La liste des 850 produits interdits d’importation depuis le 1er janvier 2018 continue de faire couler beaucoupd’encre. Hier, c’était au tour de l’Association des producteurs algériens de boissons (Apab) et du consortium des producteurs d’arômes et d’essence végétale de monter au créneau. Leurs représentants respectifs, en l’occurrence Ali Hamani et Abdelouaheb Ziani ont chacun, lors d’un point de presse organisé au siège de la société Aromes d’Algérie exprimé leur point de vue sur cette mesure qu’ils qualifient tous deux de «non réaliste». Et pourquoi?
Pour Ali Hamani, «le problème qui se pose c’est que nous n’avons été nullement consultés».Et d’ajouter dans ce sens sur un ton plus élevé: «Faut-il que nos décideurs comprennent que la faisabilité de cette mesure exige un minimum de concertation entre le ministère du Commerce et l’ensemble des filières de productions concernées de près ou de loin par ce nouveau dispositif.» Ce dernier s’est en plus dit outré du fait que le ministère «a ignoré que certaines filières dont la nôtre a sa particularité puisque nous ne pouvons constituer de stocks d’intrants nécessaires à notre gamme de production car ce sont des produits très sensibles et peuvent supporter une longue durée de stockage». Le président de l’Apab a par ailleurs expliqué que malgré le caractère souverain de cette décision, «il nous faut du temps pour nous préparer à cette mesure. On nous met devant le fait accompli, ce qui pourrait engendrer l’arrêt de chaînes de production». De son côté, Abdelouaheb Ziani s’est montré moins inquiet car pour lui la mesure d’interdiction va permettre tout au moins de séparer le bon grain de l’ivraie «dans le sens où tous les importateurs versés dans ce créneau vont prendre la voie de garage après s’être ‘tant sucrés » car n’étant pas trop taxés par rapport aux aromaticiens nationaux». Ziani, s’adressant au président de l’Apab l’a assuré que son consortium, composé de 12 producteurs nationaux d’arômes, s’engage à assurer tous les besoins des producteurs de boissons, de dérivés du lait et des biscuits. Le représentant du consortium a par ailleurs fait savoir aux journalistes en ce qui concerne les arômes impossibles à produire localement et donc importés que «nous espérons que le ministère va se pencher sur ce cas de figure». Il a enfin tenu à faire savoir que son établissement produit 3 000 références d’arômes et 350 gammes standards. B.C.
Par Boualem CHOUALI
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Le président de la Fédération nationale des boulangers, Youcef Kalafat, a récemment affirmé que «passé le délai du 10 janvier et sans des mesures concrètes concernant une marge bénéficiaire à la hausse sur le prix de vente de la baguette de pain, chacun devra assumer ses responsabilités». Dans ce cadre, la filière boulangerie au sein de l’Association nationale des commerçants et artisans s’est regroupée hier pout débattre du thème. Faouzi Bahiche, président du club des boulangers a présidé ce regroupement où les peines et les difficultés de la profession ont été passées en revue. Dans son allocution, l’invité du jour accusera explicitement certains lobbies de la farine. «Je dénonce haut et fort ce lobby qui détourne les subventions de l’État et qui met à mort tout une profession», dira le conférencier. Concernant le coût actuel de la baguette de pain, le coordinateur de la filière considère que l’augmentation est inéluctable surtout que tous les produits nécessaires à sa réalisation, à l’image de la farine, plafonnée à 2 000 DA le quintal, ont augmenté et les boulangers ne peuvent plus continuer à travailler à perte. Au plan national il citera le cas des 3 000 artisans qui ont déjà mis la clé sous le paillasson en 2017. Il justifiera l’obligation de revoir à la hausse le coût par les dispositions incluses dans la loi de finances 2018 qui élèvent le taux de la TVA à 19% et la révision à la hausse des cotisations Casnos. Dans les démarches entreprises avec les responsables, Bahiche rendra compte de la réunion de mardi dernier où il a été convenu avec le ministère trois principaux points.
«On s’est entretenu avec le ministre du Commerce, et avons proposé de revoir le coût de la baguette, l’interdiction de vendre du pain ailleurs que dans les boulangeries et avons aussi, revendiqué la formation», a-t-il affirmé.
Par Abdenour MERZOUK
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Le ministère des finances œuvre à la sécurisation des transactions et au renforcement de la fiabilité des moyens de paiement électronique, en s’assurant de la confidentialité, de la véracité et de la sécurité de l’échange des données via des système de codage sophistiqués». Sur le plan juridique, le paiement électronique a été limité à de plateformes de paiement, mises en place et exploitées exclusivement par des banques agréées par la Banque d’Algérie et Algérie Poste, a-t-il précisé. Les efforts déployés par le secteur des finances permettra de réunir les conditions nécessaires au lancement du commerce électronique, notamment «l’adoption et la mise en œuvre d’une stratégie globale par les banques et les institutions spécialisées dans la carte interbancaire en vue d’élargir l’usage de la carte de paiement», a-t-il fait savoir Parmi les mesures prises, M. Raoua a cité le lancement de l’opération de mobilisation des ressources de l’Etat via le paiement électronique avec l’adoption de la déclaration et du paiement à distance pour les contribuables dans un premier temps puis pour la Direction générale des Entreprises (DGE), ajoutant que la loi de Finances 2018, prévoit l’obligation de garantir des terminaux de paiement électronique au niveau des commerces à travers le pays. Dans ce contexte, le ministre a mis l’accent sur le progrès enregistré par les banques publiques dans différents projets liés au système d’informations visant l’adoption de solutions dont le global ban king qui permettra la gestion automatique de toutes les opérations enregistrées et des comptes des clients. Répondant aux questions des membres de la commission, présidée par Fouad Benmerabet, axées essentiellement sur l’exportation des produits de fabrication locale par de jeunes opérateurs activant dans le commerce électronique, M. Raoua a affirmé que l’opération se déroulera normalement conformément à la loi algérienne qui encourage l’exportation des produits nationaux notamment par les jeunes opérateurs. A une question sur la possibilité d’échanger les billets et l’utilité de changer totalement la monnaie nationale, le ministre a indiqué que «les réponses à ces préoccupations étaient du ressort exclusif du gouverneur de la banque d’Algérie».
