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Mis à jour : il y a 2 jours 15 heures

Projet jeunes leaders : Une initiative de promotion de jeunes entrepreneurs modèles au Burkina Faso

mer, 14/06/2023 - 16:30

Fer de lance de la nation, les jeunes ont un important rôle à jouer dans le développement de leur pays. Pour y parvenir cependant, ils ont besoin de coaching et de formation en vue de relever les défis qui s'imposent à eux. C'est dans cette optique, que l'Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) et la Fondation Hirondelle ont initié le Projet jeunes leaders (PJL) au Burkina Faso. Ce, en vue de fournir les outils nécessaires aux jeunes. Cela, à travers des activités de renforcement de capacité pour qu'ils soient à mesure de contribuer par leurs actions à l'émergence du pays. C'est dans ce cadre qu'est organisée ce lundi 12 juin 2023, à Ouagadougou, une formation sur “Les médias et la liberté d'expression''. Le Projet jeunes leaders est financé par l'Union européenne pour une durée de trois ans.

Promotrice d'une entreprise évoluant dans le solaire, “Sahel service energy'', Aïcha Diabaté, prend part à la formation sur “Les médias et la liberté d'expression'' initiée par l'Institut général Tiémoko Marc Garango pour la gouvernance et le développement (IGD) dans la cadre de sa cinquième session. Pour elle, cette formation va lui permettre de booster la visibilité des activités de son entreprise en exploitant les réseaux sociaux mais aussi en passant par les médias traditionnels tels que la radio et la télé.

Aïcha Diabaté dit s'engager à sensibiliser les jeunes de la région du Sahel à emboiter ses pas. « Je m'engage à sensibiliser les jeunes du Sahel sur l'entrepreneuriat, en les invitant à se former et surtout à travailler pour éviter de se faire prendre par les filets du terrorisme », a-t-elle évoqué.

« Grâce aux sessions de formation du PJL, j'ai acquis suffisamment de bagages pour mener à bien mes activités et être un leader pour nos jeunes au Sahel », Aïcha Diabaté, technicienne en énergie solaire, promotrice de “Sahel service energy''

La satisfaction de Modeste Djiguemdé

Comme elle, Modeste Djiguemdé, juriste de formation et porteur du projet “Une personne, une assistance juridique” est l'un des quinze participants sélectionnés par le projet PJL. Selon Modeste Djiguemdé, la présente session est d'une importance capitale, en ce sens qu'il est appelé en tant que jeune leader à travailler avec les médias.
« Notre ignorance sur les médias peut nous conduire à en faire un usage qui peut être nuisible. Je suis très heureux de participer à cette formation qui vient à point nommé parce qu'elle entre dans le cadre de la sensibilisation sur le bon usage des médias », se réjouit-il.

Modeste Djiguemdé, juriste de formation et porteur du projet “Une personne, une assistance juridique” est de la région des Cascades, précisément de la localité de Banfora

Au cours du module qu'a dispensé le journaliste-écrivain Fulbert Sassou Attisso, les jeunes ont pris connaissance notamment de ce que signifie un média, les différents types de médias existants et les éléments clés d'une information juste et crédible. « On ne pas réagir sur la seule et unique source d'une information qu'on a reçue. Il faut toujours contrôler l'information en la recoupant », explique-t-il.
Pour M. Attisso, si ces jeunes veulent s'affirmer dans la vie, il leur est indispensable de comprendre la définition et le mode de fonctionnement des médias. Car les médias font partie intégrante de nos vies, souligne-t-il.

« La liberté d'expression est fondamentale, c'est une liberté sacrée en démocratie qui comporte celle de la presse et d'opinion », Fulbert Sassou Attisso, journaliste-écrivain

Le projet PJL vise à renforcer la démocratie et l'inclusion citoyenne des jeunes au Burkina Faso. Plus spécifiquement, PJL entend améliorer le leadership des jeunes dans la vie publique. Ce, à travers les activités de coaching et de formation organisées à leur profit dans divers domaines, notamment l'entrepreneuriat, la connaissance de l'État et la gouvernance démocratique. L'objectif est de rendre ces jeunes capables d'avoir un impact sur leur société.
Depuis novembre 2022, l'IGD et la Fondation Hirondelle mettent en œuvre le projet PJL.

« Cette session va être aussi ponctuée par une formation sur le droit et le management des associations […] », Wendlamita Marino Compaoré, coordonnateur du projet jeunes leaders

Les critères de sélection

Les jeunes sélectionnés par PJL sont recrutés selon une méthode compétitive et inclusive, basée notamment sur les critères suivants : avoir au minimum le niveau BEPC, savoir parler et écrire en français, être porteur d'un projet entrepreneurial, citoyen, culturel, sportif, associatif, etc.
Ces critères sont aussi conditionnés par l'âge ; il doit être compris entre 18 et 35 ans. La nationalité burkinabè est exigée et l'intéressé doit être disponible à participer aux ateliers de formation organisés pendant six mois en raison de quatorze jours par mois.

La formation sur “Les médias et la liberté d'expression'' fait partie de celles qui vont être dispensées dans le cadre de la 5e session du PJL. Elle se tient les 12 et 13 juin 2023

Chaque année, c'est une cohorte composée de quinze jeunes qui vont être sélectionnés selon une modalité compétitive. La sélection comporte le passage à des émissions radiophoniques au niveau régional et à une émission télé au niveau national. Sur 35 candidats présélectionnés, seuls 15 d'entre eux sont retenus pour poursuivre l'aventure.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina Faso : La plateforme SYGRAF-ONASER voit le jour pour révolutionner le système de pesage

mer, 14/06/2023 - 15:11

Le ministère en charge des transports, à travers l'Office national de sécurité routière (ONASER), a procédé à l'inauguration du logiciel SYGRAF-ONASER du côté de la station de pesage à basse vitesse de Nagreongo, le mardi 13 juin 2023. Ce joyau vient parachever l'autonomisation du système de pesage au Burkina Faso.

Dans le cadre de sa mission de contribution à l'amélioration des conditions d'exploitation du réseau routier, l'Office national de sécurité routière (ONASER) assure la mise en œuvre du règlement 14 à travers le contrôle de la charge des véhicules lourds de transport de marchandises.

Conformément donc à la volonté du président de la transition, de faire de la dématérialisation des procédures un vecteur pour l'amélioration des prestations et des performances de l'administration à l'endroit des usagers, une nouvelle initiative dénommée Système de gestion et de recouvrement des amendes forfaitaires de l'ONASER (SYNAGRAF-ONASER) a vu le jour à la station de pesage à basse vitesse de Nagreongo.

Cette plateforme web de gestion et de paiement des amendes vient avec un paquet d'avantages, à en croire le ministre des transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière, Roland Somda, président de la présente cérémonie.

Vue du le dispositif interne de la station de pesage à basse vitesse de Nagréongo

« Le système devrait nous permettre d'atteindre l'objectif recherché, qui est de réduire voire éradiquer les mauvaises pratiques dans la chaîne de recouvrement des amendes et d'améliorer par la même occasion, la gouvernance de l'activité de pesage, et surtout décourager la pratique de la surcharge sur les routes du Burkina Faso.

De plus, SYGRAF-ONASER permettra à l'ONASER de disposer de données fiables sur les opérations de pesage qu'il pourra partager avec d'autres administrations publiques comme la direction générale des douanes », a relaté Roland Somda.

