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Burkina /Presse privée : 102 entreprises subventionnées par l'Etat à hauteur de 400 millions de francs CFA

Thu, 27/07/2023 - 23:25

L'Etat burkinabè, par l'intermédiaire du Fonds d'appui à la presse privée (FAPP), a procédé à la remise symbolique de chèques aux entreprises de presse privée dans la soirée du jeudi 27 juillet 2023 à Ouagadougou. La cérémonie a été présidée par le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

400 millions de francs CFA ont été décaissés cette année par l'Etat burkinabè en vue d'assurer aux entreprises de presse privée et aux projets des organisations professionnelles des médias, des conditions favorables à leur mission de service public d'information, de sensibilisation et de communication. « Malgré le contexte actuel de la crise sécuritaire que traverse notre pays, contexte où les rares ressources sont orientées vers l'effort de paix, le gouvernement de la transition a maintenu son engagement d'octroyer la subvention à la presse privée afin de soutenir leur viabilité au Burkina Faso. C'est la preuve de la grande importance que nous accordons au travail des médias », a laissé entendre Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre en charge de la communication.

« Le FAPP doit se doter d'une nouvelle nomenclature de production de pièces justificatives », Jean Emmanuel Ouédraogo

Pour cette année, 125 dossiers d'entreprises et deux programmes d'activités budgétisés des structures bénéficiaires que sont l'Observatoire burkinabè des médias (OBM) et l'Association des éditeurs de journaux et de presse en langue nationale (AEJPLN) ont été reçus entre le 20 mars et le 18 avril 2023. La commission de répartition de la subvention annuelle de l'Etat à la presse privée, après analyse des dossiers, en a retenu 102.

Ainsi, les 400 millions de francs CFA ont été répartis en procédant d'abord à des prélèvements obligatoires au profit des structures comme l'OBM, l'AEJPLN qui ont chacune reçu huit millions de francs CFA. La commission de répartition de la subvention a elle, empoché quatre millions de francs CFA pour son fonctionnement. Après déduction de ces prélèvements obligatoires, les 380 millions de francs CFA sont dispatchés comme suit : entreprises de presse privée, 244 726 789 de francs CFA ; presse écrite, 56 051 212 de francs CFA ; presse en ligne, 79 221 999 de francs CFA.
Mention spéciale a été faite aux médias en régions qui, malgré l'adversité, se battent pour assurer une information plurielle et de qualité. Ces derniers ont bénéficié au moins de la part égalitaire de 1 900 000 de francs CFA.

Le présidium

Pour permettre aux bénéficiaires qui peinent à justifier la subvention reçue, à comprendre ce qui est éligible de ce qui ne l'est pas, à faire enregistrer les contrats de prestations avec leurs fournisseurs aux impôts, etc., une formation sur le respect de l'orthodoxie de la commande publique a précédé cette cérémonie de remise symbolique de chèques. Invite a donc été faite à tous les bénéficiaires de justifier la subvention reçue.

Un message qui, visiblement, n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd car Séraphin Hien, représentant de la radio Unitas de Diébougou, promet faire respecter les dispositions qui leur ont été enseignées au cours de cette formation. Au-delà de cela, c'est avec satisfaction qu'il a reçu au nom de la radio, le chèque de plus de trois millions de francs CFA. « La radio est très contente. On reçoit plus de 3 621 788 de francs CFA. Cela servira à subvenir aux petits besoins de l'entreprise », a-t-il lâché.

Séraphin Hien recevant symboliquement le chèque de plus de trois millions de francs CFA au nom de la radio Unitas

Cette cérémonie a été l'occasion pour le FAPP de lancer un appel à projets pour le financement de projets viables et porteurs des entreprises de presse privée. « Nous entendons mettre un accent en particulier sur les projets structurants individuels mais aussi les projets d'intérêt collectif. Nous encourageons donc les médias à se regrouper et à monter ensemble, avec l'appui du FAPP, des projets collectifs à fort potentiel économique » a lancé le directeur général, Mohamed Ag Ibrahim.

« Je vous souhaite un usage à bon escient de cette subvention », Ag Ibrahim Mohamed aux médias

Erwan Compaoré
Lefaso.net

Categories: Afrique

Burkina/ Solidarité : Plus de 7 milliards de FCFA injectés par OCADES Caritas pour soulager les populations vulnérables en 2022

Thu, 27/07/2023 - 23:20

Le secrétariat général de l'Organisation catholique pour le développement et la solidarité (OCADES Caritas Burkina) a organisé une conférence de presse ce jeudi 27 juillet 2023 à Ouagadougou. L'organisation chrétienne a brossé le bilan du Rapport annuel consolidé (RAC) 2022 du réseau OCADES Caritas Burkina.

Plus de 7 milliards de FCFA ont été injectés en 2022 pour venir en aide aux populations vulnérables dans les 13 régions du Burkina Faso. Cela représente une augmentation de 36% par rapport à l'année 2021.

On compte environ 1 739 656 bénéficiaires dont 1 014 275 femmes (58%) et 725 272 hommes (42%). On remarque une légère augmentation du nombre des bénéficiaires touchés qui était de 1 664 849 en 2021. Il faut noter que les quatre secteurs où ont été injectés ces plus de 7 milliards de FCFA sont les secteurs de production, de soutien à la production, ceux sociaux et de la gouvernance. Les bénéficiaires ont reçu un accompagnement pour les rendre autonomes financièrement. En outre, le réseau a fait des dons pour ceux qui étaient dans l'extrême urgence, a renforcé les capacités de certains acteurs et a fait sensibilisations.

Des difficultés rencontrées en 2022

Le secrétaire général de l'OCADES Caritas Burkina, Abbé Constantin Safanitie Séré a souligné qu'en 2022, des difficultés ont entaché les activités de l'organisation. Mais cela n'a pas empêché l'OCADES Caritas d'agir pour le bien être des populations qui ont besoin d'aide. « La première difficulté est le contexte sécuritaire qui ne nous permet pas d'avoir aisément accès à toutes les zones du pays. C'est l'occasion pour moi de remercier nos partenaires à la base, c'est-à-dire nos bénévoles et nos bénéficiaires qui ont facilité la mise en œuvre des actions. Nous avons pu mener nos activités sur l'ensemble du territoire burkinabè grâce à notre organisation. C'est l'occasion de saluer nos organes à la base comme les équipes paroissiales d'animation.

L'OCADES pourra toujours accompagner ceux qui sont dans le besoin parce que l'évangile existe et parle à des hommes et des femmes. L'OCADES continuera à accompagner les personnes vulnérables parce que les hommes et les femmes de notre temps, quoi qu'on dise demeurent sensibles à la cause des plus démunis. Grâce à la générosité des personnes de bonne volonté, nous pourrons continuer toujours à avoir le nécessaire pour venir au secours des personnes les plus démunies. C'est parce que nous croyons en Dieu que nous croyons en l'homme. Nous regardons l'avenir avec espérance », a-t-il soutenu. Il a remercié tous les partenaires techniques et financiers du réseau.

Depuis maintenant 25 ans, l'OCADES Caritas Burkina œuvre pour le bien-être des communautés les plus démunies et les plus défavorisées du Burkina Faso. Elle contribue au développement humain intégral des personnes et de toutes les communautés du Burkina Faso, sans distinction de race, de sexe et de religion. Depuis sa création jusqu'à présent, l'OCADES emploie plus de 1000 travailleurs repartis dans tous ses démembrements.

SB
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Voir l'entièreté du bilan ici :

DECLARATION LIMINAIRE DU Secrétaire Général du réseau OCADES Caritas Burkina

Monsieur le Secrétaire Général de la conférence épiscopale Burkina Niger (CEBN),
Messieurs les Secrétaires Généraux des commissions Episcopales,
Messieurs les membres du Comité Exécutif de l'OCADES,
Monsieur le Secrétaire général adjoint,
Chers amis de la presse,
Chers partenaires,
Distingués invités,

Bonjour et Bienvenue à cette traditionnelle conférence de presse.
C'est un devoir pour nous, d'être devant vous ce matin, pour vous présenter le bilan des activités réalisées par le réseau OCADES Caritas Burkina au titre de l'année 2022. Ce document que nous appelons Rapport Annuel Consolidé (RAC), est élaboré et diffusé chaque année afin de mettre en lumière toutes nos réalisations dans les 15 diocèses du Burkina.

A l'entame de mes propos, permettez-moi de vous faire une brève présentation de l'OCADES Caritas Burkina.
La délégation voltaïque du Secours Catholique Caritas France a été créée en 1956. Elle donnera naissance en 1961 à la Caritas Voltaïque. Puis en 1973, le Bureau d'Etude et de Liaison (BEL) est mis en place. L'OCADES Caritas Burkina naitra le 05 février 1998, de la fusion du BEL et la Caritas Burkina.

C'est une association caritative à but non lucratif, qui sera reconnue d'utilité publique par l'Etat Burkinabé en 2013. Instrument de la pastorale sociale de l'Eglise catholique au Burkina Faso, l'OCADES Caritas Burkina est membre de la confédération Caritas Internationalis. Elle couvre l'ensemble du territoire national avec 15 Secrétariats Exécutifs Diocésains (SED) et plus de 150 équipes paroissiales d'animation (EPA).

Ses domaines d'intervention sont principalement les secteurs de production, de soutien à la production, les secteurs sociaux et de la gouvernance. En plus de ces secteurs d'intervention, le réseau touche également au domaine de la vie associative et à l'animation du réseau.

Depuis maintenant 25 ans, l'OCADES Caritas Burkina œuvre pour le bien-être des communautés les plus démunies et les plus défavorisées du Burkina Faso. Elle vise à contribuer au développement humain intégral des personnes et de toutes les communautés du Burkina Faso, sans distinction de race, de sexe et de religion. Depuis sa création jusqu'à présent, l'OCADES emploie plus de 1000 travailleurs repartis dans tous ses démembrements.

Mesdames et messieurs, chers journalistes,
Le bilan que je m'en vais vous présenter s'articulera éventuellement autour de trois points : les actions prioritaires pour le réseau le contexte de la mise en œuvre des activités et le bilan des réalisations de l'année 2022. Nous finirons par la revue des difficultés rencontrées et les perspectives pour le réseau OCADES Caritas Burkina.
I- Rappel des actions prioritaires pour le réseau OCADES

L'OCADES Caritas Burkina a élaboré son Plan Stratégique en cours, 2019-2023 articulé autour de quatre (4) axes stratégiques formulés en 4 objectifs stratégiques, et neuf (9) Objectifs Spécifiques.
Pour chacun des axes stratégiques, les actons prioritaires suivantes ont été identifiées :

Axe stratégique 1 : Promouvoir le potentiel humain

Les actions prioritaires identifiées sont :
Accompagner les instances d'opérationnalisation des politiques d'éducation en général et d'éducation inclusive en particulier pour leur mise en œuvre.

Promouvoir l'accès des enfants en général et des enfants handicapés en particulier à une meilleure éducation et scolarisation

Promouvoir les services de soins de qualité et de proximité au profit de l'enfant, de la mère et de la population.

Implémenter la stratégie nationale de protection et promotion des droits des personnes handicapées SN3PH.

Développer les infrastructures d'eau potable et d'assainissement.

Éduquer et sensibiliser la communauté aux bons comportements de gestion de l'eau et des infrastructures.

Accompagner les jeunes dans l'employabilité.

Promouvoir l'entreprenariat et les activités génératrices de revenus des jeunes et des femmes.

Faciliter l'accès au crédit auprès des IMF.

Développer la chaîne de valeur (production, transformation et commercialisation) des produits locaux.

Axe stratégique 2 : Promouvoir la cohésion sociale
Il s'agit de :
Promouvoir l'approche de gestion des projets et programmes sensibles au contexte.