Moncef Redha
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S’exprimant au cours d’une rencontre d’évaluation du bilan des activités de l’ANEM au cours de l’année 2017, Abdelkader Maouzez a indiqué que ce chiffre représente 2.876 demandeurs d’emploi placés dans des sociétés économiques dans le cadre de la formule classique, dont 907 dans le secteur public, 1940 dans le secteur privé et 29 dans des entreprises étrangères. Le même responsable a précisé que 33 % de ces personnes embauchées relèvent du secteur du bâtiment et des travaux publics (BTP), 24 % du secteur des services, 23 % du secteur de l’industrie et 20% du secteur de l’agriculture. Durant la même période, 332 demandeurs d’emploi ont été placés dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP), dont 274 dans le secteur économique et 58 dans le secteur administratif, a indiqué la même source ajoutant que dans le cadre de la formule du contrat de travail aidé (CTA), 318 demandeurs d’emploi ont été recrutés. Ces placements ont été réalisés grâce aux directives de la direction générale de l’Agence nationale de l’emploi relative à l’amélioration du service public à travers la modernisation des antennes locales de l’agence et la formation continue de l’ensemble de ses employés, ainsi que l’activation du programme des visites sur le terrain des entreprises économiques, a fait savoir le même responsable. Il a également mis en exergue le rôle important du nouveau système El Wassit qui a été initié par l’ANEM en vue de faciliter l’accès aux offres d’emploi pour les chômeurs.
R.R
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C’est que ce moyen de transport public reliant Annaba à Berrahal et par la suite d’autres communes et localités, est une opération attendue depuis des années. Il s’agit d’une des zones industrielles et agricoles parmi les plus productives de la wilaya. Cette connexion réalisée au moyen du ferroviaire permettra l’expansion des activités socioéconomiques. Longue d’une trentaine de kilomètres, la ligne ferroviaire réalisée permettra à 600 passagers de rejoindre en 45 minutes l’une ou l’autre des deux destinations pour seulement 40 DA le billet de transport. Il est prévu, à court-terme, de transporter quelque 5000 passagers chaque jour. A Berrahal comme à Annaba, dans un sens comme de l’autre, 50% des 30.000 habitants de cette commune, site d’implantation d’une zone d’activités commerciales, effectuent des déplacements quotidiens vers la commune chef-lieu pour vaquer à leurs occupations. Faute de transport public et efficace à la portée des petites bourses, les citoyens sont contraints de recourir au transport individuel avec tout ce que cela sous-entend comme moyens financiers à engager. Dans une wilaya qui ne cesse de s’étendre, ce que d’aucuns qualifient de Train express communal (TEC) jouera un rôle essentiel. Il facilitera le quotidien des habitants qui pourront se déplacer dans de bonnes conditions pour se rendre sans encombre à leur travail. Pour aussi, accéder à d’autres zones d’activités, tout en désengorgeant le réseau routier. De même qu’il libérera le potentiel de croissance d’Annaba et ses communes. Notamment El Hadjar, Sidi Amar et El Bouni. D’autant plus qu’en collaboration avec les exploitants des autres modes de transport existants ou prévus pour l’être comme le tramway (à réaliser), le nouveau TEC reliera les autres localités de la banlieue de Annaba. Il sera exploité sur la ligne Annaba/Alger. Vieillissante, celle-ci n’est plus en mesure de répondre à la demande croissante du transport du long trajet. C’est dire tout le bénéfice que le citoyen tire avec la double voie ferroviaire en réalisation. Le TEC Annaba/Berrahal est constitué d’une dizaine de rames modernes avec, dans un premier temps, les deux arrêts que sont El Oued et Sarwel. Une projection a été faite il y a quelques années au moyen d’une étude établie pour le long terme. La ligne du TEC devrait être prolongée jusqu’à l’aéroport Rabah Bitat et delà, la wilaya de Tarf. C’est ce qui a été avancé lors des différentes visites de travail d’anciens ministres des transports. Outre la solution au problème de transport public collectif, ce projet jouera le rôle de facteur de développement du secteur touristique. En tout état de cause, le TEC mis en exploitation ce dernier mardi est un mode de transport efficace, non-polluant et accessible au plus grand nombre. Il contribuera à la création de plusieurs postes de travail et à changer l’image d’Annaba, ses communes et ses localités. Comme il consolidera les capacités de développement de notre industrie et de notre agriculture. Ce sont deux secteurs sur lesquels s’était longuement attardé le ministre de l’Agriculture, du développement rural et de la pêche Abdelkader Bouazgui. C’était lors de sa dernière visite de travail dans la wilaya. Dans le même ordre d’idée, il y a également le projet de la gare maritime du port d’Annaba. Entamé depuis plusieurs mois, ce projet semble s’essouffler. Ce qui explique la visite effectuée ce dernier dimanche par le wali de Annaba. Ce dernier s’y est longuement attardé pour stimuler les ardeurs des initiateurs et travailleurs et relever les difficultés qui bloquent son achèvement. Rappelons que l’entreprise Portuaire de Annaba finance la totalité du projet. D’où ce sentiment unanime au sein de la population de la wilaya que l’EP Annaba est une entreprise performante. L’investissement est synonyme de création de richesses et d’emplois. Y seront réalisés des locaux commerciaux, cafétérias et autres équipements de loisirs, de l’artisanat et de la culture locale et nationale. C’est que la gare maritime d’Annaba, s’inscrit dans une même dynamique que celui du Train express communal : rendre la commune du chef-lieu plus vivable, améliorer le quotidien de ses habitants et en faire une zone touristique et compétitive pour les entreprises qui s’y installeront.
A.Djabali
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Des échauffourées brutales ont éclaté entre les membres des forces de l’ordre, et les manifestants accusés par les autorités de pillages, sous couvert de protestations sociales. Les heurts parfois violents ont conduit à des jets de cocktails Molotov et à une quarantaine d’arrestations. Une synagogue à Djerba-Houmet Souk a subi une attaque incendiaire par deux motards qui ont lancé deux cocktails Molotov dans le hall du lieu de culte juif, sans faire de dégâts autres que matériel. Cette flambée de violence contre le programme d’austérité du gouvernement tunisien a touché plusieurs villes et petites bourgades du pays et où des routes ont été coupées. Des jeunes ont jeté des pierres sur les policiers et sur l’armée dépêchés en renforts qui ont répliqué par des jets de gaz lacrymogènes indiquent les agences de presse, précisant que d’importants cordons de sécurité assurent la protection des institutions républicaines. Le puissant syndicat UGTT, tout en reconnaissant la légitimité des revendications de nombreux jeunes sans emploi, ont condamné «la violence et le pillage», appelant à «protester de manière pacifique pour ne pas être utilisés par des parties qui ne veulent pas le bien de notre expérience démocratique naissante», a souligné la Centrale espérant voir le calme se réinstaurer dans le pays, car, ces soulèvements remémorent la contestation sociale qui a conduit en 2011 à la fuite de Ben Ali vers l’Arabie Saoudite. Ces soulèvements populaires qui ont des accointances avec «le printemps arabe», et les évènements qui se sont passés en Egypte, à la suite de la hausse du prix du pain, ayant précipité la chute du régime pharaonique de Hosni Moubarak inquiètent au plus haut point les dirigeants tunisiens qui, depuis plusieurs années, n’arrivent pas à faire redécoller l’économie ni à faire baisser la courbe du chômage. Les lignes de crédits s’accumulent. En 2016, le Fonds monétaire international a débloqué en 2016 2,4 milliards d’euro, remboursable sur 4 ans, en échange d’un programme visant à réduire les déficits. Excédés par les difficultés pécuniaires, non pas à joindre les deux bouts de mois, mais à le commencer, les hausses contenues dans la loi de Finances 2018, ont été la goutte qui a fait déborder le vase. Le mouvement «Fech Nestannew» dans ses revendications appelle à ce que la loi de Finances 2018 soit révisée, en réclamant une meilleure couverture sociale, pour les plus fragilisés des Tunisiens et un plan de lutte contre la corruption. Pour l’instant, l’Agence tunisienne de presse n’a annoncé que le limogeage du directeur des impôts, quant au président de la République Caïd Essebsi dans un message à la nation s’est dit «pleinement conscient des mesures douloureuses contenues dans la loi de Fnances, reconnaissant que le gouvernement n’a d’autres alternatives que de prendre de telles mesures pour rétablir les équilibres financiers», rapporte l’ATP. Equilibres financiers, cela va de soi qu’impose le FMI en contre-partie des 2,4 milliards d’euros de ligne de crédits remboursables sur 4 ans.
