Francesco Mancini, Non-resident Senior Adviser at IPI, tells TRT World that the United Nations remains a “relevant body for world decision-making,” despite deadlock among its members about the way forward for Syria and the refugee crisis.
He offered two suggestions for UN reform. He said it was necessary to better equip peacekeepers for asymmetric warfare. He also said that finding a way to make emerging powers “be more engaged,” and have “more space to make decisions,” would be how the organization could remain relevant in the 21st century.
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Ante el alarmante caos en el mundo árabe, la comunidad internacional - erróneamente - gusta de ver a Túnez como un asunto ya resuelto. Sin embargo, muchos factores regionales están afectando la transición tunecina. Algunos de los efectos colaterales más directos provienen de la inestabilidad en Libia. La permeabilidad de las fronteras, las leyes de las milicias, las divisiones tribales, la economía de contrabando y de guerra, el bazar de armas post-Gadafi, y el desarrollo de Libia como el eje principal del Estado Islámico/Daesh en África del Norte, están planteando muchos retos para la seguridad tunecina. Tras los tres atentados de este año – el 18 de marzo, el 26 de junio y el 24 de noviembre, respectivamente – diversas voces en Túnez rápidamente encontraron un nexo entre estos sucesos y la existencia de campos de entrenamientos y otras influencias en Libia. Al mismo tiempo, los libios, no quieren ser vistos como los responsables de los fallos de seguridad tunecinos. En materia económica, Túnez continúa bajo presión ya que la economía de Libia, uno de los principales socios comerciales de Túnez, ha declinado y sus ciudadanos han huido del país e inundan Túnez. ¿Hasta qué punto se puede extender la responsabilidad de los problemas tunecinos a los efectos colaterales de la situación en Libia? ¿Pone el conflicto de este país vecino en riesgo la transición del país?
Durante el pasado año, Oriente Medio ha sido testigo del florecimiento de un nuevo conflicto: el de la República Islámica de Irán contra Daesh. La campaña iraní para luchar contra Daesh se ha convertido en un instrumento con el que fortalecer su posición en Oriente Medio. Más que destruir al Daesh, lo que Teherán desea es debilitarlo, ya que esto permite defender a sus aliados en el Gobierno de Siria e Irak, a la vez que mantiene su influencia sobre ellos. Las medidas tomadas por Irán y los escasos resultados en el campo de batalla de sus milicias aliadas, plantean un gran dilema político para la coalición internacional contra Daesh.
Corea del Sur está llevando a cabo una diplomacia de potencia media en un contexto regional cada vez más difícil, marcado por las tensiones entre China y Estados Unidos. El factor clave que conforma la identidad de Corea del Sur como potencia media es su relación con su aliado más importante, Estados Unidos. Durante la última década, la diplomacia de Corea del Sur ha evolucionado, al centrar su atención en los problemas globales en lugar de los regionales. Sin embargo, el compromiso global y el enfoque regional no pueden ser una alternativa en la política exterior de Corea del Sur. El desafío para el país es ayudar a dar forma a una arquitectura regional estable, procurando desempeñar al mismo tiempo un papel proactivo en marcos multilaterales.
Dr Eleni Panagiotarea wrote an article in Kathimerini discussing the Greek economic policy. The article was published on 12 January 2016 and is available here .
Après le signalement de nouveaux crimes ce weekend à Bujumbura, la situation sécuritaire reste préoccupante au Burundi, certains craignant même une dérive génocidaire. Quels sont les éléments de tension ?
Un rapport confidentiel présenté au Conseil de sécurité des Nations unies indique qu’il y a différents scénarios possibles, dont celui, tout à fait envisageable, d’un génocide. Nous sommes dans une situation qui s’est profondément aggravée au fil du temps. Cela remonte à la décision d’avril 2015 du président burundais Pierre Nkurunziza de se présenter aux élections présidentielles et de faire, si ce n’est un coup d’Etat constitutionnel, une manipulation constitutionnelle dans le but de briguer un troisième mandat. Il y a depuis eu une extension des mouvements d’opposition, des répressions extrêmement violentes, une tentative ratée de coup d’Etat et des attaques de bastions militaires à Bujumbura au mois de décembre, fortement réprimées. Nous sommes donc dans un engrenage.
