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Agrégateur de flux

L’émigration portugaise, le saut par-delà les montagnes

RFI (Europe) - jeu, 29/02/2024 - 20:30
C’est un petit pays d’Europe du Sud, pas très densément peuplé, le Portugal est pourtant connu comme une grande terre d’émigration. Depuis la dictature dans les années 60 et 70, pour ceux qui partent, on dit « faire le saut », c’est l’expression consacrée. La France est la première destination ! La Révolution des œillets, en avril 1974, change la donne mais l’émigration reste forte. Entre les Portugais qui ne reviendront jamais et ceux qui retrouvent le chemin de leurs origines, portrait d’une émigration mal connue.
Catégories: Union européenne

Guerre en Ukraine: l'aide précieuse de Séoul dans la course aux obus pour armer Kiev

RFI (Europe) - jeu, 29/02/2024 - 19:44
Face à la pénurie d'obus d'artillerie en Ukraine, une partie de l'Union européenne est prête à se rallier à une initiative tchèque pour acheter sur des fonds mutualisés des munitions produites en dehors de l'Europe, et les réexpédier vers Kiev. Dans cette optique, l'aide de la Corée du Sud, l'un des plus gros producteurs d'obus au monde, pourrait s'avérer déterminante pour armer l'Ukraine.
Catégories: Union européenne

Burkina/Sécurité alimentaire et cohésion sociale : Le ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques passe en revue les réalisations de la FAO dans la région du Nord

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 29/02/2024 - 19:39

Après Dahisma, Louda et Boussouma, dans la région du Centre-nord, le gouvernement du Burkina Faso à travers le ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques avec l'Organisation des nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a poursuivi le lundi 26 février 2024, la visite de ses réalisations agro-pastorales, cette fois-ci, dans la région du Nord. Le site de production maraîchère du village de Yibi, les clubs Dimitra du village de Sassa, tous dans le Passoré et le périmètre maraîcher avec des productions hors sols sous serre du village de Somiaga ainsi que la recapitalisation du cheptel au profit des bénéficiaires de la commune de Oula dans le Yatenga, ont accueilli la délégation du ministère et de la FAO, accompagnée d'autorités administratives régionales, provinciales et communales ainsi que des partenaires techniques et opérationnels de mise en œuvre.

Le Burkina Faso fait face chaque année à des contraintes climatiques (sécheresse, inondations) entraînant des productions déficitaires dans plusieurs régions du pays. Une situation aggravée par la survenance de la crise sécuritaire depuis 2015 avec notamment le déplacement massif des populations, surtout rurales, donnant également une situation humanitaire sans précédente et une baisse de la production agro-pastorale. Malgré cette crise sécuritaire, la FAO a décidé de maintenir sa présence opérationnelle dans six régions du pays afin de venir en aide aux personnes vulnérables.

C'est pour ce faire qu'elle a mobilisé des ressources auprès de la Coopération suédoise et celle de la Belgique pour accompagner le gouvernement du Burkina Faso à atteindre l'autosuffisance alimentaire, l'amélioration des revenus des populations et le renforcement de la cohésion sociale.

Le site de production maraîchère du village de Yibi

La région du Nord fait partie des bénéficiaires de ces initiatives de la FAO en appui au gouvernement du Burkina Faso. C'est ainsi, que le ministère de l'Agriculture, des ressources animales et halieutiques accompagné de la FAO à travers une visite de terrain, a pu toucher du doigt ces différentes réalisations dans trois villages de la région du Nord. Il s'agit notamment du site de production maraîchère du village de Yibi, les clubs Dimitra du village de Sassa, tous dans le Passoré et le périmètre maraîcher avec des productions hors-sols sous serre du village de Somiaga dans le Yatenga.

La délégation était conduite par le chef de cabinet du ministre délégué chargé des ressources animales et halieutiques, Hamadou Diallo, représentant le ministre délégué accompagné de monsieur le représentant de la FAO au Burkina Faso, Dauda Sau ainsi que les représentants des autorités du niveau régional, provincial et départemental.

Visite des clubs Dimitra du village de Sassa

La FAO et la coopération suédoise accompagnent le gouvernement dans la production maraîchère à Yibi

C'est le village de Yibi dans la commune d'Arbollé, province du Passoré qui a accueilli en premier la délégation. Sur ce site d'un demi-hectare, 40 productrices dont sept PDI de la coopérative Wend-Panga produisent de la tomate, de l'oignon, des aubergines, etc. Grâce à la FAO et la coopération suédoise, elles ont pu bénéficier d'un forage, d'un château d'eau, d'un système de pompage solaire, d'un système d'éclairage solaire, de quatre bassins de collecte d'eau, d'un abreuvoir, d'un robinet pour la consommation humaine et d'une clôture grillagée. Tout cela, à travers le projet « Réponse d'urgence et d'appui à l'amélioration de la résilience des populations vulnérables dans les zones à risque du Burkina Faso ». Un projet mis en œuvre par la FAO avec l'appui technique de la direction régionale en charge de l'agriculture du Nord et l'accompagnement financier de la coopération suédoise.

Grâce à cet appui, les bénéficiaires ont également obtenu des intrants et des équipements de production, de renforcement des capacités en techniques de production maraîchère ainsi que de l'appui conseil de proximité. En plus de la quantité réservée à l'autoconsommation par les bénéficiaires (estimé à 1,5 tonnes), 8 tonnes d'oignon et 2,5 tonnes de tomate sont attendues sur ce site afin d'approvisionner les marchés d'Arbollé, de Yako et des villages environnants.