Concevoir et diffuser un cadre référentiel cohésion sociale au sein du réseau OCADES Caritas Burkina.
Promouvoir les bonnes pratiques en matière de résolution des conflits et du savoir vivre ensemble.
Renforcer l'appropriation par les populations des textes législatifs et règlementaires régissant la gestion des ressources naturelles et du foncier.

Axe stratégique 3 : Consolider la gouvernance locale et institutionnelle
Les principales actions prioritaires identifiées sont :
Accompagner la structuration des organisations en coopératives conformément à l'acte uniforme OHADA de 2010.
Développer des mécanismes et des outils de participation des populations à la gestion de la commune.
Promouvoir la mise en place des organes statutaires de l'OCADES dans tous les SED.

Développer des mécanismes favorisant les réclamations des bénéficiaires et permettant d'assurer la redevabilité.
Promouvoir l'appropriation et l'application par les diocèses des normes de gestion de Caritas Internationalis.
Axe stratégique 4 : Promouvoir un développement économique et écologique durable
Les actions prioritaires identifiées sont les suivantes :

Renforcer les capacités des producteurs en techniques de conservation des eaux et des sols et en techniques de défense et restauration des sols (Zaï, Agroforesterie, Cordons pierreux, mener des plaidoyers etc.).
Promouvoir l'Agro écologie (les composts, les semences etc.).
Promouvoir l'accès et l'utilisation des énergies renouvelables (biodigesteurs, énergie solaire, énergie éolienne) dans la production, transformation des produits ASPH.

Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques d'élevage naisseur (bovins, ovins, caprins, porcins volaille et poissons).
Renforcer les capacités des producteurs sur les techniques de la RNA et la préservation de l'environnement.
Renforcer les capacités des bénéficiaires en matière de sécurité alimentaire et nutrition.

Renforcer les capacités des communautés sur les effets de la pollution, des déchets et la gestion des eaux usées et excréta.
Opérationnaliser le fonds national de solidarité Alfred Diban.

II- Bilan des réalisations au cours de l'année 2022 par le réseau OCADES Caritas Burkina
Au cours de l'exercice 2022, les activités du réseau OCADES Caritas Burkina ont couvert l'ensemble des treize (13) régions, et des 15 diocèses du pays. Le volume global des investissements durant la même période, est de sept milliards quatre-vingt-quinze millions cinq cent trente-six mille huit cent trente-neuf (7 095 536 839) FCFA, soit une augmentation de 36% par rapport à l'année 2021 (qui affichait un montant total investi de cinq milliards deux cent seize millions huit cent cinquante-trois mille sept (5 216 853 007) FCFA.

Ces actions ont permis de toucher 1 739 656 bénéficiaires dont 1 014 275 femmes (58%) et 725 272 hommes (42%). On note une légère augmentation du nombre des bénéficiaires touchés qui était de 1 664 849 en 2021.

Ce montant ne prend pas en compte le volume financier des crédits octroyés par notre institution de microfinance GRAINE Sarl au cours de l'année 2022, qui est de quatre-milliards-neuf-cent-quatre-vingt-dix-neuf-millions-cent-soixante-cinq-mille-six-cent-quatre-vingt-quinze (4 999 165 695) FCFA soit une baisse de 22% par rapport à 2021 où il était de six-milliards-quatre-cent-dix-huit-millions-sept-cent-vingt-trois-mille-huit-cent-cinquante (6 418 723 850) FCFA.

2. Réalisations par secteur
Les réalisations par secteurs sont les suivantes :
Secteurs de production : 1 556 431 532 FCFA
Secteurs de soutien à la production : 564 387 071
Secteurs sociaux : 4 231 209 542 FCFA
Secteurs de la gouvernance : 743 508 694 FCFA

2.1. Les secteurs de production
En 2022, ce sont un-milliard-cinq-cent-cinquante-six-millions-quatre-cent-trente-et-un-mille-cinq-cent-trente-deux (1 556 431 532) FCFA qui ont été mobilisés et investis pour les populations dans le besoin. Les réalisations dans les secteurs de production ont permis de toucher 70 320 personnes, dont 38 181 femmes.
• Dans le sous-secteur de l'agriculture
Dans ce domaine, plusieurs activités ont été réalisées, pour un coût total d'un-milliard-cent-deux-millions-trois-cent-quinze-mille-neuf-cent-quarante-sept (1 102 315 947) FCFA pour cette année 2022.

En termes de réalisations, nous pouvons relever :
l'aménagement de périmètres maraichers (51 ha aménagés)
des séances de renforcements de capacités des producteurs,
des distributions de kits agricoles et
des appuis au système de Warrantage.

• Dans le sous-secteur de l'élevage
Ce sous-secteur joue un rôle important dans le domaine social, économique et environnemental. Pour le booster, l'OCADES Caritas Burkina y a investi trois-cent-soixante-seize-millions-quatre-cent-soixante-treize-mille-cent-cinquante-cinq (376 473 155) FCFA.

Les réalisations se sont traduites en termes de dotation en matériels et intrants d'élevage et en renforcement de capacités. Ces investissements ont bénéficié à 8 221 personnes dont 6473 femmes et 1746 hommes.

• Dans le sous-secteur de l'environnement
En 2022, ce sont soixante-dix-sept-millions-six-cent-quarante-deux-mille-quatre-cent-trente (77 642 430) FCFA que le réseau a consenti pour ce sous-secteur. Cet investissement a touché 36 535 personnes dont 18 805 femmes et 17 730 hommes.
Les réalisations :

6,25 ha de bosquets villageois,
des unités de pépinières villageoises,
des délimitations de forêts villageoises,
la protection de berges et le reboisements.
En outre, des actions de sensibilisation sur les bonnes pratiques environnementales et de formation techniques ont été faites.

2.2. Réalisations dans les secteurs de soutien à la production
Les secteurs de soutien à la production sont composés des sous-secteurs hydrauliques de production, énergie et commerce/microfinance /AGR.
La somme de cinq-cent-soixante-quatre-millions-trois-cent-quatre-vingt-sept-mille-soixante-et-onze (564 387 071) FCFA injectée dans le domaine a permis de toucher 42 114 bénéficiaires dont 26 923 femmes.

• Dans le sous-secteur de l'hydraulique (eau de production)
La problématique de la gestion de l'eau de production constitue une préoccupation majeure pour le réseau. Aussi, deux-cent-dix-neuf-millions-trois-cent-soixante-quatorze-mille-quatre-cent-cinquante-quatre (219 374 454) FCFA ont été consacrés à ce sous-secteur. Cet investissement a touché 29 313 personnes dont 13 926 hommes et 15 387 femmes.

Les activités réalisées sont :
la construction de boulis et de puits à grand diamètre,
la mise en place de forages maraîchers et de forages pastoraux,
la stabilisation de puits traditionnels et
des formations spécifiques en hydraulique de production.

• Dans le sous-secteur énergies renouvelables
La promotion, l'accès et l'utilisation des énergies renouvelables dans la production et la transformation des produits Agro-Sylvo-Pastoraux et Halieutiques sont des domaines chers au réseau Caritas. De ce fait, un montant total de quatorze-millions-neuf-cent-quatre-vingt-dix-huit-mille (14 998 000) FCFA y a été consacré, bénéficiant à 838 personnes dont 410 hommes et 428 femmes. Des lampes solaires ont été distribués et des d'infrastructures équipées de plaques solaires réalisées.

• Dans le sous-secteur du commerce/microfinance/AGR
Le réseau a contribué à renforcer la résilience de milliers de personnes vulnérables à travers :

la création d'unités économiques pour la commercialisation,
la transformation des produits locaux,
l'octroi de matériels d'équipements,
l'octroi de crédits et de subventions aux jeunes et aux femmes,
les formations et les séances de coaching de jeunes et de femmes pour la rédaction de plans d'affaires.

11 963 personnes vulnérables dont 855 hommes et 11 108 femmes, ont été accompagnés pour la conduite d'AGR pour un montant investi de trois-cent-trente-millions-quatorze-mille-six-cent-dix-sept (330 014 617) FCFA

2.3. Réalisations dans les secteurs sociaux
L'OCADES Caritas Burkina s'est beaucoup investie au cours de l'année 2022, pour une amélioration durable de l'accès des communautés et des couches vulnérables aux services sociaux de base et aux services spécifiques. Le volume des investissements s'élève à quatre-milliards-deux-cent-trente-et-un-millions-deux-cent-neuf-mille-cinq-cent-quarante-deux (4 231 209 542) FCFA.
Les interventions ont permis de toucher 1 525 745 personnes.

• Dans le sous-secteur de l'alphabétisation
Soixante-millions-six-cent-trente-huit-mille-sept-cent-trente-huit (60 638 738) FCFA ont été investis dans des programmes d'alphabétisation de jeunes, de femmes et d'adultes. Ce qui a permis de toucher directement 1 848 personnes dont 238 hommes et 1 610 femmes.

• Dans le sous-secteur de l'éducation
Pour ce sous-secteur, ce sont un-milliard-trois-cent-quatre-vingt-trois-millions-deux-cent-soixante-sept-mille-cent-quarante (1 383 267 140) FCFA qui ont été investis au profit de 86 595 personnes. Ce chiffre est en hausse comparativement à l'année précédente où il était de moins d'un milliard (sept-cent-cinquante-sept-millions-soixante-dix-huit-mille-trois-cent-quatre-vingt-quinze (757 078 395) FCFA en 2021).
Les principales réalisations :

la formation professionnelle de 9 374 personnes,
l'acquisition de matériel spécifique,
la construction de 25 bâtiments scolaires ,
la construction de centres de formations,
et l'appui à la réinsertion professionnelle de plus de 100 jeunes et femmes.

• Dans le sous-secteur de la santé/nutrition
L'OCADES Caritas Burkina accompagne l'Etat dans la lutte contre le problème de santé publique qu'est la malnutrition. A ce titre, il a pu contribuer à hauteur de deux-cent-quatre-vingt-dix-huit-millions-quatre-cent-soixante-mille-cent-quatre-vingt-dix (298 460 190) FCFA pour la prise en charge de 106 648 personnes. Cela s'est fait à travers :

les réalisations de séances de dépistage de la malnutrition,
la distribution d'intrants nutritionnels à plus de 5943 personnes,
l'appui pour la récupération et le suivi de plus de 150 enfants malnutris,
la formation du personnel soignant sur différentes thématiques en lien avec la nutrition,
la distribution de kits de produits thérapeutiques…

 Dans le sous-secteur de l'assainissement
Suivant sa politique en la matière, l'OCADES travaille à intégrer systématiquement le volet eau potable, hygiène et assainissement dans ses projets et programmes d'urgence humanitaire. En 2022, elle a investi trois-cent-trente-quatre-millions-huit-cent-soixante-dix-huit-mille-neuf-cent-trois (334 878 903) FCFA dans ce secteur. Ce qui a permis de toucher 286 825 personnes dont 125 136 hommes et 160 148 femmes dans ses zones d'intervention. A son actif :

la réalisation de près de 444 latrines familiales,
la diffusion de 430 spots de sensibilisation sur l'hygiène,
la distribution de plus de 1000 kits d'hygiène et
l'organisation de séances de sensibilisation et sessions de formations sur l'hygiène et l'assainissement.

 Dans le sous-secteur de l'hydraulique (eau de boisson)
À travers sa politique Eau, Hygiène et Assainissement (EHA), l'OCADES Caritas Burkina œuvre à la réalisation d'ouvrages d'eau potable inclusifs. En 2022, sept-cent-trois-millions-deux-cent-sept-mille-six-cent-quarante-quatre 703 207 644 FCA ont été mobilisés pour :

la réalisation et la réhabilitation de forages (plus de 200 forages réalisés ou réhabilités),
le renforcement des capacités des AUE,
la construction de 25 postes d'eau autonomes.
Ces actions ont permis de toucher 15 4078 bénéficiaires.

