TERMES DE REFERENCE
EVALUATION FINALE DE LA PHASE II DU PROJET DE RENFORCEMENT DE L'EMPLOYABILITE ET DE L'ENTREPREUNARIAT DES JEUNES POUR REDUIRE LES RISQUES DE MIGRATION IRREGULIERE DANS LES REGIONS DU CENTRE-EST, DU CENTRE-SUD ET DU PLATEAU CENTRAL AU BURKINA FASO.
Décembre 2024
I Contexte de l'évaluation
Le Burkina Faso a une population à majorité jeune. En effet, le Recensement Général de la Population et de l'Habitation (RGPH) de 2019 indique que 45,3% de la population est âgée de moins de 15 ans, 78% de moins de 25 ans et 32,6% ont un âge compris entre 15 et 35 ans (INSD, 2022). Selon le rapport final de la stratégie nationale de promotion de l'entrepreneuriat des jeunes (SNPEJ), compte tenu de leur poids numérique, de leur force physique, de leur esprit d'innovation et de leur prédisposition au changement, l'apport des jeunes filles/femmes et garçons est fondamental pour le développement du pays en tant qu'innovateurs, force de travail, consommateurs, citoyens et membres actifs de la société (SNPEJ, Burkina Faso, 2021).
Cependant, en raison du manque d'expérience professionnelle, l'inadéquation entre la formation et les besoins du marché du travail et l'insuffisance de la culture entrepreneuriale chez les jeunes, ils sont défavorisés sur le marché de l'emploi au Burkina Faso (SNPEJ, Burkina Faso, 2021). En effet, « Le taux de chômage, au sens du Bureau international du travail (BIT), qui s'élève à 4,7% au Burkina Faso est plus élevé chez les jeunes de 15-24 ans (8,6%) » . En plus, l'accès des jeunes au travail est souvent précaire avec un taux de vulnérabilité estimé à 72,5%, au niveau national (ERI-ESI, 2018).
Face à cette situation de manque ou de précarité d'emploi, un grand nombre de jeunes burkinabè, particulièrement issus du milieu rural, se retrouvent à prendre tous les risques en tentant de périlleux périples qui leur font traverser irrégulièrement de nombreuses frontières à la recherche de meilleures conditions de vie. Cette situation reste préoccupante dans plusieurs régions du Burkina Faso, particulièrement celle du Centre-Est qui est caractérisée par un fort taux de départ pour l'émigration notamment irrégulière. Le rapport de l'OIM sur le profil des migrants assistés au retour volontaire et à la réintégration en 2020 indique que sur 679 migrants assistés en 2020, 64% sont partis de la région du Centre-Est (OIM Burkina Faso, 2020). Cette forme de migration a des conséquences souvent dramatiques pour les migrants et la société tout entière.
C'est au regard de ce constat, que la Mission pays de l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) Burkina Faso a initié une première phase du projet de Renforcement de l'employabilité et de l'entreprenariat des jeunes pour réduire les risques de migration irrégulière dans la région du Centre-Est (2017-2021). Ce projet qui s'inscrit en droite ligne avec les priorités nationales en matière de lutte contre le chômage et le sous-emploi des jeunes, constitue un appui de l'OIM aux efforts du Gouvernement et vise principalement à offrir des alternatives viables à travers la promotion de l'entrepreneuriat des jeunes en guise d'alternatives à la migration irrégulière.
La phase I du projet JEM a permis de financer la création d'entreprise au profit de 375 promoteurs et la mise en place d'un mécanisme de financement des jeunes dans la région du Centre-Est. A l'achèvement de cette première phase, la mission Pays de l'OIM au Burkina Faso a obtenu un financement du Gouvernement de l'Italie, à travers l'Agence italienne pour la coopération au développement, pour mettre en œuvre une seconde phase du projet. Cette phase a permis de consolider les acquis de la première phase et d'assurer la mise à l'échelle du projet en couvrant deux (2) nouvelles régions (le Centre-Sud et le Plateau Central) qui présentent également, dans une moindre mesure, des défis liés à la migration irrégulière.
Après un peu plus de trois années d'exécution, le projet a atteint des résultats et progrès considérables qu'il faille apprécier à travers une évaluation finale en vue de faire une analyse critique des résultats engrangés et apprendre de la mise en œuvre du projet pour les futures interventions de l'OIM.
Les principales réalisations enregistrées dans les 4 axes d'intervention du projet sont :
• La composante sensibilisation : Conduite d'une campagne de sensibilisation des communautés des régions du Centre-Est du Centre-Sud et du Plateau Central sur les risques et alternatives à la migration irrégulière à travers diverses approches (compétition Maracana, représentation de théâtre conte et distribution de gadgets), pour amener les populations du Centre-Est, du Centre Sud et du Plateau Central à prendre réellement conscience des dangers et des alternatives à la migration irrégulière ;
• La composante études sur les créneaux porteurs : L'actualisation de deux études sur les créneaux porteurs d'emplois dans les régions du Centre Sud et du Plateau Central, pour mieux orienter les jeunes dans le choix de leurs domaines d'activité entrepreneuriale ;
• La composante formation : présélection et la formation de 1072 bénéficiaires en entrepreneuriat et la formation technique de 775 d'entre eux, bénéficiaires du financement de leurs plans d'affaire ;
• La composante financement : évaluation suivie d'une réadaptation du mécanisme de financement, l'appui conseil et le coaching de proximité des promoteurs par six ONG et l'octroi d'un financement d'environ 622 millions de francs CFA aux jeunes pour la mise en œuvre de leurs projets individuels ou collectifs.
Dans le cadre de l'évaluation finale du projet jeunesse-emploi-migration, financé par l'agence de coopération Italienne et mis en œuvre par l'organisation internationale pour les migrations, les présents TdRs sont élaborés en vue du recrutement d'un consultant/cabinet national pour assurer la mission.
II Finalité de l'évaluation
Le but de l'évaluation finale est de fournir aux parties prenantes une appréciation indépendante de la performance globale, mesurer les changements opérés à travers les réalisations et analyser les stratégies de mises en œuvre du projet JEMII. Elle permettra aussi de tirer les enseignements, identifier les bonnes pratiques afin de formuler non seulement des recommandations pour l'amélioration des interventions futures mais aussi pour la réplication/ passage à l'échelle de certaines interventions. Les principaux destinataires de cette évaluation sont l'OIM, l'Agence Italienne pour la coopération au développement et les parties prenantes de la mise en œuvre du projet JEM II (Ministère des sports de la jeunesse et de l'emploi, les ONG de mise en œuvre et les Institution financières impliquées dans le financement des bénéficiaires).
