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Updated: 2 months 1 week ago

Transfert: l’attaquant malien Cheick Diabaté prêté à Metz

Thu, 05/01/2017 - 17:07

L’international malien Cheick Diabaté, 28 ans, sous contrat avec le club turc d’Osmanlispor, a été prêté jusqu’à la fin de la saison au FC Metz, a annoncé jeudi le club lorrain.

« Prêté par le club turc d’Osmanlispor avec option d’achat, l’attaquant Cheick Diabaté portera la tunique grenat jusqu’à la fin de cette saison 2016-2017 », a indiqué le FC Metz sur son site internet.

Arrivé en France en 2006, Cheick Diabaté (1,94 m, 88 kg), sous contrat avec Osmanlispor, a évolué six ans aux Girondins de Bordeaux. Vainqueur de la Coupe de France en 2013, Diabaté avait inscrit le but de la victoire face à Evian-Thonon-Gaillard, rappelle le FC Metz

Dans l’Hexagone, l’attaquant malien a débuté sa carrière par des prêts à Ajaccio en Ligue 2 (2008-2009) et Nancy. En Ligue 1, Cheick Diabaté a inscrit 50 buts en 129 matches. En 2012-2013, sa saison la plus prolifique, il avait marqué à 12 reprises.

En sélection nationale, Diabaté a inscrit 15 buts en 37 sélections.

« Attaquant de pivot, habile de la tête et qui ne se laisse pas facilement bouger par la défense adverse », Cheick Diabaté est décrit comme un « attaquant au profil atypique, qui offre désormais une cartouche supplémentaire au projet de jeu de (l’entraîneur) Philippe Hinschberger », ajoute le club lorrain.

Categories: Afrique

RD Congo: un opposant accusé d’insulte envers Kabila ressort libre

Thu, 05/01/2017 - 16:27

Un opposant accusé d’avoir insulté le président Joseph Kabila est ressorti libre jeudi du palais de justice de Lubumbashi, dans le sud-est de la République démocratique du Congo, dont les accès ont été bouclés par plusieurs centaines de policiers, a constaté un journaliste de l’AFP.

L’interrogatoire de l’opposant Antoine-Gabriel Kyungu wa Kumwanza, qui encourt jusqu’à trois ans de prison mais est ressorti libre, a duré 2h30, a constaté l’AFP.

Le parquet de Lubumbashi accuse M. Kyungu d’avoir insulté M. Kabila dans une vidéo réalisée en avril. Le magistrat a projeté le film en présence de l’accusé et de ses avocats, selon une source judiciaire, mais la défense a mis en doute son authenticité et a fait état « d’un montage ».

« L’interrogatoire s’est déroulé dans une grande sérénité, (…) l innocence de mon client pourra éclater si la justice continue d’adopter cette attitude », a déclaré à l’AFP Hervé Diekesse Kyungu l’un des avocats de la défense.

M. Kyungu est rentré libre chez lui, mais reste à la disposition de la justice pour d’autres interrogatoires.

Près de 400 policiers avaient été déployés autour du palais de Justice de Lubumbashi, deuxième ville de la RDC, où a comparu M. Kyungu.

Une jeep des Forces armées de la RDC (FARDC) avec une douzaine de militaires était postée en face du palais alors que tous les journalistes présents avaient été priés de vider les lieux, une demi-heure après l’arrivée de l’opposant escorté par ses avocats.

A environ 200 mètres du palais de justice, un cordon de sécurité de la police empêchait la progression d’une quarantaine de femmes qui scandaient des slogans hostiles au pouvoir et de soutien à M. Kyungu.

Figure politique de la région et proche de l’opposant en exil Moïse Katumbi, M. Kyungu a notamment occupé les postes de gouverneur de la province du Grand Katanga (divisée en quatre provinces en 2015) dans les années 1990 et de président de l’Assemblée provinciale entre 2006 et juillet 2016.

Il est également le coordonnateur régional dans le sud-est du Rassemblement, coalition d’opposition dirigée par Étienne Tshisekedi, opposant historique en RDC.

Le parti de M. Kyungu est membre du G7, groupe de sept partis passés de la majorité à l’opposition en septembre 2015. Fin mars, le G7 avait demandé à M. Katumbi de se présenter à la présidentielle qui devait se tenir avant la fin de l’année.

