Le Forum des chefs d’entreprise (FCE) dispose depuis hier d’un bureau de représentation officiel en terre germanique, confiée à Zine El Abidine Artebas, un consultant d’origine sétifienne installé dans le land de Saarbrücken, en Allemagne. Il a reçu des mains du président de l’organisation patronale, Ali Haddad, sa « lettre de mission », avec pour objectif de porter la voix de la communauté d’affaires des deux pays.
A ce titre, une centaine de chefs d’entreprises algériennes composait la délégation qui accompagnait hier le Premier ministre Abdelmalek Sellal, qui présidait avec le secrétaire d’Etat parlementaire du ministère fédéral de l’Economie et de l’Energie, Uwe Beckmeyern, Forum d’affaires algéro-allemand.
Huit contrebandiers et autant d’immigrants clandestins ont été appréhendés mardi par des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) d’In Guezzam et de Bordj Badji Mokhtar, indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).
« Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire (ANP) relevant des secteurs opérationnels d’In Guezzam et de Bordj Badji Mokhtar, 6e Région militaire, ont appréhendé le 12 janvier 2016, huit (08) contrebandiers et huit (08) immigrants clandestins, et ont saisi trois (03) camions, un véhicule tout-terrain, 25 tonnes de denrées alimentaires, 2.5 tonnes de ciment, cinq (05) détecteurs de métaux, 7.900 litres de carburant, une somme d’argent estimée à 97.790 dinars algériens et des téléphones portables », précise la même source.
« De même, un détachement relevant du secteur opérationnel de Tindouf, 3e Région militaire a saisi un camion chargé de 10.600 litres de carburant destinés à la contrebande », ajoute le communiqué. Par ailleurs et à Tlemcen, 2e Région militaire, 2.730 litres de carburant ont été saisis par les éléments des gardes-frontières ». (Aps)
À l’heure de célébrer le cinquième Ballon d’Or de leur idole, certains supporters de l’Argentin Lionel Messi ont visiblement dépassé les limites. La statue du footballeur portugais Cristiano Ronaldo érigée à Funchal, la capitale de son île natale de Madère, a été taguée en rouge du nom du prodige argentin du FC Barcelone et de son n°10.
Cet acte de vandalisme a eu lieu dans la nuit de lundi 11 au mardi 12 janvier, quelques heures après la remise du Ballon d’Or 2015 à Messi, qui a devancé son grand rival du Real Madrid, indiquait mercredi matin le Diario de Noticias da Madeira, en précisant que la statue avait déjà été nettoyée.
« C’est un acte honteux commis par jalousie à son égard », a réagi Katia Aveiro, la sœur du capitaine de l’équipe du Portugal, sur les réseaux sociaux, où circulaient des images de la statue souillée.
Lionel Messi a remporté lundi son cinquième Ballon d’or, trophée sacrant le meilleur footballeur du monde, décerné à Cristiano Ronaldo à trois reprises (2008, 2013 et 2014).
Le Portugais avait inauguré en décembre 2014 une statue en bronze à son effigie, haute de 3,40 mètres, sur la promenade du front de mer de Funchal, à quelques centaines de mètres d’un musée à son honneur dont il a lui-même assuré le financement.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a exprimé mercredi sa « gratitude aux autorités iraniennes » après la libération « rapide » des dix marins arrêtés la veille lorsqu’ils s’étaient égarés dans les eaux territoriales iraniennes.
« Le fait que cette question ait été résolue de façon pacifique et efficace démontre le rôle critique que joue la diplomatie pour maintenir la sécurité et la force de notre pays », a déclaré John Kerry dans un communiqué.(Afp)
Le ministère de la Défense nationale (MDN) a annoncé, mercredi, dans un communiqué la régularisation des citoyens âgés de 30 ans et plus au 31 Décembre 2014 vis-à-vis du service nationale.
Le MDN rappelle que la régularisation de la situation vis-à-vis du service national des citoyens âgés de 30 ans et plus, jusqu’au 31 Décembre 2014, décidée par son le Président de la République, Chef Suprême des Forces Armées, Ministre de la Défense Nationale, se poursuit dans de bonnes conditions.
Et que depuis le début de cette opération au mois de mars 2011 et jusqu’au 31 décembre 2015, le nombre de citoyens ayant bénéficié des mesures présidentielles est estimé à 218.101, dont 2.939 résidents à l’étranger.
Cette opération a, également, permis la régularisation de 558.805 retardataires des classes jusqu’à 2012.
