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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 hour 37 min ago

Algérie: 5ème édition du Salon du bâtiment, de l’habitat et des travaux publics « Annaba-Build » du 3 au 6 décembre 2017

Tue, 17/10/2017 - 00:29

La 5ème édition du Salon professionnel du bâtiment, de l’habitat et des travaux publics « Annaba-Build », prévue du 3 au 6 décembre prochain à Annaba, est une rencontre économique dédiée à la promotion du produit national dans les filières du bâtiment, de l’urbanisme et des travaux publics, a annoncé dimanche la chambre du commerce et de l’industrie « CCI-Seybouse ».
Une large participation d’opérateurs économiques, d’hommes affaires, d’organisations professionnelles et des bureaux d’études est attendue à ce salon, placé sous le slogan « construisons algérien », a indiqué la CCI-Seybouse.
Le salon, qui aura lieu à la maison de la culture « Mohamed Boudiaf » d’Annaba, donnera lieu à une exposition des matériaux et équipements du secteur du bâtiment et des travaux publics de production nationale, ainsi que des installations d’intérieur, de décoration, d’aménagement et d’amélioration urbaine.
Des conférences scientifiques et des rencontres entre hommes d’affaires figurent également au programme de la manifestation, dont l’objectif est de mettre en contact les opérateurs du secteur du bâtiment et des travaux publics et favoriser les opportunités de partenariat, assure-t-on à la CCI-Seybouse.

APS

Categories: Afrique

Sonatrach a du retard à rattraper-Mourad Preure-(Audio)

Tue, 17/10/2017 - 00:28

 » Aujourd’hui, la puissance des pays producteurs de pétrole repose sur le degré de compétitivité de leurs compagnies nationales respectives « , estime l’expert.

Le portefeuille de la compagnie Sonatrach n’est pas équilibrée et elle devrait faire le nécessaire afin de s’adapter à l’évolution du marché mondial, a déclaré aujourd’hui sur Radio M, Mourad Preure, spécialiste des questions énergétiques.

L’expert reproche, entre autre, à la compagnie publique de ne pas s’intéresser suffisamment aux énergies renouvelables alors que d’autres compagnies l’ont fait à l’étranger. Il estime également que des réformes sont nécessaires au sein de Sonatrach  qui devrait, selon lui, adopter un système dans le cadre duquel les filiales pourraient être autonomes les unes des autres.

Précisant que Sonatrach a du retard à rattraper, l’invité de Radio M « constate, néanmoins, qu’elle travaille en ce moment sur son renforcement structurel et managérial ».

De son point de vue, il est important d’abandonner le système Taylorien qui veut que chacun fasse une tâche en particulier, pour aller vers un système par objectif. Il s’agit, dit-il, d’un choix fait par de grandes firmes et qu’il s’agit à présent d’adopter  en Algérie.

« Aujourd’hui, la puissance des pays producteurs de pétrole repose sur le degré de compétitivité de leurs compagnies nationales respectives », souligne-t-il.  La priorité est de donner à Sonatrach les moyens qui lui permettront d’être compétitive au plan international, poursuit l’expert.

Sur un autre volet, Mourad Preure a considérée que la loi 86-14, de 1986, relative à l’investissement dans le domaine pétrolier est la meilleure loi que l’Algérie ait adoptée. Cette loi remplacée par celle de 2005, elle-même modifiée en 2006, a permis de faire de nombreuses découvertes. « En tout 425 découvertes ont été réalisées durant les vingt années d’application de la loi 86-14 dont des gisements géants », a-t-il rappelé.

La loi prévoit globalement que les travaux d’explorations effectuées par les compagnies étrangères ne pouvaient être rémunérés qu’en cas de découverte.

M. Preure s’est dit incapable d’expliquer les raisons ayant poussé l’ancien ministre de l’Energie, Chakib Khelil à remplacer cette loi qui avait été très bénéfique pour le secteur minier algérien.

Categories: Afrique

Les normes industrielles algériennes reconnues à l’étranger

Tue, 17/10/2017 - 00:24

Si un laboratoire accrédité par ALGERAC donne un certificat à une entreprise quelconque ses produits sont susceptibles d’être exportés en Europe sans subir un nouveau contrôle à la frontière.

La reconnaissance de l’Organisme algérien d’accréditation (ALGERAC) par l’European Accreditation (EA) depuis le début du mois ouvre de nouvelles perspectives aux exportateurs algériens puisque les normes appliquées en Algérie sont désormais reconnues à l’étranger.

C’est ce que nous a expliqué une source du ministère de l’Industrie duquel dépend ALGERAC soulignant que le directeur général de l’Organisme, Nouredine Boudissa s’est déplacé en personne à Bucarest en Roumanie à l’occasion de la réunion du comité de l’EA. L’examen du résultat de l’évaluation initiale d’ALGERAC a eu lieu en cette même réunion. Pour rappel l’évaluation a eu lieu en février dernier par un panel d’experts européens.

Sur la base du rapport d’évaluation de l’équipe ainsi que du rapport d’examen des conclusions de l’évaluation, l’EA a décidé «qu’ALGERAC devienne signataire BLA (Bilateral Agreement) dans les domaines des essais (à l’exclusion des examens médicaux selon ISO 15189), de l’étalonnage et de l’inspection ».

Ce sont d’ailleurs les trois missions d’ALGERAC qui lui permettent d’accréditer des laboratoires dans les domaines divers comme l’industrie et le bâtiment afin d’obtenir une reconnaissance de la conformité de leurs produits à des normes internationales.

Ces normes sont essentielles pour pénétrer le marché européen comme par exemple dans le domaine de l’électricité dans lequel les composants sont rigoureusement contrôlés. Si un laboratoire accrédité par ALGERAC donne un certificat à une entreprise quelconque ses produits sont susceptibles d’être exportés en Europe sans subir un nouveau contrôle à la frontière.

Le directeur général de l’Organisme algérien d’accréditation, Noureddine Boudissa, nous avait déjà indiqué que la priorité est d’accréditer les laboratoires avant d’appliquer les normes. A ce titre, il évoquait le retard dans l’ouverture, à Zéralda, du laboratoire national d’essai qui manque encore de matériel et de personnel.

Quant aux autres organes de contrôle de l’Etat comme le Centre algérien du contrôle de la qualité et de l’emballage (Cacque), ils manquent encore d’organisation.

