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Mis à jour : il y a 3 jours 11 heures

Gaoua : Une délégation gouvernementale apporte son soutien aux PDI

ven, 02/06/2023 - 18:33

La ministre en charge de l'action humanitaire et de la solidarité a conduit une délégation gouvernementale dans la région du Sud-ouest, les 1er et 2 juin 2023. Une visite qui a permis d'échanger avec les PDI sur leurs préoccupations ; et les acteurs humanitaires en vue d'une meilleure coordination des actions pour une réponse adaptée, et efficace à la crise humanitaire.

La région du Sud-ouest, depuis le début de la crise sécuritaire jusqu'au mois de mars 2023, a enregistrée 90 000 personnes déplacés internes, confie le directeur régional en charge de l'action humanitaire et de la solidarité nationale ; Olé Kam.

« Cette visite à Gaoua, traduit un message de solidarité du gouvernement aux efforts consentis par les acteurs humanitaires, aux communautés d'accueil. C'est aussi un message de soutien aux populations déplacées internes de la région. Beaucoup de choses ont été faites sur le terrain, il était bon pour madame la ministre de traduire sa reconnaissance à l'ensemble des acteurs du Sud-ouest qui interviennent main dans la main dans l'assistance des PDI et des communautés vulnérables ».

Le directeur régional de l'action humanitaire du Sud-ouest, Olé Kam

Les échanges entre la délégation et les PDI se sont déroulés au stade régional de Gaoua. La ministre en charge de l'action humanitaire, Nandy Somé /Diallo leur a exprimé sa solidarité, sa compassion ; tout en prodiguant des conseils pour un bon séjour en attendant leur retour dans leurs localités d'origines. Et pour soulager un tant soit peu les besoins alimentaires, 120 tonnes de vivres ont été mises à la disposition des PDI.

Les bénéficiaires traduisent leur reconnaissance au gouvernement et aux bonnes volontés qui ne cessent de leur apporter leur soutien. Les doléances pour mieux traverser cette période difficile sont évoquées par le représentant des PDI, Moussa Ouédraogo. « La visite de madame la ministre nous réconforte. Nos difficultés sont le problème de logement, la nourriture, et beaucoup sont sans extraits de naissance, sans pièces. Ils ont promis de faire ce qu'ils peuvent pour nous ».

Le porte parole des PDI, Moussa Ouédraogo

L'espoir est permis malgré cette situation difficile qui s'impose, affirme une déplacée venue de la commune de Djigouè, Catherine Palé. « Je suis satisfaite des échanges avec madame la ministre, ce qui veux dire qu'elle pense à nous : se déplacer de Ouaga à Gaoua pour nous rencontrer, c'est réconfortant, et nous prions que le pays retrouve sa stabilité ».

Une PDI venue de Djigouè, Catherine Palé

La visite au Sud-ouest intervient après celles des régions des de la Boucle du Mouhoun, du Sahel, du Nord, du Centre-nord, des Cascades, des Hauts Bassins, du Plateau-central et de la région de l'Est.

Boubacar TARNAGDA

Catégories: Afrique

Crise à l'entreprise COTRADIS : « Résoudre cette crise c'est redonner espoir à plus de 300 employés », Raphaël Yonli

ven, 02/06/2023 - 16:18

La Coalition des Associations, Justice pour les employés décédés et mutilés de COTRADIS a lancé un appel à la société FENIE BROSSETTE pour réparer son tort suite aux victimes Barthélémy Tondé décédé, Adama Ouattara amputé au bras gauche et Armel Bationo handicap physique. La conférence a eu lieu ce vendredi 2 juin 2023 à Ouagadougou.

Au cours de ladite conférence de presse, il est ressorti que l'entreprise COTRADIS dans le cadre de ses activités a passé une commande de 20 camions de type tracteur de marque IVECO avec l'entreprise marocaine FENIE BROSSETTE pour faire face à sa demande.

Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, comme convenu, COTRADIS fut livré et les camions furent mis en service pendant une durée de 07 mois. Ainsi débute le calvaire sur la qualité des engins car les problèmes incessants font surface comme les cassures des garde-boues, la surconsommation des camions et les châssis fissurés empêchant leur bonne utilisation.

"COTRADIS procède donc à une notification du constat à son fournisseur FENIE BROSSETTE sans obtenir de réponse. C'est alors que COTRADIS décide de faire une expertise sur la qualité des engins et le résultat de cette expertise fût amère, car la capacité de tous les engins était inférieure aux caractéristiques énoncées dans la commande de COTRADIS.

Face au refus du fournisseur FENIE BROSSETTE de reconnaître la mauvaise qualité des engins livrés et de réparer son tort à l'amiable, COTRADIS porte l'affaire devant les juridictions compétentes (Burkina Faso - Côte-D'ivoire) qui ont tranché en faveur de COTRADIS, "a t'il expliqué.

Malgré les décisions des différentes juridictions qui condamnent le fournisseur FENIE BROSSETTE au remboursement et à la réparation du préjudice causé estimé à un milliard 70 millions et indemnités, poursuit-il, l'entreprise COTRADIS n'est pas encore entrée dans ses droits dans cette affaire.

Selon le coordinateur de la coalition Raphaël Yonli, résoudre cette crise c'est redonner espoir à plus de 300 employés qui se retrouvent chômeurs. C'est également permettre à la société COTRADIS d'exister et de créer des emplois pour le bonheur du peuple Burkinabè.

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Catégories: Afrique

RDC/Justice : « J'ai vu des enfants qui ont été violés, qui ont donné naissance à des enfants qui à leur tour ont été violés », déplore le Procureur de la CPI

ven, 02/06/2023 - 16:13

Le gouvernement congolais et le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) ont signé un protocole d'accord sur le renforcement de leur coopération pour lutter contre l'impunité face aux crimes de guerre et crimes contre l'humanité, le jeudi, 1er juin 2023, à Kinshasa.

L'acte intervient après quatre jours de visite du Procureur de la CPI, Karim Khan, en RDC (République démocratique du Congo), notamment dans l'Est du pays en proie aux violences de multiples groupes armés, hérités, pour beaucoup, des guerres des années 1990-2000, explique la chaîne d'information panafricaine, Africanews.

En Ituri comme dans le Sud-Kivu, le Procureur a rappelé que la CPI se penchait depuis près de 20 ans sur les crimes commis dans ces régions et pour lesquels, la juridiction a prononcé trois condamnations définitives.