Amar Khelifi
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par Farouk Zahi
« Le snobisme consiste à pouvoir se placer toujours dans les endroits où les autres n’ont pas accès ». (Salvador Dali ).Il pleut des cordes en ce mercredi 8 janvier 2018. Parti aux aurores, ce vieux couple résidant à 70 kms à l’ouest de la capitale avait rendez- vous au service prestataire cité en titre pour y déposer un dossier afin obtenir un visa d’entrée en France. Il a fallu au vieux conducteur, une éternité pour parcourir le tronçon les Grands vents-Ben-Aknoun pour enfin parvenir à proximité du siège de la structure consulaire dont le rendez-vous était fixé pour 9h. La phobie de rater le rendez-vous venait juste de s’estomper qu’une nouvelle série d’angoisses se saisit du couple. S’immobilisant devant le mauvais accès, l’épouse débarquée, malade de surcroit dut aborder la cote raide à pied parceque le policier en faction ce jour là, intimait l’ordre sans ménagement, au vieux conducteur de quitter les lieux. Trouver un lieu de garage en ces lieux hyper encombrés par le flux circulant relève du défi pour ne pas dire de l’impossible car l’aire de stationnement en amont était pleine à craquer. Après avoir remonté la cote sous le charivari de klaxons impatients, le vieux monsieur se résigna à marauder entre les points giratoires d’El Achour et de Ben-Aknoun. A quelques centaines de mètres, sa conjointe l’appelle pour lui demander de revenir pour récupérer son téléphone mobile car l’appareillage est interdit d’accès. Cet écueil aurait pu être évité s’il avait été mentionné sur la convocation. Arrivé à hauteur de l’accès principal, le vieux conducteur en grignotant sur le trottoir pour ne pas gêner la circulation automobile, s’immobilise un cours instant en cherchant du regard son épouse pour pouvoir se signaler et récupérer ainsi l’objet proscrit. Mal lui en pris, car notre agent de l’ordre public veille au grain et tout de go dit au « contrevenant » : « J’ai l’impression que n’avez point honte vous ! ». Interloqué et vexé par tant d’irrévérence, le vieux, tenta une explication le policier, cramoisi partit d’un : « Papiers du véhicule ! ». Le vieux monsieur balbutia : « Bon çà va, je quitte les lieux ». La bouche amère, il se demandait qu’aurait-il fait s’il avait quelques décennies de moins. La violence verbale, contrairement à ce qu’on croit, laisse plus de stigmates sur l’individu malmené que les voies de faits elles mêmes. Le ressentiment dans pareils cas ne peut générer que de la rancœur, voire même de la haine.
A la troisième rotation, le « maraudeur » sollicita le gardien d’une résidence immobilière qui eut l’obligeance de le laisser garer son véhicule, le temps de s’enquérir de la situation de son épouse. Arrivé en claudiquant au siège de TLS, il découvre une foule stationnée dans un espace ouvert aux quatre vents en attente de l’heure du rendez vous fixé. Des pancartes portant les différents horaires indiquent la rampe à prendre.
Il aura fallu, à la vieille dame près d’une heure pour vérification et dépôt de son dossier. Au sortir de l’enclave diplomatique, le vieux s’inquiéta du devenir du téléphone mobile, son conjoint l’informa qu’il est en dépôt dans un kiosque en amont sur l’autre trottoir contre un numéraire de 100 DA. L’homme algérien a un génie propre pour trouver des réponses à l’adversité qu’il vit au quotidien. Une manne inespérée et surtout défiscalisée générée par des flux incessants de demandeurs de visas. Et pour ne privilégier aucune hypothèse malveillante, disons que le tenancier fait œuvre utile en délivrant ce service. Après la récupération de l’appareil téléphonique, le vieux couple se dirigea vers le policier qui se trouvait, à présent, devant l’entrée du parc zoologique pour lui signifier sa désapprobation vis-à-vis du comportement affiché à l’endroit du vieux monsieur. Il nia en bloc, le propos qu’il a tenu et rappelle à ses interlocuteurs qu’il ne faisait que son travail. Le vieux mari, lui rappela que son attitude intransigeante aurait pu être préjudiciable à la santé, déjà, précaire de son épouse. Point démonté, il répliqua par cette phrase assassine : « Et bien, il y aura toujours l’hôpital ! ». La sage sentence ne dit-elle pas ? : « Si tu n’as point honte, fait ce qui te plait ? ».
Les plus hautes hiérarchies des corps de sécurité dont la DGSN, font des efforts louables en direction de leurs éléments pour la promotion de la communication en direction du contribuable ; pour ce faire elles ont, même, initié tout un service chargé du respect des droits humains sauf que les résultats escomptés doivent être ressentis par le citoyen au niveau du dernier maillon de la chaine qui ne peut être que l’agent de l’ordre public.
Quant aux services consulaires et dont les prestations intramuros n’appellent aucune remarque, ils se doivent moralement de veiller à l’accessibilité de leur site. Engorgé par la circulation automobile et n’offrant aucune possibilité d’arrêt ou de stationnement, la rue qui y mène est fortement décline se qui n’arrange en rien l’accès des grands malades, handicapés et autres personnes âgées.
Après un voyage le plus souvent éprouvant, certains postulants de l’intérieur du pays peinent à trouver une aire de stationnement et quand ils sont éconduits par les agents de la circulation, n’ayant aucune notion sur l’élément spatial, ils auront toutes les chances de se perdre et de rater l’heure du rendez- vous tant attendu.
