuxième décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 C, Directeur de recherche.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LES SYNDICATS DES ENSEIGNANTS-CHERCHEURS

Monsieur Philippe Augustin NIKIEMA, Mle 41 185 C, Maître de conférences ;
Monsieur Hugues Roméo BAZIE, Mle 231 917 P, Maître de conférences.
Le troisième décret nomme Monsieur Potiandi Serge DIAGBOUGA, Mle 41 639 C, Directeur de recherche, Président du Conseil d'administration de l'Université Joseph KI-ZERBO pour une dernière période de trois (03) ans.

B. MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT, DE L'EAU ET DE L'ASSAINISSEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Abdourahamane SALAMBERE,
Mle 35 939 Z, Ingénieur des travaux en gestion de l'eau et de l'environnement, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé et de l'hygiène publique au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Inoussa OUIMINGA, Mle 54 655 R, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Economie, des finances et de la prospective au Conseil d'administration de l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

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Burkina / Gendarmerie nationale : Qui est le nouveau patron Kouagri Natama ?

Wed, 04/10/2023 - 23:50

Titulaire d'un master en relations internationales, option sécurité et défense de l'Université de Nouakchott et du brevet d'études militaires supérieures au collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie, le nouveau chef d'État major de la gendarmerie nationale a pris part à plusieurs stages militaires un peu partout à travers le monde et ses compétences lui ont permis d'occuper les postes suivants :

Août 2002- Mars 2003 : Commandant d'escadron adjoint à l'Escadron Mobile N°1 de Ouagadougou

Mars 2003-octobre 2005 : Commandant d'escadron à l'escadron Mobile N°1 de Ouagadougou ;

Octobre 2005 à juin 2008 : Commandant de la compagnie de Gendarmerie de Tenkodogo ;

Septembre 2009-septembre 2011 : Commandant de la section de recherches de Gendarmerie de Ouagadougou ;

Janvier 2012-Mai 2013 : Commandant du groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya ;

Août 2015- octobre 2016 : Commandant du Groupement Mobile de Ouagadougou ;

Octobre 2019- Septembre 2020 : Commandant du Groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya,

Décembre 2021- Février2022 : Commandant de la Première région de Gendarmerie à Kaya.

L'entièreté de sa biographie ci-après.

Lefaso.net

Biographie du Lieutenant-colonel NATAMA Kouagri
Le Lieutenant-colonel NATAMA Kouagri est né le 07 Août 1966 à MATIACOALI, dans la province du Gourma, région de l'EST. Il est incorporé en octobre 1989 au sein des FAN et titularisé élève-gendarme pour le compte de la 23ème promotion où il passe successivement les grades de Gendarme en 1990, Marechal Des Logis en 1996, Marechal Des Logis chef en 1999.

Sa détermination va le conduire, à la suite d'un concours professionnel, à intégrer en 2000, le cours de formation d'officier de Gendarmerie à l'école des Officiers de Gendarmerie Nationale (EOGN). A l'issue de cette formation, il sera nommé : -Sous-lieutenant en 2002 ;

Lieutenant le 1er /01/2005 ;
Capitaine le 1er/01/2010 ;
Chef d'escadron le 1er/07/2014 ;
Et Lieutenant-colonel le 1er/10/2019.

Le Lieutenant-colonel NATAMA Kouagri est titulaire d'un Master en Relations Internationales, Option sécurité et défense de l'Université de Nouakchott et du Brevet d'Etudes Militaires Supérieures au Collège de défense du G5 Sahel à Nouakchott, en République Islamique de Mauritanie. Il a participé à plusieurs stages et cours de haut niveau en Afrique et partout dans le monde tels que le cours d'Etat-Major au Collège Royal de l'Enseignement Militaire Supérieur (CREMS) au Royaume du Maroc, du Diplôme de Directeur Opérationnel et Directeur d'Enquête pour Unité Judiciaire pour la Sécurité Intérieure et le Maintien de la Paix, le stage de formation des formateurs sur le « Renseignement dans la lutte contre les nouvelles formes de criminalité en Afrique de l'Ouest et du centre » au C.R.F.L.D, à Grand-Bassam en République de Côte d'Ivoire.

L'obtention de toutes ces qualifications lui ont permis d'assumer d'importantes fonctions de commandement qui lui confèrent une solide expérience. Entre autres, il a occupé les fonctions suivantes :

Août 2002- Mars 2003 : Commandant d'escadron adjoint à l'Escadron Mobile N°1 de Ouagadougou ;
Mars 2003-octobre 2005 : Commandant d'escadron à l'escadron Mobile N°1 de Ouagadougou ;
Octobre 2005 à juin 2008 : Commandant la compagnie de Gendarmerie de Tenkodogo ;

Septembre 2009-septembre 2011 : Commandant la section de recherches de Gendarmerie de Ouagadougou ;
Janvier 2012-Mai 2013 : Commandant le groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya ;
Août 2015- octobre 2016 : Commandant le Groupement Mobile de Ouagadougou ;
Octobre 2019- Septembre 2020 : Commandant le Groupement de Gendarmerie Départementale de Kaya,
Décembre 2021- Février2022 : Commandant la Première région de Gendarmerie à Kaya.

