Des personnes qui font plus partie de ce monde, mais continuent à marquer et à rythmer en dehors de leur présence physique notre quotidien.
« un nom et une vie qui ont accompagné les balbutiements de la Révolution algérienne et consolidé les fondations de l’Algérie indépendante », un nom et une vie qui nous servent de repères dans l’écriture de notre Histoire, Salah Nour, une des personnes qui ont marqué le cours de l’Histoire par ce qu’ils ont consenti pour leur patrie, l’Algérie, comme efforts et sacrifices.
Salah Nour est issu d’une famille tres attachée à ses valeurs ancestrales; il a appris le Coran à l’âge de 15 ans, avant d’intégrer, dès 1946, l’Institut Ibn Badis de Constantine. En 1957, Salah est parmi les responsables de la Zone autonome d’Alger, où il est chargé de rendre justice, du fait de ses compétences avérées en matière de fikh, de théologie et de droit islamique.
Ses activités patriotiques avaient agacé la soldatesque coloniale, qui l’arrêta, le tortura et l’emprisonna jusqu’en 1961. A l’indépendance, Salah exerça à la wilaya d’Alger avant de rallier le ministère de la Justice pour occuper la fonction de conseiller, puis celle de chef de cabinet.
Détenteur d’une licence en droit, en histoire et en interprétariat en 1978, il enseigna à la faculté d’Alger avant d’être désigné en qualité de directeur de l’Institut de la magistrature. Il a été membre de plusieurs institutions internationales. Au plan national, il a été choisi par l’ONM en 1994 pour la représenter au sein du Conseil national de transition.
23 ans sont passés depuis l’attentat du 15 janvier 1995 dont Salah Nour a été victime, un nom qui restera gravé à tout jamais dans les annales de l’Histoire algérienne.
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par Rachid Boutlélis
Une opération coup de poing a été menée avant-hier en fin d’après-midi par les éléments de la police judiciaire relevant de la sûreté de daïra d’Aïn El Turck, apprend-on de sources policières. Cette opération de police qui a été entamée aux environs de 14 heures pour s’achever vers 17 heures 30 a ciblé essentiellement les zones chaudes essaimées à travers la municipalité d’Aïn El Turck. Vingt sept personnes ont été interpelées lors de cette opération. Nos sources indiquent que l’une des personnes interpellées faisait l’objet d’un mandat de recherche pour sa présumé implication dans des vols à la roulotte perpétrés dans ladite municipalité alors qu’une deuxième a été trouvée en possession d’armes blanches. Ces deux individus ont été présentés hier devant le magistrat instructeur qui leur a notifié chacun une mise en détention provisoire et ce, après les avoir auditionnés.Nos sources ont également signalé par ailleurs l’arrestation, par les mêmes éléments de la PJ de ladite sûreté, d’un individu, un repris de justice, qui aurait à son actif 12 cambriolages, dont 10 auraient été commis dans le quartier Mohamed Ghriss, à mi-chemin du village côtier de Cap Falcon, tandis que deux auraient été perpétrés dans la municipalité d’Aïn El Turck. Le mis en cause a été alpagué en flagrant délit à l’intérieur d’une habitation à Aïn El Turck. Des bijoux et autres objets de valeur constituant le butin des vols ont été récupérés par les policiers, ajoutent nos sources. L’interpellé a été déféré devant ledit parquet et écroué après son audition.
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En septembre dernier, soit à la même période, le Premier ministre a soutenu devant les députés de l’APN que la situation est extrêmement tendue au plan budgétaire.
Une multitude de chiffres ont été livrés, dimanche dernier par le ministère des Finances. Ils renseignent sur l’évolution de l’épargne logée au Fonds de régulation des recettes (FRR). Ainsi, le Fonds n’aura pas été complètement épuisé. Et, le gouvernement s’en est servi sur les 9 premiers mois de 2017 pour résorber une partie du déficit budgétaire. En proportion, le FRR a couvert 83% du déficit du Trésor sur les 9 premiers mois de 2017, estimé à près de 946,2 milliards de dinars. Les prélèvements à partir du FRR ont atteint 784,46 milliards de dinars entre janvier et fin septembre 2017, alors que 206,6 milliards de dinars de déficit ont été couverts par des “financements non bancaires”. Les chiffres du département des Finances, s’imbriquant les uns dans les autres, traduisent en fait un appel d’air favorable pour l’Exécutif. Mais, ils contredisent, dans une certaine mesure, les indications fournies par le cabinet Ouyahia.
