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Procès Vincent Dabilgou : "Les pièces fournies par le ministre sont fausses" (Jean Gabriel Séré)

mar, 20/06/2023 - 15:10

Le procès Vincent Dabilgou a repris son cours au Tribunal de grande instance de Ouagadougou, ce mardi 20 juin 2023. Dès l'entame de l'audience, les conseils de Jean Gabriel Séré ont relevé le fait que des pièces introduites par l'ex ministre des transports et de la mobilité urbaine sont fausses.

Pour eux, il s'agit d'une manœuvre de l'ex ministre pour clouer au pilori leur client. Ils demandent à ce propos que le tribunal se prononce sur le traitement réservé à ces pièces, avant que les hostilités ne se poursuivent.

Pour les avocats de Vincent Dabilgou, il n'en est rien car c'est le prévenu lui même qui a fourni ces documents au ministre, juste après sa prise de fonction. "M. le président, il ne faudrait pas qu'on s'attarde sur des choses qui sont claires. Hier, à la barre, Jean Gabriel Séré lui même a indiqué qu'il a remis des documents relatifs aux sociétés dans lesquelles il a des intérêts au ministre. On vous montre des documents signés par vous même en votre qualité de Président directeur général (PDG) et il se plaint. S'il pense que certaines pièces sont fausses, il peut le signaler pour que nous les écartons du dossier" ont-ils relevé.

Ces pièces en question sont de deux ordres. La premiere est relative à la société de Jean Gabriel Séré qui se trouve à Bangui. La deuxième est liée à son train de vie qui, selon Vincent Dabilgou, "était supérieur à ses revenus."

Appelé à la barre pour plus d'éclaircissements, Jean Gabriel Séré reconnaît certes avoir remis des documents au ministre après que celui-ci l'ait interpellé. Cependant, le contenu des pièces produites dans ce procès précis sont non seulement fausses mais aussi de sources douteuses. "Je me rappelle très bien de ce que j'ai dit hier et je le répète. J'ai dit que courant 2021, j'ai remis des copies de contrats de mon entreprise au ministre. Il m'a dit qu'il aurait entendu que j'ai un train de vie supérieur à ce que gagne. J'ai donc fourni des documents pour justifier mon train de vie. Je n'ai pas dit que je lui ai donné des Registres de commerce et de crédit mobilier (RCCM) et des factures de mon entreprise. Cela me choque d'autant plus que ce sont des documents qui étaient contenus dans ma tablette qui a été volée dans ma voiture. Si vous lisez bien les pièces qui ont été produites, il est clairement écrit que ma société a Bangui a été créée en 2010. Pourtant, c'est en 2018 qu'elle a été créée. En plus de cela, je suis surpris que dans ma propre société on dise que je suis PDG, alors que j'en suis le gérant" a t'il détaillé.

Pour le procureur, ce type de situation recommande des professionnels qu'ils sont de se référer à la loi qui, elle, précise qu'en cas de production de fausses pièces, l'audience devrait être suspendue jusqu'à ce que les autorités compétentes se prononcent sur le faux. Toutefois, au stade auquel ce procès est arrivé, surseoir à cette audience n'est, de ces dires, en aucun cas la meilleure des solutions. "Nous suggérons que ces pièces soient écartées. Le ministère public se chargera de réserver une suite aux documents qui ont été produits" a-t-il souligné.

L'audience est pour l'instant suspendue, en attendant que le tribunal se prononce sur ce qui sera fait de ces pièces qui font stagner le procès.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina/Agropastoralisme : Le projet MODHEM+/DDC outille des acteurs sur les itinéraires techniques pour la production fourragère de la campagne 2023-2024

mar, 20/06/2023 - 15:06

Ce mardi 20 juin 2023 se tient à Ouagadougou, un atelier de formation sur les itinéraires techniques pour la production fourragère au cours de la campagne 2023-2024. Cette formation a lieu dans le cadre du projet d'amélioration de la mobilité du bétail et des revenus des agropasteurs par l'utilisation de la téléphonie mobile et de l'imagerie satellitaire MODHEM+/DDC) financé par la direction du développement de la coopération suisse et mis en œuvre par l'organisation néerlandaise de développement SNV et ses partenaires.

Afin d'accroître la productivité animale et agricole des (agro) pasteurs et agriculteurs, le projet MODHEM+/DDC mise sur l'amélioration en quantité et en qualité de la production fourragère des zones et aires de pâture. Pour ce faire, le projet prévoit la restauration et la régénération des zones et aires de pâture sur 900 hectares. Pour atteindre cet objectif, un atelier de concertation a eu lieu à Ouagadougou le 25 mai 2023 au cours duquel les participants composés entre autres, des directeurs régionaux de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques, des chefs de services des aménagements pastoraux et productions végétales, des chefs de zones d'appui technique d'élevage, des chefs de zones pastorales, etc. ont défini la stratégie à dérouler au cours de la campagne 2023-2024.

Les participants à la formation seront outillés sur les itinéraires techniques de différentes variétés fourragères, afin d'être à même de mieux encadrer les producteurs

A l'issue de la rencontre, les participants ont par ailleurs suggéré une formation des acteurs sur les itinéraires techniques des variétés concernées afin de permettre un meilleur suivi des activités liées à la production fourragère dans la zone d'intervention du projet.

Et c'est ce à quoi répond l'atelier de formation qui se tient ce 20 juin 2023. Au cours de cet atelier de formation, il s'agira de présenter aux participants, les différents itinéraires techniques des variétés concernées, d'échanger autour de l'itinéraire technique de chaque variété pour une meilleure compréhension et appropriation en vue d'une application adéquate sur le terrain. Ce sera aussi l'occasion de distribuer des semences et intrants aux participants, conformément à la planification prévue par localité concernée par la production fourragère et de définir les prochaines étapes. « Les chefs de zones d'appui technique sont beaucoup plus proches des producteurs et peuvent mieux les encadrer. Donc l'objectif c'est de faire en sorte qu'ils aient les rudiments nécessaires pour mieux encadrer les producteurs pour faciliter cette production fourragère », a précisé Kassoum Ouédraogo, coordonnateur du projet MODHEM +/DDC.

Kassoum Ouédraogo, coordonnateur du projet MODHEM+/DDC

Boukary Guira, chef de service des espaces et aménagements pastoraux de la région du Centre-sud, est l'un des participants à cette formation initiée par SNV. Il en attend beaucoup. « Nous sommes à cette formation pour acquérir des rudiments qui vont nous permettre d'aller sur le terrain et accompagner les producteurs. Dans le cadre du projet MODHEM+, notre région a été une région pilote. Grâce à MODHEM+, on a pu obtenir une quantité de fourrage et cette année avec cette formation et avec l'appui en semences fourragères, on pourra accompagner les éleveurs à obtenir encore plus de fourrage, ce qui permettra d'avoir une grande quantité de lait et de viande », a-t-il laissé entendre.