« Malheureusement, trop de filles, de garçons, d'hommes et de femmes continuent d'être violés. J'ai vu des enfants qui ont été violés, qui ont donné naissance à des enfants qui à leur tour ont été violés. Et ce cycle continuera, à moins que nous construisions de nouveaux partenariats », a déploré le procureur de la CPI, dont les propos ont été rapportés par Africanews.

Il a interpellé : « Il ne s'agit pas d'un problème de la CPI, mais d'une obligation partagée, la responsabilité fondamentale incombant aux autorités de la RDC. (…). Nous devons travailler avec plus d'imagination. Bien-sûr, au niveau international, lorsque c'est nécessaire, mais aussi en essayant de donner plus de vie aux systèmes (judiciaires) nationaux ».

La RDC compte 26 provinces, dont quatre (Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Maniema) sont particulièrement touchées et meurtries par l'action de plusieurs groupes armés. L'identité des groupes et groupuscules est très variable. Certains sont originaires de la RDC, d'autres sont étrangers. Aussi, leur hostilité diffère d'un groupe à l'autre. Certains sont trop sanguinaires, d'autres le sont moins et d'autres encore, sont de simples pilleurs de bétail.

O.L
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Burkina-2 juin 2023 : Il y a 84 ans, naissait la gendarmerie nationale, et 32 ans que le peuple adoptait la Constitution en vigueur

ven, 02/06/2023 - 15:12

Par une publication sur sa page Facebook officielle, la Gendarmerie nationale rappelle que ce vendredi 2 juin 2023 consacre, jour pour jour, 84 années de son existence au Burkina. Le 2 juin 1939, s'installait le premier poste de gendarmerie.

« Aujourd'hui 02 juin 2023, cela fait 84 ans jour pour jour que la gendarmerie existe au Burkina Faso. En effet, c'est le 02 juin 1939 que le premier poste de gendarmerie a été implanté à Ouagadougou, dans la colonie de Haute Volta. De 1939 à 1946, les postes de gendarmerie étaient installés dans les deux principales villes : Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.

Des unités seront progressivement installées dans d'autres localités comme Dédougou (18 avril 1949), Ouahigouya (23 novembre 1949) Fada N'Gourma (22 février 1950), Banfora (18 avril 1951), Tougan (26 novembre 1952), Tenkodogo (15 janvier 1953), Koudougou, Dori et le poste de Yako en 1955. Les gendarmes qui constituaient ces unités étaient pour la plupart issus des rangs des soldats de l'ancienne armée coloniale.

Le lieutenant SANOU Maurice sera le premier Voltaïque à prendre le commandement de la compagnie de Ouagadougou. La Gendarmerie Nationale de Haute Volta sera officiellement créée par la loi n°74/60/AN du 03 août 1960 en même temps que l'Armée Nationale. Par le KITI n°AN VII-0078/FP/DPS du 27 octobre 1989, le corps de la Gendarmerie Nationale a été érigé en Armée. En 84 ans d'existence, les missions de la gendarmerie nationale au profit des populations et des institutions du pays ont considérablement évolué, impactant ainsi son organisation et sa structuration », lit-on sur la page Facebook de l'institution.

Le 2 juin rappelle également un autre tournant de l'histoire du Burkina Faso, celle de l'adoption de la Constitution de la IVe République, toujours en vigueur. Elle a été adoptée, ce jour-là, par référendum. C'était précisément le 2 juin 1991 (puis promulguée le 11 juin de la même année), marquant ainsi le retour à une vie constitutionnelle normale.

Ce 2 juin 2023 consacre donc 32 ans de vie de la Constitution de la IVe République, caractérisée par de nombreuses révisions et suspensions du fait du jeu politique et des auteurs des coups d'Etat. Au moment où celle de la Ve République fait plus ou moins l'actualité, on constatera aussi que la Constitution dont on marque l'anniversaire ce jour, détient, jusque-là, le record en matière de longévité. La plus éphémère est celle de la IIIe République : novembre 1977 à novembre 1980.

O.L.
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Sénégal : Neuf morts, de nombreux dégâts matériels, quelques heures après le verdict contre Ousmane Sonko

ven, 02/06/2023 - 15:12

Dure journée pour le Sénégal, ce jeudi 1er juin 2023, suite au verdict contre l'opposant Ousmane Sonko. L'issue du procès a provoqué de violentes manifestations, entraînant la perte de vies humaines et de nombreux dégâts matériels, à travers les villes de Dakar et Ziguinchor.

C'est dans un contexte de réduction de l'usage des réseaux sociaux(Facebook, Twitter, WhatsApp...), que le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome, a animé un point de presse tard dans la nuit pour informer l'opinion nationale et internationale sur l'évolution de la situation.

« Nous avons constaté avec regret, des violences ayant entraîné des destructions sur des biens publics et privés et malheureusement neuf décès à Dakar et à Ziguinchor », a informé le conférencier, exprimant, au nom du président de la République, ses sincères condoléances aux familles des victimes.

« Ayant constaté sur les réseaux sociaux la diffusion de messages haineux et subversifs, l'État du Sénégal a, en toute souveraineté, décidé de suspendre temporairement l'usage de certaines applications digitales", a ajouté le ministre. Il a appelé au calme et assuré que l'État prenait "toutes les mesures" de sécurité nécessaires.

Condamné à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse », Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor, est ainsi menacé d'inéligibilité et au même moment où le président de la République, Macky Sall est soupçonné de vouloir briguer un troisième mandat ; d'où la colère de ses partisans.

S'exprimant quelques heures plus tôt sur ce sujet de troisième mandat et de la situation nationale qui en découle, Macky Sall a, selon SenePlus, affirmé qu'il est prêt à renoncer à sa troisième candidature, si on le lui demande avec la manière. Toujours selon le confrère, il prévient que personne ne peut lui imposer quoi que ce soit.

Sur la tension qui prévaut, Macky Sall pense que certaines forces de l'opposition ont un problème avec le Sénégal, ses institutions et sa démocratie. « Les menaces contre les magistrats, ça ne passera pas. Le Sénégal fait l'objet de critiques à l'international. C'est une campagne orchestrée contre la République et contre le président de la République. Orienter cette campagne contre le président de la République n'est pas grave parce que je peux me battre. (...). Si nous voulons avancer, avançons dans la vérité et dans le cadre du respect de la loi. Au moment où nous parlions ce soir, un individu a été appréhendé après avoir tiré sur un jeune manifestant. C'est un civil. Il n'est ni policier ni gendarme », a rapporté la publication locale des propos du président de la République.

