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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 2 months 1 week ago

Bechloul Un homme meurt percuté par un train

Sun, 12/03/2017 - 23:29

Un homme d’une quarantaine d’années répondant aux initiales (A.H) a trouvé la mort vendredi dernier, en fin d’après-midi, après avoir été percuté par un train à hauteur du passage à niveau sis à la sortie Nord de Bechloul, une commune située à 21Km à l’est de Bouira. Selon nos informations, la victime tentait de rejoindre son domicile, lorsqu’un train en provenance de Bouira vers Béjaïa, le percute mortellement. Le quadragénaire a rendu l’âme sur le coup. Quelques minutes après, les éléments de la police sont arrivés pour établir une enquête et situer les responsabilités.

Categories: Afrique

Benghebrit, à propos des élèves à besoins spécifiques «Leur nombre a été multiplié par sept»

Sun, 12/03/2017 - 23:25

«Le nombre d’élèves à besoins spécifiques, pris en charge dans des établissements scolaires, a été multiplié par sept, augmentant de 3.375 pour l’année scolaire 2014/2015 à 23.722 pour 2016/2017». C’est ce qu’a fait savoir, hier à Alger, la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghabrit, à l’occasion de la tenue de l’Atelier sur la prise en charge des enfants en situation de handicap en milieu scolaire. Pour ce qui est des enfants atteints d’autisme et de handicap mental, pris en charge dans les établissements scolaires, Mme Benghabrit a fait état de 15.406, dont 13.025 en classes ordinaires. Face à cet état de fait, la ministre de l’Éducation a affirmé que l’organisation de cet atelier, en collaboration avec le ministère de la Solidarité nationale, de la famille et de la condition de la femme cible, «à faire le point sur l’état de la prise en charge dans le secteur de l’Éducation des enfants à besoins spécifiques, et d’identifier de manière concrète où se situent les difficultés et les blocages», a-t-elle dit. En outre, Mme Benghabrit a tenu à pointer du doigt le problème des «mentalités» qui ne facilite pas l’intégration des élèves à besoins spécifiques dans les établissements scolaires. «Il est bien malheureux de dire, que même aujourd’hui, il existe des personnes qui considèrent le handicap comme une déficience, une maladie, que comme une différence», a-t-elle regretté. Tout en estimant que les progrès, sont «remarquables», elle a indiqué que les contraintes persistent. «Les défis son loin d’être seulement matériels ou en relation à l’encadrement. Ils ont, notamment, trait à certaines mentalités», a-t-elle insisté. Mme Benghebrit a indiqué qu’un programme de formation sur la pédagogie inclusive, comprenant trois cycles, au profit des inspecteurs, a débuté en janvier 2017. «L’objectif est de prendre en charge ces enfants», a-t-elle indiqué. Par ailleurs, la ministre de la Solidarité nationale, Mounia Meslem, a mis l’accent sur la nécessité de trouver une solution pour le problème d’encadrement des élèves à besoins spécifiques. «Plus de 30% des éducateurs et encadreurs sont des contractuels», a-t-elle indiqué. La même responsable a fait savoir qu’elle a soulevé au Premier ministre les problèmes que rencontre son département en matière de prise en charge de cette catégorie d’enfants.

Categories: Afrique

Bordj Bou Arreridj : peine capitale pour le meurtrier du président de l’association Azel

Sun, 12/03/2017 - 23:09

La peine capitale a été prononcée dimanche par le tribunal criminel près la Cour de Bordj Bou Arreridj à l’encontre de D. Dj reconnu coupable d’homicide volontaire avec préméditation sur la victime Abdelhak Benchelli, président, au moment des faits, de l’association culturelle Azel de Bordj Bou Arreridj.

Les faits de ce drame, selon l’arrêt de renvoi, lu au cours du procès remontent au mois d’avril 2016 quand l’inculpé s’est introduit au siège de l’association pour y séquestrer la victime avant de l’étrangler puis l’égorger.

Au cours du procès et durant l’enquête l’accusé a reconnu les faits qu’ils lui sont reprochés, expliquant avoir commis ce crime après que sa victime eut tenu des propos blasphématoires à l’encontre du prophète Mohamed (QSSSL).

L’accusé, auteur d’un homicide similaire sur une personne de nationalité yougoslave, commis en France où il résidait, a avoué être en contact avec des membres d’El Qaïda et du Hizboallah en France, mais également avec une autre personne à Felloudja (Irak) appartenant à l’organisation « Daesh » dans le but de rejoindre cette dernière en Iraq.

Au cours du procès, le représentant du ministère public a requis, dans son réquisitoire, la peine maximale contre l’accusé.

Il a également fait savoir que l’inculpé fait actuellement l’objet d’une autre enquête liée au terrorisme.

Categories: Afrique

Plus de 84.000 tonnes de semences de pomme de terre déchargées au port de Mostaganem

Sun, 12/03/2017 - 23:04

Plus de 84.000 tonnes de semences de pomme de terre importées ont été déchargées au port de Mostaganem, a-t-on appris dimanche de la direction des services agricoles (DSA).

Une baisse de 13% a été relevée par rapport à la campagne de la saison agricole écoulée, a-t-on fait remarquer, soulignant que ces semences sont utilisées dans la culture de la pomme de terre de saison.

La quantité globale de ces semences de pomme de terre importées de Hollande, France, Danemark et Allemagne déchargée est « saine », ont confirmé les analyses effectuées sur des échantillons de semences de chaque cargaison au port et à la station régionale de protection végétale, basée à Debdaba dans la commune de Sayada (Mostaganem).

La DSA a affirmé que la plupart des semences importées sont de type E de bonne qualité et peuvent être utilisés pour plusieurs saisons, rappelant que le ministère de tutelle a faut comme condition aux importateurs cette année d’introduire une grand quantité de cette variété de semences.

L’entreprise portuaire de Mostaganem (EPM) a accueilli une moyenne de deux à quatre navires d’un tonnage de 2.500 à 4.000 tonnes transportant cette marchandise.