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par Cherif Ali
La situation du pays au double plan économique et social, déjà propice à la contestation est partie pour l’être davantage à présent que sont entrées en application les mesures d’austérité édictées par la loi de finance 2018. Ce constat partagé bien évidemment par tous les observateurs de la vie publique, a été établi par un chroniqueur qui rappelle que les autorités, encore sous le coup du syndrome des émeutes de janvier 2011 qui ont surpris par la soudaineté de leur propagation, ont usé de la répression contre les médecins résidents grévistes, pour rappeler à ceux qui seraient tentés de « battre le pavé » dans la capitale, que la cité est interdite aux manifestations depuis 17 ans ! Que reste-t-il à faire à ces étudiants en médecine, jeunes en majorité, pour faire entendre leur voix et pour le moins, faire aboutir leurs doléances ? Ils ne contestent pas le service civil, disent-ils ? Encore moins la rémunération qui leur est allouée, quoique ! Ils veulent que les autorités publiques qui décident de leur affectation mettent à leur disposition les moyens adéquats pour qu’ils puissent, serment d’Hippocrate oblige, prendre en charge dans les règles de l’art les populations du Sud et des hauts plateaux et ainsi exercer convenablement leur métier dans les déserts médicaux : un plateau technique et un logement ! Au lieu d’ouvrir un dialogue avec eux, on a recouru à la force, vient d’alerter fort à propos l’occupant du « banc public » (*) ; qu’on ne se plaigne pas, poursuit-il, s’ils décident de quitter en masse le pays ; ils vont partir, de plus en plus nombreux, en masse, en sang, en chaloupe ; la matraque, le mandarinat des rentiers de la santé, la primauté de l’administration sur la compétence vont les pousser à s’en aller. Qui en payera le prix s’interroge ce journaliste ? Vont-ils se résigner, rentrer dans les rangs à l’approche des examens et se taire, peut-être bien ? Ou continuer à s’indigner, à défaut de pouvoir défiler de « Bastille à Nation », dès lors que c’est interdit et que cela risque, c’est vrai, de dégénérer ? Bien évidemment, ils doivent placer leur combat dans un esprit démocratique et civilisationnel loin de toute forme d’anarchie dont certains veulent affubler leur démarche. Mais sinon, leur indignation participe de la salubrité publique, car souvent, beaucoup de questions sont traitées dans notre pays en vase clos ; ce qui oblige tous ceux qui ont quelque chose à porter leurs doléances, via les réseaux sociaux, la radio, la télé et les journaux indépendants, même si cela est vrai aussi, dans notre pays, on n’arrive pas encore à débattre entre personnes civilisées, tolérantes, sachant s’écouter et accepter l’avis de l’autre ! Il faut le dire aussi, s’exprimer ainsi et en ces lieux et pourquoi pas s’indigner en conséquence, ne participe ni de l’anarchie, ni du trouble à l’ordre public. L’objectif étant de faire avancer les choses et le pays avec, en mettant de côté les égoïsmes des uns ou des autres et les formulations éculées de type « y’a qu’à » ou « il faut que ». Ou botter en touche, en affirmant que « cela ne relève pas de mon secteur », comme vient de l’affirmer le ministre de la santé. Il faut s’indigner, tout comme les jeunes de Nabni malgré l’absence d’intérêt porté à leurs propositions. Vont-ils se résigner pour autant ? Ou se taire ? Ne dit-on pas que le silence est la vertu des sots ? A moins d’être fortement imprégné de l’esprit de Tahar Djaout et de s’approprier sa citation : « Le silence c’est la mort. Et toi, si tu parles tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, parles et meurs ! ». Rappelons-nous aussi des années 1990 ou ceux qui par ignorance des enjeux politiques de l’époque, ont failli nous précipiter dans les abysses. Ce sont tous les abstentionnistes, « je m’en foutistes, » ! Ou encore les «bof istes » et autres fatalistes de tout bord, qui n’ont eu de cesse de geindre, croyant alors que les élections étaient gagnées d’avance, comme à la belle époque du parti unique. Et la suite on l’a payée cher : 200 000 morts ! Aujourd’hui, le pays va-t-il se faire avec ou sans les jeunes même si un certain nombre d’entre eux commence à s’imposer dans les sphères économiques, culturelles, sportives et même politiques. Pourront-ils pour autant recadrer, poliment peut-être, mais avec beaucoup de détermination, ceux qui ne veulent pas passer le témoin, depuis notamment le fameux discours, de référence, de Sétif : « Tab djenana », avec lequel ils ont pris date ? Pour l’heure, ils sont nombreux à espérer et à s’indigner quand ceux d’en haut feignent de ne pas entendre le bruit sourd de ceux d’en bas. Ils sont aussi légion ceux qui ne veulent plus du pays malgré « l’insistance des aînés ». Ce sont les « harragas » ! L’Etat ne peut raisonnablement les retenir en dépit de la loi qui pénalise leur acte ! L’Etat ne peut pas également donner un local commercial à tous ces jeunes en errance, les redéployer dans les marchés ou les recruter en qualité de veilleurs de nuit ou d’agents de sécurité ! Fatalement, ils continueront donc à tenter le diable ! Ils joueront, intrépides ou insouciants qu’ils sont, leur vie en solo dans des barques désuètes, à moins que les pouvoirs publics ne leur trouvent des destinations d’immigration du style Australie ou Canada. Tous ces «desperados », faut-il le dire, ne veulent plus du pays ! Et même ceux qui sont porteurs de titres et diplômes supérieurs, pensent qu’après les études, leur salut est ailleurs ! Non pas dans la fuite, mais en vue de se désaltérer, de souffler et de se réinventer pour revenir riches d’expériences nouvelles, imprégnées de la créativité et de l’enthousiasme qui fleurissent aujourd’hui aux coins du monde, disent-ils ! Sans langue de bois, une fois n’est pas coutume et parfois de manière triviale, en tous les cas, juste assez pour choquer les biens pensants, interpeller les consciences et casser quelques tabous : Partez alors si vous voulez, revenez, repartez encore, revenez de nouveau ! C’est ce que préconise les auteurs du livre «Barrez-vous » et qu’on peut encore paraphraser pour dire à nos jeunes, ceux qui piaffent d’envie de partir : « L’Algérie ce n’est pas uniquement votre pays de naissance, qui est vôtre, mais le monde entier ; faites-vous violence si nécessaire, mais emparez-vous-en ! N’hésitez plus, choisissez une destination où le monde est en train de se faire, là, tout de suite, que ce soit Tbilisi, où la Ministre de l’économie, la patronne de la police nationale et le seul conseiller du président sont tout juste trentenaires, ou Shanghai, Mexico ou Santiago ». Mais, qu’on se mette d’accord, il ne s’agit pas ici de faire l’éloge de la fuite de nos jeunes qui condamnerait notre pays à terme, mais les encourager à partir explorer le monde, à faire des rencontres qui changeront leurs vies, et après, d’en faire profiter leur pays, l’Algérie !(*) Kamel Daoud
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«Je me voyais carrément faire toute ma carrière en Turquie»
Dans un long entretien accordé à Onze Mondial, Sofiane Hanni a évoqué plusieurs sujets relatifs à sa carrière de footballeur. Il est revenu sur ses débuts au FC Nantes, en passant par l’épisode du championnat turc, jusqu’à son club actuel, Anderlecht. Le joueur de l’EN affirme qu’il ambitionne de viser encore plus haut. Extraits !