 Le sport, l'art et la culture
En véhiculant des valeurs telles que le respect et la tolérance, le sport, l'art et de la culture contribuent à favoriser la paix sociale et le vivre ensemble. Fort de ce constat, le réseau a consacré la somme de trente-cinq-millions-trois-cent-quatre-vingt-cinq-mille-quatre-cent-soixante-dix-huit (35 385 478) FCFA pour :

l'aménagement d'espaces amis des enfants et d'espaces de soutien affectif,
l'organisation de journées de cohésion sociale,
et l'organisation de tournois de football.
Et ce sont 1 463 personnes dont 712 hommes et 751 femmes qui en ont bénéficié.

 Dans le sous-secteur de la Réhabilitation à Base Communautaire (RBC)
L'OCADES Caritas Burkina, fait partie des 1ères organisations à mener des actions en faveur de la RBC. En 2022,
trois-cent-soixante-quatorze-millions-cent-un-mille-cinquante-huit (374 101 058) FCFA ont été investis dans :

L'appareillage pour 450 personnes ;
l'appui financier aux personnes handicapées pour les AGR ;
l'assistance en fourniture et frais scolaires ;
les consultations oculaires, ORL, physio et santé mentale ;
le renforcement des capacités techniques et les sensibilisations communautaires.
Les réalisations ont permis de toucher 781 396 personnes dont 284 117 hommes et 485 156 femmes.

 La réponse humanitaire
Au 31 décembre 2022, le nombre de personnes déplacées internes était estimé à 1 900 000 et le nombre de burkinabé ayant besoin d'une aide humanitaire à 40 % de la population. Afin de faire face à cette situation d'extrême urgence, l'OCADES Caritas Burkina a injecté un-milliard-quarante-et-un-millions-deux-cent-soixante-dix-mille-trois-cent-quatre-vingt-dix (1 041 270 390) FCFA, dans :

la distribution de vivres et de cash transferts
la construction de 06 centres d'éveil pour enfants,
la distribution de matériel agro-sylvo-pastoral et
le renforcement de capacités.

2.4. Réalisations dans les secteurs de la gouvernance des organisations à bas communautaires (OBC)
Les secteurs de la gouvernance des OBC sont composés de la formation/sensibilisation et de l'organisation des Organisations à Base Communautaire (OBC).

 Le sous-secteur du renforcement des compétences techniques des OBC
L'OCADES Caritas Burkina a renforcé les capacités des organisations à base communautaires dans plusieurs domaines, dont :
l'autoévaluation des organisations paysannes ;
les techniques d'élevage des petits ruminants et de la volaille traditionnelle améliorée ;

les techniques de conservation et de restauration des eaux et des sols ;
la production et l'utilisation de la fumure organique ;
l'entreprenariat ;
la cohésion sociale et le vivre ensemble.
Le montant total investi pour la réalisation de ces activités est de sept-cent-quarante-trois-millions-cinq-cent-huit-mille-six-cent-quatre-vingt-quatorze (743 508 694) FCFA et a permis de toucher 101 477 personnes dont 45 536 hommes et 55 832 femmes.

 Le sous-secteur fonctionnement des OBC.
En 2022, un montant de deux-cent-vingt-neuf-millions-six-cent-neuf-mille-quatre-cent-quatre-vingt-huit (229 609 488) FCFA a été mobilisé pour soutenir le fonctionnement des OBC et améliorer leur participation à la gouvernance locale. Les activités majeures ont été :

l'appui à la mise en place et à la fonctionnalité des OBC,
l'appui à l'animation d'une trentaine de cadres de concertation technique et le partage d'expériences.
Outre ces activités, plusieurs ménages ont bénéficié d'appui pour la constitution des actes d'état civil. Ce sont en tout 20 594 personnes dont 7 780 hommes et 12 814 femmes qui ont été touchés.

2.5. Réalisations dans le domaine de la vie associative et de l'animation du réseau
Ce volet regroupe l'ensemble des interventions touchant à la vie du réseau OCADES Caritas Burkina et menées aussi bien au plan national que diocésain. Ce sont :

les Rencontres des organes statutaires du réseau
le Forum pays Caritas
les Visites aux partenaires (à l'intérieur et à l'extérieur du pays) ;
le Forum des partenaires de Misereor/SDL ;
Missions des partenaires de l'OCADES Caritas Burkina au Burkina.

III- Difficultés rencontrées et perspectives pour le réseau OCADES

3.2. Difficultés rencontrées
La crise sécuritaire dans laquelle le pays est plongé depuis 2015 a débouché sur une crise humanitaire sans précédent qui s'est accentuée au cours de l'année 2022. Cette situation a impacté la mise en œuvre des activités du réseau OCADES Caritas Burkina sur le terrain, certaines zones étant devenues inaccessibles.

Face à cette difficulté, le réseau est intervenu davantage sur le front de l'aide humanitaire, sans pour autant délaisser les actions d'aide au développement au profit des communautés vulnérables. Il a ainsi développé des stratégies ayant permis de poursuivre ses interventions au profit des personnes vulnérables des 13 régions du Burkina Faso en s'appuyant sur son ancrage institutionnel et la forte implication des Equipes Paroissiales d'Animations (EPA).

Un appel au sens de la responsabilité, à l'écoute du prochain et à l'esprit de sacrifice a permis de renforcer la cohésion sociale et le vivre-ensemble dans les différentes communautés accompagnées.

Il s'est également investi à renforcer la communication sur la situation sécuritaire entre acteurs de développement (ONG/AD) et l'Etat, notamment pour renforcer la sécurité des communautés cibles, des bénéficiaires et des agents de terrain.

3.3. Perspectives
Au titre des perspectives qui découlent des actions prioritaires du Plan Stratégique 2019-2023, nous pouvons retenir principalement :
le renforcement de l'accompagnement pour une meilleure employabilité des jeunes ;

la promotion de l'entreprenariat et des AGR des jeunes et des femmes ;
l'appropriation et l'utilisation du cadre référentiel cohésion sociale par l'ensemble des démembrements du réseau ;
la promotion des bonnes pratiques en matière de résolution des conflits et du savoir vivre-ensemble ;

la promotion de l'Agro-écologie et des bonnes pratiques d'adaptation aux changements climatiques ;
la promotion de la mobilisation des ressources locales ;
la poursuite de l'opérationnalisation du Fonds Catholique de Solidarité Alfred Diban ;

la poursuite de l'opérationnalisation de la mise en œuvre du plan stratégique 2019-2023 de l'OCADES Caritas Burkina à travers l'élaboration des plans d'actions diocésains.
la poursuite de l'élaboration des Programmes d'Activités Annuelles et des Budgets Annuels des SED en vue de leur consolidation ;
l'appropriation et l'application par les diocèses des normes de gestion de Caritas Internationalis ;

la mise en place des mécanismes d'évaluation de la mise en œuvre des normes de gestion de CI par les diocèses.
Enfin, il est important de relever qu'au regard de la situation sanitaire, sécuritaire et humanitaire actuelle, il est primordial et impératif pour l'OCADES Caritas Burkina, de renforcer la mise en œuvre des activités d'urgence humanitaire au profit des personnes vulnérables en leur assurant un accès aux services de protection comprenant une assistance psychologique, médicale, matérielle et financière.

Mesdames et messieurs,
C'est sur ces perspectives que je voudrais clore mes propos tout en vous remerciant pour l'intérêt accordé à la présente conférence de presse et en me prêtant, avec mes collaborateurs qui m'accompagnent, à vos différentes questions.
Je vous remercie !

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Transformation des systèmes alimentaires durables : Les OSC souhaitent une accélération de la mise en œuvre des engagements du gouvernement

Thu, 27/07/2023 - 21:30

Ouagadougou a abrité le 5 juillet 2023, un atelier sur l'opérationnalisation des voies nationales, pour la transformation des systèmes alimentaires durables au Burkina Faso. La coalition des organisations de la société civile pour des systèmes alimentaires durables à travers cette rencontre, veut inciter l'Etat burkinabè à accélérer la mise en œuvre des engagements pris pour une transformation des systèmes alimentaires durables équitables et résilients.

L'État burkinabè a adopté une feuille de route et pris plusieurs engagements en 2021, en vue de la transformation des systèmes alimentaires. Ces engagements ont été présentés lors de la 76e Assemblée générale des nations unies, tenue la même année. Ils concernent des projets et stratégies à mettre en œuvre à court, moyen et long termes, devant contribuer à l'avènement de systèmes alimentaires durables équitables et résilients, à même d'assurer la sécurité alimentaire des populations.

Toutefois, deux ans après la prise de ces engagements, les choses ne semblent pas bouger comme le souhaite la coalition nationale des OSC pour des systèmes alimentaires durables, qui d'ailleurs s'inquiète de la situation nutritionnelle devenue préoccupante à cause des différentes crises, surtout celle sécuritaire. D'où la tenue de la présente rencontre, qui réunit les différents acteurs au plan national.

Vue des participants

Elle a pour but, selon Marc Gansonré, représentant de la Confédération paysanne du Faso, d'obtenir un consensus sur les actions prioritaires à mettre en œuvre pour l'opérationnalisation de la feuille de route nationale des systèmes alimentaires. « Si nous ne regardons pas de près la question d'alimentation de qualité et en quantité suffisante, il va sans dire que c'est un autre problème que nous allons créer pour ce pays », a laissé entendre Marc Gansonré.

Pour mener à bien le plaidoyer auprès de l'État, les OSC entendent se focaliser sur trois engagements pris par celui-ci. Il s'agit d'abord de l'engagement à la promotion des pratiques agroécologiques sur au moins 30% des emblavures à l'horizon 2040. Vient ensuite l'engagement à l'appui aux maillons de la transformation, du transport, du stockage et de la commercialisation tout en assurant le contrôle de la qualité sanitaire des aliments et enfin celui de l'allocation annuelle de 1% du budget national à la recherche agricole et 10% aux investissements agricoles.

Marc Gansonré, représentant de la Confédération paysanne du Faso

Les OSC mettent un point d'honneur sur la promotion de l'agroécologie qui, de leur avis, pourrait beaucoup contribuer à l'atteinte de la souveraineté et de l'autosuffisance alimentaires. Elle ne devrait donc pas selon eux constituer seulement une option, mais un levier clé dans la transformation des systèmes alimentaires. Et l'adoption de cette pratique agricole ne pourra se faire qu'à travers la production en quantité et en qualité de fertilisants organiques pour remplacer progressivement les engrais chimiques, la régulation des pesticides chimiques ainsi que le financement de projets et programmes agroécologiques.

Il faut noter qu'à l'issue de cette rencontre, des propositions d'actions à mettre prioritairement en œuvre seront faites et consolidées, pour être présentées aux autorités au cours d'un atelier politique prévu en septembre prochain.

Armelle Ouédraogo Yaméogo
Lefaso.net

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Burkina/Lutte contre le terrorisme : 19 terroristes neutralisés dans la Kompienga

Thu, 27/07/2023 - 20:54

Les forces armées nationales engagées dans la lutte contre le terrorisme dans la province de la Kompienga, ont neutralisé 19 terroristes et récupéré un lot important d'armes, de munitions et de motos ce jeudi 27 juillet 2023. C'est en réaction à une attaque perpétrée par un groupe de terroristes contre un poste VDP tôt le matin, que cette victoire a été enregistrée.

Une parfaite coordination des unités militaires et de gendarmerie et des VDP, a permis de riposter efficacement et de protéger les populations. L'intervention du vecteur aérien a également permis d'intercepter certains assaillants qui tentaient de s'enfuir.

Côté ami, on note 17 blessés qui ont été évacués et pris en charge par les services de santé.

Lefaso.net

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Burkina/Énergies renouvelables : La centrale photovoltaïque de Gonsin a un taux global d'exécution de 60%

Thu, 27/07/2023 - 20:44

Le ministre de l'énergie, des mines et des carrières, Simon-Pierre Boussim et le directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), Souleymane Ouédraogo, ont effectué une visite terrain sur le site de la centrale Photovoltaïque (PV) de Gonsin, ce jeudi 27 juillet 2023, pour s'enquérir de l'avancement des travaux.