A la suite d’un accord passé entre le pouvoir et l’opposition le 31 décembre, cette élection est programmée « fin 2017 » et M. Kabila, dont le mandat s’est achevé le 20 décembre dans un climat de violence, restera au pouvoir en attendant qu’un successeur lui soit désigné.

Categories: Afrique

Mali : CSREF ET AUTRES STRUCTURES DE SANTE DE BAMAKO : RÉALISATIONS ET PROGRAMMATIONS DANS LE DOMAINE DE SANTÉ POUR UN MONTANT DE 2.04 Milliards

Thu, 05/01/2017 - 15:40
Mme le ministre de la Santé,Marie M. TOGO Après le rapport des réalisations et programmations des activités dans le domaine de la santé sur la période d’octobre 2015 à janvier 2017 des régions de :

– Koulikoro (cf. publication du 04 juin 2016)

– Sikasso (cf. publication du 25 juin 2016)

– Mopti (cf. publication du 24 août 2016)

– Kayes (cf. publication du 18 octobre 2016)

– Ségou (cf. publication du 31 octobre 2016)

– et les Centres Hospitaliers Universaires –CHU- (cf. publication du 02 novembre 2016)

Voici ci-dessous celles dans les Centres de Santé de Référence (CSRéf) de Bamako pour un montant de plus de 2,04 milliards pendant la période d’octobre 2015 à septembre 2016.

1- CSRéf de la commune 1 :

– réalisation de forage équipé de pompe solaire pour un montant de 24.909.800Fcfa. Le forage est opérationnel depuis le 15 août 2016.

– les études architecturales sont en cours pour la construction d’une unité de prise en charge pédiatrique pour un montant de 60.000.000 Fcfa. Les travaux seront réalisés en 2017.

– Délégation de crédit faite pour la prise en charge du salaire de certains agents pour un montant de 19.844.283 Fcfa.

– programmation en équipements complémentaires pour un montant de 50.000.000 Fcfa. Les besoins ont été intégrés dans les arbitrages budgétaires au titre de l’année 2017.

2- CSRéf de la commune 2 :

– Diligemment du transfert du csréf vers le nouveau site.

– Réalisation de forage (prise en compte dans la construction du nouveau site).

– Dotation en ambulance Toyota Land Cruiser tout terrain pour un montant de 42.324.830 Fcfa.

– Installation de radio numérisée pour un montant de 86.671.101 Fcfa.

– Dotation en équipements complémentaires pour un montant de 240.199.866 Fcfa.

3- CSRéf de la commune 3 :

– Délégation de crédit faite pour la prise en charge du salaire de certains agents pour un montant de 25.789.454 Fcfa.

– Travaux de construction en cours d’un service de prise en charge des malnutris (URENI) pour un montant de 60.208.282 Fcfa.

– Installation de radio numérisée pour un montant de 87.00.00 Fcfa.

4- CSRéf de la commune 4 :

– Travaux de mise à niveau du csréf en cours pour un montant de 903.587.136 Fcfa.

– Dotation en ambulance Toyota Land Cruiser tout terrain pour un montant de 42.324.830 Fcfa.

5- CSRéf de la commune 5 :

– Dotation en ambulance Toyota Land Cruiser tout terrain pour un montant de 42.324.830 Fcfa.

– Travaux de construction en cours d’un service de prise en charge des malnutris (URENI) pour un montant de 60.217.032 Fcfa.

6- CSRéf de la commune 6 :

– Dotation en ambulance Toyota Land Cruiser tout terrain pour un montant de 42.324.830 Fcfa.

– Travaux de construction en cours d’un service de prise en charge des malnutris (URENI) pour un montant de 60.413.071 Fcfa.

– Délégation de crédit faite pour la prise en charge du salaire de certains agents pour un montant de 20.390.966 Fcfa.

7- DRS

– Un montant de 5.176.000 Fcfa a été mis à la disposition de la DRS pour la formation de personnel de soins infirmiers.

8- Centre de Santé Chérifila :

– Réparation de l’appareil d’anesthésie pour un montant de 23.667.188Fcfa.

– Opérationnalisation du réseau de fluides médicaux pour un montant de 7.847.061 Fcfa

– Dotation en réfrigérateur pour la banque de sang pour un montant 1.200.000 Fcfa.

