Après le Brésil, Paris s’habillera aux couleurs des États-Unis ! En 2026, le pays sera à l’honneur dans la capitale, 250 ans après l’indépendance américaine. Parmi les festivités, Paris Plages aura des allures de East et de West Coast.
L’annonce a été faite ce jeudi depuis l’ambassade des États-Unis, en présence d’Anne Hidalgo. « Parmi les temps forts culturels, je me réjouis tout particulièrement que la Ville de Paris marque cette occasion historique en mettant aux couleurs des États-Unis d’Amérique les grands rendez-vous de l’été parisien : Paris en Seine et Paris Plages », a déclaré l’ambassadeur américain Charles Kushner.
« Une atmosphère de vacances »Dans un communiqué, l’ambassade des États-Unis explique que la Ville installera « transats, parasols, brumisateurs et zones d’animation pour offrir une atmosphère de vacances en plein cœur de la ville ».
Évidemment, les trois sites de baignade feront leur retour, même si celui du Bras Marie déménagera de quelques dizaines de mètres, au pied du pont Louis-Philippe, dans le IVe arrondissement.
« Des activités sportives, ludiques et culturelles pour tous les âges » sont également au programme. Un programme qui est toujours en cours d’élaboration et qui sera dévoilé « dans les mois qui viennent », indique l’ambassade.
Si cette annonce a été faite le 4 décembre, ce n’est rien d’un hasard. Le 4 décembre 1776, Benjamin Franklin, l’un des signataires de la déclaration d’indépendance, posait le pied en France, nouant le début de la relation entre les deux pays. Reste à savoir si l’été prochain, l’ambassadeur trempera son doigt de pied dans la Seine.
Drôle d’intervention pour les agents de la brigade de surveillance intérieure de Paris Nord. Lundi, les douaniers ont saisi 19 animaux empaillés dans un hôtel de luxe du Ve arrondissement parisien. Des spécimens protégés par la Convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). En juillet, les douaniers de Paris Nord, accompagnés par un expert du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), ont contrôlé 41 spécimens, suspectés d’appartenir à des espèces protégées par la Convention de Washington. Les bêtes empaillées étaient exposées dans le hall et les étages d’un établissement de luxe du centre de la capitale. En attendant les résultats d’une expertise menée par le MNHN, les objets litigieux avaient été laissés au gérant de l’hôtel, qui assurait avoir les justificatifs pour les détenir.
Après les résultats de l’expertise, 19 espèces, dont une aigrette, un autruchon, un milan royal ou encore un varan empaillés ont été saisies par les douaniers le 1er décembre. Le gérant de l’hôtel a pu produire des justificatifs pour la détention de 21 spécimens non-protégés.
Depuis le début de l’année, la direction régionale de Paris a relevé 29 constatations liées au trafic d’espèces listées par la Cites. La plupart concernaient des articles en ivoire d’éléphant, mais aussi des peaux de reptiles, des tortues ou des requins.
Également des animaux vivantsMais la brigade de Paris Nord a également saisi des animaux vivants, comme, en octobre, un perroquet Amazone détenu illégalement dans un commerce du IVe arrondissement. En février 2024, les agents avaient aussi intercepté un trafiquant de reptiles gare de l’Est, qui transportait une vingtaine de spécimens.
« Les spécimens saisis proviennent essentiellement d’Asie et d’Afrique », précise Vincent, chef de la brigade des douanes de Paris Nord. « Ils sont importés en France par des filières de trafic directement issues du braconnage », poursuit l’agent. Certains produits alimentent des officines de médecine parallèle ou des « cabinets de curiosité de collectionneurs peu scrupuleux ».
Selon la Direction générale des douanes, au moins 4 000 espèces, dont 3 250 listées par la Cites, sont concernées par le trafic. « La capitale offre de nombreuses opportunités », indique la direction, citant les antiquaires, brocantes, ou autres « établissements susceptibles d’exposer des animaux taxidermisés ». Les agents des douanes de Paris nord indiquent que les spécimens saisis sont généralement remis à des musées ou à l’Office français de la biodiversité (OFB).