Le Ministère de la Défense Nationale porte à la connaissance des citoyens que les Centres du Service National continueront à accueillir et à prendre en charge, avec toute la diligence requise, les personnes concernées qui se présenteront, et ce, indépendamment des calendriers des passages fixés antérieurement.
Le secrétaire général du comité exécutif et chef du département des négociations de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) en visite en Algérie depuis mardi, accompagné de son excellence l’ambassadeur de la Palestine, a été reçu dans la soirée d’hier, au siège national du FFS par Mohamed Nebbou, premier secrétaire du parti, Nassim Sadeg et Ahmed Bettatache, respectivement secrétaire national à l’organique et ex-premier secrétaire.
Saeb Erekat s’est rendu au siège national pour présenter les condoléances au nom du président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, au FFS et à la famille de Hocine Ait Ahmed .
Cette rencontre a été l’occasion pour le chef du département des négociations de l’OLP d’exposer la situation qui prévaut dans les territoires occupés.
Les services de météo Algérie prévoient une importante perturbation climatique dès vendredi prochain avec des chutes de pluies sur les régions du Nord du pays. Cette dégradation météorologique sera marquée aussi par la chute du mercure qui variera sur les régions du Nord de 2 à 6°.
Ce temps froid persistera jusqu’à samedi, toujours selon les prévisions de l’Office Nationale de la météorologie (ONM), et verra de fortes averses de pluies durant la même journée.
Alors qu’à la tombée de la nuit du samedi, l’ONM prévoit de la grêle et de la neige sur les reliefs des régions du Nord du pays dépassant les 800m d’altitude.
Cette vague de froid annoncée mettra fin ainsi au temps printanier qui règne sur tout le pays depuis novembre dernier.
A tel point que cette rareté des précipitations au dessus de l’Algérie n’a pas été sans la suscitation de fortes inquiétudes au sein de la profession des agriculteurs et des éleveurs habitués à faire paitre leurs troupeaux d’ovins dans les steppes des Hauts Plateaux.
Même si on continue du coté du ministère des ressources en eau à assurer qu’il est encore tôt d’évoquer la sécheresse en soutenant que les mois de février et mars connaissent fréquemment des fortes chutes de pluies.
Des abonnés d’Algérie Télécom, résidant à la cité Aïssat-Mustapha de Réghaïa, souffrent d’une coupure de la connexion internet qui dure depuis plus de trois mois. Plusieurs réclamations ont été faites au niveau de l’agence du fournisseur d’accès à internet de Rouiba sans apporter de résultats. Les techniciens de l’opérateur national ne sont pas parvenus à détecter la panne. “On nous a demandé de changer le modem. Ce qui a été fait, en vain. Le problème est que les 6 mois d’abonnement sont presque finis, en sus d’un autre mois que nous avons dû régler à la récupération du nouveau modem”, se plaignent les clients qui ont pris attache avec Liberté. Contacté, le responsable de la communication a assuré que l’abonnement est suspendu dès la réception de la réclamation afin de ne pas pénaliser le client. Il a indiqué qu’une enquête sera lancée pour déterminer les responsabilités au niveau local.
La Gendarmerie nationale et le département de l’Éducation nationale ont finalisé un projet portant “Permis préventifs de navigation sur internet pour mineurs”. C’est une sorte de charte qui comporte des consignes sécuritaires destinées aux enfants et aux adolescents. Il s’agit de les éduquer sur les risques des réseaux sociaux et de l’internet, en leur expliquant pourquoi il convient de ne pas surfer sur les sites de propagande djihadiste, de pornographie, de racisme et autres portails web vecteurs de messages contraires aux valeurs de la morale, de la démocratie et des droits humains. Cette charte sera distribuée dans les écoles au courant du premier trimestre de l’année en cours.
Déjà avant sa mise en œuvre, certains responsables d’établissements primaires ont commencé à sensibiliser les élèves sur la nécessité de fermer les comptes établis en leurs noms sur les réseaux sociaux, particulièrement facebook.
De sources sécuritaires, il est confirmé que 80% des victimes, des attaques contre les personnes sur les réseaux sociaux, n’ont pas atteint l’âge de la majorité civile.
Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a achevé mardi Berlin après une visite officielle, au cours de laquelle il a rencontré la Chancelière allemande, Angela Merkel, le président fédéral, Joachim Gauk et le président du Bundestag, Nobert Lammert. Le premier ministre a évoqué avec les dirigeants allemands des questions bilatérales, régionales et internationales d’intérêt commun.
