Le gouvernement a décidé d'actualiser les études techniques, environnementales, sociales et de sécurité liées à la passerelle de Tchonvi, dans la commune de Sèmè-Podji. La mesure a été annoncée, mercredi 19 novembre 2025, en Conseil des ministres.
Prévue dans le cadre du Programme d'adaptation des villes aux changements climatiques, la passerelle de Tchonvi-Sèkandji doit accompagner les travaux de pavage et d'assainissement de la voie Sèkandji-Tchonvi-Èkpè. Une route qui traverse « des zones humides sensibles » de Sèmè-Podji, et l'ouvrage est jugé indispensable pour sécuriser la mobilité dans cette partie de la commune. Tenant compte de la nature du site, des études avaient été réalisées en 2020.
Mais « compte tenu du niveau d'avancement du chantier d'aménagement des voies d'accès qui désenclavent la localité », le gouvernement estime nécessaire d'actulaliser les études. L'objectif est que la construction se réalise « conformément aux standards requis », selon le Conseil des ministres du 19 novembre dernier.
Pour mener cette mise à jour, le Conseil a autorisé « la contractualisation avec un cabinet » spécialisé, chargé de conduire la mission « dans les plus brefs délais ».
Le Programme d'adaptation des villes aux changements climatiques concerne quatre communes (Bohicon, Comè, Cotonou, Sèmè-Podji), exposées aux « risques d'inondation ». Il vise des infrastructures « aux standards modernes » capables de renforcer la résilience des zones vulnérables.
M. M.
Une controverse révélatrice de l’obsolescence des textes régissant nos universités
La récente polémique autour de la nomination d’un directeur de cabinet à l’Université de Lomé par le Professeur Kossivi Hounake soulève une question juridique fondamentale : le président d’une université publique dispose-t-il du pouvoir d’organiser son propre cabinet ? Au-delà des positions tranchées, une analyse approfondie des textes et des usages plaide largement en faveur du Président de l’Université de Lomé.
Un vide juridique évident
La loi de 1997 régissant les universités togolaises établit une distinction claire mais incomplète. L’article 72 attribue au ministre de tutelle la compétence de nommer les directeurs des services de l’administration centrale (DRH, DAAS, etc.). L’article 73, quant à lui, confère au président d’université le pouvoir de nommer les responsables des services administratifs de la présidence (secrétariat, service comptable, etc.).
Mais voilà le nœud du problème : aucun de ces textes ne traite explicitement de la question du cabinet présidentiel. Faut-il considérer le cabinet comme faisant partie de l’administration centrale, relevant ainsi de l’article 72 ? Ou doit-il être regardé comme un service de la présidence au sens de l’article 73 ? C’est précisément dans ce silence des textes que se situe l’équivoque.
La force de l’usage institutionnel
Face à cette ambiguïté juridique, l’usage institutionnel constitue un argument de poids. À l’exception notable du Professeur Kpodar qui avait supprimé ce poste à sa nomination, tous les présidents d’université récents ont disposé d’un chef ou directeur de cabinet. Cette pratique, établie depuis plusieurs années, témoigne d’une nécessité fonctionnelle reconnue par l’ensemble des acteurs universitaires.
Plus révélateur encore : le poste existe depuis 2016, et aucun ministre de l’Éducation nationale n’a jugé bon de soulever la moindre objection jusqu’à présent. Ce silence prolongé de la tutelle pendant près d’une décennie équivaut à une acceptation tacite de cette organisation. Comment expliquer qu’une pratique tolérée pendant neuf ans devienne soudainement problématique ?
Une autonomie universitaire à préserver
L’autonomie des universités, bien que soumise à un cadre réglementaire, ne saurait être vidée de sa substance. Un président d’université porte des responsabilités considérables : pilotage stratégique, gestion administrative et financière, représentation institutionnelle. Il paraît logique qu’il puisse s’entourer d’une équipe rapprochée pour l’assister dans ces missions complexes.
Le cabinet présidentiel, par sa nature même, se distingue des services administratifs classiques. Il constitue un organe de conseil, de coordination et d’aide à la décision directement rattaché au président. À ce titre, il s’apparente davantage aux services de la présidence visés par l’article 73 qu’aux directions centrales mentionnées à l’article 72.
Des textes dépassés par la réalité
Cette controverse met en lumière un problème plus profond : l’obsolescence manifeste des textes régissant nos universités. Rédigés il y a près de trois décennies, ils ne reflètent plus les réalités et les besoins actuels des établissements d’enseignement supérieur. Les conflits de compétences récurrents entre présidents d’université et ministère de tutelle ne sont que les symptômes de ce décalage.
Plutôt que de s’enfermer dans des interprétations rigides de textes incomplets, ne serait-il pas plus judicieux d’engager une réforme d’ensemble du cadre juridique universitaire ? Une clarification législative permettrait de mettre fin à ces querelles stériles et de définir précisément les contours de l’autonomie universitaire.