Les nappes sont rangées et les frigos désespérément vides. Le pavillon Montsouris a fermé définitivement ses portes, le week-end dernier. La mise en liquidation judiciaire du restaurant situé au sein du parc du XIVe arrondissement met fin à une aventure de 38 ans pour Yvan Courault. « C’est très triste, d’autant plus que je n’ai pas vraiment pu dire au revoir à mes clients et leur expliquer pourquoi c’est terminé », souffle celui qui avait fait ses armes comme directeur d’un autre établissement parisien, le Grand Véfour.
Lorsqu’il récupère en juillet 1987 la concession du Pavillon Montsouris, élégant bâtiment dont la terrasse ouvre sur le verdoyant parc à l’anglaise, le chef d’entreprise lance des travaux pour agrandir la salle aux grandes baies vitrées. Avec le salon privatif à l’étage, l’établissement propose 150 couverts plus 95 en extérieur aux beaux jours.
Une affaire florissante portée par une cuisine raffinée dont l’ultime carte est encore inscrite sur les ardoises accrochées dans la salle désertée. Les derniers clients du menu à 59 euros ont savouré des conchiglioni au tourteau, un dos de bar à la plancha ou des ris de veau croustillants.
Le difficile après-CovidLa concession avec la Ville de Paris a été reconduite à quatre reprises, dont la dernière fois en 2019 pour une durée de dix ans. Le début des ennuis pour Yvan Courault. Comme tout le secteur de la restauration, l’établissement ferme ses portes au gré des confinements et des couvre-feux alors que pays est touché par le Covid. Mais lorsque l’épidémie s’essouffle, le pavillon Montsouris peine, lui, à retrouver toute sa santé. Si les clients fidèles sont au rendez-vous, l’affluence ne revient jamais au niveau d’avant 2020.
« Les travaux dans le quartier ont rendu l’accès difficile », pointe Yvan Courault qui bénéficie d’un parking attenant à l’établissement. « Le télétravail et les difficultés économiques des entreprises ont aussi un impact sur les repas d’affaires. Les grands repas de fin d’année sont annulés. Les matières premières et le coût de l’énergie ont explosé, mais je ne pouvais pas tout répercuter sur les prix. » De 35 salariés, le restaurant passe à seulement dix et doit fermer certains soirs. « Ce n’était tout simplement plus rentable. »
Mais le chef d’entreprise de 74 ans tient surtout pour responsable la Ville de Paris. Lorsqu’il signe son contrat en 2019, le montant de la redevance annuelle double pour atteindre près de 170 000 euros. Il s’engage également à effectuer des travaux pour 1,6 million d’euros afin de rafraîchir le bâtiment datant de 1889. Des investissements dont seulement une partie a été effectuée.
« Je perdais 50 000 euros par mois »« Les Bâtiments de France ont bloqué le projet qui a pris du retard car les services ont été débordés par la reconstruction de Notre-Dame et les Jeux olympiques. Lorsque j’ai enfin eu les autorisations en juin 2024, il ne me restait plus que quatre ans pour rentabiliser les travaux, donc aucune banque ne m’a suivi. J’ai demandé à la Ville de revoir mes loyers ou de prolonger la concession pour avoir l’accord des banques, mais ils n’ont rien voulu savoir. Je ne me suis pas versé de salaire depuis 2020, ma trésorerie est épuisée et à la fin, je perdais 50 000 euros par mois. Je n’ai pas eu d’autres choix que de déposer le bilan. »
Du côté de la Ville, on rappelle qu’en raison de la crise du Covid, « le concessionnaire a été exonéré de 67 % de sa redevance forfaitaire pour 2020, puis de trois mois de redevance (forfaitaire et sur chiffre d’affaires) pour 2021 » et que le permis de construire délivré en 2024 prévoyait des travaux réduits. L’Hôtel de ville précise également que les modifications des termes du contrat étaient juridiquement impossibles pour des raisons de mise en concurrence. Enfin, la résiliation à l’amiable a été proposée sous réserve du règlement des arriérés. Mais finalement rejeté « en l’absence d’apurement de la dette ».