Sellal a procédé à l’inauguration du forum d’affaires algéro-allemand, la séance au cours de laquelle il a appelé les partenaires allemands à saisir les « grandes » opportunités qu’offre l’économie algérienne, tout en exprimant l’espoir de voir les relations entre les deux pays « se hisser au rang d’un partenariat fort ».
Lors d’une conférence de presse animée conjointement avec Mme Merkel au siège de la Chancellerie allemande, M. Sellal avait réaffirmé la volonté de l’Algérie de combattre « l’insécurité » sous toutes les formes.
La Chancelière allemande avait exprimé son appui au processus de réformes politiques en Algérie engagées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
« Nous apportons un soutien aux réformes politiques engagées en Algérie par le président Abdelaziz Bouteflika, notamment le projet de révision de la Constitution », avait-elle déclaré.
Trois associations musulmanes de la région parisienne soupçonnées de radicalisation ont été dissoutes mercredi en Conseil des ministres, a annoncé le gouvernement, une première depuis les attentats jihadistes de Paris le 13 novembre.
« Il a été décidé de procéder à la dissolution de trois associations cultuelles en raison de propos tenus par leurs dirigeants au cours des dernières années appelant à la haine et au jihad », a déclaré le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.
« Il n’y a pas de place dans la République pour des structures qui provoquent, qui appellent au terrorisme ou appellent à la haine », a-t-il ajouté.
Ces associations animaient une mosquée présentée comme salafiste à Lagny-sur-Marne, qui a elle-même été fermée début décembre après des perquisitions.
Le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll a précisé que l’une des associations avait pour nom « Retour aux sources » tandis qu’une autre représentait l’Association des musulmans de Lagny-sur-Marne.
Il s’agit de la première mesure de dissolution d’associations liées à des mosquées depuis l’instauration de l’état d’urgence dans la foulée des attentats du 13 novembre (130 morts), les pires jamais commis en France.
D’autres mosquées ou salles de prière ont été fermées, mais uniquement pour la durée de l’état d’urgence qui s’achève fin février, sans dissolution des associations cultuelles les gérant.
Cette mesure de dissolution, qui ne peut être prise qu’en Conseil des ministres, avait été annoncée le 2 décembre, le jour d’une opération de police visant la mosquée de Lagny.
La mosquée avait alors été fermée, première mesure de ce genre jamais prise pour motif de radicalisation. Des munitions pour kalachnikov, des vidéos de propagande et du « matériel pédagogique » avaient été notamment saisis.
Les autorités reprochent à l’imam salafiste français Mohamed Hammoumi, 34 ans, qui officiait dans cette mosquée jusqu’à son départ en Egypte fin 2014, d’avoir « joué un rôle majeur dans l’endoctrinement et le recrutement de volontaires pour le jihad en Syrie ».
Selon le ministère des Finances, qui a gelé ses avoir en avril, cet imam « a compté parmi ses élèves des personnes apparues dans l’entourage immédiat d’auteurs d’attentats terroristes ».(Afp)
Le Conseil de wilaya, regroupant le wali et son staff, autour des directeurs de l’Exécutif, chefs de daira et autres intervenants, invités pour la circonstance et dont la présence était utile, s’est réuni, hier, au cabinet du wali, afin d’examiner le projet de programme d’action des trois mois à venir, pour préparer une clôture, en apothéose, de la manifestation Constantine, capitale de la Culture arabe 2015′.
Ce programme porte sur les projets dont l’achèvement est nécessaire pour cette échéance « car nous prévoyons, a dit le wali, de réserver toute une semaine, spécialement, aux inaugurations tous azimuts. Et nous comptons sur vous tous pour l’enrichir de vos suggestions et propositions, en insistant, tout particulièrement, auprès des présidents des APC et des directeurs des EPIC, de l’assainissement, pour que tout soit mis en œuvre, sur le plan de l’hygiène et de la propreté de l’environnement, ainsi que l’entretien des espaces verts dont l’opération doit être lancée avec la collaboration de la Conservation des Forêts pour que, d’ici trois mois, ces espaces soient prêts ».
Et de fixer un délai, de 10 à 15 jours, à partir d’aujourd’hui, pour réunir les moyens et lancer l’opération.
Tel qu’il a été présenté à l’assistance, par le secrétaire général de la wilaya, le programme touche 11 secteurs parmi lesquels les projets en cours de réalisation ont atteint un taux de réalisation de 80% de réalisation, a indiqué le wali (le secteur de la Culture par exemple) et d’autres à un taux moindre. « Mais de toute façon, ajoute le chef de l’Exécutif, il faut faire, en sorte que d’ici le 31 mars 2016, tous les projets soient achevés et prêts pour l’inauguration ».