On sait aussi que le Centre technique des industries agroalimentaires (CTIAA) de Boumerdès, a lancé un appel à candidatures d’experts dans le domaine agroalimentaire, toutes filières confondues (céréales et dérivés, laits et dérivés, viandes et poissons, fruits et légumes, huiles et corps gras et eaux et boissons) pour de créer un réseau apte à concevoir et encadrer des formations dans le domaine des normes. De quoi faciliter davantage les exportations.

Cela permettra ainsi au CTIAA de répondre aux besoins et attentes de l’ensemble des acteurs de la branche agroalimentaire.

Afin que le personnel devienne acteur de la sécurité alimentaire dans l’entreprise et maîtriser une analyse des dangers et des risques alimentaires, ces formations sont nécessaires.

Pour un meilleur contrôle et une maîtrise des points critiques, le CTIAA annonce le lancement d’une formation sur la mise en place d’un système HACCP à la demande du client.

Le centre constate que la visite des entreprises sur le terrain montre clairement que celles-ci sont toutes en démarche d’évolution et de formation sur la maîtrise sanitaire et qualité des produits alimentaires. Bon nombre d’entre-elles sont déjà en processus de formation avec des cabinets privés. Ces derniers dispensent aussi une formation sur la norme ISO 22000 qui fait son entrée en Algérie. Le Centre de Boumerdès constate que compte-tenu des manques criants dans bon nombre de domaines liés à la transformation alimentaire et au management humain, les besoins en formation de tout ordre sont extrêmement nombreux et se développeront rapidement dans les années à venir. Les possibilités de formation sont également grandement encouragées par les différents programmes d’Etat ou ceux montés conjointement avec l’Union européenne.

Categories: Afrique

La Chine veut acquérir directement 5% de Saudi Aramco

Tue, 17/10/2017 - 00:22

« Une série d’options pour l’entrée en Bourse de Saudi Aramco continuent de faire l’objet d’un examen attentif », a dit un porte-parole de la compagnie pétrolière.

La Chine propose d’acquérir directement 5% du capital de Saudi Aramco, selon des sources, ce qui laisserait à l’Arabie saoudite la possibilité d’étudier diverses options pour son projet d’introduction en Bourse du premier producteur mondial de pétrole.
Les compagnies nationales chinoises PetroChina et Sinopec ont écrit à Saudi Aramco ces dernières semaines pour manifester leur intérêt pour une transaction directe, ont dit des sources du secteur à Reuters.
Les deux groupes ont effectué cette démarche dans le cadre d’un consortium comprenant également le fonds souverain chinois et des banques, ont-elles ajouté.

Le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed bin Salman, a annoncé l’an dernier que le royaume envisageait de mettre en Bourse environ 5% du capital d’Aramco en 2018, une opération qui pourrait lui permettre de lever 100 milliards de dollars (85 milliards d’euros) si, comme espéré, la compagnie est valorisée 2.000 milliards de dollars.
« Les Chinois veulent sécuriser leur approvisionnement en pétrole », a dit une des sources. « Ils sont disposés à prendre seuls la totalité des 5%, voire davantage. » PetroChina et Sinopec n’ont pas souhaité commenter ces informations.

L’introduction en Bourse (IPO) de Saudi Aramco est la pièce maîtresse du plan de réforme économique du prince Mohammed censé diversifier l’économie saoudienne. Elle soulagerait aussi le budget de l’Etat mis à mal par la baisse des cours du pétrole.
Le projet a cependant valu à Ryad des critiques, ses détracteurs lui reprochant de brader un joyau de la couronne en période de prix bas.
Des sources ont fait état de l’opposition d’une partie du personnel d’Aramco à la privatisation partielle et de divergences entre le gouvernement et des banques conseil sur les préparatifs de l’opération, qui aurait ainsi pris du retard.

Des divergences sont aussi apparues au sein même du pouvoir, certains responsables plaidant pour une IPO réservée à la Bourse locale ou reportée au-delà de 2018, quand les prix du pétrole se seront – peut-être – stabilisés à la hausse. « Une série d’options pour l’entrée en Bourse de Saudi Aramco continuent de faire l’objet d’un examen attentif », a dit un porte-parole de la compagnie pétrolière. « Aucune décision n’a été prise et le processus d’IPO reste sur les rails. »
Selon des sources du secteur, la cession d’une participation à des firmes chinoises est l’une des options envisagées.
Ryad pourrait choisir cette possibilité et mettre une autre partie du groupe en Bourse, sur le Tadawul, la Bourse saoudienne, mais aussi sur un marché international – en substance New York, Londres ou Hong Kong.

Deux sources haut placées de l’industrie pétrolière ont noté que Ryad verrait d’un bon oeil la Chine, le premier acheteur de son pétrole, devenir un actionnaire de référence d’Aramco. Aucune décision n’a toutefois été prise à ce stade, selon les sources.
Des sources ont dit à Reuters vendredi, confirmant une information de presse, que Saudi Aramco envisageait d’effectuer un placement privé auprès d’investisseurs chinois en préalable à une IPO internationale, qui pourrait être reportée au-delà de 2018.

Mais permettre à la Chine d’acquérir 5% reviendrait à annuler l’IPO, ce qui est peu probable compte tenu des préparatifs déjà engagés et de la détermination affichée dans ce dossier par le prince Mohammed, a noté une des sources.
Deux sources ont dit à Reuters que les fonds souverains de Corée du Sud et du Japon, deux autres clients importants du pétrole saoudien, étaient aussi intéressés par la prise d’une participation dans Aramco.
Une des sources a aussi noté un intérêt du fonds souverain russe RDIF.

Categories: Afrique

« Le mariage entre l’Etat et le privé est un frein à l’économie » (Taieb Hafsi)

Tue, 17/10/2017 - 00:21

Le professeur Taieb Hafsi considère que l’entreprise est l’unique instrument de développement économique et que le rôle de l’Etat doit se limiter à fabriquer des lois et à veiller à ce qu’elles n’entravent pas l’action économique des entreprises.

Lors de son passage sur Radio M, le professeur Taieb Hafsi et néanmoins concepteur et directeur de la collection « Les bâtisseurs du Maghreb » pour les éditions Casbah, a dit que le mariage entre l’Etat et le privé dans l’économie n’était pas porteur. Bien au contraire, il constitue, selon lui, un frein majeur au développement économique.

