Kinshasa et Bruxelles ont décidé de raffermir leur coopération militaire. Cette question a été au centre des discussions, lundi 1er décembre à Kinshasa, entre le vice-Premier ministre de la Défense nationale de la RDC et son homologue belge.
Au Burkina Faso, les opérations menées en novembre par les Forces combattantes ont mis en lumière un phénomène inquiétant, l'utilisation croissante d'enfants par les groupes terroristes, désormais acculés et en perte de capacités, selon l'Agence d'information du Burkina (AIB). Dans plusieurs régions, des adolescents de seulement douze ans ont été interceptés lors d'offensives, tandis que les forces terrestres et aériennes ont multiplié les succès, démantelant des bases, neutralisant des chefs criminels et perturbant durablement les réseaux ennemis.
Dans la région du Nakambé, les unités engagées ont réalisé d'importants succès ces dernières semaines, déjouant les tentatives de repli de l'ennemi. À Comin-Yaaga (Koulpélogo), un très jeune garçon armé d'une kalachnikov a été interpellé au milieu d'un groupe de terroristes. Selon des sources locales, ce phénomène devient récurrent et illustre la difficulté des terroristes armés à recruter.
Les opérations se sont également intensifiées sur d'autres théâtres.
Les 20 et 21 novembre, plusieurs terroristes interceptés au nord de Boulsa ont été neutralisés alors qu'ils tentaient de voler du bétail et de rejoindre leur base. Le 19 novembre, des frappes ont détruit plusieurs pick-up transportant des chefs criminels et de la logistique dans la base terroriste de Bouro, tandis qu'un chef en fuite vers le Nord a été neutralisé. Ces opérations aériennes ont permis de démanteler des dépôts logistiques et de désorganiser durablement les réseaux criminels.
Les 15 et 16 novembre, des terroristes préparant des attaques dans les régions du Goulmou et du Nakambé ont été détectés dans des concessions et des forêts. Des frappes ciblées, suivies d'interventions au sol, ont neutralisé plusieurs criminels et permis la récupération de matériels. Des pick-up chargés d'armes et d'explosifs ont également été détruits par missiles, confirmant l'efficacité de la coordination entre forces terrestres et vecteurs aériens. Le 13 novembre, le groupe d'intervention spécial du 27e BIR de Diapaga a pris contact avec l'ennemi lors d'une infiltration, neutralisant plusieurs criminels et récupérant de l'armement et du matériel.
Le 12 novembre, les 14e et 23e BIR ont repoussé des assauts dans les zones de Koumbri et Gassan.
Le 11 novembre, un quartier général criminel a été identifié dans le Goulmou, amorçant son démantèlement.
Les 8 et 10 novembre, des bases terroristes ont été localisées et frappées dans les régions du Soum et du Goulmou, où plusieurs rassemblements criminels ont été neutralisés.
Le 6 novembre, entre Yalgo et Bani, le 9e BIR a neutralisé des criminels qui tentaient d'approcher la route nationale n°3.
Le 3 novembre, un chef terroriste et sa garde ont été neutralisés à Baraboulé lors d'une opération ciblée.
Le 2 novembre, les unités du groupement de forces pour la sécurisation de l'Est ont entamé un vaste ratissage qui a permis d'intercepter et de neutraliser plusieurs criminels.
Ces opérations, conduites tout au long du mois de novembre, illustrent la détermination des Forces de défense et de sécurité et des Volontaires pour la défense de la Patrie à sécuriser les différentes régions du pays. La combinaison des actions aériennes et terrestres a permis de neutraliser de nombreux criminels, de récupérer du matériel et de renforcer la protection des populations, confirmant la capacité des Forces combattantes à maintenir une pression continue et soutenue sur les terroristes jusqu'à leur capitulation totale.
Lefaso.net
Source : AIB
I/ CONTEXTE & JUSTIFICATION
L'OCADES Caritas Burkina est un instrument technique de mise en œuvre de la pastorale sociale de l'Eglise Famille de Dieu au Burkina Faso. Elle est chargée d'animer et d'accompagner les communautés humaines au Développement Humain Intégral (DHI). Elle est apolitique et poursuit un but non lucratif.
Pour répondre au mieux aux exigences des procédures et aussi diligenter les processus, Ocades Caritas Burkina veut constituer une base de données de fournisseurs et de prestataires accrédités dans ses différents domaines de besoins.