Le programme a été résumé en trois grands chapitres : les infrastructures culturelles qui seront prioritaires, les manifestations culturelles, sportives, etc. et l’environnement.
Concernant l’organisation, une cellule de suivi sera mise en place par le wali, en son cabinet.
Au fil de la lecture faite par le SG de wilaya, les responsables des secteurs concernés interviennent pour donner des informations complémentaires, des réajustements ou actualisations des informations concernant, tel ou tel projet. De la sorte, on apprendra, notamment, que le directeur de l’OPGI prévoit la livraison, dans les trois mois à venir, de 10.000 logements sociaux.
Celui de la Santé a indiqué que les projets en cours, notamment l’hôpital Didouche Mourad’, seront inaugurés, avant le 16 avril. Et avant cette même date, la gare routière Est, dont les travaux de réhabilitation sont à un stade assez avancé, sera livrée pour ouvrir la voie à son homologue de l’Ouest, la gare Boussouf qui se trouve dans un état de délabrement, de fermer à son tour ses portes pour subir la même opération de lifting. Il est prévu aussi, dans ce programme, que le stade Benabdelmalek’ soit inauguré le 16 avril prochain, pour abriter la finale d’un tournoi sportif dont les phases éliminatoires se seraient déroulées, dans toute la wilaya. Inauguration de sièges administratifs, en cours de finition, inauguration de l’Hôtel Panoramic’, lancement des travaux d’extension de la ligne de tramway Zouaghi-Ali Mendjeli, achèvement des travaux de 4 sûretés urbaines, à Ali Mendjeli, inauguration du Pont de l’Etudiant’, de l’échangeur d’El-Khroub, dédoublement de la RN 20, entre El-Khroub et Ain-Abid et jusqu’à la mise en place des plaques de baptisation des rues, places, cités et quartiers et nombreuses autres actions. Tout a été prévu dans ce programme, « qui constitue, pour nous, un véritable défi », comme l’a déclaré en conclusion le secrétaire général de la wilaya.
Le rétrécissement grandissant du tissu urbain dont souffrent nombre de communes de Médéa, vu les importants projets socio-économiques dont elles bénéficient dans des secteurs vitaux, a amené les autorités locales à la révision des plans directeurs d’aménagement urbain (PDAU) de six communes : Bouaïche, Bouaïchoune, Djouab, Si Mahdjoub, Tizi Mahdi et Zoubiria. A cet effet, une réunion vient de se tenir au siège de l’assemblée populaire de wilaya entre les membres de la commission « Habitat et Urbanisme » de cette assemblée élue, les représentants de la direction de l’Urbanisme et de la Construction (DUC), les représentants des bureaux d’études chargés de mener les révisions et les P/APC des six communes en question. Une réunion présidée par M. Ahmed Belghith, a été ouverte par un exposé détaillé présenté par Mme Rosa Benzerrouk, chef de service à la DUC, portant sur les objectifs attendus de cette révision dont notamment la mise en place d’une véritable stratégie d’extension du tissu urbain qui permettrait la réalisation d’un développement socio-économique effectif de ces six communes. Ce qui ne saurait se faire sans le dégagement et l’aménagement de nouvelles poches foncières et leur intégration dans l’actuel tissu urbain des six communes en question. Un projet de révision qui a été établi pour s’étaler sur trois étapes : les court, moyen et long terme.
Ainsi, l’extension du tissu urbain de ces six communes permettra assurément de lever nombre de difficultés et contraintes qui entravent aujourd’hui la réalisation de projets touchant directement aux préoccupations quotidiennes des citoyens en matière d’équipements publics (habitat, éducation, santé, loisirs ) Un projet d’extension indispensable du tissu urbain qui a dû quand même « empiéter » sur des terres agricoles et forestières mais, cependant, dans les limites de l’acceptable, selon l’analyse faite par les membres de la commission de « l’Habitat et de l’Urbanisme ». Le projet a été très bien accueilli par les six P/APC concernés qui se sont dits « extrêmement soulagés d’avoir pu participer à cette réunion dont l’ordre du jour touchait directement au devenir socio-économique de leurs communes ». Une réunion qui a vu également les représentants des différents bureaux d’études chargés de la révision des PDAU intervenir pour apporter des éclaircissements sur les études faites, longues et difficiles de par la complexité géophysique caractérisant le relief de ces communes lesquelles se voient offrir ainsi une « véritable bouffée d’oxygène foncière » à travers la redynamisation du processus de leur développement socioéconomique.