Le périmètre maraîcher avec des productions hors sols sous serre du village de Somiaga

Avec cet accompagnement, les bénéficiaires arrivent à subvenir à certains de leurs besoins, selon leur représentante Bangaba Ouédraogo. « A la fin de la saison pluvieuse et grâce à la FAO et les agents techniques d'agriculture, nous faisons des cultures maraîchères dont la tomate, le piment, l'oignon, etc. Nous utilisons ces légumes pour notre consommation quotidienne et vendons également pour nos besoins et ceux de la famille, la scolarité de nos enfants, les frais de soins sanitaires », explique-t-elle.

Tout en remerciant la FAO et ses partenaires pour les appuis, elle a égrené quelques difficultés qu'elles rencontrent. Il s'agit notamment de l'insuffisance d'eau, la faible superficie exploitée et l'insuffisance de compétences techniques pour l'entretien des équipements.

La FAO et la Belgique promeuvent la cohésion sociale au Burkina Faso à travers les clubs Dimitra de Sassa

Après Yibi, la délégation a mis le cap sur le village de Sassa dans la commune de Yako, toujours dans le Passoré où elle a pu échanger avec les membres des clubs Dimitra du village. Les clubs Dimitra sont des groupes de femmes, d'hommes et de jeunes ruraux qui s'organisent, discutent de leurs problèmes de développement local, trouvent des solutions endogènes et prennent des mesures collectives pour améliorer leurs moyens de subsistance et prendre le contrôle de leur propre vie. Ce sont des mécanismes de mobilisation sociale et communautaire qui visent à renforcer la cohésion sociale et promouvoir le développement endogène.

Remise d'animaux et d'aliments pour bétail pour la recapitalisation du cheptel au profit des bénéficiaires de la commune de Oula dans le Yatenga

Ces clubs Dimitra de Sassa ont vu le jour en 2023 grâce à la FAO et à l'appui financier de la coopération belge. Dans le village de Sassa, il y a trois clubs Dimitra dont un club Dimitra des jeunes, celui des femmes et enfin celui des anciens. Chacun de ces clubs comprend 25 membres.

Les représentants de ces différents clubs se sont réjouis de la mise en place de ces structures endogènes qui leurs ont permis d'identifier les contraintes à adresser. Il s'agit entre autres, de l'insuffisance de logements pour les enseignants (primaire), le mauvais état du barrage, le besoin de renforcement de capacités des femmes en activités génératrices de revenus, le manque de maison des jeunes, l'absence de maternité et enfin le manque de collège d'enseignement général.

Mais déjà, avec la mise en place de ces clubs Dimitra, en plus de l'amélioration de la cohabitation, les habitants du village de Sassa ont pu mobiliser la somme de 1 050 000 FCFA à travers des cotisations (1 000 FCFA pour les hommes et 500 FCFA pour les femmes) et ont commencé la construction des logements pour les enseignants. C'est dire que ces clubs contribuent déjà à l'amélioration de l'éducation des enfants du village. D'autres travaux et des initiatives endogènes sont en cours d'exécution grâce aux clubs Dimitra.

La direction régionale en charge de l'agriculture du Nord, la FAO et le HCR renforcent la résilience des PDI, les réfugiés et leurs hôtes par l'agriculture hors sol sous serre à Somiaga

La troisième étape de cette visite a conduit la délégation à Somiaga, commune de Ouahigouya. Sur place, ce sont des techniques d'agriculture hors sol sous serre qui ont impressionné les visiteurs du jour. Grâce à la FAO et au HCR à travers le projet de « Renforcement de la résilience des PDI, réfugiés et leurs hôtes par des technologies innovantes d'agriculture sous serre et hors sol dans la commune de Ouahigouya », 70 femmes composées de 50 PDI et de 20 réfugiées maliennes y produisent du poivron et de la tomate en hors sol sous serre.

Bangaba Ouédraogo, représentante des bénéficiaires du site de production maraîchère du village de Yibi

Deux forages, deux châteaux d'eau, des pulvérisateurs, des barriques, des bâches, des systèmes de pompage solaire, d'éclairage solaire, de 6 bassins de stockage d'eau, un magasin, un hangar de tri, sont entre autres les matériels et infrastructures utilisés pour le fonctionnement de ce site de production maraîchère de Somiaga.

La production hors sol attendue est de 2,6 tonnes pour la tomate et 0,9 tonnes pour le poivron et est destinée à la consommation de la ville de Ouahigouya et environs. Selon Madi Ouédraogo, agent technique d'agriculture et chef de l'unité d'animation de Somiaga, cette initiative voulue par la FAO et le HCR est très bénéfique. Pour lui, les productions du site sont utilisées pour la consommation des bénéficiaires (PDI et refugiées) qui voient également leur état nutritionnel amélioré. Elles leur permettent de gagner un peu de ressources financières, car dit-il, c'est possible de produire sous serre trois fois dans l'année. Et à chaque production, elles peuvent s'en tirer avec 900 000 FCFA comme revenus de la commercialisation, à en croire Madi Ouédraogo.

Face ces résultats, Madi Ouédraogo soutient que la culture sous serre « développée et maîtrisée » est une voie pour atteindre l'autosuffisance alimentaire et l'amélioration des revenus des ménages au Burkina Faso. Il suggère d'étendre le site de production sous serre afin d'augmenter les revenus.