Lancé officiellement le 23 mars 2023 par le Premier ministre Me Apollinaire Kyélèm de Tambela, la construction du site de la centrale Photovoltaïque (PV) de Gonsin se déroule bien. « Le constat est satisfaisant », a confié le ministre de l'énergie, Simon-Pierre Boussim.

Au cours du lancement, le chef du gouvernement a instruit de passer régulièrement voir les travaux pour que le chantier ne connaisse pas de retard comme les autres de grandes envergures. C'est conformément à cette instruction que le ministre et le personnel se sont rendus sur le site. « Quand on est arrivé, on a vu que la moitié du travail qui est attendu. Ils nous ont rassurés que d'ici fin septembre normalement, ils vont finir et déposer toutes les plaques », a indiqué Simon-Pierre Boussim.
Dans ses explications, on retient que normalement, les techniciens devraient finir et déposer toutes les plaques en début d'année 2024 et avoir l'énergie venant de ce site.

« On a vu que les travaux avancent bien », s'est réjoui le ministre de l'énergie, Simon-Pierre Boussim

L'insécurité...

Selon le directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), Souleymane Ouédraogo, il s'agit d'une centrale solaire photovoltaïque de 42MWc. « En plus de cette centrale, il y a un système de stockage de 10Mgt qui va permettre de conserver 8 mégawatts heure, qui seront évacué dans un réseau et qui va permettre de relier ce site au poste de Kossodo », a-t-il indiqué.
Et d'ajouter que l'ensemble des travaux « va couvrir non seulement des sites au niveau de Ouagadougou mais également six mégawatts à Dori, deux mégawatts à Diapaga et un mégawatt a Gaoua ».

En effet, c'est un projet qui comprend plusieurs centrales notamment Dori et Diapaga, a laissé entendre le ministre Simon-Pierre Boussim. Ces deux sites cités connaissent des problèmes de sécurité. Au cours de la visite, les techniciens ont soulevé l'inquiétude concernant la sécurité. « Nous sommes disposés à les accompagner pour qu'on puisse réaliser cela parce que c'est la seule façon aussi pour que ces populations se sentent Burkinabè », a rassuré le ministre.

Alimenter toute la ville de Ouagadougou

A en croire le premier responsable de la SONABEL, le taux global d'exécution est de 60%. « Nous avons obtenu des engagements fermes. Nous avons une échéance précise : c'est le 31 décembre 2023 », s'est félicité Souleymane Ouédraogo.
Des explications obtenues au cours de cette visite, on retient que cette centrale va permettre d'injecter sur le réseau interconnecté jusqu'à 42 mégawatts qui pourront être évacués sur le réseau interconnecté. Ce qui veut dire que cela va permettre d'alimenter disons toute la ville de Ouagadougou, a notifié Souleymane Ouédraogo.

« Nous avons échangé avec les entreprises pour nous assurer que d'ici la fin de l'année, l'ensemble des ouvrages sera fonctionnel », a signifié Souleymane Ouédraogo

Il faut noter que la centrale Photovoltaïque (PV) de Gonsin rentre dans le cadre du Projet Yeleen de développement de centrales solaires photovoltaïques et de renforcement du système électrique national. Il couvre la période 2017-2025 avec pour objectif de développer des centrales Photovoltaïques (PV) raccordées au réseau électrique national interconnecté ; et renforcer le système électrique y compris par la mise en œuvre de moyen de stockage.

Ce projet est financé par plusieurs partenaires notamment l'Agence française de développement (AFD), la Banque africaine de développement (BAD), l'Union européenne (UE), l'État burkinabè et la SONABEL. Le projet va coûter globalement 141,6 millions d'euros avec une contribution de 53% pour l'AFD, 34,5 pour la BAD, 5,8 pour l'UE. Le reste, c'est une contribution commune de l'État burkinabè et de la SONABEL.

Lire : Projet « Yeleen » : L'énergie solaire au service du développement du Burkina

Cryspin Laoundiki
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Coup de force au Niger : La CEDEAO condamne et exige la libération de Mohamed Bazoum

Thu, 27/07/2023 - 19:34

Dans un communiqué en date du 27 juillet 2023, la CEDEAO a condamné le coup d'État perpétré contre le pouvoir de Mohamed Bazoum. Ce coup de force selon l'organisation, est en violation totale des principes démocratiques qui fondent la gestion du pouvoir politique.

Tout en exigeant la libération immédiate de Mohamed Bazoum, considéré comme le Président légitime et légal du Niger, la CEDEAO rappelle sa "ferme opposition à tout changement du pouvoir politique par des moyens anticonstitutionnels et exige le retour à l'ordre constitutionnel au Niger sans delai et sans condition".

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Burkina/ Santé : Le taux d'exécution des travaux de construction du projet Pool mère-enfant au sein de l'hôpital Paul VI est de 95%

Thu, 27/07/2023 - 19:25

Pascaline Kohoun/Dakuyo, cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes, par ailleurs représentante de la Direction générale de la coopération (DGCOOP) a procédé à une visite du chantier des travaux de construction du projet Pool mère-enfant au sein de l'hôpital Paul VI de Ouagadougou ce jeudi 27 juillet 2023.

95% est le taux d'exécution des travaux, selon l'architecte Djamila Florence Kiékiéta /Sanfo. Le projet Pool mère-enfant est financé par le gouvernement japonais et avait été lancé le 5 avril dernier. Selon l'architecte, ils prévoient une livraison dans six semaines, tout au plus.

Pour elle, concernant l'état d'avancement du projet, au niveau maternité ils ont déjà construit 20 chambres individuelles et compartimenté les salles d'accouchement en six box individuels pour permettre aux femmes d'avoir plus d'intimité et respecter les normes sanitaires en la matière.

Djamila Florence Kiékiéta/Sanfo, architecte

« Actuellement nous sommes à 95% de taux d'exécution des travaux. Le carrelage est en cours de finition, la peinture a débuté avec un tirage du plâtre sur les murs pour lisser et au niveau de la pédiatrie, nous avons construit un service d'urgence, des bureaux de consultation externes et aussi une dizaine de chambres individuelles », a expliqué l'architecte Djamila Florence Kiékiéta Sanfo.

Au niveau du bloc urgence, poursuit-elle, « nous avons une salle de prise de constantes, une salle d'accueil, deux bureaux pour les médecins urgentistes, une salle de soins et une grande salle d'observation d'une capacité minimale de dix lits qui sera compartimentée en trois à savoir un espace pour les cas graves, un espace pour les autres malades en observation, et un espace pour les bébés qui seront isolés des autres malades. Au niveau du bloc d'urgence, nous avons prévu six bureaux de consultation externes accessibles par une issue différente du bloc d'urgence et reliés à deux aires de jeux, un espace d'attente et une dizaine de chambres individuelles en liaison avec le bâtiment existant », a souligné Djamila Florence Kiékiéta/Sanfo.

Pour Pascaline Kohoun/Dakuyo, cette visite se fait dans le cadre de la réalisation de leurs activités de suivi terrain des projets qui sont financés par le gouvernement japonais.

Pascaline Kohoun/Dakuyo, cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes

« Nous en profitons, au nom du directeur général de la coopération, pour remercier le partenaire japonais qui a financé le projet de construction d'une pédiatrie complète au sein de Paul VI et d'une maternité. Aujourd'hui nous sommes venus voir ce qui est fait sur le terrain et il y a eu beaucoup de choses qui ont été réalisées. On voit que le projet avance à grands pas, que ce soit au niveau de la maternité ou de la pédiatrie, les travaux se déroulent bien et on félicite les autorités de l'hôpital Paul VI pour ce qui a été déjà fait. Nous les encourageons à continuer dans cet élan pour que nous puissions avoir des infrastructures de qualité et dans les délais », a laissé entendre la cheffe de service coopération avec la zone Amérique, Asie, Pacifique, Caraïbes de la DGCOOP.

Abbé Bernard Eudes Compaoré, directeur général de l'hôpital Paul VI

Le directeur général de l'hôpital Paul VI, Abbé Bernard Eudes Compaoré, a réitéré sa gratitude au directeur général de la coopération, à l'ambassadeur du Japon et a par ailleurs sollicité un accompagnement également termes d'équipements. « Nous prenons l'engagement, avec les différentes parties prenantes, de disposer d'œuvres sanitaires de qualité pour le bien de nos populations. Il est vrai que dans l'exécution du projet, il y a eu quelques modifications. Mais nous prendrons toutes les dispositions nécessaires pour respecter les termes du contrat », a dit Abbé Bernard Eudes Compaoré.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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Lettre au président de la transition : Effort de guerre et effort fiscal au Burkina, quel arbitrage ?

Thu, 27/07/2023 - 18:01

Dans un contexte de diminution de salaires réels due à une inflation galopante, l'institution de nouvelles taxes ne peut que causer un mécontentement. C'est ce que pense Zacharia Zabsonré, économiste-fiscaliste, enseignant à l'Ecole nationale des régies financières. D'après lui, il aurait fallu prouver l'insuffisance de ressources suite à l'application correcte et rigoureuse des dispositions fiscales existantes, avant d'envisager l'institution d'une quelconque nouvelle taxe. Dans cette lettre ouverte au président de la Transition, il s'en explique et fait des propositions.

Excellence Monsieur le président de la transition,

Sur un échantillon aléatoire de quarante personnes, environs soixante-dix-sept virgule cinq pourcent (77,5%) des Burkinabé réagissent contre l'institution des taxes sur les services de téléphonie, sur le réabonnement au niveau des télévisions privées et sur la cession des terrains hors lotissement. Seulement 22,5% sont favorables pour ces nouvelles taxes. Cette réaction négative est la preuve que l'effort fiscal des Burkinabé a atteint son niveau culminant. Ce qui vous interpelle à un meilleur arbitrage entre le besoin crucial de ressources pour l'effort de guerre et le faible niveau d'effort fiscal des Burkinabé afin d'éviter une probable révolte fiscale.

Il est vrai que les impôts sont le principal moyen par lequel les gouvernements financent leurs activités. Ils offrent une méthode meilleure que l'endettement pour lever des fonds publics en cas d'urgence. Toutefois, ils impactent le bien-être global à travers le Produit Intérieur Brut (PIB). D'abord, ils modifient le désir marginal de l'argent des personnes imposées. Puisqu'on lui enlève une partie de son revenu, la dernière unité de revenu qui lui reste sera plus désirée que la dernière unité de revenu qui lui aurait été laissée s'il n'y avait pas eu d'impôt.

Cependant, la dernière unité d'effort qu'il consacre au travail ne l'affectera pas différemment. Par conséquent, il aura tendance à travailler plus et à contribuer plus à la richesse nationale. Cette tendance peut être forte du point de vue d'une courte période, lorsque de lourdes taxes sont soudainement imposées. En outre, il est possible de répondre à l'impôt en économisant moins ou en vendant du capital. Par ailleurs, l'augmentation des impôts et la réduction des services publics actuels se traduisent principalement par une réduction de la consommation privée. Ce qui pèsera principalement sur l'investissement privé (Musgrave et Musgrave, 1989).

De façon générale, l'imposition fera en sorte que les gens qui vivent et travaillent au moment où les dépenses sont engagées, contracteront leur consommation et augmenteront leurs efforts de production dans une plus grande mesure qu'ils ne le feraient en absence d'imposition. En d'autres termes, l'investissement futur est amélioré au prix d'un fardeau fiscal accru au moment présent. Il est possible de soutenir qu'une amélioration de la richesse engendrée par ces moyens n'est pas une amélioration en fin de compte, mais implique vraiment dans l'ensemble un préjudice au bien-être économique. D'une part, les systèmes fiscaux ont un impact important sur les décisions d'investissement et d'autre part, des recettes fiscales plus élevées sont importantes pour réduire la dépendance à l'égard de l'aide.