Pour ce qui est de l'utilisation de la plateforme SYGRAF-ONASER, Aboubacar Fofana, directeur des systèmes d'informations à l'ONASER, indique qu'elle se passe sur plusieurs niveaux. « Lorsque le véhicule va arriver, la première étape c'est de peser le véhicule. Une fois que le véhicule est pesé, les informations de la pesée sont enregistrées automatiquement. C'est à partir de cet instant que SYGRAF rentre en jeu, il va récupérer les informations de la pesée, faire un traitement et émettre ce qu'on appelle un ticket de verbalisation, c'est-à-dire faire un traitement pour voir si le véhicule pesé est en surcharge ou pas. Si le véhicule n'est pas en surcharge, on va tirer le volet de verbalisation et puis on va remettre au conducteur avec 0 franc à payer. S'il y a des amendes à payer, avec le volet de verbalisation il va se diriger vers le caissier qui aussi a une interface de la plateforme, le caissier sur la base du ticket de verbalisation va encaisser l'amende et va effectuer un paiement, et à l'issue du paiement un ticket de caisse sera remis au chauffeur », a étayé Aboubacar Fofana.

Les transporteurs, par la voix de Issoufou Maïga, président national de la faîtière et ligue des transporteurs routiers au Burkina, saluent la venue de cette plateforme qui viendra mettre fin à certaines pratiques illégales. Il invite donc ses collègues transporteurs à en faire bon usage et surtout à veiller au respect du code de la route.

En ce qui concerne cette phase pilote, il faut noter que le paiement s'effectue en espèces. D'autres moyens de paiement, en l'occurrence les cartes bancaires et les mobiles money, verront le jour très prochainement. Le logiciel SYGRAF-ONASER qui a vu le jour dans la commune de Nagreongo sera divulgué dans les autres localités du Burkina Faso, à écouter les premiers responsables.

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Catégories: Afrique

Offre d'emploi : L'Université Saint Thomas d'Aquin recrute un (e) Comptable, un (e) Caissier(ière) et un Agent de liaison

mer, 14/06/2023 - 10:30

L'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA) lance un appel à candidature pour le recrutement des profils suivants :

I- Un (e) Comptable

Intitulé du poste : Comptable

Qualifications :

Être titulaire d'une licence en comptabilité ;
Avoir une bonne connaissance de la comptabilité matière ;
Savoir se servir de l'outil informatique : bureautique, internet, …

Qualités personnelles : être de bonne moralité, avoir un esprit d'anticipation, avoir le sens de l'organisation, savoir travailler sous pression.

Expérience professionnelle : avoir une expérience dans le domaine de la logistique sera un atout

Être immédiatement disponible.
Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 37 ans.
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD).
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral.
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

II- Un (e) Caissier(ière)

Intitulé du poste : Caissier (ière)

Qualifications :

Être titulaire d'un Bac + 2 en comptabilité ;
Avoir une bonne expérience en gestion de la caisse ;
Savoir se servir de l'outil informatique : bureautique, internet, …

Qualités personnelles : être de bonne moralité, être honnête, être méticuleux dans son travail, savoir travailler sous pression
Expérience professionnelle : au moins 03 ans

Être immédiatement disponible

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 37 ans
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD)
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

III- Un Agent de liaison

Intitulé du poste : Agent de liaison

Qualifications :

Être titulaire d'un BEPC ;
Avoir au moins un permis moto ;
Avoir une bonne connaissance de la ville de Ouagadougou

Qualités personnelles : être de bonne moralité, avoir le sens de la confidentialité, savoir travailler sous pression

Expérience professionnelle : au moins 1 an d'expérience

Être immédiatement disponible

Conditions d'âge : Avoir un âge compris entre 25 et 35 ans
Type de contrat : Contrat à Durée Déterminée (CDD)
Mode de recrutement : sélection sur dossier, test écrit et/ou oral
Lieu d'affectation : Sâaba/Ouagadougou

Dossier de Candidature :

Un CV daté et signé
Une lettre de motivation datée et signée
Une copie légalisée du diplôme demandé
Des copies des attestations de travail
Une copie de la CNIB

Les dossiers de candidature seront reçus au Secrétariat du Rectorat au sein de l'Université Saint Thomas d'Aquin (USTA), sis à Sâaba, ou par courriel à l'adresse rectorat@usta.bf, au plus tard le 22 juin 2023.
Heures de dépôt : De 8h00 – 12h00 et de 14h00 – 16h00

Info line : 25407788

NB :

Seuls les candidats retenus après la présélection sur dossier seront contactés.

Les candidats sélectionnés seront invités à compléter leur dossier (casier judiciaire, copies légalisées des attestations de travail).

L'USTA se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent avis de recrutement.

Catégories: Afrique

International Rescue Committee (IRC) : Avis d'appel d'offre pour la fourniture de service de transfert monétaire (mobile Money)

mer, 14/06/2023 - 10:30

INTERNATIONAL RESCUE COMMITTEE, INC.
Programme du Burkina

AVIS D'APPEL D'OFFRE

Reference : 02/SC/2023

L'international Rescue Committee (IRC) répond aux crises humanitaires dans le monde et aide les populations à survivre et à reconstruire leurs vies. Fondé en 1933 à la demande d'Albert Einstein, l'IRC offre des soins vitaux et une assistance qui change la vie des réfugiés forcés de fuir la guerre ou une catastrophe. IRC travaille aujourd'hui dans plus de 40 pays et 22 villes américaines, nous rétablissons la sécurité, la dignité et l'espoir de millions de personnes déracinées et qui luttent pour survivre.

Au Burkina Faso, IRC lance une réponse humanitaire et la première phase a ciblé la région du Sahel. Avec l'octroi de nouveaux projets, IRC a élargi ses zones d'interventions au Centre, au Nord, au Centre-Nord et dans la région du Sahel.

L'objet de cette invitation à soumissionner est de solliciter des propositions compétitives pour un contrat cadre pour la fourniture de service de transfert monétaire (mobile Money)

Le dossier d'appel d'offre peut être retiré gratuitement à partir du 15/06/2023 dans le bureau de IRC à :

Zone du Bois, Parcelle 07 (H), Lot 03 (02) Section ET Secteur 22 Ex 13, A 200 m de la clinique du Bois

Tel : 05 00 40 88, 06.09.88.89

AVIS IMPORTANT

1) Se munir d'une clé USB ou d'une adresse électronique pour le retrait des dossiers d'appels d'offre.

2) Aux heures ouvrables :
Du lundi au jeudi : 08h-17h 30 mn
Vendredi : 08h-13h00

3) La date limite de dépôt des offres est fixée au 30/06/2023 à 17 h 00 aux adresses ci-dessus.

NB : TOUTES LES OFFRES ARRIVÉES APRÈS L'HEURE LIMITE DE DEPOT NE SERONT PAS RECEPTIONNÉES.

Catégories: Afrique

Décès de Agathe Michèle TRAORÉ/TATIETA : Remerciements

mer, 14/06/2023 - 08:30

Jean 11-25
« Moi, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s'il meurt, vivra »

Les familles TRAORÉ et TATIETA, les familles alliées et amies,

Monsieur TRAORE Alain T., à la Société Financière Internationale (IFC) à Addis-Abeba, ses enfants Yoann Loic Madiba et Karl Eddie Florian,

Profondément touchés par les marques de sympathie que vous leur avez témoignées lors du rappel à Dieu, le 13 mai 2023 à Paris, suivi de l'inhumation le 23 mai 2023 à Ouagadougou, de leur épouse, mère, fille, sœur, tante, cousine, belle-fille et belle-sœur,

Madame Agathe Michèle TRAORÉ/TATIETA

Vous adressent leurs très sincères remerciements.

Ils vous expriment leur profonde gratitude pour vos soutiens moral, matériel et financier, votre présence à leurs côtés, vos pensées et vos mots réconfortants, témoignant de votre affection en ces moments difficiles.

« Les mots manquent aux émotions ». Mille fois Merci.

Demeurez béni (e) dans la Grâce de Dieu.

PS : Le programme des messes de requiem qui seront dites pour le repos de l'âme de notre très chère regrettée est disponible dans les journaux et la presse en ligne de la place.