Pour rappel, l’EPM de Mostaganem avait enregistré, l’année dernière, le déchargement de plus de 96.000 tonnes de semences de pomme de terre importées, soit l’équivalent de 80 pc de la quantité globale importée au niveau national.

Categories: Afrique

Présidence de la FAF : Vers le rejet du dossier de Zetchi pour inéligibilité de Madjer

Sun, 12/03/2017 - 22:12
Le président du Paradou AC, Kheiredine Zetchi, est l’unique candidat à avoir déposé son dossier pour la présidence de la FAF, a-t-on appris auprès de la commission fédérale de candidature. Le délai de dépôt des dossiers de candidatures, expire ce dimanche à minuit et jusqu’à présent il n’y a que Zetchi qui a déposé son dossier. Selon un membre de la commission de candidature, présidée par Ali Baâmeur (président de la Ligue régionale de Ouargla), le dossier de candidature de Zetchi devrait être rejeté en raison de l’inéligibilité de Rabah Madjer qui figure parmi les membres de son bureau. Selon les règlements de la FAF, un entraineur national ou membre du bureau fédéral ayant démissionné de son poste est inéligible. Madjer avait démissionné du poste d’entraineur de l’équipe nationale dans les années 1990, ce qui le rend inéligible pour un poste de responsabilité à la FAF. En plus de Madjer, la liste présentée par Zetchi compte entre autres Mohamed Maouche (président de la Fondation de l’équipe de football du FLN), Mustapha Dahleb (ancien mondialiste), Rabah Haddad (USM) et Ould Zmirli (NAHD). Pour rappel, plusieurs candidats ont hésité à déposer leurs dossiers de candidature tant que le président sortant de la FAF, Mohamed Raouraoua, n’a pas annoncé son intention de se présenter ou non à sa propre succession.
Categories: Afrique

Un navire de guerre saoudien détruit, plusieurs militaires tués

Sun, 12/03/2017 - 22:07

Selon les sources militaires yéménites qui luttent contre l’agression saoudo-arabe, un navire de guerre a été « partiellement détruit », vendredi soir, sur la côte de Mokha, après avoir heurté une mine, placée sous la mer par les combattants de l’armée et d’Ansarullah. Toutes les personnes à bord ont été tuées ou blessées, rapporte une source militaire yéménite.

À la suite de cette explosion, un groupe d’avions de combat de l’Arabie saoudite ont survolé la province de Taëz. S’agissant des opérations contre les « mercenaires » (ndlr : vocable utilisé par l’armée anti coalition yéménite) de la coalition saoudo-US, « plusieurs soldats de l’armée saoudienne et de ses mercenaires ont été tués et blessés samedi matin par les forces yéménites à l’issue d’une contre-offensive près du passage frontalier d’Olab, à Asir (Arabie saoudite) ».

Les combattants de l’armée yéménite (fidèle à l’ex-président Ali Abdallah Saleh) et d’Ansarullah ont également fait exploser samedi matin un char des « mercenaires » dans la région de Maafer, à Taez, a précisé une source militaire yéménite citée par le site AlMasirah. Par ailleurs, neuf mercenaires de la coalition saoudo-US ont été tués lors d’affrontements avec les militaires de l’armée et d’Ansarullah, à Sarwah, dans la province de Maarib. Dans une autre région de Maarib, les fiefs des mercenaires pro-saoudiens ont été visés par une attaque de l’artillerie de l’armée yéménite.

L’aviation saoudienne massacre 30 civils

Un des rares pays à condamner l’agression contre le Yémen, l’Iran a dénoncé le bombardement, hier, par l’Arabie saoudite, d’un marché au Yémen, faisant des morts et des blessés parmi les civils. Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères Bahram Qassemi a vivement dénoncé, samedi 11 mars, une frappe aérienne de l’aviation saoudienne sur un marché du Yémen qui a fait une trentaine de morts et des dizaines de blessés parmi les civils.

Bahram Qassemi a compatit à la douleur des familles des victimes de cette attaque. Il a ajouté que prendre des civils pour cible ou qu’opérer des frappes sur des zones d’habitation constituait la violation flagrante des lois internationales. « Attaquer les civils et empêcher les organisations internationales de venir au secours des sinistrés, cela contredit les principes des droits de l’homme. Il revient donc à l’Organisation des Nations unies et d’autres organisations internationales d’ouvrir une enquête au sujet du massacre des civils par les raids aériens de l’Arabie saoudite ».

Categories: Afrique

Chu de tizi ouzou : jornées d’études de psychiatrie

Sun, 12/03/2017 - 21:58

Plus de quinze communications de spécialistes ont marqué les 17es journées de psychiatrie qui se sont déroulées vendredi et samedi derniers au CHU Nedir-Mohamed de Tizi Ouzou.

Ces deux journées médico-scientifiques, organisées conjointement par le CHU Nedir-Mohamed et l’établissement hospitalier spécialisé en psychiatrie (EHSP) Fernane-Hanafi de Oued Aïssi, ont été, encore une fois, une occasion pour lever le voile, du moins une partie importante, sur la maladie dite mentale.

Les psychiatres ont d’ailleurs supprimé de leur glossaire, et ce depuis plusieurs années déjà, certains mots utilisés par des néophytes de la science médicale tels que « folie » ou « schizophrénie ».
C’est ce qu’ont souligné, dans un point de presse, les professeurs Abbas Ziri et Gilbert Ferrey.

Ces deux éminences en science psychiatrique ont également mis en avant la réalité selon laquelle cette maladie, que l’homme de la rue identifie comme « folie », est répertoriée en plusieurs cas de figure, ou tout simplement présente plusieurs formes symptomatiques.

Tirer constamment ou passer ses doigts dans ses cheveux, ou encore jouer avec une mèche de cheveux est un trouble psychologique, selon le Pr Gilbert Ferrey. Un néophyte de la science psychiatrique parlerait dans ce cas de figure de tic. En définitive, le tic relève d’un trouble psychologique.

A la question de savoir quel est le pourcentage approximatif de la population algérienne qui souffre de symptômes psychiatriques, le Pr Abbas Ziri a assuré qu’aucun chiffre fiable ne peut être avancé dès lors que seules les personnes admises dans les cliniques ou dans les hôpitaux psychiatriques, ou encore suivies dans des cabinets privés par des psychiatres ont été identifiées comme telles.