9- Centre Gavardo :

– Affectation d’un gynécologue, d’un pédiatre et d’un néphrologue.

– Dotation en voiture de liaison Toyota pickup pour un montant de 22.400.000 Fcfa.

– Face à l’insuffisance de moyens financiers pour la prise en charge de malades sous dialyse, une requête de subvention de 120 millions est attendue avec les supports nécessaires.

LA TOUTE PREMIÈRE CENTRALE D’OXYGÈNE MÉDICAL DANS UNE STRUCTURE DE SANTE AU MALI EST FONCTIONNELLE: l’oxygène médical désormais produit sur place à l’hôpital du Mali.

Nous etions en visite le 21 novembre 2016 à l’hôpital du Mali. La visite était guidée par le Directeur de l’hôpital Dr Mamadou Adama KANE accompagné par son équipe.

L’objectif de cette visite était de faire l’état des lieux et de s’assurer du bon fonctionnement de la nouvelle centrale d’oxygène médical, qui est la première dans une structure de santé au Mali. Elle permettra d’assurer une disponibilité permanente de l’oxygène médical, sauvant ainsi des vies, mais aussi d’économiser des centaines millions (l’hôpital n’achètera plus d’oxygène médical, il le produira sur place)

NB:

Les centrales des CHU Gabriel Touré et du Point G seront bientôt fonctionnelles. Et nous projetons d’étendre cette initiative aux autres hôpitaux du pays dans les plus brefs délais.

Liste des dix (10) nouveaux agrégés maliens du 18ème Concours d’Agrégation du CAMES (Conseils Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur)

1- Moussa Abdoulaye OUATTARA (chirurgie thoracique ; major)

2- Cheick Oumar BAGAYOKO (informatique médicale ; major)

3- Tientigui Bakary DEMBELE (chirurgie générale ; major)

4- Drissa TRAORE (chirurgie générale)

5- Alhassane TRAORE (chirurgie générale)

6-Yacaria COULIBALY (chirurgie pédiatrique)

7- Ichaka MENTA (cardiologie)

8- Kadiatou SINGARE (ORL et chirurgie cervico-faciale)

9- Broulaye M. SAMAKE (anesthésie-réanimation)

10- Drissa KANKOMO (neurochirurgie)

Le jeudi 10 novembre 2016, a eu lieu l’inauguration du CSCom Universitaire de Konobougou dont la mise en œuvre s’inscrit en droite ligne dans la politique sectorielle du Mali, avec comme objectif de rendre accessible un service de santé de qualité à tous.

le CSCom universitaire qui a été inauguré, a bénéficié de la réhabilitation de ces locaux, du renforcement de compétence du personnel technique et des membres de l’ASACO, ainsi que de la mise en place d’un équipement adéquat, lui permettant d’assurer sa vocation universitaire. Il sera un centre de formation pour les futurs médecins spécialisés en médecine communautaire.

Je voudrais lancer un appel à toute la population de Konobougou, ainsi qu’aux autorités de la région de Ségou afin qu’elles prennent soin de ce CSCom qui doit rester une référence dans l’offre de soins, la formation et la recherche dans la 4ème région, en collaboration avec l’Université des Sciences Techniques de Bamako.

Hôpital Mère-Enfant « Le Luxembourg » : Mme la Première Dame pose la première pierre du nouveau Centre cardio-pédiatrique de Bamako le 01 novembre 2016

Cette unité de chirurgie pédiatrique dédiée à la chirurgie cardiaque chez les enfants voit le jour grâce à la persévérance du Fondateur de La Chaine de l’Espoir, le Pr. Alain DELOCHE. Mais c’est surtout une dame de cœur qui a cassé sa tirelire pour faire une donation de 2 milliards de Fcfa au projet. En guise de reconnaissance, le nouvel établissement sera baptisé « Unité de Chirurgie Cardio-Pédiatrique André FESTOC», du nom du défunt époux de la généreuse donatrice.

La nouvelle unité, extension de l’Hôpital Mère-Enfant Le Luxembourg, sera dotée de deux salles d’opération, d’un service de réanimation et d’une salle de stérilisation. En outre, elle comprendra le réaménagement d’une salle d’hospitalisation pour le suivi post-opératoire des petits patients.