La réunion de travail a pris fin avec l’accord de principe pour le projet d’extension foncière des six communes exprimé par les membres de la commission en attendant l’étude qui devrait déboucher sur son approbation définitive lors de la prochaine session de l’APW.
Après la polémique suscitée par l’adoption de la loi de Finances 2016 au Parlement, l’heure est à la vulgarisation des dispositions de cette loi et l’explication des procédures de son application. C’est dans ce cadre qu’une journée d’étude sera organisée, le 17 janvier prochain, à l’hôtel «Sheraton» par le Conseil national de la Fiscalité.
Cette journée sera animée par le directeur général des Impôts, Abderrahmane Raouya, le directeur général du Domaine national, Mohamed Himour et le directeur général des Douanes, Kaddour Bettahar.
Cette rencontre qui se veut régionale verra la présence de plus de 500 participants, a affirmé, hier, le vice-président du Conseil, Amine Mouafek, lors d’une conférence de presse, organisée à l’hôtel «Timgad». Selon le même responsable, les avantages de cette loi de Finances, notamment en ce qui concerne la promotion de l’investissement national public et privé et la création d’emplois, seront débattus, lors de cette rencontre. Placé sous le slogan «Pour une production algérienne, en quantité et qualité», cette rencontre mettra, aussi, la lumière sur les nouveautés de cette loi de Finances, en matière d’exonération fiscale, au profit de la création d’entreprises et de la plus-value économique, favorisant la création d’emplois, a-t-il précisé. Parmi les présents, les représentants du ministère des Finances, des opérateurs économiques de l’Ouest, les représentants de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CACI), des représentants d’associations patronales et des experts, dans le domaine.
Cette rencontre sera, donc, l’occasion de faire connaître à l’assistance le contenu de cette loi de finances de 2016, de débattre sur ses nouvelles dispositions et leur application, sur le terrain, par l’Administration.
Les souscripteurs au logement promotionnel public (LPP) de la wilaya de Tlemcen qui se sont acquittés de la deuxième tranche de paiement d’un montant d’un million de dinars sont confrontés au problème du choix du site de leurs logements via le site web de l’Entreprise nationale de promotion immobilière (ENPI).
En effet, de nombreux prétendants à ces logements ont affirmé que le site en question proposé pour cette opération inclut des sites de logements en cours de réalisation à Sidi Bel-Abbès et Aïn-Temouchent. Du coup, ils ont du mal à procéder au choix de leur site. «Nous sommes vraiment surpris par le site électronique de l’ENPI de Tlemcen qui, au lieu de nous proposer des sites de logements réalisés dans notre wilaya de résidence, il nous présent des sites de Sidi Bel-Abbés et Aïn-Temouchent ?!», s’interrogent ces souscripteurs du LPP qui ne comprennent pas cette démarche adoptée par l’ENPI de Tlemcen. «Il aurait été plus simple de nous proposer des sites de logements réalisés dans notre wilaya pour mieux nous guider à bien choisir nos sites», ajoutent-ils. A noter que L’ENPI de Tlemcen est actuellement chargée de la réalisation d’un programme de 2000 logements promotionnels publics (LPP) dans la wilaya dont 450 unités à Imama (commune de Mansourah) et 500 unités à Boudjelida (commune de Tlemcen). Le reste de ce programme sera achevé à Remchi (500 logements) et Tlemcen (550 logements).