« L’Etat ne peut pas fonctionner avec le privé.  Le problème avec le Partenariat Public-Privé, c’est que  le privé se marie avec l’Etat et, dans ces conditions, l’Etat est coincé car il est obligé d’appliquer des règles qui sont les règles générales de l’Etat, ce qui est incompatible avec le marché. Ca ne marche pas. Tous les jours il y a des freins », a-t-il assuré. Et d’ajouter : « le projet de Banamor/Erriad Corso de boulangerie industrielle en est un bon exemple d’échec ». Pour Taieb Hafsi, les PPP ne peuvent pas fonctionner parce que les entreprises publique ont un modèle de fonctionnement administratif qui ne leur permet pas d’être en phase avec la rationalité du marché, ce qui n’est pas le cas des entreprises privés qui, elles, sont plus prompts à répondre aux exigences du marché.

Rendre visible les bons modèles

Analysant la situation de crise que traverse l’économie algérienne et, plus particulièrement, l’entreprise algérienne,  Taieb Hafsi a indiqué que cette crise était le fruit d’un ensemble d’éléments liés à la nature centraliste, dirigiste et rentière du système économique algérien mais aussi à la culture entrepreneuriale des Algériens.  « Je pense que la raison pour laquelle l’Algérie est aujourd’hui en grande difficulté n’est pas seulement le fait de l’Etat.

« Bien sur que l’Etat gère mal mais, c’est surtout le fait que la population pense que les entreprises ne sont pas bonnes et qu’elles sont voleuses. Cette  perception de l’entreprise est légitime puisqu’il existe des entreprises qui se comportent mal, qui sont voleuses, corrompues, tricheuses, corruptrices, et qui sont souvent biens publicisées », a-t-il expliqué. « La population n’a donc pas tort mais elle a devant elle les mauvais modèles, pour sortir de cette situation, il faut mettre en avant les bons modèles et c’est ce que nous nous employons à faire à travers la collection « Les grands bâtisseurs » », a-t-il expliqué.

« Nous sommes dans un pays où le modèle de développement va du sommet à la base, où l’influence du sommet est très importante. On ne peut donc pas attribuer aux entreprises la responsabilité sur le fait que le système économique du pays fonctionne mal. Il y a des entreprises qui agissent selon la logique du système. Mais il y en a d’autres qui, malgré les turbulences, malgré les problèmes, malgré la corruption, construisent. Ce sont ces entreprises là qu’il faut rendre visibles et donner en exemple aux populations, notamment les jeunes», a-t-il ajouté.

L’entreprise : unique instrument de développement

T. Hafsi a également  a indiqué, dans son intervention, que l’entreprise étant l’unique instrument de développement économique, il convient d’en prendre soin et d’en créer une multitude dans tous les domaines afin de donner le plus de chances de développement à l’Algérie. « L’entreprise est l’unique instrument de développement économique. On ne peut pas faire comme si elle ne l’était pas. Ce n’est pas l’Etat qui développe les pays, ce sont les entreprises. L’Etat peut au mieux veiller à ce que les règles qu’il promulgue n’entravent pas l’action des entreprises », a-t-il affirmé en soulignant que la liberté d’initiative et d’entreprise représentent  la seule voie de salut pour l’économie algérienne.

« Les Algériens se sont battus pour la liberté, notamment durant la période coloniale. Le moment où les Algériens étaient le plus libres,  c’était pendant la guerre de libération parce que le Mouvement national n’avait pas de tête et les gens, au niveau local, se débrouillaient. Il y avait donc une très grande liberté d’initiative et on a eu notre indépendance grâce à cette liberté d’initiative ». L’indépendance acquise, « les Algériens s’attendaient à ce que cette liberté d’initiative continue. Cela n’a pas été  le cas malheureusement.  Mais l’aspirations des Algériens à la liberté d’initiative est là », a-t-il assuré  en précisant que l’Etat algérien est prisonnier de l’idée, fausse, qu’il se fait des Algériens et en plaidant pour la consécration la plus totale de « la liberté d’initiative » dans tous les domaines, économique, mais aussi politique, culturel, social, etc.

Categories: Afrique

Lancement d’un service en ligne permettant aux électeurs de reconnaitre leurs bureaux de vote

Tue, 17/10/2017 - 00:15

Un nouveau service en ligne permettant aux électeurs de reconnaître leurs bureaux de vote en vue d’accomplir leur devoir électoral a été lancé, indique dimanche un communiqué du ministère de l’Intérieur.

Ce service  » est disponible à travers le site web officiel du ministère sous la rubrique des services en ligne : www.interieur.gov.dz/servicesenligne « , précise le ministère.

« Les citoyennes et les citoyens désireux de disposer d’informations supplémentaires peuvent se rapprocher des bureaux dédiés à cet effet au niveau des communes de leur résidence, et cela durant la période de la révision annuelle des listes électorales qui s’étale du 2 au 31 octobre 2017 », conclut le ministère de l’Intérieur.

Categories: Afrique

Des jeunes d’Algérie et de France interpellent les ministres des Affaires Etrangères des deux pays

Tue, 17/10/2017 - 00:12

Messieurs les Ministres,

Aujourd’hui, nous savons. Le mardi 17 octobre 1961 à Paris, la police française réprimait une manifestation d’Algériens qui, bravant le couvre feu auquel ils étaient soumis, manifestaient pour le droit à l’indépendance.
Arrêtées, frappées à terre, jetées dans la Seine, plus d’une centaine de personnes furent assassinées.
Longtemps, ce massacre a été occulté.

Ce ne fut pas le seul. Le 8 mai 1945 et les jours qui suivirent, le pouvoir colonial français arrêtait, bombardait, tuait des milliers d’Algériens qui, inspirés par la toute fraîche victoire de la liberté, réclamaient la leur.

Cette date marque le début « d’événements », puis d’une guerre qui de 1954 à 1962 devait séparer nos deux pays, emportant tant de vies sous le rouleau compresseur des bombardements, des attentats, de la torture, des enlèvements, des camps, des assassinats, des ratonnades et de l’exil.

Ce fut une guerre d’une grande violence, nourrie par l’attachement narcissique à l’Empire, le racisme colonial, et une soif de liberté et d’autodétermination d’un peuple colonisé.