« Ceux qui tirent et tuent ne sont pas nos forces de défense et de sécurité (FDS). Nos forces sont les plus républicaines en Afrique, reconnues par l'organisation des Nations-Unies. Quel est l'intérêt de nos FDS de tirer sur des manifestants, des civils. Ils n'ont aucun intérêt à le faire. Les enquêtes vont révéler ceux qui sont arrêtés avec des armes. Peut-on amener l'Etat à démissionner sur la base de sa responsabilité régalienne d'assurer la sécurité des citoyens ? Si on ne respecte pas la loi et les règlements, on fonce vers le chaos. Le gatsa gatsa (expression sénégalaise qui signifie complot) nous conduit vers des lendemains incertains. Ce que nous ne souhaitons pas pour le Sénégal », défend Macky Sall .

O.L.
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Burkina-Niger : Plusieurs techniques endogènes expérimentées avec succès par le projet jeunesse sahélienne pour l'action climatique

ven, 02/06/2023 - 15:12

Ouagadougou accueille, du 1er au 3 juin 2023, l'atelier de clôture du projet Jeunesse sahélienne pour l'action climatique (JESAC) mis en œuvre par l'ONG OXFAM au Burkina et au Niger, avec l'accompagnement d'OXFAM Intermon, et le soutien financier de l'Union européenne. La cérémonie d'ouverture de l'atelier de clôture de ce dit projet a été présidée par Arouna Ouédraogo, directeur régional de l'environnement de la région du Nord (région bénéficiaire du projet).

Lancé en 2020, le projet JESAC visait à renforcer le leadership des jeunes et des femmes dans la gouvernance climatique, le développement résilient, et l'adaptation au changement climatique dans le Sahel ouest-africain. Il arrive donc à terme le 11 juin 2023, après 42 mois de mise en œuvre et c'est dans ce contexte que se tient le présent atelier qui s'ouvre et rassemble tous les partenaires de mise en œuvre pour faire le bilan de la fin de projet, promouvoir les apprentissages et leçons apprises, ainsi que, de les valoriser lors des futures activités et initiatives, a expliqué le directeur pays d'OXFAM-Burkina, Karim Séré, dans son discours de bienvenue aux participants.

Arouna Ouédraogo, directeur régional de l'environnement de la région du Nord, qui a exprimé sa satisfaction suite aux résultats que ce projet a produits

Il s'agit par ailleurs plus spécifiquement d'une occasion de contribuer à un exercice de capitalisation des apprentissages finaux du projet JESAC, avec des leçons tirées et recommandations sur les activités à répliquer, réorienter ou inclure dans le futur, a poursuivi le directeur pays.

Karim Séré, directeur pays d'OXFAM-Burkina

En outre, le JESAC est, il faut le rappeler, un projet bi-national mis en œuvre pour une durée de 42 mois au Burkina et au Niger. Cet atelier de clôture permettra de ce fait de capitaliser les dits apprentissages sur les approches réussies, les facteurs de succès ou à améliorer, et tirer les leçons sur comment amplifier ou réorienter les innovations mises en œuvre dans les futurs projets et initiatives.

En terme clair, le projet a permis, selon le directeur régional de l'environnement de la région du Nord, Arouna Ouédraogo, de renforcer les capacités des femmes et des jeunes dans la région du Nord au niveau du Burkina, l'application des pratiques de récupération des terres dégradées, le reboisement et les techniques de Zaï.

Azeita Sibalo/Koussoubé, coordonnatrice du projet « Jeunesse sahélienne pour l'action climatique » au Burkina

Il a aussi permis d'accompagner des femmes et des jeunes dans le maraîchage, la récupération de plus de 150 hectares avec la clôture des espaces, etc., a ajouté le directeur régional de l'environnement, tout en exprimant sa satisfaction suite aux résultats que ce projet a produits.

Vue partielle des participants venus du Burkina et du Niger

Revenant sur le bilan du projet, la coordonnatrice du projet au niveau du Burkina, Azeita Koussoubé a souligné que beaucoup de résultats ont été engrangés, entre autres, sur l'agroforesterie, le leadership environnemental, les techniques de récupération des terres et le renforcement des capacités.

Issa Garba, coordonnateur du réseau de la jeunesse nigérienne sur le changement climatique

Concernant les deux pays (Burkina-Niger), Azeita Sibalo a parlé de 106 et 100 hectares qui ont été ciblés pour les activités d'agroforesterie, dont 1500 agriculteurs et agricultrices formés sur les techniques d'agroforesterie, 140 jeunes femmes formées sur les techniques d'aménagement du maraîchage, 163 hectares reboisés à travers les techniques agro-forestières, avec plusieurs dizaines d'arbres plantés, 91 hectares reboisés et 171 hectares clôturés. Mais la liste n'est pas exhaustive, a-t-elle précisé.

Photos de famille entre acteurs du monde de l'action climatique

Au coordonnateur du réseau de la jeunesse nigérienne sur le changement climatique, Issa Garba, d'ajouter que ce projet concourt à la réalisation de la grande muraille verte et il est très satisfaisant, parce qu'il a été réalisé à un taux de 98 %, ce qui est très rare. Outre ce qui a été cité par la coordonnatrice du Burkina, il a en outre fait savoir que plus de 1000 hectares de terre ont été reboisées et surtout l'utilisation du payement par service environnement qui est un système sécurisé, un système de traçabilité de payement environnement, qui a été testé avec succès.

Yvette Zongo
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Catégories: Afrique

Global executive master in management (GEMM) de HEC Paris : Une formation de pointe pour les responsables de demain

ven, 02/06/2023 - 15:11

Le chapter Alumni HEC Paris Burkina Faso a organisé, le jeudi 25 mai 2023 à Ouagadougou, une session d'information avec le directeur général HEC Paris en Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee. Il s'est agi de présenter le programme Global Executive Master in Management (GEMM) de HEC Paris. Cette rencontre a été mise à profit par M. John-Ahyee pour arborer les activités que mène HEC Paris.

Le programme Global executive master in management (GEMM) est une formation diplômante de HEC Paris. Elle s'adresse à des dirigeants ou managers qui ont ou qui souhaitent se préparer à un rôle de décideurs stratégiques au sein de leur entreprise. Son objectif est de développer une réelle dynamique de création de valeurs pour l'ensemble des acteurs avec lesquels l'entreprise interagit : clients, collaborateurs, actionnaires, fournisseurs, etc. Elle dure 12 mois et pour y participer, les candidats sont soumis à un comité d'admission très sélectif.

