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Agrégateur de flux

Hamas to stay out of Gaza truce talks but may meet mediators afterwards

Euractiv.com - jeu, 15/08/2024 - 06:11
Hamas said on Wednesday (14 August) it would not take part in a new round of Gaza ceasefire talks slated for Thursday in Qatar, but an official briefed on the talks said mediators expected to consult with the Palestinian group afterwards.
Catégories: European Union

DoS Approved Billions In Weapons Sales To Israel | Poland Signed LOA For Apaches | North Korean Hackers Infiltrated South Korean Defense Contractor

Defense Industry Daily - jeu, 15/08/2024 - 06:00
Americas The Canadian military will be confronted with significant challenges when it begins operating its upcoming MQ-9B Reaper drones in the Arctic. Royal Canadian Air Force (RCAF) documents seen by Ottawa Citizen suggest that the icy, -30 Celsius weather in the country’s far north will be a serious test for the Reaper’s ability to conduct its missions. The drones will also have to operate from remote runways in the region where satellite coverage is limited. Lockheed Martin won a $19 million cost-plus-fixed-fee completion contract modification for SemaFor Prototype System. Work will be performed at Cherry Hill, New Jersey, and is expected to be completed by October 11, 2026. Fiscal 2024 research, development, test, and evaluation funds in the amount of $395,000 are being obligated at the time of award. The Air Force Research Laboratory, Rome, New York, is the contracting activity. Middle East & Africa The US State Department has approved more than $20 billion major arms sales to Israel, including new F-15 fighter jets and tens of thousands of tank and mortar shells. One deal, valued at an estimated $18.8 billion, includes up to 50 new F-15IA multi-role fighter aircraft and Mid-Life Update modification kits for Israel’s existing 25 F-15I jets. This approval […]
Catégories: Defence`s Feeds

Pourquoi l’OMS a classé l’épidémie de mpox en Afrique comme « urgence de santé publique de portée internationale »

LeMonde / Afrique - jeu, 15/08/2024 - 05:45
Il s’agit du plus haut niveau d’alerte de l’agence onusienne, déclenché pour la deuxième fois en deux ans pour cette maladie d’origine virale.
Catégories: Afrique

Quinze civils tués lors d'attaques "terroristes" dans l'ouest du Niger

France24 / Afrique - jeu, 15/08/2024 - 03:03
L'armée du Niger a rapporté mercredi la mort d'une quinzaine de civils dans de nouvelles attaques commises en début de semaine par des "terroristes" dans la région de Tillabéri, devenue un repaire pour les jihadistes sahéliens affiliés à l'État islamique et Al-Qaïda.
Catégories: Afrique

The air crash and the underdogs - a triumph for a lost generation

BBC Africa - jeu, 15/08/2024 - 01:01
Nineteen years and 10 miles separated Zambia's football team from a lost, golden generation on a fateful night in Libreville.
Catégories: Africa

Ukraine Pushes Farther Into Kursk as Drone Strikes Target Russian Airfields

Foreign Policy - jeu, 15/08/2024 - 01:00
Ukrainian forces continue to gain Russian territory, forcing thousands to evacuate.

Marche pacifique des défenseurs judiciaires contre la criminalité à Butembo

Radio Okapi / RD Congo - jeu, 15/08/2024 - 00:27


Les défenseurs judiciaires de Butembo, dans le Nord-Kivu, ont organisé une marche pacifique le mercredi 14 août pour protester contre la montée de la criminalité dans la ville. À cette occasion, le syndic de la profession a déposé une plainte contre inconnu auprès de l’auditorat militaire de garnison de Butembo, et remis un mémorandum à l’hôtel de ville.


Cette manifestation fait suite à l'assassinat d'un de leurs collègues dans la nuit de mardi, tué à son domicile.

Catégories: Afrique

Compte rendu du Conseil des ministres du mercredi 14 août 2024

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 15/08/2024 - 00:20

Le Conseil des ministres s'est tenu à Ouagadougou, le mercredi 14 août 2024, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 25 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l'étranger.

I. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte création, attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » (CN-AES).
La Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » est l'organe national de coordination et de suivi des activités relatives à la Confédération de l'Alliance des Etats du Sahel (AES). Elle est la structure technique chargée d'assister le Président du Faso dans le processus de structuration et de fonctionnement de la Confédération AES.

La CN-AES est également chargée entre autres de :
suivre la mise en œuvre des décisions du Collège des Chefs d'Etat, des sessions confédérales des Conseils des ministres ;

préparer les réunions du Collège des Chefs d'Etat, les sessions confédérales des Conseils des ministres et les réunions des Hauts fonctionnaires préparatoires des instances de la Confédération AES ;
conduire des réflexions prospectives sur l'évolution de la Confédération AES ;
proposer des mesures et actions à entreprendre en vue de la consolidation de la Confédération AES ;
promouvoir la sensibilisation des populations sur les objectifs de la Confédération AES.
La Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » est placée sous l'autorité du Président du Faso.

L'adoption de ce décret permet la création de la Commission nationale de la Confédération « Alliance des Etats du Sahel » en vue de disposer d'un organe chargé de coordonner les actions entrant dans le cadre de l'opérationnalisation de la Confédération AES.
Le second décret porte création, attributions, organisation et fonctionnement de l'Agence burkinabè de l'énergie atomique (ABEA).

Suite aux orientations du Chef de l'Etat, en octobre 2023, le ministère de l'Energie, des mines et des carrières du Burkina Faso et la Société nationale pour l'énergie atomique Russe (ROSATOM) ont signé un Mémorandum d'entente et de coopération en vue de développer l'industrie nucléaire nationale dans les domaines de l'énergie, de la science, de l'industrie et de la médecine.
Ce décret vise la création de l'Agence burkinabè de l'énergie atomique en vue de coordonner toutes les activités en lien avec l'industrie nucléaire.

Il s'agit entre autres :
de contribuer à l'élaboration, au suivi et à l'évaluation des politiques et stratégies dans le domaine nucléaire conformément aux orientations et aux priorités nationales, en relation avec les ministères et autres structures concernées ;
d'étudier et de proposer une stratégie nationale dans le domaine de l'énergie atomique conformément aux orientations et priorités du Gouvernement ;

de contribuer à l'élaboration de textes juridiques relatifs à l'énergie atomique ;
de mettre en œuvre les stratégies, les modalités et les moyens nécessaires pour favoriser le développement des sciences et technologies nucléaires.
L'adoption de ce décret permet la création de l'Agence burkinabè de l'énergie atomique en vue de disposer d'un instrument fédérateur pour développer le programme électronucléaire au Burkina Faso.

I.2. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Le Conseil a adopté un décret portant attributions des membres du Gouvernement.
Ce décret vise à réorganiser les attributions des membres du Gouvernement conformément au décret n°2024-0908/PRES/PM du 1er août 2024 portant composition du Gouvernement.
Ce décret consacre la scission :

du ministère de l'Education nationale, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales (MENAPLN) et du ministère des Sports, de la jeunesse et de l'emploi. Cette scission permet la création d'un ministère de l'Enseignement de base, de l'alphabétisation et de la promotion des langues nationales et d'un ministère de l'Enseignement secondaire, de la formation professionnelle et technique ;
du ministère de l'Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité (MATDS) qui permet la création du ministère de la Sécurité et du ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité. Cette attribution permet de prendre en compte les volets transport et météorologie dans le ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité.

Le ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière a donc été supprimé et ses attributions relatives au contrôle et à la sécurité routière sont reversées au ministère de la Sécurité.
L'adoption de ce décret permet de fixer les attributions des membres du Gouvernement afin de remplir efficacement leurs missions.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret porte autorisation de prise de participation de l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire (APEC) dans le capital social de la Société burkinabè de tomates (SOBTO) S.A.

La création de la Société burkinabè de tomates découle de la volonté d'acteurs économiques souhaitant valoriser la filière tomate au Burkina Faso. Son mode de financement est l'actionnariat populaire.
La prise de participation de l'APEC au capital social de SOBTO S.A permettra l'opérationnalisation de la société de production, de transformation et de commercialisation de la tomate au niveau local.
L'adoption de ce décret permet la prise de participation de l'Agence pour la promotion de l'entrepreneuriat communautaire dans le capital social de la Société burkinabè de tomates à hauteur de trois cent cinquante millions (350 000 000) F CFA, correspondant à trente-cinq mille (35 000) actions d'une valeur nominale de dix mille (10 000) F CFA chacune, soit 20% du capital social.

Le deuxième décret porte augmentation de la participation du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) et de la commune de Ouagadougou dans le capital social de la Société de transport en commun (SOTRACO).
Depuis un certain temps, la SOTRACO se trouve confrontée à des difficultés financières et de gestion, malgré le soutien permanent de l'Etat, compromettant ainsi sa viabilité.

