(BRUXELLES2) Un attentat suicide, à la voiture piégée près de l’aéroport international de Kaboul, a tué, ce dimanche (17 mai) matin, un membre de la mission européenne de soutien à la police afghane (EUPOL Afghanistan). Bilan confirmé par EUPOL Afghanistan. « Trois autres membres de la mission qui se trouvaient à bord du véhicule visé ont été conduits en lieu sûr. Mais leurs blessures ne sont pas mortelles. » indique un communiqué de la mission. La personne tuée serait, selon nos informations, un membre de l’équipe de sécurité rapprochée. Un Britannique a confirmé le ministère britannique des Affaires étrangères (Foreign Office).
Attentat à la voiture bélier
Les premiers éléments de l’enquête montrent que les assaillants ont utilisé une voiture bélier bourré d’explosifs pour commettre leur forfait. Selon un porte-parole de la police, Ebadullah Karimi, cité par les agences, un « kamikaze » dans une Toyota Corolla a percuté le véhicule d’EUPOL sur la route de l’aéroport principal de Kaboul, à environ 200 mètres de l’entrée de l’aéroport principal, le long de la route menant à la base militaire toute proche de l’OTAN. Deux civils, deux jeunes filles afghanes, selon l’AFP, ont également été tuées dans cette attaque revendiquée par les talibans. Et 18 autres personnes blessées, dont plusieurs enfants. Plusieurs autres véhicules (civils) présents sur place ont été détruits.
Un engagement nécessaire des autorités afghanes
La Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères a rapidement réagi ce matin, apportant sa « plus profonde sympathie aux familles, amis et proches de notre collègue et de toutes les autres victimes innocentes ». Mais Federica Mogherini a tenu aussi à tenir un langage plus politique en guise d’avertissement aux autorités afghanes. « Le gouvernement afghan doit veiller à ce que les responsables de cette attaque soient traduits en justice » a-t-elle déclaré. « Le chemin de la paix et de la stabilité en Afghanistan est long. Il nécessite un engagement fort du gouvernement afghan, l’unité du peuple afghan et tout le soutien international dont les Afghans ont besoin. En tant qu’Union européenne (…), (nous allons) continuer notre engagement pour la sécurité, le développement et le respect et l’amélioration des droits de tous, à commencer par celui des enfants et des femmes ».
Une mission déjà touchée dans le passé
Il semble bien cette fois que ce soit la mission EUPOL qui ait été visée en tant que telle. Un véhicule de la mission EUPOL Afghanistan avait été « impliqué » dans un attentat suicide, début janvier 2015 à Kaboul, a confirmé la mission européenne de soutien à la police afghane (Lire : Un véhicule européen (EUPOL Afghanistan) visé par un attentat suicide à Kaboul). Deux autres membres de la mission étaient décédés en janvier 2014 dans un attentat qui visait un restaurant fréquenté par les étrangers de la capitale afghane (Lire : 2 morts à EUPOL Afghanistan dans un attentat d’un restaurant à Kaboul).
NB : C’est la 54e personne à décéder dans le cadre d’une mission ou délégation européenne, depuis la mise en place de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) de l’Union euroépenne. Lire mémoriam
(NGV)
(Maj) dim. 12h45. Mis à jour avec précisions sur le mode opératoire, nationalité et fonction de la victime, le bilan plus complet de l’attentat + déclaration de Federica Mogherini
European Rroma Art Exhibition.
Self-representation of Roma in Contemporay Art.
With artists : Robert Olaf Gabris (AT/SK), Gabi Jiménez (FR), Damian Le Bas (GB), Delaine Le Bas (GB), Mihails Kokarevics (LV/GB), Kiba Lumberg (FI), Lidija Mirković (RS/DE), Denis Mustafa (KO), Sami Mustafa (KO/FR), Nihad Nino Pušija (DE/BA), Roma Kale Panthera (CZ), Věra Duždová (CZ), Tamara Moyzes (CZ/IL), Marina Rosselle (FR), George Mihai Vasilescu (RO) curated by Astrid Cury, Ursula Glaeser, Delaine Le Bas. (...)
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Pécs adott otthont idén április 16-19. között a Nemzetközi Finnugrisztikai Diákkonferenciának (IFUSCO). A 31. alkalommal megrendezett eseményen magyar, észt, finn, németországi, osztrák, francia egyetemeken tanuló diákok és doktorandusok vettek részt. Emellett sokan utaztak Magyarországra Oroszország finnugorok által lakott területeiről, így Komiföldről, Udmurtiáról, Mariföldről, Mordvinföldről és a Hanti-Mansi Autonóm Körzetből is.