Quel arbitrage faut-il faire alors entre les besoins financiers pour l'effort de guerre et l'effort fiscal au Burkina Faso ? Est-il possible d'augmenter indéfiniment le niveau d'imposition dans un pays ? Une considération pertinente pour répondre à cette question est la façon dont l'effort fiscal du pays se compare à celui d'autres pays dans des circonstances similaires (Lotz et Morss, 1967). Il est donc très important d'étudier plus en profondeur le concept de performance fiscale. Par ailleurs, un régime fiscal opérationnel est essentiel pour garantir un environnement fiscal sûr, qui améliore la responsabilité des gouvernements et favorise la bonne gouvernance (Bhatia, 1996 ; Bird et al., 2008).

Par conséquent, l'analyse du potentiel imposable et de l'effort fiscal revêt un caractère primordial pour les pays comme le Burkina Faso.
Les auteurs définissent différemment le concept d'effort fiscal. Certains utilisent la perception de l'impôt en proportion du PIB pour saisir l'effort fiscal d'un pays et servir de base de comparaison des performances fiscales entre les pays (Chelliah et al. 1975 ; Tanzi, 1981). Dans ce cas, le PIB est considéré comme l'assiette imposable. Ainsi, les pays dont le ratio moyen d'impôts par rapport au PIB est le plus élevé sont ceux qui font le plus d'efforts.

Source des données : BCEAO

Le graphique 1 montre l'évolution de l'effort fiscal du Burkina Faso comparée à celle de la moyenne de l'UEMOA. Il ressort que de 2001 à 2020, l'effort fiscal du Burkina Faso a connu deux pics : en 2013 et en 2018. Il connait par ailleurs une chute depuis 2019. Cette baisse de l'effort fiscal ces dernières années pourrait s'expliquer par l'effet du terrorisme. De plus, on constate qu'à partir de 2011, l'effort fiscal des Burkinabé dépasse la moyenne de l'UEMOA. Ce qui montre qu'ils tentent autant que possible de s'acquitter de leurs obligations fiscales.

Langford et Ohlenburg (2016) définissent l'effort fiscal comme la mesure dans laquelle les recettes fiscales réelles atteignent le potentiel imposable exprimé en proportion du PIB. Cet effort reflète non seulement les choix stratégiques, mais aussi l'inefficacité de l'application des politiques. En effet, la taxation suppose l'application stricte et rigoureuse des dispositions fiscales existante afin de faire payer le juste impôt à chacun. Ce qui aurait contraint tous ceux qui trainent des dettes fiscales à s'en acquitter sans délais.

De plus, les opérateurs économiques inciviques qui bénéficiaient de couvertures politiques seraient contraints de mettre se mettre fiscalement à jour. La taxation peut aussi consister à agir intelligemment sur l'assiette fiscale sans augmenter les taux marginaux d'imposition ni instituer de nouvelles taxes. Il s'agit d'actionner les ressorts de la croissance économique en vue d'augmenter le Produit intérieur brut (PIB) considéré comme l'assiette imposable au niveau national. Plus le PIB s'accroît, plus grande sera l'assiette imposable et l'Etat engrangerait plus de recettes fiscales, avec les mêmes taux marginaux d'imposition. Il faut donc agir sur les agrégats macroéconomiques comme la consommation, l'investissement et l'efficacité marginale du capital (Keynes, 1936).

Une troisième catégorie de chercheurs désignent l'effort fiscal comme le rapport entre les recettes fiscales réelles et le potentiel fiscal (McNabb et al, 2021 ; USAID, 2021 ; Kawadia et Suryawanshi, 2021). Dans ce cas, la valeur de 1 est utilisée comme point de référence pour l'effort fiscal. Un coefficient de 1 représente l'efficacité parfaite de l'État dans la réalisation de son potentiel fiscal alors qu'un coefficient de zéro indique que l'État est parfaitement inefficace dans la réalisation de son potentiel fiscal. Un effort fiscal est élevé lorsque l'indice est supérieur à 1, ce qui implique que le pays en question utilise bien son assiette fiscale pour augmenter les recettes fiscales. Par contre, un ratio inférieur à 1 indique que le pays n'utilise pas pleinement sa capacité imposable (Piancastelli et Thirlwall, 2020).

Source de données : BCEAO et USAID

Le graphique 2 compare le potentiel imposable au recouvrement réalisé par l'administration fiscale burkinabé au cours de la période 2001-2020. Il révèle que les pics de potentiel imposable (2004, 2007 et 2017) n'ont toujours pas coïncidé avec des pics de recouvrement réel sur le terrain. De plus, l'administration fiscale burkinabé a toujours opéré très en dessous du potentiel imposable. Elle recouvre à peine 50% du potentiel imposable. Au moment où l'administration fiscale a de la peine à recouvrer 50% du potentiel imposable, est-il nécessaire d'instituer de nouvelles taxes ? Qu'est ce qui peut expliquer cette incapacité ? Est-elle imputable à l'inefficacité de l'administration fiscale ou à l'incivisme des contribuables ? Les pics de recouvrement réel (2013 et 2018) nous mettent sur la piste de l'inefficacité de l'administration fiscale. En effet, les années de meilleurs niveaux de recouvrement renvoient aux leaderships des DG Filga SAWADOGO et Moumouni LOUGUE.

Le grand écart entre le potentiel imposable et l'imposition réel pourrait s'expliquer par la présence de niches fiscales, les nombreuses exonérations surtout en matière de Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) et d'impôts sur les bénéfices des sociétés (IS). Un parcours du code des impôts en vigueur suscite des interrogations : toutes ses dispositions fiscales sont-elles correctement appliquées ? Vu la potentiel imposable en matière d'Impôts sur les Revenus Fonciers (IRF) et en matière de Contribution Foncière (CF) pour ne citer que ces deux impôts, rien qu'à Ouagadougou, la question vaut la peine d'être posée. Le graphique 3 donne l'évolution de l'effort fiscal selon les définitions de McNabb et al, (2021), USAID, (2021) et Kawadia et Suryawanshi, (2021).

Source des données : USAID

Les données montrent que les indices d'effort fiscal élevés apparaissent en 2013 et 2019. A partir de 2019, l'indice d'effort fiscal des burkinabé reste au-dessus de la moyenne de l'UEMOA, mais révèle une allure descendante. Ce qui peut s'expliquer par les effets combinés et du terrorisme, et de la COVID-19. Le nombre trop élevé d'impôts supportés par le contribuable burkinabé pourrait également expliquer cette baisse de l'indice d'effort fiscal. Lorsqu'on analyse les impôts déjà supportés par le Burkinabé qui n'a que le salaire comme seul revenu, on a tendance à lui donner raison aux 77,5% de Burkinabé qui considèrent les nouvelles taxes comme une surtaxation. Tenez-vous bien, un salarié burkinabé n'a pas moins de dix impôts et/ou taxes à payer. Sans être exhaustif, il s'agit de :

1- IUTS : Impôts Unique sur Traitement et Salaires
2- Retenue pour effort de guerre (consentement volontaire mais réduit le salaire)
3- Contribution pour PDI (don volontaire mais réduit le salaire)
4- TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée
5- TPP : Taxe sur les Produits Pétroliers
6- TR : Taxe de Résidence
7- TVM : Taxe sur les Véhicules à Moteur
8- DM : Droit de Mutation de terrain
9- CF : Contribution Foncière
10- TSB : Taxe sur les Boissons

Une telle liste d'impôts dans un contexte de diminution de salaire réel dû à une inflation galopante ne peut que causer un mécontentement à l'annonce de nouvelles taxes. Il aurait fallu prouver l'insuffisance de ressources suite à l'application correcte et rigoureuse des dispositions fiscales existantes, avant d'envisager l'institution d'une quelconque nouvelle taxe. En effet, tout ce qui est lié à l'impôt est très sensible du fait qu'il réduit le pouvoir d'achat des citoyens. Pour donc tenir compte de la détérioration du niveau d'effort fiscal des burkinabés qui s'explique par la morosité économique, le terrorisme et l'inflation, le gouvernement doit veiller à :

Appliquer intégralement et correctement les dispositions fiscales existantes en recouvrant effectivement tous les impôts ;
Exploiter la coopération internationale au profit des populations burkinabé actuellement terrorisées ;

Supprimer certaines exonérations fiscales afin de tendre vers une justice fiscale acceptable ;
Annuler les avantages fiscaux accordés par le code des investissements qui ne profitent qu'aux riches ;

Annuler les avantages fiscaux au profit des sociétés minières qui ne sont pas des entreprises nécessiteuses ;
Relancer l'activité économique afin qu'elle génère des bénéfices et des revenus imposables plus consistants.

Drs Zacharia ZABSONRE, économiste-fiscaliste, enseignant à l'ENAREF. zabsonrezacharia2022@gmail.com.

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Burkina/Transformation digitale : 135 applications métiers existent au sein des ministères

Thu, 27/07/2023 - 18:00

Le ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques a organisé les 24 et 25 juillet 2023, à Koudougou, un atelier de vulgarisation de ses politiques, programmes et projets à l'intention d'une quinzaine d'hommes et femmes de médias. Membres du Réseau de journalistes pour la promotion de l'écosystème numérique (RJPEN), les participants ont eu droit à une série de communications. L'une d'elles a porté sur l'état des lieux et les perspectives en matière de transformation digitale au Burkina.

Arrivés la veille dans la cité du cavalier rouge, c'est après une pluie bienfaisante que les membres du Réseau de journalistes pour la promotion de l'écosystème numérique (RJPEN) ont rejoint la salle de réunion d'un hôtel de la place pour la tenue de l'atelier, placé sous les auspices du secrétaire général du ministère, Kisito Traoré.

Vue partielle des membres du RJPEN présents à l'atelier

Dans son mot de bienvenue, le président du RJPEN, Frédéric Yaméogo, a fait remarquer qu'en dépit des actions déployées sur le terrain en vue de faire profiter aux populations des opportunités du numérique, beaucoup reste encore à faire. Les défis en termes d'appropriation des usages et services numériques et de risques liés à l'utilisation des technologies doivent être relevés. Le ministère en charge de la transition digitale le sait. C'est pourquoi, ses premiers responsables ont jugé bon d'outiller les professionnels de l'information sur les politiques, programmes et projets du ministère, méconnus de bon nombre d'entre eux.

Le président du RJPEN, Frédéric Yaméogo, a salué la tenue de l'atelier, premier acte fort du partenariat naissant avec le ministère

L'une des communications à cet atelier a porté sur l'état des lieux et les perspectives du ministère en termes de transformation digitale. Dans son exposé, le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, a d'abord présenté les grandes périodes de l'évolution des TIC au Burkina. Du Centre national de traitement de l'information (CENATRIN) en 1971 jusqu'à l'avènement du Big Data et de l'intelligence artificielle : de l'eau a coulé sous les ponts.

Une stratégie pour mieux planifier

Il a indiqué que le ministère en charge de la transition digitale dispose d'une stratégie nationale de développement de l'économie numérique « SN@DEN » 2018 - 2027. Cette stratégie globale est déclinée en plusieurs stratégies entre autres pour la promotion des logiciels libres, la cybersécurité et le développement du secteur postal. Le ministère dispose également d'un schéma directeur d'aménagement numérique. Selon M. Yougbaré, il s'agit d'un document de planification pour le déploiement des infrastructures numériques à haut et très haut débit à un coût modéré d'ici 2030.

Le directeur général de la transformation digitale, Ferdinand Yougbaré, a présenté les applications métiers existants au niveau des ministères

Dans son exposé, le directeur général de la transformation digitale a indiqué que le Burkina Faso dispose d'une infrastructure large bande de télécommunication à fibre de plus de 8 000 km de linéaire cumulé dont près de 3 000 km exclusivement par l'État. Cette infrastructure est nécessaire à la dématérialisation et l'accès aux services en ligne.