Dr Souleymane Ouédraogo, chercheur à l'INERA et formateur souligne qu'il y a plusieurs types de plantes fourragères allant des plantes fourragères pures à celles ayant un double usage

Dr Souleymane Ouédraogo, chercheur à l'Institut de l'environnement et de recherches agricoles (INERA) est l'un des formateurs du jour. Il se dit ravi de partager ses connaissances en production fourragère avec les acteurs de terrain. Il rappelle surtout que l'élevage est un pan important de l'économie burkinabè et doit de ce fait, bénéficier de plus d'égards d'où les recherches qui sont menées sur le sujet. « J'ai compris très tôt que l'élevage pastoral sera confronté à ce problème de fourrage. C'est vrai que nous avons hérité d'un système d'élevage dans la savane qui se régule avec la jachère et les feux de brousse. Mais vu l'intensité avec laquelle on a exploité les ressources, la savane ne se renouvelle pas, la flore également, donc il faut produire des fourrages (…) Il y a beaucoup d'alternatives possibles, de la production fourragère pure jusqu'au double usage. De plus en plus, la recherche agricole est en train de créer des variétés qui permettent à la fois de délivrer des résidus de bonne valeur nutritive pour nos animaux tout en produisant du grain pour la consommation humaine. On a beaucoup d'options et, normalement, chacun pourra trouver l'option qui convient à sa situation pour développer ces productions fourragères qui sont sources de résilience du système pastoral », a indiqué Dr Ouédraogo.

En rappel, le projet MODHEM+/DDC a pour objectif de contribuer à améliorer la productivité, les revenus, la résilience et la sécurité alimentaire des populations pastorales et agropastorales dans un contexte de changement climatique et de crise sécuritaire.

Justine Bonkoungou
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Catégories: Afrique

Fada N'Gourma : Salifou Lougué installé dans ses fonctions de directeur régional de la CNSS

mar, 20/06/2023 - 15:00

La direction régionale de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) de Fada N'Gourma, dans la région de l'Est, a un nouveau directeur, en la personne de Salifou Lougué. Il a été nommé par décision n°23-784/DG/SG/DRH du 2 juin 2023 par le directeur général en remplacement de Moussa Démé, en poste depuis 2018. Il a été officiellement installé dans ses fonctions le lundi 19 juin 2023 par le conseiller technique du directeur général, Vital Guigma, au cours d'une cérémonie très sobre.

Salifou Lougué préside désormais à la destinée de la CNSS de Fada N'Gourma, dans la région de l'Est. Il a été nommé par décision n°23-784 DG/SG/DRH-du 2 juin 2023 comme directeur régional de la CNSS de Fada N'Gourma. Cette décision de la direction générale, a précisé le conseiller technique du directeur général, Vital Guigma, obéit « simplement » au principe de mobilité interne des managers de la CNSS pour insuffler une dynamique positive de travail.

Cette décision obéit « simplement » au principe de mobilité interne des managers de la CNSS, selon Vital Guigma

En tant que manager agile, M. Guigma a enjoint au nouveau directeur régional de faire en sorte que durant sa mission, la direction régionale de Fada soit caractérisée par sa souplesse, sa réactivité et l'innovation pour réduire les délais de traitement des dossiers. Avant de procéder à l'installation de Salifou Lougué, il a aussi rendu hommage à Moussa Démé, directeur régional sortant, pour le travail accompli avec abnégation et dévouement dans la résilience et pour les innovations apportées dans la gestion des services rendus aux partenaires sociaux durant les cinq années environ de service qu'il a passé a Fada N'Gourma.

Le directeur régional sortant promet d'être là pour son successeur en cas de besoin

« Malgré tout ce qu'on a comme contexte sécuritaire difficile, je pense qu'on a pu atteindre quelque chose de concret en termes de résultats. Comme j'aime le dire, la collaboration humaine est toujours entachée d'incompréhensions. C'est donc l'occasion pour moi, de présenter avec modestie, mes mots d'excuse. Je dis félicitation à mon frère Salifou Lougué et je lui souhaite une bonne mission à la direction régionale de Fada et surtout une bonne mission à l'Est. Je suis toujours disponible, on sera toujours ensemble. Pour tout besoin, je serais à côté. Je ne quitte pas la CNSS, je quitte juste Fada », a déclaré le directeur sortant. Il a aussi mis à profit cette occasion pour témoigner sa gratitude à la direction générale, au secrétariat général pour les conseils « avisés » reçus dans le cadre de la gestion au quotidien de la CNSS Fada et au personnel, parce que, a-t-il fait savoir, sans eux, pas de directeur régional.

Les chefs de services ont assisté à cette passation de charge

De l'optimisation des cotisations sociales de la CNSS

Le directeur régional entrant, Salifou Lougué, mesure l'ampleur de cette responsabilité. Il s'est engagé dans un premier temps à améliorer la qualité des prestations servies aux assurés. Dans un second temps, M. Lougué s'est engagé à optimiser les cotisations sociales de l'institution. « Je m'engage également à travailler avec l'ensemble de mes collaborateurs parce que pour réussir, il faut travailler dans un environnement sain où tout le monde est impliqué. A l'endroit de mes collaborateurs je leur demande d'avoir un esprit d'équipe et de privilégier la communication », a-t-il ajouté. Il n'a pas terminé sans dire merci au directeur sortant pour le travail abattu.

Le nouveau directeur régional s'est engagé à améliorer la qualité de la prestation de la CNSS Fada

Faut-il le rappeler, le nouveau directeur régional de Fada N'Gourma, a intégré la CNSS en janvier 2010 en tant qu'aide-comptable. Il a gravi les échelons en occupant successivement de janvier 2013 à juin 2016, la fonction d'aide-comptable à l'agence de Dori, dans la région du Sahel. De juin 2016 à janvier 2017, il a été nommé caissier à l'agence de Dori. De janvier 2017 à décembre 2018, M. Lougué a été mis en position de stage à l'Institut de formation aux métiers de la sécurité sociale.

De janvier 2018 à avril 2018, il est remis en activité à la direction des ressources humaines en qualité de directeur de sécurité sociale. Il occupera le poste de chef de service de prestations extérieures à la direction centrale, d'avril 2018 à février 2021. Avant sa nomination à la direction générale de Fada N'Gourma, Salifou Lougué était le directeur régional de Dédougou, dans la Boucle du Mouhoun, depuis février 2021.