Nous portons toujours, collectivement et individuellement, les stigmates de ce conflit ravageur. Le 15 février dernier, candidat en déplacement en Algérie, le nouveau Président de la République française qualifiait la colonisation de « crime contre l’Humanité ». Au-delà des débats sur la validité juridique de cette expression utilisée pour qualifier l’abomination du colonialisme, les réactions violentes qu’elle provoqua en France témoignent bien « d’une névrose française ». Cette agressivité et cette incapacité à parler du passé sont le fruit d’un silence et de mémoires conflictuelles, trop longtemps entretenus. Des blessures non soignées, legs des violences et des exils, continuent de miner le corps social. Elles poussent nombre d’entre nous vers la haine et le racisme et nous empêchent tous de respirer.

Mais nous sommes aussi cette France métissée et cette Algérie qui, dans sa diversité, souhaitons aujourd’hui lire la page du passé pour se parler.

Nous, jeunesse de France et d’Algérie, nous voulons construire des liens pour parler avec calme et sans acrimonie de ce que fut ce régime colonial dans lequel la France bafouait tous ses principes, de ce qu’il s’est passé à Dahra en 1845, à Sétif cent ans après, dans les Aurès et à Alger pendant la Guerre d’Indépendance, à Paris en 1961, à Oran en 1962, à la ferme Ameziane ou à la villa Sessini, à MontLuc ou Rivesaltes, du sort qui attendait ceux qui durent prendre la route de l’exil.

Nous voulons construire des projets en commun, des récits apaisés qui reflètent la pluralité des histoires et que seuls guident la vérité et la justice pour lutter contre les discours racistes et négationnistes.

Nous voulons construire des avenirs qui nous permettent enfin de nous rencontrer, nous parler, voyager et étudier ensemble.
Nous voulons construire des ponts pour découvrir Paris, Oran, Bejaia, Lyon, Alger, Lille, Sétif et Marseille, apprendre l’arabe, le français et le tamazight sans craindre les foudres de ceux qui voient dans l’Autre, non une chance, mais leur propre perte.
L’expérience franco-allemande nous offre aujourd’hui des modèles pour surmonter les tourments du passé. Après trois guerres sales et sombres, nous célébrons cette année 72 ans de paix, un couple moteur d’un rêve européen appuyé sur des jeunesses connectées. Dans ce processus, il nous parait essentiel de saluer le rôle joué depuis 1963 par l’OFAJ dont la création, le dynamisme et l’efficacité nous ont ouvert tant de portes que nous croyions fermées.

C’est ce modèle qui aujourd’hui inspire la réconciliation dans les Balkans où tant d’espoirs et d’efforts ont été placés dans RYCO pour que des jeunes dont les parents s’entretuaient puissent croire en un avenir débarrassé de la haine.
C’est pourquoi, prêts et inspirés par ces expériences, nous appelons ardemment de nos vœux la création d’un Office Franco-Algérien/Algéro-Français de la Jeunesse et vous appelons, Messieurs les Ministres, à porter à ce projet l’attention, l’ambition et les moyens à la hauteur des enjeux et du travail à accomplir.

Cet outil actera la réconciliation, mettra les institutions et la société civile au travail pour investir dans la jeunesse et dépasser les tensions.

Depuis l’Antiquité, l’espace méditerranéen est un cœur battant au sein duquel la circulation des êtres humains, des idées et des biens rythme et nourrit notre enrichissement mutuel. Depuis 55 ans, une partie de cet espace semble s’être refermé et cela nie notre histoire et la réalité de nos identités. Il est plus que temps d’ouvrir ces portes.

Signataires*

Associations en Algérie :
Nadira Benketira, Présidente de Graine de Paix
Firas Ferhat, Président de CIVIC Oran – Comité d’initiative et de Vigilance Citoyenne
Nourdinne Benissad, Président de la LADDH – Ligue Algérienne de Défense des Droits de l’Homme
Metair Kouider, Président de Bel Horizon (Oran)
Ali Mansouri, Président de l’ADCE – Association de Développement des Capacités des Etudiants
Abdelouhab Fersaoui, Président de RAJ – Rassemblement Actions Jeunesse

Associations en France :
Dominique Sopo, Président de SOS Racisme
Hassan Benhsain, Président de la FIDL – Fédération Indépendante et Démocratique et Lycéenne
Clara Jaboulay, Présidente de l’UNL – Union Nationale Lycéenne
Lilâ Le bas, Présidente de l’UNEF – Union Nationale des Etudiants de France
Jimmy Losfeld, Président de la FAGE – Fédération des Associations Générales Etudiantes
Samy Chelli, Président de l’UEAF – Union des Etudiants Algériens de France
Benjamin Lucas, Président des Jeunes Socialistes
Aurélien Sebton, Président de l’UDI Jeunes
Florian Humez, Président des Jeunes République En Marche
Célia da Costa Cruz et Hugo Cordier – Co-secrétaires des Jeunes Ecologistes

Initiative soutenue par :
Mustapha Bouras, Président du CEFIR
Alain Desjardin, Président de la 4ACG – Association des Anciens Appelés en Algérie et leurs Amis contre la Guerre
Jacques Pradel, Président de l’ANPNPA – Association Nationale des Pieds Noirs Progressistes et leurs Amis.
George Morin, Président de Coup de Soleil
Hakim Addad, Membre fondateur de RAJ – Rassemblement Actions Jeunesse et ancien secrétaire général

Categories: Afrique

Les ex-ministres Amar Ghoul, Bouchouareb et deux walis dans le collimateur de la justice

Tue, 17/10/2017 - 00:09
Des sources informées ont révélé que le ministre de la justice, garde des sceaux aurait instruit le procureur général près la Cour suprême d’ouvrir une enquête judiciaire contre deux anciens ministres et deux walis (dont un en fonction), pour leur implication dans des affaires de détournement de deniers publics et mauvaise gestion  durant leur présence à la tête des deux ministères et les deux wilayas. Les sources ont fait allusion aux deux ex-ministres, Amar Ghoul et Abdselam Bouchouareb. Dans un autre contexte, le site ‘’djazairia elkbar’’ avait révélé sur sa page, que les services de sécurité ont transféré des dossiers ‘’carabinés’’ à l’institution suprême de la justice, concernant l’implication des deux anciens ministres et les deux walis dans des affaires scandaleuses, au sujet des détournements de terres agricoles de leur vocation ainsi que des terrains détournés au profit de l’investissement touristique du temps d’Amar Ghoul, ministre du tourisme, et des défaillances dans l’élaboration de cahiers de charges  concernant le secteur de l’industrie et la mauvaise gestion des fonds publics destinés aux projets de l’industrie du temps du ministre Bouchouareb. Les quatre hauts cadres, selon les mêmes sources risquent de comparaitre devant la justice, si leur accusation est confirmée par des preuves consistantes. Ismain
Categories: Afrique

