Mehrere Verbände von Ärzten und Apothekern blicken mit großer Sorge auf das geplante transatlantische Freihandelsabkommen TTIP. Unter anderem könnten Kapitalinteressen medizinische Entscheidungen beeinflussen. Die EU-Staaten müssten in der Gesundheitspolitik ihre Souveränität behalten.
The long awaited plan to create a European Digital Single Market has been unveiled! Indeed, Commission Vice President in charge for The Single Digital Market, Andrus Ansip, and Commissioner for the Digital Economy and Society portfolio, Günther Oettinger, revealed Wednesday May 6th, the strategy for the creation of the Digital Single Market, which in turn should lead the EU back to a dominant market position in the internet age.
To better understand and analyse the freshly released strategy, which encompasses 16 central measures to be implemented by the end of the year 2016, Eurochambres, the Association of European Chambers of Commerce and Industry, invited to a business breakfast, just a few hours after the package was released where Jasmin Battista, member of Vice-President Ansip’s Cabinet, outlined the plan.
Jasmin:
Speaking about the Digital Single Market, most of us noticed the fact that there are lot of barriers, not allowing us to express our full potential. We need to address these barriers and come up with actions in order to augment the economical growth in Europe. We need to intervene where we see the market is not able to solve the situation by itself.
The situation nowadays is the following one: 28-fragmented national markets and no Single Digital Market yet. Moreover we also have to consider the fact that, if the people are not digitally equipped, digitally trained, we can talk about Digital Single Market but without having the people for it.
We don’t want a shortcut that’s why we are proposing the actions in a 2 years optic. We have to respect certain rules in order to consult properly the things.
How is the strategy structured?
The Digital Single Market Strategy is built on three main pillars and includes a set of targeted actions to be delivered by the end of next year.
The idea of having few key actions, 16 is only a bunch of action, not like the Digital agenda, is given to better focus on what we consider priority.
1) Better access for consumers and businesses to digital goods and services across Europe.
The Commission will propose:
The Commission proposes a different set of key actions in order to reach a full harmonization of EU rules on contracts and consumer protection. The costs of knowing so many different national legal systems and consumer protection laws are very high. Harmonization equal simplification!
Creating the right conditions and a level playing field for digital networks and innovative services to flourish.
The Commission will:
The beginning of the consultations on online platforms began yesterday. There are a lot of different problems applying to different parts. There was also big public pressure to do something on platforms, enhance transparency and information.
Maximising the growth potential of the digital economy.
The Commission will:
Patrick Zingerle
To know more:
-. EU-LOGOS, “IDENTIFYING KEY BARRIERS ON THE DIGITAL SINGLE MARKET http://europe-liberte-securite-justice.org/2015/04/19/the-digital-revolution-identifying-key-barriers-on-the-digital-single-market/
-. Webpage on the Digital Single Market (#DigitalSingleMarket)
-. Digital Single Market Strategy: European Commission agrees areas for action (25 March 2015)
Pierre Puchot est reporter Maghreb & Moyen-Orient à Médiapart. Il répond à nos questions à l’occasion de son nouveau livre « La paix n’aura pas lieu », paru aux éditions Don Quichotte.
1) Le résultat des élections législatives israéliennes et la composition du nouveau gouvernement viennent-ils confirmer le pronostic contenu dans le titre du livre ?
Hélas, oui. Aucune force politique, en dehors de la Liste unifiée, ne propose autre chose sur le dossier israélo-palestinien que de continuer à s’inscrire dans le processus d’Oslo, sans pour autant se donner les moyens de parvenir à des négociations équitables, qui permettent in fine aux Palestiniens d’obtenir un Etat viable. L’une des conditions d’existence de cet Etat est le retrait des colonies de Cisjordanie, retrait qui n’est envisagé à ce jour par aucune des principales forces politiques du pays, hormis cette Liste unifiée.
2) Pourquoi écrivez-vous qu’ « Israël n’a jamais été aussi radicalisé à droite et son armée si violente » ?