Les licences d’importation sont dorénavant la seule méthode pour l’achat de biens sur le marché international ou le marché européen des produits contingentés. La fin du système FIFO (premier arrivé premier servi) pour les produits contingentés de l’UE a été suivie par la mise en place de licences d’importation. Le ministère du Commerce, en collaboration avec ceux de l’Industrie et des Finances, a défini trois produits prioritaires devant être importés à travers les licences d’importation. Hier mardi à la radio nationale, le président de la fédération agroalimentaire de la Confédération des industriels producteurs d’Algérie, Abdelouahab Ziani, a applaudi la réintroduction des licences d’importation. Pour lui, ce système permet de réguler le commerce extérieur et relancer la production nationale, puis les exportations. « L’exportation reste le meilleur outil de réguler, remonter les filières et les organiser pour améliorer le système commercial algérien, orienté vers la production nationale », a-t-il expliqué. « Au début, nous étions (à la fédération) contre ce système de licences pour les importations, mais maintenant nous sommes d’accord et on demande ce système pour réguler l’économie nationale. Même le patronat est favorable à cette formule. » Maintenant, « avec le rond à béton, les voitures et le ciment, il faut élargir immédiatement la gamme à d’autres produits », a-t-il fait remarquer. La semaine dernière, Saïd Djellab, directeur du suivi des accords commerciaux régionaux au ministère du Commerce avait indiqué que « le choix sur les trois produits (véhicules, ciment et rond à béton) s’est fait sur la base de leur poids sur la balance des paiements ». La facture des importations de véhicules de tourisme s’est établie à 3,9 milliards de dollars en 2015 contre 4,8 md de dollars en 2014. Pour les matériaux de construction et notamment le rond à béton, la facture a été de 1,2 md de dollars en 2015 contre 1,8 md de dollars en 2014. Dès lors, le déficit de la balance des paiements s’est établi en 2014 à 5,4 milliards de dollars et de 1,2 md de dollars en 2015. Les exportations ont été réduites de moins 40% en 2015 et les importations de moins de 12%. Par cette situation de déficit, le gouvernement doit prendre des mesures restrictives, et parmi les mesures à prendre, il y a les licences d’importation », relevait M. Djellab selon lequel il y a eu une réduction de la balance des paiements globale de 6 milliards de dollars à fin novembre 2015. Pour autant, le passage vers le système des licences bloque sur le manque d’informations des produits importés. Abdelouahab Ziani estime que « le problème actuel est que les ministères concernés n’ont pas beaucoup d’informations sur les filières, les produits importés et leur incidence sur l’économie nationale et, partant, la maîtrise des importations. » Dès lors, « nous demandons à tous les opérateurs de faire remonter l’information au ministère pour savoir de quoi nous avons besoin pour déclencher les licences et gérer les produits contingentés. » Pour le président de la fédération de l’agroalimentaire, il y a déjà une satisfaction, celle du secteur des boissons qui est autosuffisant. « Il produit 600% des besoins du marché national, on peut l’orienter vers l’exportation. Il y a aussi la tomate industrielle. On avait obtenu la médaille d’or pour le triple concentré de tomate, et d’un coup on a déstructuré la filière en ouvrant le secteur à l’importation », a-t-il fait remarquer. Il a également pointé du doigt les bureaux d’études étrangers sollicités en Algérie qui « pompent des milliards de dollars, alors que les bureaux d’études algériens sont capables de faire le même travail ». « Nous sommes contre les bureaux d’études étrangers, il faut transférer nos services et savoir-faire vers les bureaux d’études algériens. Pourquoi aller vers des bureaux d’études étrangers ? », s’est-il interrogé avant de relever qu’ « il y a quelque chose comme 16 milliards de dollars qui sont siphonnés par ces bureaux d’études et autres services comme les transports. Ces 16 milliards de dollars doivent être réorientés vers les bureaux d’études algériens». Il précise qu’il s’agit de chiffres éconfirmés par le ministère du Commerce et la Banque d’Algérie ». En outre, il rappelle qu’il y a également « le transport maritime dont la facture est incluse dans ces 16 md de dollars. C’est dommage que le pavillon national soit faible, pour transporter nos marchandises par d’autres pavillons », indique-t-il. Selon le président de la fédération agroalimentaire, la facture « est de pas moins de 6 md de dollars rien que pour le transport maritime », avant de préconiser qu’« il faut exporter et importer nos matières premières par notre pavillon, car les transporteurs étrangers facturent comme ils veulent. Même les ports secs doivent également revenir aux Algériens, car ils sont détenus par des groupes étrangers. » Par ailleurs, il a indiqué que « l’ANEXAL est dotée aujourd’hui d’une nouvelle mission, celle d’expliquer aux opérateurs comment exporter. Aujourd’hui, on a un marché, notre marché dans notre continent, c’est l’Afrique ».