A ce titre, le présent avis est ouvert à égalité de conditions à toutes les personnes physiques ou entreprises régulièrement installées au Burkina Faso, ayant les compétences nécessaires (capacités juridiques, techniques, financières, …) et en règle vis-à-vis de l'administration fiscale et parafiscale.
DOMAINES D'ACTIVITES :
Le présent avis couvre les domaines suivants :
COMPOSITION DU DOSSIER
Toute personne intéressée doit envoyer au Secrétaire Général de l'OCADES Caritas Burkina, un dossier de demande d'insertion dans le répertoire des fournisseurs comprenant :
1) Une offre de service précisant le domaine concerné, l'adresse et la localisation géographique de son siège ; contacts (adresse postale, adresse téléphonique, e-mail, …)
2) La copie du IFU et RCCM ;
3) La copie légalisée des statuts pour les Sarl, les groupements d'intérêt économique (GIE/Coopératives) et les SA ;
4) Pour le BTP, l'agrément technique de catégorie B ;
5) L'agrément technique en matière informatique (ATI) ;
6) Au moins trois (3) références techniques avérées (joindre les preuves)
Les dossiers devront être déposés sous plis fermés au Secrétariat Général de l'OCADES Caritas Burkina avec le libellé « Avis à manifestation d'Intérêt pour la constitution du répertoire des fournisseurs : n° et désignation du domaine d'activités ».
Les dossiers devront être reliés pour faciliter l'archivage.
Date limite de dépôt des offres : Le vendredi 19 décembre à 16h00.
SELECTION DES PRESTATAIRES
La Commission mandatée par le Secrétaire Général de l'OCADES Caritas Burkina Faso examinera le dossier des soumissionnaires afin de déterminer si elles sont complètes, et si tous les documents exigés ont été fournis et qu'ils sont en règle.
Une Evaluation et comparaison des soumissions sera faite et les soumissions jugées substantiellement conformes en vertu des dispositions citées ci-dessus seront retenus.
Ouagadougou le 28 novembre 2025
Le Secrétaire Général
Abbé Constantin Safanitié SERE
« Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien. Il me met au repos dans des prés d'herbes fraîches »
Psaume 23
La grande famille OUEDRAOGO et COMPAORE à Tamsin Ouagadougou
OUEDRAOGO Christophe à Tamsin
OUEDRAOGO Thomas à Tamsin
TAPSOBA/OUEDRAOGO Lamoussa
Le Ypélsé Naaba Boulga
Les familles alliées, OUEDRAOGO, KABRE, TAPSOBA, BONKOUNGOU, KOALA, ILBOUDO, ZAGARE, TIENDREBEOGO et KONATE à Ouagadougou, Tanghin-Dassouri, Fada N'Gourma et France
Les enfants : OUEDRAOGO Victoria secrétaire à la Direction Régionale des Eaux et Forêts à Fada N'Gourma - Désiré OUEDRAOGO, Travailleur Humanitaire à Ouahigouya - Laetitia TIENDREBEOGO Chargée de Communication & Juridique chez Savencia en Normandie (France) et Florence OUEDRAOGO Assistante RH à la Mairie de l'Arrondissement N°8 (Boulmiougou) Ouagadougou
La veuve Madame OUEDRAOGO née ILBOUDO Rimlawendé Hélène
Ont la profonde douleur de vous annoncer le décès de leur frère, père, époux, oncle, et grand-père
OUEDRAOGO Tibila Georges
Décès survenu le dimanche 30 novembre 2025 dans sa 94ème année
Le programme des obsèques
Jeudi 04 Décembre 2025 :
Levée du corps à la morgue du CHU de Bogodogo à 17h00
Veillée de prière au domicile familiale sis à la Patte-d'oie à 20h00
Vendredi 05 Décembre 2025
Absoute à l'Eglise Notre Dame des Apôtres à 7h30, suivi de l'enterrement au domicile familial à la Patte d'Oie
Que le Seigneur l'accueille dans son Royaume !
Le Directeur Général de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso, les membres de la Délégation Spéciale Consulaire, et l'ensemble du personnel de l'Institution ont la profonde douleur d'annoncer le décès, le vendredi 28 novembre 2025, de Monsieur TENKODOGO Nongasomdé Clément, précédemment Agent d'exploitation à Niangoloko / Direction des Plateformes Economiques (DPEF).