«Je suis quand même fier du chemin parcouru jusque-là»
De son premier contrat pro signé à l’âge de 18 ans au FC Nantes, jusqu’à Anderlecht, Sofiane Hanni s’est montré fier du chemin qu’il a parcouru : «Je m’attendais à réussir au FC Nantes, à jouer régulièrement avec les pros dans mon club formateur. Malheureusement, ça ne s’est pas passé comme prévu. J’ai dû aller voir ailleurs. Huit ans après, je me retrouve ici. Je suis quand même fier du chemin parcouru jusque-là», a-t-il déclaré avant de revenir sur l’épisode de son départ à l’âge de 20 ans du FC Nantes : «Je venais de passer six années à Nantes où j’ai été formé. (Il souffle). Partir de là-bas sans avoir accompli mes objectifs a été très difficile. Je le vivais comme un échec. Quand on m’a annoncé qu’on ne me prolongeait pas, j’étais forcément déçu parce que je me sentais capable de réussir à Nantes. J’en avais vraiment envie. Mais voilà, après, je me suis vite remotivé et je me suis dit qu’il n’y a pas qu’un joueur dans le foot et qu’il n’y a pas qu’un club non plus. Passe à autre chose Sofiane (…). Je voulais tout faire pour leur montrer qu’ils avaient eu tort de ne pas m’avoir conservé. A partir du moment où le club m’a dit que c’était terminé, mes nouveaux objectifs étaient les suivants : me prouver à moi-même que ma carrière n’était pas terminée et montrer au club qu’il avait fait une erreur avec moi.»
«Je me voyais carrément faire toute ma carrière en Turquie»
Par la suite, Hanni a évoqué la seconde étape de sa carrière en Turquie : «C’est bien différent de la France. C’est une culture différente. C’est un pays musulman donc pour moi, c’était plus facile. J’étais avec d’autres joueurs étrangers qui avaient un peu de mal car ils n’avaient pas cette culture religieuse. J’étais dans une ville atypique, Kayseri. En France, les villes comme ça n’existent pas. C’est un peu le bled quoi (sourire). J’ai vraiment aimé. Surtout l’accueil des gens, que ce soit les gens au club, les joueurs, les entraîneurs, les supporters, le président. Les Turcs sont vraiment chaleureux. Ça m’a beaucoup plu. Je me voyais carrément faire toute ma carrière en Turquie», a-t-il déclaré, avant d’ajouter : «Parce que j’ai fait trois saisons là-bas, en deuxième division avec de bonnes statistiques individuelles. D’ailleurs, lors d’une saison, je suis monté en D1 avec le club en terminant meilleur passeur du championnat. (Il coupe). Ils ont une mentalité différente là-bas. Dans le sens où un joueur de D2 reste un joueur de D2 et un coach de D2 reste un coach de D2. Pour eux, ils ne peuvent pas évoluer plus haut. Donc, lorsqu’on est montés en D1, ils ont changé d’entraîneur. Et l’entraîneur qui est venu a ramené ses gars et viré tous les joueurs. J’ai pris un coup au moral par rapport à ça. J’ai signé ensuite dans un autre club en Turquie. J’ai fini une deuxième fois meilleur passeur du championnat. J’avais encore de bonnes stats. Mais malgré tout ça, je n’avais aucune proposition en D1. Et moi, je voulais passer ce cap. Et tant que j’étais en D2, ce n’était pas possible. Si je n’avais rien eu, je serais resté… Mais à ce moment-là, Malines s’est intéressé à moi. Les dirigeants sont venus voir un de mes matchs et m’ont proposé un contrat. J’ai sauté sur l’occasion.»
«Toute ma vie, c’est le foot. Je veux juste jouer. Il n’y a que ça qui puisse me rendre heureux»
Par la suite, Sofiane Hanni s’est expliqué sur les raisons de son adaptation au championnat : «J’ai l’habitude de m’adapter assez vite. Je suis quelqu’un qui… (Il coupe). Je ne me focalise pas trop sur la vie extérieure en fait. Tant que je suis sur le terrain, tout va bien, je suis content. Surtout lorsque je peux m’exprimer. Toute ma vie, c’est le foot. Je veux juste jouer. Il n’y a que ça qui me rend heureux. La Belgique est une culture totalement différente de la Turquie mais ça se rapprochait clairement de la France», dira Hanni avant d’enchaîner : «De ce que j’ai connu jusque-là, je ne pourrais pas dire que ce serait une mauvaise carrière de finir en Belgique. On vient de dire que j’ai relancé ma carrière ici, maintenant, mes objectifs sont plus importants. Je voulais m’imposer dans ce championnat, ensuite, je voulais rejoindre un gros club belge, c’est ce que j’ai fait. Aujourd’hui, je suis heureux à Anderlecht. J’ai pu découvrir l’Europa League l’an dernier et la Ligue des Champions, cette année. Moi, je cherche toujours à progresser. Je ne veux pas dénigrer le championnat belge ou Anderlecht qui est un grand club. Je suis fier d’évoluer dans ce club. Mais j’ai de l’ambition. Si je peux aller plus haut, je ne vais pas me gêner.»
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Le ministre zambien des Affaires étrangères, Harry Kalaba, a annoncé mardi sa démission du gouvernement, invoquant l’échec de la lutte contre la corruption. Dans un article posté sur sa page Facebook, M. Kalaba a déclaré qu’il ne pouvait pas continuer son travail au gouvernement. « Je viens de présenter ma lettre de démission en tant que ministre des Affaires étrangères au président Edgar Lungu – un poste que je chéris et occupe pendant plus de quatre ans », a-t-il ajouté, précisant qu’il resterait toutefois député du parti au pouvoir. Cependant, le porte-parole de la présidence zambienne, Amos Chanda a déclaré aux médias locaux que la présidence n’avait pas encore reçu la lettre de démission.