Le Pr Gilbert Ferrey indique qu’officiellement, il n’y pas de personnes souffrant de troubles psychiatriques en Arabie saoudite puisqu’il n’existe pas de psychiatres exerçant dans ce pays de la péninsule Arabique. « Au Mali, non plus, il n’y a pas de cliniques psychiatriques », poursuit le Pr Gilbert Ferrey.

Selon ce grand psychiatre français, les Maliens souffrant de troubles psychiatriques sont livrés à eux-mêmes. Souvent, ce sont de simples citoyens qui leur assurent la nourriture en leur confiant quelques menus travaux à exécuter. En Algérie, en revanche, la maladie mentale est reconnue depuis l’indépendance nationale.

« En 1962, assure le Pr Abbas Ziri, notre pays ne comptait que deux psychiatres alors qu’aujourd’hui, on en compte plus de
5 000 ». Le professeur note enfin que selon les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé, c’est la maladie appelée communément « schizophrénie » qui est la plus répandue dans le monde, en Algérie y compris.

Notons enfin que ces 17e journées psychiatriques abritées par l’espace du CHU Nedir-Mohamed ont été d’une grande richesse scientifique. Toutefois, seules les spécialistes ont pu comprendre comme il se devait les exposés faits par les différents conférenciers.

Categories: Afrique

Baisse du montant des remboursements par le fspe en 2016

Sun, 12/03/2017 - 21:46

Les remboursements effectués par le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE) au profit des exportateurs hors hydrocarbures ont enregistré une diminution de 62% en 2016, selon le ministère du Commerce.

Ce fonds octroie des aides par le remboursement partiel des frais de transport international et la prise en charge d’une partie des dépenses engagées dans le cadre de la participation des entreprises algériennes exportatrices dans les manifestations économiques (foires, salons…) organisées à l’étranger. En 2016, le montant global des remboursements par ce fonds s’est élevé à 180 millions de DA (117,5 millions de DA pour la participation aux foires à l’étranger et 62,48 millions de DA de remboursements de transport international), contre 478 millions de DA en 2015 (527 millions de DA en 2014).

Cette baisse s’explique essentiellement par le fait que depuis 2014, le FSPE accorde cette aide uniquement aux exportateurs qui réalisent un chiffre d’affaires à l’exportation ne dépassant pas 10 millions de dollars, et ce, dans le but d’orienter davantage ces aides vers les entreprises peu expérimentées dans l’activité d’exportations, explique-t-on. En 2016, les exportations hors hydrocarbures ont représenté 6,2% du volume global des exportations avec une valeur de près de 1,8 milliard de dollars, contre 1,97 milliard de dollars en 2015, en baisse de 9,6%. Les exportations hors hydrocarbures ayant enregistré les montants les plus élevés en 2016 sont les engrais minéraux ou chimiques avec un montant de 448 millions de dollars (hausse de 6,7% par rapport à 2015), les huiles et autres produits provenant de la distillation des goudrons (388,2 millions de dollars) (baisse de 26%), les ammoniacs anhydres (324 millions de dollars) (baisse de 32%) et les sucres de canne ou de betterave pour 231,65 millions de dollars (hausse de 54,6%).

Les autres produits exportés sont le phosphate de calcium (78 millions de dollars) (baisse de 18,2%), les dattes (37,5 millions de dollars) (hausse de 8,13%), les alcools acycliques (26,4 millions de dollars) (baisse de 10%) et les hydrogènes et gaz rares (24,4 millions de dollars) (baisse de 10,6%). Pour rappel, plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement dans le cadre du renforcement des incitations publiques aux exportations hors hydrocarbures, telle la révision à 20% au lieu de 10% du niveau de rétrocession des devises aux exportateurs hors hydrocarbures pour la quotité dont l’utilisation est laissée à leur libre appréciation. Il s’agit aussi de la révision du délai de rapatriement des recettes des exportations hors hydrocarbures, porté à 360 jours contre 180 jours auparavant, de la prise en charge des frais de labellisation des produits agricoles et de la généralisation du « couloir vert » au niveau des douanes. En outre, il a été mis en place, au niveau du ministère du Commerce, une cellule d’écoute chargée d’examiner les contraintes rencontrées par les exportateurs algériens, et un autre groupe de réflexion, installé auprès du Premier ministre, pour veiller à la concrétisation des mesures proposées par le ministère du Commerce.

Categories: Afrique

Erdogan : la Turquie menace de riposter à l’« acte nazi des pays-bas »

Sun, 12/03/2017 - 21:41

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a menacé de prendre des contremesures suite à la décision des Pays-Bas de revenir sur l’autorisation d’atterrissage de l’avion du chef de la diplomatie turque Mevlut Cavusoglu à Rotterdam.

Le président turc Erdogan a menacé d’interdire l’atterrissage des avions européens en Turquie en réponse à l’interdiction des Pays-Bas de laisser son ministre des Affaires étrangères entrer dans le pays. « Vous pouvez interdire à notre ministre des Affaires étrangères d’atterrir mais, à partir de maintenant, voyons comment vos vols vont arriver en Turquie », a déclaré le président turc devant les journalistes à Istanbul. Auparavant, M. Erdogan avait qualifié cette décision des Pays-Bas de « vestige du nazisme ».

Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu, à son tour, a déclaré samedi à Istanbul que le fait qu’il ait été interdit d’intervenir lors d’un meeting à Rotterdam ne resterait pas sans réponse.

« Cette acte de fascisme des Pays-Bas n’a pas été entrepris contre moi, en tant que le ministre Cavusoglu, mais contre toute la Turquie », a-t-il déclaré aux journalistes. Le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu avait prévu de se rendre samedi aux Pays-Bas en vue d’un meeting sur le renforcement des pouvoirs présidentiels turcs. Pourtant, le maire de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb, avait annoncé mercredi que ce rassemblement était annulé, indiquant que le gérant de la salle où devait avoir lieu l’événement n’était plus disposé à louer ses locaux.

