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Burkina/Mineurs privés de liberté : Les acteurs de la chaîne de protection de l'enfant formés sur la dépression

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:35

Les 24 et 25 juin 2025, environ quarante acteurs intervenant dans la protection de l'enfant verront leurs capacités renforcées sur la dépression et d'autres troubles corrélés chez les mineurs privés de liberté. La formation est initiée par le centre de protection juridique des enfants, piloté par l'ONG Children Believe. Elle a pour objectifs d'outiller les participants pour une meilleure prise en charge de la dépression chez les mineurs incarcérés et de favoriser le partage d'expériences entre les différents acteurs.

La délinquance juvénile semble prendre des proportions inquiétantes ces dernières années. En effet, selon les statistiques, le nombre de mineurs condamnés est passé de 44 en 2020 à 98 en 2022. Des chiffres qui vont crescendo et qui retiennent l'attention de Children Believe, engagé depuis plusieurs années à créer un cadre idéal de prise en charge juridique des enfants privés de liberté.

C'est pourquoi l'ONG a jugé utile d'outiller les acteurs intervenant dans la protection des enfants pour une prise en charge psycho-sociale convenable des mineurs en conflit avec la loi, fait savoir Kassoum Morgho, représentant de la directrice régionale Afrique de l'Ouest de Children Believe. « La dépression chez les enfants privés de liberté est une réalité alarmante. Elle agit en silence, ronge en profondeur et laisse des traces durables si elle n'est pas prise en charge. D'où l'importance de cette formation, qui nous permet de croiser nos regards et nos compétences », a-t-il souligné.

Selon Kassoum Morgho, représentant de la directrice régionale Afrique de l'Ouest de Children Believe, la dépression chez les enfants privés de liberté est une réalité alarmante.

À en croire Lepan Djenebou Drabo, responsable du centre de protection juridique des enfants, la dépression est un sujet sensible et tabou. « Et quand elle est corrélée à la privation de liberté, elle fragilise davantage l'individu qui en souffre. Pour des enfants qui sont déjà vulnérables, souffrir de dépression n'est pas chose aisée. » Cette session de formation permettra donc, poursuit-elle, de renforcer les compétences des acteurs pour une meilleure prise en charge de la dépression chez les enfants incarcérés, de partager les expériences qui peuvent varier selon les acteurs et les établissements pénitentiaires et de formuler des recommandations pour les actions futures du centre de protection juridique.

Lepan Djenebou Drabo, responsable du centre de protection juridique des enfants, a laissé entendre que la formation va permettre d'outiller les acteurs pour une meilleure prise en charge de la dépression chez les enfants incarcérés

L'atelier réunit des acteurs aux profils divers : juges des enfants, travailleurs sociaux, gardes de sécurité pénitentiaires, officiers de police judiciaire, etc. Avec le formateur, Dr Daouda Kouma, maître de conférences en psychologie, ces participants vont aborder la santé mentale en général et son importance, les outils à mettre en œuvre pour prendre en charge la santé mentale, notamment l'écoute active, ainsi que l'impact psychologique de l'incarcération (stress, anxiété, dépression sévère), précise Dr Kouma.

Dr Daouda Kouma, formateur, va donner aux participants les outils nécessaires pour rendre harmonieux le cadre de la détention afin de permettre aux enfants de s'épanouir

D'autres modules portant sur la prévention et la gestion du stress chez les enfants incarcérés, les premiers secours psychologiques, la résilience. Le formateur a également laissé entendre que les participants recevront les outils nécessaires pour rendre harmonieux le cadre de la détention afin de permettre aux enfants de s'épanouir.
En rappel, le centre de protection juridique des enfants est un projet mis en œuvre par Children Believe en collaboration avec Africa Child Policy Forum. Il vise à offrir des services juridiques, judiciaires et psychosociaux aux enfants en conflit avec la loi et aux groupes en danger.

Armelle Ouédraogo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Marjorie Nerath Guillaume, présidente de l'Alliance francophone de cricket : « Je loue le dynamisme de la jeune Fédération burkinabè de cricket »

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:30

Marjorie Nerath Guillaume est Française d'origine haïtienne. Elle est conseillère au ministère français des Sports et experte dans beaucoup de disciplines sportives. Elle aime en particulier le cricket et elle a séjourné à Ouagadougou pendant une semaine. Ce fut une occasion pour elle de suivre les championnats de la ligue du Centre chez les garçons et chez les filles qui se sont déroulés les 14-15 juin 2025. Elle a créé une alliance francophone de cricket dont elle est la présidente pour promouvoir la discipline dans la sous-région. Dans cette interview exclusive, elle nous fait le bilan de son séjour dans la capitale burkinabè et le jugement qu'elle fait de la discipline.

Lefaso.net : Vous avez séjourné à Ouagadougou et vous avez pu suivre les championnats des lycées chez les garçons et des centres de couture chez les filles, alors quelle est votre appréciation ?

Marjorie Nerath Guillaume : Je remercie tout d'abord votre organe pour les efforts que vous faites pour faire connaître cette jeune discipline qu'est le cricket. En effet, en tant que présidente de l'Alliance francophone de cricket (AFC), j'ai fait le déplacement pour suivre les championnats de la ligue du Centre du Burkina Faso. Cela m'a permis de m'imprégner des réalités et de soutenir le président de la Fédération burkinabè de cricket, qui est en même temps le secrétaire général de notre alliance. Pour revenir aux jeux, ce qui m'a marquée, c'est l'événement des filles, des jeunes filles, des adolescentes, qui ont besoin d'encadrement à tous les niveaux, technique, du matériel, et puis émotionnel, pour maîtriser les jeux.

J'ai vu qu'il y a vraiment des talents, je ne suis pas coach, mais j'ai pu détecter des lanceuses, des batteuses qui sont vraiment bien et qui ont besoin d'être accompagnées. Dans l'ensemble, il y a tout un travail qui se fait ici, et c'est le lieu pour moi de féliciter, de louer le dynamisme du président de la fédération et de toute son équipe, qui, avec des moyens de bord, essaient de faire beaucoup de choses dans cette discipline qui n'est pas connue dans cette partie géographique. Mais, avec tout ce que j'ai vu, cela m'encourage, me donne l'envie d'aider, d'apporter mon soutien pour que ça avance.

Comment va se manifester votre accompagnement ?

Nous avons eu l'idée de créer l'Alliance francophone de cricket. Les objectifs de l'AFC, c'est justement d'aider à la vulgarisation de la discipline dans la sous-région francophone. Il y a les infrastructures, le matériel, la formation des encadreurs, etc. Le président de la FBC m'a informé qu'ils sont à la recherche d'un terrain pour en faire le QG du cricket. Quand tout sera au point, nous allons voir comment viabiliser le terrain pour pratiquer le cricket selon les normes internationales. Lors du championnat des filles, j'ai offert du matériel au centre d'études et de formation professionnelle. L'AFC est à ses débuts, il y a des projets, nous allons envisager des tournois entre les pays.

Lors du championnat des filles, il y a eu un couac, une équipe qui ne voulait pas reconnaître sa défaite en finale, elle a même quitté le terrain avant de revenir. Comment avez-vous jugé cela ?

Ce n'est pas fair-play, et à cause de cet incident, on a jugé que c'était nécessaire d'avoir un temps d'échanges, pour travailler sur le mental. Le mental est un des piliers très importants de la performance, notamment la gestion de l'échec. Les échanges ont concerné toutes les filles qui jouent au cricket, une cinquantaine de filles. C'est quelque chose à ne pas négliger, il n'y a pas que l'effort physique, je crois que c'est la force mentale qui fait la différence sur le terrain, les conséquences des actions sur le terrain, savoir contrôler ses émotions, même quand ça ne va pas, même quand le résultat ne va pas dans votre sens, il faut savoir se contrôler ; s'il y a des problèmes, on doit les gérer ailleurs, et non sur le terrain.

Il y a deux équipes (les filles de Sig-Noghin contre celles de Bogodogo) qui se sont affrontées en finale. Sig-Noghin, qui pensait gagner, c'est normal, quand on va en compétition, on veut gagner, c'est pour ça que l'on joue. Elles ont gagné pendant toute la saison, elles pensaient alors que la finale était déjà gagnée, sauf que l'équipe adverse, Bogodogo, a bien joué et a su élever son niveau. L'autre équipe était vexée parce qu'elle est venue croyant gagner comme d'habitude, elle a été surprise et elle a géré ça de la mauvaise manière.