Le démarrage des travaux est prévu d’ici la fin de l’année ; quant à la réception et à l’ouverture du nouveau plateau technique, elles auront lieu fin 2017, selon un agenda prévisionnel.

Outre Mme la Mme KEITA, étaient présents à la cérémonie : Mme la ministre en charge de la santé Marie Madeleine TOGO ; le ministre en charge des Affaires Etrangères SEM Abdoulaye DIOP ; le Directeur du CHU Le Luxembourg Pr. Mamadou Bocary DIARRA ; le Fondateur de La Chaine de l’Espoir Pr. Alain DELOCHE, le personnel de l’établissement, les autorités administratives et politiques de la Communes, etc.

RÉALISATIONS DANS LES CENTRES HOSPITALIERS UNIVERSITAIRES (CHU) : RÉALISATIONS DANS LE DOMAINE DE SANTÉ POUR UN MONTANT DE PLUS DE 2 MILLIARDS 12 MILLIONS (EN PLUS DES SUBVENTIONS ANNUELLES DE L’ETAT) SUR LA PÉRIODE OCTOBRE 2015 A SEPTEMBRE 2016

1- Hôpital Gabriel Touré (HGT)

– Élaboration de cahier de charge pour faire face à la dégradation de l’hygiène hospitalière. Deux contrats de prestation de trois mois puis reconduits pour le reste de l’année 2016 furent pris en charge par le ministère pour un montant de 80.499.600 Fcfa (en cours d’exécution)

– Dallage complet de tous les caniveaux à l’intérieur de l’hôpital et curage du grand collecteur qui traverse la structure. Après les travaux de dallage sur fonds d’un donateur anonyme, il a été signé un contrat pour le reste du dallage. Le tout pour un montant de 10.250.700 Fcfa. La réception des travaux a été faite. (exécuté)

– Constructions de deux hangars pour les accompagnants des patients pour un montant de 19.094.345 Fcfa. (exécuté)

– Recrutement de bénévoles pendant la période palustre de juin à décembre 2015 pour appuyer le service de pédiatrie de l’hôpital pour un montant de 12.000.000 Fcfa. (exécuté)

– Installations d’une unité de production de fluides médicaux au sein de l’hôpital pour un montant de 191.750.000 Fcfa. La production de fluides médicaux est prévue pour début 2017. (en cours d’exécution)

– Réparation des trois autoclaves pour un montant de 23.879.000 Fcfa. (exécuté)

– Prise en charge des fluides médicaux en attendant la fin de la réalisation des générateurs d’oxygène pour un montant de 85.000.000 Fcfa. (exécuté)

– Equipement du centre de régulation des urgences pour un montant de 1.699.200 Fcfa. (réalisé)

– Des équipements (20 lits avec matelas, 50 portes sérum, 2 boites de césarienne, 2 réfrigérateurs et 4 chariots à brancard) ont été mis à disposition au service de pédiatrie pour un montant de 8.307.560 Fcfa. (exécuté)

2- Hôpital du Point G (HPG)

– Recrutement pendant une année (janvier à décembre 2016) de 5 agents pour la dialyse et de 5 agents pour hémato-oncologie pour un montant de 3.855.426 Fcfa. Cette mesure est une dérogation en attendant l’affectation par la DRH d’agents fonctionnaires. (exécuté)

– Aide de 197.397.481 Fcfa (sur un coût total de 2,5 milliards de franc CFA, Génie civil et équipements, la structure sera opérationnelle courant 2017) l’HPG à payer une partie des travaux pour le démarrage rapide de la construction du bloc de chirurgie cardio vasculaire (la chirurgie cardio vasculaire étant le premier motif d’évacuation au Mali). Les travaux sont en cours. (en cours d’exécution)

– Prise de disposition pour éviter toute rupture de consommables de dialyse. Le point a été demandé au DG de HPG qui a produit une situation sur la base de laquelle une demande d’ouverture de crédit par anticipation. En attendant cette ouverture de crédit, le fournisseur a été invité par écrit de la DFM à assurer la fourniture. Celui-ci a donné toute l’assurance dans ce sens. A ce jour, la situation est maîtrisée et la réflexion est en cours pour engager un partenariat stratégique dans ce sens.