En effet, le Premier ministre, Ahmed Ouyhia, avait, expliqué lors de la présentation, en septembre 2017, de son plan d’action devant le Parlement que la situation des finances publiques est “préoccupante”. Et de détailler que le recul de la fiscalité pétrolière a généré des “déficits budgétaires répétés, entraînant la consommation de la totalité de l’épargne du Trésor qui était logée au Fonds de régulation des recettes épuisé en février 2017”. Il est également souligné dans ce document que le Trésor a eu également recours à d’autres ressources complémentaires ces deux dernières années : un emprunt national, des versements exceptionnels de dividendes par la Banque d’Algérie, et un emprunt extérieur auprès de la Banque africaine de développement, pour l’équivalent d’une centaine de milliards de dinars. Il y est ajouté que la situation demeure “extrêmement tendue au niveau du budget de l’État : dans la situation actuelle, l’année 2017 sera clôturée avec des difficultés réelles, alors que l’année 2018 s’annonce plus complexe encore”. Dans le pan d’action sus-évoqué, il est aussi souligné que le déficit budgétaire “évalué à près de 11 milliards de dollars ne peut plus être pris en charge par le Fond de régulation des recettes”. La situation dépeinte ainsi par le Premier ministre représente-t-elle la réalité dans laquelle se trouve le pays ? N’est-il pas exagéré d’affirmer que la situation est “si dramatique” ? Une hypothèse à formuler cependant : le pays a-t-il réussi à reconstituer de l’épargne dans le Fonds de régulation, après la reprise des cours du pétrole sur les 9 derniers mois ? Aux dires de beaucoup, l’hypothèse est peu réaliste, les prix de l’or noir, rapportés au prix référentiel de baril de pétrole à 50 dollars sur la base duquel a été élaborée la loi de finances (LF) pour 2017, n’ayant augmenté que légèrement. Entre janvier et novembre 2017, le prix moyen du baril de pétrole a atteint 52,71 dollars. Entre janvier et fin septembre 2017, les recettes fiscales pétrolières recouvrées ont augmenté à 1 579,64 milliards de dinars. La LF 2017 a tablé sur une fiscalité pétrolière de 2 200 milliards de dinars sur toute l’année en cours. Ainsi, le taux de réalisation jusqu’à fin août a été de 71,8%. Quant aux ressources ordinaires, elles se sont chiffrées à 3 159,98 milliards de dinars jusqu’à fin septembre 2017. Les ressources ordinaires effectivement enregistrées sont composées de recettes fiscales ordinaires de 1 979 milliards de dinars sur les 9 premiers mois 2017, de recettes ordinaires de 183,39 milliards de dinars, de recettes d’ordres, dons et legs de 29 millions de dinars et de recettes exceptionnelles de 997,47 milliards de dinars. Ainsi, les recettes budgétaires globales (fiscalité pétrolière et ressources ordinaires) effectivement réalisées ont atteint 4 739,62 milliards de dinars entre janvier et fin septembre 2017. Dossier à suivre car la réponse sera apportée sans doute au courant de l’année 2018. On saura alors si le gouvernement dit la vérité ou non à la population sur la situation financière du pays.
Youcef Salami
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Il s’agit de « A. Sid Ben Ali», , indique le MDN dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce aux efforts permanents fournis par les Forces de l’Armée nationale populaire, un terroriste s’est rendu, ce matin du 16 janvier, aux autorités militaires en 6e Région militaire à Tamanrasset, en sa possession un pistolet mitrailleur de type Kalachnikov et trois chargeurs garnis. Il s’agit de « A. Sid Ben Ali», qui avait rallié les groupes terroristes en 2012 », précise le MDN.
« Dans le même contexte et grâce à l’exploitation efficace de renseignements, un détachement combiné de l’Armée nationale populaire a arrêté, à Bouira, un élément de soutien aux groupes terroristes », ajoute le MDN.
«Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, des détachements de l’ANP ont intercepté à Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam deux contrebandiers et saisi un camion, un véhicule tout-terrain, 800 litres de carburant et 304 comprimés psychotropes»
«De même, des éléments de la Gendarmerie nationale ont appréhendé, à Biskra, un contrebandier en possession de (8400) unités de différentes boissons, tandis que 31 immigrants clandestins de différentes nationalités ont été interceptés à Tamanrasset et Tipaza», ajoute la même source.
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ALGER – Le Secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Djamel Ould Abbes, a affirmé mercredi à Alger, que les indicateurs de l’économie nationale étaient positifs de l’attestation même des instances internationales », fustigeant « les voix alarmistes ».
Présidant la réunion des commissions des cadres et de la prospective au siège du parti, M. Ould Abbes a déclaré que « les indicateurs de l’économie nationale sont, en début de l’année, positifs de l’attestation même des instances internationales », citant les rapports publiés récemment sur l’économie algérienne par la Banque mondiale (BM) et le Fonds monétaire international (FMI) ainsi que le Cabinet d’intelligence économique et du conseil Oxford Business Group (OBG).
Ces indicateurs « sont de bons augures pour la situation économique du pays en 2018 », a-t-il estimé.
Lors de cette réunion, l’ancien ministre des finances et expert économique, Abderrahmane Benkhalfa a donné une conférence sur la situation économique du pays, indiquant que « tous les facteurs de développement sont disponibles au début de l’année en cours à travers la hausse continue des cours du pétrole sur les marchés mondiaux ».