Il a aussi participé à la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en Haïti, la Mission des Nations Unies pour la justice en Haïti, et la Mission de la CEDEAO en Guinée-Bissau (ECOMIB).
Officier de l'ordre de l'Etalon, il est également décoré de la médaille d'honneur militaire, de la médaille du G5 Sahel et des médailles commémoratives avec agrafe Haiti et Guinée-Bissau.

Le lieutenant-colonel NATAMA Kouagri s'exprime en français, en anglais, Gulmancema et le Mooré. Il est marié et père de quatre (04) enfants.

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Situation économique au Burkina : "La croissance passera de 1,5% en 2022 à 4,4% en 2023" Aboubacar Nacanabo

Wed, 04/10/2023 - 23:45

L'économie burkinabè, malgré les effets de la crise russo-ukrainienne, la COVID 19 et de l'insécurité se porte bien. C'est du moins ce qui ressort des propos du ministre de l'économie, des finances et de la prospective. " En 2022, nous avons eu un taux de croissance de 1,5% et la projection pour 2023 est de 4 ,4%. Ce qui veut dire qu'il y a de la croissance dans plusieurs secteurs notamment primaire, secondaire et tertiaire" a t-il indiqué.

Pour ce qui est de l'inflation, le pays possédait le taux le plus élevé de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) soit, 14,1%. Mais à ce jour, dit-il, on a le taux d'inflation le plus bas, soit moins de 2%. Toutefois, "les secteurs sociaux doivent être pris en compte et les infrastructures doivent être développées pour porter la croissance" a t-il souligné.

Il annonce en outre que toutes les réformes seront mises en oeuvre pour mieux procéder au recouvrement des recettes fiscales.

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Burkina - Russie : L'ouverture d'une ambassade russe à Ouagadougou en perspective

Wed, 04/10/2023 - 23:35

(Ouagadougou, mercredi 4 octobre 2023) Son Excellence Madame Olivia ROUAMBA, ministre en charge des Affaires étrangères, a échangé dans la soirée du 3 octobre 2023 avec l'Ambassadeur de la Fédération de Russie, S.E.M Alexey SALTYKOV.

Les échanges ont essentiellement porté, sur l'évolution de la coopération bilatérale qui prend en compte plusieurs domaines notamment la sécurité et la défense, l'humanitaire, l'énergie, le nucléaire, la culture etc. Sur ce dernier point une délégation burkinabè est attendue dans les prochains jours au forum culturel international de Saint-Pétersbourg.

A cette rencontre, le diplomate russe a remis des mémorandums à la ministre en charge des Affaires étrangères, à transmettre aux départements ministériels concernés par les domaines de coopération pour signature.

Toujours dans le cadre des rapports bilatéraux qui se renforcent entre les deux pays, la Fédération de Russie candidate à l'élection à l'UNESCO et au Conseil des Droits de l'Homme de l'ONU, demande le soutien du Burkina Faso.

"Je suis très reconnaissant de ces échanges productifs que j'ai eus avec la cheffe de la diplomatie burkinabè", a indiqué S.E.M Alexey SALTYKOV, qui ajoute que dans les prochains jours, se tiendra une rencontre de haut niveau entre le gouvernement burkinabè et les autorités russes.

En attendant, le diplomate Russe a annoncé qu'une mission du ministère des Affaires étrangères Russe séjourne actuellement au Burkina Faso, et elle fera une proposition adéquate pour l'ouverture de l'ambassade de la Fédération de Russie au pays des Hommes intègres.

La cheffe de la diplomatie Burkinabè quant à elle, a salué la qualité des échanges et a rassuré que le gouvernement burkinabè de son côté aussi, mettra tout en œuvre pour l'ouverture de la Représentation diplomatique russe au Burkina Faso dans les meilleurs délais.

DCRP/MAECR-BE

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Conseil supérieur de la communication : Bientôt une loi pour réguler les réseaux sociaux

Wed, 04/10/2023 - 22:30

Le conseil des ministres de ce mercredi 4 octobre 2023 a adopté un avant-projet de loi organique portant création attributions, composition, organisation et fonctionnement du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Des dires du porte parole du gouvernement Jean Emmanuel Ouédraogo, cet avant-projet de loi a pour vocation de donner à l'institution toutes les prérogatives pour bien jouer son rôle de régulateur tout en prenant en compte les évolutions technologiques, principalement, les réseaux sociaux. "Par exemple les profils ou pages Facebook d'au moins 5000 abonnés se verront appliqués les règles qui concernent la régulation des médias au Burkina Faso. Aussi, la réforme consacre la nomination du président du CSC directement par le Président du Faso" précise t-il.