Vendredi, le maire de Rotterdam a souligné que les autorités du pays n’autoriseraient pas le chef de la diplomatie turque à participer au meeting. Samedi, Mevlut Cavusoglu a déclaré qu’il envisageait de se rendre à Rotterdam même malgré l’interdiction et a menacé d’imposer des sanctions contre les Pays-Bas en cas de refus. Suite à cela, le gouvernement néerlandais est revenu sur l’autorisation d’atterrissage de l’avion de M. Cavusoglu puisque selon lui, la venue du chef de la diplomatie turque constituait une menace à l’ordre public du pays.

Categories: Afrique

Moh Cherif Hannachi «Je ne veux décider de rien à chaud !»

Sun, 05/03/2017 - 20:43

C’est un président abattu qui revient, dans cet entretien, sur cette déroute face au MOB (3-0). Il parle, également, des chances de son équipe de se maintenir en ligue 1.

La Dépêche de Kabylie : La JSK a concédé une lourde défaite face au MOB, ce qui n’augure rien de bon…
Hannachi : Croyez-moi, je suis abattu par cette défaite. On a misé sur un bon résultat, mais l’équipe est revenue bredouille de ce déplacement. Après une première période durant laquelle l’équipe a montré de belles choses, cette dernière est passée carrément a coté au second half. On avait, pourtant, toutes les chances de réussir un bon résultat, mais cela n’est pas arrivé. Le rendement de l’équipe lors de la seconde période était catastrophique.

Et comment l’expliquez-vous?
J’ai tout fait pour mettre l’équipe dans les meilleures conditions possibles en prévision de cette rencontre. J’ai mobilisé le groupe et je me suis réuni avec le staff technique avant la rencontre. J’ai même promis aux joueurs une prime de 20 millions de centimes chacun en cas de victoire, histoire de les motiver. Hélas, l’équipe est passée a coté et a perdu.

Le rendement de certains éléments était très décevant…
Effectivement, le rendement de certains joueurs m’a vraiment déçu lors de ce derby. Cependant, il y a un staff technique en place, le duo Rahmouni – Moussouni, lequel est le mieux placé, pour donner des explications quant au rendement des joueurs alignés.

Où se situe exactement le problème qui fait que l’équipe collectionne les mauvais résultats ?
Honnêtement, je ne sais pas où se situe exactement le problème. On fait à chaque fois tout pour que l’équipe se trouve dans les meilleures conditions, mais sans que les résultats ne suivent.

Qu’est-ce que vous comptez faire pour redresser la situation ?
Actuellement, je me repose. Je ne peux, donc, prendre aucune décision sans avoir longuement réfléchi. Je verrai ce qu’il faut faire après mûre réflexion.

Comment voyez-vous les chances de maintien de la JSK après ce revers?
Il nous reste encore 11 matchs à jouer et l’équipe possède, encore, des chances de se maintenir. Ceci dit, le duo Rahmouni – Moussouni doit trouver les solutions pour que l’équipe améliore sa situation lors de la suite du parcours.

Categories: Afrique

Libye Le croissant pétrolier à nouveau dans le feu des combats

Sun, 05/03/2017 - 20:41

Depuis vendredi dernier, l’actualité libyenne est marquée par les combats qui opposent les troupes de Khalifa Haftar à des groupes islamistes armés dans le site pétrolier de Ras Lanouf.

Selon le colonel Ahmad al-Mismari, porte-parole des forces commandées par M. Haftar, ces groupes armés sont connus sous le nom de «brigades de défense de Benghazi «. Ils sont «arrivés jusqu’à l’aéroport principal de Ras Lanouf et étaient équipés de tanks modernes et d’un radar pour neutraliser l’armée de l’air de l’homme fort de l’Est libyen. «Nous avons perdu deux martyrs (…) parmi nos combattants». Mais «la bataille continue «et «la situation dans la zone du Croissant pétrolier demeure sous (notre) contrôle», a affirmé le porte-parole. En septembre dernier, les forces du général Haftar avaient pris le contrôle en septembre des quatre principaux sites pétroliers du pays –Zoueitina, Brega, Ras Lanouf et Al-Sedra–, qui assuraient l’essentiel des exportations libyennes d’or noir depuis le nord-est du pays. Les «brigades de défense de Benghazi «où le BDB avaient été chassées de Benghazi par les forces du maréchal Haftar, qui a déclaré la guerre aux groupes islamistes et radicaux sévissant dans l’Est libyen. Alliées à des tribus de l’est du pays, les BDB ont lancé vendredi dernier, apparemment avec succès, une nouvelle offensive pour tenter de conquérir les installations du Croissant pétrolier libyen. Après l’échec de quatre précédentes tentatives, elles «sont revenues avec une force plus importante», a reconnu le colonel Mismari. «Nous avons choisi de déplacer tous les avions en lieu sûr», a-t-il ajouté. Les forces aériennes sous le contrôle du général Haftar avaient effectué des sorties et des frappes «du matin jusqu’à la tombée de la nuit (…) détruisant environ 40% de leurs véhicules». Le GNA, dont l’autorité est contestée par le maréchal Haftar, a de son côté affirmé dans un communiqué «n’avoir aucun lien avec l’escalade militaire dans la région du Croissant pétrolier». Il a souligné aussi «n’avoir donné aucune directive ni ordre à une quelconque formation de se diriger vers cette zone», condamnant «avec force toute action qui sape les espoirs des Libyens». Le GNA a toutefois prévenu qu’il «ne resterait pas les bras croisés si les affrontements se poursuivaient dans cette zone ou ailleurs «en Libye. De son côté, l’émissaire de l’ONU en Libye, Martin Kobler, a appelé à éviter l’escalade. «Je demande aux deux parties de s’abstenir de toute escalade et d’assurer la protection des civils, des ressources naturelles et des installations pétrolières de la Libye», a-t-il écrit sur son compte Twitter. Plusieurs initiatives ont été lancées pour tenter de rapprocher le GNA et le maréchal Haftar, mais sans succès apparent jusqu’à présent. La Libye est déchirée par des rivalités entre ses milices mais aussi entre ses dizaines de tribus, composantes essentielles de la société. Dans ce cadre, le pétrole qui représente plus de 95% des revenus du pays est souvent au centre des luttes de pouvoir et fait l’objet de toutes les convoitises.