Le directeur général HEC Paris Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee, a profité de cette occasion pour encourager le président du chapitre des diplômés HEC Paris au Burkina Faso

Sur son campus d'Abidjan dirigé M. John-Ahyee, HEC Paris propose des programmes d'executive education, c'est-à-dire des programmes de formations continues. A l'en croire, ce programme forme les dirigeants qui sont déjà en poste souhaitant accélérer leur carrière ou qui souhaitent passer en transition ou faire de nouveaux projets. Tous les aspects de la direction générale, notamment le marketing, la finance, la supply chain, les ressources humaines, etc., sont concernés. Parce qu'un dirigeant doit être capable de comprendre et même de maîtriser toutes les compétences. « On ne lui demande pas d'être expert, on lui demande d'être celui qui comprend tout et qui organise une équipe de spécialistes autour de lui », a-t-il relativisé. Ce programme permet d'acquérir une compétence transversale avec tous les aspects de la direction générale d'entreprise. A terme, il offre trois certificats. La première porte sur la définition de la stratégie d'une entreprise, le deuxième sur le pilotage et la performance d'une entreprise et le troisième sur l'innovation et le leadership. Une thèse professionnelle obligatoire est demandée pour pouvoir valider ces compétences et décrocher son diplôme.

Une dizaine de dirigeants et de managers d'entreprises ont pris part à cette session d'information

Un exercice de communication !

Une autre activité que mène HEC Paris, non des moindres, est la formation des entrepreneurs pour accélérer leur projet entrepreneurial. La rencontre a aussi été mise à profit par le directeur général, représentant HEC Paris en Afrique de l'Ouest et centrale pour soutenir le secteur des diplômés HEC Paris du Burkina Faso. Pour le président du chapitre des diplômés HEC Paris au Burkina Faso, Raoul Félix Sanon, il s'agit d'un exercice de communication non seulement pour faire connaître l'école mais aussi de permettre à d'autres burkinabè d'avoir l'occasion de faire cette formation de pointe et d'aguerrissement. « Nous, nous avons eu la chance de participer à ces programmes-là. On en tire beaucoup en tant que responsables, dirigeants d'entreprises, en tant que managers dans les entreprises. Elles ont changé nos approches, nos visions qui sont maintenant beaucoup plus ouvertes.

Pour le président du chapitre des diplômés HEC Paris au Burkina Faso, Raoul Félix SANON, étudier à HEC Paris est une véritable opportunité.

Cela nous permet de pouvoir renforcer nos capacités et avoir un bon niveau en termes de management et de leadership », a-t-il témoigné. Aujourd'hui, a-t-il laissé entendre, tous les membres de ce chapitre ont la possibilité d'occuper le poste de directeur général et même des multinationales. C'est une évidence, étudier à HEC Paris est une véritable opportunité. Surtout qu'HEC Paris offre la possibilité de suivre les cours avec les mêmes professeurs en présentiel au Campus d'Abidjan. Cela permet de réduire les coûts parce qu'on n'est plus obligé de prendre un billet d'avion pour aller à Paris tout le temps.

Par ailleurs, avec son nouveau programme dénommé PACT Afrique, HEC Paris prépare les étudiants africains à réussir au test d'entrée, notamment les étudiants de la Côte d'Ivoire, du Cameroun et du Gabon, etc. HEC Paris espère, le plus tôt possible, pouvoir préparer des étudiants du Burkina Faso pour passer le concours d'entrée, foi du directeur général HEC Paris Afrique de l'Ouest et centrale, Alexis John-Ahyee.

Obissa Juste Mien
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Burkina/Énergie : Ouverture de la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire

ven, 02/06/2023 - 15:11

« En cette période d'insécurité où nos lignes électriques connaissent souvent des sabotages, nous estimons que la solution solaire peut être une alternative pour rendre nos localités résilientes ». C'est la pensée du ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim. Il a ouvert ce jeudi 1er juin 2023 à Koudougou, la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire.

Jusqu'à présent le Burkina Faso dépend fortement de l'énergie importée hors de ses frontières pour sa consommation d'électricité. Comment inverser la tendance ? C'est tout le sens de la 3e édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire qui se déroule dans la ville de Koudougou, située dans le Centre-ouest du pays.

La présente édition se tient du 1er au 3 juin 2023 dans l'enceinte du Conseil régional de la cité du cavalier rouge. Le thème, lui, est intitulé « Technologie du solaire, une solution pour la résilience économique de nos localités ».

« Le chef de l'État, le capitaine Ibrahim Traoré tient à ce que la sécurité énergétique soit le cheval de bataille de cette transition », Simon Pierre Boussim, ministre de l'énergie, des mines et des carrières

L'optimisme du ministre de l'énergie

Pour le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon Pierre Boussim, l'alternative pour renforcer la résilience des localités du pays en cette période d'insécurité où les lignes électriques connaissent souvent des sabotages, n'est rien d'autre que l'énergie solaire. « Le solaire est aussi une réponse pour parer aux difficultés d'accès à l'énergie. Ce, d'autant plus que le Burkina Faso dispose d'énormes ressources en matière de potentiels solaires », explique-t-il.

Simon Pierre Boussim s'est dit alors satisfait de la mobilisation constante des acteurs du domaine. Ce qui témoigne à son avis, de l'intérêt et l'importance qu'accordent ces derniers à la problématique de promotion et de vulgarisation des innovations et produits de la recherche, propres aux énergies renouvelables au Burkina Faso. Toute chose qui constitue ainsi, selon lui, l'un des défis majeurs à relever pour le développement du secteur.

« Je lance un appel aux acteurs du domaine à créer la solidarité et l'union qui sont des valeurs incontournables pour relever les défis dans un contexte sécuritaire comme le nôtre », Irène Kafando, représentant le parrain, chef de Wogdg Razang-Naaba Poulma

« Le thème de cette troisième édition de la foire des technologies innovantes de la filière solaire : “Technologie solaire, une solution pour la résilience économique de nos localités'', est un sujet majeur qui fait appel à l'implication et à la mobilisation de tous », a déclaré Irène Kafando, représentant le parrain de la foire, chef de Wogdg Razang-Naaba Poulma.

Cette mobilisation concerne non seulement les acteurs du secteur de l'énergie solaire mais aussi les chefs traditionnels qui sont les premiers répondants des localités surtout rurales, et cela au regard du contexte actuel, souligne-t-elle.

