Avec les effets du changement climatique qui se font de plus en plus resentir, des OSC se mobilisent de plus en plus. La Coordination nationale des jeunes pour l'environnement et le climat (CONAJEC) travaille à un environnement plus vert et à réduire le réchauffement climatique. Lefaso.net a rencontré le coordonnateur de la CONAJEC, Zarafilou Zoromé, qui, dans l'entretien qui suit, parle des initiatives de son association mais aussi des défis auxquels font face le Burkina Faso en matière de changement climatique. Pour lui, ce sont les initiatives individuelles qui peuvent le plus impacter positivement l'environnement.
Lefaso.net : Parlez des actions que mènent la Coordination nationale des jeunes pour l'environnement et le climat ?
Zarafilou Zoromé : La Coordination nationale des jeunes pour l'environnement et le climat (CONAJEC) est née en 2015 après la Cop 21, pendant la rectification de l'accord de Paris. Il a été demandé que les jeunes puissent accompagner différents États dans l'atteinte de l'objectif mondial qui était de diminuer le réchauffement global de la planète terre de 1.5 degré Celsius. Alors la CONAJEC a vu le jour exactement en 2016. Depuis lors, nous menons des actions tant au niveau national qu'au niveau international.
Sur le plan national, nous sommes dans les 13 régions. Nous avons des coordinations régionales avec la CONAJEC Côte d'Ivoire que nous avons installée en 2022 et celles du Mali, du Togo et du Bénin qui sont en cours d'installation. Nous menons depuis 2016 ce que l'on appelle la “LCOY” qui est la Conférence nationale des jeunes sur le climat. C'est la plus grande rencontre des jeunes en amont des COP pour porter leur voix et leurs préoccupations au niveau des instances des décisions pour qu'on puisse impliquer les jeunes dans toutes ces actions en lien avec les changements climatiques.
La LCOY Burkina Faso est organisée par la CONAJEC depuis 2016 jusqu'à cette année. Chaque année, bien sûr avec une thématique qui est en lien avec la Cop et les défis du moment. En plus de cela, nous avons des actions de sensibilisation, d'information, de formation et de plaidoyer. En tant qu'OSC, notre force est le plaidoyer. A titre d'exemple, nous avons, en 2020, lors des élections présidentielles, mené le plaidoyer que l'on appelle “l'empreinte verte” qui concerne les différents programmes des candidats aux élections afin de les amener à diminuer leur empreinte environnementale. Et d'amener ceux qui allaient gagner à élever leur niveau d'implication dans l'environnement.
Que font les jeunes pour l'environnement et le climat ?
Il faut reverdir l'environnement parce qu'avec la coupe abusive du bois, la désertification, il faut reboiser, pour lutter contre la sécheresse. Au niveau national, dans toutes les 13 régions, les coordinations régionales que nous avons installées font le reboisement. Donc, chacun au niveau micro le fait, ce qui fait qu'au niveau macro, nous avons un grand nombre de plants qui ont été mis en terre. Nous sommes autour de 500 000 plants que l'on a planté depuis la création de la CONAJEC et c'est toujours en cours d'augmentation. On se bat pour le couvert végétal qui se dégrade chaque fois. On dit qu'une jeunesse doit être formée et nous avons constaté également que beaucoup ignorent ce que c'est que le changement climatique.
Quels sont les défis auxquels fait face le Burkina Faso en matière de changement climatique ?
Les défis sont énormes. Sous nos yeux déjà, le premier défi est l'irrégularité des pluies qui entraine la baisse des rendements agricoles. Les inondations, la dégradation des sols et comme nous sommes un pays sahélien avec l'avancée du désert, il faut mener des actions pour contrecarrer. Nous avions eu la chance, paix à son âme, d'avoir Yacouba Savadogo qui était le prix Nobel alternatif et qui a vraiment lutté contre le désert. Il est un exemple pour nous tous. En plus de la désertification, nous avons l'augmentation de la température qui a entrainé des décès au niveau des couches les plus vulnérables. Nous avons également ces dernières années, une corrélation entre l'insécurité et le changement climatique qui est aussi un aspect à prendre en compte.
Pensez vous qu'il y ait une meilleure prise de conscience générale de la dégradation de l'environnement et du climat ?
Quand on regarde l'état actuel de l'environnement et l'état d'il y a 8 ans, à la création de la CONAJEC, nous sentons un grand changement. Les jeunes s'intéressent de plus en plus au changement climatique parce qu'en 2015, quand on parlait de changement climatique, ce sont seulement les agriculteurs au village qui pouvaient présenter les effets. Mais maintenant, tout le monde est conscient des effets. Le Burkina Faso, en tant que pays en voie de développement, subit gravement les effets néfastes du changement climatique ce qui fait que nous avons beaucoup d'actions d'adaptation. Donc il y a une prise de conscience mais il n'y a pas une plus grande amélioration du climat comparativement aux années antérieures.
Chaque année, différentes activités de reboisement sont organisées en saison hivernale. Participent-elles, selon vous, à rendre notre environnement plus vert ?