PROGRAMME DES MESSES POUR LE REPOS DE L'AME DE MADAME TRAORE/TATIETA AGATHE MICHELE

Catégories: Afrique

Décès de Félix KONE : Remerciements

mer, 14/06/2023 - 08:30

Les grandes familles KONE, GNIFOUA à Kéména, Nouna, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et France ;
La grande famille TRAORE à Niankuini ;
la grande famille TRAORE à Bomborokuy ;
Sœur Marie Rose KONE ( SAB) en France ;
la veuve Véronique KONE/TRAORE à Banfora ;
les frères et sœurs : Angèle, François, Martine, Marguerite, Blaise, Abbé Jacques, Léon, Odette, Albert et Ghislain ;
Sa fille Honorine KAM/KONE ;
les neveux, nièces et petits-enfants ;
les familles alliées

:KANDOLO,DEMBELE,NANKONE,MOUNKORO,TRAORE,NIAMBA,ZONGO, TAPSOBA, DJIBO ,KONATE, PARE,TIONO, SOUBEAGA, KERE,DRABO,KAM ;
très touchés par les nombreuses marques de sympathie et de soutien dont ils ont bénéficié lors du décès le 02 juin et de l'enterrement le 06 juin 2023 à Banfora de leur neveu, petit fils, mari, frère, père et grand-père,

Félix KONE, précédemment coordonnateur de projets et programmes à l'OCADES-Caritas Banfora et Président du Comité de Gestion de COOPEC-GALOR Banfora
expriment leur reconnaissance à tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus lors de cette douloureuse épreuve.

Ils remercient particulièrement :
L'évêque de Banfora et l'ensemble des prêtres, religieux et religieuses,
Le Secrétaire Général national de l'OCADES-Caritas/Burkina,
Le secrétaire exécutif diocésain de l'OCADES-Caritas Banfora et son personnel,
L'Administrateur provisoire de COOPEC-GALOR et l'ensemble de son personnel, les anciens membres du Conseil d'Administration et des Comités de Gestion de COOPEC-GALOR,

Les anciens membres du Comité de gestion, le gérant ainsi que le personnel de COOPEC-GALOR Banfora,
La CCB Saint Bruno de Banfora,
Le curé de la paroisse Saint Viateur de Banfora et ses collaborateurs,
Les différentes chorales de Banfora,
Le Renouveau Charismatique de Banfora et les différents groupes de prière,
La communauté Bwaba de Banfora,
Les voisins du défunt,

Le DG du Centre Hospitalier Régional de Banfora et son personnel,
Les différentes délégations qui ont effectué le déplacement,
Toutes les bonnes volontés de la ville de Banfora,
Et tous ceux dont les noms n'ont pu être cités.
Que Dieu Tout Puissant rende à chacun le centuple de ses bienfaits.

PROGRAMME DES MESSES BANFORA

Catégories: Afrique

In memoria : Paré Rebecca

mer, 14/06/2023 - 08:30

Catégories: Afrique

Décès de Corine SAWADOGO : Faire part

mer, 14/06/2023 - 08:00

Les grandes familles SAWADOGO à Tiwèga/Kaya, Boulsa, Po, France, USA.

Les grandes familles TAPSOBA et COMPAORÉ à Gounghin/ Ouagadougou, Belgique, Suisse, USA

Les familles alliées,

Le Docteur Luc SAWADOGO et épouse à Ouagadougou,

Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de leur fille Corine SAWADOGO, le 5 juin 2023 à Boston aux USA.

L'arrivée de la dépouille mortelle est prévue pour le mardi 13 juin 2023 à 22h, à l'aéroport international de Ouagadougou.

Une veillée de prière aura lieu le vendredi 16 juin 2023 à partir de 19h au domicile familial à Pissy, et une cérémonie religieuse le samedi 17 juin 2023 à l'Eglise Centrale des Assemblées de Dieu de Ouagadougou, suivi de l'inhumation au cimetière municipale de Gounghin.

2 Timothée 4 :7 « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Désormais, la couronne de justice m'est réservée ».

PROGRAMME DES OBSEQUES DE CORINE SAWADOGO

Mardi 13 juin 2023

 Accueil de la défunte à l'aéroport
 Puis destination morgue de BOGODOGO

Vendredi 16 juin 2023

Veillée funèbre en famille à Pissy : 19h-21h

Samedi 17 juin 2023
6h00 : Levée du corps au CHU de BOGODOGO
9h00 : Levée du corps du domicile à Pissy pour l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu (ECADO).
9h-10h : Cérémonie religieuse à l'Eglise centrale des Assemblées de Dieu (ECADO).
11h00 : Inhumation au cimetière municipale de Gounghin
12h30 : Retour en famille à Pissy

Catégories: Afrique

Burkina /Gratuité des soins : Plus de 194 sur 225 milliards de FCFA payés aux formations sanitaires de 2016 à nos jours

mer, 14/06/2023 - 01:16

L'Assemblée législative de la transition (ALT) s'est réunie, ce mardi 13 juin 2023, en séance plénière portant sur trois questions orales. Parmi elles, l'état de mise en œuvre de la politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les femmes enceintes. La question orale est du député Basile Nana. C'est le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, qui s'est présenté pour y répondre.

Le ministre en charge de la santé, Robert Lucien Jean Claude Kargougou, a structuré sa réponse à cette question orale autour de trois points. Il s'est appesanti dans un premier temps sur l'état actuel de la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes débutée depuis 2016. Ensuite, il s'est exprimé sur les mesures que le gouvernement compte apporter pour corriger les insuffisances liées aux ruptures de consommables et des médicaments constatées dans le cadre de cette gratuité. Enfin, Dr Kargougou est revenu sur les prévisions pour palier à court terme aux difficultés financières rencontrées par les comités de gestion des centres de santé.

Le ministre de la Santé, Dr Kargougou a reconnu et salué la pertinence de la question orale

Pour ce qui est de l'état actuel de la politique de gratuité des soins au profit des enfants de moins de cinq ans, des femmes enceintes et allaitantes débutée depuis 2016, Dr Kargougou a révélé que la mesure de gratuité est appliquée actuellement dans toutes les 2 328 formations sanitaires publiques fonctionnelles du Burkina Faso et dans 29 formations sanitaires privées. Les cibles concernées par cette mesure sont les femmes enceintes, en péri-partum, vivant avec une fistule obstétricale, celles de 25 à 55 ans pour le dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus et l'examen physique des seins, les enfants de 0 à 5 ans et toute personne désirant une méthode contraceptive. Ces cibles constituent environ 30% de la population burkinabè, selon Dr Kargougou.

Acquis, financement et difficultés

Le financement de cette mesure de gratuité, a indiqué le ministre, est assuré par l'Etat et ses partenaires à travers le système du tiers payant, c'est-à-dire que l'Etat paie à la place du patient. Ainsi, de 2016 à fin mars 2023, l'Etat a payé exactement 194 milliards 551 millions 872 mille 324 francs CFA aux formations sanitaires contre une facture de 225 milliards 296 millions 904 mille 864 francs CFA, soit un taux de paiement des factures de 86,35%. Des arriérés de plus 30 milliards de francs CFA restent à être payés.

A cette plénière, le nombre de votants était de 56

La mise en œuvre de la mesure de gratuité, à écouter Dr Kargougou, rencontre plusieurs difficultés. Ces entraves sont essentiellement les arriérés de paiement des factures, les ruptures de médicaments et les irrégularités relevées surtout dans les formations sanitaires lors des contrôles. Nonobstant ces difficultés, plusieurs acquis ont été engrangés. Puisque, a-t-il fait savoir, de 2016 à fin mars 2023, plus de 125 millions de prestations gratuites ont été offertes aux populations.