Jusqu’à présent, le conflit n’était pas réellement ethnicisé, même s’il y avait en mémoire ce qui s’est passé entre 1993 et 2005 où il y a eu environ 300.000 morts. On était dans une situation où le jeu paraissait essentiellement politique. Or, aujourd’hui, entre cinq et sept factions armées sont à la fois présentes au Burundi et dans les deux pays voisins, la République démocratique du Congo (RDC) et le Rwanda, et sont toujours capables de mobiliser des jeunes désœuvrés. De très nombreuses armes circulent et sont disponibles. Il existe un risque réel de dérive pouvant conduire à une augmentation des assassinats et des déplacés que l’on estime déjà à plus de 200.000 personnes. Les risques que cette grave crise dérive vers un génocide sont réels.
La communauté internationale s’est-elle saisie de l’ampleur de la crise ?
La communauté internationale s’en est saisie, mais le Burundi ne représente pas un réel enjeu stratégique sur le plan international. Il ne concerne pas les problématiques liées au djihadisme, au terrorisme et à l’islamisme radical, qui préoccupent actuellement le monde occidental. C’est un petit pays enclavé qui n’est pas non plus stratégique du point de vue de ses ressources. Toutefois, la communauté internationale a en tête le génocide de 1994 au Rwanda, où sa responsabilité est grande. Elle est consciente que l’histoire ne doit pas se répéter dans le pays jumeau qu’est le Burundi.
La France a, au niveau des Nations unies, fait des propositions d’intervention. Une intervention des Nations unies est bien entendu envisageable si le scénario pré-génocidaire est retenu. Ceci étant, tous les pays membres du Conseil de sécurité n’ont pas la même position du cas burundais puisque Nkurunziza est notamment défendu par la Russie et la Chine, ce qui est susceptible d’entraîner un veto au niveau du Conseil de sécurité.
L’Union européenne se mobilise comme elle le fait d’habitude, c’est-à-dire par des sanctions, en affirmant que l’aide ne doit pas non plus nuire aux populations burundaises. Il faut en effet savoir que l’aide est fondamentale pour assurer l’équilibre budgétaire du Burundi. L’Europe n’est ainsi pas très mobilisée, si ce n’est au nom de la défense des droits de l’homme.
Quant à l’Union africaine (UA), elle a avancé des propositions d’intervention militaire qui ont été récusées par le pouvoir burundais. Il faut savoir que l’UA est un syndicat de chefs d’Etats et qu’elle peut, en vertu de ses accords constitutifs, intervenir malgré la volonté d’un pays. Mais en réalité, la plupart d’entre eux n’en ont pas envie. Pour ce faire, il faudrait une majorité des deux-tiers, ce qui semble peu probable. Beaucoup de pays dont les chefs d’Etats ont eux aussi manipulé la constitution ne souhaitent pas adopter une position forte vis-à-vis du Burundi. C’est notamment le cas de la RDC, de la Tanzanie, de l’Angola ou encore du Zimbabwe. La négociation lancée sous l’égide de l’Ouganda entre les représentants du pouvoir en place et le regroupement des différentes forces de l’opposition, eux-mêmes très divisés, a échoué. Pour l’instant, l’UA est largement défaillante.
Le Burundi accuse notamment le Rwanda d’entraîner des Burundais sur son sol et les renseignements de la RDC s’inquiètent d’infiltrations à l’Est de rebelles burundais. Quels sont les risques d’un embrasement régional ?
Les risques d’un embrasement régional sont très grands. Il s’agit d’une configuration où les différentes factions armées sont localisées en RDC, au Rwanda et en même temps au Burundi. Le recrutement de jeunes ne pouvant s’effectuer sur une base religieuse, se fera naturellement sur une base ethnique (entre hutu et tutsi). Ainsi, le problème va s’ethniciser. Il est facile de mobiliser des jeunes désœuvrés sur cette base, dès lors qu’on leur fournit des armes et qu’on les paye. Il est évident que le conflit du Burundi deviendra un conflit régional. Le président rwandais Paul Kagamé a affirmé qu’il soutiendra jusqu’au bout les tutsis. La RDC soutiendra quant à elle les mouvements hutus. Les affrontements entre milices hutus et tutsis ayant cours dans la province du Kivu depuis 1994 s’accentueront au niveau régional. Cela n’est pas réjouissant et doit être à tout prix évité. Il y a de ce point de vue une responsabilité de la part de la communauté internationale, qui doit impérativement être présente sur le dossier burundais.