A la famille du défunt, aux partenaires de l'Institution et à tous les acteurs du secteur privé de Ouagadougou et de Niangoloko qui ont connu et collaboré avec notre collègue, la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso présente ses condoléances les plus attristées.
L'enterrement a eu lieu le lundi 1er décembre 2025 au cimetière de Kamboinsin
Puisse son âme reposer en paix !
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Le Bénin poursuit sa transformation commerciale. Dix-huit marchés modernes ont été livrés entre juin 2024 et novembre 2025. L'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) parle d'un « déploiement inédit ».
Parti du marché Cadjèhoun, inauguré le 15 juin 2024 et du dernier ouvert le 29 novembre 2025, 18 marchés ont été ouverts en moins de 2 ans au Bénin. Ce qui revient à 17 249 espaces marchands créés en 17 mois. Du jamais-vu, selon l'Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM).
Plus de 13 790 étalages (étals primaires) modernes ont été installés pour les commerçantes et commeçants. « L'objectif, c'est d'offrir des lieux de travail dignes et sûrs », affirme une source proche de l'ANaGeM.
Des marchés urbains en première ligne
13 marchés ont été construits dans les grandes villes. Ils regroupent 7 348 espaces marchands.
Parmi eux, Cadjèhoun, Mènontin, Ganhi ou encore Wologuèdè. Ces infrastructures changent le visage du Grand Nokoué et améliorent la circulation commerciale. Le marché Houndjro, inauguré fin novembre, vient renforcer cette dynamique.
5 marchés régionaux pour soutenir les territoires
L'État a aussi investi dans 5 grands marchés régionaux. Ces derniers totalisent 9.901 espaces marchands. Il s'agit des marchés Glazoué (28 août 2024), Azové (24 août 2024) ou Natitingou (22 décembre 2024) qui ont permis de dynamiser les filières locales, notamment l'agroalimentaire.
La modernisation ne concerne pas uniquement les bâtiments. Le Bénin compte désormais 328 poissonneries modernes, 452 boucheries, plus de 1 306 boutiques et près de 1.100 hangars et magasins. Ces aménagements renforcent l'hygiène, l'organisation et la sécurité dans les marchés. « Les vendeurs travaillent enfin dans de bonnes conditions », confie une commerçante de Ganhi. Beaucoup espèrent une hausse durable de leurs revenus.
La transformation continue
Les marchés de PK3 (Akpakpa, Cotonou) et Cococodji (Godomey, Abomey-Calavi) seront ouverts avant la fin décembre 2025. L'une des opérations les plus attendues reste le déménagement du marché Dantokpa, prévu du 5 au 15 janvier 2026. Le Pôle commercial Général Mathieu Kérékou (GMK), situé près du stade de l'Amitié de Cotonou, sera l'un des points stratégiques. Il regroupera quatre filières majeures : le textile, la maroquinerie, la cosmétique et la bijouterie.
Le marché de gros à Akassato dans la commune d'Abomey-Calavi est le second pôle commercial.
M. M.
The first USSR nuclear test Joe 1 at Semipalatinsk, Kazakhstan, 29 August 1949. Credit: CTBTO
By John Burroughs
SAN FRANCISCO, USA, Dec 2 2025 (IPS)
In a Truth Social post that reverberated around the world, on October 29 President Donald Trump wrote: “Because of other countries’ testing programs, I have instructed the Department of War to start testing our Nuclear Weapons on an equal basis.”
A month later, it remains unclear what “testing programs” Trump had in mind. Other than North Korea, which last tested in 2017, no country has carried out nuclear-explosive testing since 1998.
Some commentators speculated that Trump was referring to tests of nuclear weapons delivery systems, since Russia had just carried out tests of innovative systems, a long-range torpedo and a nuclear-powered cruise missile.
Perhaps to underline that the United States too tests delivery systems, in an unusual November 13 press release Sandia National Laboratories announced an August test in which an F-35 aircraft dropped inert nuclear bombs.
It appears, though, that the testing in question concerns nuclear warheads. In what was clearly an effort to contain the implications of Trump’s announcement, on November 2, Energy Secretary Chris Wright said regarding US plans that “I think the tests we’re talking about right now” involve “noncritical” rather than “nuclear” explosions. The Energy Department is responsible for development and maintenance of the nuclear arsenal.