Categories: Afrique

Ligue 2 de football Mobilis / Le team du Paradou a presque assuré son accession parmi l’élite : Le PAC (déjà) à la fête !

Sun, 05/03/2017 - 20:37

Seul un cataclysme pourrait empêcher le Paradou AC d’être promu en Ligue 1 Mobilis. Insolant de maîtrise technique, en termes de football mais aussi de résultats, l’équipe de Hydra est entrain de marcher sur le second palier footballistique professionnel au pays.

À 15 points du 4e (US Biskra) et avec un match en moins, les Pacistes sont sur un confortable matelas sachant que leur dauphin (USM Blida) est, lui aussi, relégué à 13 longueurs.

Tous les signes de précocité sont là. Des chiffres venus de la stratosphère et des ambitions nourries par de moyens pas toujours grands mais considérables mis par la direction de Kheir-Eddine Zetchi. Eh oui messieurs ! Le travail, le sérieux et l’abnégation paient. La totale maîtrise du PAC en est la preuve formelle. Une équipe hors catégorie. Vraiment une classe au-dessus. Un chairman qui parle peu et travaille beaucoup. Le titre honorifique de «champion d’hiver» avec une marge conséquente était déjà annonciateur de ce parcours brillant. A l’époque, les poulains du coach espagnol Josep Maria Noguès comptaient 7 unités d’avance sur l’USM Blida premier poursuivant. Si aujourd’hui, le classement n’a pas changé, la distance s’est creusée pour atteindre 13 unités. La constance des résultats et la consistance dans le contenu des copies, c’est ce que présentent les coéquipiers de Tayeb Meziani, auteur d’un doublé vendredi lors de l’éclatant succès (3-0) face au WA Boufarik. La 15e victoire depuis le début de l’exercice pour lui et ses compères pour 5 nuls et 2 défaites seulement. La domination du PAC est illustrée par le classement «domicile-extérieur» qu’ils dominent outrageusement. Dieu seul sait ô combien c’est difficile d’aller chercher des points loin des bases en Algérie. Surtout en D2 où beaucoup de paramètres entrent en compte. Cela n’a pas empêché les algérois de s’imposer dans 6 de leurs 10 déplacements glanant 21 points sur les 30 mis en jeu. Le tout en étant efficaces devant et solides derrière avec des rencontres gagnées petitement (11 buts marqués contre 6 encaissés). Quand ils reçoivent, les «Académiciens » sont studieux. La feuille d’examen contient 9 succès en 12 sorties pour 2 partages de points et une seule contreperformance. L’aisance est là aussi pour ce qui est du rapport buts marqués/buts concédés. Un +46 (52/6) pour prouver qu’en plus d’être spectaculaire, le football produit par la formation est efficace.
Globalement, l’incontestable leader de la Ligue 2 Mobilis tourne à un «average» de 3 buts/match et présente une moyenne de +50 ayant permis de compiler 50 unités. À 8 rencontres de la fin de la compétition, le PAC se dirige tout droit vers l’étage supérieur. C’était le souhait de son patron Kheir-Eddine Zetchi qui voit son sérieux projet se concrétiser malgré quelques déceptions comme cette accession ratée de justesse l’an dernier. «Avec ce nouveau staff, notre objectif principal pour la saison prochaine sera l’accession en Ligue 1. Outre sa mission avec l’équipe première, ce staff technique aura également à diriger l’Académie du club », avait ambitionné le patron de la franchise créée en 1994. En parlant de l’équipage technique, il est constitué Josep Maria Nogués qui a, comme entraîneur-adjoint, Adolfo Baines et le préparateur physique, Pablo Gomez. «J’espère seulement que le temps nous donnera raison d’avoir opté pour un encadrement technique étranger.
Nous allons le mettre dans les meilleures conditions pour mener à bien sa mission» déclarait Zatchi en début de l’exercice. Quelque mois plus tard, le Paradou voit le bout du tunnel. C’est une équipe sur laquelle il faudra compter l’an prochain si ses pensionnaires ne succombent pas aux tentations salariales et aux sirènes de sigles plus huppés. Les retenir, sera le défi du boss.

Categories: Afrique

Faïza Mostafa, auteure du recueil « El Berrani » : «La culture peut rassembler les peuples»

Sun, 05/03/2017 - 20:36

Dans cet entretien, Faïza Mostefa, qui participera au Salon du livre de Paris du 24 au 27 mars 2017, revient, dans cet entretien, sur son deuxième recueil de nouvelles en langue arabe, El Berrani, paru en Algérie en novembre 2016 aux éditions El Faïrouz.

Dans cet ouvrage, le thème de l’émigration se décline en différentes histoires. Journaliste de profession, elle aborde également ce métier et la manière dont il nourrit son écriture, ainsi que son rapport au réel et ce qui l’inspire.