Une affaire aux contours flous
L’intervention ministérielle soulève également des questions sur son timing et ses motivations réelles. Pourquoi cette réaction soudaine après des années de tolérance ? La personne nommée au poste de directeur de cabinet, Kodjo Sosoe Kodjo, a d’ailleurs déjà pris service. Cette affaire cache manifestement des non-dits qui dépassent le simple cadre juridique.
Au regard de l’analyse des textes, de la force de l’usage et des nécessités fonctionnelles, le Président de l’Université de Lomé apparaît fondé dans sa démarche. En l’absence de disposition explicite interdisant l’organisation d’un cabinet présidentiel, et compte tenu de la pratique établie depuis 2016, la nomination d’un directeur de cabinet relève légitimement de sa compétence d’organisation des services de la présidence.
Cette affaire appelle moins à un rappel à l’ordre qu’à une modernisation urgente du cadre législatif universitaire. Car en réalité, ce n’est pas le Président Hounake qui pose problème, ce sont nos textes qui ne sont plus en cohérence avec les réalités évidentes de la gouvernance universitaire contemporaine.
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Un vif sentiment de désillusion secoue les rangs du parti au pouvoir, l’UNIR, à la suite des récentes élections des maires et de leurs adjoints. La méthode, qualifiée de « marché de dupe » et de « choix venu d’en haut », provoque amertume et frustrations parmi les militants, au point de pousser une élue à la démission.
C’est le constat sévère dressé par le journaliste Ferdinand Ayité, lors de son émission « Direct » dimanche dernier, s’appuyant sur un article du journal LA DEPECHE, décrit comme « très introduit dans le système au pouvoir ». Selon ce dernier, « l’espoir a cédé la place aux doutes, au scepticisme et aux interrogations au sein du grand parti qui gagne ».
Contrairement à un jeu démocratique où les meilleurs candidats l’emportent, les élections municipales auraient été téléguidées. « Pour le choix des maires dans la plupart des communes, l’ordre est venu d’en haut. On n’a pas laissé l’opportunité aux conseillers élus de choisir volontairement leur maire », rapporte Ferdinand Ayité, citant l’article.
La consigne serait arrivée sous forme d’« enveloppes venant d’en haut », contenant des instructions à respecter à la lettre. Un militant de l’UNIR, « très remonté », confie : « On nous a fait cotiser, on nous a fait signer des engagements de notre trahison, mais on ne nous fait pas confiance. On ne nous laisse pas désigner librement nos maires. »
La démission de Reine Dodo Halawane Awadé, un symbole
Cette défiance a eu une conséquence directe et spectaculaire dans la commune de Kozah 1. Alors qu’elle venait d’être élue Première Adjointe au Maire aux côtés du nouveau maire, Me N’Djellé Abby Édah, Mme Reine Dodo Halawane Awadé a présenté sa démission.
Selon les informations révélées par Ferdinand Ayité, cette démission fait suite à une promesse non tenue. La sœur d’Ingrid Dawadé (personnalité politique) se serait vue promettre la mairie de Kozah 1. Le jour de l’élection, les consignes ont finalement désigné Me N’Djellé Abby Édah, un avocat militant de l’UNIR. « Elle était tellement fâchée ce jour qu’elle est rentrée précipitamment à Lomé », a rapporté le journaliste.
Cette démission, intervenue quelques jours seulement après l’installation du nouveau conseil municipal, est perçue comme un aveu éclatant des tensions internes. L’équipe municipale de Kozah 1, qui avait pourtant annoncé des priorités telles que l’amélioration des infrastructures locales et la promotion de projets socio-économiques, se retrouve ainsi fragilisée avant même d’avoir véritablement commencé son mandat.
Un précédent inquiétant pour la 5e République
Pour de nombreux observateurs et militants, cette situation est le signe que l’UNIR « déteste le jeu démocratique » et a « peur du libre choix des militants ». Ferdinand Ayité conclut sur une note alarmante : « Ce qui revient de se dérouler prouve à suffisance qu’Unir ne peut pas gagner dans un jeu démocratique transparent. C’est pourquoi il a passé le temps à traficoter les tests fondateurs qui lui assent la victoire. À défaut de gagner proprement, Unir use d’enfumage, de mensonge …. »
Ce malaise au sein du parti dominant, dès les premières heures de la 5e République, laisse présager une gouvernance locale sous tension, où la légitimité des élus pourrait être continuellement remise en question par leurs propres bases.
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(866) DEMISSION FRACASSANTE DE LA SOEUR D INGRID AWADE A KARA, COLERE A UNIR, FERDINAND AYITE LIVRE TOUT – YouTube
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Il est annoncé à grand renfort un nouveau programme de modernisation des infrastructures urbaines : Programme de développement urbain des grandes agglomérations du Togo (DUGAn). Il devra être déployé dans les villes de Lomé, Tsévié et Kara.