Communications électroniques : Création d’une autorité de régulation indépendante

Tue, 17/10/2017 - 00:05
Le projet de loi fixant les règles générales relatives à la poste et aux communications électroniques, qui sera débattu prochainement par l’APN, prévoit la création d’une autorité de régulation indépendante de la poste et des communications électroniques chargée d’assurer la régulation et de veiller à l’existence d’une concurrence loyale dans ces deux marchés.

Selon le projet de loi dont l’APS a obtenu une copie, l’autorité de régulation dotée de l’autonomie financière et de la personnalité morale, « est chargée d’assurer la régulation des marchés postal et de communications électroniques pour le compte de l’Etat ». Parmi ses missions, l’autorité de régulation est chargée de veiller à l’existence d’une concurrence effective et loyale sur les marchés postaux et des communications électroniques en prenant toutes les mesures nécessaires afin de promouvoir ou de rétablir la concurrence sur ces marchés. Le projet de loi, composé de 192 articles, précise, toutefois, que l’autorité de régulation informe le conseil de la concurrence de toute pratique relevant des compétences de celui-ci dans le marché de la poste et des communications électroniques, ajoutant que lorsque l’autorité de régulation est saisie d’une demande relevant des compétences du Conseil de la concurrence, elle transmet le dossier à ce dernier. Il est stipulé aussi que l’autorité de régulation peut saisir le conseil de la concurrence pour avis sur toutes les questions relevant de sa compétence. La nouvelle instance a également pour mission d’assigner aux opérateurs et de contrôler l’utilisation des fréquences dans les bandes qui lui sont attribuées par l’Agence nationale des fréquences dans le respect du principe de non-discrimination, d’établir un plan national de numérotation, d’examiner les demandes de numéros et de les attribuer aux opérateurs et d’approuver les offres de référence d’interconnexion et d’accès aux réseaux de communications électroniques. Cette instance indépendante est chargée d’octroyer les autorisations générales d’établissement et/ou d’exploitation des réseaux de communications électroniques et la fourniture de services de communications électroniques, les autorisations des réseaux privés ainsi que les autorisations pour la fourniture des services et prestations de la poste et à veiller à l’instauration, dans le respect du droit de propriété, du partage d’infrastructures de communications électroniques. Elle veille aussi à homologuer les équipements de la poste et des communications électroniques conformément aux spécifications et normes fixées par voie réglementaire, à se prononcer sur les litiges entre les opérateurs lorsqu’il s’agit d’interconnexion, d’accès, de partage d’infrastructure et d’itinérance nationale et à régler les litiges qui opposent les opérateurs aux abonnés. Ismain

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17 OCTOBRE 1961 à Paris, 56 ans après : Un « crime d’Etat  » occulté

Mon, 16/10/2017 - 23:58
Les séquelles de la répression barbare et sauvage d’il y a 56 ans à Paris en France, commise au nom de la ‘’Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité’’, par la France ‘’civilisée’’ de l’époque, sur des algériens sans défense et sans armes, un certain 17 octobre 1961, sont encore d’actualité aujourd’hui dans les mémoires des algériens (es). Les rares rescapés encore vivants de l’horreur de cet événement ‘’génocidaire’’, portant atteinte volontaire à la vie d’autrui, s’en souviennent encore aujourd’hui.

Des témoins français et étrangers condamnent l’acte barbare
Les conséquences de la sauvagerie et l’horreur du drame du 17 octobre 1961, n’ont laissé personne indifférent, dans le monde entier, c’est pourquoi elles ont été immortalisées par quelques témoins de l’horreur où écrivains, journalistes et autres âmes sensibles, ont rapporté les faits, dont on peut citer par exemple, l’historien Gilles Manceron qui a intitulé son article ‘’ce 17 octobre 1961 : « Ce massacre a été occulté de la mémoire collective », ajoutant : ‘’L’exécution de plus d’une centaine de manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961 reste méconnue’’ paru dans le journal le monde etc…. et tant d’autres auteurs et journalistes qui ont rapporté les faits de cette tuerie barbare. Ces témoignages ont fait revivre dans l’esprit des lecteurs, l’horreur, les exactions dans tout leur paroxysme…,de tous les actes condamnables, contraires à toute logique ou moralité qui ne peuvent effacer les souvenirs douloureux. Toutes ces horreurs ne peuvent jamais être cachées, ni oubliées, du jour au lendemain, surtout quand il s’agit d’exécutions volontaires de masses préméditées contre des personnes, pareilles à une extermination à ‘’l’holocauste nazie’’. Il ne s’agit pas d’un simple fait divers, portant sur un accident ayant couté la vie à une seule, deux, voire dix personne à relater, au contraire, il est question de dizaines de vie humaines exécutées, massacrées et abattues lâchement et froidement par les ennemis de la liberté de l’Algérie, et rapportées par les médias. C’est pourquoi, il faut que l’histoire de la colonisation de l’Algérie par la France soit contée, il ne faut pas qu’elle passe inaperçue, et surtout la faire connaitre à travers nos livres d’histoire pour décrire les crimes horribles commis à la façon ‘’nazis-sionistes à la française’’ par les hordes sauvages et barbares de l’époque, sur des innocentes victimes algériennes assoiffées de liberté, qu’ils soient d’Algérie, de France ou d’ailleurs.