Obissa Juste Mien
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Catégories: Afrique

Education : La Fondation Orange Burkina Faso offre des infrastructures socio-éducatives au village de Kotédougou

mar, 20/06/2023 - 15:00

La Fondation Orange Burkina Faso offre des infrastructures socio-éducatives à la population de Kotédougou qui est l'un des villages rattachés à la commune de Bobo-Dioulasso. L'inauguration des ouvrages est intervenue le vendredi 16 juin 2023. L'infrastructure comporte trois salles de classe avec un bureau et un magasin, un foyer, un bureau de l'état civil, un forage, des latrines et des lampadaires solaires.

La Fondation Orange Burkina Faso s'est inscrite depuis des années dans un souci permanent de faire reculer l'analphabétisme au pays des hommes intègres à travers plusieurs actions. C'est pour ainsi améliorer les conditions de travail des enseignants et d'apprentissage des enfants, et aussi pour répondre à la demande de la population de Kotédougou, que la Fondation Orange Burkina Faso a décidé de la construction de ces infrastructures sociales et scolaires.

Le projet de construction comprend un bloc de trois salles de classes avec un bureau et un magasin, un foyer, un bureau de l'état civil, un forage et des lampadaires solaires. L'implantation du bâtiment est faite suivant l'orientation nord-sud et conforme au plan de masse pour tenir compte du mouvement du soleil et des vents dominants. Les ouvertures sont sur les façades nord et sud. Les eaux pluviales seront évacuées par épandage naturel.

La coupure de ruban manquant l'inauguration officielle de l'infrastructure offerte par la Fondation Orange Burkina Faso

En plus de ces infrastructures, la Fondation a décidé de construire des latrines modernes au sein de cet établissement, lesquelles latrines n'étaient pas présentes dans le projet. « A la fin du projet, nous nous sommes rendus compte qu'il y avait un problème d'assainissement qui se posait. C'est pourquoi nous avons décidé de réaliser ces latrines sans que la population nous le demande », a expliqué le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, Ibrahim Hema. A côté de tout cela, la fondation a offert également une école numérique à Kotédougou qui est composée de tablettes, d'ordinateurs, d'outils de projection et bien d'autres matériels informatiques au profit de l'état civil. Le coût du financement s'élève à plus de 115 millions de FCFA.

Le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, Ibrahim Hema, expliquant le concept « Village Orange »

A en croire le secrétaire exécutif de la Fondation Orange Burkina Faso, Ibrahim Hema, ce projet qui a été le rêve de l'Association pour le développement de Kotédougou s'inscrit dans le cadre du concept « Village Orange ». Ce concept est un programme qui consiste en l'installation d'un ou de plusieurs points d'eau potable, d'un centre de santé de premiers soins et d'une école dans chaque village ayant identifié ces trois axes comme essentiels pour le développement local. « Le concept Village Orange essaie de résoudre trois problématiques. Il s'agit de l'accès à l'éducation à travers la construction ou la réhabilitation de salles de classe ; l'accès à l'eau et l'assainissement à travers la réalisation de forages et de latrines pour les élèves et les habitants de la localité et également un projet santé que nous développons à travers aussi la réalisation ou la réhabilitation ou l'équipement de box de santé primaire », a-t-il fait savoir.

Ainsi, le village Orange de Kotédougou est parti d'un rêve de l'Association pour le développement de Kotédougou qui, à la suite d'un appel à projets, a soumissionné. Ce rêve exprimait le souhait de voir la localité dotée d'infrastructures scolaires qui puissent apporter un souffle nouveau au système éducatif dans ce village. Selon Charles Guillaume Millogo de l'association, le projet demandait la réalisation de salles de classe, un état civil et des forages. Au regard donc de la pertinence du projet, le dossier a été retenu parmi une vingtaine de candidatures ainsi que deux autres dans la région du Centre-est.

Selon le directeur de cabinet du ministère de l'Education nationale, Dr Souleymane Coulibaly, ces infrastructures vont contribuer à renforcer l'offre éducative à Kotédougou

Une fois le projet validé, la fondation a procédé à un appel à candidature pour choisir les entreprises, afin d'exécuter ce Village Orange à Kotédougou. Pour Charles Guillaume Millogo, cette inauguration marque l'aboutissement du projet. Tout en exprimant ses sentiments de joie et de satisfaction, il ne manque pas de mots pour exprimer sa gratitude à la Fondation Orange Burkina Faso qui, dit-il, a rendu le rêve réel.

Une épine de moins du pied du ministère de l'Education nationale

La cérémonie d'inauguration s'est tenue en présence de la population en effervescence de la localité et une forte communauté éducative avec à sa tête le directeur de cabinet du ministère de l'Education nationale, Dr Souleymane Coulibaly, représentant son ministre. Selon lui, ces infrastructures vont contribuer à renforcer l'offre éducative et à améliorer les conditions d'apprentissage et d'enseignement à Kotédougou. C'est pourquoi, au nom du ministre de l'éducation nationale, il a exprimé sa gratitude à la Fondation Orange Burkina Faso et l'encourage à poursuivre dans cette dynamique. Car, dit-il, « c'est à travers ces initiatives que nous allons pouvoir véritablement promouvoir une éducation de qualité, accessible à tous les enfants ».

La remise symbolique du matériel informatique au profit des élèves de Kotédougou

Par ailleurs, il a affirmé que la construction de ces infrastructures est une grosse contribution à la mise en œuvre de la politique de l'éducation du ministère en charge de l'éducation nationale. Dr Coulibaly a sollicité l'implication de tous les enseignants, les parents d'élèves, les élèves et les autorités, afin que ces infrastructures scolaires puissent offrir, non seulement un cadre sécurisé aux enfants, mais aussi une formation de qualité qui leur permettra de disposer des compétences nécessaires pour leur future insertion socio-professionnelle.

Pour Charles Guillaume Millogo de l'Association pour le développement de Kotédougou, cette inauguration marque l'aboutissement d'un projet

Il faut rappeler que la Fondation Orange Burkina Faso a pour objet de soutenir tout projet visant à la valorisation des efforts de développement humain, en particulier dans les domaines de l'éducation, de la santé et de la culture. En étroite harmonie avec les gouvernements, les ONG, les institutions et autres acteurs privés agissant dans le domaine du mécénat, elle a fait de l'accès aux soins des malades du rein et la promotion de l'enseignement scientifique les axes majeurs de ses actions. A ce jour, ce sont plus de deux milliards de FCFA investis dans l'éducation au Burkina Faso, 75 écoles numériques, deux lycées scientifiques et 300 bourses d'études offerts aux scolaires. En plus de cofinancer le centre d'oncologie pédiatrique du CHU Yalgado, la fondation a réalisé un service de néphrologie et d'hémodialyse au CHUR de Ouahigouya.