L'évaluation finale vise de manière spécifique à :
• Capitaliser l'ensemble des résultats de la mise en œuvre du projet JEM II afin d'assurer la redevabilité envers les partenaires financiers et les parties prenantes de la mise en œuvre ;
• Apprécier l'atteinte des objectifs du projet en référence aux indicateurs du cadre des résultats ;
• Fournir une analyse détaillée des facteurs explicatifs du niveau de performance atteint ;
• Déterminer la pertinence des actions menées, leur efficacité tant en termes de résultats qu'en termes de dynamiques et de processus impulsés ainsi que leur effets et durabilité ;
• Apprécier l'efficacité et la durabilité du mécanisme de financement mis en œuvre dans le cadre du projet JEMII ;
• Apprécier la stratégie de la mise en œuvre des activités du projet au regard des résultats atteints ou non atteints et formuler des recommandations ;
• Analyser et documenter les changements identifiés à la suite de la mise en œuvre du projet qu'ils soient prévus ou non, positifs ou négatifs ;
• Identifier les bonnes pratiques relatives à la conception, à la mise en œuvre, à la gestion et aux résultats du projet ainsi que les principales leçons apprises.
III Portée de l'évaluation
Le périmètre de l'évaluation finale, prend en compte la totalité des résultats observables, depuis le démarrage du projet JEM II jusqu'au 28 février 2025, date de clôture du projet. Par ailleurs, la portée géographique de l'évaluation s'étend aux 61 communes de mise œuvre du projet JEM II dans les régions du Centre-Est (22), Centre-Sud (19) et Plateau Central (20), exception faite aux huit (8) communes de la province du Koulpélogo où le défi sécuritaire a entrainé un redéploiement des bénéficiaires.
IV Les critères de l'évaluation
L'évaluation utilisera les six principaux critères de l'OCDE-CAD que sont la pertinence, la cohérence, l'efficacité, l'efficience, l'impact et la durabilité ainsi que les questions transversales de genre. Il s'agit des critères suivants :
Pertinence : le critère de pertinence cherche à apprécier dans quelle mesure le projet JEM II répond toujours aux priorités et aux besoins réels des bénéficiaires, ainsi que le degré d'intégration au contexte institutionnel ;
Cohérence : ce critère a été retenu afin d'apprécier dans quelle mesure le projet JEM II est compatible avec les politiques et programmes du Burkina Faso et d'autres partenaires opérant dans le même contexte et avec les autres interventions menées au sein de l'OIM.
Efficacité : ce critère a été choisi pour mesurer comment les objectifs et les résultats de l'intervention ont été atteints, ou sont en train de l'être par rapport aux cibles et indicateurs établis dans le cadre logique du projet ;
Efficience : le critère d'efficience vise à mesurer comment l'intervention produit, ou est susceptible de produire, des résultats de façon économique et dans les temps ; relation entre les moyens mis en œuvre (financiers, techniques, organisationnels et humains) et les résultats escomptés ;
Impact : ce critère dans la présente étude cherche à mesurer les premiers effets du projet JEM II sur les populations bénéficiaires, a identifier les facteurs qui contribuent à / ou empêchent l'atteinte des effets.
Durabilité : le critère de durabilité a été retenu afin d'établir les chances que les bénéfices nets du projet JEM II se poursuivent après la fin du programme ou lors d'une nouvelle phase.
Genre : une attention particulière sera portée à l'intégration effective des dimensions de genre et de la situation d'handicap dans le cadre de cette évaluation.
V Questions d'évaluation
Les principales questions évaluatives sont ci-dessous énumérées par critère d'évaluation retenu au préalable.
Pertinence
– Dans quelle mesure les objectifs du projet étaient-ils pertinents pour les priorités du donateur et les besoins nationaux ?
– Les objectifs et la conception du projet étaient-ils adaptés aux besoins des bénéficiaires ?
– Les activités et les résultats du projet étaient-ils cohérents avec les objectifs recherchés et les effets et impacts attendus.
– Dans quelle mesure une approche sensible au genre et à l'inclusion des personnes handicapées a-t-elle été utilisée dans la conception et la mise en œuvre du projet ?
Cohérence
– Cohérence interne : dans quelle mesure le projet crée des synergies et des liens entre d'autres interventions mises en œuvre par l'OIM dans le domaine thématique du projet ; et dans quelle mesure les interventions du projet contribuent à l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD) ?
– Cohérence externe : Dans quelle mesure le projet crée-t-il des synergies et des liens entre les interventions du gouvernement et des communautés de donateurs concernant le domaine thématique ?
Efficacité
– Les bénéficiaires cibles sont-ils atteints comme prévu ? si oui sont-ils satisfaits des services fournis par le projet ?
– Le projet a-t-il été mis en œuvre comme prévu initialement ? Si non pour quelles raisons et quelles ont été les mesures prises pour y remédier ?
– Dans quelle mesure le projet s'est-il adapté aux conditions extérieures changeantes afin de garantir l'atteinte des résultats ?
– Dans quelle mesure les résultats et objectifs du projet ont-ils été atteints ? quels ont été les principaux facteurs ayant influencé la réalisation ou non des objectifs ? Comment les obstacles ont-ils été surmontés ?
– Y a-t-il eu des effets positifs imprévus par rapport aux résultats escomptés dans le document de projet ? Dans quelle mesure cela a-t-il contribué aux résultats obtenus ?
– Si des effet négatifs imprévus sur les groupes cibles se sont produits ou sont susceptibles de se produire, dans quelle mesure l'équipe projet a-t-elle pris les mesures appropriées ?
– Dans quelle mesure la prise en compte des bénéficiaires individuels et collectifs à travers les coopératives a-t-il a-t-elle été efficace dans l'atteinte des résultats du projet ?
Efficience
– Les activités du projet ont-elles été exécutées et les produits obtenus en temps voulu ? Sinon, quelle était la raison des retards possibles ?
– Dans quelle mesure la coordination et la collaboration avec les ONG et institutions financières partenaires ont-elles été efficientes ?
– Quand et comment les activités de suivi et d'évaluation sont-elles menées ? Les ressources de S&E (humaines et financières) sont-elles suffisantes et appropriées ? Quelles sont les leçons tirées de M&E et les bonnes pratiques ?