Effectivement, c'est une question très importante parce qu'il ne suffit pas de reboiser mais il faut un reboisement durable. Il faut d'abord un sol favorable au reboisement, savoir quels types de plantes utiliser et savoir comment bien planter. Aussi il faut disposer d'un système d'arrosage régulier pour avoir un taux de réussite élevé. Sinon, si on vient faire un reboisement folklorique que l'on médiatise juste pour montrer aux gens, forcément qu'il y aura un taux de réussite qui sera très faible.
Ce que l'on doit faire premièrement, c'est de se former pour le reboisement. Souvent quand on a 1 000 plantes en terre, l'entretien est énorme mais quand c'est une plante que vous mettez dans votre domicile, vous allez facilement l'entretenir pour qu'elle survive. Si dans 100 domiciles, chacun plante un arbre, ça nous fait un écosystème de 100 plantes qui changent le climat du quartier. Actuellement, avec les campagnes du ministère de l'Environnement, on voit plus de bosquets. Quand on prend le bosquet, il est protégé avec un suivi pour assurer la survie des plantes et promouvoir le taux de réussite du reboisement.
Avez-vous un appel à lancer aux Burkinabè et surtout aux jeunes pour la lutte contre le changement climatique ?
Je dirai à la jeunesse que le reboisement est une question du futur. C'est une question urgente et chacun doit le prendre très au sérieux. Si personne ne s'y investit, ce n'est pas évident que dans 10,15 ou 20 ans il y aura encore une bonne existence sur terre. Donc chacun doit apporter sa contribution à travers au moins une plante chez soi. Ce serait une bonne chose que l'on puisse s'engager individuellement pour l'environnement parce que cela y va du futur de l'espèce humaine. Je termine avec cette citation de Catherine Lambert qui dit que « le plus sûr moyen de donner un sens à sa vie c'est d'être utile à sa communauté ». Donc je vous invite tous à être utiles dans vos communautés respectives.
Farida Thiombiano
Lefaso.net
Me Olivier Badolo s'est délesté de son costume de banquier pour la toge. Et cela pour vivre sa passion qui est de défendre les personnes victimes d'injustice. En 2013, il s'envole pour le Canada afin de poursuivre ses études de droit. Aujourd'hui, le banquier est un avocat inscrit aux barreaux du Québec, de l'Ontario et du Burkina Faso. Il était l'un des avocats de la partie civile lors du procès emblématique « Thomas Sankara et ses douze compagnons ».
C'est un autre célèbre avocat, Me Bénéwendé Sankara, qui lui a donné l'envie de porter la toge alors qu'il était encore au secondaire. Son baccalauréat G2 validé, le jeune Olivier s'inscrit en finance comptabilité. En 2001, il est recruté dans une banque de la place. Pour étoffer ses connaissances, il s'inscrit en droit. Entre ses activités professionnelles et ses études, ses journées sont bien remplies. Malgré tout, il ne perd pas de vue son objectif premier : celui de devenir avocat. L'occasion va se présenter quand il se rend en mission au Canada. « J'ai commencé ma carrière en banque en février 2001. Je m'étais donné dix ans pour quitter la banque. Dieu merci, en septembre 2011 je suis parti pour une mission de consultant dans un projet. Je suis revenu en octobre 2012 avant de repartir définitivement en mai 2013 au Canada. Pendant que j'étais à la banque, j'ai suivi des cours de droit. Au Canada, j'ai repris certains cours en droit avant de m'inscrire à l'école du barreau de Québec. C'est Me Sankara qui m'a inspiré vers le métier d'avocat depuis mon secondaire », se remémore l'ex banquier.
Au Canada, c'est à l'université de Montréal qu'il poursuit ses études de droit. En 2016, son rêve se réalise enfin : il devient avocat et intègre le barreau du Québec. Un an plus tard, soit en 2017, le jeune avocat intègre l'ordre des avocats du Burkina Faso, puis en 2022, il entre au barreau de l'Ontario.
Me Badolo est un avocat polyvalent qui intervient dans divers domaines notamment en litige civil, en droit des affaires, en droit bancaire, en droit minier, en droit de la famille, en droit criminel, en droit administratif et en droit de l'immigration, des réfugiés et de la citoyenneté. « J'aide les Burkinabè qui font des demandes de visas à les obtenir. J'aide également ceux qui sont dans les affaires. Il y a par exemple des Burkinabè qui sont au pays et qui achètent des véhicules avec d'autres qui résident au Canada. Ils peuvent commander des véhicules et la personne qui doit leur envoyer la commande disparaît avec l'argent. Je fais des procédures contre ces personnes là. Il y également des Burkinabè qui arrivent au Canada et à l'aéroport, ils sont détenus pour des problèmes avec l'immigration. J'interviens pour ces cas régulièrement », a expliqué l'avocat.
Il invite les jeunes à croire en leurs rêves et à se donner les moyens pour les réaliser. « Pour que leurs rêves deviennent réalité, je les renvoie à cette citation de Goethe Johann Wolfgang von qui dit : Quoi que tu rêves d'entreprendre, commence-le. L'audace a du génie, du pouvoir, de la magie », a dit le défenseur des droits de l'homme.