« Cet évènement, compte tenu de la place de choix de l'énergie et particulièrement celle renouvelable (le photovoltaïque), a décidé d'honorer la région du Centre-ouest en déposant ses valises cette année à Koudougou », Jonas Mané, président de la délégation spéciale de Koudougou

Les partenaires financiers de l'activité sont l'Union européenne et la Chambre de commerce et d'industrie du Burkina Faso. S'inscrivant dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'appui à la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest, volet Burkina Faso (PACAO-BF), cette foire est d'une importance particulière pour le département de l'énergie. En ce sens qu'elle contribue à la promotion et à la vulgarisation des produits et services innovants dans le secteur des énergies renouvelables.

En effet, la foire des technologies innovantes de la filière solaire se veut être une tribune d'échanges, de partage d'expérience et d'opportunité pouvant conduire à des relations de partenariats.

Le stand d'exposition de cuisinières solaires intelligentes

Une batterie d'activités au programme

Les détenteurs de technologies innovantes pourront de la sorte développer des portefeuilles de réseaux professionnels, mais aussi des partenariats et circuits commerciaux de produits et services de la filière solaire. À cela s'ajoute la promotion des acquis scientifiques en faveur du développement de ladite filière.

Pour ce faire, l'animation de plusieurs communications axées sur les énergies renouvelables est au programme de ces 72h d'activités de la foire des technologies innovantes. L'on a entre autres, « Impact des politiques énergétiques sur l'économie nationale et le changement climatique : cas de l'efficacité énergétique » et « Importance de l'efficacité énergétique pour une consommation énergétique responsable ».

Le ministre Simon Pierre Boussim prend connaissance des produits et services exposés à la foire

Aussi des rencontres B to B, des séances de démonstration, et des master class vont ponctuer cette 3e édition qui se verra clôturer par la nuit du solaire. Plusieurs innovations solaires sont exposées. Des pompes d'irrigation en passant par les kits d'installation électrique pour ménage, jusqu'au séchoir de fruits et légumes et de cuisinières solaires.

Le secteur de l'énergie solaire évolue de façon exponentielle, et la tenue de la présente foire vient à point nommé au regard de l'intérêt et l'engouement qu'elle suscite. Et des propositions pertinentes sont attendues pour relever les défis énergiques auxquels le Burkina Faso fait face.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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Éducation : C'est parti pour les épreuves du BEPC, BEP et CAP dans la région du Centre

ven, 02/06/2023 - 15:11

Ce jeudi 1er juin 2023, les élèves burkinabè sont entrés en composition pour les examens du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), du Brevet d'études professionnelles (BEP) et du Certificat d'aptitude professionnelle (CAP). À Ouagadougou, le lancement des épreuves a été sonné au lycée Marien N'Gouabi par le gouverneur de la région du Centre, Abdoulaye Bassinga, accompagné par le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) Brahima Sanou.

Ils sont plus de 200 000 élèves à entamer la composition ce jeudi 1er juin 2023 sur l'ensemble du territoire national. Pour cette session de 2023, 216 284 candidats sont inscrits à l'examen du BEPC, 14 000 au BEP et 9540 au CAP. Dans la capitale Ouagadougou le top départ a été donné au lycée Marien N'Gouabi par le premier responsable de la région Abdoulaye Bassinga. Accompagné d'une forte délégation issue des différentes structures de la région du Centre, l'autorité a fait d'abord le tour des salles pour prodiguer des conseils aux candidats visiblement stressés pour la plupart. Selon M. Bassinga, le lancement de cette session est un symbole de la résilience des Burkinabè dans l'ensemble qui malgré l'insécurité œuvrent au maintien de l'éducation. « Le déroulement de ces épreuves se passe dans un contexte difficile, mais toutes les dispositions ont été prises pour que ces épreuves se déroulent bien », affirme-t-il.

Abdoulaye Bassinga, gouverneur de la région du Centre

Pour la région du Centre, ce sont 67 jurys qui se sont activés pour administrer 76 507 candidats. Et dans tous ces centres, aucune difficulté n'a été signalée grâce à l'abnégation de toutes les personnes impliquées à en croire le gouverneur. « C'est l'occasion pour moi de féliciter tous les acteurs qui se sont impliqués pour que cette session 2023 se déroule dans les conditions les meilleures. Je fais une mention spéciale aux FDS qui se sont impliquées dans cette couverture sécuritaire. Les acteurs de la chaîne au niveau du ministère de l'Education nationale aussi se sont impliqués », témoigne Monsieur Bassinga.

Brahima Sanou SG MENAPLN

Dans les zones touchées par l'insécurité, les mesures ont été également prises pour permettre aux élèves déplacés internes de composer. De la restauration au logement, tout est mis en œuvre pour favoriser la participation des élèves aux examens. À ce sujet, le secrétaire général du ministère de l'Education nationale Brahima Sanou, membre de la délégation est confiant. « Les élèves déplacés internes ont été pris en charge au niveau des différentes régions. Vous verrez justement que certains sont dans les familles d'accueil, d'autres également ont été logés par les différentes régions sur la coordination bien évidemment des différents gouverneurs. Il y a des mesures d'accompagnement donc que ça soit au niveau des vivres, le ministère a mis tout en œuvre pour que ces élèves déplacés internes puissent également bénéficier des bonnes conditions pour composer », rassure M. Sanou.

Yaya Biliga, président du jury 30 au lycée Marien N'Gouabi

Un nouveau logiciel pour l'administration des examens

S'il y a une particularité à cette session de composition des examens, c'est l'intégration d'un nouveau logiciel. Ce système conçu pour la gestion des examens va consister à prendre en compte l'ensemble des trois examens. « De par le passé, nous utilisions un logiciel pour chaque examen, cette année, nous utilisons un logiciel qui intègre l'ensemble des examens. Et à ce niveau, aucune difficulté n'a été signalée aussi. Toujours est-il que toutes les dispositions nécessaires ont été prises », ajoute le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales Brahima Sanou.

Pour le président du jury 30 logé au sein du lycée Marien N'Gouabi Yaya Biliga, les difficultés sont mineures depuis le début de la composition. « Par rapport aux difficultés, on peut dire que ce ne sont pas des difficultés majeures. C'est la mise en place, le déroulement c'est un peu lourd souvent, mais dès que ça prend, on peut aller. Il y a un logiciel que nous mettons en marche, on a eu des formations par rapport à ce logiciel et nous allons engager ce matin. Notre souhait est que ça puisse nous accompagner à la fin sans soucis », révèle-t-il.