Reporters : El Berrani est un recueil de nouvelles portant sur le thème de l’émigration-immigration, comment est né cet ouvrage et votre intérêt pour ce thème que vous avez déjà abordé, autrement, dans un précédent recueil ?
Faïza Mostafa : J’ai traité du thème des harraga dans mon premier recueil de nouvelles, Azraq Djareh, publié en 2009, notamment parce que ce phénomène prenait de l’ampleur et ébranlait l’opinion publique algérienne. Ce phénomène est un thème récurrent dans la presse et intéresse également beaucoup les sociologues et l’élite intellectuelle de manière générale. Donc, il était tout à fait naturel que les histoires de ces jeunes qui se jettent dans le cimetière de la mer Méditerranée fuyant leur réalité sociale me touchent et m’interpellent. J’ai essayé de me rapprocher d’eux sur un plan humain, pour mieux saisir leur désarroi. Notre drame est cette envie collective de quitter le pays. Je pense que mon travail, dans mon deuxième recueil de nouvelles, El Berrani, est un prolongement de ce que j’avais abordé dans mon premier ouvrage. A savoir, l’exil et l’immigration. Sur ce dernier ouvrage, j’ai plus traité la dimension humaine de personnes algériennes qui peuvent être considérées, dans une image globale, comme étrangères. Au vu des différences concernant la religion, les ethnies et l’idéologie politique. Le thème principal se décline sous plusieurs aspects historiques. Pour exemples, l’émigration clandestine, les relations France-Algérie et les étrangers installés en Algérie…
Le thème principal se décline sous plusieurs histoires et exemples : émigration clandestine, Français d’Algérie, étrangers installés en Algérie…
Oui, dans ce deuxième recueil, j’essaie de trouver des thèmes et des codes communs entre l’aliénation, l’émigration, l’exil et l’immigration choisie. J’ai sûrement aussi essayé d’aller au-delà de tout cela en me questionnant sur les sentiments de non-appartenance, d’inutilité, tout en cherchant les causes de cet ennui que ressent l’Algérien qui vit dans un pays, où il y a tous les moyens pour devenir un pôle touristique et économique mondial. Cependant, ce même pays est confronté à une vague d’exode. Un exode choisi et contraint par l’Algérien lui-même, contrairement aux décennies précédentes durant lesquels nos pères immigraient pour le travail essentiellement ou contraints à l’exil à cause du système colonial ou du régime de l’époque. Je construis le personnage de l’étranger en puisant dans mon imagination. J’évoque aussi des étrangers qui ont longtemps vécu en Algérie, qui se sont battus pour notre cause durant la guerre de Libération nationale et qui l’ont célébrée dans leurs créations. L’Algérie n’a pu retenir la mémoire des étrangers et les a marginalisés, comme c’est le cas d’Isabelle Eberhardt. J’ai utilisé ses traits et ceux de Michel Foucault de manière surréaliste, comme dans la nouvelle « les Anges de Foucault ». De plus, j’ai été très intéressée par l’histoire des harkis dans la nouvelle intitulée « les Maisons du Soleil », où j’ai imaginé un dialogue entre un harki et le peintre Etienne Dinet, qui a beaucoup aimé la ville de Bou Saâda bien qu’il soit lui-même un étranger. Quant à l’histoire « El Berrani» (l’Etranger) que je considère comme centrale dans ce recueil, elle s’intéresse à la décennie noire qui a vidé l’Algérie de sa diversité humaine et culturelle. J’y raconte comment cette période a eu un impact direct sur le départ de plusieurs communautés étrangères qui a fait émerger un tissu social où chacun, hélas, a développé un sentiment d’étranger.
De manière générale, la Méditerranée est un lieu de rencontre, de croisement, mais si on va dans le détail, la réalité pourrait être autre. Quel est selon vous le rapport à l’autre chez nous ?
Il est vrai qu’on nous a appris à l’école que la Méditerranée est une séparation entre nous et les autres. Un point de rupture historique et culturelle. Or, quand on regarde de près, on réalise que 70% des monuments dans notre pays sont romains, byzantins, turcs et français. L’Algérie est considérée comme le deuxième pays, après Rome, qui comporte le plus de ruines et de monuments romains. D’un point de vue commercial, ses importations et exportations sont concentrées essentiellement en Europe. Nos jeunes tentent la traversée clandestinement vers la rive Nord de la Méditerranée. Je considère que la Méditerranée est un lien géographique qui rassemble nos deux rives et nos peuples ; et que la mer n’est pas une réelle séparation entre le Nord et le Sud. Celle-ci nous relie, nous mélange et fusionne les populations et enrichit les cultures. C’est pour cela, peut-être, que je suis très inspirée par les œuvres littéraires et artistiques françaises, espagnoles et italiennes… car je perçois beaucoup de similitudes et concordances entre notre histoire et nos civilisations. A présent, le temps est venu de renforcer nos liens. La culture peut apporter des solutions pour rassembler les peuples là où les politiciens ne sont pas forcément les meilleurs ambassadeurs. Je pense que les artistes et les écrivains algériens ont une chance en plus, car la géographie du pays est le pont entre l’Orient et l’Occident dans la culture arabe. En général, l’édition arabe et sa traduction en Europe sont très présentes.
A la lumière de votre travail sur cette question d’immigration/émigration, comment se définit la notion de l’espace ?
Immigration, exil renvoient au même thème. Mais il y a une importante nuance et spécificité entre ces deux mots. La définition de «immigration» a quelque peu évolué. Au siècle dernier, on était forcé de quitter son pays pour des raisons politiques ou économiques. Or, aujourd’hui, la plupart des émigrés font le choix de quitter leur pays pour de meilleures perspectives de vie et d’avenir. La révolution numérique a largement favorisé les possibilités de communication entre nations et surtout, c’est une fenêtre sur le monde. On retrouve de plus en plus d’Européens et d’Américains qui s’installent dans les pays du Golfe et les Arabes y constituent une mosaïque de différentes communautés. Mais, le plus douloureux et difficile est d’être un réfugié. Malheureusement, durant ces cinq dernières années, le monde a connu une vague d’exode sans précédent depuis la Seconde guerre mondiale. On le voit, la plupart de ces réfugiés sont des Syriens et des Irakiens. Ils inspireront très certainement de nombreux travaux littéraires et artistiques dans l’avenir.
Vous êtes journaliste de métier, comment ce dernier nourrit-il votre écriture ?
C’est sûr, le métier de journaliste nous offre la possibilité de rencontrer un grand nombre de personnes, de tous bords et de différentes classes sociales. Le plus important est que ce métier nous confronte à des situations humaines profondes, inspirantes, étranges. Par exemple, lorsque j’ai travaillé sur le dossier des réfugiés en France, la plupart d’entre eux ayant fui des zones de conflit au Moyen-Orient, j’ai été très touchée, bouleversée, par leurs histoires. Parfois, il est difficile de trouver les mots pour en rendre compte tant leur situation est douloureuse. J’ai aussi assisté à des spectacles artistiques fascinants où parfois on a besoin d’un poète pour décrire la splendeur et la beauté qu’on voit. Ces situations ne peuvent inspirer un auteur que s’il porte en lui une personnalité de journaliste. D’un autre côté, le journaliste a besoin de se débarrasser de sa subjectivité pour écrire les faits et rapporter l’information, alors que l’écrivain se nourrit d’imagination et d’émotion. Ce n’est pas important pour un créateur de raconter des choses qu’il a vraiment vécues, les personnages d’un roman ou d’une nouvelle ne doivent pas obligatoirement exister dans la vraie vie. Honnêtement, je crois, selon ma propre expérience, que le journalisme tue l’esprit de créativité de l’écrivain, en raison du temps limité dont dispose le journaliste et la force de l’image et de l’information qu’il rapporte. L’image sera plus forte que n’importe quel texte qu’il pourra écrire. Est-ce que n’importe quel auteur peut décrire, avec la même force qu’une caméra, l’oppression du Palestinien et la violence qu’on lui inflige ? Nous sommes dans une ère de l’image et du son, et l’écrivain doit pouvoir vaincre, utiliser sa force en créant une langue qui n’a pas encore été écrite.
Jusqu’à quel point votre vécu influence-t-il votre écriture ?
On peut évoquer des éléments de notre vie personnelle quand on écrit, par exemple, des histoires vraies qu’on a entendues, des légendes et des contes qu’on nous a racontés, ou des événements que des proches ont vécus. Mais cela ne signifie pas que le travail est une biographie de l’auteur. La mission de l’écrivain est d’imaginer des histoires qui peuvent croiser la réalité. Ce rôle est d’autant plus important pour la femme écrivain dans les sociétés arabes fermées, dont les membres lisent peu et ne peuvent s’empêcher de porter des jugements sur la femme qui créé, qu’elle soit peintre, écrivain, cinéaste, et qui elle-même s’autocensure évitant ainsi d’écrire sur des thèmes considérés comme interdits ou tabous. Il existe tout de même des femmes qui ont osé briser cette barrière de la peur et du silence. Personnellement, je considère que les œuvres réussies et exceptionnelles sont celles qui sont imaginées par un créateur qui a eu des expériences humaines profondes, une vie pleine et une culture vaste.
Beaucoup de gens souhaitent écrire mais ne franchissent jamais le pas. Vous l’avez fait. Quel a été le déclic ?
L’écriture, et plus généralement la créativité, est un don. De mon point de vue, on naît avec, on ne l’acquiert pas. Même s’il existe de nombreux ateliers d’écriture aux Etats-Unis, je crois que les participants qui réussissent sont ceux qui ont la capacité de raconter, de décrire, de créer une trame. Je pourrais comparer cela aux Instituts de lettres qui ne transforment pas leurs diplômés en écrivains, forcément. Au même titre, quelqu’un qui étudie le journalisme ne deviendra pas nécessairement journaliste ou grand reporter. On découvre son don lorsqu’on est enfant, on sent qu’on regarde les choses normales de manière anormale, comme disait le poète Nizar Qabbani. Par exemple, petite, j’imaginais les nuages blancs comme des tableaux et des images contrairement à mes amis. Je me rappelle aussi qu’au CEM, j’avais écrit une rédaction et aucun de mes camarades n’a cru qu’elle était de moi. Je me suis toujours sentie différente et cela me dérangeait. Plus tard, j’ai compris que mon regard sur le monde était différent. J’ai dans la tête beaucoup d’histoires qui se construisent et évoluent ; elles me poussent à les écrire pour que d’autres les lisent… peut-être que ce sont des histoires qui se sont vraiment déroulées dans d’autres lieux, à d’autres époques.