In contrast, Trump’s remarks in an interview taped on October 31 point toward alleged underground nuclear-explosive testing by Russia, China, and other countries as the basis for parallel US testing. His remarks perhaps were sparked by years-old US intelligence assessments that Russia and China may have conducted extremely low-yield experiments that cannot be detected remotely.
The prudent approach is to assume that Trump is talking about a US return to nuclear-explosive testing. That assumption is reinforced by the fact that a few days after Trump’s social media post, the United States was the sole country to vote against a UN General Assembly resolution supporting the Comprehensive Nuclear-Test-Ban Treaty (CTBT).
The Russian government is taking this approach. On November 5, President Vladimir Putin ordered relevant agencies to study the possible start of preparations for explosive testing of nuclear warheads.
US resumption of nuclear-explosive testing would be a disastrous policy. It would elevate the role of nuclear arms in international affairs, making nuclear conflict more likely. Indeed, nuclear tests can function as a kind of threat.
It likely would also stimulate and facilitate nuclear arms racing already underway among the United States, Russia, and China. Over the longer term nuclear-explosive testing would encourage additional countries to acquire nuclear weapons, as they come to terms with deeper reliance on nuclear arms by the major powers.
Resumption of nuclear test explosions would also be contrary to US international obligations. The United States and China have signed but not ratified the CTBT. Russia is in the same position, having withdrawn its ratification in 2023 to maintain parity with the United States. Due to the lack of necessary ratifications, the CTBT has not entered into force. Since the CTBT was negotiated in 1996, the three countries have observed a moratorium on nuclear-explosive testing.
That posture is consistent with the international law obligation, set forth in the Vienna Convention on the Law of Treaties, of a signatory state to refrain from acts which would defeat the object and purpose of a treaty.
The object and purpose of the CTBT is perfectly clear: to prevent and prohibit the carrying out of a nuclear weapon test explosion or any other nuclear explosion.
The CTBT is a major multilateral agreement with an active implementing organization that operates a multi-faceted world-wide system to verify the testing prohibition. It stands as a precedent for a future global agreement or agreements that would control fissile materials used to make nuclear weapons, control missiles and other delivery systems, and reduce and eliminate nuclear arsenals.
The sidelining or evisceration of the CTBT due to an outbreak of nuclear-explosive testing would reverse decades of progress towards establishing a nuclear-weapons-free world.
A return to nuclear-explosive testing would similarly be incompatible with compliance with the Nuclear Non-Proliferation Treaty (NPT). Its Article VI requires the negotiation of “cessation of the nuclear arms race at an early date.”
Nuclear-explosive testing has long been understood as a driver of nuclear arms racing. The preamble to the NPT recalls the determination expressed in the 1963 Partial Test Ban Treaty, which prohibits above-ground nuclear tests, “to seek to achieve the discontinuance of all test explosions of nuclear weapons for all time and to continue negotiations to this end.”
In 1995, as part of a package enabling the NPT’s indefinite extension, a review conference committed to completion of negotiations on the CTBT by 1996, which was accomplished. In 2000 and 2010, review conferences called for bringing the CTBT into force.
To resume nuclear-explosive testing though a comprehensive ban has been negotiated, and to support design and development of nuclear weapons through such testing, would be a thoroughgoing repudiation of a key aim of the NPT, the cessation of the nuclear arms race.
That would erode the legitimacy of the NPT, which since 1970 has served as an important barrier to the spread of nuclear arms. The next review conference will be held in the spring of 2026. Resumption of nuclear-explosive testing, or intensified preparations to do so, would severely undermine any prospect of an agreed outcome.
It is imperative that the United States not resume explosive testing of nuclear weapons. It would be a very hard blow to the web of agreements and norms that limit nuclear arms and lay the groundwork for their elimination, and it could even lead toward the truly catastrophic consequences of a nuclear conflict.
IPS UN Bureau
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Excerpt:
Dr John Burroughs is Senior Analyst, Lawyers Committee on Nuclear Policy18 projets de développement communautaire ont été mis en œuvre dans les territoires d’Irumu et Djugu en Ituri, dans le cadre du programme STAR-EST, une initiative gouvernementale visant la stabilisation et la relance des zones affectées par les conflits. Ces projets comprennent notamment la construction d’écoles, de centres de santé et la réhabilitation des routes de desserte agricole.