Me Olivier Badolo est titulaire d'un DESS en droit des affaires nord-américain et d'un certificat en droit de l'université de Montréal, d'une maîtrise en droit des affaires de l'université Saint-Thomas d'Aquin de Ouagadougou, d'une Maîtrise en sciences de gestion de l'université Ouaga II, d'un Diplôme d'études supérieures en banque-finance du Centre de formation de la profession bancaire de Paris et d'un Diplôme universitaire de technologie en finance-comptabilité de l'université Nazi Boni (ex-université polytechnique de Bobo-Dioulasso).
Il a été un fervent militant syndical et défenseur des droits humains à travers divers mouvements associatifs comme l'Union générale des étudiants burkinabè (UGEB), l'Association nationale des étudiants burkinabè (ANEB), la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B), Mouvement burkinabè des droits de l'homme et des peuples (MBDHP) et le Collectif des organisations démocratiques de masse et des partis politiques (CODMPP).
Il est également membre fondateur de plusieurs mouvements associatifs dont l'Organisation démocratique de la jeunesse du Burkina Faso (ODJ), du mouvement Endogène, le mouvement Citoyen et développement, le Réseau solidarité internationale et développement. Au Canada, il milite au sein du Groupe de recherche et d'initiative pour la libération de l'Afrique (GRILA) et la Riposte socialiste.
Rama Diallo
LeFaso.net
Le Premier ministre sénégalais, Ousmane Sonko, a effectué une visite de travail et d'amitié au Mali le 12 août 2024. Cette visite s'est inscrit également dans le cadre des efforts diplomatiques du Sénégal pour convaincre le Mali, de réintégrer la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Depuis la victoire de son parti à la présidentielle en mars 2024, c'est la première fois que le chef du gouvernement du Sénégal, Ousmane Sonko, se rend au Mali. La coopération entre les deux pays a été au menu de cette visite mais également l'actualité de la sous-région, notamment celle de l'Alliance des États du Sahel (AES).
À l'issue d'une audience avec le président malien, le colonel Assimi Goïta, le Premier ministre Ousmane Sonko, a livré une déclaration. Selon Africa News, il a souligné l'importance de dépasser les divergences pour favoriser l'unité régionale. « Nous devons mettre les émotions de côté et travailler sur la base de préoccupations concrètes. Si nous sommes panafricanistes, chaque panafricaniste doit avoir pour seul objectif l'unité des Africains au-delà de nos différences », a-t-il déclaré.
Ousmane Sonko a également insisté sur la nécessité de recréer un lien fort entre les pays, rappelant l'importance de l'unité historique de la région. « Quelles que soient nos différences, essayons, comme nos aînés l'ont fait, de recréer l'empire malien qui s'étendait d'ici au Sénégal, au Ghana et partout ailleurs », a-t-il ajouté.
Maintenir des liens forts entre le Sénégal et le Mali
Depuis le palais présidentiel malien, l'ancien opposant sénégalais a rappelé la constance de sa position. « Nous avons été en tant qu'opposant les premiers à dénoncer fermement l'embargo qui a été fait sur le Mali par des pays frères et malheureusement parmi lesquels notre propre pays. Je l'avais, au nom de mon parti dénoncé, je continue à le dénoncer. Et comme je l'ai dit, sous notre régime, ce genre de pratiques ne pourront jamais prospérer, et personne ne passera par le Sénégal pour déstabiliser le Mali ou aucun autre pays frère, ou alors lui imposer des sanctions de cette nature », a-t-il développé.
Ainsi, il a réaffirmé la volonté de maintenir des liens forts entre le Sénégal et le Mali « en accord avec les réalités géographiques, historiques, économiques et sociales qui nous imposent d'être deux nations très unies et de continuer à coopérer à tous les niveaux ».
« Nous continuerons à travailler »
En ce qui concerne l'Alliance des États du Sahel (AES), Ousmane Sonko dit respecter et comprendre les choix de ces pays. « Nous sommes tous des pays souverains, nous devons nous respecter dans nos choix souverains et nous respectons le Mali dans ses choix, nous respectons le Burkina dans ses choix. Nous respectons tout le monde. Des choix que nous comprenons », a-t-il souligné.
Il faut noter que dans l'espace de l'AES, il y a souvent des critiques à l'égard de l'actuel régime sénégalais dans sa démarche pour le retour dans la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). « Depuis quand peut-on reprocher à un panafricaniste de tout faire pour qu'on reste dans des cadres solides plutôt que de nous diviser ? Nous continuerons à travailler. Je l'ai dit, quel que soit l'aboutissement ou le choix qui a été fait, cela ne changera absolument rien dans nos relations avec chacun des pays », a-t-il déclaré.
Quant à une éventuelle intégration du Sénégal dans l'AES, Ousmane Sonko a « précisé qu'à aucun moment, il n'a dit que le Sénégal allait rejoindre l'AES », rapporte l'Agence d'information du Burkina (AIB).
Au cours de cette visite d'amitié et de travail, le Premier ministre sénégalais a aussi présenté ses condoléances au peuple malien qui a perdu des soldats en juillet 2024 dans des attaques perpétrées par des terroristes.
Pour rappel, le 16 septembre 2023, le Mali, le Burkina Faso et le Niger avaient annoncé la signature de la Charte du Liptako-Gourma, créant ainsi l'Alliance des États du Sahel (AES). Ils ont quitté la CEDEAO en janvier 2024.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net
Dans le cadre de la coopération bilatérale entre le Burkina Faso et la Chine, des opérations cardiaques ont été effectuées au CHU de Tengandogo au mois d'août 2024.. La Chine témoigne ainsi son attachement au peuple burkinabè à travers cette campagne d'intervention chirurgicale.