Romuald Dofini
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Décès de Philippe COMPAORE : Faire-part

mar, 20/06/2023 - 12:30

Le personnel de la Société GECAUMINE SA a le profond regret de vous annoncer le Décès de son Directeur Général Philippe COMPAORE dans la nuit du 19 au 20 Juin 2023 à Paris.

Le Programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.

Union de prière !

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Secteur 5 de Koudougou : Une station d'essence en flammes

mar, 20/06/2023 - 12:12

Aux environs de 8h, ce mardi 20 juin 2023, un incendie s'est déclenché dans une petite station d'essence au secteur 5 de la ville de Koudougou, province du Boulkiemdé, région du Centre-ouest.

Selon des riverains, l'incendie s'est déclenché au moment où un camion-citerne était en train de ravitailler ladite station.

Alertés, les sapeurs-pompiers accompagnés de la police se sont déportés sur les lieux pour tenter de maîtriser le feu.

Pour le moment, aucune perte en vie humaine. Selon certains riverains, un pompiste aurait été blessé et conduit à l'hôpital.

A l'heure où nous quittions les lieux, (10h) l'incendie n'avait toujours pas été totalement maîtrisé.

Prince Omar
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Recrutement de consultants pour la conduite des études techniques de réalisation d'infrastructures (Prolongation de délai de dépôts des dossiers)

mar, 20/06/2023 - 11:00

AVIS D'APPEL D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANTS POUR LA CONDUITE DES ETUDES TECHNIQUES DE REALISATION D'INFRASTRUCTURES DANS LES COMMUNES FRONTALIERES DE DANDERESSO (MALI) - SINDO (BURKINA FASO) ET DE KOLOKO (BURKINA FASO) - FINKOLO (MALI) (Prolongation de délai de dépôts des dossiers)

Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace intervient au Mali et au Burkina Faso et met en œuvre des programmes promouvant des processus de dialogue inclusifs qui transforment, réduisent et préviennent les conflits violents.

Dans le cadre du projet « Brique par brique : renforcer la cohésion sociale et prévenir les conflits à la frontière Mali-Burkina Faso », financé par la Fondation PATRIP, Interpeace est à la recherche d'un consultant ou bureaux d'études pour la réalisation des études techniques en vue de la construction des infrastructures.

Objectif de la mission : Réaliser des études d'Avant-Projet Sommaires et Détaillées (APS/APD) des infrastructures ci-dessus désignées.

Les missions sont détaillées dans les termes de référence.

Allotissement

Pour la réalisation des études techniques, les missions ont regroupées en sept lots répartis suivant deux axes :

AXE 1 : FINKOLO-KOLOKO.

Lot 1 : Infrastructures socioéconomiques (Marché, magasin, poulailler)

Construction de Marché au profit des populations transfrontalières dans le village de Heremakono, commune de Finkolo ;

Construction d'infrastructures pour renforcer la production agricole des femmes (Magasin de stockage) dans le village de Missidougou, commune de Finkolo ;

Construction d'infrastructure pour l'élevage commun des volailles au profit des femmes dans le village de Sifarasso, commune de Koloko.

Lot 2 : Infrastructures agropastorales (Piste à bétail)

Construction de pistes à bétails pour canaliser la transhumance entre les communes de Koloko et de Finkolo.

Lot 3 : Infrastructures hydrauliques (Retenue d'eau)

Construction d'infrastructure pour disponibiliser l'eau pour le maraîchage et le breuvage des animaux (retenue d'eau) dans la commune de Sintasso, commune de Koloko.

AXE 2 : SINDO-DANDERESSO

Lot 4 : Infrastructures de franchissement

Aménagement de deux ouvrages de franchissement entre les communes de Danderesso et de Sindo.

Lot 5 : Bâtiments

Construction d'un bâtiment de transformation des produits locaux dans la commune de Sindo

Lot 6 : Aménagement de plaines

Aménagement de 40 ha plaines, des espaces cultivables dans tous les villages concernés entre les communes de Danderesso et de Sindo.

Lot 7 : Infrastructures hydrauliques

Protection des berges des marigots dans tous les villages concernés entre les communes de Sindo et de Danderesso.

La description des lots et l'ensemble des conditions et exigences sont prévus dans les termes de référence complets.

Les candidats à cet appel ne peuvent soumettre leurs dossiers de candidature que pour deux (02) lots au plus.

Les bureaux d'études intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le dossier d'appel d'offres, de 09h à 13h et de 14h à 16h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.

Dates de dépôt des offres

Initialement prévue pour le 16 juin 2023, la date limite de réception des offres a été reportée au 30 juin 2023, à 15 heures GMT à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.

L'ouverture des plis se fera le vendredi, 30 juin 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.

Catégories: Afrique

Appel à candidatures : Recrutement 1re Promotion du Certificat en Conseil, Études et Recherche

mar, 20/06/2023 - 10:30

Le Centre Africain d'Expertise en Gestion, Économie et Innovation (CAGEI) informe le public de de l'ouverture d'une session de formation certifiante en ligne en Conseil, Études et Recherche en gestion

 Objectif

Formation pratique par la recherche, ce certificat vise à développer les capacités et compétences des auditeurs à mener, de façon autonome, des travaux de recherche de type académique ou à délivrer des prestations d'étude et de conseil en sciences de gestion.

 Public cible

Consultants ou futurs consultants, Analyste et chargés d'études, Enseignants chercheurs ; Managers ; Dirigeants, Étudiants, Etc.

 Organisation de la formation

Le certificat est organisé en 6 modules de 150 au total et se déroule en ligne à partir de notre propre plateforme de formation à distance. Le contenu indicatif de la formation est le suivant :

 Fondamentaux en Sciences de gestion
 Conduite d'un projet de recherche
 Méthodologie quantitative
 Méthodologie qualitative
 Métier de consultant : démarches, outils et méthodes
 Soumission et exécution Projet de recherche/ Projet d'études/ Mission de conseil

 Équipe de Formateurs

La formation est coordonnée par les Professeurs Lirassê AKOUWERABOU et Mamadou TOE, Maitres de conférences en Sciences de gestion, Enseignants-chercheurs

L'équipe de formateurs est constituée d'enseignants chercheurs et de consultants internationaux du Burkina Faso, Togo, Sénégal, Canada et Cameroun

 Calendrier de la session

 Inscription : jusqu'au 15 juillet 2023
 Période de cours : soir et week-end
 Début des cours : 24 juillet 2023

 Conditions de recrutement

Le certificat est ouvert aux candidats ayant le niveau BAC + 2 au moins. Il est délivré aux candidats ayant validés les modules avec une moyenne générale de 12 au moins.