DE L’IMPORTANCE DES LICENCES D’EXPORTATION
«La dernière foire de Dakar a été bien organisée par nos exportateurs, le thème est de faciliter l’acte d’exportation et soutenir les opérateurs. Nous avions même proposé de mettre en place un port sec pour l’exportation, il faut distinguer les marchandises à l’exportation et ne pas les confondre avec les importations », a soutenu M. Ziani qui estime que les exportations algériennes doivent être réorientées en urgence sur le marché africain, qui a un potentiel de 1500 milliards de dollars. C’est dans cette perspective qu’il faut, selon lui, introduire les licences d’exportation. « Les licences d’exportation sont très importantes pour nous, dans notre organisation, la Confédération des industriels et des producteurs algériens (CIPA). On a dit au ministère du Commerce d’interdire l’importation des batteries pour véhicules car elles sont fabriquées en Algérie avec une production de 5 millions d’unités par an, et on en importe deux millions de Chine et d’autres pays, alors que nos producteurs exportent vers l’Europe et l’Afrique. » En fait, « l’Afrique doit être la destination prioritaire des exportations algériennes hors hydrocarbures », préconise-t-il. Le bilan des exportations algériennes vers le continent africain reste cependant dérisoire. « Nous n’avons même pas atteint les 300 millions de dollars d’exportations vers l’Afrique », souligne-t-il avant de s’élever contre l’importation de certains produits qui mettent à mal la production nationale. «Nous disons stop à des produits importés qui sont produits localement. On produit 60.000 t de batteries et on en importe 2000 t, nous sommes pour l’exportation de ce produit. Il faut réintroduire les licences d’exportations pour contrôler et réguler cette filière et empêcher la fuite de certaines matières premières comme les peaux et cuirs », soutient-il, affirmant que « les tanneries ont été tuées car il y avait une fuite des peaux et cuirs par les frontières. Il y a trop de gaspillage ». Il cite dans ce cas le plomb importé par une entreprise publique pour la fabrication de batteries, alors qu’il existe sur le marché national.
Dès lors, les exportations hors hydrocarbures restent faibles, entre 2 et 2,5 milliards de dollars en 2014, et elles sont constituées de produits dérivés des hydrocarbures. « On doit exporter vers l’Afrique tous les produits hors hydrocarbures et reprendre l’idée du comptoir algérien en Afrique », préconise le président de la fédération agroalimentaire selon lequel la dépréciation du dinar « est une contrainte. Achetons localement et on produira plus. » Enfin, sur la constitutionnalisation de l’acte d’investir, il a estimé que « c’est la première fois qu’on nous donne le droit d’exister, et on nous dit que vous êtes des producteurs algériens. »
Une trentaine de contrats vont être signés dans les prochains mois dans différents secteurs d’activité à la faveur du forum algéro-allemand tenu mardi à Berlin.
La délégation algérienne accompagnant mardi le Premier ministre, Abdelmalek, Sellal, dans sa visite d’une journée, à l’invitation de la Chancelière allemande Angela Merkel, a souhaité la concrétisation rapide de contrats en préparation, pas moins d’une trentaine, notamment dans le secteur de l’agriculture, la construction mécanique, l’environnement, le traitement des eaux, la production des pièces détachées, l’industrie des travaux publics et la logistique, la télécommunication.
Les Allemands, fortement présents au forum, étaient unanimes à reconnaître que « le marché européen est saturé et les flux financiers se raréfient pour le marché allemand ». Ils considèrent par conséquent, que « l’Algérie pourrait être une plateforme nord-africaine d’extension pour non seulement intensifier leur intervention en Algérie et pourquoi pas avoir un regard plus développé sur l’Afrique du Nord à partir de l’Algérie ».
La libération des dix marins américains, arrêtés mardi par l’Iran après être entrés à bord de deux bateaux de guerre dans les eaux territoriales iraniennes, ne prendra pas « beaucoup de temps », a déclaré mercredi un responsable des Gardiens de la révolution.
« Je crois que cela ne prendra pas beaucoup de temps avant que nous recevions les ordres pour la décision finale qui sera probablement leur libération », a déclaré le commandant des forces navales des Gardiens de la révolution, l’amiral Ali Fadavi, à la télévision d’Etat. Il a ajouté que l’action des marins n’était « pas hostile ou n’était pas destinée à faire de l’espionnage ».
La capacité d’accueil des passagers du futur terminal aéroportuaire d’Oran, actuellement en cours de réalisation, passe de 2,5 à 3,5 millions de passagers par an. Le ministère des Transports a donné son accord le 21 décembre dernier à propos d’une série d’aménagements qui permettront une meilleure occupation des espaces. Le financement sera interne. Il sera assumé par, soit le fonds propre de l’Egsa Oran ou grâce à un prêt bancaire qui est estimé à 800 millions de DA. Cette option a été retenue lors de la dernière visite du ministre des Transports et qui a émis le voeu de récupérer les espaces du sous-sol afin de libérer le premier niveau destiné à l’enregistrement et à l’arrivée. Le projet dans sa nouvelle version s’étale désormais sur une superficie globale de 41 000 m2 et selon la norme universelle qui fixe la surface de 12 000 m2 pour le traitement annuel d’un million de passagers, il est possible désormais d’atteindre les 3,5 millions une fois l’aérogare exploitée. Les modifications retenues, en accord avec le bureau d’études Egis Avia, porteront sur l’augmentation du nombre de banques d’enregistrement qui passera de 18 à 32 ainsi que le nombre de tapis à bagages (carrousel) à l’arrivée qui passera de trois à quatre permettant ainsi de traiter simultanément quatre arrivées internationales. Le 4ème équipement du genre ajouté est d’une longueur de 77 mètres permettant le traitement des bagages livrés par un gros porteur de type B747. Le projet, dans sa totalité, est estimé actuellement à 35% et les délais de livraison fixés à la fin de 2017 ne seront pas affectés suite à ces modifications. Cosider Constructions, qui réalise l’édifice, vient de lancer un avis d’appel d’offres national et international pour la charpente métallique équipée d’une membrane photovoltaïque.