Cherifatou, une adolescente de 14 ans est opérée en début de matinée par les médecins chinois et burkinabè, le lundi 10 août 2024 au CHU de Tengandogo. La jeune fille souffre d'une maladie valvulaire. Ce qui occasionne un mauvais fonctionnement de sa valve cardiaque. Cette maladie empêche Cherifatou de mener une vie normale et plonge sa famille dans une angoisse permanente. Grâce à sa prise en charge, tout sera bientôt un mauvais souvenir.
Les équipes ont travaillé en binômeLe même jour, les équipes des deux pays ont procédé à une deuxième opération cardiaque. Le patient souffre d'une maladie cardiaque congénitale type communication inter auriculaire. L'enfant a bénéficié d'une fermeture de cette communication. La technique qui a été utilisée dans cette intervention chirurgicale s'appelle la mini-thoracotomie ou encore appelée chirurgie sous les aisselles ou à cœur fermé. Cette technique qui n'avait pas encore été pratiquée au Burkina Faso permet de donner un aspect plus esthétique à la cicatrice du patient. Cela améliore l'image qu'il a de lui-même.
La valve de Cherifatou a été remplacée par une valve mécaniqueDu 5 au 15 août 2024, une mission médicale chinoise se déploie au Burkina Faso pour faire un partage d'expérience afin d'améliorer et pratiquer les nouvelles techniques d'une opération cardiaque. Grâce à cette mission, une dizaine de patients dont deux enfants ont été sélectionnés pour être opérés. Ces patients en situation de vulnérabilité financière ont été pris en charge gratuitement par les équipes.
Il faut rappeler qu'en 2020 lors de la 73e assemblée mondiale de la santé, le président chinois, Xi Jinping a prononcé un discours, dans lequel il a annoncé que son pays va effectuer des jumelages avec 30 hôpitaux africains afin de les soutenir dans la lutte contre des maladies transmissibles et non transmissibles. Il a souhaité ainsi participer au renforcement de capacités des équipes médicales dans la prise en charge des patients en Afrique.
Les équipes en réunion de travailC'est dans cette optique que le CHU de Tengandogo a été jumelé avec le premier hôpital affilié à l'université des sciences et technologies de Chine depuis 2021 pour developper et renforcer le service de chirurgie cardiaque. À travers ce jumelage, plusieurs activités ont été réalisées dont celle citée en amont et d'autres sont en cours de réalisation.
La phase II de la mission
L'un des membres de l'équipe, le chef de service de chirurgie cardiaque du premier hôpital affilié à l'université des sciences et technologies de Chine, le Pr Ge Jianjun a présenté un exposé sur les différentes opérations du cœur qui ont été effectuées par lui-même et ses collaborateurs. C'était le mardi 13 août 2024 au sein de l'hôpital. La partie burkinabè a été outillée et a questionné le Pr afin d'améliorer ses performances. Des doléances ont également été formulées. L'équipe du Burkina Faso a souhaité effectuer des voyages en Chine pour se perfectionner. En outre, elle a formulé le vœu que le partenaire chinois la mette en contact avec des fournisseurs de matériel médical et de médicament qui ont un bon rapport qualité prix.
Ge Jianjun a souligné que son équipe a aussi appris des méthodes burkinabèGe Jianjun a affirmé que l'équipe burkinabè est désormais apte à effectuer certaines opérations de façon autonome. Le Pr a fait savoir que la partie burkinabè s'est montrée très réceptive durant l'apprentissage. Il a félicité les médecins du pays des hommes intègres pour la résilience. Il a encouragé l'équipe qui malgré les difficultés s'applique pour sauver des vies.
Le Dr Adama Sawadogo (en face du micro) a apprécié positivement l'expertise chinoiseDu côté de l'équipe burkinabè, la satisfaction est grande. « Nous avons l'habitude de travailler avec les Chinois qui sont à leur troisième mission permanente. Depuis trois ans, l'équipe chinoise travaille avec nous sur la chirurgie cardiaque. Cette fois-ci, c'est une première dans le sens où c'est une équipe qui s'est déplacée sous forme de mission pour venir nous appuyer ponctuellement afin de renforcer ce qui est déjà fait. Cette mission est venue nous appuyer sur certains aspects de la chirurgie cardiaque qui ne sont pas encore effectués ici. Leur manière de conduire la chirurgie cardiaque est différente de ce que nous avons vu jusque-là avec les équipes européennes ou arabes », a déclaré le chirurgien cardio-vasculaire et thoracique au CHU de Tengandogo, le Dr Adama Sawadogo. A noter qu'il est prévu des missions de l'équipe burkinabè en Chine ces prochains mois.
L'équipe chinoise a reçu des attestations de reconnaissanceSB
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"Au vu des multiples défis du moment, L'Evénement se voit contraint de marquer une pause après cette parution. Gaston Bonheur Sawadogo est chargé d'expédier les affaires courantes et surtout de mettre une cellule d'écoute de recherche et de mise en oeuvre d'une solution pertinente, capable d'affronter les défis du moment en I'absence du directeur de publication, Atiana Serge Oulon." Tels sont les mots du fondateur du journal L'Evénement, marquant la pause qu'observera à compter de ce mercredi 13 août 2024, son organe de presse.