– Le projet a-t-il été mis en œuvre de la manière la plus efficace par rapport aux autres moyens de mise en œuvre ?
– Dans quelle mesure les ressources sont-elles fournies/disponibles à un coût prévu (ou inférieur à celui prévu) de toutes les parties concernées ?
Impact
– Existe-t-il des preuves de changements (positifs ou négatifs) sur les cibles du projet ? dans l'affirmative quels sont les facteurs de ces changements ? Dans la négative, pour quelles raisons ?
– La vie des bénéficiaires et leur environnement ont-ils connu des changements (positifs ou négatifs) de quels changements s'agit-il ? ces changements sont-ils directement ou indirectement liés au projet où plutôt causés par des facteurs externes ?
– Des mesures ont-elles été prises en temps voulu dans le cadre du projet pour atténuer les éventuels effets négatifs imprévus ?
Durabilité
– Dans quelle mesure les activités et les avantages de l'intervention perdurent-ils à la fin du projet et en l'absence de tout aide extérieur ?
– Certains domaines d'activité sont-ils à l'évidence non durables ? Quels enseignements peut-on en tirer ?
– Dans quelle mesure les bénéficiaires, les parties prenantes (Partenaires de mise en œuvre, institution financières et collectivités locales) se sont-ils appropriés du projet pour perpétuer ses résultats en l'absence d'un financement extérieur ?
– Existe-t-il des risques financiers susceptibles de compromettre la durabilité des résultats du projet affectant femmes, hommes et groupes vulnérables ?
– Y a-t-il des risques sociaux ou politiques susceptibles de compromettre la durabilité des résultats du projet ?
– Dans quelle mesure les parties prenantes (ONG partenaires, IF et collectivités locales, hommes, femmes, groupes vulnérables) soutiennent la pérennité des objectifs du projet ?
– Dans quelle mesure les leçons apprises sont-elles documentées par l'équipe du projet sur une base continue et partagées avec les parties appropriées qui pourraient apprendre du projet ?
– Quels sont les autres facteurs de durabilité où pouvant influencer la non-durabilité du mécanisme de financement des jeunes promoteurs bénéficiaires du projet ?
Genre
– Dans quelle mesure une approche sensible au genre a-t-elle été utilisée dans la conception et la mise en œuvre du projet ? Comment les dimensions de genre ont-elles été intégrées dans la conception, la planification, la mise en œuvre et le suivi de l'intervention et des résultats obtenus ?
– Dans quelle mesure le projet a-t-il réussi à impliquer les femmes et les personnes vivants avec un handicap ?
– Dans quelle mesure la prise en compte de l'aspect genre (jeune, femme, hommes personnes avec handicap) contribue-t-elle à l'atteinte des objectifs du projet ?
VI Méthodologie de l'évaluation
L'évaluation sera menée de manière indépendante par un consultant externe/cabinet national sous la coordination et supervision du Bureau Pays et du Bureau Régional de l'OIM.
L'évaluation reposera sur l'exploitation des documents du projet et la collecte des données quantitatives et qualitatives sur le terrain.
L'analyse documentaire va se faire à travers l'exploitation des documents du projet, les rapports d'activité, les rapports narratifs d'avancement, les rapports d'enquête et les rapports financiers. L'OIM Burkina fournira tous les documents relatifs au projet au début de l'évaluation
La collecte des données quantitatives et qualitatives va se faire sur le terrain auprès des bénéficiaires et des principales parties prenantes du projet : y compris le personnel clé du projet, le donateur, les autorités nationales, régionales et locales dans la zone d'intervention, tout partenaire de mise en œuvre, etc. A cet effet, l'évaluateur proposera différentes méthodes de collecte de données : revue documentaire, entretiens, observation directe à travers des visites sur le terrain etc. qui permettent d'assurer une complémentarité dans le traitement et l'analyse des informations, et d'éviter ainsi les assertions. La méthodologie détaillée, partie intégrante du rapport de démarrage, sera entreprise par l'évaluateur en consultation avec le responsable de l'évaluation au cours de la phase initiale de l'évaluation. Le processus d'évaluation se fera en conformité avec les principes de protection des données personnelles de l'OIM.
VII Résultats attendus de l'évaluation
Les livrables attendus de l'évaluation sont des rapports d'étapes et le rapport final. La soumission de ces livrables est attendue suivant les périodes ci-dessous définies :
Avant / pendant la mission sur le terrain
– Un rapport initial/matrice d'évaluation, avant la mission sur le terrain (voir modèle OIM). Un rapport initial comprenant les questions d'évaluation révisées, un calendrier détaillé d'évaluation, l'approche d'évaluation proposée, sera préparé par l'évaluateur et partagé avec l'OIM. Le rapport doit inclure une matrice d'évaluation et un projet de guide d'entretien, ainsi que tout autre outil de collecte de données nécessaire. La matrice d'évaluation démontrera la compréhension des TdRs et présentera les plans de collecte et d'analyse des données, à compléter et à examiner avec le chef de projet avant la visite sur le terrain.
– Une présentation/exposé des constatations initiales (dernier jour de la mission sur le terrain). Après la phase de recherche documentaire et les entretiens approfondis avec les principaux informateurs, l'évaluateur préparera une brève présentation des résultats initiaux et des conclusions et recommandations provisoires. Cela sera utilisé pour faire un compte rendu au gestionnaire de l'évaluation et aux autres parties concernées, afin d'identifier et de corriger toute mauvaise interprétation ou lacune.
Après la mission sur le terrain
– Un rapport d'évaluation final (voir modèle OIM)
o En s'appuyant sur le compte rendu et la rétroaction initiale reçus, l'évaluateur produira un rapport provisoire qui sera partagé avec le gestionnaire de l'évaluation pour examen. Le responsable de l'évaluation sollicitera et consolidera les commentaires et les présentera à l'évaluateur. La rétroaction doit se concentrer sur les aspects techniques et non sur les conclusions ou les constatations, à moins que celles-ci ne reposent sur des informations inexactes ou incomplètes, auquel cas des informations corrigées ou complémentaires doivent être fournies.
o Une fois la rétroaction fournie par le gestionnaire de l'évaluation, l'évaluateur préparera le rapport final. Le rapport suivra la même logique de présentation et inclura, au minimum, les informations décrites dans le modèle de manuel de projet de l'OIM pour les rapports d'évaluation. Les annexes doivent inclure les TDRs, le rapport initial, la liste des documents examinés, la liste des personnes interrogées ou consultées et les instruments de collecte de données.