En outre, il est entre autres prévu des innovations pour ce qui est du profil des conseillers. Ainsi, l'institution pourra saisir directement le Procureur du Faso sur un certain nombre d'infractions qui pourraient connaître des implications pénales.

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Football : Contre toute attente, le Cameroun accepte d'affronter la Russie

Wed, 04/10/2023 - 19:31

Si plusieurs Etats craignent d'avoir une quelconque relation avec la Russie de peur de s'attirer les foudres de la communauté internationale, le Cameroun lui, vient de briser la glace en acceptant un jeu de 90 minutes dans le rectangle vert contre le pays de Vladimir Poutine. Le match est prévu se jouer le 12 octobre 2023, à Moscou.

Depuis le début de la guerre qui oppose la Russie à l'Ukraine soit le 24 février 2022, le pays de Vladimir Poutine est devenu l'ami à ne pas côtoyer. Et sportivement, le public moscovite n'a plus vu sa sélection A à l'oeuvre depuis le duel face à Malte au Stade du Spartak, car exclue de toutes les compétitions de la Fédération internationale de football association (FIFA) et de l'Union des associations européennes de football (UEFA). "Le régime compte ses alliés et on sait qu'il en a un certain nombre en Afrique, un continent où son influence s'est renforcée à partir de 2019. Le Cameroun, même s'il souhaite la résolution du conflit en Ukraine, est par exemple favorable à la présence des athlètes russes aux Jeux olympiques de Paris en 2024" a analysé sur LeMonde, le Directeur de recherches à l'Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS), Lukas Aubin.

Et comme pour briser le tabou, les lions indomptables du Cameroun affronteront en match amical la Sbornaya de Russie, le 12 octobre 2023. "Les discussions ont concerné les ministères des affaires étrangères en premier lieu car un tel match ne peut être le fait d'un accord entre fédérations" a expliqué une source anonyme du média, qui poursuit en soulignant que la venue de l'équipe A du Cameroun "était souhaitée depuis plusieurs mois par les russes".

Selon Lukas Aubin, cette attitude de la Russie est une forme de résilience face aux sanctions que lui impose la communauté internationale. "La Russie veut montrer que malgré les différentes sanctions, elle peut exister notamment via le sport, et ce match face au Cameroun à Moscou est un signal fort politiquement" assure t-il.

Le coup d'envoi de ce match sera donné à la VTB Arena de Moscou.

Erwan Compaoré
Lefaso.net
Source : LeMonde

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Burkina/Veille citoyenne : Le projet FASOVEIL renforce les capacités d'acteurs de la société civile sur la politique nationale de développement

Wed, 04/10/2023 - 19:30

Du 2 au 6 octobre 2023, une vingtaine de membres d'organisations de la société civile, bénéficient d'une session de renforcement de capacités sur le processus d'élaboration, de mise en œuvre et suivi-évaluation du référentiel national de développement. Cette formation s'inscrit dans le cadre du projet FASOVEIL, mis en œuvre conjointement par le Laboratoire Citoyennetés et la Fondation Hirondelle. Elle a permis aux participants d'avoir une meilleure connaissance du processus d'élaboration du référentiel national de développement, et de mieux cerner le rôle que doivent jouer les organisations de la société civile dans le suivi et l'évaluation du RND.

La présente session de formation, organisée au profit des organisations partenaires de mise en œuvre du projet FASOVEIL, vise à améliorer la contribution de la société civile, en ce qui concerne le suivi de la mise en œuvre du RND. Selon Armand Joseph Kaboré, secrétaire permanent du Laboratoire Citoyennetés, elle devrait permettre aux participants, de mieux comprendre le processus d'élaboration du référentiel national de développement, de mieux s'outiller sur les instruments de suivi, afin de pouvoir mieux s'investir dans les différents cadres sectoriels de dialogue. Ils devraient donc au sortir de cet atelier, « être plus pertinents et plus percutants dans leurs analyses des politiques publiques mais aussi dans leurs propositions en vue d'aider le pays à avancer dans la construction des droits humains et dans la promotion du développement », espère Armand Joseph Kaboré.

Armand Joseph Kaboré, secrétaire permanent du Laboratoire Citoyennetés

Avec les facilitateurs relevant du secrétariat exécutif national de la politique nationale de développement, plusieurs aspects de la politique nationale de développement ont été passés en revue. Il s'agit, selon Julien Wendlassida Tiendrébéogo, chargé d'études au secrétariat exécutif national de la politique nationale de développement, du cadre règlementaire de gestion et de pilotage de la planification au Burkina Faso, de la vision de développement du Burkina Faso à l'horizon 2025, du processus d'élaboration de la politique nationale de développement notamment le plan d'actions pour la stabilisation et le développement et de ses acquis après une année de mise en œuvre. Le dispositif de suivi évaluation de la politique nationale de développement ainsi que la contribution des organisations de la société civile, ont aussi été abordés.