Au regard du rôle important de la SOTRACO dans la mobilité urbaine de la population en général et celle des élèves et étudiants en particulier, le Gouvernement a décidé de sa restructuration par une recapitalisation aux fins de permettre la continuité de l'activité et de l'inscrire dans une dynamique de gouvernance vertueuse.
En raison de cette restructuration, l'Assemblée générale extraordinaire de la SOTRACO, en sa séance du 24 janvier 2024, a acté la recapitalisation de la société pour passer d'un capital social de 800 millions F CFA à 5 milliards F CFA, avec au moins 75% des actions pour l'Etat et ses démembrements et 25% pour le privé.
L'adoption de ce décret permet l'augmentation de la participation du Fonds burkinabè de développement économique et social et de la commune de Ouagadougou dans le capital social de la SOTRACO.
Le troisième décret porte modalités de prise en charge des prestations spécifiques des agents publics et des personnes ressources.

Ce décret fait suite à l'abrogation des décrets n°2012-720/PRES/PM/MEF du 11 septembre 2012 et n°2016-154/PRES/PM/MINEFID/MJDHPC du 07 avril 2016 portant respectivement règlementation des attributions des prestations spécifiques des agents des administrations publiques au Burkina Faso et règlementation des rétributions des prestations spécifiques des magistrats au Burkina Faso.
Cette abrogation a été décidée par le Conseil des ministres du 12 juin 2024 au regard des abus et dérives constatés dans l'application desdits décrets et de la volonté de rationaliser les charges de fonctionnement de l'Etat et de ses démembrements.

Le présent décret apporte des innovations comparativement aux dispositions des deux décrets qui réglementaient antérieurement la même matière. Il s'agit entre autres :
de la réduction du nombre d'activités pouvant faire l'objet de rétribution ;

de la définition d'une base légale de la prise en charge des personnes-ressources non administratives ;
d'un meilleur encadrement de la prise en charge des comités d'organisation des manifestations officielles.
L'adoption de ce décret permet d'assurer un meilleur fonctionnement des administrations publiques et de contribuer à la réduction des charges de fonctionnement de l'Etat et de ses démembrements.
Le quatrième décret porte conditions, modalités d'exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuées par les personnels de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers.

La prestation de protection rapprochée est l'ensemble des moyens humains, technologiques et organisationnels mis en œuvre pour prévenir, détecter et contrer toute menace à l'intégrité physique et morale d'une personne ou d'un groupe de personnes.

Les prestations de protection rapprochée offertes aux responsables des administrations publiques et des collectivités territoriales ne sont pas concernées par le présent décret.
L'adoption de ce décret permet de fixer les conditions, les modalités d'exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuées par les personnels de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L'EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant fin de fonction du Consul honoraire du Burkina Faso à Manille, République des Philippines, à sa demande.
Le Consulat honoraire du Burkina Faso à Manille a été ouvert par décret n°2009-921/PRES/PM/MAECR/MEF du 31 décembre 2009, suivi de la nomination de Monsieur Robert C. GOYUTAY en qualité de Consul honoraire, par décret n°2009-922/PRES/PM/MAECR/MEF du 31 décembre 2009.
Après quatorze (14) ans de service dévoué au Burkina Faso, Monsieur Robert C. GOYUTAY souhaite se décharger de sa fonction de consul honoraire pour des raisons de santé.

L'adoption de ce décret met fin aux fonctions du Consul honoraire du Burkina Faso à Manille, République des Philippines, conformément au décret n°2003-283/PRES/PM/MAECR du 09 juin 2003 portant règlementation de la fonction de consul honoraire du Burkina Faso à l'étranger.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif au huitième rapport périodique du Burkina Faso au titre de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDEF).
Le Burkina Faso a ratifié la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes le 28 novembre 1984 et son Protocole facultatif le 26 juillet 2005. Consécutivement à cette ratification et conformément à l'article 18 de ladite convention, notre pays s'engage à rapporter tous les quatre (04) ans, les mesures administratives, politiques, économiques, juridiques et sociales prises en faveur de l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.

Le huitième rapport périodique a été élaboré selon les directives harmonisées sur l'établissement des rapports de la CEDEF. Ce rapport présente entre autres :

les mesures temporaires spéciales visant à réduire les discriminations à l'égard des femmes et des filles ;
les actions de lutte contre les pratiques traditionnelles néfastes ;
les mesures contre le trafic des femmes et l'exploitation de la prostitution des femmes ;
les acquis engrangés en matière de participation des femmes à la vie politique et publique au niveau national et international ;

les mesures prises pour l'amélioration de la situation économique des femmes ;
les progrès réalisés en vue de favoriser l'égalité devant la loi en matière civile et pénale.
Le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier de prendre les dispositions nécessaires en vue de la transmission du huitième rapport périodique du Burkina Faso au Comité pour l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant respectivement renouvellement de mandat et nomination d'un membre à l'Assemblée générale du Comité d'éthique pour la recherche en santé (CERS).
L'adoption de ces décrets permet le renouvellement de mandat de trois (03) membres et la nomination d'un membre à l'Assemblée générale du Comité d'éthique pour la recherche en santé, conformément au décret n°2002-536/PRES/PM/MS/MESSRS du 21 novembre 2002 portant création du Comité d'éthique pour la recherche en santé.

Le second rapport est relatif à un projet de décret portant gratuité des soins et des services de santé des cliniques mobiles au Burkina Faso.
Le Gouvernement burkinabè a acquis des cliniques mobiles dans l'optique d'augmenter la couverture sanitaire pour tous et surtout pour les populations rurales. Ces cliniques offrent des soins de base et des soins et services spécifiques comme l'écho-mammographie et la colposcopie.
L'acquisition de ces cliniques mobiles vise à assurer un accès équitable des populations notamment les plus pauvres aux services de santé.

La remise officielle de ces cliniques est intervenue le 25 juillet 2024 par Son Excellence le Président du Faso qui a instruit de rendre gratuits les soins et services offerts par ces plateformes.
L'adoption de ce décret permet un déploiement conséquent des cliniques mobiles au Burkina Faso afin d'assurer une prise en charge adéquate en vue de soulager les populations.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret porte transfert des villages artisanaux au Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO).
Les trois (03) villages artisanaux concernés par ce transfert au SIAO sont ceux de Ouagadougou, de Bobo-Dioulasso et de Kaya. Ces villages artisanaux font face à plusieurs difficultés dans leur fonctionnement. Il s'agit entre autres :

de l'absence de statut juridique ;
de l'insuffisance des ressources financières pour la poursuite de la réalisation des investissements et pour faire fonctionner convenablement les villages artisanaux ;
des arriérés de paiement des redevances mensuelles des artisans ;
des impayés des factures de consommation d'eau et d'électricité par les artisans ;
de la morosité des ventes due à la faible visibilité et attractivité des villages artisanaux.
Pour résoudre ces difficultés, ce décret apporte les innovations suivantes :
le transfert des droits patrimoniaux des villages artisanaux au Salon international de l'artisanat de Ouagadougou ;

la gestion des villages artisanaux par le SIAO ;
la création des antennes ou représentations du SIAO dans les régions intégrant les villages artisanaux.
L'adoption de ce décret consacre le transfert du patrimoine des villages artisanaux au Salon international de l'artisanat de Ouagadougou.

Le second décret porte création d'une société d'économie mixte de fabrique et de pose de rails dénommée « FASO RAIL ».
La création de FASO RAIL vise à mettre en place un système ferroviaire national pour assurer un maillage du pays par des voies ferrées en vue de réduire significativement les coûts d'entretien annuels des routes et de garantir une meilleure mobilité des personnes et des biens au Burkina Faso.

Les principales activités de FASO RAIL sont entre autres :
la fabrication et la pose de rails ;
la fabrication des traverses de rails ;
la fabrication des pièces détachées ferroviaires ;
la fabrication des wagons de trains.

Le coût des investissements pour la mise en place de cette unité est estimé à 70 000 000 000 F CFA avec une durée d'exécution évaluée à 18 mois.
L'adoption de ce décret permet la création de la société d'économie mixte de fabrique et de pose de rails, « FASO RAIL ».

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre d'Etat, ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 46ème session du Comité du patrimoine mondial de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), tenue du 21 au 31 juillet 2024, à New Delhi en Inde.
Au cours de cette session, la Cour royale de Tiébélé a été inscrite sur la Liste du patrimoine mondial et sa Valeur universelle exceptionnelle adoptée.
Des recommandations ont été formulées à l'endroit du Burkina Faso pour mieux valoriser ce site. Il s'agit entre autres :

de la mise en place d'un système permettant d'assurer la préservation des motifs anciens tout en favorisant le développement de nouveaux motifs ;
du contrôle de l'utilisation de nouvelles techniques et nouveaux matériaux de construction ;
de la finalisation du processus de nomination du gestionnaire de site.

II.2. Le ministre d'Etat, ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l'intérim du ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil le compte rendu des travaux de la session permanente de l'Assemblée législative de Transition (ALT), qui se sont déroulés du 11 novembre 2022 au 20 juillet 2024.
La première session ouverte le 11 novembre 2022 a été marquée par la validation des mandats des députés, l'élection du Président de l'Assemblée législative de Transition et la mise en place de la commission ad'hoc chargée de la rédaction du projet de règlement de l'ALT.