 Coût de la formation

Pour cette session, le coût de la formation est exceptionnellement fixé à :
 450 000 f cfa pour les candidatures individuelles
 500 000 f cfa pour les candidatures institutionnelles
Nb : les frais de formation pour les candidats individuels sont payables en 3 tranches

 Inscription

Le formulaire de candidatures est disponible à travers le lien suivant
https://forms.gle/JD9VCM11c3KymQAU9

Pour plus d'information sur nos offres de formation, Merci de visiter notre site Web
www.lecagei.com

Contact
Info line 25 45 37 57
WhatsApp : +226 78398855
E- mail : cagei.int@gmail.com
infos@lecagei.com

Catégories: Afrique

Décès de COULIBALY Dioboussi Minata : Remerciements et faire-part

mar, 20/06/2023 - 08:30

La grande famille COULIBALY à Dinkiéna (Commune de Solenzo) ;

COULIBALY Zoubiéssé et frères, sœurs, fils et filles à Dinkiéna, Nouna, Dédougou et Ouagadougou ;

La grande famille COULIBALY à Bayé / Solenzo ;
COULIBALY Aboubacar et frères, sœurs, fils et filles à Bayé / Solenzo ;
La veuve COULIBALY Labani à Bayé / Solenzo ;

COULIBALY Sia, Ingénieur des Eaux et Forêts à Ouagadougou et frère COULIBALY Dihizou, Premier Président de la Cour d'Appel de Bobo - Dioulasso et leurs sœurs :

COULIBALY Lénaboua Mariame à la Commission de l'UEMOA à Ouagadougou, Mme SÉBRÉ née COULIBALY Fatoumata, Directrice de la Pharmacie Minitché et COULIBALY Djénéba, Pharmacienne, toutes à Ouagadougou, COULIBALY Tibirihan Enseignante à Darsalami (Houet), leurs fils et filles, COULIBALY Sita à Ouagadougou, ;

Les grandes familles alliées TIBIRI à Dinkiéna, NIKIÈMA, SARÉ et SÉBRÉ à Ouagadougou

Remercient tous ceux qui de près ou de loin les ont soutenus lors de la maladie, du décès, de la levée du corps et de l'inhumation de leur sœur, mère, grand - mère et arrière grand - mère COULIBALY Dioboussi Minata, décès survenu à Ouagadougou le 22 mars 2023 de suite d'une maladie, suivi de son enterrement le 23 mars et de la cérémonie du doua du 40e jour le 30 avril 2023 à Bama (province du Houet).

Les familles remercient :

 le Chef de Bama, Sa Majesté SANOU Oumarou et ses notables ;
 l'Imam SORÉ Hamadé et sa suite, les jeunes et toute la population du Quartier 5 de Bama ;

 l'Iman SANOU Ali de la grande mosquée de Bama et tous les imams de Bama ;
 l'Imam DEMBÉLÉ Oumar à Bobo - Dioulasso ;
 Mr. OUATTARA Bamory et tous les OUATTARA à Bama ;
 Mr. OUATTARA Kalifa à Karangasso Vigué ;

 toute la population de Bama et des localités environnantes ;
 les populations de Dinkiéna et de Bayé / Solenzo ;
 les ressortissants de Dinkiéna, de Sanaba, de Daboura, de Kiè, de Dissankuy et de Bayé résidents à Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Bama et Banakélédaga.

Les familles remercient également :

• le Directeur Général des Eaux et Forêts à Ouagadougou et son personnel ;

• le Directeur Régional de l'Environnement à Bobo - Dioulasso et son personnel ;
• le Directeur Général de l'Ecole Nationale des Eaux et Forêts et son personnel ;

• le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature à Ouagadougou ;
• les différentes délégations du Ministère de la Justice conduites par Mme la Secrétaire Générale, puis par Mr le Directeur de Cabinet ;

• Mr le Procureur Général près la Cour d'Appel de Bobo - Dioulasso ;
• Mr. le Bâtonnier de l'Ordre des Avocats du Burkina Faso ;

• l'ensemble de la famille Judiciaire (Chefs de juridiction, Magistrats, Greffiers, Avocats, Notaires, Huissiers, Garde de Sécurité Pénitentiaire, Interprètes, Chauffeurs) ;

• Mr. le Commissaire en charge des Mines et tout le personnel de la Commission de l'UEMOA à Ouagadougou ;

• la Gendarmerie, la Police, les Eaux et Forêts, la Préfecture-Mairie, le Centre Médical et l'Union des Coopératives des Producteurs de Riz de Bama ;

• les délégations des enseignants de Darsalami, Toussiana et Bobo - Dioulasso ;
• l'Ordre national des Pharmaciens et tous les Pharmaciens venus de Ouagadougou, de Bobo - Dioulasso et d'autres villes ;

• le Directeur Général des Grossistes Pharmaceutiques et les collaborateurs de la Pharmacie Minitché à Ouagadougou ;

• le Directeur Général de Coris Holding et son personnel à Ouagadougou ;
• le Président Directeur Général de la Société Travel and Trade Burkina à Ouagadougou ;

• le personnel soignant de la Clinique Philadelphie à Ouagadougou ;
• les promotionnaires d'Ecoles et d'Universités des enfants de la défunte ;

• les voisins des quartiers à Ouagadougou et à Bobo - Dioulasso ;

• Toutes les personnes qui les ont soutenus de près ou de loin dans cette dure épreuve.

La famille s'excuse d'avance auprès de tous ceux dont les noms n'ont pas pu être cités.

Que Dieu vous récompense de vos multiples soutiens.

Union de prière pour le repos de l'âme de la maman.

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Baccalauréat 2023 : « Tout est mis en œuvre pour que les examens se déroulent dans de bonnes conditions », rassure Ibrahima Sanon du ministère de l'Education nationale

mar, 20/06/2023 - 01:28

La composition des épreuves du baccalauréat approche à grands pas. Du 20 juin au 7 juillet 2023 sur l'ensemble du territoire national, les candidats seront face aux épreuves dans diverses matières. Le secrétaire général du ministère en charge de l'Education nationale, Ibrahima Sanon, donne les détails de la préparation de l'examen dans cette interview.

Les épreuves du baccalauréat au Burkina Faso se dérouleront du 20 au 7 juillet 2023. Cette année, il y a combien de candidats inscrits ?