Madi Ouédraogo, agent technique d'agriculture et chef de l'unité d'animation de Somiaga

Mais tout comme les autres sites, le site de production en hors sol sous serre de Somiaga rencontre également des difficultés. Selon Madi Ouédraogo, responsable technique du site, le gros problème, c'est l'eau. Il y a également l'insuffisance des intrants, la non-maîtrise de la technique de production sous serre par les bénéficiaires, vu que l'approche est à sa première année de mise en œuvre, etc.
De Yibi à Somiaga en passant par Sassa, toutes ces réalisations ont été mises en œuvre en partenariat avec la direction régionale de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques du Nord.

De la reconstitution du cheptel et le soutien à l'embouche au profit des personnes déplacées internes et de leurs hôtes de la commune de Oula dans le Yatenga

La visite des réalisations s'est achevée dans la soirée avec la remise symbolique des animaux pour la reconstitution du cheptel et pour l'embouche ovine au profit des personnes déplacées internes et leurs hôtes dans la commune de Oula dans le Yatenga. Au total 1 550 têtes de caprins, 350 têtes d'ovins et 26,69 tonnes d'aliment bétail ont été remis aux différents bénéficiaires de la commune de Oula. Pour la reproduction, les bénéficiaires ont reçu chacun un mâle et deux femelles de caprins et pour l'embouche ovine, chacun des bénéficiaires a reçu deux mâles.

C'est avec l'appui financier du gouvernement du Burkina Faso avec l'accompagnement du Fonds international de développement agricole (FIDA) que cette reconstitution du cheptel et l'appui à l'embouche ovine ont été réalisés. Des appuis qui selon les bénéficiaires, leur permettront de pouvoir scolariser leurs enfants, prendre soins de leurs enfants et de leurs familles. Le fumier également leur permettra d'enrichir le sol pour les productions agricoles. Ils ont donc saisi l'occasion pour remercier la FAO et ses partenaires pour ces différentes actions de solidarité.

Satisfecit de la FAO et des réponses aux différentes doléances

Dauda Sau, représentant de la FAO au Burkina Faso s'est réjoui de ses différentes réalisations. « Nous sommes sur un site de culture sous serre (site de Somiaga) que nous, la FAO et HCR en tant qu'agences des nations unies, avons convenus de travailler ensemble pour permettre aux populations bénéficiaires de faire face aux effets du changement climatique et accroître leur productivité. C'est-à-dire, plus de récoltes dans l'année, plus de disponibilité alimentaire, plus de possibilité d'amélioration de leurs revenus. Ces réalisations répondent aux directives du président de la transition dans le cadre de la conquête de la souveraineté alimentaire. Donc nous sommes très contents de voir ces réalisations, au niveau des cultures maraîchères, au niveau de l'élevage, des clubs Dimitra qui sont des clubs de promotion de la cohésion sociale et du vivre ensemble dans certains villages. Globalement, je peux dire que la FAO est satisfaite, le HCR est très content, les nations unies sont très honorées de pouvoir soutenir les autorités burkinabè, les populations, en vue d'atteindre la souveraineté alimentaire et promouvoir le développement durable endogène », a-t-il confié à l'issue de la visite.

Dauda Sau, représentant de la FAO au Burkina Faso

Pour lui, la FAO est une agence spécialisée d'assistance technique des nations unies mais malgré cela, en plus de l'assistance technique spécialisée, elle apporte un appui financier. « Pour toutes ces réalisations, notre contribution, c'est à la fois technique et financier. Nous nous intéressons aux problèmes humanitaires mais aussi aux problèmes de développement ainsi qu'à la promotion de la paix et à la cohésion entre communautés », précise Dauda Sau, représentant de la FAO au Burkina Faso.
Le représentant de la FAO au Burkina Fao a aussi indiqué que les différentes doléances des bénéficiaires ont été bien notées et seront examinées avec les différents partenaires afin d'apporter des solutions efficaces et pérennes pour plus de performances et de meilleurs rendements.

Des initiatives et des techniques de production qui contribueront à l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire, selon le gouvernement burkinabè

Du côté du gouvernement, c'est également la satisfaction. Pour Hamadou Diallo, chef de cabinet, représentant le ministre délégué chargé des ressources animales, ces réalisations répondent aux objectifs de l'offensive agro-sylvo-pastorale et halieutique lancée par le gouvernement en septembre 2023 en vue d'atteindre l'autosuffisance alimentaire à l'horizon 2025.

« Nous avons visité des sites dont les réalisations ont été financées par des partenaires tels que la FAO, le HCR mais aussi d'autres partenaires bilatéraux tels que la coopération de Belgique et la coopération suédoise. Pour la culture hors sol, il faut dire que c'est une nouveauté et comme vous l'avez constaté comme moi, c'est vraiment une réussite et la mayonnaise est en train de prendre. Dans le cadre de notre offensive agro-sylvo-pastorale que le gouvernement a adopté en septembre 2023, ces genres de technologies, de pratiques sont beaucoup encouragés. Si vous allez au niveau du ministère (en charge de l'agriculture, des ressources animales et halieutiques), il y a une expérimentation qui sert de champ-école pour pouvoir vulgariser cette technique, qui permet de faire la culture en toute saison. Nous avons remarqué que la plupart de nos producteurs ne cultivent que trois mois sur les 12, alors que trois mois pour nourrir la population en 12 mois, ce n'est pas du tout optimal. Avec ces cultures hors sol, on a la possibilité de faire la culture pendant les 12 mois pour nourrir la population et atteindre l'autosuffisance alimentaire à l'horizon 2025 », soutient-il.