Tout en présentant ses excuses aux abonnés du journal pour la non disponibilité du bimensuel, il promet dans les jours à venir, des mesures pour réparer ce préjudice. "Veuillez rester à l'écoute. Nous vous tiendrons informés de toutes les modifications qu'il y aura" précise-t-il à travers le communiqué ci-après. Rappelons au passage que le Directeur de publication, Atiana Serge Oulon a été enlevé le lundi 24 juin 2024, et que le média avait subi une sanction du Conseil supérieur de la communication, avant de se voir rétabli dans ses droits par une décision du Tribunal administratif, en date du jeudi 11 juillet 2024.
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TRIO LOUBELYA JEUDI 18 JUILLET à partir de 19h à Tachoires Marché gourmand de plein air à partir de 19h : des producteurs locaux vous proposeront des assiettes de leur spécialité afin que vous puissiez composer vous-même votre menu à déguster sur place. Concert gratuit en partenariat avec L'Office de Tourisme Val de Gers à 21h avec TRIO LOUBELYA (Trad. Occitano-Balkanique). A la fois intimiste et éloquent, virtuose et populaire, le bal du Trio Loubelya est mouvant, émouvant. Tout comme la (…)
- Agenda / France - Régions, Agenda - DiaporamaLa récente rupture des relations diplomatiques entre le Mali, le Niger et l'Ukraine a attiré l'attention sur des activités suspectes menées par Kiev dans la région du Sahel. Selon plusieurs sources, ces tensions seraient liées à des opérations clandestines orchestrées par l'Ukraine, visant à déstabiliser ces pays. Désormais, de nouvelles preuves viennent confirmer ces accusations inquiétantes.
Des informations récentes révèlent que l'Ukraine, sous la direction d'Andrii Romanenko, un agent de la Direction principale du renseignement ukrainien, a mis en place un programme de formation pour les combattants touaregs et des groupes affiliés à Al-Qaïda. Ce programme inclut des cours intensifs sur la tactique de combat, avec la première cohorte ayant débuté son entraînement au début de l'année 2024. Les déclarations d'Andriy Yusov, porte-parole du renseignement ukrainien, et de Pyvovarov Yurii, ambassadeur de l'Ukraine au Sénégal, corroborent ces faits, renforçant les soupçons sur l'implication de Kiev dans ces activités.
En plus de la formation militaire, il est également avéré que l'Ukraine a fourni à ces groupes des armes et des drones (BPLAs). La livraison de ces équipements a pris plusieurs mois, mais il semble désormais qu'ils aient atteint leur destination. Des drones ukrainiens ont été découverts sur le lieu de la bataille de Tinzaouatène, confirmant leur utilisation par les groupes armés dans la région. Cette situation fait craindre une nouvelle vague d'attaques terroristes, cette fois-ci avec l'utilisation d'armes sophistiquées fournies par Kiev.
L'un des aspects les plus troublants de cette affaire est l'implication présumée d'une nation membre de l'OTAN dans la coordination de ces activités, contribuant ainsi à la déstabilisation de la région du Sahel, en particulier via la Mauritanie. Ces révélations viennent s'ajouter à une série de preuves accumulées, dont la découverte récente de drones ukrainiens dans des zones contrôlées par des groupes terroristes.
La participation d'Andrii Romanenko à ces opérations ne serait qu'un maillon dans une chaîne de preuves de plus en plus solide, indiquant une implication directe de l'Ukraine dans les conflits africains. Cette situation soulève de sérieuses questions sur l'influence croissante des puissances étrangères dans les conflits régionaux et sur les conséquences pour la stabilité et la sécurité en Afrique de l'Ouest.
Par Coulibaly Mamadou
Correspondance particulière
Le Mal-être est l'état d'une personne qui se sent mal dans la vie ou dans la société. Le mal-être au travail correspond à cette sensation négative, souvent difficile à décrire mais bien réelle, que pourrait ressentir un salarié vis-à-vis de son travail. C'est donc ce sentiment de « Mal-être » éprouvé par celui-ci face à son environnement professionnel ou à ses missions.
Notons que ce sentiment de malaise profond s'installe dans la durée, et peut conduire à une fatigue et aboutir au stress, et à un désengagement important, voire un Burn Out ou Bore-out ou Brown-out.
Des différentes formes de Mal-être au travail, on retrouve tout d'abord le Burn-out. Il se caractérise par un état d'épuisement au travail. Le Bore-out touche de nombreux salariés.
A la différence du Burn-out, il n'est pas provoqué par une surcharge de travail, mais par un ennui pathologique [1]. Et pour finir, le Brown-out est une forme de Mal-être au travail, pouvant aller jusqu'au désengagement de la part du salarié. Il ne se sent plus en harmonie avec son travail, sa mission, son entreprise, ses valeurs et ses principes. Il se met en retrait, devient passif et ne trouve plus de sens dans son métier.
