A l'occasion de la 33e édition de la Journée Nationale de la Qualité (JNQ), placée sous le thème : ‘'Le management des risques et de la continuité d'activité pour une résilience de l'économie nationale ‘' et coorganisée par l'ABMAQ et l'ABNORM, je tiens à rendre un hommage appuyé à ces deux gardiens du temple de la Qualité, de la Normalisation et de la Métrologie dans notre cher pays, le Burkina Faso.
Je salue leur dévouement à revigorer le flambeau de la Culture Qualité au Burkina Faso. Ils ont une vision noble, le changement par la Culture Qualité, car c'est le pari d'un avenir prospère et conquérant. Leur courage et la justesse de la cause qu'ils promeuvent viendront à n'en point douter, à bout des obstacles structurels et organisationnels, assumés, vifs, cachés ou subtiles.
Je les félicite pour l'organisation des JNQ et surtout pour la pertinence du thème retenu qui met le doigt sur une des plaies dont souffre nos entreprises.
En effet, aujourd'hui plus que jamais, les entreprises sont exposées à des risques majeurs d'origines diverses (risques d'évènement naturels, cyber criminalités, risques politiques, risques de ressources humaines). Ces risques peuvent entrainer de véritables sinistres, aux conséquences gravissimes, voire définitives sur les missions et activités ; d'où, la nécessité de mettre en place un Système de Management des Risques (SMR) et un Plan de Continuité d'Activités (PCA), outils de Management Efficace (Management du risque selon la norme ISO 31000/V2019, Système de Management de la Continuité d'Activités selon la norme ISO 22301/V2019)."La Continuité d'Activité est une philosophie d'Entreprise qui consiste à préparer la guerre en temps de paix".
Dans chaque entreprise, quel que soit le secteur d'activité ou la taille, nous devons identifier les processus opérationnels critiques. Car, si ses processus sont perturbés, interrompus ou empêchés par des évènements extrêmes, notre entreprise pourrait être mise en péril. Pour ainsi garantir la fonctionnalité de ces processus opérationnels critiques, nous devons maintenir les opérations quotidiennes pendant ou après un évènement menaçant, d'où l'objectif et l'avantage de la maîtrise du Management des risques et du Système de Management du Plan de Continuité d'Activités .
"Malgré toute la prévoyance et la planification, une urgence ou une crise survient généralement de manière soudaine et inattendue", et pourrait affecter tôt ou tard notre entreprise. Celles qui réussissent durablement ont généralement mise en place un SMR et un PCA. Les dirigeants/responsables d'entreprise, artisans, commerçants professions libérales doivent donc savoir comment faire face à une crise majeure afin d'assurer la continuité de leurs activités.
La mise en place d'un SMR et d'un PCA s'avère crucial pour toute entreprise. Idéalement, le SMR et le PCA sont gérés par un comité/une cellule dédiée qui supervise la mise en place et assure la mise en œuvre de ces outils en cas de crise. Cependant, si la taille de l'entreprise ne permet pas une telle organisation, le SMR et le PCA méritent d'être intégrés dans le système de management pour aider l'entreprise à se structurer pour mieux faire face aux crises.
A travers ce thème, c'est le fondement même de nos entreprises et la résilience à notre économie nationale qui sont questionnés car le Management des risques et le plan de continuité d'activité sont la ligne de vie des entreprises dans un contexte de crise. En effet, si nous voulons un Etat fort, avec une économie prospère pour la satisfaction de tous, le management des risques intégrant un plan de continuité d'activités est la seule voie à suivre. En revanche, si nous optons pour une ‘'jungle'', une ‘'pagaille'', une ‘'douce anarchie accommodante'' avec l'équilibre précaire qui s'y prête, notre réveil sera brutal et douloureux. On ne peut, ni ne doit jouer l'avenir d'une entreprise, voire d'une Nation à pile ou face au bord d'un gouffre anéantissant. Du reste, la triste et macabre actualité dans laquelle nos entreprises sont impactées et dans laquelle nous vivons des cauchemars éveillés depuis la crise sécuritaire, n'est-elle pas en partie due à la non-maîtrise de la gestion des risques et à la méconnaissance du Plan de Continuité d'Activité ?
Chers gardiens du temple, la tâche est noble de justesse, mais le défi est immense et demande des efforts colossaux et surtout un accompagnement de nos gouvernants. Alors, point de résignation car, rien ne peut se réaliser en un jour. En effet, même Dieu, le Maître de l'Univers a créé son Œuvre en sept (7) jours. Et, le temps de Dieu n'étant pas celui des Hommes, je vous souhaite du courage, de la patience et bon vent.
Tout est Question de Qualité !
Tout est Question de Management !
Tout est Question de Leadership !
Tout est Question de Culture Qualité !
Tout est Question de Culture d'Entreprise !
Adoptons la Culture Qualité au Quotidien !
Exigeons toujours la Qualité et Soyons toujours dans les Normes !
Dr BOUGOUMA Edith Christiane
Pharm.D, PhD. en Santé Publique et Microbiologie
(Certifié en Qualité-Santé- Sécurité-Environnement
et Management des Risques
BECqualityculture@gmail.com
Le jugement du dossier dit "Charbon fin", rouvert ce jeudi 5 octobre 2023, au Tribunal de grande instance (TGI) Ouaga1, a frôlé un renvoi avant d'être retenu pour être jugé ce jour.
Deux comparants (Sawadogo Abdoul Abass et Ramdé Pascal) n'ont pas été cités dans les délais à comparaître. Un motif brandi par la défense pour demander le renvoi du dossier conformément au code de procédures pénales pour préparer convenablement la défense de ces derniers.
A écouter Me Salembéré de la défense, ces deux comparants ont été irrégulièrement cités parce que la loi dit qu'il devraient l'être 5 jours avant la date de la comparution.
Pire, poursuit-il, Sawadogo Abdoul Abass et Ramdé Pascal ont été informés a comparaître via WhatsApp. "Depuis quand on convoque des prévenus via WhatsApp ?", interroge la défense.
Des explications du ministère public, même si ces derniers n'ont pas été cités à comparaître, du moment où ils sont présents à l'audience, parce qu'effectivement ils sont là, c'est déjà une citation a comparaître. Par conséquent, la requête de la défense ne tiendrait pas selon le parquet.
Le parquet ajoute que les prévenus de même que leurs conseils connaissent très bien le dossier, qui date de depuis 2019, et le dossier n'a pas changé. C'est le même depuis 2019 et les résultats des expertises reçus en juin 2022, ont été communiqués à toutes les parties.
Après ces débats contradictoires des différentes parties, qui ont duré plus d'une heure, le juge a finalement décidé que le dossier peut-être retenu pour être jugé ce jeudi 5 octobre 2023, parce que tous les prévenus sont là. Il en est de même pour les témoins.
A la barre, le représentant de la société IAMGOLD Essakane SA, Cheick Tidiane Barry ne reconnaît pas les charges retenues contre la société. Ces charges sont entre autres, fraude en matière de commercialisation d'or et des autres substances précieuses, exportation illégale de déchets dangereux, blanchiment de capitaux, faux en écriture privée de commerce, usage de faux en écriture privée de commerce.
Lefaso.net
Amine Gouiri revient sur son choix d’opter pour l’équipe d’Algérie. Il se dit soulagé après avoir annoncé la nouvelle il y a environ dix jours. […]
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