Hamadou Diallo, chef de cabinet, représentant le ministre délégué chargé des ressources animales

« Pour la suite, c'est une réussite qui sera vulgarisée. Au niveau du ministère, on a pris cela à bras le corps. On a fait un champ-école pour permettre à chaque partenaire qui vient dans le cadre du financement des projets ou même des particuliers, on leur explique notre vision par rapport à ces cultures hors sol. Donc, dans les projets à venir, que ce soit des projets de résilience, d'élevage ou d'agriculture, nous allons faire en sorte que ces technologies soient intégrées, qui nous pensons, pourraient être l'une des solutions pour l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire dans notre pays », a ajouté Hamadou Diallo.

La tournée de terrain du gouvernement, de la FAO et ses partenaires s'est achevée avec la visite de courtoisie à sa Majesté Naba Kiba, roi du Yatenga.

Mamadou ZONGO
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Luftwaffe Deploys Eurofighters to Latvia for Baltic Air Policing

The Aviationist Blog - jeu, 29/02/2024 - 19:20

The German detachment involves almost 100 officers and soldiers from the Tatktischen Luftwaffengeschwader 74 (Tactical Air Squadron), and it is commanded by Oberstleutnant (Lt. Col.) Swen Jacob. The German Air Force deployed five Eurofighter jets [...]

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Espagne: une enquête ouverte contre l'ex-président catalan Carles Puigdemont pour «terrorisme»

RFI (Europe) - jeu, 29/02/2024 - 19:16
En Espagne, la Cour Suprême a annoncé ce jeudi l'ouverture d'une enquête pour « terrorisme » contre l'ex-président catalan Carles Puigdemont. 
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Burkina/Fonds de soutien patriotique : L'université Aube nouvelle offre 100 bourses d'études et deux drones de reconnaissance

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 29/02/2024 - 19:08

L'université Aube nouvelle ne veut pas rester en marge de la contribution à l'effort de paix. Elle a offert 100 bourses d'études et deux drones de reconnaissance. Le don est évalué à 209 millions de FCFA. La remise du don a eu lieu le 23 février 2024 à Ouagadougou, à l'état-major de l'armée de terre. Il a été réceptionné par le chef d'état-major de l'armée de terre, le colonel Théophile Nikièma.

Les 100 bourses d'études se composent de 70 bourses pour les programmes de licence et de 30 bourses pour les programmes de master. Par ce geste, l'université Aube nouvelle aspire à jouer un rôle actif dans le rétablissement de la paix au Burkina Faso.

Ce don symbolise l'engagement continu de l'université envers la paix et la sécurité au Burkina Faso, a indiqué le président-directeur fondateur de l'université Aube nouvelle, Isidore Kini. « Ce geste altruiste témoigne de l'importance cruciale pour chaque secteur d'activité d'apporter sa contribution pour relever les défis sécuritaires auxquels la région est confrontée. En unissant les efforts, nous pouvons bâtir un avenir plus sûr et prospère pour tous », a souligné le président-directeur fondateur de l'université Aube nouvelle.

Le drone de reconnaissance faciale

Et d'ajouter : « la motivation de notre action découle de la nécessité de défendre notre pays contre les forces malveillantes qui menacent son intégrité. Le Burkina Faso, selon les desseins divins, est destiné à la paix et au bonheur. En tant qu'institution d'enseignement supérieur, nous ressentons un devoir patriotique de soutenir nos forces armées dans leur lutte, qui est celle de nous tous. Nous sommes conscients de notre responsabilité envers notre nation et nous souhaitons contribuer à ramener la paix en apportant notre soutien, aussi symbolique soit-il ».

Pour son geste de solidarité, l'université a opté pour le don de drones et de bourses d'études. Ce, parce qu'en tant qu'université de technologies, Aube nouvelle comprend l'importance croissante de la technologie, notamment des drones, dans le domaine de la sécurité. « En fournissant ces drones, nous souhaitons contribuer au renforcement des capacités de nos forces de défense et de sécurité. De plus, en offrant des bourses d'études, nous investissons dans le développement des compétences des forces de défense et de sécurité, ce qui est essentiel pour assurer un avenir prospère et sécurisé pour notre pays », a dit monsieur Kini.

Photo de famille

L'université est déterminée à continuer à poser des actions allant dans le sens du soutien patriotique. « Dans ces moments critiques, il est essentiel que tous les fils et filles du Burkina se rassemblent pour faire face aux défis qui nous attendent. Chacun peut contribuer à sa manière, que ce soit par ses talents, ses prières, sa force ou ses ressources financières. Ensemble, nous pouvons surmonter les obstacles et travailler à la libération et à la prospérité de notre cher pays, le Burkina Faso », convainc Isidore Kini.

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina / Synécoculture : L'ambassade du Japon offre plus de 42 millions de francs CFA au CARFS

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 29/02/2024 - 19:08

L'ambassade du Japon au Burkina Faso signe un accord de don avec le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture (CARFS). Le centre reçoit ainsi plus de 42 millions de francs CFA pour réaliser des champs-écoles. La signature de l'accord a eu lieu ce jeudi 29 février 2024 à Ouagadougou.

Le projet sera réalisé sur trois sites. Ce sont les sites de Gampéla, Somgandé et Pamtenga. Il va permettre d'ériger des châteaux d'eau et d'aménager des espaces pour la production agricole. Il prévoit aussi un magasin de stockage et une boutique témoin. Le projet va s'étendre sur 12 mois.