Il faut savoir apprendre à gérer la défaite pour rebondir après. Même si on est en colère, il ne faut pas l'exprimer de cette manière-là, il y a des arbitres sur le terrain, c'est leur responsabilité de s'assurer que les choses se passent dans les règles, et s'il y a quelque chose, le capitaine peut aller parler à l'arbitre calmement, dire ce que l'on pense et régler ça d'une manière pacifique. Parce que là, c'était un match d'un niveau local ; si on va au niveau international, il y a des comportements qui peuvent vous disqualifier automatiquement. Je suis ravie, au sortir des échanges, c'est des filles qui ont compris, et prêtes à faire amende honorable, pour le bien du cricket.

Comment jugez-vous la semaine passée à Ouagadougou ?

C'est ma première fois au Burkina Faso et à Ouagadougou, et je me suis sentie comme chez moi. Je trouve les gens sympathiques, hospitaliers, serviables. Une chose est sûre, je vais revenir au Burkina pour un séjour plus prolongé, probablement pendant le Tour du Faso. Je suis une partenaire du ministère en charge des Sports du Burkina de par le statut que j'occupe au ministère français des Sports. J'ai voulu rencontrer le ministre en charge des Sports pour des échanges, mais il s'est posé un problème de calendrier. Ce n'est que partie remise pour ma prochaine visite. Cependant, le président du Comité national olympique et des sports burkinabè (CNOSB), Jean Yaméogo, m'a accordé une audience. J'ai pu faire une petite excursion à Bazoulé, voir les caïmans sacrés ; il y avait aussi d'autres sites à visiter, mais ça sera pour la prochaine fois. Je témoigne toute ma gratitude au président de la FBC, Ibrahim Ndiaye, qui n'a ménagé aucun effort pour rendre mon bref séjour agréable, à moi et à Cherlonne Nerath, qui est par ailleurs conseillère de l'AFC.

Barthélemy Kaboré
(Collaborateur)

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Début du bac 2025 : Des réactions mitigées après l'épreuve de philosophie en série A

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:25

Le top départ du bac 2025 a été donné ce mardi 24 juin à travers le pays. Dès les premières copies de philosophie rendues, les langues se délient. Certains élèves ont le sourire aux lèvres, d'autres peinent à cacher leur stress. Lefaso.net est allé prendre le pouls dans certains centres de composition de Ouagadougou de la série A notamment.

Samad Balima

« Le premier sujet, sans vous mentir, c'était difficile C'était la philosophie qui se traite désormais en deux parties. J'espérais au moins avoir tous les six points au niveau de la première partie. Pour la suite, on attend de voir les autres sujets tout en espérant que ce soit encore plus abordable à traiter ».

Samad Balima

Mikaila Tiendrébéogo

« Bon, je peux dire que c'est abordable, parce que, sans mentir, ce sont les derniers travaux dirigés que nous avons eu à faire avec nos professeurs qui sont venus. Hier, nous avons révisé la violence et ce matin, c'est ce qui est venu. État, culture et violence, puis les questions de cours. Pour la suite, c'est Dieu, parce que c'est lui mon marabout. Je suis un candidat libre, je travaille donc je compte sur Dieu ».

Mikaila Tiendrébéogo

Hervé Kaboré

« Nous avons commencé avec la philosophie et ce n'était pas simple. Moi, par exemple, j'ai pris une heure avant de pouvoir choisir ce que je comprends le mieux. Le temps également était peu pour moi ainsi que la nouvelle réforme sur les sujets. Mais j'ai donné le meilleur de moi-même. Ce soir, nous avons anglais et je pense que ça devrait aller ».

Hervé Kaboré

Dave Kara

« Nous avons commencé par un sujet de philosophie. Dans l'ensemble, on peut dire que ça va, même si l'épreuve a été très difficile. C'était difficile parce que, pendant toute l'année, nous avons travaillé sur beaucoup de choses et nous avons dû faire ressortir tout cela en quatre heures de temps. Ce n'était pas vraiment facile, mais nous avons fait ce que nous pouvions faire. Nous allons prier Dieu pour que ce que nous avons appris vienne, et nous, de notre côté, nous ferons le maximum. »

Dave Kara

Antonia Kaboré

« Franchement, pour une première composition, ça a été abordable. On s'attendait à quelque chose de dur, mais bon, ils ont fait ça assez léger pour nous. Et par la grâce de Dieu, on espère que ça ira pour les autres matières. On a beaucoup d'espoir pour la suite des épreuves ».

Antonia Kaboré

Yasmine Derra

« Nous ne pouvons pas dire que c'était difficile, mais nous ne pouvons pas non plus dire le contraire. Nous avons fait ce que nous pouvions faire. Ce n'était pas tellement abordable, mais nous avons essayé. Comme il s'agit d'une nouvelle réforme, nous avons fait ce que nous pouvions. Nous espérons vraiment que la suite sera encore plus abordable, car ce n'est pas encore le cas pour le moment ».

Yasmine Derra

Hanifa Koussoubé
Muriel Ouédraogo / Anita Zongo (stagiaires)

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Burkina Faso/Filière sésame : État des lieux d'un secteur prometteur

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:23

La filière sésame au Burkina Faso est retenue comme une filière prioritaire à promouvoir compte tenu de son potentiel en termes de revenus et d'entrée de devises pour l'État burkinabè. Elle occupe une place importante dans l'économie du pays en termes d'exportation et de transformation (huile et produits de consommation). Mais quelle place occupe-t-elle dans l'économie du Burkina Faso ces dernières années ? Dans quelles localités est-elle produite ? Comment a évolué sa quantité produite et son prix au fil des 5 dernières années ? Lefaso.net vous apporte des éléments de réponse.

Au Burkina Faso, la filière sésame occupe une place importante dans les cultures de rente. Elle apporte une contribution significative dans les exportations du pays. « Sur la période 2010-2020, cette filière a contribué en moyenne à 1,4% au PIB du Burkina Faso et à 9,6% à la valeur ajoutée du secteur de l'agriculture », indique l'Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-Burkina).

Place de la filière sésame dans l'économie du Burkina Faso

En 2023, le sésame est le 6ᵉ produit le plus exporté par le Burkina Faso en termes de volume avec 44,2 millions de tonnes exportées. C'est le 4ᵉ produit agricole le plus exporté après le coton, les noix de cajou, et les graines de karité. En termes de valeur d'exportation, la filière sésame occupe également la 6ᵉ place des produits exportés avec 35 milliards de FCFA comme recette d'exportation.

Les pays où est exporté le sésame du Burkina Faso

Le sésame burkinabè est principalement exporté vers Singapour. En 2020, ce pays a absorbé 55% des exportations totales. Singapour est suivi du Japon (12,6% des exportations), du Togo (12%), du Ghana, de la Chine, des Émirats arabes unis, d'Israël, de la France et de la Turquie.

Historique des prix producteurs au Burkina Faso

La demande internationale est le plus grand élément déterminant de l'évolution du prix producteur du sésame au Burkina Faso durant les dernières campagnes. En effet, les prix minimums ont évolué de 220 FCFA en 2015-2016 à 450 FCFA en 2020-2021.

Quant aux prix maximums, ils sont passés de 480 FCFA en 2015-2016 pour atteindre leur pic à 750 en 2016-2017 avant de chuter à 580 FCFA en 2020-2021.

En prélude à la campagne 2020-2021, les acteurs de la filière sésame réunis autour de l'INTERSEB avec l'appui de l'État et des organisations partenaires ont fixé un prix plancher au producteur à 475 FCFA le kg, applicable sur le territoire national, tout en prenant en compte les restrictions de mobilité au niveau mondial imposées par la Covid-19. Il faut noter que durant cette campagne, le prix bord-champ (le prix d'un produit agricole fixé directement au lieu de production, c'est-à-dire à la ferme ou au champ) le plus élevé observé sur le terrain était de 575 FCFA le kg.

Pour la campagne 2024-2025, le prix plancher (prix minimum en dessous duquel un bien ou un service ne peut pas être vendu) a été fixé à 625 FCFA le kg. Mais en 2024, le prix producteur du sésame a encore évolué pour atteindre 796 FCFA au quatrième trimestre (selon le rapport tableau de bord de l'économie de l'INSD paru en mars 2025).