– Un résumé de l'évaluation (voir modèle OIM). L'évaluateur préparera également un résumé d'évaluation de deux pages (voir modèle OIM) pour faciliter le partage des principales constatations, conclusions et recommandations. Le dossier d'évaluation comprendra : l'identification du public du dossier d'apprentissage ; informations sur le projet (titre du projet, pays couverts, type et code de projet, durée du projet, période du projet, bailleur (s) et budget) ; contexte de l'évaluation (objectif de l'évaluation, équipe d'évaluation, calendrier de l'évaluation, type d'évaluation, méthodologie) ; et les résultats de l'évaluation : principales constatations et / ou conclusions, y compris les meilleures pratiques et les leçons apprises, et les principales recommandations.
– Une réponse de suivi de la direction (voir modèle OIM). L'évaluateur préparera également le premier projet de réponse de suivi de la direction - MRF (voir modèle de l'OIM) avec les principales recommandations. Il sera demandé au bureau pays de la OIM de remplir le MRF et de planifier les étapes à suivre après l'évaluation.
VIII Langue d'évaluation
Sauf indication contraire du bailleur du projet, le rapport d'évaluation sera rédigé en français.
IX Budget de l'évaluation
Le budget de l'évaluation prend en compte tous les coûts relatifs à cette activité y compris les déplacements officiels pour des visites nécessaires sur le terrain. Ce montant sera couvert par le budget total y alloué.
X Plan de travail provisoire de l'évaluation
L'évaluation devrait être terminée dans un délai de quatre (4) semaines à compter de la date de signature du contrat.
L'équipe d'évaluation devrait proposer un calendrier pour soumettre les livrables dans leurs propositions.
Tableau n°2 : plan de travail provisoire de l'évaluation
I Qualification requise pour les évaluateurs
La conduite de l'évaluation finale requiert les qualifications professionnelles suivantes de la part des évaluateurs :
Avoir au moins cinq (5) ans d'expérience approfondie en évaluation de projets / programmes, où l'évaluation des interventions thématiques pertinentes est considérée comme un atout ;
Bonne connaissances et expérience professionnelle dans le domaine de la migration et/ou de l'entreprenariat des jeunes ;
Bonne connaissance des principaux documents publics, stratégies, tendances et pratiques liés à la migration et à la promotion de l'entreprenariat des jeunes au Burkina Faso ;
Compétences analytiques avérées et capacité à conceptualiser et à rédiger de manière concise et claire ;
Compétences prouvées en communication et capacité à interagir avec de multiples acteurs, y compris des représentants du gouvernement, des donateurs et d'autres parties prenantes.
II Conditions de participation
Les évaluateurs intéressés doivent inclure les documents suivants lors de la soumission de leur candidature à l'adresse e-mail oimburkinafaso@iom.int en mentionnant la référence : EVALUATION FINALE DU PROJET JEM
II :
Une Proposition technique conformément aux TdR, en veillant à ce que le but, les objectifs, la portée, les critères et les livrables de l'évaluation soient pris en compte. La proposition doit inclure une ventilation détaillée de la phase de démarrage et de la méthodologie de collecte des données, l'approche suggérée et l'échantillonnage proposé à utiliser dans l'évaluation. Une brève explication des phases de collecte des données, d'analyse et de rédaction du rapport doit également être incluse, ainsi qu'un projet de plan de travail et un calendrier pour l'évaluation. ;
Un CV indiquant toutes les expériences passées de projets similaires, ainsi que les coordonnées (email et numéro de téléphone) du candidat et au moins trois références professionnelles (max. 3 pages) ;
Une proposition financière avec une ventilation des coûts : honoraires de consultants, frais de déplacements, indemnité journalière de subsistance (DSA) et autres frais requis. La proposition financière doit être soumise dans un dossier séparé, clairement nommé Proposition financière. Aucune information financière ne doit figurer dans la proposition technique.
o Les candidats intéressés doivent fournir des propositions financières comprenant au moins les éléments suivants :
– Les frais de la prestation ;
– DSA ;
– Frais de voyage ;
– D'autres coûts.
La date limite de dépôt des dossiers est fixée au 25 janvier 2025.
Un comité de sélection examinera toutes les offres techniques. Toutes les propositions doivent répondre aux exigences minimales décrites ci-dessus et celles déclarées non conformes ne seront pas prises en considération.
L'équipe d'évaluation a le droit et devrait discuter des questions pertinentes à cette évaluation avec les personnes et organisations concernées. L'équipe d'évaluation ne représente en aucune manière l'Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Tous les droits de propriété intellectuelle sur les résultats des services mentionnés dans le contrat appartiendront exclusivement à OIM, y compris le droit d'apporter des modifications et de remettre du matériel à un tiers. L'OIM peut publier le résultat final afin de promouvoir la transparence et l'utilisation publique des résultats de l'évaluation.
Description de poste
Poste : Spécialiste en passation de marchés
Lieu principal : Ouagadougou, Burkina Faso
Superviseur : Cheffe de mission
Niveau d'effort : Temps partiel - Consultation
1. Contexte et justification de la mission
Cowater met en œuvre le projet Épanouissement socio-économique des populations vulnérables au Sahel (ESEPV-Sahel) co-financé par Affaires mondiales Canada (AMC), la compagnie minière Iamgold S.A., la
Fondation One Drop et le Gouvernement du Burkina Faso. D'une durée de 6 ans (2022-2028), il vise à réduire les barrières sexospécifiques entravant la participation socioéconomique des femmes et des groupes marginalisés dans le but d'accroître leur accès aux services sociaux de base et aux opportunités économiques tout en favorisant une gouvernance inclusive et participative au niveau des communes ciblées de Dori, Falagountou et Gorom-Gorom dans la région du Sahel au Burkina Faso. Le projet agit principalement sur trois (3) axes majeurs :
• Le premier axe visera à améliorer la gouvernance locale et la gestion territoriale au niveau de trois communes par le renforcement de la coopération entre ces communes et leurs connaissances et compétences en matière de planification et de mise en œuvre du développement local (Composante 1100) ;
• Le deuxième se focalisera sur la facilitation de l'accès aux services de base à travers la réalisation d'infrastructures d'approvisionnement en eau, d'hygiène et d'assainissement et la formation des populations et services techniques pour leur prise en charge (Composante 1200) et ;
• Le troisième sera consacré au renforcement du leadership des femmes et à leur développement économique à travers l'amélioration de leurs compétences et la promotion d'un environnement social et économique favorable à leur épanouissement (Composante 1300). Les activités de ces sous-composantes seront mises en œuvre au profit des populations des villages d'intervention des trois communes de Dori, de Falagountou et de Gorom-Gorom.