L'utilisation des services de santé a connu une augmentation avec le contact par habitant chez les moins de cinq ans qui est passé de 1,6 à environ 3 en 2022. En outre, il a mentionné que le taux des accouchements assistés est passé de 73% à 94% entre 2010 et 2021. A cela, on peut ajouter que la mesure de gratuité a contribué également à la réduction de la mortalité des femmes et des enfants de moins de 5 ans. En effet, de 2015 à 2021, le ratio de mortalité maternelle est passé de 330 à 223 décès pour 100 000 naissances vivantes et le taux de mortalité infanto-juvénile est passé de 81,7 à 48 décès pour 1000 naissances vivantes.

La plénière a été présidée par le 1er vice-président de l'ALT, Dafidi Lompo

Des mesures pour corriger les insuffisances

Le gouvernement a entrepris des mesures conjoncturelles qui ont permis un financement direct à hauteur de plus de 14 milliards de francs CFA entre 2021 et 2022 au profit de la Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux (CAMEG) dans le but de réduire les dettes et de favoriser la disponibilité des produits de santé dans les formations sanitaires. En sus, le ministère de la Santé et de l'hygiène publique a mis en place un cadre réunissant chaque mois, la CAMEG, les directions impliquées, les responsables de formations sanitaires pour le suivi des dettes de la CAMEG.

La digitalisation de la feuille de soins est aussi une solution envisagée par le gouvernement. Il y a aussi la mise en œuvre de la pharmacie hospitalière et la nécessité d'augmenter l'enveloppe financière de la mesure. Enfin, le ministre a souligné que l'arrimage de la gratuité des soins avec le régime d'assurance maladie universelle en cours de conception constitue une véritable opportunité pour garantir la pérennité du financement.

Le député Basile Nana est à l'origine de cette question orale

Pallier les difficultés rencontrées par les comités de gestion des centres de santé

A ce niveau, un suivi des flux financiers sera institué pour une meilleure gestion des formations sanitaires sur la base de la digitalisation, a informé le ministre en charge de la santé. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Obissa Juste Mien
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : « Pourquoi malgré les armes, l'effectif du personnel, le terrorisme est en train de gagner du terrain ? On ne doit pas foncer la tête baissée »(Boubakary Diallo, leader d'organisation)

mer, 14/06/2023 - 01:13

Modérateur de la conférence publique initiée par la Fédération burkinabè des associations, Centres et Clubs pour l'UNESCO (FBACU), ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou, sur la paix, le secrétaire général de l'Union nationale des « Rooga » du Burkina, Boubakary Diallo, a invité à poser un bon diagnostic de la situation d'insécurité.

Le leader d'association a d'abord fait observer que le gouvernement de la transition a mis l'accent sur l'achat de l'équipement militaire et le recrutement de personnel. Malgré tout, note-t-il, la situation ne connaît pas d'amélioration.

« Aujourd'hui, nous devons faire le diagnostic de notre mal ; qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui, le terrorisme ne recule pas ? On doit avoir l'intelligence aujourd'hui de nous questionner. Pourquoi malgré les armes, malgré l'effectif du personnel qu'on recrute, le terrorisme est en train de gagner du terrain ? Nous devons nous questionner sur cela et ne pas foncer tête baissée ! C'est parce que quelque part, il y a un diagnostic qui a été mal fait. Si on met l'accent sur les armes, au détriment de la cohésion sociale, au détriment du vivre-ensemble et au profit de la stigmatisation, il va sans dire qu'on aie toujours des problèmes. C'est pourquoi, j'ai lancé cet appel pour dire aux jeunes d'être des acteurs de paix et de travailler dans leurs milieux respectifs à sensibiliser davantage les autres jeunes ; parce qu'aujourd'hui, ce sont les jeunes qui forment la foule. Ce qui s'est passé à Bobo (des individus accusés d'être des terroristes : ndlr), c'était la foule ; peut-être que c'est une seule personne qui a crié et les autres ont suivi. Mais si cette personne était une personne de paix, elle n'allait pas crier ; elle allait dire (si elle suspecte une personne) d'appeler la police. On ne dit pas que quelqu'un est au-dessus d'une arrestation, mais il faut le faire avec la manière ; il faut éviter d'humilier des gens, il faut éviter de radicaliser des gens (l'humiliation peut-être des facteurs de radicalisation) », s'est appesanti Boubakary Diallo.

C'est pourquoi lance-t-il un appel également aux leaders d'associations à travailler à sensibiliser la jeunesse.

O.L.
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina : Les agents de santé du CHU Bogodogo rejettent les horaires de travail de la fonction publique hospitalière

mer, 14/06/2023 - 01:10

Les agents de santé du CHU Bogodogo ont manifesté le 12 juin 2023 leur mécontentement à travers un mouvement d'humeur. Ils ont déposé une lettre de protestation à la direction générale de l'hôpital. Le secrétaire général de la sous-section du Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale (SYNTSHA) du CHU Bogodogo donne les raisons de leur manifestation.

Lefaso.net : Hier lundi 12 juin 2023 à l'hôpital de Bogodogo, il y a eu un mouvement d'humeur des infirmiers. Quelles sont les raisons de ce mouvement ?

Sié Hien : Je suis le secrétaire général de la sous-section du SYNTSHA du CHU Bogodogo. Le SYNTSHA ne regroupe pas que les infirmiers. Le SYNTSHA est le Syndicat des travailleurs de la santé humaine et animale. Tous ceux qui travaillent dans le domaine de la santé humaine et animale sont concernés par notre syndicat. Ou peuvent être membres de notre syndicat et beaucoup sont membres. Peut-être que dans ce problème particulier que vous avez appelé mouvement d'humeur, les gens ont remarqué que les infirmiers étaient les plus nombreux. Mais le problème ne concerne pas que les infirmiers. Le problème concerne tous les agents de santé qui se reconnaissent dans le SYNTSHA.

Quelles sont les raisons du mouvement d'humeur d'hier ?

L'ensemble des travailleurs de la santé humaine sont soumis depuis 2017-2018, si je ne m'abuse, à une loi qu'on appelle fonction publique hospitalière. C'est une loi qui donne une certaine particularité à ce secteur de la santé humaine. Cette loi avait été proposée par le gouvernement de Roch Marc Christian Kaboré. Et le SYNTSHA avait relevé des problèmes depuis lors, puisque le SYNTSHA n'a pas participé à la finalisation de ce document.

C'est à la dernière minute avec les négociations pour obtenir notre protocole d'accord que le SYNTSHA a participé. Sur tous les points de désaccord dans la loi en son temps, le gouvernement avait rassuré le SYNTSHA que dans le cadre des négociations pour le protocole d'accord, des solutions allaient être trouvées. Parmi les points de désaccord, se trouvent les horaires de travail. Le mouvement d'humeur d'hier c'est dans le cadre des horaires de travail.

Qu'est-ce que vous dénoncez exactement au niveau des horaires de travail ?

La fonction publique hospitalière prévoit 40 à 45 heures de travail hebdomadaire sans la garde. Alors que vous savez que, quand l'agent de santé est de garde, il fait aussi du service. Selon les conventions internationales ratifiées par le Burkina Faso, notamment les conventions de l'Organisation internationale du travail, il doit assurer 40 heures de travail hebdomadaire, pas plus.

Nous avons dit qu'il faut que les 40 heures soient respectées, sinon pas de garde obligatoire. On ne peut pas me demander de faire plus de 40 heures hebdomadaires et m'obliger à faire une garde de 14 à 15 heures. D'abord, quand tu prends 40 heures + 15 heures, ça fait 55 heures de travail. Nous avons appelé ces horaires de travail des horaires esclavagistes. Parce que c'est de l'esclavage moderne. Le SYNTSHA a rejeté au plan national ce décret d'application de ces horaires de travail. Et le gouvernement avait appelé au calme pour les négociations, pour voir si on pouvait faire la relecture de la loi.