« Je dois encore 136 000 euros à la Ville et j’ai des dettes auprès de certains fournisseurs », reconnaît le chef d’entreprise. Il craint désormais que les murs restent vides de longues années. « Il va y avoir les élections municipales puis il faudra lancer un appel d’offres auquel personne ne répondra à ces conditions, assure Yvan Courault. Le risque est que le bâtiment soit squatté et se dégrade. Qui voudra alors le reprendre ? »
Dans les allées du parc Montsouris, on regrette déjà la fermeture du restaurant. « C’était un peu cher mais l’endroit était vraiment exceptionnel, glisse Martine en promenant ses chiens. On aimerait bien que cela reste un endroit où on puisse venir déjeuner ou boire un verre. Ce sera dommage que cela n’existe plus. »
Quel rapport entre une maison à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), un appartement de 160 m2 à Paris et une grange à Choisel (Yvelines) ? En apparence, pas grand-chose. Et pourtant, ils ont un point commun : tous font partie des annonces les plus cliquées dans leur département en Île-de-France. La plate-forme SeLoger, qui revendique près de 9 millions de connexions, a analysé le trafic des internautes entre janvier et novembre 2025 et extrait, pour notre quotidien, les biens ayant retenu le plus d’attention.
Dans un contexte de crise économique, l’attrait pour les habitations les moins chères ou en dessous des prix du marché, ne se dément pas. On retrouve ainsi souvent en tête de liste des logements en résidence seniors, moins chers à l’achat (-50 % voire plus) à cause des charges élevées, des biens mis aux enchères, des viagers, des propriétés partagées ou des biens vendus loués. Cependant, ils ne correspondent pas vraiment à la demande pour une résidence principale et sont vite écartés par les acheteurs. Nous les avons donc exclus du classement.
Moins de voitures à Paris et plus de vélos. Le constat et la tendance de ces dernières années sont désormais connus de tous. Mais les effets de ces changements sur l’économie parisienne sont régulièrement source de débats. Si d’un côté les élus de la majorité municipale parisienne défendent une politique qui n’aurait pas d’impact négatif significatif sur le commerce, le monde économique de la capitale reste perplexe. Et veut des preuves.
Alors que les élections municipales auront lieu dans 100 jours (le 15 et 22 mars 2026), les acteurs économiques viennent de produire un rapport inédit, que Le Parisien a pu se procurer, dressant le constat « d’une politique de mobilité unilatérale qui montre ses limites ».
L’avenue de la Grande-Armée (XVIe, XVIIe) sort de l’ombre. Ce jeudi soir, l’artère longue de 800 m a inauguré ses illuminations de Noël. « Il y en a eu dans les années 1980, 1990. Au XXIe siècle, c’est une première », se réjouit Gaulvine de Vaucelles, présidente de l’association des commerçants de l’avenue. « C’est une avenue un peu sombre, habituellement. Nous sommes dans l’axe majeur de Paris, mais nous étions dans le noir. »
Alors que l’avenue voisine des Champs-Élysées (VIIIe) scintille sur 2 km, que l’Arc de Triomphe et la porte Maillot, récemment métamorphosée, sont éclairés, l’avenue de la Grande-Armée restait plongée dans la pénombre. « Quand vous quittez les Tuileries, vous êtes sur les Champs illuminés, c’est magnifique, l’Arc de Triomphe est éclairé, la porte Maillot et les avenues de Neuilly (Hauts-de-Seine) également. Il est important pour nous de ne plus être dans l’ombre », insiste la commerçante.