Les résultats des travaux de ladite commission ont abouti à l'adoption de la résolution n°003-2022/ALT du 14 novembre 2022 portant règlement de l'ALT.
Du 11 novembre 2022 au 20 juillet 2024, 66 projets de loi et une proposition de loi ont été inscrits à l'ordre du jour de la session permanente de l'ALT et 03 projets de loi sont en cours d'examen.
Parmi les 66 projets de loi, 64 lois ont été adoptées dont 17 au titre de l'année 2024 à la date du 20 juillet 2024.

Au cours de cette période, les députés ont procédé au contrôle de l'action du Gouvernement à travers entre autres :
la déclaration de politique générale du Premier ministre ;
les questions au Gouvernement ;
les missions d'information ;
les missions d'enquête parlementaire ;
la présentation du Plan d'actions pour la stabilisation et le développement (PA-SD).
Pour ce qui concerne les exposés sur la situation de la Nation, Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Chef du Gouvernement, est intervenu deux (02) fois respectivement le 30 mai et le 1er décembre 2023.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A. AU TITRE DE LA PRIMATURE

Monsieur Barké Ibrahima TALL, Mle 111 486 E, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, grade 3, 3ème échelon, est nommé Secrétaire permanent du Centre national pour la Coordination du mécanisme d'alerte précoce et de réponse (CN-CMAPR).

B. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Monsieur Zita Daniel BONZI, Mle 247 621 F, Ingénieur du cinéma et de l'audiovisuel, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP) ;
Monsieur Pajoukounam Jean-Baptiste OUEDRAOGO, Réalisateur, est nommé Chargé de mission ;
Madame Sié BORO, Mle 226 362 C, Administrateur du cinéma et de l'audiovisuel, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de la Culture, des arts et du tourisme du Ganzourgou.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Monsieur Barthélemy DABRE, Mle 44 066 W, Inspecteur des impôts,1ère classe, 16ème échelon, est nommé Directeur général de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) ;
Madame Rosine TIENDREBEOGO, Mle 294 362 D, Inspecteur du trésor, catégorie 1, 1er grade, 4ème échelon, est nommée Comptable principal en deniers et en valeurs du Centre hospitalier régional de Manga (CHR-Manga) ;

Monsieur Koulodja Hamed OUATTARA, Mle 322 785 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Membre de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF) ;
Monsieur Koulodja Hamed OUATTARA, Mle 322 785 R, Commissaire principal de police, catégorie 1, 2ème classe, 1er échelon, est nommé Chef de département des affaires opérationnelles et de l'information de la Cellule nationale de traitement des informations financières.

D. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Monsieur Wendinmanegdé Emmanuel ZONGO, Mle 227 558 S, Commissaire divisionnaire de police, catégorie 1, 3ème classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;
Monsieur Ahmed OUEDRAOGO, Officier, est nommé Secrétaire général ;
Monsieur Amadou OUEDRAOGO, Mle 227 573 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1er grade, 3ème échelon, est nommé Chargé de mission.

E. AU TITRE DU MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Monsieur Moussa Serge DAO, Ingénieur de conception en développement rural, est nommé Chargé de mission, en remplacement de Monsieur Issa SAWADOGO ;
Monsieur Serge Souleymane KABRE, Mle 48 275 J, Attaché d'administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chargé de mission ;

Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d'élevage, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de mission, cumulativement Responsable du Programme budgétaire 081 « Sécurisation et gestion durable des ressources pastorales » ;

Monsieur Salifou KONFE, Mle 224 209 R, Conseiller en agriculture, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Gourma ;
Monsieur Valentin BAKALA, Mle 207 387 P, Conseiller d'agriculture, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur du Centre de promotion rurale (CPR) de Kodougou .

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Monsieur Patrice TOE, Mle 44 092 G, Professeur titulaire, catégorie P, échelle 1, grade 4, échelon 3, est nommé Membre à l'Assemblée générale du Comité d'éthique pour la recherche en santé (CERS) pour un premier mandat de trois (03) ans, au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation.

Les personnes dont les noms suivent sont nommées Membres à l'Assemblée générale du Comité d'éthique pour la recherche en santé (CERS) pour un deuxième mandat de trois (03) ans.
Au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation :
Monsieur Koiné Maxime DRABO, Mle 29 603 M, Directeur de recherche, catégorie P, échelle 1, grade exceptionnel.

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :
Monsieur Laldaogo Ousmane Olivier OUEDRAOGO, Mle 30 680 Z, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 9ème échelon.
Au titre du ministère de la Santé :
Monsieur Alphonse OUEDRAOGO, Mle 96 951 D, Médecin épidémiologiste, catégorie P, 1ère classe, 6ème échelon.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE L'INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L'ARTISANAT

Madame Wendpouiré Fleur Prudence BALBONE/NIKIEMA, Mle 280 439 E, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice générale de la Promotion de l'entreprise.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Monsieur Sibiri SAWADOGO, Mle 98 044 W, Administrateur civil, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé d'études.

I. AU TITRE DU MINISTERE DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT

Monsieur Wendkouni Aimé Appolinaire YELYAORE, Mle 216 160 G, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de l'administration des finances de l'Office national du contrôle des aménagements et des constructions (ONC-AC).

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D'ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d'Administrateurs aux Conseils d'administration :
de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO), de la Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

du Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;
de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et de la Loterie nationale Burkinabè (LONAB) au titre du ministère de l'Economie et des finances ;

du Fonds Dumu Ka Fa (DKF) au titre du ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;
de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) au titre du ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale ;
du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR), du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG), du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) et de l'Office de santé des travailleurs (OST) au titre du ministère de la Santé ;

de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) et du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) au titre du ministère de l'Energie, des mines et des carrières ;
du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) et du Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER) au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation ;
du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l'Urbanisme et de l'habitat.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d'administration de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) et du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR).

A. MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Sidanoma Blaise Martial OUEDRAOGO, Officier, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Défense nationale et des anciens combattants au Conseil d'administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Baptiste PARKOUDA.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Ernest dit Abdoulaye OUEDRAOGO, Administrateur représentant les Organisations syndicales des travailleurs au Conseil d'administration de la Caisse nationale d'assurance maladie universelle (CNAMU) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Ouindpanga Ahmed OUEDRAOGO, Administrateur représentant les Organisations syndicales des travailleurs, au titre de l'Organisation nationale des syndicats libres au Conseil d'administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Inoussa NANA.

B. MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme :
Monsieur Yirmalè Fréderic SOME, Mle 98 284 G, Conseiller en sciences et techniques de l'information et de la communication.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL DU CENTRE NATIONAL DES ARTS, DU SPECTACLE ET DE L'AUDIOVISUEL (CENASA)

Monsieur Dieudonné BAZEMO, Mle 11 13 032 A, Technicien.
Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration du Centre national des arts, du spectacle et de l'audiovisuel (CENASA) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat :
Monsieur Breima BAZONGO, Mle 212 300 N, Conseiller des affaires économiques.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISMES DE PROTECTION DE LA PROPRIETE INTELLECTUELLE

Au titre du Bureau burkinabè des droits d'auteur (BBDA) :

Madame Célestine TRAORE/SOU, Mle 06 150 671, Assistante chargée des adhésions et des déclarations.

C. MINISTERE DE L'ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Ardjouma Kinta TRAORE, Mle 261 242 J, Elève fonctionnaire, Administrateur représentant les élèves au Conseil d'administration de l'Ecole nationale des régies financières (ENAREF) pour la durée de son mandat de délégué général.
Le second décret nomme Monsieur Ousmane OUATTARA, Mle 343 194 H, Conseiller d'intendance scolaire et universitaire, Administrateur représentant l'Etat, au titre du Secrétariat général du Gouvernement et du Conseil des ministres au Conseil d'administration de la Loterie nationale burkinabè (LONAB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

D. MINISTERE DE L'AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Edouard KABORE, Mle 247 184 L, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat au Conseil d'administration du Fonds Dumu Ka Fa (DKF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

E. MINISTERE DE L'ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale :
Monsieur Issaka BANGRE, Mle 55 789 E, Inspecteur d'éducation de jeunes enfants.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ELEVES

Monsieur Siméon KABORE, Mle 218 392 U, Elève Conseiller en éducation sociale, pour la durée de son mandat de délégué général.
Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Soumaila ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d'éducation spécialisée, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d'administration de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret renouvelle le mandat de Monsieur Soumaila ZOROM, Mle 82 024 S, Inspecteur d'éducation spécialisée, Président du Conseil d'administration de l'Institut national de formation en travail social (INFTS) pour une dernière période de trois (03) ans.

F. MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté cinq (05) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Benoît SANON, Mle 118 894 Y, Médecin spécialiste en cardiologie, Administrateur représentant la Commission médicale d'établissement au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le deuxième décret porte nomination de Madame Fatimata Chérife ZONGO/OUEDRAOGO, Mle 41 068 L, Administrateur des affaires sociales, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs représentant l'Etat au Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Au titre du ministère de la Santé :
Monsieur Windékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin.
Au titre du ministère de l'Economie et des finances :
Monsieur Brahima OUATTARA, Mle 34 826 H, Inspecteur des impôts.
Le quatrième décret nomme Monsieur Windékouni Abdoul Aziz OUEDRAOGO, Mle 233 950 S, Médecin, Président du Conseil d'administration du Centre hospitalier régional de Banfora (CHR-BFR) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le cinquième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d'administration de l'Office de santé des travailleurs (OST) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L'ETAT

Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
Monsieur Noufou SAVADOGO, Mle 278 899 G, Conseiller en gestion des ressources humaines.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT LE CONSEIL NATIONAL DU PATRONAT BURKINABE
Monsieur Siguibou Marcel YAMEOGO, Directeur général de Health coversure SA/SONAR Assurance ;
Monsieur Sagha Abdoul Kader GANSONRE, Directeur administratif et comptable chargé des ressources humaines de WendKuni bank international (WBI).

G. MINISTERE DE L'ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Moussa ZONGO, Mle 231 033, Ingénieur qualité, Administrateur représentant le personnel au Conseil d'administration de l'Agence nationale des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique (ANEREE) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le second décret renouvelle le mandat de Madame Wennègouda Mariette YOUGBARE/MININGOU, Mle 117 291 N, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l'innovation au Conseil d'administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour une dernière période de trois (03) ans.

H. MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L'INNOVATION

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Souleymane KARAMBIRI, Mle 206 914 Z, Médecin, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d'administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Isaïe MEDAH.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Isaac Alassane OUATTARA, Mle 220 406 Z, Conseiller en promotion du genre, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d'administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Tarwendsèga Aymar TIENDREBEOGO, Mle 12 100 263, Conseiller technique à la Loterie nationale Burkinabè, Administrateur représentant les bailleurs de fonds au Conseil d'administration du Fonds national pour l'éducation et la recherche (FONER) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Wonouma Nicolas MILLOGO.

I. MINISTERE DE L'URBANISME ET DE L'HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Ludovic Teegwendé MINOUNGOU, Mle 212 293 E, Conseiller en aménagement du territoire et développement local, Administrateur représentant l'Etat, au titre du ministère de l'Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d'administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le Porte-parole du Gouvernement

Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO
Chevalier de l'Ordre du mérite, des arts,
des lettres et de la communication

Catégories: Afrique

Allemagne: la jeunesse divisée face au retour annoncé de la conscription militaire

RFI (Europe) - jeu, 15/08/2024 - 00:04
L’Allemagne, qui avait aboli le service militaire obligatoire en 2011, envisage un retour à la conscription. Le ministre de la Défense, le social-démocrate Boris Pistorius, a présenté cette semaine les grandes lignes de son projet. Mais qu’en dit la jeunesse ? RFI est allée à sa rencontre.
Catégories: Union européenne

Indépendance énergétique : Le Burkina crée une Agence de l'Energie Atomique

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 15/08/2024 - 00:00

(Ouagadougou, 14 août 2024). Le Président du Faso, Chef de l'Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a présidé, ce mercredi, le Conseil des Ministres. Selon le ministre d'Etat, porte-parole du gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, le Conseil a examiné plusieurs rapports et pris d'importantes décisions pour la bonne marche de la Nation.

Au titre de la Présidence du Faso, le Conseil a adopté un décret portant création, attribution, organisation et fonctionnement de l'Agence burkinabè de l'Energie atomique (ABEA). Le ministre d'Etat, porte-parole du Gouvernement, Jean Emmanuel OUEDRAOGO a affirmé que le Chef de l'État a « clairement indiqué que cette réalisation va permettre de garantir l'indépendance énergétique du Burkina Faso, l'industrialisation du pays et de faciliter l'accès à l'électricité partout sur le territoire national ».

Pour le compte du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, le Conseil a adopté deux rapports. Selon le ministre Serge Gnaniodem PODA, le premier rapport comporte deux décrets. Le premier consacre le transfert des Villages artisanaux au Salon international de l'Artisanat de Ouagadougou (SIAO). Quant au second décret, il vient consacrer la modification des statuts du SIAO pour prendre en compte les Villages artisanaux qui lui ont été transférés.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant création d'une société d'économie mixte dénommée Société de fabrication et de pose de rails (Faso Rails), dont le siège sera à Bobo-Dioulasso. « La création de cette société entre en droite ligne de la vision de Son Excellence Monsieur le Président du Faso, qui a instruit le gouvernement de travailler à mettre en place, au niveau national, un réseau ferroviaire qui puisse relier les différents chefs-lieux de province », a soutenu le Ministre PODA.

D'un coût de réalisation d'environ 70 milliards FCFA, la mise en place de la société est attendue dans 18 mois, avec un capital de 10 milliards FCFA dont 75% détenus par l'Etat et les 25% restants ouverts au secteur privé burkinabè.

Au titre ministère de l'Economie et des Finances, le Conseil a adopté un décret portant modalités de prise en charge des prestations spécifiques des agents publics et des personnes ressources. Selon le ministre Aboubakar NACANABO, « il s'agit des prestations relatives à l'organisation des manifestations d'envergure internationale, des prestations pour lesquelles l'on fait appel à des personnes ressources hors de l'administration, des prestations liées à la formation, à tout ce qui est lié à l'organisation des concours, la prise en charge de certaines activités dans les écoles professionnelles et les universités ».

En outre, le Conseil a adopté, pour le compte du même ministère, un décret portant conditions et modalités d'exécution et de rétribution des prestations de protection rapprochée effectuée par le personnel de la Police nationale et de la Gendarmerie nationale au profit des particuliers. Pour le ministre de la Sécurité, le Commissaire divisionnaire de Police Mahamadou SANA, ce décret vient non seulement règlementer la matière, mais aussi permettre à l'Etat d'avoir désormais un contrôle sur le détachement de ce personnel.

Pour le compte du ministère de la Santé, le Conseil a marqué son accord pour la gratuité des soins et des services de santé des cliniques mobiles au Burkina Faso. Selon le ministre de la Santé, Robert Lucien Jean-Claude KARGOUGOU, l'adoption de ce décret va permettre d'améliorer l'accessibilité financière des populations cibles à ces services de santé. Il a précisé que cette gratuité des soins concerne la mammographie et le dépistage des lésions précancéreuses du col de l'utérus.

Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Catégories: Afrique

Italie: le rapatriement d'orphelins ukrainiens bloqué

RFI (Europe) - mer, 14/08/2024 - 23:50
Près d’une soixantaine d’orphelins ukrainiens accueillis en Lombardie, région du nord de l’Italie, depuis 32 mois, devaient être rapatriés dans leur pays le vendredi 16 août. Mais cette décision « urgente » du gouvernement de Kiev, vient d’être révoquée le 14 août, du moins temporairement, par le tribunal de la région de Bergame.
Catégories: Union européenne

Vie de retraité : Jean Marie Mantou, l'heureux sexagénaire devenu fermier après 35 ans dans la fonction publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 14/08/2024 - 23:35

Jean Marie Mantou a consacré trois décennies de sa vie au service des impôts du Burkina Faso. Ce sexagénaire n'a pourtant pas encore intégré le repos dans son agenda de vie. Il s'est reconverti en fermier depuis son départ à la retraite. Portrait.

Assis sous un manguier avec deux amis de longue date, Jean Marie Mantou est le “fakir” du jour. Ici, ce sont des pensionnés qui se sont retrouvés pour passer de bons moments et débattre de tout et de rien. Pourtant, cette ambiance de “grin” n'est qu'un moment de pause pour Jean Marie Mantou. À la fois agriculteur et éleveur, l'hivernage est vivace pour lui. Bottes aux pieds, gilets de travail et casquette sur la tête, il passe ses journées à superviser le travail de ses collaborateurs.

Chose surprenante, malgré l'âge, l'homme, en plus de parcourir des milliers de mètres par jour, manie aussi la daba. C'est sur la route nationale 6 du Burkina Faso, juste avant le péage, à Pamnoghin dans la commune de Komsilga, que nous l'avons retrouvé dans sa ferme agropastorale. Il parcourt chaque semaine à plusieurs reprises 18 kilomètres pour rejoindre son travail de fermier et s'échapper de ce qu'il appelle la « pression de la ville ».