Jusqu'à l'heure où nous vous parlons, personne ne nous est revenu pour dire que le décret va être appliqué de force. Ce n'est qu'au CHU Bogodogo que les gens veulent appliquer ce décret. Cette année, ils ont élaboré un manuel de garde qui reprend les horaires de travail de la fonction publique hospitalière. Notamment, si tu descends de garde, tu as 24 heures de repos. Alors que tu quittes l'hôpital autour de 9h-10h. Et le lendemain matin, tu dois reprendre le service. On est en train de nous transformer en agents asociaux. Parce qu'on ne peut pas participer aux activités de la communauté.

Qu'est-ce que vous avez écrit dans votre plateforme revendicative ?

Nous avons déposé une plateforme revendicative en 2022. Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu de réponse. Et dans la plateforme, nous avons été clairs dès le préambule. Que nous rejetons, à l'image du bureau national, les horaires de travail de la fonction publique hospitalière que nous traitons d'esclavagiste.

Donc dans ce mois, quand ils ont voulu faire passer le manuel de garde qui reprend les horaires de travail de la fonction publique hospitalière de force, nous avons écrit une lettre de protestation à l'endroit du directeur général pour l'informer de notre refus de l'application des horaires de travail de la fonction publique hospitalière et du manuel de garde qui est un document non consensuel puisque le document doit être validé avec l'ensemble des partenaires sociaux. Quand nous sommes arrivés à la rencontre, nous leur avons posé le problème des horaires de travail. Ils nous ont dit que ce n'était pas discutable. Donc nous avons quitté la salle.

Est-ce que vous avez obtenu une réponse à votre lettre de protestation ?

Nous avons tenu une assemblée générale le 9 juin. Et le même le matin du 9 juin, nous avons rencontré le directeur général sur son invitation de la veille. Il nous avait demandé de lui laisser le temps au sortir de notre assemblée générale pour qu'il s'organise avec son administration pour nous revenir. Nous lui avons dit que nous sommes ouverts également au dialogue. Mais nous lui avons signifié clairement que c'est l'assemblée générale qui décide. Et l'assemblée nous a mandaté de lui écrire une lettre pour lui dire que nous rejetons les horaires de travail de la fonction publique hospitalière, dont le manuel de garde.

Comme les programmes sont affichés dans les services, nous avons tout enlevé puis nous sommes allés lui remettre. Et nous lui avons suggéré de faire sortir une note qui met fin à ce programme en attendant les concertations. Ce qui n'a pas été fait jusqu'à ce que nous marchions pour aller lui remettre le programme hier matin. Hier à 13h10mn, nous avons reçu une correspondance qui nous invite à une discussion aujourd'hui (13 juin 2023, Ndlr) à 14h, sur notre plateforme revendicative et sur notre manuel de garde. Donc vous voyez qu'il a fallu qu'on manifeste pour qu'on nous appelle pour discuter de notre plateforme revendicative et du manuel non consensuel déposé depuis 2022.

Donc si à votre rencontre de ce soir si vous ne trouvez pas d'accord vous allez organiser une manifestation ?

Notre souhait est que nous parvenions à un accord, à partir du moment où tout le monde est unanime que la lutte est légitime. Il s'agit d'une lutte pour protéger l'ensemble des travailleurs. Il s'agit d'une lutte pour plus de résultats dans notre hôpital. Si le travailleur n'est pas esquinté, il produit plus. Mais si vous l'esquintez avec un programme chargé, il ne pourra pas être efficace. Il y a des programmes qui vont de 54 à 64 heures dans la semaine. Si vous faîtes ça en 5 ans, vous êtes fatigué et vous êtes malade. Alors que nous n'avons pas de médecin de travail. Ça fait partie de notre plateforme de revendications. Donc si nous sommes malades, nous sommes obligés d'aller nous aligner comme tout le monde et payer les frais comme tout le monde. Parce que le système d'exonération négocié et accepté par le gouvernement dont le décret d'application est sorti n'est pas appliqué au CHU Bogodogo.

Quel message avez-vous pour votre mot de fin ?

J'appelle les travailleurs à rester mobilisés pour défendre leurs droits. Nous avons signifié à la direction générale de l'hôpital que le bureau est déterminé à poursuivre ses revendications, si nécessaire. L'évolution de la situation dépendra des réponses que nous aurons. Il faut savoir que nous luttons également pour faciliter l'accès aux soins à la population. Cela fait partie de notre plateforme revendicative. Je remercie Lefaso.net pour l'intérêt accordé à la lutte légitime des travailleurs du CHU Bogodogo.

Interview réalisée par Rama Diallo
Lefaso.net

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Cameroun : Ni John Fru Ndi, opposant irréductible à Paul Biya, emporté par la maladie

mer, 14/06/2023 - 01:05

Le 12 juin 2023 à Yaoundé, s'est éteint un lion indomptable. Le lion qui est mort peu avant minuit ce lundi soir s'appelait Ni John Fru Ndi. C'est à l'âge de 81 ans que le leader charismatique du Social Democratic Front (SDF) a livré sa dernière bataille en poussant son dernier souffle. Il devait fêter ses 82 ans le 7 juillet soit dans quelques jours. C'était lui la figure de l'opposant historique à Paul Biya. Il aura été le caillou permanent dans le soulier du dictateur qui règne sur le Cameroun depuis plus de quarante ans.

Pourtant ces deux hommes qui se sont battus l'un contre l'autre lors de trois élections présidentielles n'ont pas toujours été des adversaires politiques. Quand John Fru Ndi commence la politique, c'était au temps du parti unique. Il n'y avait que l'ancêtre du Rassemblement démocratique du peuple du camerounais (RDPC) de Paul Biya : l'Union nationale camerounaise (UNC), et c'est au sein de l'unique formation qu'il s'engage en 1980. Paul Biya prend le pouvoir en 1982, par ce que certains considèrent comme l'un des coups d'Etat les plus originaux au monde. D'abord ce n'est pas un putsch, car ni militaire ni coups de feu ne furent nécessaires au changement politique qui aurait consisté à duper le président Ahidjo que ses jours seraient comptés du fait d'une mystérieuse maladie incurable et celui-ci démissionne et lui cède le pouvoir.

En 1984, il renomme l'UNC en RDPC et John Fru Ndi quitte le RDPC en 1990 ; pour fonder le SDF avec l'instauration du multipartisme. La création du parti d'opposition est vécue comme un casus belli par le RDPC et son gouvernement qui abattent une répression sanglante sur la première manifestation publique du parti. Mais c'est en vain qu'ils agissent, le SDF déclenche les journées villes mortes au long de ces années 1990 jusqu'aux élections présidentielles où Fru Ndi est vu comme l'opposant radical à Biya. L'élection présidentielle de 1992, la première avec Fru Ndi, restera dans les annales comme la première élection présidentielle, avec plusieurs candidats et la plus ouverte du Cameroun depuis l'indépendance.

Anglophone non sécessionniste

John Fru Ndi est originaire de Bamenda, une des provinces anglophones du Cameroun, mais son charisme et sa défense de l'unité nationale vont faire de lui un homme politique national pas d'une région, d'une ethnie ou d'une zone linguistique. Au Cameroun, les anglophones ne sont que 20% de la population du pays, mais c'est 35,97% des suffrages qui se porteront sur lui. Le Cameroun est l'un des rares pays où l'élection a lieu en un seul tour. Et Paul Biya n'a eu que 39,98% des suffrages. Maïgari Bello Bouba, 19,2 %.