Les localités productrices du sésame au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le sésame est cultivé dans plusieurs régions, mais les grandes régions productrices de sésame sont la Boucle du Mouhoun, l'Est, le Centre-ouest, les Cascades, et le Centre-sud. Ces régions produisent à elles seules environ 78,55% de la production nationale. Par ailleurs, on trouve aussi des cultures de sésame dans la région des Hauts-Bassins.

La région de l'Est, en particulier, est reconnue comme la principale productrice de sésame du pays. Plus spécifiquement, on trouve des zones de culture de sésame à l'est, dans des localités telles que Bilanga, province de la Gnagna.

Dans la Boucle du Mouhoun, le sésame est produit dans les localités de Nouna, de Djibasso, de Solenzo, et de Bomborokuy.

Forces de la filière sésame burkinabè

« Le sésame made in Burkina se distingue des autres par sa forte potentialité de la variété S42. En effet, c'est la variété la plus répandue au Burkina Faso. Elle possède un rendement potentiel de 1,5 tonnes/ha pour un cycle compris entre 90 et 100 jours », révèle l'APEX-Burkina. C'est également une variété très résistante à certaines attaques telles que la salmonelle.

De plus, sa couleur blanche et blanc crème (couleur homogène en majorité blanche) est très appréciée en pâtisserie et dans l'utilisation sur les pains pour hamburger.

Une des forces du sésame burkinabè est qu'il a une teneur en huile de 52%. Par ailleurs, il faut noter qu'environ 5% des producteurs de sésame sont certifiés bio (dans un environnement où la plupart des productions est basée sur les OGM) et produisent près de 4 000 tonnes par an.

Enfin, au Burkina Faso, la filière sésame s'appuie sur l'existence de technologie de dernière génération. Elle fait appel à de nouvelles technologies de pointe dans le domaine du tri, du calibrage et du nettoyage pour permettre la fourniture d'un sésame de meilleure qualité. Aujourd'hui, des machines existent au Burkina, permettant des sorties en fonction de la teneur en huile, de la couleur, de la taille de la graine de sésame, donnant ainsi une large possibilité de choix varié aux acheteurs.

Comment sont organisés les acteurs de la filière sésame au Burkina Faso ?

Pour contribuer à la promotion de la filière sésame et à l'épanouissement de ses membres, une organisation professionnelle d'envergure nationale a été mise en place en 2016 : l'Interprofession sésame du Burkina Faso (INTERSEB). Cette structure a été créée à la faveur de la loi 050-2012/AN du 30 octobre 2012 portant réglementation des organisations professionnelles des filières agricoles, sylvicoles, pastorales, halieutiques et fauniques au Burkina Faso. Elle est constituée des trois principaux maillons de la filière sésame que sont l'Union nationale des producteurs de sésame (UNAPROSEB), l'Association nationale des transformateurs de sésame (ATS/B) et l'Association nationale des commerçants et exportateurs de sésame (ANACESB).

L'INTERSEB a entre autres pour missions de promouvoir et garantir la qualité des produits de la filière sésame, d'encadrer et de veiller à la création de labels, et d'améliorer la compétitivité de la filière sésame.

Mesures prises par le gouvernement pour encadrer et améliorer la filière sésame

Dans l'optique de développer la filière sésame au Burkina Faso, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures et de réformes. Il s'agit de la signature, le 2 décembre 2015, de l'arrêté interministériel N° 2015-203/MARHASA/MICA/MS/MRSI/MEF, portant définition des conditions de contrôle de la qualité du sésame d'origine burkinabè destinée à l'exportation.

À cela s'ajoute l'adoption le 2 mars 2017 par le ministère en charge de l'agriculture d'un cahier des charges qui précise les droits et obligations des catégories d'acteurs de la filière sésame, ainsi que les règles, les pratiques et mesures de contrôle auxquelles elles sont soumises conformément aux lois en vigueur. Il y a aussi l'instauration de l'Autorisation spéciale d'exporter (ASE), du certificat phytosanitaire et du bulletin de vérification.

En outre, on peut citer l'instauration du contrôle par la Brigade mobile de contrôle et de la répression des fraudes qui veille au respect de la réglementation en matière de stockage, de commercialisation et d'exportation du sésame.

En 2019, selon le Fonds alimentaire mondial (FAO), le Burkina Faso était le 8ᵉ producteur mondial de sésame avec 5,3% de la production mondiale et le 4ᵉ producteur africain après le Soudan, la Tanzanie et le Nigéria.
En 2020 en Afrique, le sésame était cultivé dans 23 pays dont les 3 plus gros producteurs sont le Soudan, l'Ouganda et le Nigeria. La production du sésame sur le continent représentait alors 50 % de la production mondiale.

L'importation du sésame n'est pas interdite au Burkina Faso, mais réglementée. Pour importer du sésame, il faut obtenir une autorisation spéciale auprès des autorités compétentes et suivre les procédures établies.

Georges Youl
Lefaso.net

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Baccalauréat 2025 au Nayala : le Haut-commissaire donne le top départ des épreuves au lycée privé Sacré-Cœur de Toma

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:20

La province du Nayala a officiellement lancé, ce mardi 24 juin 2024, la session 2025 de l'examen du baccalauréat. C'est au lycée privé Sacré-Cœur de Toma, ex-Centre d'animation et de formation (CAF/Toma), que la cérémonie d'ouverture symbolique a eu lieu, en présence des autorités administratives et éducatives locales, avec en tête le haut-commissaire de la province, Honoré Frédéric Paré. 818 candidats prennent part aux épreuves cette année dans la province du Nayala.

L'ouverture de l'enveloppe contenant le premier sujet, moment hautement symbolique, a été effectuée dans ce centre abritant le jury n°29. Ce geste symbolique, accompli sous les regards attentifs des membres du corps enseignant, des encadreurs et des candidats, a marqué le début effectif des épreuves écrites du baccalauréat, un examen national décisif pour l'avenir de plusieurs centaines de jeunes lycéens.

Prenant la parole à l'occasion, le haut-commissaire a livré un message de soutien et d'encouragement aux candidats visiblement tendus mais déterminés. « Je suis là ce matin pour vous passer un message, un message de soutien, un message d'encouragement », a-t-il déclaré d'entrée, soulignant la solidarité des autorités à l'endroit des candidats. « Nous sommes ici à vos côtés pour ces moments de stress et d'angoisse. Donc, n'ayez pas peur », a-t-il rassuré.

Poursuivant dans un ton paternel et motivant, il a prodigué de précieux conseils aux candidats : « Ayez confiance en vous-même. Restez serein, ne trichez pas, ne regardez pas à gauche ou à droite. Vous verrez que ça va marcher. » Et de conclure son intervention par un vœu : « Bonne chance à tout le monde, bonne session. »

Pour la session 2025, la province du Nayala enregistre un total de 818 candidats répartis comme suit : 365 garçons et 453 filles. Trois jurys ont été constitués et logés dans trois centres d'examen. Il s'agit du jury n°28 au lycée municipal de Toma, du jury n°29 au lycée privé Sacré-Cœur de Toma et du jury n°30 logé au lycée provincial du Nayala.

Y. I K-Z
Lefaso.net

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Boucle du Mouhoun : Près de 8 000 candidats en quête du baccalauréat

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:15

L'administration des épreuves écrites et orales du baccalauréat session de 2025 a débuté au Burkina Faso ce mardi 24 juin 2025. À Dédougou, capitale de la région de la Boucle du Mouhoun, le top de départ de l'événement a été donné au lycée provincial par le gouverneur de la région, Babo Pierre Bassinga.

Des milliers de candidats, à travers le Burkina Faso, ont entamé depuis le matin de ce mardi 24 juin 2025 la composition pour l'obtention du diplôme du baccalauréat devant leur ouvrir les portes des études universitaires. Dans la région de la Boucle du Mouhoun, les autorités régionales administratives et éducatives ont choisi le lycée provincial de Dédougou pour donner le coup d'envoi de l'administration des épreuves écrites et orales de la présente session. C'est le gouverneur, Babo Pierre Bassinga, qui a procédé à l'ouverture de l'enveloppe, lançant officiellement l'examen dans la région dans cet établissement qui compte trois jurys regroupant l'enseignement général et l'enseignement technique.