– Installation d’une unité de production de fluides médicaux au sein de l’hôpital pour un montant de 194.110.000 Fcfa. Les travaux sont en cours et la production de fluides médicaux est prévue pour début 2017. (en cours d’exécution)

– Prise en charge des fluides médicaux en attendant la fin de la réalisation des générateurs d’oxygène pour un montant de 89.545.183 Fcfa. (Exécuté)

3- Hôpital du Mali (HM)

– Recrutement de personnel sur 12 mois (janvier à décembre 2016) pour appuyer le service d’urgence, de néonatologie et du centre de radiothérapie pour un montant de montant 40.300.136 Fcfa. La DRH doit satisfaire les besoins sur le personnel fonctionnaire en cours de recrutement. (exécuté)

– Installation d’une unité de production de fluides médicaux au sein de l’hôpital pour un montant de 167.855.000 Fcfa. Les travaux sont en cours et la production de fluides médicaux est prévue pour début 2017. (en cours d’exécution)

– Prise en charge des fluides médicaux en attendant la fin de la réalisation des générateurs d’oxygène pour un montant de 78.688.288 Fcfa. (Exécuté)

– Appui en crédit pour les travaux d’aménagement de la cours et de rechange de certaines portes pour un montant de 112.590.200 Fcfa. (exécuté)

4- Hôpital de Kati (HK)

– Prise en charge des fluides médicaux en attendant la fin de la réalisation des générateurs d’oxygène pour un montant de 48.119.574 Fcfa. (Exécuté)

– Réalisation d’un bloc intégré pour les chirurgies de pointe pour un montant de 500.000.000 Fcfa. Le bloc est opérationnel. (exécuté)

5- Centre National d’Odonto-Stomatologie (CNOS)

– Appui d’un montant de 12.400.000 Fcfa pour le transformateur du groupe électrogène. le groupe électrogène est fonctionnel et a pu faire face à la période de canicule. (exécuté)

– Prise en charge des fluides médicaux en attendant la fin de la réalisation des générateurs d’oxygène pour un montant de 13.387.528 Fcfa. (Exécuté)

6- Institut d’ophtalmologie tropicale d’Afrique (IOTA)

– Equipements en microscopes optiques pour un montant de 22.800.000 Fcfa

– Prise en charge des fluides médicaux en attendant la fin de la réalisation des générateurs d’oxygène pour un montant de 24.650.129 Fcfa. (Exécuté)

RÉGION DE SÉGOU : RÉALISATIONS ET PROGRAMMATIONS DANS LE DOMAINE DE SANTÉ POUR UN MONTANT DE 13.33 Milliards

Après le rapport des réalisations et programmations des activités dans le domaine de la santé sur la période d’octobre 2015 à janvier 2017 des régions de :

– Koulikoro (cf. publication du 04 juin 2016)

– Sikasso (cf. publication du 25 juin 2016)

– Mopti (cf. publication du 24 août 2016)

– Kayes (cf. publication du 18 octobre 2016)

Voici ci-dessous celles de la région de Ségou pour un montant de plus de 13,33 milliards

1- Direction régionale de la Santé (DRS)

* Construction d’un nouveau siège pour un montant de 532.127.742 Fcfa. Les travaux ont été réceptionnés en mars 2016. (exécuté)

* Dotation en équipements du nouveau siège pour un montant de 107.909.000 Fcfa. La livraison est prévue pour fin octobre, début novembre 2016. (en cours d’exécution)

2- Hôpital Nianankoro Fomba de Ségou

* Les appareils non fonctionnels ont été remplacés par du neuf par le fournisseur ASL, les installations sont en cours. Nous sommes en attente de la réception définitive pour avoir le coût. (en cours d’exécution)

* Construction de logements d’astreinte pour un montant de 228.923.794 Fcfa. Les travaux ont été réceptionnés en décembre 2015. (exécuté)

* Doter l’hôpital d’un scanner pour un montant de 500.000.000 Fcfa pour éviter certaines évacuations sur Bamako faute d’équipement d’imagerie. L’appel d’offres lancé en 2016 a été infructueux deux fois, des échanges sont en cours pour négocier une attente directe et une proposition a été soumise à l’avis de la DGMP-DSP (en cours d’exécution)