Afin de soutenir la mise en œuvre des activités du projet, il est nécessaire de recruter un Spécialiste en passation de marchés (SPM). Celui-ci jouera un rôle clé en appuyant les processus d'acquisition de biens, de services et de réalisation des travaux prévus dans le cadre du projet.
2. Description du poste et responsabilités
Le Spécialiste en passation de marchés (SPM) travaillera en étroite collaboration avec la cheffe de mission, le Responsable Administratif, Financier et des Opérations (RAFO) ainsi que les responsables de composante pour coordonner et soutenir l'approvisionnement en biens , services et travaux prévus dans le cadre du projet. Il sera chargé de planifier et de conduire des processus de sélection transparents, équitables et compétitifs, en conformité avec les exigences de Cowater, d'Affaires Mondiales Canada ainsi que les meilleures pratiques nationales et internationales.
DESCRIPTION DU POSTE
Expertise en matière de passation de marchés et assistance technique au projet ESEPV-Sahel, y compris, mais sans s'y limiter :
• Collaborer avec la cheffe de mission, le RAFO ainsi que les responsables de composante pour élaborer ou mettre à jour les directives de passation de marchés, les documents d'appel d'offres, ainsi que les formulaires et modèles standard, en conformité avec les normes nationales, canadiennes et internationales ;
• Élaborer en concertation avec l'équipe de projet, des plans d'approvisionnement et des calendriers pour le recrutement de consultants, fournisseurs et entreprises prévus par le projet ;
• Participer à l'élaboration des termes de référence pour le recrutement de consultants, fournisseurs et entreprises prévus par le projet ;
• Participer à l'élaboration de Dossier d'Appel d'Offres (DAO) ;
• Préparer et faire publier les avis généraux, avis d'appel d'offres, avis à manifestation d'intérêts et avis de publication de résultats ou d'attribution de contrats conformément aux textes en vigueur
;
• Étudier les marchés locaux et régionaux pour identifier entrepreneurs, fournisseurs ou consultants qui répondent aux besoins et exigences du projet pour en constituer une base de données et veiller à sa mise à jour ;
• Soutenir l'équipe dans la préparation des spécifications techniques, des termes de références et des critères d'évaluation ;
• Participer à la préparation des bons de commande, des contrats de sous-traitance, des accords de consultation et des lettres d'accord pour les travaux ou services nécessaires ;
• Développer des grilles d'évaluation, des lettres d'invitation et des modèles de rapports d'évaluation pour appuyer les processus de sélection ;
• Aider l'équipe à évaluer les offres en fonction des critères d'évaluation définis, négocier les conditions les plus favorables et recommander le prestataire de services, le fournisseur et/ou l'entreprise le mieux adapté ;
• Gérer les garanties (cautionnements de soumission, d'exécution, etc.) et s'assurer de leur conformité ;
• Gérer en consultation avec la cheffe de mission les modifications contractuelles et les avenants
;
• Organiser et maintenir des archives numériques et physiques à jour, assurant la gestion appropriée des dossiers de passation des marchés à des fins d'audit ;
• Effectuer toutes les taches avec un haut degré d'intégrité professionnelle, d'éthique et un engagement à respecter les normes les plus élevées ;
• Assurer une gestion des responsabilités de manière équitable, impartiale et transparente, tout en adoptant une attitude professionnelle et orientée vers la résolution de problèmes ; • Effectuer toute autre tâche connexe demandée par la cheffe de mission.
QUALIFICATIONS REQUISES
Éducation :
• Licence ou maîtrise en chaîne d'approvisionnement, comptabilité, administration des affaires ou dans un domaine lié au développement international ;
• Des certifications reconnues à l'international dans le domaine de la passation des marchés publics constituent un atout.
Expérience minimale :
• Au moins 15 ans d'expérience dans la passation de marchés pour des projets de développement pluriannuels d'une valeur de 10 millions de dollars canadiens ou plus. • Expérience avérée dans la gestion des contrats et des relations avec les fournisseurs ;
• Expertise dans l'élaboration de plans d'approvisionnement et la mise en place de système de gestion documentaire ;
• Expérience dans l'approvisionnement de biens et services liés à l'eau potable, l'hygiène et l'assainissement, y compris la gestion des infrastructures et des équipements dans ce secteur ;
Compétences essentielles :
• Capacité avérée à travailler efficacement avec diverses parties prenantes ;
• Expérience de travail dans la région du Sahel, dans la fourniture d'infrastructures et d'équipements liés à l'approvisionnement en eau, à l'hygiène et à l'assainissement, ainsi que dans la gestion des services sociaux de base et des infrastructures communautaires considérée comme un atout.
3. Procédure et méthode de sélection
Les dossiers de candidature devront comprendre les documents suivants :
• Une lettre de motivation ;
• Un curriculum vitae détaillé.
Les candidats intéressés doivent envoyer leur dossier de candidature complet au plus tard le 28 janvier 2025 à l'adresse suivante : recrutementepasec@gmail.com
Nous remercions tous les candidats, mais seules les personnes présélectionnées seront contactées.
À propos de nous
Forte de plus de 35 ans d'expérience, Cowater International est le chef de file canadien des services de consultation en gestion spécialisés dans le développement international. Elle a géré la mise en œuvre de plus de 800 projets dans plus de 80 pays du monde. Nous travaillons avec les gouvernements, les organisations partenaires, les communautés et la société civile pour concevoir et mettre en œuvre des solutions durables qui génèrent des impacts sociaux, financiers et environnementaux durables. Notre approche adaptative de la gestion a conduit à notre travail primé et à notre reconnaissance comme l'une des sociétés les mieux gérées du Canada depuis 2017. Ayant son siège social à Ottawa, au Canada, Cowater International possède également des bureaux d'entreprise à Montréal, au Québec, à Londres, au Royaume-Uni, à Nairobi, au Kenya, et à Bruxelles, en Belgique, en plus de bureaux de projet l'Afrique du Nord et subsaharienne, le Moyen-Orient, l'Amérique latine et l'Asie.