A cette session du baccalauréat, la boucle du Mouhoun présente 7 843 candidats ;

La peur est palpable sur le visage de certains candidats tandis que d'autres ont le sourire aux lèvres et affichent une certaine sérénité. Nema Zerbo est de cette dernière tendance. Elle dit s'être préparée depuis des mois et compte aborder l'examen avec beaucoup de confiance. Elle est candidate au baccalauréat série D.
Le directeur régional de l'Enseignement secondaire, de la formation technique et professionnelle, Raoul Sanon, a rappelé que la région présente 7 843 candidats au baccalauréat session de 2025, toutes séries confondues. Pour lui, les dispositions sont prises de concert avec l'ensemble des acteurs afin que l'examen se déroule bien sur l'étendue du territoire régional. M. Sanon a salué l'engagement des acteurs de l'éducation et l'implication des forces de défense et de sécurité qui a permis de convoyer aux différentes destinations toutes les ressources nécessaires à l'organisation dudit examen par voie terrestre. Ce qui, dit-il, dénote de l'amélioration de la situation sécuritaire dans la région.

Nema Zerbo veut aborder les épreuves avec confiance ;

Il a invité les candidats à compter sur leurs efforts personnels.
Avant l'ouverture de l'enveloppe, le gouverneur a prodigué des conseils aux candidats. Il leur a demandé d'œuvrer de sorte à faire plaisir à leurs parents et à porter très haut le nom de la région au soir de la proclamation des résultats. Il a saisi l'occasion pour saluer le travail abattu par les acteurs éducatifs durant toute l'année scolaire qui a permis d'assurer la continuité éducative. M. Bassinga a loué les efforts consentis par les forces de défense et de sécurité pour accompagner le processus de l'organisation des examens scolaires de fin d'années avant de souhaiter « le meilleur et le nec plus ultra à tous les candidats ».

Le directeur régional Raoul Sanon

Alphonse Dakuyo
Lefaso.net

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Décès de Samouhan Apolline Géraldine NIGNAN / TRAORE : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:12

Les grandes familles NIGNAN à Kalao, Silly, Tiebélé, Léo et Ouagadougou , les familles alliées ,

NIGNAN Jean Damascène, Directeur Général de l'UAB et ses enfants, le Docteur Marie Bérénice en France, Yannick au Canada, Marie Milia à Ouagadougou,

Les grandes familles TRAORE, COULIBALY, ZOUMBARA et DABOU à Bomborokuy, Yévédougou, Souankuy, Bogo, Nouna, Dédougou, Bobo-Dioulasso, Ouagadougou et Poro
Les parents, familles alliées et familles amies,

M. Zimapi Victorien TRAORE à Bomborokuy,
M. Batio Isaïe TRAORE à Ouagadougou et ses enfants Dabou Irène, Bathiny Abel, Valérie, Carine, Patrick,

très touchés par les nombreuses marques de compassion, de solidarité et de fraternité, renouvellent leur profonde gratitude et leur reconnaissance aux parents, collègues, amis et connaissances, pour les prières, l'accompagnement, les services et les soutiens multiformes lors du décès de leur épouse, fille, sœur, mère, belle-fille, belle-sœur,

Madame Samouhan Apolline Géraldine NIGNAN / TRAORE, précédemment assistante de direction à la Cour des comptes,

décès survenu à Ouagadougou le samedi 24 mai 2025 et de son inhumation à Ouagadougou le mercredi 28 mai 2025.

Ils expriment leurs sincères remerciements à :

* M. le premier Président de la Cour des comptes et ses collaborateurs
* M. le Ministre en charge de l'agriculture et ses collaborateurs ;
* Le président du Groupe PLANOR Afrique ;

* Le Directeur Général Pays de Africa Global Logistics ( AGL) ;
* Autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses
* Le Secrétaire Général du Groupe Planor , les Directeurs Généraux de filiales et leurs collaborateurs ;

* Les Membres du Conseil d'Administration de UAB Assurances, TELECEL Faso, Wendkuuni Bank, SBE, Fasocrédit, BFS, CAMCO ;

* Les Membres du Conseil d'Administration & le Directeur Exécutif de l'APSAB, ;
* Les Directeurs Généraux des sociétés d'assurances, de Réassurance, d'Institutions financières et leurs collaborateurs ;

* Le Conseil des Bureaux de l'Assurance Carte Brune et l'ensemble des bureaux nationaux ;
* Les Associations de courtiers et d'Agents Généraux ;
* Les partenaires, clients et collaborateurs de l'UAB ;
* L'Association des Anciens Etudiants de l'IIA ;

* Les délégations d'anciens étudiants de l'IBAM, ESCO- IGS, Aube Nouvelle, CPFA, UTS ;
* L'Association Retrouvailles à Léo « A Bùra Nebaà » ;
* Les promotionnaires de la Faculté de Droit ( FDSP 1993).

* M. le Curé de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'oie, ses confrères et collaborateurs ;
* M. le Curé de la Paroisse Saint Jean XXIII , ses confrères et collaborateurs ;
* La Communauté Catholique de Base ( CCB) St Jean Bosco ;

* Les voisins de la cité Azimmo Ouaga 2000,
* personnel médical qui l'a suivie
* tous ceux qui se sont mobilisés à leurs côtés lors de cette douloureuse épreuve.

Que le Tout-Puissant comble chacun de grâces infinies et lui rende ses bienfaits au centuple.

Union de prière

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Burkina/Baccalauréat 2025 : 18 405 candidats à la conquête du premier diplôme universitaire dans les Hauts-Bassins

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:10

C'est parti pour les examens du baccalauréat, session 2025, sur l'étendue du territoire national. En effet, ce mardi 24 juin 2025, le coup d'envoi officiel des épreuves écrites a été donné dans les Hauts-Bassins. C'est le gouverneur de la région, Mariama Konaté/Gnanou, qui a procédé à son lancement, tôt dans la matinée, au lycée Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso, sous une pluie bienfaisante qui a conduit les premiers candidats dans les salles.

C'est entre stress et peur que les candidats au baccalauréat, session 2025, ont entamé cette étape décisive de leur parcours scolaire. La grosse pluie matinale de ce mardi 24 juin n'a en rien entamé la détermination des élèves venus nombreux répondre à l'appel du dernier examen du cycle secondaire. Au contraire, cette pluie, pour certains, est un bon présage et ils espèrent qu'elle portera chance à la région des Hauts-Bassins.

Accompagnée du directeur régional de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Hauts-Bassins, Tanga Ouédraogo, et d'autres responsables de l'éducation, le gouverneur est allé encourager des candidats au jury 348, au lycée Ouézzin Coulibaly de Bobo-Dioulasso. Prenant la parole avant l'ouverture de la première enveloppe des épreuves, le gouverneur a salué le travail abattu par les différents acteurs du système éducatif, tout en encourageant les élèves à affronter les épreuves avec courage, concentration, discipline.

Le gouverneur de la région, Mariama Konaté/Gnanou, exprimant sa gratitude aux acteurs du monde éducatif

Cette année, ils sont 18 405 candidats, tous jurys confondus, répartis sur l'ensemble du territoire régional dans 72 jurys à affronter les épreuves du baccalauréat dans les Hauts-Bassins. Après avoir visité quelques salles d'examen, le gouverneur de la région, Mariama Konaté/Gnanou, s'est adressée à la presse. « Nous sommes venus ce matin pour lancer les épreuves et encourager les candidats et leur donner des conseils. C'est de leur dire de ne pas paniquer, d'aborder les sujets avec sérénité et surtout de ne pas chercher à tricher, car cela ne fait pas honneur aux Burkinabè, aux parents d'élèves et aux enseignants qui se sont sacrifiés durant toute l'année scolaire. Et nous souhaitons avoir un bon taux de succès cette année », a-t-elle souhaité.

Les candidats, entre stress et peur, attendent les premières épreuves

Elle a par ailleurs félicité l'ensemble des enseignants et tous les acteurs du système éducatif pour les efforts consentis pour dispenser le savoir aux élèves. Ses félicitations vont à l'endroit des parents d'élèves également pour leur encadrement. Malgré les défis sécuritaires au Burkina, elle a réitéré l'engagement du gouvernement à garantir un examen serein et équitable pour tous.