Le taux de participation élevé de 72 % montre l'enthousiasme et l'espoir d'alternance qu'a suscité l'élection. Ce résultat est contesté et donne lieu à des émeutes violemment réprimées dans les bastions de l'opposition. John Fru Ndi dénonce les fraudes et revendique la victoire. Il boycottera l'élection de 1997, et se représentera en 2004 et 2011 qui sera sa dernière campagne. John Fru Ndi est partisan d'un Cameroun uni, avec un fédéralisme tout au plus mais pas pour une indépendance. Ce qui va lui coûter très cher de la part des extrémistes indépendantistes qui vont brûler sa maison et l'enlever.

La maladie emporte celui qui a suscité l'espoir de mettre fin au règne de Paul Biya. Il part sans avoir pu se retirer officiellement de la direction de son parti comme c'était prévu pour le congrès à venir. Il laisse le souvenir d'un combattant infatigable qui jamais n'a abandonné la lutte.

Sana Guy
Lefaso.net

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Burkina Faso : Le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation sera fonctionnel courant juillet 2023

mer, 14/06/2023 - 01:05

Les députés de l'Assemblée législative de transition (ALT) se sont réunis en séance plénière ce mardi 13 juin 2023 pour statuer sur deux questions orales. Il s'agit notamment des difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médecine physique et réadaptation et l'état de mise en œuvre de la politique de gratuité des soins pour les enfants de moins de 5 ans et les femmes enceintes. La plénière du jour a été présidée par le premier vice-président de l'ALT Dafidi Lompo.

Construit par l'Etat burkinabè avec l'appui des partenaires techniques et financiers, le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation a officiellement ouvert ses portes le 14 mai 2021. Cette ouverture a été accueillie avec soulagement par les acteurs du monde médical et par le peuple burkinabè en général et les patients en particulier.

Ce centre se veut être une structure de référence nationale en matière de soins ré-adaptatifs. L'objectif visé est d'améliorer l'accès aux soins de réadaptation de qualité au bénéfice des personnes atteintes d'une incapacité avec une attention particulière pour les personnes les plus vulnérables.

Dafidi Lompo, premier vice-président de l'ALT a présidé la séance plénière du jour

Malheureusement, ce centre qui constituait un espoir pour les patients pour leur prise en charge, n'est toujours pas fonctionnel. C'est dans ce sens que le ministre de la santé et de l'hygiène publique, Dr Lucien Kargougou a été interpellé sur le sujet par le député Souleymane Ouédraogo. Cette question orale sans débat posée par le député Souleymane Ouédraogo a porté sur les difficultés liées au fonctionnement du Centre national de référence en médicine physique et réadaptation.

Dans ses réponses, le ministre de la santé, Dr Lucien Kargougou a d'abord égrené les difficultés rencontrées dans l'opérationnalisation de ce centre. Il s'agit notamment des difficultés d'ordre juridique et financier. « Outre, les difficultés d'ordre juridique, le centre a été confronté à l'indisponibilité des ressources financières pour son fonctionnement, l'Agence nationale des soins de santé primaires (AGSP auquel le centre a été rattaché en 2021) n'ayant pas de ligne dédiée et à la déperdition d'une partie des spécialistes formés pour le centre », explique-t-il.

Dr Lucien Kargougou, ministre de la santé et de l'hygiène publique a déclaré que le centre accueillera à terme, 150 patients par jour et que les personnes vulnérables seront prises en compte dans la tarification des soins dans ce centre

Le premier responsable du département en charge de la santé a rassuré que le centre national de référence en médicine physique et réadaptation sera fonctionnel courant juillet 2023 et commencera donc à prendre en charge ses premiers patients.
Dr Lucien Kargougou a également précisé que les personnes vulnérables seront prises en compte dans la tarification des soins dans ce centre. « Etant donné le caractère chronique des pathologies nécessitant des soins au MPR (médecine physique et réadaptation), les textes sur la tarification ont intégré l'accessibilité financière aux couches vulnérables et autres personnes indigentes tout en assurant la génération de recettes propres par la structure pour assurer les charges de fonctionnement », précise-t-il.

Le député Souleymane Ouédraogo, auteur de cette question orale sans débat s'est dit satisfait des réponses apportées par le ministre de la santé

D'un coût global de plus de 550 millions de FCFA, le Centre national de référence en médecine physique et réadaptation accueillera à terme, 150 patients par jour, selon Dr Lucien Kargougou, ministre de la santé.

Les députés présents à cette séance plénière

Ce centre situé à Tengandogo dans la commune rurale de Komsilga est bâtie sur une superficie d'un hectare et ayant une emprise au sol de 1000 mètres carrés extensible. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Mamadou ZONGO
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Burkina : « Aucune personne n'est ange de façon absolue ou diable de façon absolue ; chacun de nous est à la fois ange et diable » (Dr Poussi Sawadogo)

mer, 14/06/2023 - 01:00

La Fédération burkinabè des associations, Centres et Clubs pour l'UNESCO (FBACU) a, dans sa dynamique de promotion de la paix et du vivre-ensemble à travers les idéaux de l'UNESCO, animé une conférence publique dans l'après-midi de ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou sur le thème : « Education à la paix et à la citoyenneté : résilience pour sauver l'intégrité ». Cette activité qui a ciblé les élèves et étudiants vise à outiller et à renforcer la résilience des membres et sympathisants des clubs UNESCO (Organisation des Nations-Unies pour l'éducation, la science et la culture) pour la recherche de la paix et la consolidation de celle-ci.

Pour aborder le thème, les organisateurs l'ont scindé en deux parties : « Citoyenneté et intégrité » développée par le maître de conférences de philosophie de l'éducation, Fatié Ouattara, et « Valeurs traditionnelles africaine et culture de l'intégrité : leçons pour une éducation à la paix » analysée par l'enseignant-chercheur, Dr Poussi Sawadogo, chef traditionnel (Busm Keoog-naaba Koobo).

Pour livrer sa communication, Dr Sawadogo a pris prétexte sur le « Keogo », un camp d'initiation traditionnel, en rapport avec l'éducation des jeunes filles et garçons en matière de responsabilité "pour les amener à comprendre la dynamique de complémentarité, de synergie, d'inter-dépendance dans la société".

Selon le Busm Keoog-naaba Koobo, les jeunes ont toujours des modèles dans la société, pour peu qu'ils sachent les identifier. « Le plus souvent, nous voulons des anges comme modèles. Mais, il faut savoir qu'aucune personne n'est ange de façon absolue ou diable de façon absolue ; chacun de nous est à la fois ange et diable et c'est par l'éducation qu'on contribue à réveiller l'ange qui habite en chacun de nous. (...). A travers le keogo, les plus jeunes comprendront ce qu'il faut faire, la récompense du bien et la récompense du mal. Le conte permettra par exemple de savoir ce qu'on récolte quand on pose un mauvais acte et ce qu'on gagne quand on pose un bon acte. Et comme la personne humaine est capable de choix, à partir du moment où on sait ce qu'on récolte en posant tel ou tel autre acte, alors, dans son action, on pourra avoir une conduite plus responsable. C'est pour cela que nous pensons que c'est toujours utile de montrer aux jeunes, les effets de la bonne et de la mauvaise conduites », a enseigné Dr Poussi Sawadogo.

Des communications qui ont suscité de nombreuses réactions chez les participants, qui ont en outre repris en chœur des slogans de paix de l'UNESCO. Un motif de satisfaction pour Augustin Bouda, président de la FBACU, initiatrice de la conférence publique. C'est pourquoi a-t-il recommandé à chaque participant d'être, autour de lui, un relais des messages de paix, de cohésion sociale et du vivre-ensemble. « J'encourage toutes les populations, à son niveau, à cultiver davantage les valeurs du vivre-ensemble, de paix, de co-habitation pacifique », a ensuite lancé Augustin Bouda.

