Des cas d’inondations ont été signalés mardi 4 novembre, à la suite d’une pluie diluvienne qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa.
Les communes les plus touchées par cette catastrophe naturelle sont Lingwala, où le bourgmestre a fait état de l’inondation du quartier Lokole ainsi que des rues Niangwe et Kalembelembe.
La société civile de la commune de Mususa a constaté, mardi 4 novembre, une montée inquiétante de la criminalité dans cette entité de la ville de Butembo (Nord-Kivu).
Cette organisation a indiqué que les formes d’insécurité les plus fréquentes sont, entre autres, les incursions domiciliaires, les braquages et les cas de meurtres.
Dans un entretien diffusé ce mardi 4 novembre 2025, sur la télévision nationale, le président Patrice Talon, est longuement revenu sur les événements politiques qui ont marqué les élections législatives de 2019. Pour la première fois, le chef de l'État a clairement désigné son prédécesseur, Boni Yayi, comme principal responsable de la crise électorale qui avait plongé le pays dans la tension.
« Depuis 2016, mon prédécesseur le président Boni Yayi s'emploie avec beaucoup d'énergie à faire échec à toutes les réformes », a confié le président Patrice Talon. L'une des plus importantes, la réforme du système partisan, visant à mettre fin à la prolifération des petits partis politiques et à encourager leur regroupement pour créer de véritables formations d'envergure nationale.
« Avant 2016, tout le monde priait pour une réforme du système partisan. Nous l'avons engagée, et j'en suis fier », a affirmé le président Talon, regrettant que les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), alors principal parti de l'opposition, ait refusé d'y adhérer par pure hostilité politique.
Le chef de l'État a rappelé avoir tendu la main à plusieurs cadres des FCBE pour les associer à la gouvernance nationale, une démarche rejetée, selon lui, par Boni Yayi. « Tous ceux qui ont estimé le contraire et ont montré leur disponibilité à collaborer, ont été bannis », a-t-il déploré. Pour le président du Bénin, le refus d'adhérer aux réformes politiques et le refus de toute collaboration avec le nouveau régime ont conduit pratiquement à la scission du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergent puis à la création du parti ‘'Les Démocrates''.
Le consensus politique de 2019 saboté
Patrice Talon a détaillé les coulisses de la crise électorale de 2019, qui avait conduit à la tenue d'élections législatives sans participation de l'opposition. D'après lui, un consensus avait été trouvé entre les différentes forces politiques sur les textes encadrant la réforme du système partisan. « Ce consensus a été consigné dans un document le 18 mars 2019 », a-t-il rappelé. Mais, poursuit-il, « le président Boni Yayi a refusé que ce consensus soit adopté.
Pour Patrice Talon, ce refus a provoqué la rupture du dialogue et conduit à la crise électorale de 2019. « Tout ce qui s'est passé en 2019, c'est le président Yayi Boni qui en a été le seul responsable. Il a empêché la tenue normale des élections (…) que des textes consensuels soient mis en œuvre pour une élection apaisée. J'ai été vu comme celui qui est à l'origine des violences électorales que nous avons connues. J'ai assumé. Mais ce qui se passe et qui continue ne peut pas me permettre de rester silencieux indéfiniment », a-t-il déclaré. Malgré la crise et l'installation d'un parlement « qualifié de monocolore » après 2019, il n'était pas question d'arrêter les réformes.
La guéguerre entre anciens présidents de la République ne devrait pas entraver le développement du Bénin. Patrice Talon lors d'une émission spéciale dans la soirée de ce mardi 04 novembre 2025 sur Bénin TV, a réitéré sa volonté de voir les fils et filles du Bénin s'unir pour construire leur pays quelle que soit leur opinion politique.
« La compétition politique ne doit pas se faire au détriment du pays. Malgré nos divergences, il ne faudrait pas que nous soyons ennemis au point de compromettre l'intérêt général », c'est en ces termes que le chef de l'Etat Patrice Talon a conclu l'entretien spécial sur la Télévision nationale ce mardi 04 novembre 2025. Pour lui, les fils et filles du Bénin, quelle que soit leur opinion, doivent se mettre ensemble pour construire leur pays. Il a déploré au cours de l'entretien, la guéguerre entre anciens présidents de la République, notamment l'opposition radicale de son prédécesseur, Boni Yayi à son régime, et sa volonté à faire échec à toutes les initiatives.
Regrettant ce fait, Patrice Talon a suggéré le vote d'une loi qui interdit la politique aux anciens présidents de la République. « Moi je demanderai bien au parlement de voter une loi constitutionnelle pour interdire à Talon, à Yayi Boni […] de faire la politique », a signifié le chef de l'Etat. « Qu'on aille passer nos vacances au village. Ça devient impératif pour le Bénin. Et je vous le promets. Si les Béninois apprennent à nous oublier demain, les choses changeront très vite dans le pays, plus vite qu'on ne le pense », a-t-il ajouté. Le président de la République a évoqué à titre illustratif, la limite d'âge fixée lors de la Conférence nationale de 1990 pour écarter les anciens présidents Zinsou, Maga, et Ahomadégbé qui, du fait de la guerre de leadership entre eux, « ont pourri la vie aux Béninois ». « Les populations ont décidé de les mettre à l'écart, de les mettre au repos, de leur interdire d'être candidat. C'est ça aussi les lois des pays sont faites pour régler les problèmes qui se posent au pays », a laissé entendre le chef de l'Etat évoquant l'initiative d'une loi interdisant la politique aux anciens présidents.
F. A. A.
Le Tribunal de grande instance de Matadi (Kongo Central) a infligé des peines allant de six mois à un an à 25 taximen-motos, sur les 51 poursuivis pour troubles à l’ordre public.