Le directeur régional en charge de l'enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique des Hauts-Bassins, Tanga Ouédraogo, a rassuré que les dispositions sont prises pour le bon déroulement des épreuves. Pour lui, ce moment marque l'aboutissement des années d'efforts. C'est pourquoi il a invité les candidats à donner le meilleur d'eux-mêmes. Il a insisté également sur la rigueur et l'intégrité attendues aussi bien des candidats que des surveillants. Des mesures strictes ont été prises pour prévenir toute tentative de fraude.

Le directeur régional en charge de l'enseignement secondaire, Tanga Ouédraogo, a rassuré que les dispositions sont prises pour le bon déroulement des épreuves

Au terme de la visite, le gouverneur a procédé à l'ouverture de la première enveloppe contenant l'épreuve de français pour les candidats de la série D, marquant ainsi le début effectif des épreuves écrites. Ces épreuves se poursuivront toute la semaine dans les différentes séries et jurys à travers le pays. Les premiers résultats sont attendus pour le 3 juillet 2025.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Bac 2025 dans le Sud-ouest : 3 617 candidats face à leur destin

Lefaso.net (Burkina Faso) - mer, 25/06/2025 - 00:05

Le baccalauréat, session 2025, a officiellement débuté ce mardi 24 juin dans la région du Sud-ouest. C'est le gouverneur Siaka Barro qui a donné le top de départ des épreuves au complexe scolaire Notre-Dame de l'Annonciation de Gaoua.

Ils sont 3 617 candidats, toutes séries confondues, à affronter les épreuves dans la région. Parmi eux, 1 532 filles et 2 085 garçons, répartis dans 15 jurys sur 6 centres d'examen.

À l'occasion de ce lancement, le gouverneur du Sud-ouest, Siaka Barro, accompagné du corps constitué, a visité plusieurs salles pour encourager les candidats. Il les a invités à faire preuve de concentration et de loyauté : « Comptez sur vos propres efforts. Le Sud-ouest est une région de bons résultats. Ne laissez pas des cas de tricherie ternir notre réputation », a-t-il déclaré.

Le gouverneur du Sud-ouest, Siaka Barro a visité plusieurs salles pour encourager les candidats

Siaka Barro a souhaité que le Sud-ouest se hisse au sommet des classements nationaux. Le gouverneur a salué la mobilisation de tous les acteurs du système éducatif qui ont permis de boucler l'année sans interruption, malgré le contexte sécuritaire. Aucun établissement n'a été fermé, du primaire à l'université, selon lui.

Il a aussi rendu hommage aux forces combattantes, grâce à qui les conditions sécuritaires ont permis la tenue de cet examen dans tous les centres.

Le directeur régional en charge des enseignements secondaire et de la formation professionnelle, Michel Somé

Le directeur régional en charge des enseignements secondaire et de la formation professionnelle, Michel Somé, a rassuré sur l'organisation : « Tout est en place pour un déroulement correct et sécurisé des épreuves. »

Du côté des candidats, l'émotion est palpable. Yeri Sandrine Patricia Kambiré, en lice pour le bac professionnel, option maintenance des véhicules et automobiles, confie : « Le stress est présent, mais une fois les épreuves lancées, je suis sûre que ça passera. »

En rappel, les résultats du premier tour sont attendus le 3 juillet et ceux du second tour le 7 juillet 2025.

Boubacar Tarnagda
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Cour d'appel de Bobo-Dioulasso : Les journées portes ouvertes des juridictions prévues pour les 26 et 27 juin 2025

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 24/06/2025 - 21:46

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso était face à la presse dans la soirée du lundi 23 juin 2025. L'objectif de cette rencontre était d'annoncer à l'opinion publique, l'organisation des journées portes ouvertes des juridictions de Bobo-Dioulasso. Placées sous le thème : « Justice et construction de la paix sociale », ces journées portes ouvertes se tiendront les 26 et 27 juin 2025.

L'organisation de ces journées portes ouvertes entre dans le cadre de la promotion d'une justice de proximité et de transparence. Face aux journalistes, le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Adama Kafando, accompagné des responsables judiciaires régionaux, a expliqué les objectifs de cette initiative. Il s'agit, selon lui, de rapprocher l'institution judiciaire des citoyens, de mieux faire connaître ses missions et son fonctionnement, mais aussi de susciter la confiance de la population dans l'appareil judiciaire. « L'objectif visé à travers l'organisation de ces journées portes ouvertes de la justice à Bobo-Dioulasso est de présenter aux populations le rôle de la justice dans la régulation des conflits en vue de la construction d'une paix sociale durable », a-t-il expliqué.

Le procureur général près la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso, Adama Kafando, décline les objectifs des JPO

En effet, dans le document d'orientation sur le fonctionnement de la justice pénale, il ressort que « l'accès du justiciable à la justice doit pouvoir se faire de manière simple et fluide (…) ». Le même document poursuit en précisant que « le renforcement de la confiance en l'institution judicaire exige d'une part, des correctifs au déficit de la communication de la justice et d'autre part, une lutte contre la corruption au sein de l'appareil judiciaire ». C'est face à ce diagnostic que les chefs des juridictions avaient été invités à prendre des initiatives pour communiquer davantage en vue de renforcer la crédibilité de la justice au Burkina Faso.

C'est dans ce cadre que la Cour d'appel de Bobo-Dioulasso organise les 26 et 27 juin 2025 dans l'enceinte du palais de justice ces journées portes ouvertes de toutes les juridictions de la ville de Bobo-Dioulasso. « Ces JPO, placées sous le patronage du ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, vise à mettre en œuvre un axe stratégique de la politique pénale adoptée le 4 mars 2024 à savoir l'accessibilité psychologique du service public de la justice », a expliqué le conférencier.

Des journalistes présents à la conférence de presse

Au programme des journées, il y a des visites guidées des tribunaux, des conférences publiques sur des thèmes d'actualité judiciaire, expositions sur les métiers de la justice, et échanges directs avec les magistrats, greffiers, huissiers et avocats, etc. Selon M. Kafando, l'organisation de ces journées répond à une préoccupation majeure de la construction permanente de la paix sociale qui du reste, constitue la mission première de la justice. En plus du thème principal, deux sous-thèmes seront développés. Ces sous-thèmes portent sur le travail d'intérêt général ; ainsi que la contribution des sociétés minières au développement socio-économique du Burkina.

À travers le thème principal de ces journées, il a affirmé que l'objectif visé est de présenter aux populations le rôle de la justice dans la régulation des conflits en vue de la construction d'une paix sociale durable. Ces journées portes ouvertes s'inscrivent dans une dynamique nationale de réforme et de modernisation de la justice, engagée pour rendre le service public judiciaire plus accessible, plus équitable et plus humain. Le conférencier a invité les populations à sortir massivement pour participer à ces journées organisées à leur profit.

Romuald Dofini
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Communiqué de presse - Stockage de gaz : accord avec le Conseil sur la flexibilité de remplissage pour faire baisser les prix

Parlement européen (Nouvelles) - mar, 24/06/2025 - 20:53
Le texte vise à lutter contre la spéculation sur le marché du gaz et à faire baisser les prix, en introduisant une plus grande flexibilité dans les règles de remplissage des stocks de gaz.
Commission de l'industrie, de la recherche et de l'énergie

Source : © Union européenne, 2025 - PE
Catégories: Union européenne

Assainissement du cadre de vie : Le Burkina à l'école du Ghana

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 24/06/2025 - 20:28

Le Premier ministre, R. Jean Emmanuel Ouédraogo, a reçu en audience ce mardi 24 juin 2025 une délégation du groupe ghanéen Jospong Group of Companies (JGC), conduite par son président exécutif, Dr Joseph Siaw Agyepong. C'était également en présence du ministre burkinabè en charge de l'Environnement, Roger Baro et de l'ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, le colonel-major David Kabré.

Leur rencontre s'inscrit dans la concrétisation d'un projet majeur d'implantation d'une usine de traitement des déchets dans notre pays. Né des échanges entre les autorités burkinabè et ghanéennes, notamment à l'occasion de la visite officielle du Président ghanéen au Burkina Faso le 10 mars 2025, ce projet s'inscrit dans une dynamique de coopération sud-sud visant à promouvoir le développement durable et à créer des emplois.