Ibrahima Sanon : Pour cette année, il y a 136 110 candidats inscrits avec 68 717 filles et 67 393 garçons. Le pourcentage des filles dépasse celui des garçons.

Quelles sont les mesures qui ont été prises pour permettre aux candidats qui sont dans les zones d'insécurité de composer ?

Malgré la situation sécuritaire, le ministère en charge de l'Education nationale a tout mis en œuvre pour que les examens se déroulent dans de bonnes conditions. Actuellement, nous acheminons les épreuves au niveau des différents centres d'examen avant la fin de la semaine. Le baccalauréat concerne l'ensemble du pays. Et nous sommes dans une situation d'insécurité. Donc, il faut prendre les dispositions nécessaires pour que les épreuves arrivent partout. Vous pouvez être rassurés que de la même manière que les examens du CEP et du BEPC se sont bien déroulées, c'est dans ces mêmes conditions que l'examen du baccalauréat va se dérouler. Tous les élèves qui sont dans des zones à défi sécuritaire pourront prendre part à l'examen dans de bonnes conditions. Donc des mesures nécessaires ont été prises afin que tous les élèves qui sont dans des zones à fort défi sécuritaire puissent prendre part à l'examen dans de bonnes conditions.

Est-ce que les sujets ont été proposés par rapport au niveau des élèves ? Parce qu'au CEP, beaucoup de gens se sont plaints que les sujets n'étaient pas adaptés au niveau des élèves…

Les sujets proposés ne vont jamais en dehors du programme enseigné. Donc c'est l'évaluation du contenu qui a été enseigné. Chaque année, les élèves arrivent à tirer leur épingle du jeu. Nous sommes convaincus que cette année également, ça sera le cas. Concernant les sujets du CEP, c'est vrai que les sujets étaient un peu difficiles mais ils faisaient partie du programme enseigné. Nous n'avons pas encore les résultats mais ce sont les résultats qui nous permettront d'apprécier réellement si les sujets ont été difficiles. Pour ce qui est du baccalauréat, nous ne connaissons pas le contenu des sujets. Mais c'est toujours une équipe qui procède au choix des sujets proposés par les enseignants. Voilà pourquoi nous osons croire que les sujets ne seront pas au-delà du niveau des élèves.

Qu'est-ce qui est fait au niveau du ministère pour éviter les fuites de sujet ?

Le système de sécurité qui est mis en place ne permet pas de fuite de sujets. Il n'y a pas de risque zéro mais tout est mis en œuvre pour qu'il n'y ait pas de fuite de sujets. Vous l'aurez certainement constaté ces dernières années, on ne parle plus de fuite de sujet. En tout cas, je ne me rappelle pas avoir entendu parler de fuite de sujets ces dernières années. Toutes les dispositions sont prises à ce niveau.

Cette année, y a-t-il une nouvelle série de baccalauréat qui a été ajoutée ou ce sont les mêmes séries que les élèves ont l'habitude de composer ?

Maintenant, nous avons le baccalauréat électronique, le baccalauréat professionnel, le baccalauréat H et le baccalauréat E. Ce sont des types de baccalauréat que nous avons en plus des traditionnels baccalauréat G1 et G2.

Est-ce que des mesures ont été prises pour éviter ce qui s'est passé au niveau de la proclamation des résultats du BEPC ? Où à Ziniaré 16 candidats déclarés admis ont été recalés après. A Ouagadougou également, il y a eu le cas des élèves n'étant pas été admis lors de la proclamation des résultats, qui ont été déclarés admis après…

Nous donnons toujours des instructions dans ce sens. Il s'agit des erreurs. Et elles sont humaines. Nous demandons toujours de procéder à des vérifications avant la proclamation des résultats. C'est vrai que ce n'est pas agréable de constater ce genre d'erreur. L'objectif recherché, c'est de tout mettre en œuvre afin que ces erreurs ne se produisent pas. Chaque fois, nous interpellons les présidents de jury à procéder à des vérifications et à des re-vérifications, afin d'être sûrs qu'il n'y a pas de décalage au niveau des notes. Ce sont les décalages qui amènent très souvent ces erreurs. Mais le plus important, c'est qu'on arrive toujours à rattraper cela. Lorsqu'on proclame les résultats, on dit toujours que c'est sous réserve de contrôle approfondi. Nous prenons des dispositions pour éviter tout type d'erreur.

Certains accusent les correcteurs, d'autres accusent le nouveau logiciel. Véritablement, d'où proviennent ces erreurs ?

Ce sont des erreurs humaines. Ce ne sont pas des erreurs liées au logiciel. En introduisant les notes lorsque vous faites un décalage, toutes les notes seront finalement décalées. Maintenant si on ne prend pas le soin de vérifier manuellement, on va proclamer les résultats avec des erreurs. C'est ce qui a justement occasionné l'erreur de Ziniaré.

Mais est-ce qu'à l'international, cela ne va pas un peu jouer sur la crédibilité du baccalauréat du Burkina Faso ?

Les erreurs ne sont pas observées au niveau des sujets. Les erreurs sont dans la comptabilité des notes. C'est lorsque le contenu est remis en cause et c'est lorsqu'il y a une fraude au niveau des examens que la qualité du diplôme est remise en cause. La qualité de l'enseignement n'est pas remise en cause et la qualité des sujets n'est pas remise en cause. Partant de là, la qualité du diplôme n'est pas remise en cause.

Propos recueillis par Carine Daramkoum
Retranscription : Rama Diallo
Lefaso.net

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Burkina : Le gouvernement veut également miser sur les partenariats public-privé

mar, 20/06/2023 - 01:15

Le Premier ministre Apollinaire Kyelem de Tambèla a présidé ce lundi 19 juin 2023 à Ouagadougou, la première session extraordinaire de l'année 2023 de la Commission de partenariat public-privé.

La session, qui a duré de 9h20 à 10h50, a permis d'examiner la liste des projets retenus consensuellement à inscrire dans la Banque intégrée des projets envisagés en PPP (BIP-PPP) au regard de leur cohérence avec les priorités du gouvernement et les besoins des populations, leur niveau de maturité et leur aptitude à s'exercer en PPP (Partenariat public-privé) qui reste une modalité de la commande publique.

« Cette banque de projets va permettre de pousser au niveau de la réalisation des infrastructures, de sorte que dans quelques années, nous puissions avoir des infrastructures de qualité avec les partenaires privés qui vont nous accompagner ; parce qu'aujourd'hui, l'Etat essaie de faire des efforts comme il peut, mais on a aussi besoin de partenaires privés, qui ont souvent les ressources, l'expertise et qui ont envie de contribuer. Donc, c'est voir comment engager ces partenaires privés-là sur des chantiers prioritaires, de sorte à ce que nous puissions réaliser des objectifs de développement, sans avoir forcement à endetter l'Etat », rend compte à l'issue de la rencontre, le ministre de l'économie, des finances et de la prospective, Dr Aboubacar Nacanabo.