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Les Etats-Unis étaient plus que jamais repliés sur eux-mêmes en 2017 suite aux décisions brutales du président Donald Trump concernant plusieurs questions internationales qui ont renforcé le spectre d’une Amérique honorant de moins en moins ses engagements internationaux.
En une année seulement, M.Trump a multiplié, au non du slogan l’«Amérique d’abord», le retrait des accords internationaux et des organisations onusiennes, tournant le dos au multilatéralisme et aux décennies d’engagements des anciennes administrations américaines. Dès sa prise de fonction en janvier 2017, Donald Trump donne le ton de sa politique commerciale à l’international, en retirant les Etats-Unis de l’accord TransPacifique signé en 2015 avec 11 pays de l’Asie-Pacifique.
M.Trump a proposé à la place de ce traité des accords bilatéraux qu’il dit vouloir négocier avec les pays de cette région dans la foulée de ses promesses de préserver les emplois et les entreprises industrielles américains. Mais son retrait spectaculaire de l’accord de Paris sur le climat en juin dernier, a été sans doute l’une des décisions hâtives du président, prise sans en évaluer les conséquences, s’accordent à dire les analystes. La première puissance occidentale est devenue ainsi le seul pays qui ne fait pas partie de ce pacte visant à réduire le réchauffement climatique dans la planète. Le désengagement de l’accord sur le climat a été suivi par deux autres retraits de l’Unesco et du pacte mondial sur les réfugiés ainsi que par l’annonce de la renégociation de l’accord de libre échange nord-américain (Alena) et les tentatives de faire échouer l’accord sur le nucléaire iranien. «L’Amérique d’abord» de Donald Trump est en train de se transformer en «Amérique seule», ironisent certains analystes à Washington pour résumer cette situation. L’isolement des Etats-Unis s’est accentué en décembre après la décision de Donald Trump de considérer El Qods occupée comme capitale d’Israël. Dans une rupture spectaculaire avec la politique américaine au Moyen-Orient, le président américain a décidé unilatéralement de déplacer l’ambassade américaine à la ville sainte au mépris des réactions de toute la communauté internationale. L’ONU qui a vivement critiqué le revirement américain sur le processus de paix au Moyen-Orient, a déclaré la décision «nulle et non avenue» lors d’un vote écrasant de l’Assemblée générale de l’ONU qui a symbolisé cet isolement. Les Etats-Unis sont désormais disqualifiés du rôle de sponsor de paix de l’aveu même de hauts responsables de la Maison Blanche. Le leadership américain a perdu de son influence, en partie en raison du rôle réduit du département d’Etat dans la gestion des grands dossiers internationaux. Le secrétaire d’Etat, Rex Tillesron, dont le départ du département d’Etat a été évoqué plusieurs fois cette année, ne dispose pas de mêmes leviers d’influence diplomatique que ses prédécesseurs. Son désaccord avec le président Trump sur plusieurs questions internationales, dont celle d’El-Qods occupée, a réduit sa marge de manoeuvre diplomatique. Cette situation a été exacerbée par les démissions des diplomates d’expérience et le limogeage de nombreux responsables qui constituaient la cheville ouvrière du département d’Etat, alors que plusieurs nominations aux postes diplomatiques en Afrique et au Moyen-Orient accusent un retard important. Dans le sillage de critiques du département d’Etat, le camp démocrate a dénoncé «les dégâts causés» à la diplomatie américaine, critiquant sévèrement l’attitude de la Maison-Blanche à l’égard de ce département stratégique. La première année de Donald Trump à la Maison-Blanche a été ponctuée de polémiques. Le président qui voulait renverser les normes politiques à Washington s’est mis à dos la presse, l’establishment et même les Républicains. Tweeter est devenu à cet effet son seul moyen de communication.
Une semaine après son investiture, Trump signe un décret migratoire interdisant l’entrée temporaire aux Etats-Unis aux ressortissants de six pays à majorité musulmane. Son action a suscité la consternation de la classe politique américaine et des ONG. Une version atténuée du décret a été validée en décembre par la Cour suprême après une année de bataille juridique. Le président récidiviste a ensuite suscité une avalanche de critiques l’été dernier lorsqu’il a déclaré que la responsabilité des heurts violents de Charlottesville qui ont opposé la droite suprémaciste aux manifestants devait être «recherchée des deux côtés». Trump s’est ensuite rétracté en dénonçant le racisme et l’organisation suprémaciste KKK (Ku Klux Klan) mais n’a pas réussi pour autant à atténuer la polémique engendrée par son premier discours sur les événements. L’intégrité du président américain a été, une fois encore, mise à rude épreuve après le renvoi, sans préavis, du chef du FBI, James Comey, en pleine enquête sur l’affaire du présumé piratage russe.
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Une menace qui ne laissera pas les forces de sécurité en Algérie indifférentes.
Selon une agence de presse allemande, citant un ancien responsable du gouvernement libyen «les Etats-Unis d’Amérique comptent bien installer une base au sud-ouest de la Libye». Cette annonce a été faite lors d’un entretien accordé par ce même responsable Ahmed Kadhaf Eddam, à cette agence de presse rapporte le site Tunisie Numérique. Le but, selon lui, est de contrôler les pays subsahariens. Ce n’est pas le seul objectif des USA, puisque la même source souligne qu’une autre base devrait être installée au niveau du littoral libyen sous prétexte «de combattre les vagues de l’immigration clandestine vers les côtes européennes». Dans cette logique et selon toujours ce responsable, les USA vont agir sous la couverture des nouveaux foyers de violence et des actions terroristes devant naître au niveau de cette zone. C’est d’autant plus une raison toute programmée pour justifier cette présence américaine alléguant de terminer la guerre contre le terrorisme. Sinon, comment expliquer l’arrivée en masse des terroristes de l’Etat islamique, chaque jour vers la zone frontalière entre la Libye et la Tunisie? Dans ce contexte le même responsable souligne dans ses interventions «les forces occidentales, après avoir entraîné les terroristes de tous bords, en Libye, pour les envoyer en Syrie et en Irak, sont, actuellement, après la déroute de Daesh, en train de les ramener par centaines chaque jour, en Libye, pour les baser au niveau de la zone frontalière avec la Tunisie». Une menace qui ne laissera pas les forces de sécurité en Algérie indifférentes et dans ce cas, confient des sources très bien informées, l’Algérie va prendre des mesures indispensables à la hauteur de cette nouvelle donne, surtout que les autorités militaires du pays n’écartent pas cette éventualité, pour eux chaque détail compte et chaque nouvelle donne est prise en considération, le but étant d’adapter le dispositif sécuritaire aux nouveaux renseignements. La réaction de l’Algérie qui n’acceptera aucun chantage quand il s’agit de la sécurité de ses frontières et sa souveraineté sera conséquente. Il est clair que les Occidentaux cherchent à créer d’autres zones de tension pour des intérêts purement économiques et le seul moyen dont ils se servent a toujours été la violence. Cela dit, il est également arbitraire de constater que les USA sont présents en force au Niger. Plusieurs sites évaluent le nombre de G’IS à 800 éléments. On parle d’une guerre juste aux frontières de l’Algérie. La présence de ces soldats américains en nombre dans cette zone est expliquée par un membre du Congrès américain comme étant une préparation à de grandes opérations antiterroristes auxquelles l’Algérie est invitée à participer, néanmoins cette invitation a été déclinée puisque l’Algérie au nom du principe de non-ingérence dans les affaires internes des pays ne compte certainement pas s’aventurer en envoyant ses soldats dans des conflits montés.