Eric P. Ouédraogo, président du jury 116 du lycée Bambata

Au lycée Bambata toujours dans la ville de Ouagadougou, deux jurys (115 et 116) sont installés. L'ambiance est similaire. L'émotion se lit sur les visages des candidats. À entendre le président du jury 116, Éric P. Ouédraogo, au sein de l'établissement, il y a une sérénité particulière. Il n'y a pas eu de problème majeur ce premier jour de composition excepté les absences qui relèvent de la routine. « Il faut dire que le lycée Bambata abrite deux jurys. Le BEPC a bien démarré. Ce matin, les épreuves de français s'enchaînent tellement vite, mais on a déjà pris les précautions pour. On a une équipe dynamique pour ça, donc jusque-là, tout se passe bien. Dans l'administration des épreuves, il n'y a pas de souci, tout se passe très bien. On a essayé d'encourager les élèves pour qu'ils ne se paniquent pas. Ils ont travaillé dur durant l'année scolaire donc c'est l'accompagnement aujourd'hui. Depuis hier, on a préparé les salles pour permettre aux candidats de vérifier leur salle et leur place. On a juste eu des maladresses pour une ou deux pièces oubliées. On attend le retour des copies de la dictée pour voir les absences mais ça se voit qu'il y a des absents comme d'habitude », relate-t-il.

Sauf que dans ce centre, la maîtrise du nouveau logiciel reste un défi. « Ce logiciel, il y a eu quelques difficultés depuis la formation. En tant que président de jury, on accompagne le logiciel, on essaie de faire le travail avec. C'est un peu difficile, les choses ne sont pas encore maîtrisées », confesse Éric P. Ouédraogo.

La composition a commencé par l'épreuve de dictée. Les résultats sont attendus dans une semaine. Pour le président du jury 116, tout ce qu'on peut souhaiter aux candidats, c'est de leur souhaiter bonne inspiration. Que chacun récolte ce qu'il a semé.

Lefaso.net

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BEPC 2023/Centre-ouest : Le top départ donné au lycée provincial de Réo

ven, 02/06/2023 - 15:11

Le gouverneur de la région du Centre-ouest, Aboubacar Nouhoun Traoré, a procédé le jeudi 1er juin 2023 au lancement des épreuves écrites des examens du BEPC au lycée provincial de Réo. Au total, 21 944 candidats sont en lice pour le premier diplôme secondaire dans la région.

Il est 7h30 min ce jeudi 1 juin 2023 au lycée provincial de Réo lorsque le coup d'envoi des épreuves écrites du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) a été donné par le gouverneur de la région du Centre-ouest. L'épreuve était celle de la dictée, avec pour titre : « Une candidate confiante », extraite du recueil de « Neuf nouvelles » de l'auteur burkinabè Jean Serge Kaboré.

Au total, 23 261 candidats prennent part à la session 2023 des examens du BEPC, du BEP, et du CAP dans la région du Centre-ouest. Pour le BEPC, cette année, la région enregistre un total de 21 944 candidats. Un chiffre qui est en deçà de celui de l'an passé selon la direction en charge de l'enseignement secondaire, soit une baisse de 3 903.

Les candidats en train de composer l'épreuve de la dictée

Quelques minutes avant le début des épreuves, le gouverneur avec sa délégation, composée entre autres du haut-commissaire de la province du Sanguié, du directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire, de la directrice régionale de l'enseignement préscolaire et de l'éducation informelle, ont sillonné le centre du lycée provincial de Réo pour encourager les candidats et constater le bon déroulement de l'examen. « Notre venue a pour but d'encourager ces enfants qui sont en train de glaner leur deuxième parchemin après celui du primaire. Les rassurer qu'ils ont les encouragements des autorités et que malgré la question de la sécurité au niveau de cette province, ils ont été résilients », a laissé entendre Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest.

Boubacar Nouhoun Traoré, gouverneur de la région du Centre-ouest

Du côté des organisateurs, Bienzi Didier Paré, directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire (DREPS), affirme que les petits plats ont été mis dans les grands pour un bon déroulement des examens cette année dans le Centre-ouest. Cependant, pour la question de la baisse du taux des candidats au BEPC, M. Paré tente de justifier par l'effet de la situation sécuritaire. « Plusieurs raisons peuvent expliquer cette baisse mais la raison majeure est la situation sécuritaire. Beaucoup d'établissements sont fermés. Des élèves n'ont pas pu se réinscrire et d'autres n'ont pas pu déposer leurs demandes de candidature », ajoute-t-il. Cette situation a conduit la délocalisation de certains élèves à Réo selon lui. « Il s'agit des élèves de Dassa qui, depuis fin décembre, ont été délocalisés et depuis lors suivaient les cours à Réo. Au-delà de Dassa, il y a d'autres jurys qu'on a délocalisés pour sécuriser. Il s'agit du jury de Zamo qui a pour centre secondaire Bavilla, Tiogo qu'on a ramené à Tenado. Hier soir on était là-bas, les élèves sont bien installés et je pense que tout se passe bien. »

Bienzi Didier Paré, directeur régional de l'enseignement post-primaire et secondaire

A noter que l'une des innovations majeures cette année des examens scolaires du primaire, du post-primaire et du secondaire est l'utilisation d'un nouveau logiciel dénommé SIGES (Systèmes intégré de gestion des examens scolaires). Ce nouveau logiciel est la propriété exclusive du ministère de l'Education nationale, contrairement au logiciel des sessions précédentes, et traite à lui seul tous les examens du BEPC, du CEP, du CAP et du baccalauréat. « C'est vrai que tout ce qui est nouveau fait peur, mais je pense que les dispositions ont été prises par la direction des services informatiques du MENAPLN pour que tout se passe bien », rassure le DREPS.

Sylvestre Bama, est proviseur du lycée départemental de Dydir et également le président des deux jurys du centre de Réo. Il rassure que tout se passe bien dans son centre et qu'aucun incident n'a été constaté, ni aucune absence. Les résultats du premier tour sont attendus d'ici le 9 juin 2023.

Prince Omar
Lefaso.net

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Burkina/SND : Les opérations de recrutement des Appelés volontaires commencent le 15 juin 2023 dans les gouvernorats (communiqué)

ven, 02/06/2023 - 15:05

Ceci est un communiqué du Service national pour le développement (SND), relatif à l'ouverture du recrutement de la 79e promotion des Appelés volontaires, à partir du 15 juin 2023 dans les gouvernorats. Voir détails dans le document ci-dessous joint.


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Avis de recrutement : Un (1) Chargé(e) des Technologies de l'information et des Système pour le Développement [Ouagadougou, Burkina Faso]

ven, 02/06/2023 - 10:30

Date de clôture : 15/06/2023

Il est difficile de croire qu'aujourd'hui 771 millions de personnes n'ont pas d'eau potable et 1,7 milliard ne disposent pas de toilettes décentes, soit environ 1 personne sur 5 dans le monde. Toutes les deux minutes, un enfant de moins de cinq ans meurt de maladies diarrhéiques causées par le manque d'eau et d'assainissement.