Julien Wendlassida Tiendrébéogo, chargé d'études au secrétariat exécutif national de la politique nationale de développement

A en croire Julien Tiendrébéogo, les organisations de la société civile ont un rôle à jouer à toutes les étapes, que ce soit au niveau de l'élaboration, de la mise en œuvre ou encore du suivi-évaluation de la politique nationale de développement. En témoigne leur implication dans l'élaboration du RND, la prise en compte de leurs activités par l'Etat et les ONG partenaires, ainsi que leur participation aux cadres sectoriels et régionaux de dialogue.

« Les organisations de la société civile contribue à la mise en œuvre efficiente du RND, notamment à travers la veille, car elles viennent à la revue politique avec des préoccupations qu'elles posent directement au chef du gouvernement. Au niveau des cadres sectoriels, elles ont l'opportunité de parler directement aux ministres qui conduisent l'action sectorielle. Elles ont l'opportunité en tout temps de s'adresser à l'autorité concernée, pour pouvoir influencer la mise en œuvre de l'action publique », soutient-il.

Hermann Douanio est le président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC)

Hermann Douanio est le président du Conseil national des organisations de la société civile (CNOSC). En prenant part au présent atelier, il espérait, grâce aux connaissances acquises, participer au renforcement de la veille citoyenne en ce qui concerne la mise en œuvre des politiques publiques. Ses espoirs n'ont pas été déçus, puisqu'à l'issue de la formation, il affirme en avoir appris davantage sur le processus de formulation des politiques publiques ainsi que le rôle important de la société civile dans le suivi de ces politiques.

« Nous avons reçu les éléments nécessaires pour mieux comprendre ce qu'est une politique publique et plus précisément le référentiel national de développement qui encadre toutes les interventions des acteurs au développement. Nous sommes maintenant rompus à renforcer notre rôle de veille citoyenne et à assumer notre rôle de contre-pouvoir dans le cadre du suivi de la politique nationale de développement », confie-t-il.

Diane Kaboré, chargée des finances du projet FASOVEIL au sein du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD)

Pour Diane Kaboré, chargée des finances du projet FASOVEIL au sein du Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), la formation a contribué à améliorer ses connaissances sur le RND, le processus d'élaboration et la mise en œuvre ainsi que la collecte des données pour le suivi-évaluation. Ces différentes informations vont à l'en croire, permettre à son organisation qu'est le CGD, de savoir sur quel axe agir, pour faire du Burkina un pays de démocratie. « L'axe 2 des orientations stratégiques vont en droite ligne avec la vision du CGD qui est de faire du Burkina un pays de démocratie.

Abdoul Moumouni, représentant du REN-LAC

Quant à Abdoul Moumouni, représentant du REN-LAC, il soutient qu'en tant que structure de veille citoyenne œuvrant pour la transparence dans la mise en œuvre des politiques publiques, comprendre le processus d'élaboration du référentiel national de développement et le suivi-évaluation va leur permettre de mener à bien leur rôle de veille citoyenne. « Pour pouvoir jouer pleinement notre rôle de veille citoyenne, nous avons besoin de connaître certains éléments techniques pour pouvoir vérifier si ce qui a été arrêté est ce qui est réellement mis en œuvre, et si les dépenses effectuées sont faites de façon rationnelle ».

A la suite de cette formation, il est prévu l'élaboration d'un rapport alternatif portant sur l'apport de la société civile ainsi que les insuffisances constatées dans certains secteurs et des recommandations.

Armelle Ouédraogo
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Football : Le Mondial 2030 se déroulera dans six pays de trois continents différents

Wed, 04/10/2023 - 19:00

On sait bien que la coupe du monde 2026 se déroulera dans trois pays différents à savoir le Canada, les États-Unis et le Mexique. Mais la FIFA vient de prendre une décision historique pour l'organisation de la coupe du monde 2030.

En effet, dans un communiqué publié mercredi 4 octobre 2023, la FIFA a annoncé que l'édition 2030 du Mondial, marquant le centenaire de la coupe du monde, se déroulera dans six pays de trois continents différents.

Cette coupe du monde historique et atypique se déroulera principalement au Maroc (Afrique), en Espagne et au Portugal (Europe) mais également en Argentine, en Uruguay et au Paraguay (Amérique). Ces trois pays d'Amérique du Sud accueilleront chacun un match pour célébrer donc le centenaire de la coupe du monde dont la première édition s'est déroulée en Uruguay en 1930.

Une décision assumée et saluée par le patron de la faîtière du football mondial.