Attirer les promeneursCette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de redynamiser le quartier. « Nous essayons de créer des synergies, une vie de village », explique Jérémy Redler, maire (LR) du XVIe arrondissement. « Nous avons lancé le Comité Grande-Armée (en 2022), l’idée est de faire de cette avenue un axe important de nos arrondissements et pas une autoroute. » Elle a d’ailleurs fait l’objet d’une étude récente avec des ambitions de transformation à l’horizon 2030. Et une logique qui s’étend progressivement : la rue Passy, l’avenue Victor-Hugo, l’avenue Kléber s’illuminent également dans l’Ouest parisien.
« C’est une artère atypique et historique qui a rencontré un succès fou au début du XXe siècle avec l’ancien parc d’attractions (Luna Park) ainsi que l’entrée du bois de Boulogne », rappelle Gaulvine de Vaucelles. Aujourd’hui, sa physionomie commerciale reflète son histoire : un tiers des enseignes sont spécialisées dans la mobilité (vente de scooters, vélos, plaques d’immatriculation). Un deuxième tiers se compose de restaurants, et le reste d’activités diverses : pharmacies, vêtements, banques…
Mais l’avenue fait face à un contexte particulier : « Le secteur du deux-roues connaît un bouleversement, le stationnement payant a engendré un grand coup de frein de l’activité », remarque la présidente des commerçants. Les illuminations peuvent alors influer sur la fréquentation de l’avenue. « On voit ailleurs, dès qu’il y a des illuminations, les gens s’arrêtent, se promènent volontiers », observe-t-elle.
« Renforcer l’image de Paris Ville Lumière »Si l’avenue de la Grande-Armée fait ses premiers pas dans la féerie de Noël, d’autres artères parisiennes ont depuis longtemps compris l’enjeu économique et symbolique des illuminations. Le boulevard Haussmann (IXe) incarne cette réussite. « Un quartier emblématique, l’avenue commerçante la plus importante d’Europe », résume Alexandre Liot, président du Comité Haussmann et directeur général adjoint des Galeries Lafayette.
« Ce sont trois fois plus de visiteurs qu’à la tour Eiffel et au Louvre qui se rendent sur le boulevard chaque année, souligne Delphine Bürkli, maire (Horizons) du IXe arrondissement. Entre 200 000 et 300 000 personnes le week-end entre Opéra et Saint-Lazare. » Un afflux massif de visiteurs, parisiens, franciliens et internationaux, séduits par la magie des vitrines animées des grands magasins - Printemps et les Galeries Lafayette, « les vaisseaux amiraux » - et les illuminations du boulevard.
« Paris est une ville monde, la porte d’entrée pour nos visiteurs internationaux. Il est important de renforcer cette image, de Paris Ville Lumière », explique Alexandre Liot. Le Comité Haussmann, via les cotisations de ses adhérents, investit chaque année dans l’installation d’illuminations et de sapins géants. Cette année, un second sapin a fait son apparition. « Être un axe connu ne suffit plus, la première chose est d’offrir de la magie, un spectacle gratuit aux visiteurs », insiste Alexandre Liot.
Ces moments festifs revêtent une dimension populaire. « L’animation des vitrines (depuis plus de 130 ans) de ses grands magasins à Noël et les illuminations sont un moment fort », rappelle l’édile locale. « Les enfants sur les épaules des parents s’émerveillent devant les vitrines. Nous avons besoin de ces moments de fraternité et de partage. »
Pas de « compétition » entre avenuesSi ces différents acteurs réfutent toute idée de « compétition », la course à la magie de Noël s’intensifie d’année en année dans la capitale. D’ailleurs, la Ville de Paris subventionne 82 organismes pour la réalisation d’illuminations pendant les fêtes de cette fin d’année 2025, pour une enveloppe totale qui s’élève à un peu plus d’un demi-million d’euros.
Mi-novembre, le Comité Champs-Élysées a lancé ses traditionnelles illuminations devant près de 200 000 spectateurs, en présence de Léa Seydoux et Charlotte Cardin. Un spectacle son et lumière imaginé par Thierry Reboul, Thomas Dechandon et Victor Le Masne, les mêmes qui étaient à la manœuvre de la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024.