Financé par la Banque Mondiale sur une période de dix ans, ce programme vise à moderniser les infrastructures de base, améliorer l’accès aux services urbains essentiels, renforcer la mobilité et l’assainissement, et valoriser le cadre de vie. Il prévoit également de développer les centralités urbaines, notamment autour de la rivière Kara, avec des aménagements et équipements urbains destinés à dynamiser l’économie locale. Une mission a été d’ailleurs déployée jusqu’au 14 novembre 2025 à Kara pour pré-identifier les investissements prioritaires, rencontrer les autorités locales, visiter les sites et échanger avec les populations afin de recueillir leurs besoins.
Dans la foulée, le Directeur Général des infrastructures et des équipements urbains au ministère en charge de l’urbanisme, Marcellin Têtou-Houyo Blakimé a indiqué que «/La rivière Kara sera requalifiée avec des solutions fondées sur la nature, notamment la valorisation des cultures le long des berges pour créer un pôle d’attraction économique à l’entrée sud de la ville/ »
Le gouvernement à travers ce programme ambitionne de faire des grandes agglomérations, des zones modernes, attractives et résilientes, où les habitants bénéficient d’un cadre de vie amélioré, d’infrastructures performantes et de nouvelles opportunités économiques. Pendant ce temps…
Des chantiers à Bê Gbényédzi, Wetekome, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa Ablogamé à l’abandon
A l’annonce de ce nouveau programme, ce sont les habitants de ces quartiers dans la Commune du Golfe 1 qui doivent sourire malgré tout. Des quartiers Bê Gbényédzi, Wetekome, Hounvémé, Ahligo, Kotokoukondji, Akodessewa et Ablogamé ont bénéficié du projet de construction des ouvrages de drainage des eaux pluviales, d’aménagement, d’assainissement et de bitumage de rue, lancé depuis le 05 janvier 2022. Projet estimé à 25 milliards de F CFA TTC dont 4 955 496 452 FCFA pour la première phase couvrant la Commune du Golfe 1 pour une période de trois ans.
Tenez ! C’est dans le cadre du Programme d’Amélioration du Cadre de Vie (PACV) au Togo financé par l’Union Européenne (UE) à travers le Programme d’appui à la lutte contre le changement climatique (PALCC) et coordonné par la Direction générale des infrastructures et des équipements urbains.
L’objectif de ces travaux s’inscrivant dans la deuxième phase technique du projet de « Construction d’ouvrages de drainage des eaux pluviales de la zone OBA à Lomé » et de « l’Aménagement, l’assainissement et le bitumage de 14,34 km de rues urbaines à Lomé », était de réduire les risques d’inondation, et faciliter la circulation des biens et des personnes, en améliorant le cadre de vie des populations ainsi que les activités économiques.
Voilà que les trois ans sont bouclés et les travaux sont à l’abandon. En vérité, ces travaux n’ont duré que le temps de creuser les grands trous devant les domiciles des riverains. On a souvenance déjà le ministre de l’Urbanisme, de l’Habitat et de la Réforme Foncière, Me Koffi TSOLENYANU a effectué le 8 novembre 2022 une visite surprise(sic) des chantiers en cours de réalisation au quartier de Bê-Akodessewa où il avait estimé que les travaux n’évoluent pas au rythme souhaité. Naturellement, cette lenteur a un impact négatif sur la vie des riverains et met à mal le déplacement dans le quartier. A ce effet, le ministre a exhorté les entreprises à redoubler d’effort pour aller plus vite. Les travaux sont supposés prendre fin avant la fin de l’année en cours. A l’époque on notait un taux d’exécution de 42,50% pour un délai contractuel consommé de 89,67% sur le Boulevard Mobutu où est engagée l’entreprise CENTRO. Pour le même délai consommé le groupe CETA&MRJF n’a exécuté que 30,01%. Depuis lors, plus rien malgré les conséquences dramatiques sur les riverains avec même des pertes en vies humaines. Curieusement, c’est le silence radio. Comment un programme financé par l’UE est à l’abandon depuis plus de trois ans et on annonce un autre financé par la Banque Mondiale avec le même gouvernement et piloté par la même Direction des Infrastructures et des équipements urbains?
Où est le sérieux dans tout ça ? Des gens s’organisent pour aller faire des emprunts au nom de l’État sans pouvoir réaliser les projets et personne ne s’en offusque. La vie continue sans reddition de comptes.
C’est tout de même incroyable ce qui ce se passe au Togo.
Kokou AGBEMEBIO
Source : LeCorrecteur
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Le gouvernement néerlandais a suspendu mercredi 19 novembre son rachat du fabricant de puces chinois Nexperia.
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