* Extension et de renforcement du plateau technique pour faire passer l’hôpital du statut d’hôpital de 2ième référence à celui de 3ième référence. Le montant des travaux et équipements est estimé à 8.500.000.000 Fcfa sur la période 2017-2019 (en cours d’exécution)

* Aménagement de la cour des logements d’astreinte pour un montant de 14.900.000 Fcfa. (en cours d’exécution)

* Maintenance du réseau de fluides et reprise des installations en plus de la fourniture en fluides médicaux pour un montant de 59.079.920 Fcfa. Le réseau a été repris et la fourniture se fait à travers un contrat signé par l’hôpital. (exécuté)

3- CSRéf de Bla

* Construction d’un nouveau bloc opératoire pour un montant de 300.000.000 Fcfa dont la réception est prévu pour 2017. La présélection des bureaux d’étude architecturale est en cours (en cours d’exécution).

* Dotation en ambulance Toyota Land Cruiser tout terrain pour un montant de 42.324.830 Fcfa. (exécuté)

4- CSRéf de Markala

* Mise à disposition de petits matériels et instruments médicaux pour un montant de 20.256.000 Fcfa. (exécuté)

* Dotation en équipements médicaux pour un montant de 204.103.900 Fcfa. La réception est prévue pour novembre 2016. (exécuté)

* Réhabilitation du CSRéf et amélioration de son plateau technique pour un montant de 2.000.000 Fcfca. Le marché pour les études architecturales et la surveillance des travaux est dans le circuit de signature pour un montant de 216.111.000 Fcfa. Le démarrage des travaux est prévu pour novembre2016 et la fin des travaux et équipements sont envisagés sur la pour 2018. (en cours d’exécution)

5- CSRéf de Macina

* Achèvement des travaux de construction pour un montant de 143.000.000 Fcfa. La réception des travaux est en cours. (en cours d’exécution)

* Réalisation du réseau de fluides médicaux pour un montant de 77.024.940 Fcfa. La réception a été faite en septembre 2016. (exécuté)

6- CSRéf de San

* Appui en équipements suivant les besoins exprimés par le médecin chef. Le besoin a été transmis par voie hiérarchique et un premier examen est en cours à la DNS avant la procédure d’achat. A ce stade le coût n’est pas connu (en cours d’exécution)

* Construction d’un hangar de sécurité pour les bouteilles d’oxygène pour un montant de 458.000 Fcfa. (exécuté)

* Réparation du numérisateur. La réparation est en cours. En attendant le numérisateur est connecté à une imprimante ordinaire pour assurer le service. Le montant sera connu à la fin de la réparation car l’achat de la pièce défectueuse est en cours. (en cours d’exécution)

7- CSRéf de Tominian

* Réalisation d’un nouveau centre de santé à Mandiakui pour un montant de 300.000.000 Fcfa. Le dossier d’étude architecturale est en phase de finalisation.

* Dotation en ambulance Toyota Land Cruiser tout terrain pour un montant de 42.324.830 Fcfa. La livraison de l’ambulance est prévue pour fin novembre 2016. (en cours d’exécution)

8- CSRéf de Baraoueli

* Dotation en ambulance Toyota Land Cruiser tout terrain pour un montant de 42.324.830 Fcfa. (exécuté)

Source : Le Pays

Categories: Afrique

Ghana: le président sortant appelle à l’unité

Thu, 05/01/2017 - 15:30

Le président sortant du Ghana, John Dramani Mahama, a exhorté ses compatriotes à se rassembler derrière son successeur, Nana Akufo-Addo, lors de son dernier discours à la nation jeudi.

M. Mahama s’est dit heureux de quitter ses fonctions et de laisser son rival de longue date prendre la tête d’une des démocraties les plus stables d’Afrique.

M. Akufo-Addo, 72 ans, doit être investi président samedi.

« Je suis ici aujourd’hui, Monsieur le Président, pour transmettre les rênes du pays à Nana Akufo-Addo avec fierté, bonne volonté et détermination et pour demander à tous les Ghanéens de l’encourager à accomplir sa part d’un relais important pour le Ghana », a déclaré le chef de l’Etat sortant, âgé de 58 ans.

Le leader de l’opposition, Nana Akufo-Addo, a battu M. Mahama lors de l’élection présidentielle du 7 décembre (avec 53% des voix, ndlr) sur la promesse de relancer l’économie et d’éliminer la corruption au sein des institutions.