135 applications métiers diversifiées et innovantes

A ce propos, M. Yougbaré a indiqué qu'il y a 135 applications métiers existantes au sein des ministères et accessibles via le guichet unique virtuel de l'administration publique. Le ministère de l'Economie, des finances et de la prospective, le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale et le ministère de la Justice, des droits humains comptent le plus grand nombre d'applications métiers avec respectivement 19, 16 et 13 applications métiers.

La quasi-totalité des directeurs généraux du ministère de la transition digitale ont livré les communications

A titre illustratif, la dernière-née des applications dénommée “e-Contravention” permet la collecte des contraventions liés aux infractions. La plateforme ALIAS permet aux agents de la fonction publique d'accéder à leurs situations administratives et salariales. Il existe également une plateforme de diffusion et de partage des informations sur les nouvelles techniques agricoles dénommée Agritube. Campus Faso et e-Concours, plus connues du public, sont des plateformes qui permettent respectivement aux nouveaux bacheliers de demander une orientation dans les formations proposées par les universités du Burkina Faso et de s'inscrire en ligne aux concours directs et professionnels de la fonction publique.

48 procédures prioritaires à dématérialiser en 2023

Le directeur général de la transformation digitale a annoncé que 48 procédures prioritaires à dématérialiser en 2023 ont été retenues à la suite des assises sur la dématérialisation des procédures administratives tenue du 11 au 13 avril dernier. Au ministère de la Santé et de l'hygiène publique, il est prévu par exemple la dématérialisation de la demande d'ouverture de structures privées de santé (y compris les ONG pour la signature des conventions).

Ferdinand Yougbaré a également présenté les difficultés et les perspectives en matière de transformation digitale

Dans le secteur de la justice, la dématérialisation de la demande et de la délivrance en ligne du casier judiciaire et du certificat de nationalité seront bientôt une réalité. Il est prévu aussi la mise en place d'une plateforme d'enrôlement biométrique des personnes déplacées internes. Les audiences à la Primature, elles, seront gérées aussi de façon électronique à travers une plateforme dédiée.

Personnel insuffisant

Au-delà des acquis engrangés dans le processus de transformation digitale, M. Yougbaré n'a pas occulté les difficultés. Celles-là sont de plusieurs ordres. L'insuffisance des effectifs du personnel IT est un véritable handicap car l'administration publique burkinabè compte à peine 500 informaticiens. L'allocation insuffisante des ressources face aux ambitions affichées, la résistance des acteurs au changement, la faible couverture territoriale de l'infrastructure de communication sont entre autres difficultés soulevés par le directeur général.

Dr Yaya Traoré est le tout premier Secrétaire permanent de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique

Recrutement prochain de 300 informaticiens

Malgré ces difficultés, le Burkina Faso a occupé en 2022 un rang global de 166/193, selon l'index des nations unies dans le domaine du numérique. Et le ministère en charge de la transition digitale nourrit des ambitions. Il s'agit entre autres du renforcement de l'infrastructure de communication et de production, du recrutement spécial de 300 informaticiens au profit de l'administration publique, du lancement de Smart Africa Digital Academy en vue d'améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l'opérationnalisation de la signature électronique, la mise en œuvre du projet PACT DIGITAL [...] et le lancement de la 8e édition du concours GÉNIE TIC et de la 6e édition du concours Hackathon 226.

Le secrétaire général du ministère, Kisito Traoré a rassuré le RJPEN de la disponibilité de son département à l'accompagner

A propos du Hackathon, M. Yougbaré a rassuré que dans le cadre de l'accompagnement des lauréats, le ministère travaille avec le département de l'économie et des finances pour l'élaboration d'un arrêté conjoint pour la prise en charge des membres des jurys, des prix et de l'incubation des lauréats.

Veille technologique

Notons que l'atelier a pris fin par la communication sur la veille sur les technologies émergentes du numérique, présentée par le secrétaire permanent de l'innovation et de la veille sur les technologies émergentes du numérique, Dr Yaya Traoré. Ces technologies émergentes sont essentielles à la transformation numérique. Ce sont entre autres le Big data, l'Intelligence artificielle (IA), l'Internet des Objets (IoT), le Cloud computing, les Drones, la Blockchain, la Réalité virtuelle, la technologie 5G, etc.

Journalistes et responsables du ministère de la transition digitale ont posé pour la postérité

Selon le secrétaire général, Kisito Traoré, cet atelier honore le ministère en charge de la transition digitale car il augure une nouvelle dynamique des relations entre son département et la presse en général et avec le RJPEN en particulier. Il a rassuré les participants du soutien et de la disponibilité du ministère à travailler à ce que ce partenariat naissant soit solide et pérenne.

Fredo Bassolé
Lefaso.net

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Burkina/Gestion de l'eau : Les plans de gestion de l'eau des comités locaux de l'eau Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est validés

Thu, 27/07/2023 - 18:00

L'Agence de l'eau du Nakanbé (AEN), avec l'appui financier de son partenaire Enabel, a participé, les 25 et 26 juillet 2023, aux assemblées générales du Comité local de l'eau (CLE) Nakanbé Bomboré à Zorgho, chef-lieu de la province du Ganzourgou, dans la région du Plateau-central et du comité local de l'eau Bagré Aval nord-est (CLE BANE) à Koupéla, chef-lieu de la province du Kouritenga dans la région du Centre-est. Ces assemblées générales entrent dans le cadre de la validation du plan de gestion de l'eau (PGE) 2024-2028. Ce sont environ 95% des membres de chaque assemblée générale qui ont pris part aux sessions.

L'objectif de ces assemblées est d'examiner et de valider les plans de gestion de l'eau des CLE Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est.

Les Comités locaux de l'eau (CLE) sont des instances locales de concertation, de promotion, d'animation et d'échanges associant tous les acteurs intervenant localement dans la gestion des ressources en eau de leur espace de compétence. Ils ont été mis en place par les Agences de l'eau (AE) suite à l'adoption par le gouvernement du Burkina Faso de l'approche « Gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) » dans les années 1990.

Les comités locaux de l'eau Nakanbé Bomboré et Bagré Aval nord-est, dans leurs plans de gestion de l'eau comptent, entre autres, mettre en place des comités d'usagers de l'eau (CUE), organiser les catégories d'usagers autour des barrages, renforcer les capacités des acteurs sur diverses thématiques en lien avec la protection et la gestion des ressources en eau, mener des actions de protection des ressources en eau à travers les mesures physiques et biologiques de conservation des eaux et des sols, le tout accompagner d'action de communication et de sensibilisation. Le montant global des activités s'élève à 293 905 000 de francs CFA pour le CLE Nakanbé Bomboré et 405 935 500 de francs CFA pour le CLE Bagré Aval nord-est.

Le directeur de la prospective et de la planification de l'Agence de l'eau du Nakanbé, Barthélémy Kologo

Selon le directeur de la prospective et de la planification (DPP) de l'Agence de l'eau du Nakanbé, Barthélémy Kologo, les comités locaux de l'eau sont les maillons de base de la mise en œuvre de la gestion intégrée des ressources en eau au niveau local. Leur mission principale, c'est d'engager l'ensemble des acteurs de leur espace de gestion dans la concertation sur toutes les questions liées aux ressources en eau. « Nous avons eu l'accompagnement de l'Etat belge à travers l'Agence belge de développement (Enabel) pour pouvoir permettre à ces deux comités locaux de l'eau de se doter d'outils de planification. Parce qu'une structure doit avoir un document de planification à court, moyen ou long terme pour pouvoir mener ses actions. Grâce à ce partenariat, nous avons pu accompagner les deux comités qui ont piloté intégralement le processus. Un comité interne a été mis en place au niveau de chaque comité local de l'eau qui s'est chargé d'élaborer les documents de planification pour les 5 années à venir », a expliqué le directeur de la prospective et de la planification.

Il ajoute que les résultats attendus sont sur trois aspects. « Je pense que premièrement, les CLES ont surtout mis l'accent sur l'organisation et le renforcement des capacités des acteurs. Parce que dans la gestion de l'eau, il faut que les acteurs soient suffisamment organisés et leurs capacités renforcées. Pour le deuxième résultat, on attend des résultats concrets. Notamment les actions de protection et de sauvegarde des ressources en eau. Tout ce qui est mesure physique et biologique ou tout autre nature qu'on peut conduire sur le terrain qui va amener à sauvegarder et à utiliser de façon rationnelle la ressource en eau. C'est là qu'on voit tout ce qui est investissement sur le terrain. Le troisième résultat auquel on s'attend, c'est vraiment les actions d'information, d'éducation et de communication pour susciter une prise de conscience sur la bonne gestion de l'eau », a indiqué monsieur Kologo.

Membre de la programmation d'animation et du suivi du comité local de l'eau de Bagré aval Nord Est

Membre de la Commission de programmation, d'animation et du suivi (CPAS) du comité local de l'eau de Bagré Aval nord-est par ailleurs membre du comité de rédaction du plan de gestion de l'eau 2024-2028, Zakaria Sana a notifié que pour que leur CLE soit efficace, il leur faut un document de planification. C'est en ce sens qu'ils ont fait des collectes de données pour mieux cerner les enjeux et les problématiques de l'eau afin de disposer d'un document de planification efficace pour mieux mener les actions.

« Nous sommes un nouveau CLE qui vient d'être mis en place en septembre 2022. Ce qui veut dire qu'il nous faut un axe pour nous permettre de nous renforcer. Voilà pourquoi le premier axe d'intervention dans le plan de gestion de l'eau est le renforcement des capacités des acteurs. Parce que tant qu'il n'y a pas ce renforcement de capacités il sera difficile d'atteindre les objectifs. Le deuxième axe, c'est la mobilisation de la ressource en eau. Les ouvrages de mobilisation qui existent, il faut les entretenir. Tout cela a été planifié sur les cinq années à venir. Notre troisième axe c'est la communication. On ne peut pas nous connaître tant qu'on ne communique pas. Notre axe 3 tourne autour de la communication sur la problématique de l'eau », a fait savoir monsieur Sana.

Charles Ouédraogo, secrétaire adjoint du comité local de l'eau du Nakanbé Bomboré et agent de l'agriculture à Salogo, a précisé que pour une bonne gestion en eau, il faut une bonne sensibilisation et une bonne communication autour de la problématique de l'eau.

Il a invité les membres du comité local de l'eau Nakanbé Bomboré à travailler sans relâche pour l'atteinte des objectifs fixés.

Les comités locaux de l'eau sont composés des agents de l'État, d'usagers de l'eau et des collectivités territoriales.

Rama Diallo
Lefaso.net

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Plan international : Plus de1,4 million de personnes touchées en 2023

Thu, 27/07/2023 - 16:43

L'année fiscale 2023 de Plan international a été marquée par de nombreux défis dont les plus importants sont l'insécurité, la crise alimentaire et le problème de mobilisation de ressources. En dépit de cela, des avancées significatives ont été enregistrées avec 1 405 729 personnes touchées en 2023. Ce jeudi 27 juillet 2023, ses membres se sont réunis à Ouagadougou pour passer en revue les activités annuelles de leur institution.

Douze milliards de francs CFA. Voilà le montant injecté par Plan international au Burkina afin d'améliorer les conditions de vie des populations pour ce qui est de l'année fiscale allant du 30 juin 2022 au 1er juillet 2023. Durant cette année, il a été mis en œuvre 47 projets dans 3209 communautés, réparties dans les 13 régions du pays. Ces projets ont impacté la vie de 1 332 502 enfants de moins de 18 ans dont 184 381 filles. En tout et pour tout, ce sont 1 405 729 personnes qui ont été touchées.