Exécutions en masse, massacres, noyades, tueries…..
Les jeunes générations montantes de toutes les nations du monde quel que soit leurs origines  ont le droit et le devoir de connaitre la vérité, et savoir ce qui se cachait derrière ce complot dramatique qui porte atteinte non seulement au principe de la ‘’Liberté, de l’Egalité et de la Fraternité’’ mais aussi porte un coup sévère au droit  des autres de disposer de leur souveraineté dans toute sa légitimité. Ce 17 octobre 1961, a démasqué les criminels, les trompeurs, hypocrites et les ennemis de la liberté qui se sont avérés  ‘’ colonialistes et impérialistes’’ d’une France criminelle, de l’époque. Les tristes et réputés criminels machiavéliques, ont sans aucun doute,  hérité du nazisme hitlérien, que le monde qualifie de mauvais et de plus abject. La lâcheté maladive, haineuse et sans égale dont ils ont fait preuve contre des êtres humains traités comme des bêtes que l’on dirige vers les abattoirs, par ce colonisateur français, a conduit, aveuglément et sans discernement, à des meurtres, des assassinats, des exécutions, des tueries, des dépassements, des agressions physiques et morales sur des algériens sans défense. Ces algériens bâtisseurs de la France ont manifesté, pacifiquement à Paris, pour réclamer tout simplement un droit à la liberté de circuler, un droit bafoué, en cette nuit d’horreur , s’éternisant pour les malheureuses victimes, prises au piège par des hordes sauvages, sans état d’ âme, ni scrupules.

 Retour sur les évènements du 17 octobre 1961
« Ainsi le nombre de victimes de ce 17 octobre 1961 évoqué aujourd’hui tourne autour des 200 morts désormais. « Il s’agit de la répression d’État la plus violente qu’ait jamais provoquée une manifestation de rue en Europe occidentale dans l’histoire contemporaine », » ont écrit à ce sujet les historiens britanniques Jim House et Neil Mac Master, auteurs en 2008 de ‘’Les Algériens, la République et la terreur d’État’’, cités par leur homologue français Gilles Manceron dans  ‘’Le Monde du 17 octobre 2011. ‘’ L’histoire raconte que ce 17 octobre 1961, restera à jamais gravé dans les esprits de chacun, il s’agit d’une toute petite partie de l’histoire, horrible, de la révolution algérienne, liée à l’insurrection de tout un peuple algérien assoiffé de liberté .Durant la guerre de l’Algérie des années 1950  et début 1960 , à Paris en France,dans le pays soit disant dit des ‘’droits de l’homme’’, au fief même des commanditaires et tortionnaires de l’horreur et de la mort, eut lieu un évènement occulté. Il a été raconté par tous les médias du monde, et très particulièrement ceux de la France. Cet  inoubliable  épisode  du massacre collectif a marqué éternellement des mémoires sur la sanglante guerre d’Algérie, laquelle a duré plus de 7 ans, au sein même d’une colonisation de 130 ans, grêlée par des viols, des tortures, des emprisonnements dans des camps de concentration, des massacres, des vols, etc… Il y a  56 ans ,jour pour jour, à Paris en France, un certain 17 octobre 1961, un massacre d’algériens a été organisé et perpétré par des criminels ‘’nazis-sionistes français ‘commandés par le célébrissime préfet et bourreau qu’est le dénommé ‘’ Maurice Papon’’.Ce fut la marionnette du pouvoir de l’époque, qui a ‘’lâché ‘un très grand nombre de policiers sanguinaires avec l’ordre de réprimer sauvagement des manifestants pacifiques .Cette  manifestation  a été organisée par la Fédération de France du Front de Libération Nationale algérien (FLN), à Paris. Bien sûr, c’est avec la bénédiction d’un gouvernement sourd, aveugle et muet de cette ‘’douce France’’ mère des libertés de l’époque que le crime a été consommé. Le seul tort de ces algériens, résidents en France, massacrés était une simple revendication légitime, sensée de leur donner un droit de circulation à Paris, de nuit comme de jour, et ce suite à un couvre feu, décidé et instauré spécialement pour la communauté algérienne résidente en France. Selon les statistiques avancées par les médias français, le nombre des algériens présents à la manifestation, suite à l’appel du FLN (fédération de France), protestant contre ce ‘’couvre feu’’, variait entre 30 000 et 50 000. En cette nuit du 17 octobre 1961, il y aurait eu 11.730 arrestations, et peut-être beaucoup plus de 200 morts, noyés ou exécutés, parmi les Algériens, où on lit dans un article rapporté par le journal Rebellyon -Info intitulé ‘’   Le massacre du 17 octobre 1961 à Paris : « ici on noie les Algériens !’’. Ce crime au cœur de l’État français n’a toujours pas été reconnu officiellement, alors que certains ont été retrouvés, plus tard dans la Seine. Après l’horreur, les tueries…, le couvre feu a été requalifié par les autorités criminelles françaises, comme étant ‘’simplement’’ une interdiction de circuler, interdiction qui cachait bien des ‘’choses inavouables’’. Cette autre version ne dupa  personne, vu la gravité des actes,  ‘’couvre feu ou interdiction de circuler, cela a le même sens, c’est la même chose,  c’est kif kif,  et c’est pareil en tout cas, enfin tous ces synonymes ont le même sens d’explication. Malheureusement, le crime était commis, et nulle explication ou justification ne pouvait sauver la face d’une France coloniale des exécutions ‘’sommaires’’ et purement gratuites commises contre des innocents à qui on a tout volé : leur  pays, leur liberté, leur dignité et le droit sacré de vivre.

Benyahia Adda

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Un mort et deux blessés dans une attaque au couteau à Londres

Mon, 16/10/2017 - 23:41

Un inconnu a attaqué au couteau des passants près de la station de Metro Parsons Green, au centre de Londres, lundi soir, indique les médias britanniques.

En effet, l’attaque s’est soldée par le décès d’une victime et par deux autres personnes grièvement blessées.

La police qui a enclenché une chasse à l’homme après avoir bouclé le quartier, dit se comporter avec l’incident comme un fait divers banal, pour le moment, et pas encore comme un acte terroriste.

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Ophelia : la tempête tropicale a causé la mort de trois personnes en Irlande

Mon, 16/10/2017 - 23:37

L’Irlande a ordonné la fermeture de toutes les écoles lundi et mardi en prévision de l’arrivée de l’ouragan Ophelia, le plus important jamais enregistré aussi loin à l’est dans l’océan Atlantique.