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A l’heure où les migrants tentent de bénéficier d’un certain droit de séjour aussi limité et provisoire soit-il, les conclusions de l’Avocat général de la Cour de Justice européenne dans une affaire de droit de séjour sont passées inaperçues. Un paradoxe de plus. Un ressortissant d’un pays tiers perd son droit de séjour, il faut le souligner « perd don droit de séjour » dont il bénéficiait jusqu’alors. Si le conjoint citoyen de l’UE, qui n’est pas de la nationalité de cet Etat membre, a quitté le territoire de celui-ci ! Le ressortissant du pays tiers perd son droit de séjour.
C’est à cette conclusion présentée à la Cour de Justice qu’est parvenue l’Avocat général Juliane Kokott qui a ainsi essayé de trouver une solution à une situation provoquée par deux dispositions qui s’avèrent contradictoires dans des circonstances spécifiques de la directive 2014/38/CE relative au droit des citoyens de l’UE et des membres de leur famille de circuler et séjourner librement sur le territoire des Etats membres .
L’Affaire concerne trois ressortissants de pays tiers (un camerounais, un indien et un égyptien) qui se sont mariés avec des citoyennes de l’Union (une Lettone, une Allemande et une Lithuanienne) et ont résidé avec elles en Irlande. Dans chaque ca, les trois épouses ont quitté leur mari et l’Irlande et ont demandé le divorce dans leur pays respectif ou dans un autre Etat membre.
Le nœud juridique dans cette affaire découle de la combinaison de l’article 12 de la directive, qui stipule que lorsqu’un citoyen de l’UE quitte le territoire d’un Etat membre autre que le sien, les membres de sa famille qui sont ressortissants de pays tiers perdent leur droit de séjour dans cet Etat, et de l’article 13, qui dispose qu’en cas de divorce les membres de la famille qui sont ressortissants de pays tiers gardent leur droit de séjour dès lors que le mariage a duré au moins trois ans dont au moins un an dans l’Etat membre d’accueil.
Les autorités irlandaises ont considéré que les trois époux n’avaient plus droit de séjour en Irlande, même si les mariages ont duré plus de quatre ans, dont plus d’un an en Irlande, parce que les citoyennes de l’UE ont cessé d’exercé leur droit de séjour dans ce pays et que les divorces ont été obtenus après qu’elles ont quitté l’Irlande.
L‘Avocat général a considéré que, pris séparément, les deux articles sont contradictoires lorsqu’on cherche à les appliquer à une telle situation. Mais l’application combinée des deux a, finalement, pour effet de déchoir les ressortissants étrangers de leur droit de séjour, selon l’Avocat général Juliane Kokott.
L’Avocat général argue en effet que le départ du citoyen de l’UE entraîne la perte du droit de séjour du conjoint restant en Irlande (Art 12). La demande de divorce ultérieure ne peut pas faire renaître ce droit, car l’article 13 de la directive parle « du maintien » d’un droit de séjour existaant et non de la renaissance d’un droit de séjour éteint.
Maintenant, soyons pratique, la Cour va-t-elle suivre les conclusions de son Avocat général comme c’est généralement le cas, les trois qui ont perdu leur droit seront-ils expulsé ? Peuvent-ils travailler ? Existent-ils d’autres argumentations leur permettant de séjourner en Irlande, pays dans lequel ils ont séjourné relativement longtemps. Bref quel va être leur sort ? C’est donc une affaire à suivre car les conséquences vont bien au-delà du cas lui-même.
Pour en savoir plus
-. Conclusions de l’Avocat général dans l’Affaire C-218/14Demande de décision préjudicielle présentée par la HIGH Court of Ireland, le 5 mai,-Kuldip Singh,Denzel Njume,Khaled Aly/Minister for Justice anD Equality (JO C223/7)(FR) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/HTML/?uri=CELEX:62014CN0218&from=FR (EN) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/HTML/?uri=CELEX:62014CN0218&from=FR
-. Directive 2004/38 (FR) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex:32004L0038 (EN) http://eur-lex.europa.eu/legal-content/EN/TXT/?uri=celex:32004L0038
-. Vivre et travailler dans l’Union synthèse de la législation (FR) http://europa.eu/legislation_summaries/internal_market/living_and_working_in_the_internal_market/l33152_fr.htm (EN) http://europa.eu/legislation_summaries/internal_market/living_and_working_in_the_internal_market/l33152_en.htm