« Les perspectives de développement sont prometteuses et l’économie nationale toujours debout », a-t-il soutenu évoquant, à ce propos, le rapport de l’OBG qui souligne que l’Algérie a « dépassé le risque du déficit budgétaire et de la balance commerciale à court et à moyen termes comme elle a pu préserver la cadence du développement et les règles régissant son économie ».
Dans le même contexte, M. Benkhalfa a salué les mesures introduites dans la loi de finance 2018 et l’adoption du financement non conventionnel qui, a-t-il dit, « contribuera à la préservation des équilibres de l’économie nationale ».
Il a mis en garde, par ailleurs, contre le changement de la monnaie nationale, qualifiant cette démarche « de pire décision à prendre actuellement du fait qu’elle impactera la confiance des opérateurs et entrainera une dévaluation du Dinar sur le marché parallèle ».
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ALGER – Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui a affirmé, mercredi à Alger, que son secteur « n’abandonnera pas les titulaires des contrats du pré-emploi », précisant qu’ils devraient « prochainement » suivre une formation de courte durée pour leur permettre de gérer les différents services publics communaux.
Répondant aux questions des membres de la Commission des finances et du budget de l’Assemblée populaire nationale (APN) lors de l’examen de la loi portant règlement budgétaire 2015, en présence du ministre des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua, M. Bedoui a indiqué que son secteur « n’abandonnera pas ses personnels recrutés dans le cadre des contrats pré-emploi en particulier au niveau local », soulignant cependant qu’il faut « aller vers la spécialisation ».
Le ministre a précisé, dans ce sens, que ces travailleurs « devront suivre prochainement une formation de courte durée, pour leur permettre d’encadrer et de gérer les différents services publics des communes, notamment les bibliothèques, les piscines, les maisons de jeunes et les salles de cinéma ».
Par ailleurs, le ministre a annoncé l’ouverture d’un centre de formation à distance, au profit des élus locaux et du personnel des collectivités locales, précisant que « la modernisation ne saurait se réaliser sans la promotion de la ressource humaine, en lui assurant une formation de haut niveau ».
« Tous les efforts consentis par le gouvernement visent vont dans le sens de la satisfaction des aspirations du citoyen », a-t-il dit, soulignant les priorités comme la nécessité de préserver la sécurité et la stabilité, notamment en raison de la situation instable dans certains pays voisins ».
Après avoir salué les efforts de l’Armée nationale populaire (ANP) dans la préservation de la sécurité et de la stabilité et la protection des frontières, M. Bedoui a indiqué que l’Etat « ne permettra à quiconque de porter atteinte à la sécurité du citoyen, à la stabilité du pays et aux acquis du peuple algérien ».
Rappelant que « les marches et les manifestations sont interdites à Alger, en vertu d’un texte de loi qui doit être respecté », M. Bedoui a expliqué que cette loi a pour objectif « le maintien de l’ordre public et de la sérénité du citoyen ».
Le ministre a promis le renforcement de la couverture sécuritaire dans certaines communes « dès la sortie de nouvelles promotions d’agents de l’ordre public », affirmant qu' »à l’avenir, il n’y aura plus de nouvelles agglomérations sans structures publiques nécessaires ou postes de police ».
Le ministre a indiqué, sur un autre plan, que « le nouveau découpage administratif décidé par le président de la République est maintenu », soulignant la création de 10 wilayas déléguées au Sud, en attendant d’autres prévues prochainement dans la région des Hauts-Plateaux « dans le but de procéder à terme à la promotion de ces wilayas déléguées en wilayas à part entière ».
D’autre part, M. Bedoui a annoncé plusieurs projets de loi en cours d’élaboration, à l’instar de ceux relatifs aux collectivités locales et à la démocratie participative, ajoutant que les portes de ses services demeuraient « ouvertes à toute proposition à ce sujet des partenaireset des experts ».
Dans ce sens, il a appelé tous les citoyens à « la promotion d’une démocratie participative ancrée dans la société algérienne ».
Lors de son exposé devant la commission des finances et du budget, le ministre a indiqué que les affectations ouvertes en 2015 s’elevaient à 549.809.342.000 DA avant d’atteindre 596.934.336.000 DA au titre des affectations révisées pour la même année, soit une hausse de 47.124.994.000 DA, représentant un taux de 8.57%.
Les affectations consommées jusqu’au 31 décembre 2015 ont atteint 540.343.411.6.3.38 DA, soit un taux d’exécution de 90.52% des affectations révisées, a indiqué le ministre, ajoutant que les affectations non consommées de l’ordre de 56.590.924.390.62 DA relevaient de l’application des instructions du Premier ministre concernant les dispositions inhérentes au renforcement des équilibres internes et externes du pays, à travers la maîtrise du recrutement et dépenses de fonctionnement relatives à d’autres postes, outre la rationalisation des dépenses publiques à la faveur de la réduction de 4% des dépenses de fonctionnement et la réduction de 20% des prestations téléphoniques et achats d’accessoires de 20%.
Il a ajouté que le montant global consacré aux plans communaux de développement (PCD) au titre de l’année 2015 s’élevait à 100 milliards DA répartis à travers les wilayas, selon des normes bien définies, notamment en termes de nombre des communes dans chaque wilaya.