L’ouragan Ophelia s’est transformé en tempête «post-tropicale» mais reste «puissant» lundi, à l’approche de l’Irlande et du Royaume-Uni, selon les dernières prévisions du Centre américain des ouragans (NHC). Ces deux pays pourraient subir «un impact direct provoqué par le vent et la forte pluie, mais aussi par des conditions maritimes dangereuses», a précisé le NHC, basé à Miami (Floride).

Alors que la tempête balaie les côtes sud du pays, l’Irlande doit faire face à ses premières pertes humaines. Lundi, une femme d’une cinquantaine d’années est morte à cause de la chute d’un arbre sur sa voiture. Selon RTE, la chaîne publique irlandaise, la conductrice était seule le véhicule et est décédée sur le coup. L’accident a eu lieu dans le comté de Waterford. Une septuagénaire a également été blessée dans le village d’Aglish, près du lieu de l’accident.

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L’Arabie contrainte à réduire de nouveau sa production de pétrole

Mon, 16/10/2017 - 23:34

Confrontée à des difficultés économiques en raison de la baisse des cours du brut, l’Arabie saoudite se prépare à de nouvelles réductions de sa production avant la vente de parts du géant pétrolier Aramco, selon des analystes.

Ces réductions visent, selon des analystes, à rééquilibrer le marché après la perte de centaines de milliards de dollars de revenus par ce poids lourd de l’Opep, qui affiche d’énormes déficits budgétaires depuis l’effondrement des cours du pétrole en 2014.

L’un des facteurs qui influencent la nouvelle politique du royaume saoudien, premier exportateur mondial de brut, est la vente prévue de 5% des parts d’Aramco via une introduction en Bourse en 2018.

Cette introduction, présentée comme la plus importante de l’histoire, fait partie d’un vaste programme de réformes visant à réduire la dépendance du royaume à l’égard du pétrole.

Une hausse potentielle des prix du pétrole d’ici là devrait valoriser les actions d’Aramco, même si le niveau de cette valorisation divise les analystes.

Pour Jean-François Seznec, expert associé à l’Atlantic Council’s Global Energy Center, la hausse des prix sera probablement marginale mais pourrait faire grimper la valeur d’Aramco.

« Le marché ne fixera pas le prix des actions sur la base de fluctuations à court terme, mais plutôt sur la base d’anticipations à long terme », souligne-t-il.

La semaine dernière, l’Arabie saoudite a annoncé qu’elle réduirait sa production de 560.000 barils par jour à partir de novembre, la plus forte baisse depuis l’accord historique entre pays membres et non-membres de l’Opep pour réduire la production de 1,8 million de barils par jour.

L’accord, conclu en novembre 2016, est intervenu deux ans après que l’Arabie saoudite a défendu sa stratégie initiale de conserver ses parts de marché coûte que coûte.

« Sans cette réduction (décidée en 2016), les prix auraient pu être aujourd’hui inférieurs à 30 dollars par baril », a affirmé Ibrahim Muhanna, conseiller de l’ex-ministre saoudien du Pétrole Ali al-Naïmi.

« L’Opep, grâce à son alliance avec des producteurs clés non-membres de l’Opep, a récemment créé un nouveau paradigme pour la gestion des marchés », a-t-il déclaré lors d’une conférence de l’Arab Gulf States Institute à Washington le mois dernier.

L’Arabie saoudite, membre du G20, est la première économie du monde arabe. Elle est soumise à une pression budgétaire extrême depuis l’effondrement du marché pétrolier, avec des déficits de 200 milliards de dollars ces trois dernières années, des prélèvements de 245 milliards de dollars dans ses réserves et un recours à des emprunts internationaux.

Le royaume a également annoncé des hausses de prix, imposé des taxes aux expatriés et il se prépare à introduire la TVA en 2018.

« Morte et enterrée »

Les prix du pétrole, et par ricochet les revenus, ont augmenté après l’accord Opep/non-Opep qui a duré six mois et a été prolongé de neuf mois jusqu’en mars.

L’Arabie et ses partenaires espèrent maintenant le reconduire encore et sont prêts à des réductions encore plus importantes, oubliant la politique de défense des parts de marché.

« La protection des parts de marché ne fonctionne pas vraiment », estime M. Seznec. « Les Saoudiens cherchent maintenant (…) un arrangement avec la Russie pour avoir un certain contrôle sur les prix », dit-il à l’AFP.

Les exportations saoudiennes envisagées de 7,2 millions de barils par jour en novembre seraient les plus basses en cinq ans et la preuve d’une renonciation à la politique des parts de marché.

« Cette politique est morte et enterrée », affirme à l’AFP Kamel al-Harami, spécialiste koweïtien du pétrole. « Nous assistons aujourd’hui à une nouvelle ère basée sur une nouvelle relation entre l’Opep et les non-membres de l’Opep articulée autour d’une entente saoudo-russe ».

Selon des analystes, Ryad table sur un prix d’environ 60 dollars le baril. « Nous pourrions atteindre 60 dollars le baril avant la fin de cette année ou le début de l’année prochaine », a déclaré M. Muhanna.

Les prix ont enregistré des gains ces dernières semaines, dépassant les 56 dollars le baril, largement au-dessus du niveau de début 2017.

Des analystes affirment que les réductions ont réussi à rééquilibrer le marché et M. Harami prédit une pénurie d’ici fin 2018 ou début 2019.

Elle serait causée en partie par la baisse des investissements pour développer la production. Selon cet analyste, quelque 1.000 milliards de dollars n’ont pas été injectés ces trois dernières années dans ce secteur.

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La Tour Eiffel éteinte en hommage aux victimes de Mogadiscio

Mon, 16/10/2017 - 23:32

Ce lundi soir, la Tour Eiffel sera éteinte en hommage aux victimes de l’attentat au camion piégé de Mogadiscio en Somalie, a annoncé la maire de Paris Anne Hidalgo sur Twitter.

“Nous éteindrons ce soir @LaTourEiffel à minuit en hommage aux victimes de l’attentat survenu à #Mogadiscio”, a écrit la maire de Paris avec les mots-dièse #NousSommesUnis et #Paris.

Au moins 276 personnes ont été tuées et plusieurs centaines blessées dans l’attentat dans le centre de Mogadiscio, ce qui en fait l’attentat le plus meurtrier de l’histoire de la Somalie, selon la police.