La synécoculture a été développée au Japon. Son but est de permettre une culture mixte de plantes utiles sans pesticides et fertilisants. « En 2019, l'ambassade du Japon a parrainé le 3e forum africain sur la synécoculture dont le thème portait sur la sécurité alimentaire et le renforcement des communautés. En effet, le Japon a toujours accompagné la politique de sécurité alimentaire du Burkina Faso. Le projet d'aménagement des bas-fonds en est un exemple », a indiqué l'ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Nagashima Jun.

Échanges de l'accord du don entre l'ambassadeur du Japon Nagashima Jun et la responsable du Centre africain de recherche et de formation en synécoculture

Le présent projet se réalise dans le cadre des micro-projets à travers les organisations de la société civile, les apprenants des centres de formation professionnelle, les personnes déplacées internes et le monde agricole.

Monsieur Jun a exhorté les responsables du CARFS à travailler pour la réussite de ce projet, afin qu'il soit une autre vitrine pour la coopération entre le Burkina Faso et le Japon.

L'ambassadeur a terminé en invitant le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture à beaucoup impliquer les femmes. Car dit-il, « elles sont les piliers de nos sociétés et leur autonomisation est facteur de prospérité, de sécurité ».

« Nous accueillons ce don dans le sens du devoir. C'est le devoir de contribuer efficacement à utiliser ce don parcimonieusement. Et dans l'objectif de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations », a fait savoir le directeur exécutif du CARFS, André Tindano.

André Tindano, directeur exécutif du Centre africain de recherche et de formation en synécoculture

Selon lui, c'est un projet qui s'inscrit dans la continuité. Un mécanisme sera mis en œuvre afin de permettre que les activités puissent s'auto gérer et continuer au bénéfice des populations.
Les responsables du centre ont exprimé leur gratitude et reconnaissance à l'ambassadeur du Japon.

Le Centre africain de recherche et de formation en synécoculture est un centre spécialisé dans la formation professionnelle, l'agronomie et la synécoculture. Il se donne pour mission de fournir au monde rural et aux organismes de développement des ressources humaines qualifiées.

Rama Diallo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Burkina / IPERMIC : Le rôle et la responsabilité des acteurs de l'information et de la communication au coeur des 72 heures de l'étudiant

Lefaso.net (Burkina Faso) - jeu, 29/02/2024 - 19:08

L'Institut panafricain d'études et de recherche sur les médias, l'information et la communication (IPERMIC) organise, du 29 février au 2 mars 2024, les 72 heures de l'étudiant en communication. La cérémonie d'ouverture s'est tenue ce jeudi 29 février 2024, au sein de l'Université Joseph Ki-Zerbo (UJKZ) avec pour marraine Christelle Kalhoulé et parrain Adama Kanazoé.

C'est sous le thème « Défis sécuritaires et gestion humanitaire : Rôle et responsabilité des acteurs de l'information et de la communication dans la résilience » que se tient l'édition de 2024 des 72 heures des étudiants.

Selon le président du club des étudiants de l'institut, l'objectif de cette activité est de réunir tous les instituts et universités qui forment dans le domaine de la communication et information sur une thématique qui est cruciale et importante. « Comme vous le savez sans doute, notre pays est malheureusement confronté à une situation qui est très peu reluisante. Donc chaque compartiment de la société essaie d'apporter sa contribution à la résolution de ce problème. Et nous, en tant qu'acteurs de l'information et de la communication, il était important pour nous aussi d'apporter notre pierre à la construction de l'édifice. C'est donc pour nous une manière de le faire en organisant les 72 heures qui réunissent les étudiants pour les informer de la situation mais aussi pour les outiller sur leur contribution dans la résolution de la crise humanitaire », a expliqué le président du club des étudiants de l'institut, Ismael Drabo.

Comme innovation, l'édition de 2024 a connu l'implication d'autres étudiants en communication et journalisme de Ouagadougou

A entendre le représentant du ministère en charge de la communication, cette initiative, qui constitue un cadre d'échanges et de partage de savoirs et d'expériences, est à saluer. Selon lui, le choix du thème de cette édition témoigne de la désirable qualité de la formation des étudiants de l'IPERMIC mais aussi de l'engagement patriotique et citoyen qui les animent.

« Plus que jamais notre pays a besoin de vaillants et patriotes journalistes dans ce contexte de crise sécuritaire et des réseaux sociaux où le défi du journalisme est grand. Il est donc crucial que notre pays connaisse de talentueux communicologues qui conseilleront sur les effets néfastes liés à l'utilisation maladroite et inconsciente des technologies de l'information et de la communication dans ce contexte d'évolution des techniques et moyens de communication », a déclaré le représentant du ministre en charge de la communication, Boukary Nitiéma.

Une collecte de fonds a été lancée afin de venir en aide aux personnes déplacées internes du Burkina

Cette année, les étudiants de l'IPERMIC ont apporté quelques innovations en impliquant d'autres instituts et universités de communication et journalisme de Ouagadougou. Une collecte de fonds à l'endroit des personnes déplacées internes du Burkina est également à noter comme innovation.
Le directeur par intérim, Dr Lacina Kaboré, n'a pas manqué de remercier tous ceux qui ont contribué à la tenue de cet événement.

Durant trois jours, le thème sera examiné à travers des panels. Des phases finales des compétitions d'art oratoire et de football auront lieu, ainsi que la projection de documentaires et de reportages des étudiants liés au thème central de cette édition. Les 72 heures se concluront par un dîner gala.