La présidente du conseil d'administration du Secrétariat permanent des Organisations non gouvernementales (SPONG), Christelle Kalhoulé, était présente à cette cérémonie de revue annuelle

Les projets implantés dans les 13 régions du Burkina avaient trait à plusieurs domaines parmi lesquels on peut citer : « la santé sexuelle et reproductive, la sécurité économique des jeunes et des femmes, la citoyenneté active, le développement de la petite enfance, la protection contre les formes d'abus, de négligence d'exploitation et de violence, la protection et assistance dans les situations d'urgence et amélioration de la résilience aux risques naturels, climatiques et anthropiques, etc. »

Une photographie des changements opérées par Plan international dans le domaine de l'éducation et de l'autonomisation des jeunes

Selon Nicole Hien, représentante résidente par intérim de Plan international Burkina Faso, l'année a été difficile mais l'abnégation et la détermination du personnel et des partenaires a donné en fin de compte des résultats remarquables. Pour elle, il y a de quoi se réjouir. « A l'étape actuelle, nous pouvons nous réjouir d'avoir engrangé ensemble d'énormes victoires. Nous avons relevé beaucoup de défis et surmonté des obstacles. Nous avons accompli des engagements. Nous pouvons dire en toute humilité que nous avons fait preuve de détermination et de dévouement dans le contexte très difficile qui est le nôtre », dira-t-elle.

« Au cours de cette année, nous avons intensifié nos efforts pour promouvoir les droits des enfants, l'égalité des genres et le développement inclusif », Nicole Hien

La revue annuelle de l'année écoulée n'est pas seulement consacrée au bilan de la mise en œuvre des projets. En effet, la présentation du niveau d'atteinte des indicateurs par projet et par domaine d'impact, l'analyse des forces, acquis, difficultés, faiblesses et leçons apprises, le partage du niveau de satisfaction des bénéficiaires des projets et la proposition de recommandations meubleront le cours de cette journée qui réunit une centaine d'acteurs.

Une vue des acteurs composés des partenaires et du personnel de Plan international, présents à cette cérémonie de revue annuelle 2023

2024 s'annonce elle aussi avec pleins de défis. Mais d'ores et déjà, Plan international poursuivra la mise en œuvre de sa stratégie 2019-2023, dont la date de fin a été prorogée jusqu'en juin 2024. « Nous prévoyons investir en 2024, plus de 14 milliards FCFA. Les interventions se feront dans tous les pays et dans tous les domaines programmatiques cités plus haut », a laissé entendre Nicole Hien. Pour atteindre les objectifs dans ces axes d'intervention ci-dessus cités, la représentante résidente par intérim de Plan international Burkina Faso appelle à une mobilisation continue et à une collaboration renforcée. « Je vous invite à maintenir le cap et à redoubler d'efforts pour cette nouvelle période. Ensemble, nous pouvons surmonter les difficultés, réaliser des résultats probants et contribuer à la construction d'un Burkina Faso plus équitable, inclusif et prospère pour tous », dira-t-elle à ces collaborateurs, pour conclure.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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Burkina/Droits et santé sexuels et reproductifs : Une amélioration de l'offre des services de santé enregistrée dans plusieurs régions

Thu, 27/07/2023 - 16:40

Le directeur général de la santé et de l'hygiène publique, le Dr Brice Bicaba, a présidé, ce jeudi 27 avril 2023 à Ouagadougou, la cérémonie d'ouverture d'un atelier de présentation des résultats du projet de renforcement des droits et santé sexuels et reproductifs. Le projet s'est également intéressé à la contraception, la planification familiale, la violence basée sur le genre, les femmes et les jeunes dans le contexte du covid-19 au Burkina. C'est un projet mis en place par le Fonds des nations unies pour la population (UNFPA), en partenariat avec le Canada.

Mis en œuvre d'octobre 2020 à juin 2023, soit une durée de trois ans, ce projet a permis d'engranger plusieurs résultats, selon le bilan qui a été rendu public au cours de la cérémonie d'ouverture de l'atelier. En termes de résultats enregistrés, le représentant résident de l'UNFPA au Burkina, Alain Akpadji, a cité, entre autres, 600 980 nouvelles utilisatrices de planification familiale, une prise en charge de plus de 400 survivants de violence basée sur le genre, plus de 2 000 prestataires de santé du privé et du public, formés sur la planification clinique axée sur les droits humains.

Les participants, venus des régions concernées discuteront au cours de la matinée sur le bilan du projet et feront le point de sa mise en œuvre

A ces résultats s'ajoutent la formation de 1491 agents de santé à base communautaire sur la distribution à base communautaire de la planification familiale, la prévention des VBG et du covid-19 et la dotation de kits de gestion des cas pour la sécurisation des données sur les violences basées sur le genre, à 42 districts.

Le Dr Brice Bicaba, directeur général de la santé et de l'hygiène publique

Ces résultats ont permis, selon le Dr Brice Bicaba, d'améliorer l'offre en matière de santé reproductive dans 8 régions. Une occasion pour lui de remercier les différents partenaires de ce projet qui a commencé dans le contexte du covid-19 et a permis d'avoir un certain nombre de résultats tangibles en termes de santé reproductive, comme cités plus haut. Et tout cela concourt à l'amélioration de la santé de la population et à la réduction de la mortalité maternelle qui est un objectif du ministère en charge de la santé.

Alain Akpadji, représentant résident de l'UNFPA au Burkina Faso

Malgré ces résultats tangibles, beaucoup de travail reste encore à faire pour réduire les inégalités, limiter les besoins non satisfaits en planification familiale et les grossesses non désirées et autres, a fait savoir le directeur général qui a joint sa voix à celle du représentant résident de l'UNFPA pour souhaiter la pérennisation des acquis et une éventuelle réplication du projet.

Ce projet, il faut le rappeler, a été mis en œuvre dans 8 régions du Burkina que sont les Cascades, le Centre, le Centre-est, le Centre-ouest, le Centre-sud, les Hauts Bassins, le Plateau central et le Sud-ouest.

Emelo Nina Womitso-Mawulawoe, chargée de coopération de l'ambassade du Canada et représentante de l'ambassadrice

Par ailleurs les réalisations menées au cours de ce projet ont contribué à la réduction des besoins non satisfaits en matière de planification de 19 à 16%, selon le représentant résident de l'UNFPA.

Une photo de famille avec les acteurs

Le niveau de mise en œuvre des activités s'élève à 98,4% et est très satisfaisant, selon la chargée de coopération de l'ambassade du Canada au Burkina, Emefa Nina-Womitso-Mawulawoe, partenaire financier de ce projet. Selon elle, c'est un projet qui a coûté plus de deux milliards de francs CFA et vu les résultats engrangés, on ne peut qu'être satisfait parce que ce sont des domaines privilégiés par le Canada.

Quant à la réplication du projet, elle a rassuré qu'il y a des interventions qui sont prévues à cet effet.

YZ
Lefaso.net

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Diplomatie/Burkina : Le Laboratoire Citoyennetés rend hommage à l'ambassadeur de l'UE Wolfram Vetter, en fin de mission

Thu, 27/07/2023 - 16:39

Le Laboratoire Citoyennetés a organisé une cérémonie d'au-revoir à l'endroit de l'ambassadeur de l'Union européenne au Burkina Faso, Wolfram Vetter. En fin de mission au pays des hommes intègres (après quatre ans), il a reçu les hommages de l'organisation pour ses efforts consentis pour le développement du Burkina Faso. Cette cérémonie a eu lieu ce 26 juillet 2023 dans les locaux du Laboratoire Citoyennetés.

Tout d'abord, il faut rappeler que l'UE et la coopération suisse ont financé le projet "Faciliter la redevabilité et la veille citoyenne avec la société civile" (FASOVEIL). Ce projet, dont la mise en œuvre est assurée par le Laboratoire Citoyennetés et la Fondation Hirondelle vise à améliorer la qualité de formulation et de mise en œuvre des politiques publiques grâce à la contribution et à l'influence des organisations de la société civile et des médias.

Wolfram Vetter a reçu des présents pour l'occasion

C'est au regard de l'implication constant de l'UE à travers son ambassadeur Wolfram Vetter dans la mise en œuvre de FASOVEIL que le Laboratoire Citoyennetés et ses partenaires ont décidé d'organiser cette cérémonie d'hommage et d'au-revoir. « Le 20 septembre 2019, beaucoup d'entre nous découvraient pour la première fois dans les médias le visage de celui qui allait être pendant quasiment quatre ans la première personnalité de l'Union européenne au Burkina Faso. Quatre ans après, on ne peut pas ne pas dire que ce visage on le connaît en vrai. Il est connu. Il est présent, dans le cœur des Burkinabé. Ce visage, beaucoup l'ont rencontré dans des réunions. Ce visage, nous l'avons rencontré dans des ateliers et séminaires de réflexion et de propositions pour soutenir le Burkina. Ce visage, certains l'ont rencontré à Ponsomtinga, aux côtés des femmes tisseuses. Ce visage, on l'a vu à Kaya aux côtés des Personnes déplacées internes (PDI). Ce visage est aussi connu par beaucoup d'organisations de la société civile. Nous avons souhaité vous dédier cette cérémonie, pour vous exprimer notre reconnaissance et notre fierté d'avoir bénéficié de la confiance de l'Union européenne pour conduire un important projet d'appui à la société civile burkinabè, j'ai nommé le projet FASOVEIL », a déclaré le président du Laboratoire Citoyennetés, Raogo Antoine Sawadogo, dans son allocution.

« Nous sommes aussi reconnaissants à l'UE pour toutes les autres formes d'appui dans divers secteurs et qui contribuent à renforcer la présence de l'Etat » Raogo Antoine Sawadogo

« J'ai beaucoup de compassion pour le Burkina Faso »

Wolfram Vetter s'est dit très ému par cette marque d'attention et a confié que le peuple burkinabè est très chaleureux. Il a notifié que depuis le début de sa carrière, de tous les pays où il a été, les Burkinabè occupent une place importante.

« Je remercie le Laboratoire Citoyennetés, tous les représentants de la société civile et les représentants du gouvernement qui m'ont honoré aujourd'hui. Le travail avec la société civile a été l'un des piliers de notre coopération au Burkina Faso. La société civile est un élément central dans toute notre coopération. Elle a un rôle important à jouer dans les affaires publiques. Ces quatre ans n'ont pas été de tout repos pour le pays malheureusement. J'ai beaucoup de compassion pour le Burkina Faso. C'est douloureux de voir tous ces soldats tombés, les blessés et les familles. Je suis confiant que ce peuple restera debout, c'est un peuple extrêmement résilient. C'est un peuple qui m'a reçu de manière chaleureuse et qui a rendu mon séjour agréable », a-t-il signifié.

Wolfram Vetter dit partir avec un pincement au cœur

Wolfram Vetter est titulaire d'un doctorat en sciences, histoire et droit public de l'université de Bonn, en Allemagne. Ce diplomate européen était, avant sa nomination au Burkina Faso, ambassadeur, chef de la délégation de l'Union européenne au Burundi. Il a commencé sa carrière comme assistant parlementaire et agent temporaire au ministère allemand des Affaires étrangères (source : Direction de la communication de la présidence du Faso) .

Le Laboratoire Citoyennetés est une organisation de droit burkinabé créée en 2003

Il faut noter que le budget mobilisé pour le projet FASOVEIL est estimé à 5,5 milliards de francs CFA, pour une durée de quatre ans (2022-2026).

SB
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Niger : Le Commandement militaire des forces armées dit "souscrire" au coup de force

Thu, 27/07/2023 - 13:26

Dans une déclaration signée par le Chef d'état major des armées nigériennes, le général de division Abdou Sidikou Issa, le Commandement militaire dit adhérer à la déclaration des militaires du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie.

Un accompagnement motivé selon le communiqué, par "le souci de préserver l'intégrité physique du Président de la République et de sa famille, d'éviter une confrontation meurtrière entre les différentes Forces qui au-delà de ces dernières pourrait provoquer un bain de sang et entacher la sécurité de la population et d'autre part, par le souci de préserver la cohésion au sein des Forces de Défense et de Sécurité".

Le Commandement militaire prévient que toute intervention militaire venant de l'extérieur, pourrait entraîner le chaos.

Invite est faite à l'ensemble des forces de défense et de sécurité, à rester concentrées sur leurs missions que sont la lutte contre le terrorisme et le crime organisé.