Vous souhaitez jouer un rôle essentiel dans notre mission qui consiste à mettre fin à la crise de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène, ensemble, pour tous et partout d'ici 2030 ?

Rejoignez WaterAid en tant que Chargé(e) des Technologies de l'information et des Système pour le Développement pour changer la normalité pour des millions de personnes afin qu'elles puissent libérer leur potentiel, se libérer de la pauvreté et changer leur vie pour de bon. De plus, vous rejoindrez une organisation récompensée par le prix ‘'Great Place to Work® 2020''.

En tant que chargé des technologies de l'information et des Systèmes pour le développement sous la supervision directe du Manager Programme Quality/Effectiveness votre responsabilité est de fournir de façon continue un environnement informatique adéquat au profit des utilisateurs pour la mise en œuvre des activités de WaterAid Burkina Faso. Vous devrez développer et déployer des outils basés sur les technologies de l'information et de communication (TIC) pour faciliter et améliorer la gestion et l'impact des projets du programme pays.

Contrat à Durée déterminée : Deux (2 ) ans, renouvelable
Les candidats intéressés par cette offre peuvent soumettre leur dossier de candidature (composé d'un CV actualisé et d'une lettre de motivation présentés en un seul document et envoyés à l'adresse e-mail suivante : WABFRecrutement@wateraid.org

Date de clôture : 15 Juin 2023

Veuillez noter que pour postuler ce poste, vous devez être en mesure de prouver que vous êtes autorisé à travailler au Burkina
Seuls les candidats présélectionnés pour un entretien seront contactés.
Vos missions seront les suivantes :

 Gérer les ressources informatiques (matériel et logiciel) de WaterAid Burkina Faso de façon efficiente et conformément aux politiques et procédures en place
 Administrer de façon continue le système d'information de WaterAid Burkina Faso

 Contribuer aux processus de mise en place des nouveaux systèmes, technologies et de développement des normes politiques de l'information de WaterAid
 Coordonner la conception et le développement des applications pour les besoins spécifiques de WaterAid Burkina Faso (sites de collaboration sur SharePoint, les applications de gestion financière, les bases de données, etc.)
 Contribuer à l'amélioration des systèmes informatiques de suivi – évaluation de WaterAid Burkina Faso.

Profil recherché :

 Diplôme universitaire (bac + 3 ans) dans une discipline d'études informatiques
 Minimum de 5 ans d'expérience pertinente dans le domaine informatique étendu (par exemple CISCO) et télécommunications
 Expérience de l'administration de Microsoft Server
 Expérience dans la gestion et la mise en œuvre de systèmes d'information et de technologies de soutien

 Alerte aux risques informatiques à l'intérieur et à l'extérieur de l'organisation
 Capable de fournir un renforcement des capacités et une formation au personnel et aux partenaires
 Un engagement total envers la vision, la mission et les valeurs de WaterAid et une façon de travailler qui le démontre, avec la capacité de communiquer cet enthousiasme aux autres.

La description de tâches détaillée du poste peut être consultée en cliquant sur https://jobs.wateraid.org/en-GB/job/chargee-des-technologies-de-l%E2%80%99information-burkina-faso/J3T0CN6YM3G0N6HLHR6

Nous recherchons des personnes qui partagent un engagement envers notre vision. Nous recherchons des personnes avec une appréciation et un respect pour différentes personnes et idées, et l'énergie et l'expertise pour aider à relever les défis les plus importants. En retour, vous pourrez obtenir l'inspiration du changement que vous aidez à produire, un sentiment d'appartenance et le privilège de faire partie d'une communauté mondiale. Vous ferez également l'expérience d'un environnement stimulant et favorable aux réalisations, la chance de grandir, et l'espace pour donner le meilleur de vous-même.

WaterAid s'est engagé à faire en sorte que, quel que soit le lieu où nous travaillons dans le monde, il n'y a aucune tolérance pour les abus de pouvoir, les privilèges ou l'intimidation. WaterAid renforce la culture de la tolérance zéro à l'égard de toute forme de comportement inapproprié, d'abus, de harcèlement ou d'exploitation de toute nature.

La protection de nos bénéficiaires, de notre personnel, de nos bénévoles et de toutes les personnes travaillant pour notre compte est notre priorité absolue et nous prenons nos responsabilités très au sérieux. Tous les membres du personnel et les bénévoles sont tenus de partager cet engagement via notre Code de conduite mondial. Nous effectuerons les références et vérifications préalables à l'emploi les plus appropriées pour garantir le maintien de normes élevées.

WaterAid est un employeur garantissant l'égalité des chances et encourage de manière positive les candidatures de candidats qualifiés et éligibles, sans distinction de sexe, de race, de handicap, d'âge, d'orientation sexuelle, de changement de sexe, de religion ou de convictions, d'état civil ou de grossesse et de maternité. Nous encourageons particulièrement les candidatures de femmes sous-représentées à ce niveau de l'organisation.

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Appel d'offre Ouvert Local pour CONTRAT CADRE FOURNITURE CARBURANT

ven, 02/06/2023 - 10:30

Réf : MMI/FO/AOL/2023/001
Medicus Mundi Italia envisage d'attribuer un marché de fournitures pour < CONTRAT CADRE FOURNITURE CARBURANT > à < Ouagadougou >, cofinancé par différents bailleurs de fonds institutionnels, entre lesquels l'Agence Italienne de Coopération pour le Développement (AICS).

Le dossier d'appel d'offres est disponible à l'adresse suivant : Medicus Mundi Italia, Ouagadougou, Rue 27.114, Wayalghin, ou en soumettant une demande au courriel suivant : admin1.bf@medicusmundi.it
La date limite de soumission des offres est le 04 juillet 2023 à 12h (au moins 30 jours après la date de publication de cette annonce).

Ouagadougou, le 02/06/2023

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Formation : Vacances-infographie

ven, 02/06/2023 - 10:30

EEEH OUI !! L'INFOGRAPHIE
Voici ce que tu attendais pour passer utilement tes vacances !
En jour ou en soir, tu as deux options en fonction de ton temps. Inscrit-toi http://vacancespro.itimpulsion.com/
✅ OUAGADOUGOU
✅ BOBO DIOULASSO
✅ KOUDOUGOU
Vous apprendrez à créer par vous-même les logos, les affiches, les flyers, les catalogues, les bannières web et autres types de supports de communication...