A la fin 2015, le montant engagé était de 69.82 milliards DA alors que celui versait était de 30.36 milliards DA, soit un taux de consommation de 30%.
Les interventions des députés ont porté dans leur ensemble sur l’impératif de fixer des conditions à la candidature des chefs d’APC en leur conférant de plus larges prérogatives les habilitant à accomplir pleinement leurs missions, d’autant qu’ils sont en contact direct avec les citoyens et connaissent de près leurs problèmes et contraintes quotidiennes dans le cadre de la décentralisation des décisions.
Certains membres de la commission ont appelé à garantir de postes de sûreté dans les nouvelles agglomérations au niveau de la capitale et sa périphérie, en sus de l’acquisition de chasse-neige pour atténuer la souffrance des wilayas concernées en hiver.
Par ailleurs, les députés ont salué l’organisation d’un cycle de formation consacré par le ministère à la femme élue, se félicitant de l’institution du prix de la meilleure femme administratrice d’APC.
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Les forces de l’ordre fortement mobilisées ont déployé des trésors de prudence pour ne pas envenimer la situation et tenter de la gérer avec le maximum de doigté. Reste à savoir combien de temps elles pourront ainsi maîtriser la crise…
Plus de 206 personnes ont été arrêtées pour vandalisme et saccage de biens publics et privés et des dizaines de blessés dont 49 policiers enregistrés, lors de nouveaux heurts dans plusieurs villes de Tunisie, selon des indications du ministère de l’Intérieur, hier matin. La tension qui devait retomber a, en fait, connu une exacerbation inquiétante avec des manifestations bien plus violentes contre les mesures d’austérité introduites par la loi de finances 2018. Les troubles sociaux ont de nouveau concerné les régions de la Manouba, de l’Ariana et de Kasserine, où ont eu lieu lundi soir des affrontements violents avec les forces de l’ordre. Après Tebourba, Sidi Bouzid, Béja, Tasfour, Gafsa, c’est maintenant Tunis qui vit des flambées nocturnes comme cet incendie d’un supermarché Carrefour, dans la proche banlieue. Les jeunes descendent par centaines, dès le début de la nuit, pour poursuivre des manifestations qui dérapent rapidement en saccages, vols et agressions diverses, malgré les nombreux appels au calme des autorités.
Il faut dire que, sur ce plan, le gouvernement de Youssef Chahed, à l’instar de ce qui caractérise la plupart des gouvernements dans le Monde arabe, se révèle tristement démuni en matière de communication de crise, voire de communication tout court. La preuve, était-ce bien raisonnable de déléguer le ministre des Finances, porteur des mesures de la loi de Finances 2018 décriée, pour s’adresser à la population et tenter de justifier, maladroitement du reste, lesdites mesures? Pis encore, Ridha Chalghoum, apparenté à Nidaa Tounès, a apostrophé les jeunes en proie au chômage et, plus largement, l’ensemble des Tunisiens en leur assénant la vérité selon laquelle «il n’existe pas d’autre solution» que celle de ces mesures drastiques et que, s’ils en ont une autre, ils n’ont qu’à la proposer! Autant jeter plus d’huile sur le feu! D’aucuns y auraient même vu de la provocation, dans un contexte de violences et de destructions totalement condamnables.
Conséquence inévitable, les forces de l’ordre fortement mobilisées ont déployé des trésors de prudence pour ne pas envenimer la situation et tenter de la gérer avec le maximum de doigté. Reste à savoir combien de temps elles pourront ainsi maîtriser la crise face à des centaines de jeunes, surgissant là où on ne les attend pas, avec une détermination extrême. Lundi et mardi soirs, l’armée ainsi que la police ont concentré leurs efforts sur la ville de Tebourba, à 30 km de Tunis, d’où sont partis les premières manifestations et les zones sensibles de la capitale.
Mais le feu s’est aussi propagé à Kasserine qui, en 2016, avait failli entraîner un embrasement généralisé avec la mort d’un jeune chômeur protestant contre le refus du gouvernorat de le recruter. Le gouvernement Youssef Chahed, bénéficiaire en 2016 d’une ligne de crédits octroyée par le FMI moyennant les exigences d’usage sous forme d’un programme de réduction des déficits, c’est-à-dire en clair, de multiples hausses d’impôts et davantage de licenciements, doit, en ce mois de janvier 2018, mettre en application les accords. C’est ce qui est introduit par la nouvelle loi de finances.
Fort logiquement, il fallait s’attendre à la réaction d’une population passablement sinistrée, notamment dans les villes de l’intérieur du pays, comme à Kairouan par exemple, et ce n’est sûrement pas un hasard si les manifestations ont atteint ce niveau d’exaspération, tributaire du degré de paupérisation de la grande majorité des Tunisiens. Que la contestation démarre sous des signes pacifiques puisqu’elle dégénère en émeutes, voilà qui situe la part du risque auquel est confronté le gouvernement et dont certaines forces politiques, pas nécessairement celles qu’on dénonce à cor et à cri, peuvent tirer un profit inespéré en mai prochain, lors des élections municipales. Et ce ne sera là qu’un début.