Il a expliqué qu'à ce stade, il n'y a pas de noms de partenaires privés intéressés, il s'agit pour le moment de valider les projets qui vont être mis dans la banque intégrée des projets. « C'est en ce moment que nous allons chercher les partenaires. Pour le moment, nous n'avons pas une liste de partenaires, nous avons seulement une liste de projets, que nous allons présenter aux partenaires. Il y a vraiment des projets très intéressants qui peuvent amener les partenaires à nous accompagner et, bien-sûr, à réaliser aussi des bénéfices », soutient le ministre Nacanabo, pour qui, jusqu'à ce jour, les projets déjà réalisés avec les partenaires privés se passent bien.

Le Premier ministre, lui, se convainc que face à l'amenuisement de l'aide publique traditionnelle au développement et à la rareté des financements concessionnels, les partenariats public-privé se présentent comme une alternative de plus en plus incontournable et indispensable pour la réalisation des projets structurants et la réduction du gap infrastructurel nécessaire à booster la croissance et répondre aux besoins croissants des populations.

O.L
Lefaso.net

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Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou : « Je souhaite qu'un jour vous fassiez la politique pour comprendre certaines choses », Vincent Dabilgou au procureur

mar, 20/06/2023 - 01:10

Depuis le jeudi 15 juin 2023, les prévenus au procès Vincent Dabilgou sont entendus à la barre. Tour à tour, chacun a donné sa version des faits. Ce lundi 19 juin 2023, a été appelé à la barre l'élément central de ce procès, en la personne de Vincent Dabilgou. Poursuivi pour les faits de détournement de deniers publics, financement occulte de parti politique et blanchiment de capitaux, le président du Nouveau temps pour la démocratie (NTD) est formel et catégorique sur sa position : il ne reconnaît pas les faits.

L'audience de ce jour était très attendue en ce sens que le tribunal devait entendre à la barre le prévenu principal de cette affaire, Vincent Dabilgou. Drapé dans un vêtement Faso dan fani comme depuis le début du procès, le tribunal a fait face à un Vincent Dabilgou décontracté par moments et décontenancé quelques fois. Interrogé sur ses relations avec les différents prévenus dans cette affaire, il explique que certains sont de son parti, d'autres sont juste des agents du ministère.

"Je connais M. Koanda parce qu'il est de la SOPAFER-B et c'est là qu'on s'est connu. On était ensemble dans un parti et il m'a rejoint au NTD. Pour ce qui est de Ousmane Sigué, je ne le connais pas personnellement. Quand on fait nos réunions je ne le vois pas, mais je sais qu'il est du ministère. Jean Gabriel Séré lui, m'a été proposé par un ami que je respecte beaucoup pour occuper le poste de Directeur des affaires financières. En ce moment, mon prédécesseur avait laissé une femme à ce poste. Ce n'est que cinq ou six mois plus tard, quand cette dernière a réussi à un concours et qu'elle devait partir, que je lui fait appel pour la remplacer. Il n'était pas de mon parti jusqu'à l'approche des campagnes où mon ami qui était de mon parti et qui me l'avait proposé m'a fait savoir qu'il voudrait nous rejoindre pour être député. C'est comme ça qu'il a intégré le NTD" a t'il expliqué.

Pour ce qui est du contrat d'approvisionnement en carburant passé entre la SOPAFER-B et Green Energie, Vincent Dabilgou dit ne pas être au courant. De ses dires, la SOPAFER-B est une structure autonome et n'a pas besoin de l'aval du ministère pour contracter. Il soutiendra à ce propos : "La SOPAFER-B est une société d'Etat. Elle ne rend pas compte de sa gestion. Je ne suis pas informé du contrat qui la lie avec Green Energie. Ce n'est pas dans la tradition des sociétés d'état de se référer au ministère. Elles ont un conseil d'administration qui s'occupe de cela. Lors de son passage à la barre, M. Malick Koanda, Directeur général de la SOPAFER-B a soutenu que c'était un don. Si c'en était un, je crois qu'il m'aurait contacté directement pour en savoir plus, on se connait"

De ces observations, plusieurs éléments ont été relevés par le procureur. "Au niveau du ministère vous avez deux comptes à ECOBANK. Le premier est un compte trésor. De ce compte dont vous êtes l'ordonnateur, des dépenses à hauteur de centaines de millions ont été faites sans aucune justification et ces dépenses ont été attribuées à des marchés fictifs, qu'avez-vous à dire sur cette question ?" "Il est vrai que je suis ordonnateur du compte trésor à ECOBANK, mais mon rôle c'est d'attribuer les plans de passation de marché. Je ne signe pas de chèque sur ce compte. Ce n'est pas moi qui m'occupe de ça. Je ne suis pas chargé de gérer des contrats. L'Autorité supérieure de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) m'a contrôlé trois fois et ne m'a jamais incriminé pour mauvaise gestion des fonds sur ce compte. S'il est vrai que c'est du même compte trésor dont on parle, ce sont des marchés réguliers qui sont conclus. Pour ce qui est du second compte, je n'ai pas ordonné de dépenses" s'est il défendu.

Au sujet du financement occulte de parti politique, le procureur fait observer au tribunal que dans les procès verbaux, Vincent Dabilgou a clairement précisé que certains fonds lui ont été donnés par des partenaires qu'il a nommément cités. "Aucun d'eux n'a reconnu avoir donné un kopeck au prévenu. Il a affirmé avoir reçu 80 millions de la part de l'APMP, alors qu'il s'agissait plutôt de cinq millions. A la fin de la campagne, un bilan a été établi. Nous avons demandé au trésorier du NTD si le budget du parti aurait pu servir à financer la campagne et il a clairement indiqué que c'était impossible. C'est lui qui gère le patrimoine du parti, si lui même dit que les ressources du parti étaient insuffisantes, je ne sais pas quelle preuve on veut de plus" a pesté le procureur.