Vingt ans, déjà, se sont écoulés depuis l’assassinat d’Yitzhak Rabin, le 4 novembre 1995, par un extrémiste juif. Depuis, le conflit au Proche-Orient est parvenu à un point de non-retour : la guerre à Gaza, à l’été 2014, en est la preuve flagrante. Tous les dix-huit mois, une nouvelle confrontation survient, et la question n’est plus de savoir si mais quand le prochain conflit armé éclatera. Vingt ans après la mort de Rabin et la signature des accords d’Oslo, Israël n’a jamais été aussi radicalisé à droite, son armée si violente : Gaza n’a jamais subi de destructions aussi massives ; jamais autant de roquettes n’ont été tirées par le Jihad islamique et le Hamas ; jamais autant de civils palestiniens n’ont péri sous les bombes israéliennes. Fin 2014, au lendemain de l’offensive « Bordure protectrice », la droite israélienne a promu davantage de lois ségrégationnistes à l’Assemblée. Jamais le fossé entre les deux peuples n’a paru si grand. Vingt ans après la poignée de main entre Yasser Arafat et Yitzhak Rabin, comment en est-on arrivé-là ?
Oslo, tout d’abord : entérinant la création de l’Autorité palestinienne et prévoyant le retrait progressif des forces israéliennes des territoires occupés, la signature des accords en 1993 1994 devait permettre à terme l’établissement d’un État palestinien viable, au-delà des frontières arrêtées à l’issue de la guerre de 1967. C’est tout le contraire qui s’est passé. Sous la pression des États-Unis, l’Autorité palestinienne est devenue un relais sécuritaire pour Israël. Et Oslo a conduit à la fragmentation de la Cisjordanie en plusieurs zones (A, B, C), utilisées par Israël pour isoler les Palestiniens entre eux et transformer ce territoire en une série de bantoustans. Au bout du compte, la situation est devenue bien plus problématique qu’avant 1994. Un seul coup d’œil aux cartes qui figurent au début de ce livre suffit pour s’en convaincre.
L’impasse actuelle n’est ni le résultat d’une fatalité pour deux peuples que rien ne pourrait permettre de cohabiter, ni la conséquence d’une guerre de religion sans fin. Il s’agit, en réalité, de l’aboutissement d’un déséquilibre, d’un système de négociations bipartites biaisé, entre un État souverain (Israël), en capacité d’imposer sa politique de colonisation, et une population (palestinienne) sans État ni leviers politiques pour y résister, au gouvernement divisé, sans contreparties à offrir à Israël en échange d’un retrait de colons de Cisjordanie. Paradoxalement, alors même qu’ils en avaient fait la promotion, les accords d’Oslo ont signé l’arrêt de mort de la solution à deux États et, du même coup, réduit à néant les espoirs de paix à court terme. Nous reviendrons sur ces vingt années de négociations stériles, et sur ce déséquilibre accentué par la passivité de la communauté internationale et l’absence de vision pour la région, d’une administration Obama qui a failli à sa tâche.
3) Comment expliquer l’échec d’Obama à relancer réellement le processus de paix ?
Le tournant date sans doute de l’automne 2011. La secrétaire d’État d’alors, Hillary Clinton, se rend le 31 octobre à Abou Dhabi (Émirats arabes unis) et Jérusalem, auprès de Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne, puis de Benjamin Netanyahou, Premier ministre d’Israël. La secrétaire d’État crée alors la surprise en saluant les efforts d’Israël, en dépit du refus de ce dernier de geler la colonisation et les constructions en Cisjordanie (condition préalable à une reprise des négociations pour les Palestiniens). « Ce que nous avons reçu des Israéliens est sans précédent » et constitue « un mouvement positif » mais « ce n’est pas ce que nous préférons », a par la suite précisé la secrétaire d’État. « C’est comme pour les progrès faits par les Palestiniens en matière de sécurité », a-t-elle dit. Voilà les États-Unis convertis au concept de « gel partiel » des colonies inventé par Netanyahou. La diplomatie américaine est ridiculisée.
Pis : en 2011, Barack Obama met en garde les Palestiniens contre toute tentative d’« isoler symboliquement Israël aux Nations unies en septembre », leur demandant de ne pas proclamer la création d’un État indépendant à cette occasion.
Aux États-Unis, les analystes en avaient de toute façon fait le pari dès le début du premier mandat : l’administration Obama reculerait sur ce dossier plutôt que d’essuyer un revers qui l’affaiblirait, dans la perspective d’une réélection trois ans plus tard. C’est d’autant plus problématique qu’in fine, c’est aussi cette vision de court terme, amorcée par Bush et prolongée par l’administration Obama, qui pousse la droite israélienne à croire que son projet politique de toujours, le grand Israël de Jabotinsky, est plus que jamais possible, au détriment des Palestiniens.