« En 2030, nous aurons une empreinte mondiale unique, trois continents et six pays accueillant et unissant le monde tout en célébrant ensemble le beau jeu, le centenaire et la Coupe du Monde de la FIFA !
Le Conseil de la FIFA a accepté à l'unanimité de célébrer le centenaire de la Coupe du Monde de la FIFA, dont la première édition a été jouée en Uruguay en 1930, de la manière la plus appropriée.
En conséquence, une célébration aura lieu en Amérique du Sud et trois pays d'Amérique du Sud organiseront chacun un match de la Coupe du Monde de la FIFA 2030.

Le premier de ces trois matchs se jouera bien sûr au stade où tout a commencé, dans le mythique Estádio Centenário de Montevideo, précisément pour célébrer l'édition centenaire de la Coupe du Monde de la FIFA », a déclaré Gianni Infantino, président de la FIFA.

Mamadou ZONGO
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Burkina/Urbanisme : Le nouveau bureau de l'ordre des urbanistes installé

Wed, 04/10/2023 - 18:13

Les membres du bureau de l'ordre des urbanistes du Burkina Faso ont été installés. La cérémonie d'installation a été présidée par le directeur de cabinet du ministre en charge de l'urbanisme, Amed Sory, ce mercredi 4 octobre 2023, à Ouagadougou.

Élus en janvier 2023 pour un mandat qui prendra fin en 2025, les membres du bureau sont au nombre de sept. Le président est Dahouda Ouédraogo. « La mission principale de l'ordre des urbanistes est d'accompagner le ministère en charge de l'urbanisme dans ses missions quotidiennes en termes d'organisation et d'aménagement de l'espace urbain. L'ordre a été créé dans l'objectif d'organiser la profession et de mettre en place un règlement qui permet aux urbanistes de travailler dans le respect d'un code de déontologie professionnelle », a indiqué le président du conseil de l'ordre des urbanistes, Dahouda Ouédraogo.

Selon lui, il est urgent que des mesures soient prises pour stopper le phénomène des non-lotis. « Si on ne prend pas de mesures à travers des documents de planification des opérations d'urbanisme à la périphérie, les promoteurs immobiliers vont être remplacés par les promoteurs des zones non-loties qui sont plus forts et qui s'appuient sur la loi foncière pour pouvoir faire le désordre. Cela va être un territoire gigantesque de non-lotis que nous sommes en train de produire à la périphérie. Cela est plus dangereux que ce que nous voulons arrêter avec la nouvelle loi sur la promotion immobilière », a laissé entendre monsieur Ouédraogo.

Le nouveau président du bureau de l'ordre des urbanistes du Burkina Faso, Dahouda Ouédraogo

Pour lui, il faut aller à l'action ou entamer les opérations et contrôler systématiquement l'occupation des sols. Car, dit-il, il ne faut pas laisser les gens s'installer et ensuite chercher des solutions pour pouvoir les faire partir. Cela crée des problèmes sociaux. « Là où on a réussi l'urbanisme c'est là où on a contrôlé et autorisé ou interdire l'occupation qui n'est pas conforme aux dispositifs des documents d'urbanisme élaboré », a dit le président.

« Ici, l'urgence c'est d'élaborer ces documents d'urbanisme, les adopter, les faire valider, les faire respecter et contrôler l'application effective des documents de planification », a ajouté Dahouda Ouédraogo.

« Cet événement est significatif à bien des égards, car il souligne l'importance cruciale de la profession d'urbaniste dans le développement harmonieux de nos villes et de nos communautés. L'urbanisme est au cœur de la croissance et de la transformation de nos collectivités. Il joue un rôle essentiel dans la création d'environnements urbains fonctionnels, durables et inclusifs », a notifié le directeur de cabinet du ministre de l'urbanisme, Amed Sory.

Le directeur de cabinet du ministre en charge de l'Urbanisme, président de la cérémonie, Amed Sory

Dans le contexte actuel de défis que rencontre le pays, tels que la crise sécuritaire, le changement climatique, la croissance démographique, monsieur Sory dit compter sur les urbanistes pour des idées novatrices, des solutions pragmatiques et des approches collaboratives.

Pour lui, l'urbanisme doit évoluer pour relever ces défis. Et adopter des pratiques respectueuses de l'environnement, en favorisant la mobilité durable et en luttant contre les inégalités urbaines.

Pour rappel, le premier conseil de l'ordre a été installé en 2019 pour un mandat de trois ans. Cependant, au regard de la situation socio-politique, les élections pour le renouvellement de bureau n'ont eu lieu qu'en janvier 2023.