Quelques jours plus tard, le Comité du Faubourg Saint-Honoré accueillait un flashmob géant orchestré par l’artiste Julien Cohen : 100 musiciens, 150 techniciens, 50 caméras, et une artère entièrement piétonnisée de la place de la Concorde à la Madeleine, rue Royale (VIIIe). Une performance qui cumule près de 500 millions de vues rien que sur le réseau social TikTok…
À Paris, la halte soins addictions (HSA) accolée à l’hôpital de Lariboisière (Xe) devra-t-elle fermer ses portes le 31 décembre ? À quelques jours de l’échéance, la question n’a toujours pas trouvé de réponse définitive.
Depuis 2016, deux structures de ce type - surnommées « salles de shoot » par leurs détracteurs - sont en phase d’expérimentation en France : une à deux pas de la gare du Nord dans la capitale, et une deuxième à Strasbourg (Bas-Rhin).
Valeur refuge, l’or n’en finit plus d’intéresser les brigands. Deux hommes, âgés de 32 et 34 ans, ont été mis en examen, ce jeudi à Paris, pour association de malfaiteurs. Originaires de l’Essonne, ils sont soupçonnés d’avoir participé, depuis plusieurs mois à Paris et à Créteil (Val-de-Marne), à un projet de braquage d’une professionnelle du négoce de métaux précieux ou d’une fonderie située dans le centre de la capitale. Les deux précédents suspects de ce dossier avaient déjà été mis en examen le 14 novembre.
L’affaire commence au mois de décembre 2024, quand deux bandits présumés sont contrôlés rue des Archives à Paris, un quartier bien connu pour abriter de nombreux commerces de métal jaune, de bijoux et une fonderie. Les opérateurs de la Brigade de recherche et d’intervention (BRI) nationale s’intéressent à ces hommes au profil de malfaiteurs expérimentés et concentrent leur attention sur Mokran et Yacine. Les deux quadragénaires tournent autour de deux cibles situées dans les rues des Haudriettes (IIIe) et du Temple.
Mais dans le courant de l’année, les voleurs présumés semblent changer de projet. Ils s’intéressent à un coup bien plus facile à mettre en œuvre. L’agression d’une négociante en métaux précieux qui vient une fois par mois en région parisienne pour travailler. Elle y fait la tournée des magasins, collecte sa marchandise avant de la porter dans une fonderie. Elle est suivie et un matin à Créteil (Val-de-Marne), un des voleurs est interpellé par la BRI.
Son comparse présumé est cueilli chez lui. Le premier reconnaît qu’il voulait commettre un vol à l’arraché et le second nie en bloc. Les investigations se poursuivent et les forces de l’ordre identifient deux nouveaux malfaiteurs présumés qui semblaient mener des repérages devant l’entreprise de la rue des Haudriettes.
L’un d’entre eux dit avoir perdu la mémoire en détentionCe mardi, les enquêteurs de la BRI et ceux de la répression du banditisme de Versailles (Yvelines) interpellent un premier trentenaire à son domicile de Corbeil-Essonnes (Essonne). Son comparse présumé est extrait du centre pénitentiaire de Fleury-Mérogis où il séjournait pour une autre affaire. Les deux hommes, connus pour des faits liés aux stupéfiants, rébellion ou recel, sont placés en garde à vue dans les locaux de la PJ à Versailles.
Lors de leurs auditions, ils contestent toute implication dans ce projet. Le premier confirme qu’il se trouvait bien dans cette rue quand les policiers l’ont identifié, mais il affirme qu’il devait y rencontrer des amis. Le second assure qu’il a perdu la mémoire depuis qu’il est emprisonné. Contacté, le parquet ne nous a pas encore répondu. Et pour cause, la décision sur leur éventuel placement en détention devrait être connue dans la soirée.