Note: ">A lire : Burkina/Retraités : La CARFO lance officiellement l'enrôlement biométrique

Jean Marie Mantou et ses amis, assis autour du thé

Une reconversion préparée

Ancien fonctionnaire des impôts, sieur Mantou a choisi de se reconvertir en agriculteur et éleveur à temps plein. Cette transition, bien que surprenante pour certains, est le fruit d'une passion longtemps enfouie et d'une volonté de donner un nouveau sens à sa vie après des années de service public. « Oh non, ça n'a pas été difficile pour moi, parce que pour un retraité, il faut identifier le projet dix ans avant la retraite. À ce moment, quand tu arrives à la retraite, c'est moins compliqué », a-t-il dit en nourrissant sa volaille. Il nous confie que le plus difficile dans un premier temps était de trouver un espace approprié pour cette activité et de sécuriser cet espace. « Je suis dans un petit village et il faut faire attention avec les autochtones, parce que pour un oui ou un non, on peut venir réclamer le terrain. Donc, il m'a fallu sécuriser le terrain et même aller jusqu'au titre foncier », explique le fermier. Pour lui, cette passion dont il vit actuellement est le fruit de privations de plusieurs années. « Au fond de moi, il y avait toujours ce désir du retour à la terre. En plus, cette activité permet à plusieurs personnes de se nourrir. »

Le retour aux sources : une transition naturelle

La retraite ne signifiait pas une fin pour notre pensionné, mais plutôt un nouveau départ. Jean Marie a toujours été attiré par la nature et la vie rurale. Selon lui, la vie est circulaire et nos habitudes nous rattrapent toujours. « Depuis l'école primaire, avec les frères, on gardait le bétail avec les bergers de notre village. Donc c'est un retour aux source », a-t-il justifié, ajoutant que l'agriculture est une activité connue de toutes les personnes de sa génération. Son choix s'est aussi déterminé en raison du caractère généreux de la nature. Pour lui, au-delà du gain financier, les plantes et les animaux sont des êtres qui rendent bien l'amour et le soin qui leur sont accordés. Il pense d'ailleurs que beaucoup de personnes l'ont compris, mais la question des terres pose problème.

Note: ">A lire aussi : El hadj Salifou Ouédraogo : L'homme au pari fou de 35 mille pieds de baobabs en 56 ans et Kuuri d'or, édition 2024

Le fermier en train de labourer son champ avec ses collaborateurs

Une ferme florissante

La ferme de Jean Marie est un exemple de diversité animale et agricole. Elle s'étend sur une grande superficie où se mêlent cultures de céréales, de légumes et de fruits, et élevage d'animaux. « J'ai commencé timidement, avec quelques poules et des plants d'arbres fruitiers », se souvient-il. « Aujourd'hui, nous avons du bétail, des poules, des pintades, des porcs et parfois des fruits et légumes en fonction des saisons. » L'une des particularités de son élevage est qu'il priorise les poulets de race locale. Il faut dire que Jean Marie Mantou est un conservateur. Malgré la patience dont a besoin ce type d'élevage, le fonctionnaire devenu fermier n'envisage pas d'intégrer les poulets de race étrangère dans sa basse-cour.

C'est un choix qu'il a fait parce qu'il pense que les poulets locaux sont meilleurs. Mais pour ce qui concerne les autres animaux, afin d'accroître son rendement, il est conscient qu'il faut prioriser les races métissées pour plus de productivité. « Une vache laitière locale ne peut pas par exemple produire plus de trois litres par jour. Alors qu'une vache métissée peut produire dix à quinze litres par jour, si elle est bien nourrie », explique-t-il.

Cette activité agropastorale qui s'agrandit au fil du temps lui permet d'être à l'abri du besoin. Le secret de cette croissance constante est, à l'en croire, sa présence fréquente à la ferme. « En agriculture et en élevage, il faut être présent tout le temps. Les collaborateurs sont parfois difficiles à gérer, donc pour compenser les manques, il faut que tu sois assez fréquent au moins trois fois par semaine. Et quand tu viens, il ne faut pas t'asseoir en chef ; il faut visiter, donner des directives et faire toi-même, si non ça ne marchera pas », confie le fermier. Il travaille également à transmettre la flamme de l'agropastoralisme à ses enfants.

L'ancien fonctionnaire dans son rôle d'éleveur

Pas sans difficultés

La transition de la vie bureaucratique à la vie agricole et pastorale n'a pas été sans défis. Jean Marie évoque les difficultés initiales avec le sourire. « Il y avait tellement à apprendre ! La gestion d'une ferme est très différente de celle d'un bureau », distingue monsieur Mantou. Cependant, son esprit méthodique acquis au cours de sa carrière lui a été d'une grande aide. « J'ai appliqué des principes de gestion stricts à la ferme, ce qui a vraiment fait la différence. Les gens ne voient que les résultats car ils ne voient pas les insomnies et parfois les blocages financiers du début », nous apprend le fermier. Mais le retraité pense que quand il y a de la volonté, tout est possible. Il se réjouit d'ailleurs d'avoir économisé très tôt pour se lancer dans ce projet. « Ce n'est pas uniquement l'indemnité de départ à la retraite qui peut permettre d'entreprendre dans une ferme », ironise-t-il.

Une vie pleine de sens

La ferme de Jean Marie Mantou ne profite pas seulement qu'à lui. Elle est devenue un lieu de rencontre pour ses proches, offrant des emplois et des formations aux jeunes de la localité. « Je veux que les jeunes voient qu'il y a de l'avenir dans l'agriculture », affirme-t-il. « Nous avons besoin d'une nouvelle génération innovante et passionnée pour continuer à cultiver notre terre », car, selon lui, l'agriculture, comme tout autre domaine, évolue et se transforme. Il exhorte donc ceux qui veulent s'y lancer à le faire tôt. Spécifiquement aux travailleurs qui ambitionnent de se reconvertir après la retraite, il conseille de mûrir l'idée et de se préparer. « Chaque jour, au lever du soleil, je sais que je vais faire quelque chose de significatif pour moi. Je suis en harmonie avec ce choix de vie qui me sort grandement de l'ennui et des pensées éprouvantes. C'est une vie pleine de défis, mais aussi de grandes satisfactions », a-t-il exprimé.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Jean Marie Mantou est un travailleur. C'est aussi ce que pensent ses amis de longue date qui lui tiennent très souvent compagnie à la ferme. Ces derniers, qui ne tarissent pas d'éloges à l'endroit de leur ami, le voient comme un exemple pour sa génération. « Mon ami Mantou est pour moi quelqu'un de très disponible. Il est toujours à l'écoute de son prochain et dès que tu as des difficultés, il n'hésite pas à te venir en aide. C'est un homme au cœur généreux », a déclaré un des membres permanent du “grin”, Ousseini Compaoré.

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Le contexte des séniors et des retraités au Burkina Faso

Selon le rapport du dernier recensement sur les personnes âgées et les occupations socioéconomiques au Burkina Faso, 68,9% personnes âgées sont non-occupées. Pour les personnes occupées, 23,9% sont engagées dans l'agriculture, la sylviculture, etc. Ce fort ancrage confirme l'importance de ce secteur primaire pour les Burkinabè.

Du côté des personnes en âge de la retraite, au 31 décembre 2023, le tableau de bord du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale a enregistré 1 832 départs, dont 70,4% d'hommes. Ce chiffre est presque identique à celui de 2022, où l'on comptait 1 838 départs, indiquant une légère baisse de 0,3%. La stabilité de ces chiffres révèle que le nombre d'agents atteignant l'âge de la retraite reste constant d'une année à l'autre. La majorité des départs à la retraite provient des agents relevant du statut général, qui représentent 88,5% des départs. Cette catégorie inclut une grande variété de postes et illustre la prédominance de ce statut au sein de la fonction publique. Sur la période 2019-2023, le nombre de départs à la retraite a connu une augmentation moyenne annuelle de 6,4%. Cette croissance soutenue pourrait être attribuée à plusieurs facteurs, tels que le vieillissement de la population des agents.

Tableau de l'INSD sur la répartition des personnes âgées selon leurs occupations lors du recensement général de la population en 2019

Les limites d'âge pour l'admission à la retraite des agents publics au Burkina Faso varient selon la catégorie de chaque agent. En les répartissant par catégorie professionnelle, il ressort que les cadres moyens sont les plus nombreux, représentant 38,5% des départs. Cela pourrait s'expliquer par le fait que cette catégorie regroupe une part importante de la pyramide des âges dans la fonction publique, atteignant l'âge de la retraite en même temps. À l'opposé, le nombre de départ des agents d'exécution était de 224, soit 12,2% des effectifs, constituant la catégorie la moins représentée.

Ces retraités, comme Jean Marie Mantou, cherchent souvent à rester actifs en se lançant dans des projets qui leur permettent de contribuer au développement de la société, notamment dans des secteurs aussi cruciaux que l'agriculture. Ainsi, l'histoire de Jean Marie Mantou est celle d'une reconversion réussie, d'un homme qui a su écouter son cœur et transformer une passion en une réalité florissante. Sa ferme, qu'il a surnommée la « Bergère », est un symbole de résilience, de passion et d'engagement, prouvant qu'il n'y a pas d'âge pour travailler.

Farida Thiombiano
Lefaso.net

Activités-economiques des personnes agees au Burkina Faso.pdf

Catégories: Afrique

Décès GUIGUEMDE Michel Bernard : Faire part

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 14/08/2024 - 23:30

J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé ma course, j'ai gardé la foi, il reste la couronne de justice qui m'est réservée.
2 Timothée, chap 4, verset 7 à 8

Sa Majesté Naaba Sanem de Samba ;
Les grandes familles DJIGUEMDE à Samba et Ouagadougou ;
Le vieux DJIGUEMDE Kouiiga à Samba ;
Monsieur DJIGUEMDE Benoît à Somgandé/Ouagadougou ;
Le Dapoy Naaba Boulga à Ouagadougou ;
Le Kamsaog Naaba à Ouagadougou ;

Les grandes familles TASSEMBEDO à Kamsaoghin ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, SOW, OUALI, NOMBRE et DABIRE à Ouagadougou ;
Madame OUEDRAOGO/GUIGUEMDE Henriette, Institutrice à la retraite à Ouagadougou et ses sœurs Evelyne, Florence, Micheline, Sophie et Brigitte ;
Madame GUIGUEMDE/TASSEMBEDO Anne Marie Ange à Ouagadougou et ses enfants Adrienne, Arlette, Alexandra et Albéric ;
Leur petit fils Ylaan Aris
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès brutal de leur époux, père,enfant, frère, grand-père et beau-père

GUIGUEMDE Michel Bernard

Précédemment PDG du Cabinet CIRTECH/Burkina ;
Décès survenu le mercredi 14 août 2024 à 12h15 mn à la Clinique Suka El Fateh.