Hanifa Koussoubé
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Mineurs ou majeurs, les jeunes migrants sont particulièrement vulnérables

RFI (Europe) - jeu, 29/02/2024 - 18:58
510 mineurs non accompagnés sont arrivés en Italie depuis le début de l'année 2024. Ils étaient près de 18 000 dans le pays l’an dernier (2023). Leur nombre et surtout leur prise en charge font l’objet de polémiques. Une réunion avait lieu hier (28 février 2024) au ministère de l'Intérieur à Rome. Le gouvernement d’extrême-droite a décidé de lancer la chasse aux « faux mineurs ». 
Catégories: Union européenne

[Actualité] Boulette allemande en mer Rouge. Un drone américain pris pour cible

Bruxelles2 - jeu, 29/02/2024 - 18:55

(B2) L'opération Aspides commence bien pour les Allemands. La frégate Hessen qui vient tout juste d'arriver dans la zone d'opération a failli abattre un drone américain de type Reaper lundi (26 février). Heureusement elle a raté le tir...

La salle de commandement de la frégate Hessen (crédit : Bundeswehr)

C'était lundi (26 février), quelques jours à peine après que le Bundestag ait approuvé (le vendredi précédent) son engagement en mer Rouge et dans le golfe d'Aden pour défendre les navires de la marine marchande contre les attaques houthis dans le cadre de l'opération européenne EUNAVFOR Aspides.

Un drone inconnu s'approche de la frégate Hessen

« Un drone a été aperçu, mais il n’était pas clair s’il pouvait être dangereux » rapporte Michael Stempfle, le porte-parole du ministère de la Défense, lors du point de presse gouvernemental mercredi (28 février). « Une interrogation a été faite auprès des partenaires ou alliés déployés ». Sans réponse apparemment.

Un tir sans succès

La frégate a alors « tenté d'abattre le drone ». Sans succès... « Les deux missiles intercepteurs à longue portée Standard Missile 2 (SM2) ont raté leur cible pour des raisons techniques », selon notre confrère Thomas Wiegold de Augengeradeaus, Un heureux hasard ! Car le fameux drone inconnu était en fait un drone de surveillance de type MQ-9 Reaper américain. Le fait « que le drone n'était pas hostile n'est devenu clair que plus tard » reconnait le porte-parole du ministère.

Explication : une faute américaine ?

L'explication est technique. Le drone américain se déplaçait « à grande vitesse dans la zone opérationnelle (...) sans que le transpondeur pour l'identification ami-ennemi (IFF, Identification Friend-Foe) soit allumé et sans information des centres d'opérations alliés » explique notre confrère citant un officiel allemand. Dans une zone dans laquelle se trouvaient 15 navires marchands, donc un potentiel risque pour ceux-ci, le commandant du Hessen, a donc ordonné le tir. Si on écoute les Allemands, ce serait en quelque sorte la faute des Américains.

Comme dans le manuel

Pour le chef d'état major de la marine allemande, l'inspecteur général Jan Christian Kaack, en effet, il n'y a pas eu d'erreur. Les marins ont bien réagi, « en appliquant la procédure comme dans le manuel ». Le drone était clairement classé comme hostile. « La décision de tirer a été prise conformément aux règles convenues et après consultation du commandement », a-t-il précisé. « J'aurais agi exactement de la même manière en tant que commandant », a déclaré Kaack à l'agence de presse DPA, selon l'hebdomadaire Spiegel. Depuis « l'incident a été analysé et la faiblesse a été corrigée » précise le porte-parole du ministère.

Commentaire : une coordination à revoir

Cet incident recouvre en fait deux erreurs. La première est l'erreur d'identification du drone Reaper. D'une valeur d'environ 15 millions $, ce serait dommage s'il s'abime en mer sur une incompréhension mutuelle. L'autre, moins relevée, est l'erreur de tir. Si le drone avait été réellement hostile, ce pouvait être soit pour la frégate Hessen, soit pour les navires marchands à côté, une erreur tragique. En gros, le destin politique du ministre Boris Pistorius a tenu à un cheveu. Cette double erreur montre en tout cas que la coordination entre Alliés de l'OTAN n'est pas vraiment au top, alors que les navires s'entrainent régulièrement ensemble. Cela démontre aussi un certain amateurisme des Allemands qui découvrent le combat en mer.

Bref, tout cela n'est pas très sérieux... et va sûrement mériter, derrière les portes closes, de sérieuses explications : au sein de la marine allemande et entre alliés.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Catégories: Défense

After the Eleventh Hour

Foreign Policy Blogs - jeu, 29/02/2024 - 18:46

A Japanese F-15J with a cultural livery shows Japan’s close ties to the United States and their common defence posture.

 

Each day it appears that new conflicts are arising globally, and every month there is a change in the discussion on how these events were allowed to occur, and the best approach in resolving them. The best example of how to address many policy failures often comes from acknowledging past errors as well as learning from historical examples of successful transitions from nations at war towards nations who freely have chosen peace as their forward path. While some nations have had long traditions honouring warriors in their culture, the final word on those societies were not to extend conflict, but to seek peace, especially with former adversaries. One of the best examples of a large nation with this warrior tradition is Japan, who actively honours their past in many forms while focusing on peace and stability wherever possible.