Tomber dans le déni des causes réelles de la mort d’un manifestant de 45 ans, à Tebourba, officiellement victime d’une crise d’asthme, renvoie aussitôt à la tragédie de Sidi Bouzid qui, en décembre 2010, a coûté son règne au président Ben Ali. Le président Béji Caïd Essebsi le sait fort bien, lui qui navigue, piano sano, entre cet allié encombrant qu’est Ennahda de Rached Ghannouchi et les ambitieux dirigeants du Qatar, toujours engagés dans leur volonté de puissance panarabe malgré les coups portés par l’Arabie saoudite, ses alliés du Golfe et l’Egypte réduite au rôle de supplétif.
Mais il suffirait de si peu pour que s’effondre le château de cartes patiemment échafaudé à Carthage. Le recours aux forces de l’ordre pour contraindre un mouvement social, même initié par des forces obscures, est une arme à double tranchant et ce ne sont pas les promesses qu’on leur apporte d’une augmentation de salaires, déjà agitée dans un passé récent, qui constituent une motivation imparable. Aux régions appauvries de plus en plus et à une jeunesse aux abois, il faut plus qu’un langage de compassion calculée, et encore moins un discours lourd de menaces. Autant de fautes d’appréciation qui servent les casseurs et «justifient» leurs pillages aux yeux d’une Tunisie engoncée dans la certitude d’être sacrifiée sur l’autel de l’austérité.
Par Chaabane BENSACI
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Le président sud-coréen Moon Jae-In s’est montré ouvert hier à l’idée d’un sommet avec le Nord, au lendemain de discussions rares entre les deux camps, la communauté internationale saluant la décision de Pyongyang de participer aux Jeux olympiques.
Après deux années de tensions sur la péninsule, en raison de l’accélération du programmes nucléaire de Pyongyang, la situation s’est brusquement apaisée depuis le Nouvel An. Des représentants des deux camps se sont rencontrés mardi pour la première fois depuis décembre 2015 lors d’une réunion au cours de laquelle la Corée du Nord – qui avait boycotté en 1988 les Jeux de Séoul – a accepté d’envoyer au Sud une délégation pour les JO d’hiver de Pyeongchang (9 au 25 février). Et M. Moon, qui avait été élu en mai en prônant un dialogue, a de nouveau défendu l’option diplomatique pour régler l’un des dossiers les plus épineux du globe. «Ce n’est que le début», a-t-il promis lors d’une conférence de presse. «Hier, c’était la première étape et je crois que c’est un bon début». «Amener la Corée du Nord à des discussions sur la dénucléarisation sera la prochaine étape». Le chef de l’Etat s’est dit prêt «n’importe quand» à un sommet avec la Corée du Nord, mais «dans les bonnes conditions» «Ce ne sera pas une rencontre pour le principe», a-t-il dit. «Pour qu’un sommet ait lieu, il faut que les bonnes conditions soient réunies et que certains résultats soient garantis». Le Nord et le Sud sont encore toujours techniquement en guerre, le conflit fratricide de 1950-1953 ayant été stoppé par un armistice, non par un accord de paix. Seuls deux sommets ont depuis lors eu lieu entre leurs plus hauts dirigeants, en 2000 et en 2007. Les Etats-Unis fixent de leur côté comme condition à leur participation à des discussions que Pyongyang cesse les essais nucléaires. La Corée du Nord en a réalisé trois en deux ans. «Nous n’avons aucune différence d’opinion avec les Etats-Unis», a assuré M. Moon, qui a cependant rappelé que les sanctions avaient pour but de pousser le Nord à la négociation. Il a précisé que Séoul n’envisageait pas pour l’instant d’assouplir ses propres mesures unilatérales contre le Nord. Le président sud-coréen a dans le même temps réaffirmé que la dénucléarisation de la péninsule était «la voie vers la paix et notre objectif», alors que Pyongyang affirme être désormais en mesure de menacer l’ensemble du territoire continental américain avec ses armes nucléaires. Dans un communiqué commun, le Nord et le Sud avaient annoncé à l’issue des discussions de mardi que Pyongyang allait «envoyer une délégation du Comité olympique national, des athlètes, des pom-pom girls, un groupe d’artistes, une équipe de démonstration de Taekwondo et un service de presse» à Pyeongchang. Le Premier ministre sud-coréen Lee Nak-Yon a dit s’attendre à ce que le Nord envoie une «délégation gigantesque de 400 à 500 personnes» à Pyeongchang. «De la même façon que les Jeux olympiques de 1988 avaient contribué à la fin de la Guerre froide, nous espérons sincèrement que les Jeux olympiques d’hiver de Pyeongchang amélioreront l’état actuel des choses sur la péninsule coréenne (…) et contribueront à la paix mondiale en réduisant les risques», a-t-il dit. Le Nord n’avait pas participé aux jeux de Séoul mais les Etats du bloc soviétique et la Chine étaient présents, même s’ils n’avaient pas de relation diplomatique avec le Sud. Ces annonces «marquent un grand pas en avant dans l’esprit olympique», s’est félicité depuis Lausanne Thomas Bach, président du Comité international olympique, dans un communiqué. Les Etats-Unis ont salué les pourparlers entre les deux Corée, même si le département d’Etat a précisé qu’il serait vigilant sur le respect des sanctions «imposées par le Conseil de sécurité de l’ONU». Séoul et Pyongyang ont par ailleurs convenu «d’abaisser la tension militaire actuelle et de tenir des discussions militaires sur la question». Les deux camps ont aussi décidé de rétablir une liaison téléphonique militaire coupée en février 2016, afin d’améliorer la communication entre les deux pays toujours techniquement en guerre. La Chine – principal soutien économique et diplomatique de Pyongyang – et la Russie, qui a également de bonnes relations avec le Nord, ont salué ces discussions à Panmunjom, village frontalier où fut signé le cessez-le-feu. Hier, le porte-parole du gouvernement japonais, Yoshihide Suga, a indiqué que Tokyo se félicitait de la volonté nord-coréenne de participer aux JO. «Mais il n’y a aucun changement dans notre politique consistant à exercer la pression maximale sur la Corée du Nord jusqu’à ce qu’elle change de politique», a-t-il dit.