Programme des obsèques :

Dimanche 18 août 2024 :
16h00 : Levée du corps à la morgue de la Clinque Suka El Fateh
et transfert à son domicile sise au quartier Boulmiougou

19h00 : Veillée de prière au domicile du défunt au quartier
Boulmiougou

Lundi 19 août 2024 :
8h00 : Levée du corps au domicile du défunt au quartier Boulmiougou
suivie de l'absoute à 9h00 à l'Eglise Saint Pierre de Gounghin

11h00 : Inhumation au cimetière municipale de Ouagadougou centre-
ville (quartier Saint Léon) communément appelé Nassaryado

Union de prière

Catégories: Afrique

Journalisme : Malgré tout, de nombreux étudiants en rêvent encore et des professionnels en sont toujours passionnés

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 14/08/2024 - 23:30

Si pour certains la passion du journalisme s'essouffle, pour d'autres, elle reste encore vive. Dans ce dossier, des étudiants en journalisme s'expriment et réaffirment leur désir de faire carrière dans le métier malgré tout. Plusieurs professionnels assurent par ailleurs qu'ils referaient le même choix s'ils devaient repartir en arrière.

Grâce à son métier de journaliste, Alain Zongo dit Saint Robespierre, rédacteur en chef de L'Observateur Paalga, a fait le tour du monde. De l'Europe en passant par l'Amérique, l'Asie et l'Afrique, Robespierre est un globe-trotter qui a voyagé dans tous les continents pour son métier. Il n'était pourtant pas prédestiné pour ce boulot. Passionné par le métier de journalisme, il a dû abandonner sa profession d'enseignant d'histoire-géographie pour faire carrière dans le métier de l'information. Ancien pensionnaire de la fac de géographie à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou, il s'est donné les moyens d'exercer le métier de l'information en prenant un gros risque. Affecté à Ouahigouya, dans le nord du Burkina après son admission au concours de la Fonction publique, il décide de prendre langue avec le Directeur de publication (DP) de L'Observateur Paalga pour être le correspondant de son journal dans le Yatenga. La demande a été fructueuse. C'est le début d'une reconversion.

Avec un style plaisant et envoutant, il réussit à taper dans l'œil d'Edouard Ouédraogo, le DP de L'Obs. qui lui tendra la perche pour rejoindre son équipe à Ouagadougou comme grand reporter, compte tenu de son aisance rédactionnelle. Malgré les craintes et la réticence de son épouse, il décide d'abandonner la stabilité de la Fonction publique pour le privé en janvier 2006.

Alain Zongo dit Robespierre est l'un des éditorialistes chevronnés du Burkina

De fil en aiguille, Robespierre pousse des racines au sein du doyen des quotidiens privés et gagne en expérience avec un parcours enrichissant dans le domaine de la presse. Cette réussite pour lui atteste que le jeu en valait la chandelle sinon que le risque pris valait son pesant d'or. Il ne regrette rien. Même sa femme, qui était dubitative au début, se réjouit du statut de son époux devenu une icône de la presse burkinabè. « Au début, j'ai perdu un peu mais tout cela a été compensé en termes de voyages, de contacts, de réseau social. Je n'aurais pas fait tous les voyages que j'ai eus à effectuer si je n'étais pas journaliste », a déclaré l'ancien grand reporter de L'Obs. Grâce au journalisme, poursuit-il, « j'ai fait les États-Unis, plusieurs fois la France, d'autres pays européens, des pays africains, des pays asiatiques. Je ne pense pas que j'aurais pu visiter ces pays si j'étais resté enseignant », confie-t-il.

Des souvenirs, il en a à la pelle. « J'ai voyagé avec des chefs d'État, des ministres. Le journalisme m'a ouvert des horizons. Je me suis fait de nouveaux amis dans certains pays grâce aux contacts. Il y en a qui m'ont invité à venir passer des vacances et on tout pris en charge », se rappelle-t-il.

Premier burkinabè à avoir remporté le prix CNN Multichoice du meilleur journaliste africain, Robespierre est un journaliste qui a marché sur plusieurs tapis rouges pour des récompenses. C'est avec humilité qu'il revient sur ses débuts. « Je suis venu au journalisme sans la moindre formation. Je suis venu par passion. Cette passion, je crois que je l'avais depuis le secondaire. Je me plaisais à rédiger des papiers lorsque le bureau des élèves devait manifester son mécontentement vis-à-vis de l'administration. Généralement, c'est à moi qu'ils faisaient recours pour rédiger. Il faut dire aussi que j'ai été influencé par un de nos voisins qui lisait beaucoup L'Observateur quand j'étais petit. Je prenais les vieux journaux et je lisais, c'est lui qui m'a dit que je peux être journaliste », se souvient-il encore avec enthousiasme. A ceux qui prétextent la précarité pour quitter le journalisme, il estime que c'est une erreur d'appréciation.

A l'entendre, les perspectives d'embauche sont en berne dans tous les secteurs et non en journalisme seulement. Le journalisme n'attire plus comme avant, reconnaît-il. Mais cette crise de vocation n'est pas propre au journalisme seulement, a-t-il nuancé. La crise de vocation, cite-t-il, se constate dans l'enseignement, la santé et beaucoup de secteurs aussi. « Je me rappelle quand ma fille faisait le baccalauréat, elle a dit qu'il y a un seul élève dans leur classe qui voulait faire la médecine », étaye-t-il, ajoutant que les enfants sont plus portés sur les nouvelles technologies de l'information et de la communication. « Nous sommes dans une époque où la structure de la connaissance et le profil des métiers ont beaucoup évolué par rapport au besoin du marché », a-t-il déclaré. Mais pour lui, le journalisme est très loin d'être le métier le plus indigent du monde. Tous ceux qui rêvent du journalisme, conseille-t-il, peuvent venir parce que le métier offre des opportunités. Toutefois, il les encourage à s'armer de courage et d'abnégation car l'information va toujours être au centre de la vie. « L'information va toujours bien se vendre. Maintenant, il faut savoir comment la traiter avec toute la rigueur qu'il faut. Une information traitée avec beaucoup de rigueur va toujours trouver preneur », a-t-il conclu.

Note: ">Lire aussi : Burkina/Médias : « Pour mieux réussir dans le journalisme, il faut de l'humilité, de la modestie et l'envie d'apprendre », Alain Saint Robespierre, rédacteur en chef de L'Observateur Paalga

Un journaliste sportif dans un quotidien de la place qui a préféré garder l'anonymat dit être épanoui dans son métier. Pour lui, c'est une contrevérité de croire que le journalisme ne nourrit pas son homme. Cette conception chantée aux jeunes, depuis l'école parfois, favorise la réticence qui éloigne les jeunes du journalisme au profit de la communication. Le journalisme permet bel et bien de vivre décemment, a-t-il déclaré. « Je me suis offert un voyage en Asie grâce à mes relations », se réjouit-il. Cette possibilité n'aurait pas été réelle s'il n'était pas journaliste, commente-t-il. Tout n'est pas forcément gain financier, a-t-il lancé. Il y a aussi le plaisir, la satisfaction, les bénéfices immatériels, c'est une passion que l'on vit. La seule difficulté, analyse-t-il, c'est la volatilité du contexte actuel qui a engendré une certaine précarité au niveau des organes de presse. « C'est la vie au Burkina qui est devenue difficile et cela déteint logiquement sur le journalisme aussi », affirme-t-il. Sinon, le journaliste, à travers son carnet d'adresses, ne saurait se plaindre, selon lui.

On ne vient pas dans le journalisme pour être Bill Gates

Depuis l'université déjà, Sylvain Sakandé semble tout connaître de l'environnement des médias. « On ne vient pas dans le journalisme pour être Bill Gates », nous a déclaré l'étudiant à la sortie du studio de radio Campus, après la présentation du journal parlé (JP) de 12h30. Étudiant en 3e année de journalisme à l'IPERMIC, le jeune homme, la vingtaine, qui a une voix radiophonique bien appréciée par ses camarades et enseignants, a toujours rêvé de faire le journalisme après l'obtention de son baccalauréat en 2020. Et quand il a empoché son baccalauréat série D, sa vocation première était de faire la médecine pour devenir cardiologue plus tard. « C'était mon rêve quand j'étais toujours au premier cycle au lycée », se souvient-il. Comme un volcan en ébullition, la passion du journalisme inonde celle de la médecine à partir de sa classe de première. Le rêve du port de la blouse blanche n'est plus d'actualité. En 2021, il passe avec succès le test de recrutement d'entrée au département de journalisme et communication de l'université Joseph Ki-Zerbo à Ouagadougou. Depuis 2021, il entretient ce rêve de devenir un grand journaliste comme Christophe Boisbouvier de Radio France internationale (RFI), Jean Emmanuel Ouédraogo (actuel ministre en charge de la communication) qui sont des modèles inspirants pour lui.