O.L
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Burkina/Médias : Le CSC met en place un guide de gestion des contenus médiatiques et une charte de bonne conduite

mer, 14/06/2023 - 01:00

Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a mis à la disposition des médias confessionnels et non confessionnels un guide des contenus médiatiques et une charte de bonne conduite ce mardi 13 juin 2023 à Ouagadougou.

La charte de bonne conduite des médias confessionnels mise en place par le CSC comprend deux articles dont l'article 1 évoque les engagements et le second article les interdits. Au titre du premier article, les promoteurs des médias confessionnels s'engagent à respecter scrupuleusement les obligations conventionnelles des médias confessionnels du Burkina Faso, à promouvoir la paix, la tolérance religieuse et la concorde nationale à travers les contenus diffusés, à faire des médias confessionnels du Burkina des outils de préservation et de développement de la personne humaine. Ils s'engagent aussi à contribuer à la maturation spirituelle, civique et matérielle des auditeurs des médias confessionnels du Burkina Faso, à encourager des messages favorisant la coexistence pacifique entre les communautés au Burkina Faso.

Au titre des interdictions, les promoteurs des médias confessionnels s'interdisent d'utiliser ou de laisser utiliser les médias confessionnels du Burkina Faso aux fins de déstructuration et de division de la société, de diffuser tout discours de haine, d'incivisme, de discrimination et d'exclusion sociale, sur les médias confessionnels du Burkina Faso, de faire des comparaisons aux fins de dénigrement ou de stigmatisation de confessions ou croyances religieuses sur les médias confessionnels du Burkina Faso.

Pour ce qui concerne le guide de gestion des contenus médiatiques, il y a sept règles que les médias non confessionnels doivent respecter.
Au premier point, si la faîtière religieuse d'appartenance du demandeur de contenu confessionnel délivre des mandats pour communiquer dans les médias, s'assurer au préalable que le demandeur dispose de ce mandat.

Abdoul Aziz Bamogo, président du Conseil supérieur de la communication.

Au deuxième point, signer une convention avec tout demandeur de diffusion de contenu confessionnel pour préciser les obligations, les restrictions et les responsabilités des parties.

Au troisième point, toujours rappeler au demandeur les dispositions de la convention, de la réglementation, et le caractère sensible du message confessionnel dans les médias.
Au quatrième point, ne jamais diffuser en direct tout contenu à caractère confessionnel, toujours préenregistrer.

Au cinquième, faire examiner de bout en bout tout contenu à caractère confessionnel par un comité avant toute diffusion ou publication.
Au sixième point refuser la diffusion ou la publication de tout contenu contraire à la loi, à la réglementation et/ou de nature à compromettre la cohésion sociale et la paix.
Au septième point, ne jamais passer à la diffusion ou publication du contenu à caractère confessionnel sans l'accord formel du responsable attitré du média et du demandeur.

Pour le président du Conseil supérieur de la communication, Abdoul Aziz Bamogo, il s'agit de deux instruments qui vont désormais donner des repères clairs et précis aux acteurs afin que chacun puisse convenablement jouer son rôle dans ce contexte difficile qui nous impose de relever un défi sécuritaire énorme.

Pour encore se donner plus de chances de réussite, le CSC et L'Observatoire national des faits religieux (ONAFAR) ont choisi d'élaborer ces deux instruments à travers une approche inclusive et participative. « Nous avons associé à cette démarche quatre types d'acteurs. D'abord les médias confessionnels représentés par la radio télé Al Houda, la radio télé Ave Maria, et RED, la Radio Évangile et développement », a expliqué Abdoul Aziz Bamogo, président du CSC.

Ensuite, continue-t-il, les organisations professionnelles des médias représentées par l'Observatoire burkinabè des médias (OBM), l'Union burkinabè des éditeurs privés de services de télévision (UBESTV), et L'Union nationale de l'audiovisuel libre du Burkina (UNALFA). Il y a aussi les organisations de journalistes et communicateurs confessionnels représentés par le Réseau des journalistes et communicateur musulmans du Burkina (REJCOM), Union catholique africaine de la presse (UCAP) et l'Union des journalistes et communicateurs évangéliques du Burkina (UJCEB).
« Enfin, nous avons les faîtières des trois principales confessions religieuses de notre pays : la conférence épiscopale Burkina Niger (CEBN), la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) et la Fédération des églises et missions évangéliques (FEME) », a-t-il souligné.

Habibou Ouattara/Ouédraogo, présidente de l'Observatoire national des faits religieux

La présidente de l'Observatoire national des faits religieux Habibou Ouattara/Ouédraogo, a invité les acteurs des médias à bien s'approprier du contenu de la charte et du guide pour les respecter et les faire respecter pour l'intérêt général.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Services de téléphonie mobile au Burkina : Les associations de consommateurs prévoient un boycott graduel

mer, 14/06/2023 - 01:00

"La réduction des tarifs des services, l'amélioration de la qualité des services, avec des investissements probants, une meilleure gestion des bonus, l'arrêt du système de validité des services, la fin du paiement des services après-vente (Orange Money & Moov Africa)" voilà les points sur lesquels la Coalition des associations de défense des droits de l'homme attend des propositions concrètes. Faute de quoi, elle prévoit un boycott séquentiel et graduel des compagnies de téléphonie mobile. "Il va s'agir d'identifier un opérateur, désactiver la puce dudit opérateur, de longues heures durant ou la journée entière. L'exercice va être repris avec un autre, ainsi de suite, jusqu'au dernier" peut-on lire dans le communiqué.

La conférence des présidents de la Coalition des Associations de Défense des Droits de l'Homme (CADDH), réunie ce 10 Juin 2023 à Ouagadougou, a discuté et adopté des indicateurs de satisfaction de l'opération « Vent du salut », visant, entre autre, la baisse des tarifs des services de communication électronique.

Elle a examiné et analysé la réaction de l'Association Nationale des Opérateurs de Télécommunications (ANOTEL), emmurés dans un silence, et décidé de l'organisation d'un BOYCOTT SEQUENTIEL ET GRADUEL des compagnies de téléphonie mobile. Il va s'agir d'identifier un opérateur, désactiver la puce dudit opérateur, de longues heures durant ou la journée entière. L'exercice va être repris avec un autre, ainsi de suite, jusqu'au dernier.

La coalition, qui se réserve le droit de publier ultérieurement le calendrier de boycott, rappelle attendre des propositions précises et fermes relatives à :

la réduction des tarifs des services ;

l'amélioration de la qualité des services, avec des investissements probants ;

une meilleure gestion des bonus ;

l'arrêt du système de validité des services ;

la fin du paiement des services après-vente (Orange Money & Moov Africa).

Ainsi donc, elle appelle les consommateurs à RESTER MOBILISES ET DETERMINES, en attendant les mots d'ordre à venir. Elle invite surtout les organisations citoyennes, les influenceurs, les leaders d'opinion et les artistes à se joindre à la dynamique pour l'amplifier et lui réserver un écho retentissant et déterminant.
SEULE LA LUTTE LIBERE !

Le porte-parole
Adama BAYALA

Ont signé :

  • - Association Burkinabè des Consommateurs des services de Consommation Electronique/ ABCE
  • - Associations des Blogueurs du Burkina / ABB
  • - Association des Consommateurs du Burkina/ACB
  • - Centre d'Etudes et de Recherche sur les Technologies de l'Information et de la Communication et la Cyberactivité/ CERTIC
  • - Organisation des Consommateurs du Burkina /OCB
  • - Réseau des Acteurs du Digital/ RAD
  • - Réseau National des Consommateurs du Faso/ RENCOF
  • - Réseau Ouest Africain des Jeunes pour l'Intégration et la Formation/ROAJIF
  • - Sentinelles de la démocratie
  • - Vigi-Consommateurs/VC
  • - 2 heures pour Kamita
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Burkina Faso : L'ex majorité demande la levée de la suspension des activités des partis politiques

mer, 14/06/2023 - 00:55

Le ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a invité les composantes des partis et formations politiques à faire parvenir leurs réflexions et avis sur les textes proposés en vue de la relecture du code électoral et du régime juridique des partis et formations politiques.