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ALGER – Le joueur du CRB Ain-Touta, Hammoud Ait-Allah Khomeini, sera convoqué en équipe nationale de handball (messieurs), afin de remplacer Abdelkader Rahim (Dunkerque/France) qui a quitté lundi en plein tournoi international du Qatar, le sept national lequel préparait la Coupe d’Afrique des Nations de handball (17-27 janvier) au Gabon, a appris l’APS, mercredi auprès du staff technique national.
Le joueur Ait-Allah Khomeini rejoindra la sélection dés son retour jeudi à Alger, après avoir pris part à tous les stages de préparation sous la direction du nouveau staff technique national composé du duo « Sofiane Hiouani et Mohamed-Seghir Zineddine, mais absent au tournoi international de Doha.
« Abdelkader Rahim a décidé de quitter la sélection sous prétexte que le groupe n’avait pas le niveau pour réussir une campagne africaine au Gabon. Sincèrement ce joueur n’a montré aucun engagement depuis qu’il a rejoint le stage de l’équipe en Serbie », avait déclaré Hïouani à l’APS.
» La goutte qui a fait déborder le vase, est incontestablement son manque de respect envers le staff technique, et surtout qu’il n’a pas respecté mes consignes lors du match devant Qatar (40-21), en soulignant qu’il adoptait sa façon de jouer, raison pour laquelle nous n’avons pas toléré ses agissements. En tant que staff technique, nous sommes responsables des résultats de l’équipe. Par la suite, il a pris contact avec la Fédération pour demander son départ du stage », a ajouté l’entraîneur national.
Par ailleurs, l’arrière de la sélection algérienne Ayoub Abdi, indisponible trois semaines après une blessure à l’épaule, sera forfait pour le rendez-vous gabonais. Abdi (22 ans) s’est blessé lors de la victoire de l’Algérie face à Cuba (32-20).
« Il sera remplacé par Arib Réda (GS Pétroliers) qui a fait toute la procédure de vaccination », a ajouté le sélectionneur national.
Le sept algérien a conclu sa participation au tournoi du Qatar avec un bilan de deux victoires, respectivement devant Cuba (32-20) et Oman (28-27), contre deux défaites: Qatar (21-40) et Iran (28-31).
La sélection algérienne qui prépare la Coupe d’Afrique des nations 2018 au Gabon (17-27 janvier), ralliera Alger jeudi avant de s’envoler pour Libreville dimanche prochain.
A la CAN-2018, l’Algérie évoluera lors du premier tour de la compétition dans la poule A aux côtés du Gabon, de la Tunisie (vice-championne d’Afrique), du Cameroun et du Congo, tandis que le groupe B est composé de l’Egypte (tenante du titre), du Maroc, de la RD Congo, de l’Angola et du Nigeria.
Les trois premiers de la compétition représenteront l’Afrique au Championnat du monde, prévu en Allemagne et au Danemark en 2019.
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EL BAYADH – Les ossements de trois chouhada ont été découverts mardi au village d’El Ferch relevant de la commune de Sidi Ameur dans la wilaya d’El Bayadh, a-t-on appris mercredi auprès de la direction des moudjahidine.
Des habitants du village ont trouvé des squelettes et des crânes de trois chouhada visibles sur le sol suite à l’érosion qu’a connu la région, a indiqué la chef de bureau patrimoine historique et culturel à la direction des moudjahidine, Khadidja Berriah.
Des responsables à la direction des moudjahidine et à la commune de Sidi Ameur daïra de Boualem et des moudjahdine de la wilaya se sont rendus mercredi sur le lieu de découverte des ossements.