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Dr Mohamed Bekat Berkani à la radio Chaine 3: trouver des solutions rapides à tous les problèmes du secteur de la santé

Mon, 16/10/2017 - 23:27

Le président du Conseil de l’ordre des médecins, Dr Mohamed Bekat Berkani, a qualifié « la situation de la santé nationale de plus que critique », lors de son passage, lundi matin, dans l’émission L’Invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.  

Dr Bekat, qui regrette le manque de sécurité du personnel médical et paramédical, appelle les pouvoirs publics à agir rapidement et à réfléchir à notre système de santé national. « Il y a des agressions tous les jours dans les services d’urgences. Il faut que les populations reprennent leurs calme et que l’Etat joue son rôle d’arbitre », a-t-il demandé.

L’intervenant impute cette situation critique à la faiblesse du système national de santé qui « n’est plus en mesure de fournir des prestations qui peuvent suffire pour notre population. Aujourd’hui si vous allez  dans un hôpital vous aurez des difficultés à avoir un médecin ou un rendez-vous pour une intervention chirurgicale ». « Il faudrait absolument améliorer la situation », insistera-t-il.

Par ailleurs, Dr Bekat reconnait que la formation dans les centres hospitalo-universitaires n’est pas assurée de façon moderne et que l’exercice médical, en lui-même, n’est pas à la hauteur de ce qu’il devrait être, et ce pour diverses raisons. Il énumère entre autres le manque de moyens d’investigations pour le médecin, le manque de literie, l’hygiène de base qui n’est pas assuré et certains médicaments qui sont aléatoires…

Pour trouver des solutions rapides à tous ces problèmes, l’invité de la Chaine 3, dira qu’il faut que tous les acteurs du système (exécuti, institutions de santé et partenaires sociaux) se mettent autour d’une table, pour dialoguer et réfléchir ensemble aux meilleurs voies pour améliorer l’accès aux soins aux citoyen. « Aujourd’hui, il est temps de réfléchir ensemble pour trouver des solutions consensuelles aux problèmes de notre système de santé nationale », a t-il conclu.

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Syrie: libération du rond-point où Daech menait les exécutions publiques à Raqqa

Mon, 16/10/2017 - 23:23

Les forces antiterroristes soutenues par Washington ont annoncé lundi avoir libéré le rond-point à Raqqa, où le groupe terroriste Daech menait ses exécutions.

En effet, La libération du rond-point intervient après des “combats à la périphérie du rond-point depuis hier”, ont indiqué les FDS dans un communiqué.

par ailleurs, les Forces démocratiques syriennes (FDS) sont sur le point de reconquérir le dernier réduit de Raqqa contrôlé par quelques dizaines de terroristes étrangers.

AFP

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Messahel s’entretient à Addis-Abeba avec le président de la Commission de l’UA

Mon, 16/10/2017 - 23:18

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s’est entretenu lundi à Addis-Abeba avec le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki Mahamat, a indiqué un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

L’entretien, qui s’est déroulé en marge de la participation de M. Messahel aux travaux de la session extraordinaire du Conseil exécutif de l’UA, a porté sur « les relations de coopération entre l’Algérie et l’Union africaine ainsi que sur les voies et moyens du renforcement de l’action africaine commune pour la réalisation des objectifs de paix, de stabilité et de développement que s’est fixée l’organisation panafricaine », a précisé la même source.

Les discussions ont également porté sur « les principales questions inscrites à l’Agenda de l’Union africaine, notamment les préparatifs du prochain Sommet Union africaine-Union européenne, prévu à Abidjan, les 29 et 30 novembre 2017, et dont la session extraordinaire du Conseil exécutif est saisie ».

MM. Messahel et Faki Mahamat « ont réaffirmé la nécessité de poursuivre la concertation entre les Etats membres de l’Union africaine, afin de faire prévaloir les intérêts de l’Afrique », a-t-on ajouté.

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Trump : les USA ne prennent pas parti dans la crise de Kirkouk

Mon, 16/10/2017 - 23:14

Donald Trump a affirmé lundi que les Etats-Unis ne prenaient pas parti dans la crise qui oppose les Kurdes au gouvernement de Bagdad pour le contrôle de la province irakienne de Kirkouk.

En effet, Trump a dit lors d’une conférence de presse improvisée dans les jardins de la Maison Blanche “Nous ne prenons pas parti, mais nous n’aimons pas le fait qu’ils s’affrontent”.

Par ailleurs, le président américain a nié lundi les accusations de harcèlement sexuel portées contre lui pendant la campagne présidentielle de 2016, en les qualifiant de “fausses informations”.

AFP

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Saisie record de 55.000 comprimés d’ecstasy à Oran

Mon, 16/10/2017 - 23:11

Les services de la gendarmerie nationale ont opéré, dimanche soir, une saisie record de 55.000 comprimés d’ecstasy.

Cette opération est la plus importante dans l’histoire de la lutte contre le trafic des psychotropes en Algérie. Opérée au niveau de la commune d’Oued Tlelat, au sud de la wilaya d’Oran, la saisie de cette marchandise prohibée a été faite suite à l’exploitation de renseignements et dans le cadre de la coordination entre les services du groupement territorial de la gendarmerie nationale d’Oran et un détachement de l’ANP, relevant de la deuxième région militaire.

Cette opération d’envergure a permis l’arrestation de huit individus constituant un réseau organisé considéré comme l’un des plus importants fournisseurs de psychotropes dans la région Ouest du pays, précise-t-on de même source.

Les gendarmes enquêteurs ont saisi également lors de cette opération cinq véhicules de différentes marques, utilisés dans cette activité criminelle, une quantité de 5,5 kilos de kif traité et une somme de près de cinq millions de DA, représentant les revenus de ce commerce illicite.

Les services de la sûreté d’Oran avait opéré, il y a trois, une saisie record de 20.000 comprimés d’ecstasy. Les investigations avaient montré que cette drogue a été introduite sur le territoire national à travers la bande frontalière Ouest, rappelle-t-on.

APS

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Un migrant algérien de 11 ans arrive en Espagne

Mon, 16/10/2017 - 22:47

Un enfant algérien âgé de 11 ans a rallié le Sud de l’Espagne à bord d’une barque de migrants en provenance de Mostaganem, .

Des photos de cet enfant algérien, originaire d’un petit village de la wilaya de Mostaganem, le montrant sur la barque puis dans une ville espagnole ont été partagées sur les réseaux sociaux.

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