En tant qu'employeur, savoir l'identifier et le prendre en compte vous permettra d'accompagner vos salariés et d'éviter des conséquences plus sérieuses, notamment pour les employés, et même pour l'entreprise. Toutefois, certains employeurs penseront ou diront que cela ne relève pas de leur responsabilité. Et Pourtant, c'est bien de la responsabilité de l'Entreprise.
Je pense que tout Manager devrait chercher à savoir comment prévenir ou réduire cette souffrance. Quelles pistes envisagées ou quelle procédure mettre en œuvre ? Comment l'identifier et intervenir pour trouver une solution à temps ?
Tu es aujourd'hui à un tournant de ta vie professionnelle, lorsque l'ennui ou l'absence de reconnaissance ou une surcharge de travail te fait dire : ‘'Tu vaux mieux que ça'' ! ‘'Tu ne valorises pas tes talents ‘' !
Dans ce cas, apprenez à surmonter les échecs, en continuant à effectuer votre travail correctement et avec courage. Car, vous avez tout à y gagner : de nouvelles compétences, de l'expérience, de nouvelles relations… et peut-être une opportunité inespérée ? [2]
Et puis, gardez toujours à l'esprit cette citation de OgMandino : ‘' Il faut sourire face à l'adversité, jusqu'à ce qu'elle capitule''.
Tu traverses actuellement un moment difficile dans ta carrière ? Je t'invite à prendre un temps pour lire cet article.
Tu ne supportes plus ton job ?
Es-tu fatiguée, es-tu surmenée ?
As-tu vécu ou vis-tu un Burn-out/Bore-Out /Brown-out ?
Tu n'arrives plus à t'accomplir ou à t'épanouir dans ton job ?
Tu n'en peux plus, es-tu égaré (e) ; es-tu perdu(e) ?
Es-tu effaré(e) de lire tant de témoignages sur le Mal-être au travail ou une mauvaise Qualité de Vie au Travail ?
Ils sont nombreux, les employés, à être dans une détresse psychologique. Le surmenage constitue à lui seul un véritable fléau. Beaucoup d'employés déclarent avoir du mal à gérer leurs priorités et beaucoup plus, redoutent une surcharge de travail due au sous-effectif, ce qui peut affecter la Qualité de Travail, donc la perception de leurs compétences [3].
Les employés les plus concernés ?
Les Managers, les cadres, les femmes les moins de 30 ans et aussi ceux ayant plus de 20 ans de travail sont généralement les plus touchés.
Et la conséquence ?
Empiètement de la vie professionnelle sur la vie privée ;
Détérioration du climat de travail.
Si le Mal-être professionnel entraîne des effets sur la santé des salariés, ce phénomène considéré comme un risque psychosocial a également un impact sur le fonctionnement d'une Entreprise.
Je ne blâme personne. Beaucoup comme moi, sont passés par là.
Je me souviens avoir eu ce sentiment de voir ma vie m'échapper.
J'étais épuisée. Je râlais tout le temps et j'étais constamment sur les nerfs ;
Le stress lié aux notifications sur mon téléphone portable était devenu un compagnon de route ;
Et puis, petit à petit, j'ai commencé à perdre le sens de ce que je faisais.
Si vous avez déjà vécu cette situation, alors, vous savez à quel point cela peut être très difficile …
Imaginez-vous un employé vivant cette situation pendant des jours, des mois, des années, sans aucune solution...
Plus les jours passeront, plus il entrera dans un conflit de valeurs avec l'Entreprise qui l'emploie, ou même avec ses collègues.
Ensuite, il commencera à se lever chaque matin par obligation et par sentiment de loyauté. A priori, il n'a pas de raison valable de se plaindre, car :
Belle situation professionnelle, financière et matérielle ;
Un environnement de travail ‘'apparemment idéal'' ;
Bref, une belle et grande prison dorée.
Mais, un bel environnement ne suffit pas souvent ; le comportement des Managers influence beaucoup la Qualité de Vie et les Conditions au Travail, car, imaginez-vous
Un Manager qui refuse les contradictions et qui voudrait imposer les bénis oui-oui.
Une mauvaise Qualité des relations au travail avec certains supérieurs hiérarchiques : Stress, Conflits, harcèlement, …
Comment oser tout quitter ? Et pour faire quoi d'autre ? Puisque nous avons toujours craint le changement.
Peut-être te sens-tu aussi coincé(e) ?
Vu de l'extérieur, tu n'as pas à te plaindre.
Mais il y a cette dissonance et cette impression :
De toujours travailler dur et de t'investir pour les rêves d'une autre personne,
De n'avoir pas plus de liberté, d'autonomie ou de flexibilité,
D'être à la merci d'injonctions contradictoires,
De faire des choses qui vont à l'encontre de tes valeurs ou de l'éthique,
De te sentir bridé(e) dans tes ambitions et aspirations,
De subir des harcèlements,
De subir des menaces,
De ne pas pouvoir exprimer tes talents, tes compétences,
Et peut-être même, d'être victime d'un système qui t'épuise.
Face à cette situation, trois (03) façons de réagir :
La première, est de se résigner (certainement pas la bonne) :
La vie est ainsi faite. Je ne peux rien changer, c'est le système,
Il faut bien travailler pour honorer ses factures,
Mes parents ont toujours travaillé dur sans se plaindre.