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Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a fait part de sa préoccupation après les informations faisant état d’une violente répression de manifestations par les forces nationales de sécurité à Kinshasa et dans certaines villes de la République démocratique du Congo (RDC), faisant au moins cinq morts, plusieurs blessés et entraînant l’arrestation de plus de 120 personnes. «Le secrétaire général appelle le gouvernement et les forces nationales de sécurité à faire preuve de retenue et à respecter les droits du peuple congolais aux libertés d’expression et de manifester pacifiquement», a dit son porte-parole, cité par l’ONU dans un communiqué publié lundi. M.Guterres «exhorte tous les acteurs politiques congolais à demeurer pleinement engagés à la mise en oeuvre de l’Accord politique du 31 décembre 2016 qui demeure l’unique voie viable devant mener à la tenue d’élections, à une alternance pacifique du pouvoir et à la consolidation de la stabilité en République démocratique du Congo», a-t-il ajouté. Selon la presse, les manifestants protestaient contre le maintien au pouvoir du Président Joseph Kabila, alors qu’un accord signé il y a un an prévoyait des élections fin 2017 pour organiser le départ de M. Kabila, dont le mandat s’est achevé en décembre 2016. M. Kabila a assuré que la publication de l’échéancier qui prévoit la tenue de la présidentielle au 23 décembre 2018 «conduit de manière irréversible vers l’organisation des élections».
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« Le cancer? C’est rien comparé au fait d’être rejetée après 18 ans de mariage », assure Linda, abandonnée par son mari, comme de nombreuses Algériennes, après une ablation du sein due à la maladie.
Après l’opération, son mari l’appelait « nass mraa » (demi-femme) ou « lamgataa » (la mutilée), raconte, d’une voix toujours nouée plusieurs années après, cette assistante médicale, mère de trois enfants qui l’ont soutenue face à leur père.
Zohra a, elle aussi, subi une ablation du sein en 2015. Après 25 ans de mariage, son époux a demandé le divorce, la laissant sans ressources. Il « a été odieux », assure cette mère au foyer de 53 ans.
Linda et Zohra ne sont pas des cas isolés. « Des centaines d’Algériennes sont abandonnées par leur mari après un cancer du sein », s’insurge Samia Gasmi, présidente de l’association Nour doha (Lumière du jour) d’aide aux cancéreux des deux sexes.
AFP / RYAD KRAMDISamia Gasmi, présidente de l’association de lutte contre le cancer « Nur Doha », dans une chambre de l’association à Ghardaia, à 600 km au sud d’Alger le 30 octobre 2017Rejetées au moment où elles doivent affronter le traumatisme de l’opération et de lourds traitements, « certaines sombrent dans la dépression », dit Mme Gasmi. « D’autres se retrouvent dans des centres d’accueil car elles n’ont nulle part où aller ».
Difficile de parler de cancer du sein ou de mastectomie en Algérie, où ce qui touche à l’intime est généralement tabou. Les femmes ayant témoigné auprès de l’AFP ont requis l’anonymat et refusé d’apparaître à visage découvert.
Elles « considèrent leur maladie comme honteuse », explique Samia Gasmi. Une malade « a refusé d’en parler à sa propre sœur », une autre « s’est mise à porter le foulard (islamique) avant la chimiothérapie, pour que sa belle-famille ne se doute de rien » et une femme a même « préféré mourir avec ses deux seins plutôt que d’accepter une ablation ».
– ‘Mariage d’amour’ –
Pour Yamina Rahou, sociologue au Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC) d’Oran, dans le nord-ouest de l’Algérie, ce sentiment de honte vient de « la souffrance d’être amputée d’une partie (du corps) qui symbolise la féminité ».
Mais aussi « du fait de ne plus être en conformité avec l’image de la femme », ajoute-t-elle.
Le théologien Kamel Chekkat, de l’association des oulémas d’Algérie, rejette toute association de ces comportements à l’islam. « Ce n’est pas un problème de religion mais d’éducation. La religion exhorte les époux à se soutenir mutuellement » et pour l’islam « l’homme honorable honore sa femme et l’homme vil l’humilie ».
L’humiliation, Hayat l’a connue quand son fiancé a rompu, dès qu’elle lui a annoncé sa maladie et l’ablation du sein qu’elle venait de subir en urgence. « Il m’a lancé +Je veux une femme entière, pas une trois-quart de femme+ », raconte en larmes cette étudiante de 30 ans.
Le mari de Saïda, lui, n’a pas attendu qu’elle soit sortie de l’hôpital pour demander le divorce et la garde de leur enfant, mais aussi vider son compte en banque.
Chassée de chez elle, cette médecin aujourd’hui âgée de 55 ans avait dû « prendre une chambre d’hôtel ». « J’étais à bout », se souvient-elle.
AFP / RYAD KRAMDISamia Gasmi, présidente de l’association de lutte contre le cancer « Nur Doha », dans une chambre de l’association à Ghardaia, à 600 km au sud d’Alger le 30 octobre 2017Elle a fini par récupérer son enfant mais, 15 ans après, se dit toujours « détruite » par l’attitude de son ex-mari. « On s’était connus à la fac, nous avions fait un mariage d’amour; il participait même aux manifs pour les droits des femmes, mais n’a pas hésité une seconde à me jeter comme de la merde! »
Fiancée, Safia, une enseignante de 32 ans, a préféré prendre les devants peu après l’ablation de ses deux seins. « J’ai préféré rompre avant que lui ne le fasse, ma belle-famille ne voulait plus de moi. Je n’avais ni la force ni l’envie de lutter ».
– ‘Qui voudra de moi ?’ –
Le cancer du sein est le plus fréquent en Algérie.
Comme au niveau mondial, le nombre de cas recensés a augmenté – cinq fois plus chaque année qu’il y a 20 ans – en raison de meilleurs moyens de dépistage, de l’augmentation de l’espérance de vie mais aussi du changement des modes de vie (moins d’activité physique, surpoids, tabagisme, habitudes alimentaires…), selon les spécialistes.