Le groupe Jospong avec son expérience de plus de vingt ans dans le secteur de la gestion des déchets et présent dans 24 pays africains, propose de mettre à profit les technologies et modèles éprouvés au Ghana pour répondre aux défis environnementaux.

En saluant cette initiative, le chef du gouvernement burkinabè a signifié qu'ils sont dans une logique de promotion de l'expertise interne, africaine porteuse d'espoir, tant pour l'emploi des jeunes que pour la lutte contre l'insalubrité. Il a réaffirmé par ailleurs l'engagement du Gouvernement à accompagner et soutenir les investisseurs qui contribuent au développement du pays.

De son côté, Dr Joseph Siaw Agyepong a exprimé sa confiance dans la vision du président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, notamment son ambition de stimuler la création d'emplois et de promouvoir un Burkina Faso prospère. Il a annoncé la signature imminente d'un mémorandum d'entente avec le ministère en charge de l'Environnement, étape clé avant le lancement des travaux d'infrastructure.

Dans une démarche inclusive, le groupe Jospong prévoit de former des jeunes Burkinabè au Ghana afin qu'ils puissent gérer localement l'usine et les services associés. « Nous ne comptons pas importer des travailleurs ghanéens pour le Burkina Faso. Nous allons former des jeunes Burkinabè qui prendront en charge la gestion des déchets dans leur pays », a précisé Dr Agyepong.

Ce partenariat témoigne de la volonté commune des deux pays de renforcer leur coopération à travers des projets concrets et durables, tout en apportant des solutions innovantes aux enjeux environnementaux du Burkina Faso.

Lefaso.net
Source :
DCRP/Primature

Catégories: Afrique

Press release - Gas storage: deal with Council on refill flexibility to bring down prices

Europäisches Parlament (Nachrichten) - mar, 24/06/2025 - 20:23
The draft legislation aims to address speculation on the gas market and bring down prices, by introducing greater flexibility in rules on gas storage refilling.
Committee on Industry, Research and Energy

Source : © European Union, 2025 - EP
Catégories: Europäische Union

Press release - Gas storage: deal with Council on refill flexibility to bring down prices

European Parliament (News) - mar, 24/06/2025 - 20:23
The draft legislation aims to address speculation on the gas market and bring down prices, by introducing greater flexibility in rules on gas storage refilling.
Committee on Industry, Research and Energy

Source : © European Union, 2025 - EP
Catégories: European Union

Press release - Gas storage: deal with Council on refill flexibility to bring down prices

European Parliament - mar, 24/06/2025 - 20:23
The draft legislation aims to address speculation on the gas market and bring down prices, by introducing greater flexibility in rules on gas storage refilling.
Committee on Industry, Research and Energy

Source : © European Union, 2025 - EP
Catégories: European Union

Beyond the buzzwords: rethinking diplomacy through the lens of higher education

Ideas on Europe Blog - mar, 24/06/2025 - 19:22

Sesame project https://www.sesame.org.jo/

Marina Cino Pagliarello

Diplomacy is under pressure – from climate change and trade inequalities to military conflicts on multiple fronts. Russia’s war in Ukraine continues to test the continent’s democratic resolve. The crisis in the Middle East underscores the limits of formal diplomacy. Across regions, authoritarianism is on the rise, and even established democracies are witnessing growing constraints on academic freedom.

In this context, universities are stepping up not only as knowledge producers, but as institutional actors with growing diplomatic relevance. Yet as this role expands, so does the vocabulary surrounding it. Terms like science diplomacy, knowledge diplomacy, and informal diplomacy are gaining traction, but are often used interchangeably or without clear distinctions. This piece aims to offer a more precise grammar for academic diplomacy by distinguishing between these overlapping but distinct paradigms. Greater clarity is not a semantic exercise: it is essential for enabling more effective policy, alliance-building, and strategic positioning across the higher education sector.

 

Science diplomacy: strategic reach, structural limits

Science diplomacy has long been a tool of statecraft, initially aimed at bolstering national prestige and influence through scientific collaboration to promote international understanding, prosperity, and evidence-based policymaking (Flink & Schreiterer, 2010). It has since evolved to address global challenges and support sustainable development, while reinforcing domestic research and innovation systems (The Royal Society, 2010; Ruffini & Krasnyak, 2023).

The European Union has developed a particularly ambitious model of science diplomacy. Through Horizon Europe, it aligns scientific cooperation with sustainability, equity, and foreign policy goals, while maintaining global competitiveness (Lopez de San Roman & Schunz, 2018). EU bodies such as the European External Action Service (EEAS), the Joint Research Centre (JRC), and the EU Satellite Centre play a key role in integrating science and foreign policy. Reflecting this, the European Commission has recently called for science diplomacy to become a core instrument in the EU’s diplomatic toolbox, identifying it as a key element in leveraging Europe’s power and partnerships for a global role. The EU also employs two central frameworks: ‘diplomacy for science,’ promoting global research collaboration, and ‘science for diplomacy,’ using science to advance EU foreign policy objectives. As a normative power, it emphasizes reciprocal access, ethical standards, and equitable partnerships (Lavenex, 2015).

Yet the traditional model of science diplomacy presents structural limitations. Its top-down, state-centric approach often fails to capture the relational and adaptive dynamics that define effective transnational collaboration. Universities, by contrast, operate through decentralised, network-based infrastructures that prioritise education, academic freedom, and long-term societal engagement. This divergence creates friction: while science diplomacy often responds to geopolitical goals, universities pursue missions that resist transactional alignment.

The SESAME project in the Middle East exemplifies these tensions. While celebrated as a scientific facility and peacebuilding initiative, some viewed its political framing as intrusive and misaligned with local realities (Rungius et al., 2022). Despite its technical success, SESAME revealed how science diplomacy can undermine trust and autonomy when co-opted by diplomatic agendas. Recognising these limits is essential if universities are to be fully recognised as autonomous diplomatic actors.

 

Knowledge diplomacy: strategic engagement through higher education

Knowledge diplomacy has emerged as a framework for understanding how higher education, research, and innovation contribute to international cooperation and the resolution of global challenges. Defined by Jane Knight as “the role of international higher education and research in building and strengthening relations between and among countries” (Knight, 2018, p. 8), it reflects a shift toward multilateralism and the growing role of non-state actors in diplomacy. Unlike science diplomacy, which often remains state-centred, knowledge diplomacy integrates academic institutions as core participants in global engagement, fostering networks of trust, cultural exchange, and shared problem-solving. This broader vision includes not only research but also teaching, training, and the formation of epistemic communities. Universities function as hubs of innovation and platforms for intercultural dialogue, extending their influence beyond knowledge production to norm-shaping. They increasingly serve as drivers of cognitive soft power, advancing values, worldviews, and institutional models across borders.

However, the promise of knowledge diplomacy is undercut by persistent limitations, with many initiatives relying on unidirectional flows of knowledge. This dynamic perpetuates intellectual hierarchies, may impose external agendas that overlook local expertise — especially in the Global South and conflict-affected areas like Ukraine — and contradicts the very principles of inclusivity and co-creation that knowledge diplomacy seeks to promote. As Anna Wojciuk’s (2018) concept of empires of knowledge highlights, powerful institutions in wealthy nations dominate the global knowledge system, marginalizing under-resourced universities and reinforcing systemic inequalities.

An additional ambiguity lies in the fine line between diplomacy and branding. In practice, efforts branded as knowledge diplomacy may serve reputational or competitive objectives rather than reciprocal engagement. This instrumentalisation risks emptying the concept of its collaborative ethos.

To be effective, knowledge diplomacy requires more than content delivery. It demands strategic vision, one that recognises the need for equitable partnerships, adaptive frameworks, and long-term capacity-building. Without this, the term risks remaining aspirational – conceptually rich, but operationally limited.

 

Informal diplomacy: relational mechanisms and the power of trust

Informal diplomacy refers to trust-based dialogue and cooperation led by non-state actors, a tradition rooted in Track II or multi-track diplomacy theory (Montville, 2006). Unlike state-driven approaches, it relies on adaptive, relational processes outside formal diplomatic frameworks. This mode of engagement is particularly well suited to addressing global challenges where flexibility, co-creation, and mutual learning are essential. Building on this tradition, universities are increasingly operating as infrastructures of informal diplomacy. Rather than serving as passive instruments of national policy, they act as autonomous actors: convening stakeholders, mediating cross-border cooperation, and fostering soft-power relationships.