Sylvain Sakandé rêve de devenir un grand journaliste

Le journaliste radio en herbe regrette l'attitude de ses camarades qui fuient le journalisme après des années d'études sous le prétexte qu'il est absorbant et précaire. Pour ce prodige de l'IPERMIC, le journalisme n'interdit pas la richesse mais il ne devrait pas être une obsession pour les journalistes de devenir riches comme Bill Gates, le richissime homme d'affaires américain et fondateur de Microsoft. « Quand on vient dans ce métier, l'argent ne doit pas être la première des motivations », a-t-il martelé. Visiblement à l'aise dans les échanges, il indique que le journalisme est un tremplin qui offre beaucoup de possibilités. « C'est un métier noble qui peut vous ouvrir beaucoup de portes à condition d'en sortir. Si vous êtes bons, vous ne pouvez pas regretter d'avoir fait le journalisme », prêche l'étudiant qui dit être résolument engagé à exercer ce métier de l'information malgré tout.

Même volonté affichée par son camarade de classe, Soumaïla Malo. Lui aussi est arrivé dans le département à travers un test de recrutement. De nos jours, constate-t-il, il y a une certaine pression ou des menaces contre les journalistes et la profession. Cette situation malheureuse, admet-il, peut semer le doute dans l'esprit des potentiels journalistes. Mais lui ne compte pas rebrousser chemin ; il tient à être journaliste de renommée comme le Burkinabè Yacouba Ouédraogo de la Voix de l'Amérique (VOA). « Je suis prêt à aller jusqu'au bout », réaffirme-t-il. Selon lui, la richesse du journaliste se mesure par rapport à son utilité sociale. « Je ne dirai pas que c'est un métier noble parce qu'il a toujours été noble. Le journaliste est quelqu'un qui possède l'information, il a ce que les autres n'ont pas. Il y a plein de perspectives dans le journalisme », a-t-il indiqué, ajoutant qu'il souhaite faire du web-journalisme.

Soumaïla Malo se dit prêt à embrasser le monde du journalisme

Le journalisme est le plus beau métier du monde, selon Latifatou Zougmoré d'ISCOM

Latifatou Zougmoré est étudiante en troisième année de journalisme à l'Institut supérieur de la communication et de multimédia (ISCOM), une école qui forme dans les métiers du numérique. Longtemps fascinée par le métier de l'information grâce à l'ancienne présentatrice télé de la RTB, Marguerite Yelli Doannio Sou, elle a pris l'engagement depuis le lycée d'exercer le même métier que son modèle. « Je me rappelle que quand j'ai eu mon bac, mon papa me disait de faire le droit alors que je voulais faire le journalisme. J'ai insisté et ma maman aussi est intervenue pour lui dire de me laisser vivre ma vocation », nous confie-t-elle avec des accents passionnés.

Pour l'étudiante de l'ISCOM, le journalisme est le plus beau métier du monde. Entre le journalisme et l'étudiante, c'est le parfait amour. « Ce qui me plaît dans ce métier, ce sont les découvertes, l'apprentissage que tu en tires, tu te cultives au jour le jour, tu te crées des relations. Vraiment le journalisme, quand tu le fais comme tu l'aimes, tu t'éclates ! », s'exclame-t-elle. « Malgré les dures réalités de la profession, je n'ai jamais rêvé même un seul instant de l'abandonner », affirme-t-elle. L'étudiante cherche à faire un métier où elle sera utile, où elle fera quelque chose pour la société. Le journalisme pour elle, est la meilleure destination. « Ce n'est pas un endroit où il faut se remplir les poches », a tranché l'étudiante, qui n'a que d'yeux pour le journalisme.

Latifatou Zougmoré de ISCOM n'a d'yeux que pour le journalisme

Nado Ariane Paré, diplômée d'une licence en journalisme numérique obtenue à l'ISCOM poursuit ses études en master de communication médiatique à l'université de Montréal, au Canada. Après quelques années d'études, sa passion pour le journalisme reste encore vive. Selon l'analyse de l'ancienne étudiante de l'ISCOM, la plupart de ceux qui fuient le journalisme après leurs études le font pour une mauvaise raison. « Il y a certaines aspirantes au journalisme, quand on leur demande pourquoi elles ont fait le choix de ce métier, elles diront simplement qu'elles veulent être une présentatrice télé. Quand elles se lancent et que cette occasion ne se présente pas, la désillusion tombe et elles commencent à se chercher ailleurs », regrette la pensionnaire de l'université de Montréal. « On ne devient pas journaliste pour se faire voir, le journaliste a une responsabilité sociale qui est de porter la voix des sans voix au bénéfice de la société », a-t-elle lâché, invitant les jeunes à aimer ce métier parce qu'il a « beaucoup de débouchés ».

Le journalisme a beaucoup de débouchés selon Nado Ariane Paré

« Dans la vie, il n'y a rien de tel que de pouvoir faire le métier que vous aimez », Dr Cyriaque Paré

Dr Cyriaque Paré est assurément l'un des monuments de la presse burkinabè. Fondateur du média en ligne Lefaso.net et de l'ISCOM, il a embrassé la carrière de journaliste par passion dans les années 1990. Plus de 30 ans après, même s'il ne se définit plus essentiellement comme journaliste au regard de son statut de chercheur en information et communication, il ne regrette pas d'avoir choisi ce métier qui lui a donné une ascension sociale. Pour lui, le journalisme est un sacerdoce comme une religion. « On entre dans le journalisme comme on entre en religion ; parce que c'est une passion qui vous porte toute la vie », a expliqué l'enseignant des médias et de la communication numérique. De ce fait, il est important d'encourager ceux qui veulent faire ce métier pour vivre leur passion. « Dans la vie, il n'y a rien de telle que de pouvoir faire le métier que vous aimez, qui vous passionne », ajoute-t-il. Contrairement à ceux qui tournent le dos au journalisme au prétexte qu'il ne permet pas de devenir riche, c'est une vue de l'esprit selon lui. « Riche dans quel sens ? » interroge-t-il, ajoutant qu'il n'y a pas que l'argent et le matériel qui rendent riche. « La première richesse à mon avis, c'est votre utilité sociale. Je pense qu'il n'y a rien de plus utile dans la société qu'un journaliste qui permet à ses concitoyens de savoir ce qui se passe dans leur communauté, qui leur vient au secours pour leur donner de bonnes informations pour les aider à prendre des décisions dans leur vie. « Sans informations, on ne peut pas être riche. Qui que vous soyez, si vous ne savez pas ce que demain vous réserve ou comment va votre société ou si vous ne savez pas quels sont les secteurs rentables, vous ne pouvez pas être riche. Et le journaliste est la personne qui vous permet d'avoir ces informations », a relevé le communicologue. De l'avis du chercheur, il est possible de réussir sa vie sans être riche comme un homme d'affaires. « La richesse n'est pas que matérielle », relativise-t-il. « Des journalistes voyagent dans des endroits où les autres payent des millions pour y aller, ils rencontrent des personnalités... », a-t-il fait savoir, arguant que c'est une forme de richesse que tout le monde ne peut pas se permettre. Comme l'adage le dit, « Bonne renommée vaut mieux qu'une ceinture dorée », a-t-il lancé. Ces nombreuses opportunités peuvent permettre au journaliste d'être riche dans le sens du matériel, a-t-il insisté, appuyant que le journalisme permet de se réaliser, d'être riche au sens où on arrive à satisfaire ses besoins et être utile à la société. « Si vous n'avez pas la passion du journalisme, il ne faut pas venir parce que vous voulez être riche », a-t-il prévenu.

« La première richesse du journalisme, c'est votre utilité sociale », Dr Cyriaque Paré

Après 35 ans d'exercice dans les médias d'État, Jean Philippe Tougouma, journaliste aux Editions Sidwaya, s'apprête à quitter le métier pour la retraite. Au crépuscule de sa carrière, il retient du journalisme que c'est un métier passionnant et exaltant. N'eut été son statut de journaliste, il n'aurait peut-être pas eu la chance de voyager dans le même avion avec le président de la République. Ce voyage effectué avec l'ancien président du Faso, Blaise Compaoré, est l'un des meilleurs souvenirs qu'il garde. En plus de cela, il dit avoir fait beaucoup de découvertes grâce à son métier. Le journalisme est un métier de relations publiques et humaines, explique-t-il. « Un journaliste est celui qui peut interpeler un président ; un journaliste peut marcher avec un président. Ce qui n'est pas possible souvent pour un ministre ou une autre autorité », cite-t-il comme avantage du métier.