La seconde, est de se porter en victime (pas la réaction d'un Leader) :
On rumine, On râle,
On blâme le système, les collègues, les Managers …
C'est toujours la faute de…Mais on ne change rien.
La troisième (c'est la voie du Changement) :
Et, c'est celle que vous devez prendre.
Le premier pas, est souvent le plus difficile. Mais une fois engagé sur le chemin, la magie s'opère.
Juste, parce qu'on s'est autorisé à aller de l'avant et de changer sa vie.
Juste, parce qu'on a pris conscience qu'on mérite de vivre une vie à la hauteur de nos ambitions et de nos aspirations.
Et quel bonheur ! Lorsqu'on arrive à faire
Ce pour quoi nous sommes faits !
Ce qui donne du sens à notre vie,
Ce qui est au cœur de l'être humain,
– C'est être dans l'expression et le don de soi,
– C'est de mettre au service du monde, ton Unicité, tes Talents et tes Compétences.
Depuis la nuit des temps, nous sommes branchés(es) pour la communauté et le service. Et plus que jamais, notre société a besoin que l'être humain mette son énergie au bon endroit et qu'il soit en accord avec ses valeurs humanistes.
Ce qui nous épuise et rend la vie, vide de sens, c'est ce sentiment d'être déconnecté de notre Vérité.
Ce que tu vis aujourd'hui est une invite à révéler ta Singularité pour devenir la meilleure version de toi même.
C'est devenir une personne Confiante qui assume ses Talents, qui s'affirme davantage, qui a conscience de sa Valeur et de son Potentiel à atteindre ses objectifs de vie. Pour y arriver, la seule chose qui puisse vous permettre de tenir et qui pourrait vous aider, c'est la découverte de vos Talents Cachés et de votre Voie.
Ainsi décelés, ces Talents et la Confiance en Soi vous permettront de :
Activer les clés de votre succès/bonheur et de votre épanouissement ;
Renforcer votre Confiance et votre Estime de Soi ;
Avoir un mental d'acier ;
Être plus épanoui(e) et libre ;
Être plus authentique ;
Être plus créatif (ve) ;
Être en paix avec vous-même ;
Être inspirant(e) et impactant(e) ;
Être Leader au lieu de rester suiviste ;
Créer d'autres sources de revenus.
Oseras-tu prendre la voie de la découverte de Soi pour t'aligner avec ta raison d'être, pour plus de sens, de plaisir et d'abondance dans ta vie ?
Désires-tu découvrir ta raison d'être et serais-tu prêt(e) ?
Désires-tu t'engager dans une voie de découverte de soi ?
Désires-tu la découverte de tes talents ? Te redonner le plaisir ?
Désires-tu réussir professionnellement ? T'accomplir socialement ?
Mais seul(e), ce n'est pas évident car, tu risques de tourner en rond et de perdre ton temps. Alors que tu ne dois plus perdre ton temps.
Les Managers et les ressources humaines ont un rôle central à jouer pour aider l'employé à surmonter son Mal-être au travail. Il est primordial d'adopter une attitude positive, ouverte et bienveillante afin que le l'employé se sente à l'aise et se confie sans contrainte [1]. Le plus souvent, le travailleur est dans le déni et ne voit pas les signes du Burn out (surcharge de travail) du Bore out (l'ennui au travail), ou du Brown out (désengagement), ou bien, il les minimise : il appartient donc au Manager, d'initier la conversation, de repérer les signes et d'agir. Il est donc fondamental de former les Managers afin qu'ils puissent prévenir et traiter tout signe d'épuisement professionnel. Ils doivent aussi être capables de reconnaître les symptômes du mal être et de s'attaquer aux causes profondes [1].
Employeurs, Ressources humaines et Managers doivent veiller aux bonnes conditions de travail pour éviter toute situation de Mal-être.
L'Entreprise doit travailler à créer un environnement de bien-être au travail et donc, veiller à la Qualité de Vie et des Conditions des Travailleurs.
Aussi, il est impératif que les Entreprises mettent en place une Démarche de Prévention Collective des Risques Psychosociaux. Donc, par l'approbation de la Norme ISO 45003 (V 2021) qui est la première norme mondiale donnant des conseils pratiques sur la gestion de la santé psychologique sur le lieu de travail [4].
Je t'invite alors à prendre un temps d'échange avec un professionnel pour être guidé(é) vers une vie professionnelle en harmonie avec tes vraies Valeurs, tes Principes, tes Aspirations profondes et tes Ambitions.
Références
1. Fermer - transitionspro-grandest.fr, https://www.transitionspro-grandest.fr/mal-etre-au-travail-reconnaitre-et-surmonter-ce-defi-psychologique/.
2. Mon travail ne me plait pas : 4 conseils pour y remédier - Monster.fr, https://www.monster.fr/conseil-carriere/article/mon-nouveau-boulot-ne-me-plait-pas.
3. Mal-être au travail en 2023 : chiffres, enjeux et solutions, https://www.wojo.com/blog/fr/la-boite-a-outils/mal-etre-au-travail-souffrance-psychologique-chiffres-et-solutions/.