Des initiatives saluées par la composante de l'ex alliance des partis et formations politiques de la majorité présidentielle (APMP) qui selon elle « s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la Charte de la Transition en ses axes relatifs aux dispositifs à mettre en place pour le retour à une vie constitutionnelle normale ».

Cependant, selon certains partis politiques, la suspension des activités des partis et formations politiques empêche ces partis de se concerter convenablement. « Une situation extrêmement préjudiciable à la vie et à l'action des partis politiques », assure le coordonnateur de l'ex APMP, Clément Pengwendé Sawadogo

Dans une lettre datée du 9 juin 2023 et adressée au ministère de l'administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité, la composante de l'ex APMP demande la levée de la suspension des activités des partis politiques.

« Le caractère hautement sensible des questions politiques concernées par la réflexion requiert cependant un examen approfondi, participatif et inclusif, qui ne peut donc être fait de manière légère et bureaucratique. Malheureusement, en l'état actuel des choses, notre composante est confrontée à l'impossibilité d'organiser les concertations appropriées en raison de la suspension des activités des partis politiques. Aussi voudrions-nous attirer votre bienveillance sur cette difficulté tout en vous suggérant de vous impliquer fortement, en tant que ministre de tutelle des partis politiques, pour la levée de cette mesure », a déclaré l'ex APMP.

Selon la composante de l'ex APMP, la levée de cette mesure permettra à chaque parti non seulement de tenir ses instances statutaires mais aussi de légitimer les prises de décision des dirigeants au nom des partis politiques.

Mamadou Zongo
Lefaso.net

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Supposée arrestation du Dima de Ouargaye : Le MATDS dément

mer, 14/06/2023 - 00:50

Ci-après, deux communiqués. Dans le premier, le ministre de l'administration territoriale de l'administration et de la sécurité (MATDS) dément formellement "la supposée arrestation du Dima de Ouargaye, Naba Sanem, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme."

Dans le second, Naba Sanem lui-même, Dima de Ouargaye, se prononce brièvement sur la question, mentionnant au passage que l'auteur de ces allégations répondra de ses actes devant les autorités compétentes.

Tout en invitant les uns et les autres à rester vigilants, le ministre Boukaré Zoungrana appelle les populations à se départir des rumeurs montées de toutes pièces qui, dit-il "sapent la lutte contre les forces du mal."

L'intégralité des deux communiqués ci-après.

Erwan Compaoré
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Burkina/Journée mondiale du rein : Le cas de la jeune fille et de l'enfant au menu de la 18e édition

mer, 14/06/2023 - 00:45

L'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux (ABUDIR) célèbre en différé, ce 13 juin 2023 à Ouagadougou, la journée mondiale du rein au cours d'une conférence publique. Cette conférence publique se tient autour du thème « La santé rénale pour tous, se préparer à l'inattendu, soutenir les plus vulnérables : L'ABUDIR soutient l'enfant et la jeune fille dialysés ».

Pour décortiquer ce thème, trois spécialistes du domaine ont animé la conférence publique. Il s'agit de Dr Fatimata Diallo du CHU de Tengandogo, de Dr Hassan Traoré du CHU Yalgado Ouédraogo et de Dr Sébastien Ouédraogo du CHU de Bogodogo.

Ces trois spécialistes ont passé en revue les généralités sur la maladie rénale, notamment au Burkina Faso, la phase chronique, les défis et les perspectives dans la prise en charge.

Etudiants de l'Ecole nationale de santé publique suivant avec beaucoup d'attention la conférence publique sur la maladie rénale

Revenant sur la maladie rénale, le Pr Albert Ouédraogo, par ailleurs président de l'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux, a fait savoir qu'elle est devenue aujourd'hui l'une des causes de santé publique dans le monde. Tout en regrettant qu'au Burkina, comme dans d'autres pays d'Afrique, elle est une tueuse silencieuse, parce qu'on estime que près de 2% de la population, dont des enfants souffrent de la maladie rénale. « Alors que les capacités de prise en charge sont très faibles et non adaptées surtout aux enfants », a-t-il relaté. Tout en soulignant que c'est pourquoi organiser une journée au niveau mondial et national permet de sensibiliser les pouvoirs publics et la population en général, sur cette maladie qui ne fait pas du bruit mais qui, silencieusement, fait des ravages sur le plan social, économique, familial et individuel. La journée permet surtout aux malades de mieux se prémunir et mieux prendre en charge leur maladie afin que les choses se passent pour le mieux, a laissé entendre le président de l'ABUDIR.

Pr Albert Ouédraogo, président de l'Association burkinabè des dialysés et insuffisants rénaux

« Concernant la situation des enfants, nous n'avons pas de chiffres. Mais de plus en plus, les enfants en souffrent. Et les dispositifs qui sont là ne sont pas adaptés pour eux. Quand ils arrivent au niveau de la dialyse, le taux de décès est malheureusement élevé », regrette le Pr Albert Ouédraogo.

Toujours sur les chiffres concernant des enfants souffrant de la maladie rénale, le chef de service de néphrologie et hémodialyse au CHU Yalgado Ouédraogo, Gérard Coulibaly, a indiqué qu'il y a eu une étude réalisée à l'hôpital Charles de Gaulle et qui a fait ressortir que 3% des enfants admis au sein de l'hôpital avaient une insuffisance rénale et 1/3 d'entre eux avait une insuffisance rénale chronique, ce qui est énorme.

Nadine Kaboré, étudiante en science obstétricale à l'Ecole nationale de santé publique et participante

Fort heureusement, des dispositions sont prises pour que la péritomie soit mise en place au niveau de l'hôpital pédiatrique Charles de Gaulle, a dit Pr Albert Ouédraogo.

Pour faire face à la maladie, le docteur Hassan Ouédraogo du CHU Yalgado Ouédraogo, propose, entre autres, de faire des dépistages précoces, d'avoir une surveillance régulière des facteurs de risque cardio-vasculaire et une bonne hygiène de vie alimentaire.

Vue partielle des participants

L'organisation de cette journée en différé est par ailleurs une manière pour l'association d'attirer l'attention des pouvoirs publics et des populations sur la maladie et surtout le cas des enfants et celui de la jeune fille. La conférence publique a permis aux participants de connaître la maladie, comment la prévenir et surtout comment se fait la prise en charge au Burkina. Nadine Kaboré, étudiante en science obstétricale à l'Ecole nationale de la santé publique, fait partie de l'auditoire. Elle dit avoir appris beaucoup sur la maladie et comment s'en prémunir. Celle qui se prépare à devenir sage-femme dit avoir appris à connaître quels sont les signes que peut présenter une femme enceinte atteinte d'une insuffisance rénale.

Le Pr Gérard Coulibaly, chef de service de néphrologie et hémodialyse au CHU Yalgado Ouédraogo

Cette conférence publique a été aussi l'occasion pour l'ABUDIR de féliciter les autorités pour leurs efforts en matière de prise en charge des maladies rénales. Car selon son président, le Burkina a investi beaucoup en matière de prise en charge de la maladie rénale, même si des améliorations sont encore nécessaires. A titre d'exemple, dit-il, plusieurs pays africains plus nantis que le Burkina Faso ne fournissent pas la moitié de ce que le Burkina fait en matière de prise en charge des malades rénaux. Le pays injecte à peu près cinq milliards de francs CFA par an pour la prise en charge de la maladie rénale, même si toutes les 13 régions ne sont pas encore couvertes.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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