En réponse à cette observation, Vincent Dabilgou précise que les financements dans les partis politiques viennent de toute part et que le trésorier n'a par devers lui qu'une partie des ressources devant servir à la campagne. "Tout d'abord, dans notre pays il n'y a pas une loi qui interdit à un privé de financer un parti politique. Il n'y en a pas. Il y a beaucoup de financements et ils viennent de partout. Même aux États-Unis, les partis seuls ne peuvent pas financer leurs campagnes. Ils sont épaulés par le privé. Je ne comprends pas pourquoi aussi ces derniers ont tous nié le fait qu'ils m'aient prêté main forte. Cela dépend aussi de comment l'interrogatoire a été mené. Tout ce que je peux dire c'est que je connais bien ceux qui m'ont soutenu et moi Dabilgou, je ne peux pas mentir sur un opérateur économique. Je ne comprends pas pourquoi c'est ici qu'on se plaint qu'un privé à apporté son soutien pour des élections. En politique, ça ne se passe pas comme vous pensez. Je souhaite qu'un jour vous ayez des ambitions politiques comme je les ai eues pour comprendre certaines choses" a t'il dit avant que la salle n'éclate de rire.

Dans ses interrogations, le procureur s'est appesanti sur l'achat des motos pour le parti. Au prévenu, il a posé la questions suivante : "Connaissez-vous M. Seydou Compaoré ?" A cette question le prévenu répondra : " Non je ne le connais pas." Se saisissant de cette réponse, le procureur brandira le contenu du procès-verbal pour attester que Vincent Dabilgou verse dans le mensonge. "M. le président nous avons ici deux rapports qui ont été versés à notre dossier. Il a dit qu'il ne connait pas M. Seydou Compaoré, vendeur de motos. Mais nous avons des communications Whatsapp qui montrent clairement que Vincent Dabilgou connait très bien ce monsieur, lesquelles communications sont afférantes à l'acquisition de motos. S'il dit qu'il ne le connait pas, c'est archi-faux. Je précise aussi qu'il y a un certain M. Rouamba qui a confectionné des gadgets pour le parti et il a été payé par chèque. Ce chèque a été touché au niveau du compte ECOBANK dont il est ordonnateur. Dans l'un des téléphone du prévenu M. le président, les données ont été savamment et minutieusement effacées. On nous a demandé la somme de douze millions fcfa pour que toutes ces données puissent être rétablies" a relevé le procureur.

A ces propos, Vincent Dabilgou rétorque qu'il n'a jamais demandé à M. Rouamba de confectionner des gadgets pour son parti. Pour ce qui est des motos, il précise qu'il n'était pas le seul a avoir un besoin de motos. "Jean Gabriel Séré et moi sommes du même parti. Il était lui aussi en lice pour la députation. En dehors de ce que nous mettons à la disposition de chaque candidat, chacun apporte ses propres fonds. Il avait lui aussi besoin de motos. Je n'ai acheté aucune moto avec un quelconque fournisseur. C'est avec Megamonde que j'ai eu des motos que je n'ai d'ailleurs pas fini de payer. Ne savez-vous pas que certains remportent les élections sans jamais se rendre dans leurs localités ? J'en connais plein. Je peux les citer. Personnellement, je suis allé carrément à la fin de la campagne chez moi. Mais ça ne m'a pas empêché d'être élu. Quand vous faites la politique vous avez rendez-vous avec l'histoire, pas avec des motos" dira t'il d'un ton menaçant, avant que la salle ne s'esclaffe à nouveau.

L'audience se poursuit au Tribunal de grande instance avec le prévenu.

Erwan Compaoré
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Burkina/Ligue des consommateurs : « Nous insistons qu'il faut qu'on revoit le coût de la communication à la baisse », Dasmané Traoré

mar, 20/06/2023 - 01:05

La Ligue des consommateurs du Burkina (LCB) a organisé une conférence de presse ce lundi 19 juin 2023 à Ouagadougou pour interpeller l'autorité burkinabè sur plusieurs points. Elle réclame entre autres, la baisse des tarifs de communication téléphonique et du coût des produits pharmaceutiques.

Ces points sont, entre autres, la mise en place d'une centrale d'achat des produits de grande consommation dont les outils de mise en œuvre sont déjà élaborés, le renforcement des capacités opérationnelles des structures de veille et des services étatiques de contrôle et de répression, l'interdiction de la vente du gaz butane par les distributeurs non-agréés telles les quincailleries, les boutiques et engager des opérations de récupération des bouteilles de gaz butane qui se trouvent dans les circuits parallèles, l'interdiction de la vente de boissons frelatées et celles dites énergisantes afin de préserver la santé de notre jeunesse. La Ligue des consommateurs souhaite également que les autorités rendent effective l'application des mesures prises dans le sens de résorber la vie chère au Burkina. Elle a aussi interpellé le gouvernement sur la contrefaçon des matériaux de construction et le mauvais suivi des travaux de construction des bâtiments.

Selon le président de la Ligue des consommateurs du Burkina, Dasmané Traoré, les acquis que la LCB a montrés sont le fait que depuis 2019, la ligue court derrière l'ARCEP pour lui demander de revoir la situation des sociétés de téléphonies mobiles au Burkina Faso d'autant plus que les cahiers de charges ont été élaborés depuis l'entrée de ces opérateurs au niveau du Burkina.

Le président de la Ligue des consommateurs du Burkina, Dasmané Traoré

« S'il y a une dynamique au niveau de l'évolution du secteur, il devait y avoir une dynamique dans l'évolution des textes de façon à ce que cela concorde avec le moment. Aujourd'hui, l'ARCEP a fait un immense travail qui consiste, entre autres, à nous éviter la rupture définitive de nos bonus et aussi leur utilisation à travers les réseaux, mais il faudrait qu'il y ait une certaine transparence dans cet état de fait. Transparence parce que si ça doit être utilisé vers un autre réseau, que ce soit dans les mêmes valeurs que le temps imparti soit égal et que ce soit le temps réel. D'autre part, il faudrait que la non rétention des bonus soit une réalité. Nous insistons qu'il faut qu'on revoit le coût de la communication à la baisse mais aussi qu'on fasse de sorte à ce que cette communication à terme puisse être la plus fluide possible. Au niveau des zones où heureusement il n'y a pas eu d'intervention, où il n'y a pas eu de perturbations sur le plan sécuritaire, que la fluidité y soit », a-t-il expliqué.

Au niveau des pharmacies, le président de la Ligue des consommateurs du Burkina continue en disant qu'un travail a été abattu de façon à ce qu'il n'y ait pas de pharmacies par terre. « Nous disons que le contexte actuel ne convient pas à une augmentation de prix. Il faudrait avoir pitié du Burkinabè qui peine aujourd'hui à joindre les deux bouts. Le domaine de la santé est tellement sensible qu'il est souhaitable que les pharmacies n'augmentent pas les prix. Nous demandons au syndicat des pharmaciens de revenir sur la décision et de laisser toute raison gardée pour que nous puissions nous approvisionner librement », a souligné Dasmané Traoré.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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