4. ISO 45003, première norme mondiale sur la gestion de la santé ..., https://www.souffrance-et-travail.com/magazine/outils-de-formation-magazine/iso-45003-premiere-norme-mondiale-sur-la-gestion-de-la-sante-psychologique-sur-le-lieu-de-travail-2/.
Dr Bougouma Edith Christiane
Pharm., PhD. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifiée en Management de Qualité -Santé-Hygiène
Sécurité-Environnement et Gestion des Conflits)
BECqualityculture@gmail.com
En 2020, en pleine pandémie de Covid-19, vous avez connu le 3535, le numéro vert du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) sur lequel il fallait appeler pour avoir une prise en charge sanitaire ou alors des informations sur la maladie ? Et bien ce numéro vert est toujours fonctionnel. C'est ce qui a été signifié aux journalistes conviés le mercredi 14 août 2024 pour s'imprégner du fonctionnement du CORUS et du rôle que joue le centre d'appel dans la veille sanitaire.
En 2020, en pleine pandémie de Covid-19, vous avez connu le 3535, le numéro vert du Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS), sur lequel il fallait appeler pour avoir une prise en charge sanitaire ou alors des informations sur la maladie. Et bien, ce numéro vert est toujours fonctionnel. C'est ce qui a été signifié aux journalistes conviés ce mercredi 14 août 2024 pour s'imprégner du fonctionnement du CORUS et du rôle que joue le centre d'appel dans la veille sanitaire.
Le Centre des opérations de réponse aux urgences sanitaires (CORUS) a été créé en octobre 2018 et officiellement inauguré en décembre de la même année. Il a pour mission d'assurer une veille stratégique des événements de santé publique. Il assure ainsi la coordination des urgences sanitaires aux côtés des autres structures du ministère de la Santé et des autres ministères sectoriels. Depuis sa création, le CORUS a mené plusieurs actions pour la préparation, la réponse à la flambée épidémique et à la gestion des crises sanitaires ou humanitaires. Il a ainsi été activé quinze fois, en un peu plus de cinq ans d'existence.
Au-delà des acquis indéniables du CORUS, des défis demeurent pour renforcer le système de santé dans la gestion des crises et urgences sanitaires. L'un de ces défis, c'est de mieux faire connaître aux populations le centre d'appel 3535 qui est l'un des canaux de la surveillance, basé sur les événements du CORUS. La mise en place du centre d'appel a été accélérée en mars 2020 en raison du Covid-19. Comme l'explique le directeur technique du CORUS, Dr Rodrigue Diao, le centre d'appel a été mis en place pour servir d'interface entre le ministère de la Santé et la population. C'est un outil stratégique de surveillance pour la veille sanitaire et un des piliers de l'alerte précoce et de la réponse aux urgences de santé publique.
Grâce à ce canal, la population peut signaler une situation anormale en lien avec la santé, donner donc l'alerte. « Nous avons un aspect assez capital qui est le centre d'appel 3535 qui nous aide beaucoup à travers les appels des populations et des agents de santé pour nous donner des alertes sur des événements qui peuvent rapidement évoluer vers un problème de santé publique. Et lorsqu'on reçoit l'alerte, nous la traitons et nous déployons des équipes sur le terrain pour investiguer ; l'investigation étant déjà la première étape de la riposte contre ce problème. C'est comme ça que nous arrivons à détecter les problèmes pour les régler à temps. La veille stratégique veut dire que nous nous préoccupons de tout ce qui se passe dans le monde en termes de santé. Et nous nous préoccupons de tout ce qui se passe au niveau de l'environnement, au niveau des ressources animales, des ressources végétales, pour pouvoir rassurer sur les questions de santé des populations », explique Dr Diao.
Les téléopérateurs du call center, tous des volontaires de la Croix-Rouge, donnent également la bonne information sur les maladies, orientent les cas vers les formations sanitaires, sensibilisent et conseillent les appelants sur les différentes thématiques de santé publique, etc. Avec la flambée de dengue par exemple l'année dernière, les populations, en appelant le 3535, pouvaient obtenir des réponses sur cette maladie et être orientées vers les formations sanitaires. Le numéro est totalement gratuit et le centre d'appel fonctionne 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24, avec dix postes extensibles à 60.
Malheureusement, en 2023, plus de 70% des appels reçus par les volontaires de la Croix-Rouge qui travaillent au centre d'appel étaient des appels de plaisantins. Une situation que déplore le directeur technique du CORUS, qui invite les populations à utiliser à bon escient ce canal, en signalant toute situation anormale en lien avec la santé. « L'appel que j'ai à lancer, c'est d'informer les populations que le centre d'appel 3535 du ministère de la Santé a été mis en place pour les populations et pour les servir. Je demande donc à ceux qui ont réellement besoin d'informations, de ne pas hésiter un seul instant à nous appeler. Nous allons répondre à leurs sollicitations. Je demande à ceux qui appellent pour jouer, de laisser la ligne libre aux personnes qui ont des besoins de pouvoir utiliser le 3535 afin qu'ensemble, nous puissions lutter contre les maladies au Burkina Faso », plaide Dr Diao.
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Developed by Sichuan Tengden, the vehicle has a stated cargo capacity of 2,000 kg and is said to be the largest Chinese UAV built to date. The previous holder of the title was the Feihong [...]
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