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Démarrage des travaux de construction d'une ligne électrique 90 KV reliant le poste de Kossodo à la centrale solaire photovoltaïque Ouaga Nord-Ouest

ven, 02/06/2023 - 10:30

Dans le cadre de la mise en œuvre de la composante 1 du projet Yeleen, il est prévu la construction d'une ligne électrique 90 KV reliant le poste de Kossodo dans la commune de Ouagadougou à la centrale solaire photovoltaïque Ouaga Nord-Ouest dans la commune de Sougourbila.

Le tracé de la ligne électrique traverse les arrondissements 4 et 9 de la commune de Ouagadougou et les communes de Pabré et de Sourgoubila. Il a une emprise de 50 m de large sur 33 km de long. Les villages traversés sont les suivants :

Aussi, la SONABEL informe le public et plus particulièrement les personnes et communautés riveraines affectées par le projet d'emprise de la ligne, du démarrage prochain des travaux.

Elle les invite par la même occasion à ne pas entreprendre de travaux champêtres et s'abstenir de tout investissement et autres activités dans le couloir réservé pour la construction de la ligne électrique.

La SONABEL sait compter sur le sens du civisme de tous et sollicite l'accompagnement des personnes et communautés riveraines pour une bonne exécution des travaux du projet.

La SONABEL s'excuse par avance pour tous les désagréments que pourraient occasionner la mise en œuvre effective du projet sur le terrain.

NB : les différents plans des zones et localités affectées par ledit projet seront disponibles pour consultation dans les différentes mairies concernées.

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PROGRAMME DES OBSEQUES de SANOU JEAN MARIE

ven, 02/06/2023 - 09:30

11 FEVRIER 1958 – 1er JUIN 2023
« Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur »

PROGRAMME DES OBSEQUES
SAMEDI 3 JUIN 2023
12H 00 : levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo (OUAGADOUGOU) et suivi du transfert la dépouille mortelle à BOBO-DIOULASSO ;

Après-midi : arrivée et transfert de la dépouille mortelle à la morgue du CHU SOURO SANOU (BOBO-DIOULASSO).

DIMANCHE 4 JUIN 2023
16H 00 : levée du corps à la morgue et départ pour le domicile familial à SAINT ETIENNE ;
19H 30 : veillée de prière.

LUNDI 5 JUIN 2023
9H 00 : départ pour l'Eglise SAINTE FAMILLE DE TOUNOUMA ;
10H 00 : messe d'enterrement ;
Départ pour le CIMETIERE MUNICIPAL BOBO 2010 route de BANAKELEDAGA.

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Avis de recrutement de consultants pour la conduite des études techniques de réalisation d'infrastructures

ven, 02/06/2023 - 09:00

AVIS D'APPEL D'OFFRES POUR LE RECRUTEMENT DE CONSULTANTS POUR LA CONDUITE DES ETUDES TECHNIQUES DE REALISATION D'INFRASTRUCTURES DANS LES COMMUNES FRONTALIERES DE DANDERESSO (MALI) - SINDO (BURKINA FASO) ET DE KOLOKO (BURKINA FASO) - FINKOLO (MALI)

Interpeace est une organisation internationale pour la consolidation de la paix dont le siège est basé à Genève, en Suisse. Depuis plus de deux décennies, elle accompagne les populations et les autorités dans la consolidation de la paix en renforçant les capacités locales de gestion pacifique des conflits. Interpeace intervient au Mali et au Burkina Faso et met en œuvre des programmes promouvant des processus de dialogue inclusifs qui transforment, réduisent et préviennent les conflits violents.

Dans le cadre du projet « Brique par brique : renforcer la cohésion sociale et prévenir les conflits à la frontière Mali-Burkina Faso », financé par la Fondation PATRIP, Interpeace est à la recherche d'un consultant ou bureaux d'études pour la réalisation des études techniques en vue de la construction des infrastructures.
Objectif de la mission : Réaliser des études d'Avant-Projet Sommaires et Détaillées (APS/APD) des infrastructures ci-dessus désignées.

Les missions sont détaillées dans les termes de référence.

Allotissement

Pour la réalisation des études techniques, les missions ont regroupées en sept lots répartis suivant deux axes :

AXE 1 : FINKOLO-KOLOKO.

Lot 1 : Infrastructures socioéconomiques (Marché, magasin, poulailler)

Construction de Marché au profit des populations transfrontalières dans le village de Heremakono, commune de Finkolo ;

Construction d'infrastructures pour renforcer la production agricole des femmes (Magasin de stockage) dans le village de Missidougou, commune de Finkolo ;

Construction d'infrastructure pour l'élevage commun des volailles au profit des femmes dans le village de Sifarasso, commune de Koloko.

Lot 2 : Infrastructures agropastorales (Piste à bétail)

Construction de pistes à bétails pour canaliser la transhumance entre les communes de Koloko et de Finkolo.

Lot 3 : Infrastructures hydrauliques (Retenue d'eau)

Construction d'infrastructure pour disponibiliser l'eau pour le maraîchage et le breuvage des animaux (retenue d'eau) dans la commune de Sintasso, commune de Koloko.

AXE 2 : SINDO-DANDERESSO

Lot 4 : Infrastructures de franchissement

Aménagement de deux ouvrages de franchissement entre les communes de Danderesso et de Sindo.

Lot 5 : Bâtiments

Construction d'un bâtiment de transformation des produits locaux dans la commune de Sindo

Lot 6 : Aménagement de plaines

Aménagement de 40 ha plaines, des espaces cultivables dans tous les villages concernés entre les communes de Danderesso et de Sindo.

Lot 7 : Infrastructures hydrauliques

Protection des berges des marigots dans tous les villages concernés entre les communes de Sindo et de Danderesso.

La description des lots et l'ensemble des conditions et exigences sont prévus dans les termes de référence complets.

Les candidats à cet appel ne peuvent soumettre leurs dossiers de candidature que pour deux (02) lots au plus.

Les bureaux d'études intéressés par le présent appel d'offres peuvent retirer le dossier d'appel d'offres, de 09h à 13h et de 14h à 16h à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.

Dates de dépôt des offres

Les offres sont recevables du 02 au 16 juin 2023, à 15 heures GMT à l'adresse suivante : Interpeace, Bureau de Ouagadougou, Quartier Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A. Tel : +226 25 37 53 74.

L'ouverture des plis se fera le vendredi, 16 juin 2023, à 16 heures GMT en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent y assister. Elle aura lieu dans les locaux d'Interpeace, sis à Ouaga 2000-Secteur 54, Section 288 A.

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