Findings from HEIDI (Higher Education Informal Diplomacy) project illustrate this role. Based on a survey of 201 universities across 52 European alliances and complemented by around 30 interviews to senior university leaders, the data show that 96.49% integrate internationalisation into their institutional strategy, and 91.87% prioritise partnerships with non-EU actors. These partnerships are not confined to academia. Alliances reported active collaborations with 134 embassies, 116 NGOs, 75 UN agencies, and 66 humanitarian organisations (Cino Pagliarello, 2025). These are not coordinated by governments: rather, they reflect universities’ own diplomatic agency.

What sustains these collaborations is not regulation, but trust. Across interviews, trust consistently emerged as the key mechanism enabling continuity and speed, particularly when formal structures were absent or uncertain. This approach was especially visible in the immediate response to Russia’s full-scale invasion of Ukraine. Within days, university alliances mobilised to support displaced students and staff. Some created dedicated platforms, others offered relocation assistance or language programmes. These actions were not symbolic. As one alliance representative observed: “These were soft power in action.”

But informality should not be mistaken for institutional weakness. On the contrary, it demands strategic clarity, long-term coordination, and autonomy from state control. Its strength lies in its adaptability — the ability to operate across governance gaps, respond to crisis, and build diplomatic ties grounded in shared purpose. For universities acting on the global stage, informal diplomacy is no longer peripheral: it is a core infrastructure of international engagement.

To clarify the conceptual distinctions outlined in this piece, the table below compares science diplomacy, knowledge diplomacy, and informal diplomacy across key features: actors, objectives, modes of engagement, and limitations. While overlapping in purpose, each model reflects a different logic of international cooperation — from state-driven influence to relational trust-building — and highlights the need for a more precise grammar of academic diplomacy.

Table 1: Comparing the three diplomacy models

Feature Science diplomacy Knowledge diplomacy Informal diplomacy Main actor States, institutions Universities, research networks Universities, alliances, NGOs, etc. Objective National influence, research collaboration Knowledge exchange, academic partnerships Trust-building, adaptability, collaboration Approach Top-down, policy-driven Institutional, capacity-building Relational, flexible, transnational Limitations Lacks grassroots engagement Reinforces power imbalances Harder to institutionalise

Source: Author’s synthesis.

 

Conclusion: toward a clearer grammar of academic diplomacy

As universities step into roles once reserved for governments and multilateral bodies, the vocabulary surrounding their international engagement must evolve with precision. The proliferation of terms – science diplomacy, knowledge diplomacy, informal diplomacy – reflects real transformations, but without conceptual clarity, the risk of semantic inflation is high.

A sharper grammar is not a matter of academic neatness, but of institutional effectiveness. When universities understand the affordances of each mode of diplomacy, they can calibrate strategies accordingly. But greater clarity also raises harder questions. Who legitimises academic diplomacy? What qualifies a university to act not just as a knowledge provider, but as a diplomatic actor in its own right?

Universities cannot be treated as mere facilitators of diplomacy. They are already acting as agents. The task now is to name that agency and equip it with a vocabulary that is both precise and politically consequential.

Marina Cino Pagliarello is Marie Skłodowska-Curie Research Fellow at the Florence School of Transnational Governance, European University Institute (Italy), Visiting Fellow at the LSE European Institute, and honorary lecturer at the Department of Political Science, University College London (UK).

 

Literature

Chou, MH & Demiryol, T. (2024) Knowledge power or diplomacy? University alliances and the Belt and Road Initiative. High Educ, 87, 1693–1708.

Cino Pagliarello, M. (2025). Higher Education Informal Diplomacy (HEIDI) Survey, European University Institute. Available at: https://hdl.handle.net/1814/77751

Flink, T., & Schreiterer, U. (2010). Science diplomacy at the intersection of S&T policies and foreign affairs: Toward a typology of national approaches. Science and Public Policy, 37(9), 665–677.

Knight, J. (2022). Knowledge diplomacy in international relations and higher education. Springer.

Lavenex, S. (2014). The power of functionalist extension: How EU rules travel. Journal of European Public Policy, 21(6), 885–903.

López de San Román, A., & Schunz, S. (2018). Understanding European Union science diplomacy. JCMS: Journal of Common Market Studies, 56, 247–266.

Montville, J. V. (2006). Track two diplomacy: The work of healing history. Whitehead Journal of Diplomacy & International Relations, 7, 15.

Rungius, C., Flink, T., & Riedel, S. (2022). SESAME – A synchrotron light source in the Middle East: An international research infrastructure in the making. Open Research Europe, 1, 51.

Ruffini, P. B., & Krasnyak, O. (2023). Science diplomacy from a nation-state’s perspective: A general framing and its application to Global South countries. Science and Public Policy, 50(4), 771–781.

Wojciuk, A. (2018). Empires of knowledge in international relations: Education and science as sources of power for the state. Abingdon: Routledge.

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Catégories: European Union

Burkina : La délégation spéciale consulaire de la Chambre de Commerce reçoit les orientations du Capitaine Ibrahim TRAORÉ

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 24/06/2025 - 19:14

(Ouagadougou, 24 juin 2025). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ, a accordé ce mardi dans la matinée, une audience à la délégation spéciale consulaire de la Chambre de Commerce et d'Industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Introduits par le ministre en charge l'Industrie et du Commerce, le président de la délégation spéciale consulaire de la Chambre de Commerce et d'Industrie, Roland Achille SOW, et sa délégation sont venus se présenter au Chef de l'État après leur installation le 19 juin dernier.

A l'issue de l'audience, Roland Achille SOW a exprimé sa « profonde gratitude et reconnaissance au Président du Faso » pour les félicitations et encouragements, ainsi que les conseils prodigués et les orientations très claires qui permettront au bureau qu'il préside, de mener à bien sa mission.

« Je voudrais rassurer que cette équipe, surnommée les 8 VDP de l'économie burkinabè, sera une équipe de combat. Et ce combat nous allons le mener pour une dynamisation du secteur économique burkinabè, pour recentrer à travers un encrage institutionnel très fort, la Chambre de Commerce du Burkina », promet le président SOW.

En rappel, lors du Conseil des ministres du 18 décembre 2024, le gouvernement a adopté les statuts particuliers de la Chambre de Commerce et d'Industrie et dissout la chambre consulaire.

Direction de la communication de la Présidence du Faso

Catégories: Afrique

Journées des doctorants/ Sécurisation des zones périurbaines : L'APFR, le principal moyen de lutte contre la spéculation foncière, selon Salamata Compaoré, doctorante en géographie

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 24/06/2025 - 19:00

Au cours de leurs journées qui se sont tenues du 17 au 20 juin 2025 , dans les locaux de l'INSS à Ouagadougou, plusieurs doctorants ont présenté leurs travaux de recherche devant les chercheurs confirmés conviés à cet effet. Parmi les travaux qui ont été présentés, il y a eu ceux des doctorants Salamata Compaoré et Hamado Ouédraogo, notamment en géographie et en politique éducative. Point de leurs présentations.

Pour Salamata Compaoré, doctorante en géographie, option Aménagement du territoire, qui travaille sur la problématique de la sécurisation foncière des zones périurbaines de Ouagadougou dans le contexte de la spéculation foncière, son travail, présenté à ses pairs, a été critiqué en vue d'un travail final de qualité.
C'est ainsi que, dans les résultats qu'elle a présentés, même s'ils ne sont pas définitifs, il ressort que la meilleure sécurisation foncière pour les populations, c'est d'avoir un titre, c'est-à-dire l'attestation de possession foncière rurale (APFR). Le principal d'ailleurs, selon elle, qu'on peut délivrer même s'il n'est pas le seul, mais c'est le plus adapté aux populations rurales.