Rama Diallo
Salimatou Tianabou (stagiaire)
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La Gestion des Risques intégrant la Continuité d'activité est une culture d'entreprise qui consiste à élaborer des stratégies de guerre en temps de paix

Wed, 04/10/2023 - 14:02

Les crises (financières, sanitaires, sécuritaire ou géopolitiques) s'enchaînent avec des conséquences souvent graves. Outre la question de survie, les entreprises doivent désormais être en mesure de s'adapter rapidement et efficacement aux nouveaux environnements. C'est le rôle stratégique de la gestion des risques et des Plans de Continuité d'Activités robustes et efficaces pour assurer la résilience opérationnelle des entreprises.

oute entreprise se doit donc de maîtriser les risques pesant sur ses activités afin d'assurer sa pérennité en situation normale ou en cas de sinistre. C'est particulièrement le cas des entreprises soumises à des réglementations.
En effet, en situation normale, nous peinons souvent à envisager la possibilité d'une catastrophe ou d'un cataclysme. Si certaines grandes entreprises disposent d'un Système de Management intégrant la Gestion des Risques et éventuellement la Gestion de la Continuité d'Activités, beaucoup d'entre elles en sont démunies, car ne voyant pas la nécessité ou pensant minimiser les coûts financiers.

Le Management des Risques permet aux entreprises d'anticiper les risques qui affecteraient leur performance, tout en leur donnant les moyens de mettre en place les actions nécessaires pour minimiser les perturbations et maximiser les opportunités.

Jusqu'à un passé récent, le Management des Risques englobait uniquement un ensemble de techniques destinées à maîtriser, par la planification, les effets dommageables d'aléas souvent stables et bien identifiés ; impactant ainsi de nombreux aspects géographiques et les changements socio-écologiques en cours. Cependant, nous devons dépasser ce type de gestion pour l'intégrer dans une approche dynamique (c'est-à-dire un Système de Management intégrant la Gestion des Risques et la Gestion de la Continuité d'Activités).

C'est le cas de la Continuité d'Activités considérée comme un processus participant pleinement à la résilience des entreprises, des organismes comme des territoires à des perturbations de différentes natures. La Continuité d'Activités pourrait être comparée donc à un système ou dispositif de monitorage permettant d'aller au-delà de la réponse planifiée. En effet, le Plan de Continuité d'Activités (PCA) étant l'ensemble des mesures identifiées au sein d'une entreprise, il permet d'anticiper les conséquences de l'apparition d'une crise sur son activité principale [1], il s'agit : d'y faire face en assurant le maintien total ou partiel des activités et tâches opérationnelles essentielles à la survie de l'entreprise ;

 de prévoir la reprise des activités complètes à l'issue de la crise.[1]

Le PCA va permettre donc à l'entreprise de répondre à ses obligations externes et internes. Si aujourd'hui la gestion des risques est, à raison, au cœur des problématiques des entreprisses, la continuité d'activités reste encore sous-estimée et ou méconnue. Pourtant, la gestion des risques seule ne suffit pas ; le Management des Risques intégrant la Continuité d'Activités est essentiel et nécessaire pour le fonctionnement de nos entreprises.

Toutefois, la gestion des risques est l'activité permettant d'anticiper au mieux les risques pour les éviter ; et toute entreprise sait que ‘' le risque zéro n'existe pas''. C'est lorsque la prévention des risques a échoué et que l'hypothèse d'un risque est devenue une réalité que le Plan de Continuité d'Activités entre en scène. En général, la prévention des catastrophes repose pour beaucoup, sur la connaissance première des phénomènes dangereux d'origine naturelle ou technologique auxquels les populations et les activités sont exposées. Leur caractérisation sur des bases scientifiques prédétermine souvent les dispositions prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens exposés. Cependant, satisfaire à ces exigences de sécurité nécessite la définition et la mise en œuvre de différents dispositifs réglementaires ou techniques, pour lesquels, l'ingénierie contribue. Ces dispositifs sont conçus pour répondre à des aléas définissables dans l'espace (localisation) et dans le temps (fréquence).

Internes aux entreprises publiques ou privées, les Plans de Continuité d'Activités sont, par principe stabilisateurs car la continuité d'activités a pour objet, selon la norme ISO 22300, de poursuivre la livraison ou la fourniture de produits et services dans des délais acceptables et a une capacité prédéfinie pendant une perturbation. La norme ISO 22301 intègre la Planification de la Continuité d'Activités dans un Système plus global de Management sans modifier ce principe.

Se démarquant de l'approche conventionnelle, cet article a pour objet de montrer l'intérêt pour les entreprises de considérer la Gestion des Risques intégrant le Plan de Continuité d'Activités afin éviter les perturbations de différentes natures.

Pourquoi la Continuité d'Activités est-elle nécessaire ?