Les grandes familles BAMBARA, GUINGANE, BOUNDANÉ, à Garango, Ouagadougou et Paris ;
Les grandes familles BATEAU et SERRES au Tchad et en France ;
Les familles alliées : KONDOMBO, SANOU, BELA et DIOP ;
Les frère et sœur : Denis et Denise,
La veuve Yvonne BAMBARA née BATEAU,
Les enfants : Dokouma Christian, Christelle Nélita, Céline Lucie, Aïnonhi Sandra Carine, Tangui Ghislaine Josiane,
La belle-fille Safiatou BAMBARA née KONDOMBO et les beaux-fils Professeur Adama SANOU et Serge Peghwende BELA,
Les petits enfants : Boubacar Yvon, Thia Barze, Yacine Nélia, El Béchir Serge, Tess Roonel, Kiné Christelle, Maëlle Odélia, Nathan Marie, Tracy Marie-Chalonne, Karen Myra D., Uriel Nathan et Yannelle
vous renouvellent leurs plus sincères remerciements pour les nombreuses marques de solidarité, de compassion et les soutiens multiformes manifestés à leur égard, lors du rappel à Dieu le 27 mars 2024, de leur fils, gendre, frère, époux, père, beau-père et grand-père :
Jean Kouka Adolphe BAMBARA
Cadre de banque à la retraite, ancien Conseiller municipal à la Mairie Centrale de Ouagadougou
Ils vous invitent à vous unir à eux, dans la messe tenant lieu de funérailles chrétiennes, qui sera dite à l'Église Saint Camille, selon le programme suivant :
– Vendredi 17 janvier 2025 à 20h 00 : Veillée de prières
– Samedi 18 janvier 2025 à 08h00 : Messe de requiem
Donne lui Seigneur, le repos éternel et que brille sur lui la lumière de ta face. Qu'il repose en paix ! Amen
Union de prières
13 janvier 2018 - 13 janvier 2025
Voilà sept (7) ans qu'il a plut au Seigneur de rappeler à lui sa bien-aimée,
W. Annie Francine Ouédraogo,
Précédemment Déléguée Régionale du Conseil Supérieur de la Communication de l'Ouest - CSC/Bobo-Dioulasso.
En ce douloureux souvenir, sa famille, ses ami-es et toutes les personnes qui l'ont aimée s'unissent d'intention de prière pour le repos de son âme.
Paix sur Francine !
Le Chef de Yamtenga ;
Les grandes familles NONGANA, ILBOUDO, NIKIEMA, KONYAOLE, DONDASSE, KINDA, ZAGRE et NACOULMA à Yamtenga ;
Les enfants Yves Francis, Nicole Brigitte Gaétan, Jérôme Constant Rémi, Aline Véronique, Kiswendé-Sida Isabelle, Roland Eric, Edwige Marie Philomène et Wenceslas Chrysostome à Dakar, Abidjan, 's-Hertogenbosch (Pays-Bas) et Ouagadougou ;
La sœur de la défunte : ZANGREYANOGO née KIEMTORE Marie Georgette à Ouagadougou ;
La famille de Feu NONGANA Xavier à Ouagadougou ;
La famille de feue NIKIEMA née NONGANA Madeleine à Ouagadougou ;
La famille de feu NONGANA Louis à Ouagadougou ;
Le Chef de Rayongo, les belles familles KIEMTORE, ROUAMBA et ZONGO à Rayongo ;
Les familles alliées : COULIBALY, AHOUA, DAH COULIBALY, BELEM, WALTERS, YAMEOGO et GUIGMA à Diébougou, Abidjan, Gaoua, Ouahigouya, Pays-Bas, Koudougou et à Koubri ;
Toutes les familles amies ;
Vous réitèrent leurs sincères remerciements pour vos nombreuses marques de sympathie, de solidarité, de compassion et de soutiens multiformes manifestés à leur endroit lors du rappel à Dieu le vendredi 10 novembre 2023 à 05h30 du matin au CHU-Bogodogo de suite de maladie à l'âge de 79 ans et de l'inhumation à Ouagadougou de leur épouse, mère, sœur, tante, cousine, nièce, grand-mère et arrière-grand-mère : NONGANA née KIEMTORE Téné Blanche Séraphine.
Par ailleurs, ils vous informent que les funérailles chrétiennes se dérouleront selon programme suivant :
Vendredi 17 janvier 2025 : veillée de prière à la Paroisse Saint François d'Assise à Karpala à 20 heures ;
Samedi 18 janvier 2025 : messe à la Paroisse Saint François d'Assise à Karpala à 07 heures 30 mn ;
Dimanche 19 janvier 2025 : messe à la Paroisse Saint François d'Assise à Karpala à 06 heures 45 mn.
Jésus lui dit : je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. Et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? Jean 11,25-26.
J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi.
Désormais la couronne de justice m'est réservée, le Seigneur, le Juste juge, me la donnera dans ce jour-là, et non seulement à moi mais encore à tous ceux qui ont aimé son avènement. 2 TIMOTHEE 4 ,7-8.
UNION DE PRIERES POUR LE REPOS DE L'AME MADAME NONGANA NEE KIEMTORE TENE BLANCHE SERAPHINE
L'Institut de médecine et sciences alliées (IMSA) a lancé ce mardi 7 janvier 2025, la deuxième série de soutenances de masters en psychologie clinique pour l'année académique 2023-2024. Cet événement, qui se déroule sur trois jours, se tient dans les locaux de l'institut situés à Tanghin, à Ouagadougou. Au total, une trentaine d'impétrants sont attendus pour défendre leurs travaux.
Le Pr Kapouné Karfo, fondateur de l'IMSA et également président de certains jurys, a exprimé sa grande satisfaction quant à la qualité des travaux présentés.
« J'ai été très surpris de la qualité des documents que j'ai reçus. Ce sont des travaux d'une haute intensité scientifique et les étudiants ont été à la hauteur », a-t-il déclaré.
Il a également tenu à remercier les encadreurs pour leur rigueur et leur engagement dans l'accompagnement de cette promotion. Selon lui, cette série de soutenances témoigne de la compétence des futurs psychologues cliniciens que l'IMSA forme.
Parmi les candidats, Alceyni Diallo, étudiant en psychologie clinique, a présenté son mémoire intitulé « Étude des troubles psychologiques chez les personnes déplacées internes de Kambouinsin ». L'impétrant a expliqué que son choix de l'IMSA a été motivé par les possibilités qu'offre l'institut en matière de formation flexible.