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Niger : Le ministre des Affaires étrangères soutient que le coup de force n'est pas acté

Thu, 27/07/2023 - 12:15

Alors que des militaires, se réclamant du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie ont affirmé hier 26 juillet 2023 sur les antennes de la télévision nationale nigérienne avoir renversé le pouvoir de Mohamed Bazoum, le ministre des Affaires étrangères nigérien Hassoumi Massoudou les invite à rentrer dans les rangs car leurs revendications peuvent s'obtenir dans le dialogue. "Nous sommes les autorités légitimes et légales du Niger", a laissé entendre Hassoumi Massoudou sur France 24.

Celui qui se présente comme étant le chef du gouvernement par intérim, a affirmé qu'il n'y a pas de fait accompli et que le pouvoir légal et légitime est celui exercé par le président Bazoum.

"Il y a eu une tentative de coup d'Etat que nous ne pouvons évidemment pas accepter. Nous sommes certains que ce n'est pas la totalité de l'Armée qui a engagé ce coup d'Etat. La preuve, le Commandement de l'Armée ne s'est pas exprimé. Deuxièmement, le peuple nigérien ne peut plus accepter cela. Nous avons complètement dépassé ce mode anachronique d'expression d'une frange infime de notre population".

Hassoumi Massoudi dit avoir eu des nouvelles du président Bazoum qui serait selon lui toujours séquestré à sa résidence, même si son intégrité physique n'a pas été touchée. Il a appelé à la libération rapide et sans condition de Mohamed Bazoum, pour un retour à l'ordre constitutionnel normal.

"Nous appelons l'ensemble des patriotes à se lever comme un seul homme pour dire "non" à cette action factieuse qui tend à nous ramener à des dizaines d'années en arrière et à bloquer les progrès", a-t-il ajouté.

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Niger : Le conseil national pour la sauvegarde de la patrie met fin au pouvoir de Mohamed Bazoum

Thu, 27/07/2023 - 10:53

Le coup d'État contre le pouvoir de Mohamed Bazoum semble désormais consommé.

En effet, dans un communiqué lu dans la soirée du 26 juillet 2023 sur les antennes de la télévision nationale du Niger, un groupe de militaires, se réclamant du conseil national pour la sauvegarde de la patrie, affirme avoir mis fin au régime en place.

Entre autres raisons évoquées pour ce coup de force, la dégradation de la situation sécuritaire ainsi que la mauvaise gouvernance économique et sociale.

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Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales : les tests de niveau d'entrée à l'INHEI se tiendra le 24 août 2023 à Loumbila dans les locaux de l'Institut

Thu, 27/07/2023 - 10:30

Le Directeur Général de l'Institut des Hautes Etudes Internationales (INHEI) a l'honneur d'informer les personnes privées , les responsables des structures publiques, parapubliques et privées, des collectivités territoriales, des organismes nationaux et internationaux désirant inscrire des agents au Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI) au titre de l'année académique 2023-2024, que les tests de niveau d'entrée à l'INHEI se tiendra le 24 août 2023 à Loumbila dans les locaux de l'Institut.

1- CONDITIONS DE CANDIDATURE :

Peuvent faire acte de candidature, les personnes privées et les agents en activité dans les structures ci-dessus indiquées et remplissant les conditions suivantes :

être titulaire d'une maîtrise ou d'une licence LMD ou d'un diplôme du cycle « B » de l'ENAM ou de tout autre diplôme reconnu équivalent et justifier de trois (03) ans d'expérience professionnelle ;

être de catégorie B1, A2 ou A3 et titulaire d'un baccalauréat et justifier de cinq (05) années d'expérience professionnelle ;

être titulaire d'un Master des universités et instituts supérieurs reconnus par le CAMES ou équivalent.

2- COMPOSITION DU DOSSIER DE CANDIDATURE :

a) Pour les candidats des structures privées
une demande manuscrite revêtue d'un timbre fiscal de 200 francs adressée à Monsieur le Directeur Général de l'INHEI datée et signée du candidat et indiquant son nom, ses prénom(s), son adresse e-mail, son numéro de téléphone ;
une photocopie de la dernière situation administrative du candidat ou un contrat d'embauche ;

une photocopie légalisée du diplôme requis ou son attestation en cours de validité (Master, Maîtrise, Licence LMD, BAC, diplôme cycle B de l'ENAM ou tout autre diplôme reconnu équivalent) ;

un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
une lettre de recommandation de l'employeur ;
un relevé de compte individuel à jour délivré par la CNSS ;
un engagement à payer les frais de scolarité dûment signé et certifié par une autorité compétente ;
une photocopie du reçu de paiement des frais de dossier.

b) Pour les candidats des collectivités territoriales
Les conditions de candidature et la composition des dossiers de candidature des candidats des collectivités territoriales sont celles édictées par les dispositions du décret 2017-703/PRES/PM/MATD/MINEFID/MFPTPS DU 2 août 2017 portant conditions d'organisation des examens professionnels et des concours de la fonction publique territoriale.

c) Pour les candidats des structures publiques et para publiques
Les conditions de candidature sont celles édictées par l'acte pris par leur structure pour ouvrir le concours d'entrée à l'INHEI.

d) Pour les particuliers

une demande manuscrite timbrée à 200F adressée au Directeur Général de l'INHEI ;
un extrait d'acte de naissance ou de jugement supplétif en tenant lieu ;
une photocopie du reçu de paiement des frais de dossier ;
une photocopie légalisée du diplôme ou de l'attestation de succès au Master II ;
les relevés des notes de Master II ;
une copie légalisée de la pièce d'identité ou de la carte nationale d'identité burkinabè (pour les nationaux) ;
une lettre de motivation signée du candidat ;
un engagement signé du candidat, à ne pas exiger son intégration dans un emploi de la fonction publique à l'issue de sa formation.

3- DEPOT DES DOSSIERS

Les dossiers de candidature seront réceptionnés du lundi 07 août au lundi 21 août 2023 de 09 H à 15 H à l'Institut des Hautes Etudes Internationales, sis à Loumbila (sur la route de l'ENEP).
Les frais de dossier, payables auprès de l'Agent Comptable de l'Institut sont de vingt et cinq (25 000) francs CFA non remboursables.
4- INFORMATIONS IMPORTANTES

les employés des services publics, privés ou de la société civile doivent fournir une lettre d'autorisation de leur hiérarchie les autorisant à suivre la formation pendant deux (02) ans ;

l'admission à la formation ne donne droit ni à une bourse ni à une aide quelconque ;

la durée de la formation est de deux (02) ans. Elle est sanctionnée par le Diplôme d'Etudes Supérieures en Diplomatie et Relations Internationales (DESDRI). L'obtention de ce diplôme ne donne pas droit à une intégration dans un emploi de la Fonction Publique ;

la formation se déroule en régime présentiel. Par conséquent, tous ceux qui sont admis seront tenus de respecter rigoureusement les horaires de cours, de participer aux évaluations, aux séminaires et sorties pédagogiques sur le terrain ;

le début des cours de la 1ère année sera fixé ultérieurement par un Arrêté du Ministre chargé de la Fonction Publique.

5- FRAIS DE FORMATION

Les frais de formation sont fixés ainsi qu'il suit :

a) Particulier de l'espace UEMOA :
1 000 000 F CFA pour la première année,
1 200 000 F CFA pour la deuxième année.
b) Institution de la zone UEMOA :

1 500 000 F CFA pour la première année,
1 700 000 F CFA pour la deuxième année.
c) Particulier de l'espace hors UEMOA :

1 800 000 F CFA pour la première année
1 900 000 F CFA pour la deuxième année
d) Institution de la zone hors UEMOA :
2 200 000 F CFA pour la première année,
2 500 000 F CFA pour la deuxième année

6- FRAIS D'INSCRIPTION

Les frais d'inscription sont fixés à 25 000 F CFA.

Les épreuves sont notées de 0 à 20 et toute note inférieure à 7/20 est éliminatoire.
Pour toutes informations complémentaires, veuillez appeler l'un des numéros téléphoniques suivants : 25 40 78 69 /25 40 78 82 et 70 05 60 59.

Le Directeur Général

Dr Poussi SAWADOGO
Officier de l'Ordre National

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Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants pour la préparation au DESCOGEF

Thu, 27/07/2023 - 10:30

Appel à candidatures pour le recrutement d'étudiants pour la préparation au Diplôme d'Etudes Supérieures de Comptabilité et de Gestion Financière (DESCOGEF)

Le Président du conseil scientifique du Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable du Burkina Faso porte à la connaissance des étudiants et des travailleurs qu'il est ouvert dans le Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière du Burkina Faso (CFECF-BF) le recrutement de cinquante (50) étudiants en première année du Diplôme d'Etudes Supérieures de Comptabilité et de Gestion Financière (DESCOGEF). Le diplôme est de niveau Master (BAC+5).

1- Conditions d'admission

Peuvent faire acte de candidature :

Les titulaires au moins du diplôme de licence en comptabilité ou en gestion conformément au Règlement N°03_2020_CM_UEMOA instituant le Diplôme d'Etudes Supérieures en Comptabilité et de Gestion Financière (DESCOGEF) commun aux Etats de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA).

2- Admission

Les candidats présélectionnés à l'issue d'un examen de leur dossier seront soumis à un entretien avec le jury de sélection qui retiendra la liste finale des candidats admis.

3- Frais d'inscription et de formation

Les frais d'inscription annuelle s'élèvent à cinquante mille (50 000) Francs CFA.
Les frais de formation s'élèvent à deux millions (2 000 000) FCFA payables en trois (03) tranches dont 50% à l'inscription.

4- Composition du dossier

Une demande manuscrite non timbrée, adressée au Président du Conseil Scientifique du Centre ;
Un Curriculum vitae ;
Une lettre de motivation ;

Une photocopie certifiée conforme à l'original (par la Mairie ou le Commissariat de police) du diplôme de la Licence et du Baccalauréat ;
L'attestation de reconnaissance CAMES du diplôme (pour les établissements privés) ;

Quatre (4) photographies récentes portant au verso votre nom, prénoms et votre signature ;

Une pièce d'état civil ou tout document permettant d'établir votre filiation ;
Les relevés de notes de la 1ère à la 3ème année de la licence et du Baccalauréat ;

Une photocopie de la quittance de paiement des frais de dépôt des dossiers.

5- Dépôt des dossiers de candidatures :

Dépôt des dossiers de candidatures : du 14 Août au 30 Septembre 2023 ;
Présélection : 07 Octobre 2023 ;
Entretiens : 14 Octobre 2023 ;
Résultats : 17 Octobre 2023 ;
Début des cours : 02 Novembre 2023.

Le dépôt des dossiers a lieu du lundi au vendredi, de 8 heures à 12 heures 30 minutes et de 13 heures 30 minutes à 15 heures 30 minutes au Centre agréé de Formation à l'Expertise Comptable et Financière (sise à l'Université de Technologies et de Management (UTM) / Tél. 25 48 37 01).

Pour toute autre information complémentaire, contacter le Centre à l'adresse suivante : consortiumburkina@gmail.com Tél 25 48 37 01.

NB : Les frais de dépôt de dossiers s'élèvent à vingt-cinq mille (25 000) francs
CFA, payable auprès de la comptabilité du Centre.

La formation est dispensée dans la soirée à partir de 18 heures du lundi au vendredi et le samedi à partir de 15 heures. La présence aux cours est obligatoire.

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INFO LONAB : Les prises de paris se feront désormais sur un « 4+1 » tous les mercredis

Thu, 27/07/2023 - 10:00

A partir du mois d'Août 2023, les prises de paris se feront désormais sur un « 4+1 » tous les mercredis en lieu et place du Tiercé habituel avec seulement une mise de base de 300 F CFA.

Avec le « 4+1 », tentez votre chance et devenez multimillionnaires avec la LONAB.

« PMU'B, la fortune en fin de courses ! »

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