D'après une étude les entreprises ayant développé un Plan de Continuité d'Activités se sont montrées significativement plus résilientes aux grandes crises survenues ces dernières années (catastrophes naturelles, mouvements sociaux, crises sanitaires…) que celles qui ne l'ont pas développé. En effet, la présence d'un Plan de Continuité d'Activités structuré, permet lorsqu'une crise majeure survient, de ne pas se laisser submerger par l'émotion et le stress et de prendre les décisions adéquates à temps, en s'appuyant sur :
 une équipe de crise prédéfinie ;
 un arbre de décision permettant d'identifier le plan d'action à mettre en place en cas de crise ;
 un catalogue de plans d'action standards correspondant aux différents scénarios de continuité d'activités ;[2]
 une liste de documents structurés permettant d'avoir les informations clés accessibles facilement (liste de contacts internes et externes, liste de produits et matières premières stratégiques, plan du site, plan d'électricité…).

Un Plan de Continuité d'Activités élaboré minutieusement et sereinement à l'avance permet également de préparer certaines actions indispensables à la gestion pendant et après la crise. C'est le cas par exemple de la reprise, qui demanderait un délai significatif tel que la qualification d'un fournisseur, d'un produit de remplacement, d'une zone de stockage (back-up) ou une l'installation d'un Groupe électrogène (back up).

Même s'il existe une norme (ISO 22301) permettant de définir les principes généraux d'un plan de continuité, les entreprises devraient s'assurer que ce dernier ne soit pas, ou devienne pas une procédure de plus, enfermée dans un tiroir que l'on n'utilise pas. Il doit être écrit de façon concise et pragmatique, tout en prenant en compte sa maintenabilité, pour des mises à jour. Ces mises à jour sont nécessaires pour prendre en compte les éventuelles évolutions des risques, de la vulnérabilité des processus, de la réglementation et de l'organisation de l'entreprise.

Pourquoi une difficile prise de conscience ?

Certaines entreprises, n'inscrivent pas la continuité d'activités à l'ordre du jour. Pourtant, dans une situation dégradée ou de sinistre dans laquelle les activités de certaines entreprises se trouveraient partiellement ou totalement interrompues, un Plan de Continuité d'Activité (PCA) les aiderait à activer rapidement des solutions organisationnelles, techniques et opérationnelles devant leur permettre de continuer la production des biens et services tout en assurant la protection de leurs collaborateurs ou employés et de leurs actifs.

D'autres entreprises ne font pas de la continuité d'activités un enjeu aussi stratégique que le Management de la Qualité ou des Risques. Dans la mesure où elles peinent à évaluer les risques et leur investissement dans un Système de Management de la Continuité d'Activités (SMCA), elles considèrent souvent la démarche comme un luxe. De ce fait, seule la confrontation à une crise apportera la preuve que les pertes subies sont souvent plus élevées que le coût d'investissement dans la sécurisation de l'activité.

Les PCA sont élaborés et formalisés dans le cadre de la mise en œuvre d'un SMCA dont les exigences sont décrites par la norme internationale ISO 22301 Sécurité et résilience. Ils sont spécifiques à chaque entreprise, tenant compte de leurs priorités et des exigences de leurs métiers et activités.
Des PCA souvent très focalisés sur les solutions voire réponses techniques

Quant aux entreprises dotées de PCA, elles ont réalisé à travers l'expérience des différentes crises telles que la pandémie COVID19 ou la crise sécuritaire, que leur plan n'anticipait pas suffisamment les impacts majeurs. Les constats suivants ont été faits :
L'impossibilité physique pour de nombreux collaborateurs de continuer à produire, n'ayant plus accès à leur lieu de travail du fait :
 des mesures de confinement, soit parce qu'ils doivent s'arrêter de travailler pour garder leurs enfants, soit parce qu'ils sont touchés par la maladie ;
 de l'inaccessibilité de leur zone de travail pour donner suite à la crise sécuritaire.
La rupture d'approvisionnement de fournitures critiques pour la continuité de l'activité [3] :
 du fait de la mise à l'arrêt de la production d'un partenaire stratégique localisé à l'autre bout du monde ;
 de l'inaccessibilité de certaines entreprises du fait de la crise sécuritaire.

Il apparait donc que les PCA se focalisent souvent sur des solutions de continuité de production purement techniques : mise en place d'infrastructures et de systèmes redondants, de sites de repli... Cependant, les PCA négligent deux facteurs tout aussi critiques que les actifs matériels dans une crise majeure : l'humain (voire les employées) et surtout les partenariats stratégiques.

Pourquoi intégrer la gestion des crises et la continuité d'activité dans le système de management global de l'entreprise ?

Une crise est une situation exceptionnelle. Aussi est-il impossible de tout prévoir. Mais la meilleure arme pour résister en temps de guerre et mieux rebondir en sortie de crise, c'est de se préparer en temps de paix.
Comment ? En intégrant la gestion de crise et la continuité d'activités dans le système de management global, en tenant compte des menaces les plus probables pour les activités de chaque organisation.