« C'est un de mes amis, médecin, qui m'a parlé de l'institut et m'a expliqué qu'il s'agit d'un jeune institut qui facilite l'accès à l'éducation, notamment pour les travailleurs comme moi. En effet, étant à l'étranger et n'ayant pas la possibilité d'être au Burkina, j'avais besoin d'une option pour suivre des cours en ligne et venir composer les devoirs. L'IMSA m'a donc offert cette opportunité. Bien que le parcours ait été difficile, j'ai obtenu un bon résultat », a-t-il précisé. Ce cadre a été déterminant pour lui, étant donné qu'il n'était pas basé au Burkina Faso au début de son parcours académique.
Son mémoire s'est concentré sur les troubles psychologiques tels que la dépression, le stress post-traumatique et l'anxiété chez les Personnes déplacées internes (PDI), une population particulièrement vulnérable en raison du contexte sécuritaire marqué par le terrorisme. Malgré les difficultés rencontrées pour accéder aux PDI et leur réticence à participer aux enquêtes, Alceyni Diallo a pu mener une étude approfondie et en tirer des conclusions importantes. « Les personnes souffrant de troubles psychologiques sont mal orientées au Burkina, surtout avec le manque de ressources humaines spécialisées », a-t-il souligné.
Avec une note finale de 17/20, Alceyni Diallo a obtenu la mention très bien, marquant ainsi la fin d'un parcours de deux années de formation.
En rappel, créé en 2020, l'Institut de médecine et sciences alliées (IMSA) ambitionne de contribuer au développement de la santé mentale au Burkina Faso en formant des spécialistes compétents. L'institut propose trois filières à savoir la psychologie clinique, l'orthophonie et la psychomotricité. Cette série de soutenances marque la deuxième série des psychologues cliniciens. Pour les orthophonistes et psychomotriciens, les soutenances sont prévues pour juin 2025.
Hanifa Koussoubé
Lefaso.net
Crédit photos : Bonaventure Paré
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L'international burkinabè Frank Lassina Traoré a fait don de maillots à chacune des 16 équipes de ligue 1 du Faso Foot, le lundi 6 janvier 2025. Chaque équipe a reçu 30 jeux de maillots, 20 chasubles, 20 bas, 10 maillots pour les staffs techniques. Les arbitres de la Ligue de football professionnelle (LFP), quant à eux, ont reçu 40 jeux de maillots complets.
Même loin de sa mère patrie, le cœur de l'ex sociétaire de Rahimo FC bat toujours au rythme du football local, c'est-à-dire, le football de son pays. Il a fait don d'équipements sportifs aux clubs de première division du Faso foot. En effet, chaque équipe a reçu 30 jeux de maillots, 20 chasubles, 20 bas, 10 maillots pour leur staff technique. Au-delà du symbole de solidarité, ce geste est une des réponses aux multiples préoccupations matérielles que soulèvent très souvent nos clubs et les arbitres de la LPF.
Chaque équipe de Ligue1 a reçu un lot de maillots et de basCette action, à écouter le représentant du donateur, s'inscrit dans la dynamique de la solidarité promue par les plus hautes autorités du pays. C'est un véritable acte d'amour et de patriotisme. Pour lui, ces maillots ne sont pas de simples équipements sportifs, ils sont un symbole d'unité, de solidarité et d'espoir. « A travers ce geste, Traoré lance un appel à tous les acteurs du football et du sport en général, à cultiver cet esprit de solidarité en soutenant la fédération », a-t-il précisé. Au nom de son fils, le géniteur de Frank Lassina Traoré, Emmanuel Traoré, a présenté ses vœux, de paix au peuple burkinabè avant d'indiquer que ce don est une initiative personnelle de son fils.
Le représentant de Frank Lassina Traoré, ce geste est une marque de solidaritéLes arbitres de la Ligue de football professionnelle (LFP) n'ont pas été oubliés. Ils ont aussi reçu 40 jeux de maillots. Selon Losséné Paré, président de la commission centrale des arbitres, ce geste est un acte de considération pour les arbitres burkinabè. « J'ai été président de la commission centrale des arbitres au Burkina avec mon frère, on n'a pas encore connu un tel geste. C'est pourquoi je voulais profiter de votre micro pour lui dire merci », a-t-il témoigné. Par la même occasion, M. Paré a lancé un appel aux autres professionnels d'emboiter le pas de Frank Lassina Traoré, avant de plaider : « l'arbitrage est devenu de la haute technologie. Je voudrais plaider à ce qu'on nous aide à nous former pour la VAR parce que la CAF et la FIFA sélectionne de plus en plus des arbitres qui ont une notion de la VAR ».
Le président de la Commission centrale des arbitres salue le don à sa juste valeurUn geste à dupliquer
Le président de la FBF, le colonel Oumarou Sawadogo, a apprécié ce geste de l'attaquant du Chakhtar Donetsk à sa juste valeur. Des gestes qu'il aimerait voir régulièrement. « Je suis heureux de rencontrer les premiers acteurs du Fasofoot que vous êtes et de participer à une cérémonie de remise de maillots. L'un de vos multiples produits, Frank Lassina Traoré a décidé de poser un acte dont sont capables les grands esprits », a-t-il jugé avant d'informer : « Nous sommes d'autant plus reconnaissants que ce don est le premier du genre et il ne sera pas le dernier car notre généreux donateur prévoit faire un clin d'œil aux clubs de ligue1 féminine et L2 masculine dans la semaine prochaine ».
Le président de la FBF invite à emboiter les pas du donateur du jourLe colonel Sawadogo reste persuadé que le chemin tracé par Frank Lassina Traoré sera suivi par d'autres bonnes volontés à différents niveaux de sollicitation des acteurs du Fasofoot. Il a terminé en souhaitant au généreux bienfaiteur des vœux de santé, d'inspiration et de réalisation pour cette année 2025. « Que Dieu fasse de lui et de ses coéquipiers, les héros qui vont faire goûter au Burkina Faso la joie de participer à une phase finale de coupe du monde sans oublier l'étoile tant recherchée sur le maillot des Etalons », a-t-il prié.
Obissa Juste Mien
Lefaso.net
Agé de 96 ans, le cofondateur et ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen est mort ce mardi 7 janvier 2024. Selon certains médias, il était admis dans un établissement sanitaire depuis plusieurs jours.
Le disparu est le père de Marine Le Pen, députée à l'Assemblée nationale française et candidate malheureuse à l'élection présidentielle de 2022.