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fin du délai pour le dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives fixé au 5 mars à minuit

Sun, 05/03/2017 - 20:31

Le délai d’un mois pour le dépôt des dossiers de candidature aux élections législatives s’achève dimanche 5 mars à minuit, une étape qui a vu les partis politiques s’activer pour présenter le maximum de listes et prendre ainsi date pour un moment fort de la vie politique et institutionnelle.

La quasi majorité des partis politiques agréés participent au scrutin du 4 mai prochain pour l’élection des 462 membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) et ont appelé les électeurs à voter massivement pour consacrer l’exercice démocratique et consolider la stabilité du pays.

Ils ont estimé que les appels de certains à l’abstention ne servent ni les intérêts de l’Algérie, ni des partis.

Le parti du Front de libération nationale (FLN) et le Rassemblement national démocratique (RND), majoritaires dans l’Assemblée sortante avec respectivement 207 et 65 députés, ont présenté des listes de candidats dans les 48 wilayas et dans les 4 circonscriptions de la communauté nationale à l’étranger.

La prochaine échéance électorale verra la constitution d’alliances dans le courant dit « islamiste », telle que celle formée par le Mouvement de la société pour la paix (MSP, 49 députés) et le Front du changement (FC), ou celle dénommée « Union » entre Ennahda, El-Adala et El-Bina.

La participation du Front des Forces socialistes (FFS, 27 députés), plus vieux parti d’opposition, s’inscrit dans le prolongement de son action pour un « consensus national » et un « attachement » aux principes fondamentaux et aux objectifs tracés par son leader historique Hocine Aït Ahmed.

La secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT, 24 sièges), Louisa Hanoune, a estimé que les élections législatives seront différentes des précédentes échéances et marqueront une « étape charnière » au regard de la situation interne et régionale.

Le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) prendra part, lui aussi, au rendez-vous électoral du 4 mai, pour se donner « plus de visibilité » et « agir mieux » sur la scène politique.

Deux partis ont annoncé, pour leur part, leur non-participation aux élections: Talaie El Houriat, d’Ali Benflis, qui a tenu son congrès constitutif en 2015, et Jil Jadid.

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Coopération économique algéro-portugaise : rencontre de 75 entreprises algériennes et 120 entreprises portugaises

Sun, 05/03/2017 - 20:28

Le ministre de l’Industrie et des Mines M. Abdeslam Bouchouareb, a exprimé son intérêt pour l’expérience portugaise dans le domaine de la e-gouvernance, et la collaboration au niveau des technologies de l’information dans le secteur des entreprises et dans le domaine de la modernisation, lors de la tenue ces deux derniers jours, de la 5eme réunion mixte Portugal-Algérie », a déclaré vendredi, Manuel Caldeira Cabral, ministre portugais de l’Economie à l’agence Lusa.