Pre-1950s Japan was well known as an Imperial Empire that aggressively captured much of Asia and the Pacific region, subjecting their adversaries to some of the most brutal treatment known to humanity. The loss of the Second World War to the United States and Allied forces was not only a military defeat, but a cultural revolution where old customs and systems of bias were reformed and subject to liberal ideas and modern approaches. While Japanese culture and traditions varied greatly from liberal values, the following years would create a local model of modernisation and progress that is a benefit to the rest of the world and the people of Japan itself. This transition did not occur in a vacuum, but developed with set expectations and measured approaches to turn Japan into one of the most modern societies in the 21st Century.

Post War Japan suffered from the same issues as many other nations after the Second World War, with shortages and newly administered Governments heavily influenced from abroad actively reshaping Japanese culture assertively and systemically. The 1960s emerged with a challenge to Japan, as economic development, education and social welfare systems mirrored that of many developing countries at the time. A focus on economic innovation and the promotion of their economy into the larger world utilised Japan’s increasingly educated and innovative population to challenge many Western dominated industries in the 1970s. By the 1980s, the Japanese economic model was by all measures well established and extremely competitive within the global marketplace. While Japan’s economic fortunes after the 1990s began to diminish, the country tended to have similar economic problems and solutions as their partners in North America and Europe and were seen as equal allies in the global economy and dependable partners in global security.

What some might call a Japanese economic miracle did not simply arise from good economic policy and fortunate foresight of future economic opportunities, but from a change in the general world view held by many in Japan post-1950. Japan actively produced an education system and culture that was disdainful of conflict, even though much of Japan’s history involved honouring a warrior tradition. Cultural properties in Japan that are often known internationally give a window into this development, and have in turn influenced the ideas of honour and tradition in cultures abroad as a result. Films and media went from Tokyo being attacked by offshore monsters towards a re-engagement with Samurai warrior culture via showing their humanity in the application of old ideas of honour and traditions. Eventually, much of these properties focused on the soul during conflict and the exploration of humanity during war, often around a narrative that is constantly vying for a path to peace. So expansive is the idea of pushing past the limitations of conflict and honour to seek peace, that the concept of peace though force became the focus of some media properties, establishing the idea that warriors achieve their greatest honour by directly fighting to end all wars as seen in the media property Gundam 00. Ideas around peace seems to have been a national project, so much so that the language of society turned the ideas of peace and humanity into a concept rooted in honour. A warrior after the 1950s could perhaps be seen not as someone who seeks war, but as someone who fights against it in the 2020s.

Japan has taken many decades to reform itself from a nation that saw brutality and war as a part of its warrior traditions, towards a country that is a model for economic and cultural development in the 21st Century. Japan actively shows that support for peace, financially, culturally, and systemically is the likely path to stem the continuation of future wars globally. Taking the approach of funding added conflict does little for the people in those nations, and works more to weaponise a world view instead of cultivating a culture that seeks peace and stability. What is apparent in many Japanese media properties and general culture is that war has no winners, and that those who seek war are never the honourable ones in the conflict. Perhaps they are correct, there is no honour in war, and those who seek it will never be warriors or heroes without false narratives painted over their empty deeds. Achieving Peace might be the purest form of Honour.

[Quiz] Connaissez-vous… les premiers pays agricoles de l’Union européenne ?

Toute l'Europe - jeu, 29/02/2024 - 18:39

Le Salon international de l’agriculture s’est ouvert à Paris samedi 24 février. L’occasion, comme tous les ans, de mettre en lumière la richesse et la diversité du monde agricole français. Dans de nombreux domaines, la France fait figure de premier pays européen producteur. Mais pas toujours là où on le pense ! D’autres Etats membres de l’Union européenne possèdent, eux aussi, une agriculture très productive dans certains domaines…

Céréales, bœuf, porc, moutons, volaille, lait, fruits et légumes, vin, huile d’olive, bière, champignons : saurez-vous retrouver, dans chacune de ces 11 catégories, le pays de l’UE leader en termes de production ?

À LIRE AUSSIProduction, revenu, pesticides… 7 chiffres sur l’agriculture en EuropeÀ LIRE AUSSILes importations et exportations de céréales dans l’Union européenne Comment jouer ?

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Le sixième et dernier hélicoptère H160FI a été livré à la Marine nationale

Zone militaire - jeu, 29/02/2024 - 18:37

Pour soulager ses NH-90 « Caïman » et remplacer ses Alouette III ainsi que ses Lynx retirés du service en 2020, la Marine nationale décida de louer un flotte « intérimaire » d’hélicoptères auprès de prestataires privés. Un contrat fut ainsi notifié au tadem formé par DCI et Heli-Union afin de mettre en oeuvre dix Dauphin N3. Puis, un...

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Kinshasa : plaidoyer pour le développement des projets de gestion des ressources des forêts en RDC

Radio Okapi / RD Congo - jeu, 29/02/2024 - 18:28


Le Programme de microfinancement du fonds pour l'environnement mondial et le ministère de l'Environnement ont levé l’option, mercredi 28 février, de développer de projets communautaires, susceptibles de contribuer à la gestion durable des ressources des forêts en RDC.


Ces deux organisations ont pris cet engagement lors d’un atelier organisé à Kinshasa.


A traves leur démarche, elles veulent également préserver la biodiversité et la lutte contre le changement climatique.

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Tanganyika : les autorités promettent de traduire en justice les auteurs des violences à Moba

Radio Okapi / RD Congo - jeu, 29/02/2024 - 18:22


Les auteurs du soulèvement de la population dimanche dernier dans le territoire de Moba seront transférés à Kalemie pour qu’ils répondent de leurs actes devant la justice, a averti le ministre provincial de l’intérieur de Tanganyika, a annoncé, jeudi 29 février.  