Ils estiment que cette disposition est discriminatoire à l’égard des binationaux
Les Algériens de France se sont sentis profondément blessés par le contenu de l’article 51 du projet sur la révision de la Constitution. Cette disposition contenue dans la mouture présentée par le directeur du cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia, et exigeant des postulants aux hautes fonctions de l’État de résider au minimum 10 ans en Algérie, a été perçue comme profondément discriminatoire. Elle constitue pour les binationaux un motif de marginalisation, qui vise à les écarter de la vie politique nationale et à les priver du droit de servir leur pays. Depuis la révélation du contenu de la réforme constitutionnelle, un certain nombre d’organisations d’émigrés se sont mobilisées en lançant des appels pour le retrait de l’article controversé. “Nous ne voulons pas d’amendements, mais un retrait pur et simple”, précise Youghourten Ayad, président de l’Association des Algériens des deux rives et leurs amis (Adra), en réaction au correctif qu’aurait apporté le Conseil des ministres, avant-hier, et dont le communiqué sanctionnant les travaux de ce conseil n’a pas fait état.
Dans une instruction, le président Bouteflika aurait, en effet, annoncé “qu’une loi sera élaborée afin de déterminer la liste des hautes fonctions de l’État auxquelles les Algériens ayant une double nationalité peuvent postuler”. Or, pour M. Ayad, cela ne diminue en rien le caractère inégal de l’article en question dès lors qu’il limite l’accès des binationaux aux postes de responsabilités au sein des institutions de l’État et confirme une différence de traitement entre les Algériens établis sur le territoire et ceux résidant à l’étranger. Cet article, tel qu’il figure dans l’avant-projet qui sera soumis à l’approbation du Parlement, stipule, par ailleurs, que “la nationalité algérienne exclusive est requise pour l’accès aux hautes responsabilités de l’État et aux fonctions politiques”.
Pour sensibiliser les Algériens de France au mauvais sort que leur réserve la prochaine Constitution, Adra et d’autres associations ont initié des appels et des pétitions sur les réseaux sociaux. “Nous appelons tous les citoyens algériens, en Algérie, en France et dans le monde à se mobiliser pour faire abroger ces articles inégaux, méprisants et anticonstitutionnels”, a appelé Yougouthen Ayad qui prévoit d’organiser dimanche une conférence de presse sur le sujet.
De son côté, l’Anaaf (Alliance des associations des Algériens de France) estime qu’il est inconcevable qu’un pays renie une partie de ses enfants sous prétexte qu’ils vivent sous d’autres cieux. “Dans tous les pays véritablement démocratiques, la nationalité ouvre également les droits politiques que sont la participation à la vie publique par le vote et l’éligibilité”, observe l’Anaaf dans un communiqué rendu public lundi. Très critique, elle estime que “les dispositions de l’article 51 affaiblissent gravement le lien, souvent jugé indéfectible, entre les expatriés algériens, ou leurs descendants nés à l’étranger, et leur pays d’origine.” Et d’ajouter que “les droits fondamentaux inhérents à leur nationalité algérienne sont aujourd’hui mis entre parenthèses par les rédacteurs de l’article 51. Seules les obligations qui en découlent sont épargnées”.
Une troisième organisation, l’Espace franco-algérien, affiche la même consternation. Son président Akli Mellouli évoque un “inqualifiable renvoi à la citoyenneté de seconde zone d’une partie du peuple algérien” et une insulte du passé, en faisant
remarquer à ce propos le rôle de la diaspora algérienne dans le déclenchement de la guerre de Libération nationale. “Avec cet article, nous nous retrouvons, une fois de plus, devant un déni de l’histoire, voire une révision de l’histoire”, affirme M. Mellouli. Il est à noter que des organisations d’étudiants algériens en France sont, à leur tour, montées au créneau pour décrier le contenu de l’article 51.