La mise en place et la gestion d'un SMCA relèvent d'une décision de la Direction générale de l'entreprise. Elles requièrent la nomination d'un Responsable Continuité d'Activités disposant de compétences et d'une capacité décisionnelle requises. La méthodologie du SMCA s'inscrit dans la Roue de Deming PDCA (Plan, Do, Check, Act). Il s'agit de :
 Planifier : définir les objectifs, l'organisation et la politique globale du SMCA.
 Mettre en œuvre : identifier et prioriser, dans le cadre de l'élaboration de l'analyse d'impact sur l'entreprise (composante de la planification de la continuité des activités qui aide à identifier les systèmes critiques et non critiques), les éléments jouant un rôle critique dans la chaine de production de biens et services ; évaluer les risques auxquels ils sont exposés et leurs impacts sur l'activité ; définir la stratégie de réponse à chaque scénario de crise ; développer des plans de continuité détaillant les procédures (Qui fait quoi ? Quand ? Comment ?).
 Vérifier les résultats : organiser des exercices réguliers (simulations) avec les collaborateurs pour tester l'efficacité et le bon fonctionnement des procédures.
 Améliorer : optimiser le PCA.

Les crises (crise sanitaire et crise sécuritaire) que traverse le monde invite à une approche plus globale de la continuité d'activités dans la phase ‘'mise en œuvre''. Par ailleurs, elle met un coup de projecteur sur une solution de continuité des activités qui avait déjà démontré son intérêt lors des crises passées : le télétravail.

Anticiper le travail à distance comme solution de rechange lorsque cela est possible. Certaines entreprises ont adopté et organisé le télétravail pour pallier les différentes crises sanitaires ou sécuritaires. Toutefois, le déploiement du télétravail nécessite plusieurs prérequis et des investissements qui, au fil des crises et au regard des défis environnementaux, s'avèreront bénéfiques :
 La fourniture d'un ordinateur portable aux salariés concernés,
 La mise en œuvre d'une solution sécurisée d'accès à distance au système d'information de l'entreprise ayant une capacité suffisante pour supporter l'ensemble des demandes de connexion,
 L'existence d'une connectivité internet performante au domicile de tous les salariés concernés,
 La formation à l'utilisation de la solution mise en place,
 La fourniture d'un guide d'utilisation et d'un support technique en cas de problème.

Conclusion

Peu d'organisations ont dans leur évaluation des risques, pris en compte la crise sanitaire COVID19 que nous avons traversé et la crise sécuritaire que nous traversons. Cependant, ce qui ne nous tue pas, nous rend à priori plus fort dès lors que nous tirions les bonnes leçons et que nous exploitions les éventuelles opportunités d'amélioration.
Parmi les nombreux retours d'expériences tirer des crises, nous pouvons retenir certains enseignements :
 Traiter les pandémies et les crises sécuritaires comme un événement possible ou même probable dans l'évaluation des risques ;
 Gérer la continuité de façon plus globale en prenant en compte non seulement les risques liés à la sécurité des actifs (équipements, sites…), la sécurité de l'information, mais aussi à la sécurité et sûreté des personnes, ainsi qu'à la perte de partenaires stratégiques ;
 Prendre en compte les effets pervers de la mondialisation et le risque d'arrêt brutal de l'économie d'une d'entreprise en ayant un système de management des risques intégrant un PCA. Le PCA peut être perçu comme une charge par les employés et un coût pour les employeurs. Il est donc important de leur expliquer, les impliquer et leur faire comprendre les enjeux du plan. Chaque service doit être écouté et rassuré pour une mise en place rapide du PCA.

Bibliographie
1. Plan de continuité d'activité (PCA) : définition et mise en place, https://www.cse-guide.fr/plan-continuite-activite/.
2. La continuité d'activité : pourquoi la gestion des risques ne suffit ..., https://www.bearingpoint.com/fr-ma/publications-evenements/blogs/blog-industry/la-continuit%C3%A9-dactivit%C3%A9-pourquoi-la-gestion-des-risques-ne-suffit-toujours-pas/.
3. La continuité d'activité en situation de crise grave - Sofrecom, https://www.sofrecom.com/news-insights/la-continuite-dactivite-en-situation-de-crise-grave.html.

Dr BOUGOUMA Edith Christiane
Pharm.D, PhD. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifié en Qualité-Santé- Sécurité-Environnement
et Management des Risques
BECqualityculture@gmail.com

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Etats-Unis : Kevin McCarthy destitué par l'aile droite des républicains

Wed, 04/10/2023 - 13:01

Le chef républicain de la chambre des représentants Kevin McCarthy a été destitué dans la nuit du mardi 3 octobre 2023, après une fronde menée par l'aile droite des républicains. 216 élus dont huit républicains ont voté pour sa destitution et 210 contre.

Notons que c'est la première fois depuis la fondation de la République des Etats-Unis, qu'un président de la Chambre des représentants se voit congédié par un vote en bonne et due forme de l'hémicycle.

Les républicains se réuniront le mardi prochain pour se mettre d'accord sur un nouveau candidat.

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Sources : CNews, Libération

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