Le moudjahid Cheikh Sala a affirmé que ces ossements sont ceux de moudjahidine tombés au champ d’honneur le 27 avril 1962 après le cessez le feu. Des hélicoptères de l’armée coloniale française avaient tiré ce jour-là sur ces moudjahidine qui célébraient la fin du combat dans leur village, a-t-il rappelé.
Cet incident a été suivi d’une vive réaction des moudjahidine par une riposte où 14 martyrs, parmi eux les trois chouhada, dont les ossements ont été retrouvés, sont tombés au champ d’honneur, selon le témoignage du cheikh Sala.
La direction des moudjahidine a établi, en collaboration avec les services de la commune et de la sûreté, des procès-verbaux avec le prélèvement d’échantillons de ces ossements pour les identifier et les réinhumer.
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Le personnel navigant commercial (PNC) de la compagnie aérienne nationale, Air Algérie, compte tenir un rassemblement pour dénoncer la gestion du Président et Directeur général, Bakhouche Allache.
En effet, la Direction générale de la compagnie aurait fermé les portes du dialogue devant le PNC et aurait suspendu l’accord portant sur des augmentations de salaires, rapporte ce jeudi Ennahar TV, citant une source syndicale.
Selon la même source, des représentants de l’inspection générale, alertés sur la tenue de ce rassemblement, dont la date n’a pas été communiquée, y prendront part.
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par A. M.
Le partenariat scientifique entre l’Université Constantine 1 des Frères Mentouri (UMC) et les universités européennes s’étend désormais à plusieurs spécialités scientifiques, tout en s’exprimant sous forme de cycles de formation dont bénéficient les enseignants universitaires algériens de la part de leurs collègues européens spécialistes en la matière. Cette formation touche aussi les technologies de pointe et dans ce cadre les responsables de l’UMC nous ont informés hier que l’université des Frères Mentouri abritera du 28 janvier en cours au 9 février prochain un cycle de formation sur les technologies du soudage qui sera animé par 6 experts européens qui viendront de différents pays du pourtour et du nord de la Méditerranée. «Dans le cadre du développement des technologies du soudage en terme de formation, nous a expliqué hier M. Djekoune, le recteur de l’UMC, un projet européen de soudage sera animé par 6 experts européens au niveau de notre université».«Il s’agit beaucoup plus de formations à dispenser dans le domaine du soudage que ces experts auront à dispenser à leurs collègues algériens», a indiqué notre interlocuteur. Et de révéler que dans le cadre de ce projet, l’université a fait l’acquisition d’équipements qui seront montés par les experts européens invités au cours des séances de travaux pratiques (TP) à travers lesquelles les Algériens auront une formation pratique sur les technologies du soudage. Et dans ce cadre aussi, mettant en application le principe des échanges contenu dans les conventions signées entre les deux parties, les enseignants algériens auront à se déplacer vers quelques pays européens tels que la Grèce, l’Allemagne et le Portugal pour parfaire leur formation et visiter les installations réalisées dans ces pays grâce à cette nouvelle technologie. Le projet en question s’intitule «SSM Weld», soit soudage spécialité Master, ou en français Master spécialité en soudage.
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Une exposition collective de plasticiens et sculpteurs hongrois a été inaugurée, mardi à Alger, en présence du grand sculpteur Gabor Mihaly. Plus de 20 oeuvres représentant différentes écoles d’art de Hongrie, classiques et contemporaines, outre des photographies de cinq artistes de différentes générations et 10 sculptures sont présentées durant cette exposition.
Gabor, l’un des plus imminents sculpteurs en Europe, a mis à l’honneur des sculptures en cuivre dont une statue de la mère Teresa. L’artiste visitera durant son séjour en Algérie le site de Aïn El Fouara (Sétif) dont la statue a fait l’objet d’un acte de vandalisme.
Le photographe Attila Kovacs présente des oeuvres avec pour thèmes de prédilection la vie sociale, la nature et l’être humain, des photographies prises lors de ses nombreux voyages à travers le monde.
Mme Eleonora UR, artiste autodidacte, participe à l’exposition avec plusieurs toiles réalisées selon la technique du batik, tandis que le peintre Rudolf Toth qui vit et travaille à Budapest et à Las Vegas a opté pour des oeuvres qui reflètent les sentiments humains.
Zsolt Moldovan, autodidacte, signe l’exposition avec des toiles exprimant la vie sociale, les reliefs aux côtés de Peter Bezi, coordinateur de l’exposition et propriétaire d’une galerie à Budapest qui prend part à cette exposition avec plusieurs oeuvres.
A l’issue de l’inauguration de l’exposition en compagnie de l’ambassadrice de la Hongrie à Alger, Helga Pritz, le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi, a salué les relations algéro-hongroises, qui ne cessent de «se renforcer», notamment avec «l’intensification des relations politiques, économiques et culturelles».
Pour sa part, Mme Helga Pritz a estimé que la Hongrie et Algérie sont unies par des «relations d’amitié ancestrales qui remontent à l’avant-indépendance».