LeFaso.net
(Accra, 7 janvier 2025). Le Président du Faso, Chef de l'État, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ est arrivé ce mardi dans la matinée à Accra au Ghana, pour prendre part à la cérémonie d'investiture du Président John Dramani MAHAMA.
Le Chef de l'État a été accueilli à l'Aéroport international Kotoka d'Accra par les autorités ghanéennes et une communauté burkinabè fortement mobilisée.
Avec à sa tête l'ambassadeur du Burkina Faso au Ghana, le Colonel-major David KABRÉ, la communauté burkinabè a réservé un accueil chaleureux à son Président pour sa prière sortie officielle en terre ghanéenne.
« Président Ibrahim TRAORÉ, un homme, une vision pour le développement du Burkina et de l'Afrique », « The Nation Builder » (le bâtisseur de la Nation), « Communauté burkinabè vivant au Ghana : unissons-nous et engageons-nous pour le développement de notre patrie le Burkina Faso », sont entre autres les slogans sur les banderoles brandies.
Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ va échanger, dans l'après-midi, avec la communauté burkinabè vivant au Ghana.
Direction de la communication de la Présidence du Faso
#OrangeBurkinaFaso #OrangeMoney #BurkinaFaso #OrangeEstLà
La grande famille KINDO à TITAO, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Bissou, Cassou
Les familles alliées ILBOUDO à Tanlarghin, OUEDRAOGO à Kossodo et TEIGNA à Kiembara, BELEM, DIENDERE, DAKOURE, ZOUNDI, KINDO, KABORE.
Le patriarche KINDO Rasmané à Ouagadougou,
Les frères et sœurs à TITAO, Ouagadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Bissou, Cassou, Houndé
La veuve TEIGNA Alimata Noelle,
Les enfants Pélagie, Adrien, Josepha, Arlette, Simplice, Lydie et Sidoine, petits-enfants et arrières petits-enfants
Très touchés par vos nombreuses marques de compassion, de témoignage de sympathie et de solidarité lors de la maladie et des obsèques de leur fils, frère, père, grand-père et arrière-grand-père, KINDO Almissi Albert, fonctionnaire à la retraite à Ouagadougou, décès survenu le dimanche 22 décembre 2024 suivi de l'inhumation le samedi 28 décembre 2024 au cimetière de Kamboinsé, adressent leurs sincères remerciements,
– Aux voisins et jeunes du quartier Tampouy (Signoghin)
– A la CCB Saint André de Signoghin
– A la communauté chrétienne de Titao
– Aux ressortissants du Loroum
– Aux délégations venues de Boulsa
– A Monsieur Jacques Boukary NIAMPA (ex député et maire de Titao)
– A Monsieur Tahirou GANSORE et son épouse
– A son Excellence Monsieur Salifou SAWADOGO, ex Ministre de l'Agriculture et des ressources halieutiques
– A Monsieur Maurice KONATE, Président de la Délégation spéciale de Ouagadougou et tout le personnel de la Mairie centrale de Ouagadougou
– A Monsieur Issoufou PORGO, Président de l'ADPL et sa délégation
– A Madame KOUMARE/ OUILIO Zalissa, Directrice Générale du CCVA
– A son Excellence Monsieur Eddie KOMBOIGO, Président du CDP et sa délégation
– Aux Responsables de la Coopératives d'Electricité de TITAO
– Aux Responsables de la Coopératives d'Electricité Régionale du Nord
– Aux anciens amis et collègues du regretté
Et à tous ceux qui nous ont soutenu de près ou de loin dans cette douloureuse épreuve et dont les noms n'ont pu être cités. Que dieu vous le rende au centuple de vos bienfaits.
Elle vous informe aussi du programme des messes en mémoire de Papa KINDO Almissi Albert et vous convie encore à une union de prière pour le repos de son âme
L'état-major de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a animé une conférence de presse ce jeudi 2 janvier 2025 à Ouagadougou pour donner les statistiques des interventions de l'année 2024.
« Sauver ou périr ». Ce slogan des sapeurs-pompiers les motive au quotidien pour porter secours. En 2024, la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) a totalisé 21 144 interventions sur le territoire national pour 22 098 victimes évacuées et 619 décès.
Les accidents de la circulation ont constitué 63,23% des interventions avec un total de 13 369 pour 17 313 victimes évacuées dont 222 décès.
La lutte contre la pollution est l'intervention la plus faible avec un seul cas.
Les différents types d'interventions sont les accidents de la circulation, les secours à victimes, les incendies, les fausses alertes, les faits d'animaux, l'assistance à personnes, eau-gaz-électricité, la protection des biens, la lutte contre la pollution, les alertes motivées...
Opérations de fin d'année
Pour la période de Noël 2024 (24 et 25 décembre), la BNSP a réalisé 167 interventions pour 180 victimes, dont 6 décès.
À Ouagadougou, ce sont 89 interventions pour 89 victimes dont 6 décès. « Les victimes décédées dans la ville de Ouagadougou sont suite à des accidents de circulation (Ndlr) ».
À Bobo-Dioulasso, ce sont 21 interventions pour 25 victimes dont un décès de suite de malaise.
Pour les 31 décembre 2024 et 1ᵉʳ janvier 2025, ce sont 196 interventions pour 216 victimes dont 4 décès. À Ouagadougou, il y a eu 70 interventions pour 76 victimes dont 3 décès et 2 victimes déplacées suite à des accidents de circulation. À Bobo-Dioulasso, ce sont 40 interventions pour 48 victimes et zéro décès.
Des difficultés rencontrées
Le lieutenant-colonel Rasmané Wango de la direction des opérations de la BNSP a indiqué les causes récurrentes d'accidents de circulation. Il s'agit des excès de vitesse, le non-respect du code de la route, le non-respect de l'usager vulnérable (le piéton, les personnes avec un handicap…), la conduite en état d'ivresse et de fatigue, et l'usage du téléphone en circulation.
Plusieurs difficultés ont été rencontrées au cours de 2024. La plus récurrente, c'est celle des appels malveillants. « À titre d'exemple pour la ville de Ouagadougou, nous enregistrons en moyenne par jour près de 8 000 appels pour moins d'une cinquantaine de motifs réels de départs des engins de secours et de lutte contre l'incendie ».
La BNSP fait noter que l'effectif élargi des brigades a permis d'avoir beaucoup d'interventions pendant la période de fin de l'année 2024.
Cryspin Laoundiki
Lefaso.net