Parce que la sécurisation foncière comporte beaucoup d'enjeux économiques et sociaux et pour éviter qu'il y ait des conflits dans la gestion des terres, dans ce contexte de spéculation foncière, les populations doivent l'acquérir si elles veulent conserver leurs terres. Même si les terres ont été morcelées pour partager à chaque membre de la famille, chacun doit sécuriser sa portion reçue, et cela permettra de pouvoir continuer à cultiver et à ne pas être tenté de la vendre dans ce contexte de spéculation foncière. Et selon ses explications, l'État a déjà fait des efforts en la matière en facilitant l'acquisition de ces APFR qui coûtent moins de 30 000 francs CFA. Ce qui les aidera à sécuriser leurs terrains, dans le cadre de la loi 034/2009 portant sur le régime foncier rural.

Salamata Compaoré, doctorante en géographie, option aménagement du territoire de l'université Joseph Ki-Zerbo

Mais en plus de ces APFR que la chercheuse promeut, elle attire l'attention de l'État sur un fait marquant qu'elle a également découvert dans le cadre de ses enquêtes. C'est-à-dire l'entrée en jeu d'un nouvel acteur, pas des moindres, qui est aussi important dans la gestion coutumière des terres, les démarcheurs. « Traditionnellement, on les voyait en milieu urbain, mais de plus en plus, ils sont dans le milieu rural et le périurbain, et cela influence négativement la sécurisation et la gestion foncière que l'État va devoir réguler et avoir un œil sur leurs activités s'il veut réussir sa politique de sécurisation des terres dans les zones périurbaines. Car ils doivent eux-aussi payer les taxes et impôts, parce qu'on en a besoin dans notre contexte de crise, mais également que leurs activités soient régulées », a-t-elle expliqué.

Hamado Ouédraogo, doctorant en sciences de l'éducation, notamment en politique éducative à l'université Norbert Zongo de Koudougou, mais également ingénieur de recherche à l'INSS, est lui aussi parvenu à quelques résultats à sa deuxième année de recherche qu'il a aussi présentés à ses pairs. Il dit avoir constaté un manque de données et d'informations sur l'éducation en situation d'urgence au Burkina. « Or qui dit manque d'informations et de données dit manque de financements, parce qu'on a beau le dire, aujourd'hui, les partenaires qui nous accompagnent veulent avoir quand même une vue d'ensemble de ce qui se passe chez nous pour pouvoir intervenir. Et si nous ne communiquons pas sur nos réalités, il est difficile qu'on sache, par exemple, que dans un mouvement de populations sur le terrain, il y a des milliers d'enfants qui ne peuvent plus aller à l'école alors que l'éducation ne doit pas s'arrêter en aucun cas », a signifié le doctorant.

Hamado Ouédraogo, doctorant en science de l'éducation, option politique éducative à l'université Norbert Zongo de Koudougou

Mais en dépit de tout cela, dit-il, il essaie de ne pas laisser le manque d'informations et de données le submerger. C'est pourquoi il est nécessaire de rechercher les données et de pouvoir les mettre ensemble afin de les mettre à la contribution de tous, s'est-il justifié, tout en montrant que cela doit se faire à la lumière de la recherche, d'où la nécessité pour lui d'aller voir quelle est la situation, ce qui est fait, comment le travail se fait sur le terrain. C'est-à-dire qu'on aille voir les acteurs pour voir comment on planifie, comment on réorganise l'année, redimensionne les curricula, de telle sorte que, même si dans vingt ans, l'on se retrouve dans ce genre de troubles, on arrive à dispenser les cours en dépit de toutes ces menaces et de ces situations. Et cela ne peut se faire qu'en capitalisant tous les éléments, en tirant parti de cette expérience.

Yvette Zongo
Lefaso.net

Catégories: Afrique

Hearings - Public hearing on the human rights dimension of the EU Memoranda of Understanding - 25-06-2025 - Subcommittee on Human Rights

On 25 June 2025, DROI Subcommittee is organising a public hearing on "The Human Rights dimension of the EU memoranda of Understanding in its Southern Neighbourhood (Mauritania, Tunisia, Egypt, Jordan, with a focus on the use of EU funds)". It will allow to reflect upon the EU cooperation policy in the region from a human rights perspective and discuss solutions for the monitoring of the informal agreements and related funding and improving the human rights conditionality in the EU policy tools.

Civil society voices will share testimonies and analysis of situations on the ground after the conclusion of those informal agreements, which include but are not limited to migration and asylum-related measures. Representatives of the EU Commission, the European External Action Service and the European Court of Accounts will explain EU action in the field, also against the background of the upcoming EU Pact for the Mediterranean. Each panel will be followed by a Q&A session with MEPs.


Location : Spinelli 3E2
Programme
Webstreaming
The European Commission launches new migration partnership with Mauritania - EC Press release
Memorandum of Understanding on a strategic and global partnership between the European Union and Tunisia - EC Press release
European Court of Auditors - Special report - The EU trust fund for Africa
Replies of the European Commission to the European Court of Auditors' special report (The EU trust fund for Africa...)
Source : © European Union, 2025 - EP
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Burkina/Éducation : L'ISTAPEM mobilise ses étudiants pour une journée de salubrité au sein de la SITARAIL

Lefaso.net (Burkina Faso) - mar, 24/06/2025 - 17:41

Dans le cadre de la collaboration entre l'Institut supérieur de technologies appliquées et de management (ISTAPEM) et la Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL), une journée citoyenne de salubrité se tient ce mardi 25 juin 2025 dans les locaux de la SITARAIL à Ouagadougou.

Munis de gants, cache-nez, balais et sacs plastiques, les étudiants de l'ISTAPEM ont mis la main à la pâte pour assainir les abords et les espaces internes du siège de la société ferroviaire. Cette activité s'inscrit dans une dynamique de sensibilisation à l'hygiène, mais aussi d'implication concrète des étudiants dans la vie de l'entreprise.

Présent à cette activité, Mathieu Soubeiga, responsable de la communication et des relations extérieures de la SITARAIL, a salué l'initiative et exprimé son entière satisfaction. Pour lui, cette action citoyenne témoigne de l'intérêt des apprenants à s'impliquer dans des projets concrets, en lien avec le monde professionnel.

Les étudiants ramassant des déchets

Pour lui, cette activité renforce les liens entre les deux structures et motive la société ferroviaire à soutenir davantage les étudiants dans leur parcours vers le monde professionnel. « Cette initiative de ce matin ne fait que nous encourager à faire davantage pour ces apprenants qui veulent toucher la réalité du monde professionnel », a indiqué M. Soubeiga.

Et d'ajouter : « L'ISTAPEM a décidé d'organiser une matinée de salubrité au profit de SITARAIL en signe de reconnaissance pour les multiples actions que l'entreprise ferroviaire entreprend pour accompagner les instituts et les étudiants à toucher du doigt les réalités du monde professionnel. »

Mathieu Soubeiga, responsable de la communication et des relations extérieures de la SITARAIL

Selon le responsable de la communication et des relations extérieures, la SITARAIL organise chaque année des journées portes ouvertes dénommées « SITARAIL school days ». Cela pour permettre aux étudiants de faire des séjours d'immersion au sein de l'entreprise. Elle offre également des stages aux étudiants et accompagne certains étudiants dans leurs travaux de recherche. Toujours dans le cadre de l'accompagnement des étudiants, depuis 2016, la société ferroviaire a ouvert une école supérieure des métiers ferroviaires pour former des cadres compétents. Elle est basée à Bobo-Dioulasso.

« SITARAIL fait beaucoup pour notre institut en accueillant nos étudiants. Ils viennent pour des stages, des immersions et des visites. Donc, nous avons décidé aujourd'hui de venir leur apporter notre contribution en assainissant les locaux de cette entreprise qui est toujours à l'écoute de nos étudiants », a fait savoir Issouf Ouédraogo, directeur académique de l'ISTAPEM.

Issouf Ouédraogo, directeur académique de l'ISTAPEM.

Le délégué des étudiants Roger Millogo a souligné qu'il était opportun pour eux, les étudiants, d'apporter leur contribution pour l'assainissement des locaux de l'entreprise. Car, dit-il, cette structure joue un rôle considérable dans leur formation, surtout pour ceux de la filière transport et logistique. Cette action, c'est pour dire merci à la société ferroviaire pour tout ce qu'elle fait pour eux.

Cette journée de salubrité, au-delà du simple nettoyage, symbolise la volonté partagée par l'ISTAPEM et la SITARAIL de bâtir un partenariat utile pour la formation et l'insertion des jeunes dans le tissu économique national.

Rama Diallo
Lefaso.net

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