Cette amitié se traduit aujourd’hui, a-t-elle ajouté, par les «liens intenses qui les unissentet par le niveau de ces relations sur le triple plan politique, économique et culturel». Organisée au Palais de la culture Moufdi Zakaria en collaboration avec le ministère de la Culture et l’ambassade de la Hongrie à Alger dans le cadre de la coopération culturelle algéro-hongroise, l’exposition se poursuivra jusqu’au 11 du mois en cours.
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«Le parti veut rassurer les citoyens à la veille du rendez-vous électoral de la présidentielle 2019, tous les voyants macroéconomiques sont au vert.»
Après la rencontre avec l’Ugta et le patronat, le FLN a organisé hier une conférence-débat sur les perspectives économiques. Le but assigné à cette conférence est de répercuter les rapports positifs sur les fondamentaux de l’économie nationale rendus publics, hier, par des institutions internationales comme la Banque mondiale, le FMI et le cabinet britannique de recherche et de conseil Oxford Business Group (OBG). Il s’agit officiellement, d’après le secrétaire général du FLN, Djamel Ould Abbès, «de rassurer les citoyens qu’à la veille du rendez-vous électoral de la présidentielle 2019, tous les voyants macroéconomiques sont au vert». Cette conférence a été organisée à l’initiative de la commission de prospective du parti, présidée par l’ancien ministre de l’Agriculture, Abdesslam Chelghoum et la commission nationale des cadres, présidée par le secrétaire général de la Présidence, Logbi Habba.
Ce dernier fait remarquer lors de son intervention que «le FLN en tant que parti politique doit avoir pour mission non pas d’endosser la mission de l’Exécutif, mais de réagir sous la casquette d’une formation politique, en proposant sa propre vision et ses idées novatrices pour orienter et guider la société». «Après le triomphe du parti aux élections locales et sa domination de toutes les assemblées élues, le FLN joue à la fois le rôle d’ accompagnateur de l’Exécutif et de sentinelle, comme il présente ses remarques au président de la République», a-t-il soutenu.
Dans son allocution, l’ex-ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, a indiqué que «l’équilibre des fondamentaux macroéconomiques est assuré par les capacités de l’Algérie à couvrir ses engagements extérieurs, autrement dit, ses réserves de changes qui représentent l’équivalent de presque deux années d’importations, qui garantissent au pays la confiance dans ses paiements extérieurs». Il a rappelé que le dernier rapport de la Banque mondiale a révisé ses prévisions de croissance de l’ Algérie. Il n’ y a pas que la Banque mondiale, il y a aussi le dernier rapport de Oxfort Business Groupe, qui conforte l’analyse qui consiste à dire que l’Algérie a dépassé le grand problème de la consolidation du déficit budgétaire et du déficit de la balance des paiements. «Par des moyens différents, l’ Algérie est arrivée à dépasser les risques à court et moyen terme et le rythme du développement est maintenu car aucun pays n’a dépensé autant de dinars et de dollars en investissements publics par habitant comme l’Algérie, preuve en est que dans la loi de finances 2018, le budget d’équipement a augmenté». «Sur ce dernier point il y a à redire», souligne-t-il. Cependant, nuance-t-il «le même rapport a relevé que le pays n’a rien changé au fonctionnement de l’ économie». Il a poursuivi: «Le nouveau modèle de croissance est le moteur du fonctionnement économique.»
D’après le conférencier, «dans son sondage, le même groupe a noté que 61% des grandes entreprises étrangères sondées ont avoué avoir confiance en l’Algérie, un pays qui a un grand potentiel et qui peut faire mieux». Pour rappel, dans le dernier rapport de la Banque mondiale (BM), le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel de l’Algérie devrait s’établir à 3,6% en 2018. La Banque mondiale a aussi révisé à la hausse ses chiffres concernant le taux de croissance économique de l’Algérie pour l’année qui vient de s’achever. Par ailleurs, Ould Abbès a indiqué que la situation qui prévaut dans le secteur de la santé «nous interpelle tous». Que les médecins résidents présentent leur revendication c’est leur droit constitutionnel, mais leur noble mission leur confère une plus grande responsabilité, notamment en cette période hivernale où «les catégories les plus vulnérables ont un besoin vital de la chaleur et de la présence des blouses blanches à leurs côtés au niveau des établissements hospitaliers», a-t-il ajouté. «Revenez au travail et dialoguez avec la tutelle et mettez-vous à la hauteur de votre noble mission», a-t-il lancé à l’adresse des médecins résidents. «Nous ne permettrons à personne d’utiliser le mouvement des médecins comme un cheval de bataille pour semer la zizanie», a-t-il conclu.
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La 12e édition du Salon national «Carrefour de l’emploi et de l’entrepreneuriat» et la 5ème édition du Salon national «Carrefour de la formation», organisées par l’agence 3C, auront lieu les 25, 26 et 27 janvier 2018, à la Safex, à Alger. Les salons «Carrefour de l’emploi et de l’entrepreneuriat» et «Carrefour de la formation» sont des événements qui regroupent chaque année plusieurs dizaines d’entreprises nationales, multinationales, publiques et privées, ainsi que des organismes, écoles et centres de formation.
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