Chaque année, « 9.000 à 10.000 cas de cancer du sein sont enregistrés » en Algérie, souligne Farid Cherbal, professeur de génétique du cancer à l’université d’Alger. « Environ 3.500 Algériennes en décèdent ».
Pour celles qui subissent une ablation, l’accès à la reconstruction mammaire est difficile. Les structures publiques qui l’offrent gratuitement sont surchargées et dans le privé elle est très coûteuse.
Aujourd’hui, Linda « la mutilée » est divorcée et en rémission. La maladie l’a paradoxalement « libérée », dit-elle, d’un mari qui la battait et lui prenait son salaire.
Au fil de séances de chimiothérapie et radiothérapie, Safia, elle, a perdu 10 kg depuis son opération il y a un an. Elle voit l’avenir en noir. « Mes parents sont là pour moi. Mais qui voudra d’une femme comme moi? »
AFP
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Cinq personnes été exécutées par pendaison hier en Egypte, dont quatre pour un attentat à la bombe, meurtrier, a-t-on appris auprès de responsables sécuritaires. Ces pendaisons interviennent quelques jours après celles de 15 personnes reconnues coupables d’attaques «terroristes» contre des militaires et des policiers dans le Sinaï. Il s’agissait de la plus importante exécution collective en Egypte depuis la pendaison de six jihadistes en 2015.
Quatre des détenus exécutés mardi ont été condamnés par un tribunal militaire pour un attentat à la bombe en 2015 dans un stade au nord du Caire qui avait coûté la vie à trois élèves officiers. Ils ont été accusés d’avoir des liens avec la confrérie des Frères musulmans dont était issu l’ex-président Mohamed Morsi, renversé par l’armée en 2013 après un an au pouvoir et des manifestations de masse contre son régime. Le cinquième détenu a été condamné dans une affaire criminelle de droit commun, ont indiqué les sources sans autres précisions. Les attaques de jihadistes ont tué des centaines de policiers et soldats depuis la destitution de Mohamed Morsi. Et les tribunaux ont depuis condamné des centaines d’islamistes à mort, même si beaucoup ont échappé à la peine capitale en faisant appel.
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Le taux de croissance du Produit intérieur brut hors hydrocarbures, s’est affiché à 3,1% alors que la loi de finances 2017 l’avait prévu à 3,9%.
Les choses ne se présentent pas trop mal toutefois. Pas comme on l’aurait voulu ou espéré. Cela aurait pu être pire, cependant. Fini le temps où l’économie nationale portée à bout de bras par un baril qui planait au-dessus des 100 dollars affichait une santé que lui enviaient de nombreux pays industrialisés. Depuis le début de la dégringolade des prix du pétrole qui a commencé vers la mi-juin 2014, l’Algérie a été happée doucement, mais irrésistiblement par une crise financière qui a sérieusement érodé sa trésorerie et ralenti sa croissance. Il est vrai que cela commence à aller mieux depuis que les prix du baril de pétrole se sont ressaisis, mais il faut admettre que l’évolution se fait à pas de fourmi. Parfois en dents de scie. «La croissance du PIB global de l`Algérie a été de 1,4% au troisième trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, indiquaient les chiffres de l`Office national des statistiques publiés hier. «Quant au taux de croissance du PIB hors hydrocarbures, il a été de 3,1% au cours du troisième trimestre de l’année 2017 par rapport à la même période de 2016» écrit l’ONS. Les secteurs d’activités industriels, agricoles et du bâtiment et travaux publics et hydraulique ont été à l’origine d’un tel niveau de croissance. Alors que la loi de finances 2017 l’avait prévu à 3,9%. Ainsi, le taux de croissance a été de 5,9% pour les secteurs d’activités industriels, de 3,2% pour l’agriculture et de 3,9% pour le Btph, précise le rapport répercuté par une dépêche de l’APS. Des chiffres en dents de scie. Après avoir augmenté de 3,7% au premier trimestre de l’année 2017 en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, qui avait progressé de 7,1%, principalement en raison de la forte production dans le secteur des hydrocarbures, la croissance du PIB réel est passée à 1,5% au second trimestre 2017 par rapport au même trimestre de l’année 2016, tandis que le taux de croissance du PIB hors hydrocarbures avait totalisé 2,1%.
Des résultats à ériger au rang de performances eu égard aux faibles niveaux affichés par le baril de pétrole. Une conjoncture soulignée par la Banque mondiale. «Une forte croissance de la production d’hydrocarbures et des dépenses publiques supérieures aux prévisions ont sous-tendu une croissance économique solide au début de l’année 2017» soulignait l’institution de Bretton Woods dans son rapport du mois d’octobre sur l’Algérie. La BM avait aussi estimé qu’avec la stabilisation de la production de pétrole, la croissance globale doit se rétrécir, alors que l’impact de la hausse des taxes et des droits d’importation doit peser sur la croissance du secteur hors hydrocarbures. Quelles conséquences doivent-elles produire? La croissance du PIB devrait s’établir à 2,2% pour l’année 2017 a pronostiqué la Banque mondiale qui s’est montrée encore moins optimiste pour 2018-2019 où elle peinera à franchir la barre de 2%. «Soit une croissance anémique pour un pays à revenu intermédiaire présentant une prédominance démographique de la jeunesse», a souligné l’institution de Bretton Woods. Le Fonds monétaire international avait de son côté, indiqué dans son rapport publié aussi en octobre 2017 que la croissance en Algérie devrait ralentir à 1,5% en 2017. Pour chuter à 0,8% en 2018, «sous l’effet de la compression projetée des dépenses publiques, avant de se redresser à moyen terme», avant de se hisser à 2,4% en 2022. Une situation en clair-obscur qui indique que ce n’est encore pas le bout du tunnel.
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Le jeune chirurgien orthopédiste WAlid ALLOUI, par obligation de son noble métier, a rendu l’âme le 30
décembre 2017 en tentant de porter secours à une famille victime d’un accident sur l’autoroute est-ouest, plus
exactement du coté de Lakhdarya, dans la wilaya de Bouira.
Le jeune médecin s’empressait de porter assistance à cette famille, composée d’un homme, une femme et leurs trois enfants quand il a été percuté par un camion en essayant de traverser la route. Il est mort sur le coup.
La maman et ses trois enfants se trouvent actuellement en sureveillance médicale. Le père quant à lui a été tué sur le coup .
Des hommages ont été rendus au Dr Walid Alloui les jours suivant son décès par ses collègues de Biskra où il a effectué son service civil, par ceux de l’hôpital Lamine Debaghine de Bab El Oued à Alger où il a effectué ses années de résidanat et par de nombreux autres médecins à travers le pays sur les réseaux sociaux.
Hommage a notre héros, Walid ALLOUI qui a sacrifié sa vie pour venir en aide à ses concitoyens.
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