Cette annonce est intervenue à l'issue d'une évaluation de la situation sécuritaire dans la zone menée par une délégation des membres du conseil de sécurité provincial, qu'il a conduite.

Catégories: Afrique

Elections des sénateurs et gouverneurs : la CENI dénonce des cas de corruption orchestrés par certains candidats

Radio Okapi / RD Congo - jeu, 29/02/2024 - 17:54


La Commission électorale nationale indépendante, (CENI) a, à travers un communiqué de presse rendu publique mercredi 28 février, fustigé des actes de corruption qui seraient l'œuvre des certains candidats prétendants à l'élection sénatoriale, des gouverneurs et vice-gouverneurs en RDC.

Catégories: Afrique

Au Salon international de l’agriculture, les agriculteurs européens de demain sont mis à l’honneur

Toute l'Europe - jeu, 29/02/2024 - 17:42
Les lauréats de l’édition 2024 du concours des jeunes agriculteurs européens - Crédits : Vincent Rousval

Le Salon international de l’agriculture, qui a ouvert ses portes à Paris samedi 24 février, permet de célébrer toute la richesse et la diversité du monde agricole français, mais pas seulement. L’agriculture européenne est elle aussi mise à l’honneur lors de différents temps forts tout au long de l’événement.

Mardi 27 et mercredi 28 février, près de cent jeunes venus des quatre coins du continent européen ont pu goûter à cette atmosphère toute particulière. Ces étudiants en formation agricole ou œnologique ont été conviés pour participer au concours des Jeunes européens, dans le cadre du prestigieux Concours général agricole.

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93 candidats précisément, venus de 28 pays européens, ont ainsi pris part à l’un des deux concours organisés par la direction générale de l’enseignement et de la recherche, en partenariat avec l’Agence Erasmus+. Etaient représentés de nombreux Etats membres de l’Union européenne, mais également la Norvège, la Suisse, le Royaume-Uni ou encore l’Ukraine.

Certains ont confronté leurs compétences œnologiques et viticoles à travers le concours européen des jeunes professionnels du vin (CJPV), tandis que d’autres se sont affrontés lors du concours de jugement des animaux par les jeunes (CJAJ). Cela passait par la dégustation et la notation de vins français pour les premiers, et la reconnaissance des bovins de races françaises pour les seconds. L’enjeu était également de pouvoir partager ces compétences avec leurs homologues de l’Europe entière, venus spécialement d’Espagne, du Royaume-Uni, de Pologne ou encore d’Ukraine.

Des étudiants en viticulture et œnologie venus de toute l’Europe ont participé au concours européen des jeunes professionnels du vin (CJPV) - Crédits : Isabelle Hervé

Cette édition 2024 du concours des Jeunes européens, qui existe depuis plus de vingt ans, a rencontré un franc succès, avec un nombre record de participants. Un moment d’échange, de convivialité et de mise en valeur des savoir-faire agricoles européens qui attire chaque année de plus en plus de participants et de pays.

C’est le Suisse Florian Chevret qui s’est imposé lors du concours européen des jeunes professionnels du vin, devant Finn Streitz (Allemagne) et Ariel Morales (Espagne). Le Hongrois Robert Talas a lui remporté le concours de jugement du bétail (CJAJ), devançant l’Italien Esteban Fidel Cugnod et l’Ecossais Jack Cuthebertson.

Les mobilités Erasmus+, c’est aussi pour les étudiants en agriculture

Pour l’Agence Erasmus+ France / Education Formation, ce concours des Jeunes européens permet de réaffirmer l’engagement de l’agence aux côtés de l’enseignement agricole. Depuis le lancement du programme Erasmus en 1987, 14 millions de citoyens européens en ont profité. Parmi eux, de nombreux élèves, apprentis, étudiants, professeurs et formateurs de l’enseignement agricole.

En France, ce sont aujourd’hui près de 700 établissements du secteur agricole, tels que des lycées agricoles, des Maisons familiales rurales (MFR) ou des écoles supérieures, qui participent au programme Erasmus+. Entre 2014 et 2020, plus de 37 000 apprenants de l’enseignement agricole français ont ainsi pu partir en mobilité.

L’enseignement agricole est particulièrement dynamique dans le programme Erasmus+ ; il est notamment à l’origine de 34 % des mobilités de la voie professionnelle, rappelle Nelly Fesseau, directrice de l’Agence Erasmus+ France. Nous nous en réjouissons car les échanges de pratiques entre partenaires européens sont fondamentaux dans la réflexion autour du futur de l’agriculture”.

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Avec le programme de mobilité Erasmus+, les établissements agricoles peuvent envoyer leurs élèves, étudiants, professeurs ou formateurs aller effectuer une partie de leurs études ou un stage dans un autre pays.

Ainsi, le lycée Olivier Guichard de Guérande (Loire-Atlantique) envoie ses élèves de bac pro Aquaculture en stage Erasmus+ en Norvège pour étudier l’élevage du saumon. Quant à l’EPLEFPA de Blanquefort (Gironde), il fait partir les formateurs et élèves de bac Viticulture-œnologie chez différents partenaires au Portugal, en Roumanie, en Espagne et en Italie pour travailler sur l’adaptation de la viticulture au changement climatique.

Des mobilités qui favorisent ainsi l’échange de bonnes pratiques agricoles et viticoles avec des professionnels ou des agriculteurs en devenir de toute l’Europe.

À LIRE AUSSIErasmus+, c’est aussi pour les élèves et professeurs en agriculture

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