Après 35 ans de service, le journaliste Jean Philippe Tougouma, s'apprête à aller à la retraite

C'est avec regret qu'il constate la crise de vocation dans le journalisme chez la jeune génération. Mais il dit ne pas être étonné parce que, dit-il, nous sommes dans un monde où on est dans la dynamique du "m'as-tu vu" ? Si vous n'avez pas les moyens, ça va être difficile, commente-t-il. Mais cela ne saurait être une raison fondamentale parce qu'on ne vient pas dans ce métier pour s'enrichir. « L'ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo a dit qu'on ne fait pas la politique pour devenir riche et le journalisme pour l'être aussi », a-t-il repris. « Avant, les gens venaient dans les médias pas forcément pour de l'argent mais pour se faire connaître », se souvient l'ancien journaliste d'agence. Pour lui, il est exagéré de parler de crise de vocation dans le journalisme parce que la crise est dans tous les domaines. « Faites un tour devant le Commissariat central de police de Ouagadougou (CCPO), vous verrez une masse de personnes à la recherche de timbres pour faire des concours. Ils ne font pas forcément les concours qu'ils aiment mais juste pour avoir un emploi », a-t-il nuancé.

Note: ">Lire aussi : Burkina/Métier de journaliste : La vocation s'essouffle

Serge Ika Ki
Lefaso.net

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Italian Tornados: the Panavia Tornado in Italian Air Force Service

The Aviationist Blog - mer, 14/08/2024 - 23:21

50 years ago, the Panavia Tornado took to the skies for the first time, inaugurating a long, action-packed and impressive career, including 42 years of service with the Italian Aeronautica Militare. On Aug. 14, 1974 [...]

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RDC : l’OMS déclare le Mpox « une urgence de santé publique internationale »

Radio Okapi / RD Congo - mer, 14/08/2024 - 23:12


Au regard de la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l’OMS, Adhanom Ghebreyesus.

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Goma : manifestation des jeunes de Karisimbi contre l'insécurité

Radio Okapi / RD Congo - mer, 14/08/2024 - 23:00


Les jeunes gens des quartiers Mabanga-Sud, Ndosho, et Kisaka, dans la commune de Karisimbi à Goma ont manifesté leur colère mercredi 14 août matin contre la multiplicité d’incidents sécuritaires entraînant régulièrement blessures et mort d’hommes. 


Dès les premières heures de la journée, la tension était perceptible à Mabanga-Sud, où des pierres et des pneus enflammés ont été placés sur quelques artères, notamment sur Deux lampes et 1 Kilomètre témoin. 

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The Taliban Enter Fourth Year in Power

Foreign Policy - mer, 14/08/2024 - 23:00
Despite challenges, the group faces no meaningful threat to its political survival.

Burkina/Infraction d'adultère : « On reçoit rarement des plaintes pour ces faits au pénal », Boureima Sawadogo, procureur TGI de Koudougou

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 14/08/2024 - 23:00

La fidélité que l'on se promet après le mariage n'est pas toujours respectée par les conjoints. En "allant voir ailleurs", ces derniers commettant une infraction qui les rend passibles de poursuites pour des faits d'adultère. Quelle peine encourt-on en cas de commission de cette infraction ? Comment se fait la preuve en la matière ? Pourquoi rencontre-t-on rarement de poursuites pénales pour des faits d'adultère au Burkina Faso ? Voilà autant de questions auxquelles Boureima Sawadogo, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Koudougou a daigné apporter des éléments de réponse. Lisez plutôt !

Lefaso.net : Comment définit-on l'adultère ?

Boureima Sawadogo : L'adultère est une infraction à la loi pénale. En termes simples, c'est le fait pour une personne qui se trouve dans les liens du mariage, d'entretenir des relations extraconjugales avec une personne autre que son époux ou épouse. C'est en quelque sorte, l'incrimination de l'infidélité dans le couple.

Comment la preuve de l'adultère est-elle faite en justice ?

Plusieurs éléments de preuve permettent de caractériser l'infraction d'adultère. Elle peut tout d'abord se faire par un constat d'huissier. En tant qu'officier public, l'huissier de justice est habilité à faire des constations qui peuvent servir comme moyens de preuve qu'une partie peut invoquer devant un tribunal. Dans ce cas, la victime saisira un huissier de justice à l'effet de constater les faits ou actes d'infidélité commis par son conjoint. Ensuite, la preuve de l'adultère peut se faire par procès-verbal des officiers de police judiciaire, à la suite d'une plainte émanant de la victime. Elle peut aussi provenir de l'aveu de l'auteur de l'adultère. Enfin, les échanges de correspondances ou les communications intervenues entre l'époux ou l'épouse fautif-ve et son amant (complice) peuvent servir pour prouver l'adultère, mais dans le strict respect du principe de la loyauté des preuves en matière pénale.

Quelle est la peine encourue pour toute personne jugée coupable d'adultère ?

Dans l'ancien code pénal abrogé (celui de 1996), l'infraction d'adultère était passible de peines d'emprisonnement et d'amende. Mais avec le nouveau code pénal en vigueur (celui de 2018), il y a eu un assouplissement des peines par le législateur. Désormais, l'adultère est simplement puni d'une peine d'amende allant de 250 000 à 600 000 francs CFA.

Avez-vous déjà rencontré ce type de dossier en juridiction ?

Oui, il nous est arrivé de traiter de telles affaires au niveau des tribunaux, qui enregistrent souvent des plaintes pour des faits d'adultère contre un époux ou une épouse. Mais de mon expérience personnelle, les plaignants finissent par retirer leur plainte ; ce qui met automatiquement fin à l'affaire car l'adultère ne peut être poursuivie que sur plainte de la victime. Autrement, lorsque le plaignant retire sa plainte, l'affaire est close et on n'en parle plus. On ne va donc pas jusqu'en phase de jugement, parce que les parties arrivent à se réconcilier, sans doute, après des médiations émanant de toute part.

Ce n'est donc pas une infraction courante que l'on rencontre dans les tribunaux ?

Pour ma petite expérience dans le domaine, je dirai non. Non, parce qu'on rencontre rarement des plaintes pour des faits d'adultère. Néanmoins, ce sont des faits qui sont généralement invoqués dans les causes de divorce. Je ne suis pas juge de jugement et je n'interviens pas dans les dossiers de divorce, mais de ce que j'observe, c'est l'une des causes majeures invoquées dans les dossiers de divorce. C'est un fait de société qui existe et qui est réel. Cela est incontestable ! Mais en matière pénale, je puis vous dire qu'on reçoit rarement des plaintes ou des faits d'adultère.

Et pourquoi, selon vous ?

Comme je l'ai mentionné plus haut, le législateur a adouci les peines pour l'infraction d'adultère. Celle de 1996 et celle de 2018 ne sont pas pareilles. Je ne suis pas le législateur, donc j'ignore les raisons de cet adoucissement des sanctions réservées à ce fait. Peut-être qu'il estime que ce n'est pas un fait qui trouble gravement l'ordre public. Peut-être aussi que le phénomène est tellement répandu, qu'il s'est dit qu'il n'était plus vraiment opportun de durcir la peine. Ou enfin, qu'il s'est dit qu'après une condamnation, il sera difficile pour le conjoint condamné jusqu'à l'emprisonnement, de revivre encore avec la victime sous le même toit.

Sûrement eu égard aux pesanteurs socioculturelles...?

Effectivement ! Mais pas que ! Dans nos sociétés, les gens préfèrent souvent la médiation, ce qui fait qu'ils évitent la justice. Ils estiment que le linge sale se lave en famille, et qu'en allant devant le tribunal, cela expose la vie privée du couple. Il y en a qui peuvent donc dire que comme mon conjoint m'a convoqué en justice, il ou elle ne peut plus vivre avec moi. Ce sont des hypothèses formulées qui ont peut-être fondé la conviction du législateur, au moment de la rédaction de ce texte. Dans la pratique j'observe qu'il y a comme une tolérance sociale vis-à-vis du phénomène. Mais il ne sert à rien de banaliser cette pratique qui demeure une infraction pénale aux conséquences souvent irréversibles dans les couples.

Est-ce que l'adultère rejoint le cas où un conjoint étant toujours dans les liens du mariage, se marie à une autre personne à l'insu de son conjoint et entretient par la même occasion, des relations extraconjugales avec elle ?

Non. Cela n'a rien à voir. Ça n'a rien à voir parce que dans ce cas, on parle de bigamie. Et par bigamie, il faut comprendre le fait pour un homme ou une femme déjà marié-e de se remarier, alors qu'il ou elle était dans un mariage monogamique. La monogamie renvoie au mariage à une seule femme, sans possibilité de se remarier à une autre personne, sauf bien-sûr en cas de dissolution du mariage. Donc, tant que vous êtes toujours dans les liens du mariage monogamique et que vous contractez un deuxième mariage, vous tombez dans la bigamie. C'est une autre infraction qui est aussi réprimée, mais qui est totalement distincte de l'adultère.

Propos recueillis par Erwan Compaoré
Lefaso.net

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WHO declares mpox global health emergency

BBC Africa - mer, 14/08/2024 - 22:58
Scientists are alarmed at the high fatality rate and rapid spread of a new variant of the virus.
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