Dans le cadre de la technologie de l’information, les projets offerts par  le marché algérien font apparaitre ce dernier, comme une opportunité pour l’expansion des entreprises portugaises,  « le Portugal compte actuellement les meilleures entreprises dans le monde qui  ont été déjà internationalisées », souligne Cabral.

Ce dernier, estime que l’Algérie offre des opportunités intéressantes pour les entreprises portugaises, étant donné que l’économie algérienne cherche à se diversifier, en révisant son code d’investissement visant l’amélioration des conditions pour les entreprises opérant dans le pays. En ce sens, Les deux  gouvernements, vont coopérer conjointement dans les domaines de la simplification administrative et pour offrir des garanties aux entreprises pour investir et accroître les exportations. Notamment dans, « l’octroi de licences des produits agroalimentaires destinés à l’exportation, un domaine toujours important où le Portugal possède de nombreuses opportunités « , dira t-il, en affirmant que cette réunion a permis de réaliser des progrès significatifs  dans le domaine de la normalisation des produits et de prendre des mesures pertinentes dans l’ouverture du marché algérien aux entreprises portugaises.

L’Algérie est un marché aux «opportunités très intéressantes», qui peut être démontré, selon Cabral par la présence de, 120 entreprises portugaises qui se sont réunies vendredi après-midi, avec 75 entreprises algériennes dans le séminaire d’entreprise Luso-algérien organisé par AICEP Portugal Global à Lisbonne.

Lors de la réunion conjointe, il a été mis en évidence par ailleurs, l’intérêt dans le domaine du BTPH. De nouveaux projets sont inscrits en Algérie dans lesquelles les entreprises portugaises pourraient être  impliquées hormis ceux déjà entamés.

L’Algérie dans le cadre du développement de son programme des énergies renouvelables, solaire entre autres, cherche des partenariats avec des entreprises portugaises, dans l’installation, la gestion du réseau et la construction des panneaux solaires. Le ministre portugais a indiqué que le gouvernement algérien a exprimé son intérêt pour le succès du Portugal dans ce domaine.

Manuel Cabral, n’a pas oublié de souligner que l’Algérie réalise des projets dans le domaine de la construction navale et au niveau de l’infrastructure technologique qui « peut avoir beaucoup d’intérêt » pour les entreprises portugaises.http://dia-algerie.com/cooperation-economique-algero-portugaise-rencontre-de-75-entreprises-algeriennes-120-entreprises-portugaises/

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Le président de l’Académie de langue arabe Abderrahmane Hadj Salah s’est éteint

Sun, 05/03/2017 - 20:24

Le Président de l’Académie algérienne de langue arabe, Abderrahmane Hadj Salah, s’est éteint ce dimanche matin à l’âge de 90 ans, a annoncé la chaîne Ennahar Tv.

Le défunt professeur est décédé des suites d’une longue maladie à l’hôpital militaire Ain Naâdja d’Alger.

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Syrie: 15 personnes tuées dans deux attentats terroristes

Sun, 05/03/2017 - 20:22

Quinze personnes ont été tuées dimanche dans la province syrienne d’Alep (nord), dans deux attentats suicide perpétrés par le groupe terroriste autoproclamé « Etat islamique » (EI/Daech), a indiqué l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH). « Un premier kamikaze a fait exploser une voiture près de la localité de Deir Hafer aux mains de l’EI, tuant huit membres des forces du gouvernement, selon l’OSDH, qui a précisé que le groupe terroriste « a revendiqué l’attaque à la voiture piégée ». Deir Hafer est située sur une route reliant la ville d’Alep à la localité d’al-Khafsa –où se trouve une station de pompage d’eau alimentant Alep–, et plus à l’est à Raqa, fief de l’EI.

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Un canon de l’époque de l’occupation espagnole découvert à Oran

Sun, 05/03/2017 - 20:12

Un canon datant de l’époque coloniale espagnole a été découvert dans le vieux quartier Sidi El Houari à Oran, a-t-on appris dimanche auprès de la direction de la culture de la wilaya. Long de 2,83 mètres et d’un diamètre entre 30 et 60 centimètres, ce canon a été découvert samedi dans un chantier de réalisation d’un système des eaux usées pour la partie basse d’Oran, au boulevard « frères Dahi » du quartier précité, a-t-on indiqué. Pour la conservation de ce canon en acier d’un calibre de 14 cm, la direction de la culture a entamé les procédures d’usage pour son enlèvement du site du chantier, a-t-on précisé de même source.

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La sixième édition du Forum algéro-espanol, le 22 mars

Sun, 05/03/2017 - 20:09

Le forum algéro-espagnol regroupant plus de 150 opérateurs économiques des deux pays tiendra sa 6ème édition le 22 mars prochain à Oran, a-t-on appris dimanche du président de la Chambre de commerce et d’industrie de l’Oranie (CCIO). Organisée par l’Association algéro-espagnole Casa méditerranéo en collaboration avec la wilaya d’Oran, cette édition du forum regroupera des représentants d’une centaine d’entreprises algériennes et de 45 autres espagnoles activant dans différents secteurs, a indiqu Abed Mouad, en marge du Salon international de l’agroalimentaire (SIAG), qui prend fin dimanche.

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Sellal reçoit le ministre tunisien des Affaires étrangères

Sun, 05/03/2017 - 20:07

Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a reçu dimanche à Alger, le ministre Tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a indiqué un communiqué des services du Premier ministre. « L’entretien a essentiellement porté sur la manière d’améliorer les relations traditionnelles de fraternité et d’amitié qui lient les deux pays, et ce à la veille de la tenue de la 21eme session de la Grande commission mixte algéro-tunisienne », souligne le communiqué. Lors de cet entretien qui a permis de « consolider davantage les échanges et la concertation politique », les deux parties ont également examiné « les questions de développement des régions transfrontalières, la libre circulation des personnes et des marchandises ainsi que la situation sécuritaire », précise la source.

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