En 2015, John Dramani Mahama avait dû solliciter l’aide du Fonds monétaire international (FMI) pour mettre en place un plan de sauvetage de 918 millions de dollars (874 millions d’euros) pour tenter d’enrayer une crise économique en partie provoquée par l’explosion de la dette publique et une pénurie d’électricité handicapante.

Mais dans son discours, M. Mahama a défendu son mandat, affirmant que même s’il avait dû « naviguer contre de puissants vents contraires », il avait pu mener à terme de nombreux projets d’infrastructure et fournir des services de santé et d’eau à des millions de personnes.

« Le Ghana entre dans une ère de suffisance en électricité », a affirmé M. Mahama. « J’ai assumé mes responsabilités ».

M. Akufo-Addo, un érudit et défenseur des droits de l’homme dans son pays, s’est engagé à remettre le Ghana « sur la voie du progrès et de la prospérité ».

Dans son programme électoral, il avait présenté un plan pour rétablir la stabilité économique et encourager l’investissement en réduisant l’impôt sur les sociétés et en abolissant toutes les taxes, des ventes immobilières aux billets d’avion domestiques.

Le Ghana est l’un des rares pays d’Afrique cette année où les résultats de l’élection présidentielle n’ont pas été contestés.

Categories: Afrique

Mali : Acquisition des avions de transport et d’hélicoptères pour les FAMa : IBK sur le chantier de la reconquête de l’honneur du Mali

Thu, 05/01/2017 - 15:24
Dans son adresse à la nation à l’occasion de l’avènement du nouvel an, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta a annoncé des mesures de grande envergure pour la stabilité du pays. Des annonces qui ont non seulement rassuré ses compatriotes, mais aussi ont prouvé qu’il est en train de reprendre la situation en main. A l’occasion du nouvel an, outre ses vœux les meilleurs pour le peuple malien, le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta s’est montré  plus poignant, très déterminé à honorer ses promesses de campagne. En l’occurrence la reconquête de l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens. C’est du moins ce qu’on peut retenir de son adresse à la nation à l’occasion de la nouvelle année 2017. Après avoir rendu grâce à Allah de vivre une fois de plus  ce moment solennel, le Chef de l’Etat a évoqué les difficultés qui n’ont pas épargné le Mali au cours de l’année écoulée. Difficultés, qui ne doivent pas nous faire perdre de vue les acquis pour le développement du Mali et les efforts consentis pour les objectifs prioritaires du Président IBK. À savoir le  rétablissement de la paix et de la sécurité.

En sa qualité de Président de la République, il se dit engagé d’entretenir chez nos compatriotes la flamme de la fierté nationale. Dans cette logique, précise IBK, de nombreuses actions ont été entreprises et d’autres sont en cours de réalisation et d’élaboration. Au plan de la sécurité, le président a fait une annonce qui a émerveillé tous les Maliens, tous bords confondus. Il s’agit du renforcement du vecteur aérien des forces de défense et de sécurité. A l’en croire, la sécurité du Mali se fortifiera,  elle se construit déjà sur l’engagement et la bravoure de nos forces armées de défense et de sécurité.

« Je tiens à rendre ici un hommage particulièrement appuyé au réarmement moral qui caractérise le comportement de nos troupes sur des théâtres d’opération extrêmement difficiles. Je puis assurer nos braves soldats que la Nation malienne ne lésinera pas sur les moyens à mettre à leur disposition pour qu’ils accomplissent leur devoir sacré. Comme l’atteste l’acquisition récente de deux avions de transport et de deux hélicoptères de manœuvre qui vont accroître de manière significative les capacités opérationnelles des FAMa».

L’accélération de la mise en œuvre de l’accord pour la paix

Concernant la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, l’orateur admet que le processus connaît certes des retards. Mais qui ne sont pas le fait du Gouvernement du Mali. Toutefois, affirme-t-il, l’Etat s’impliquera encore davantage dans le retour de la stabilité au Nord de notre pays. « C’est ainsi qu’au cours du premier trimestre 2017 seront installées les autorités intérimaires dans toutes les localités où n’ont pu être organisées les élections communales. Cette opération, lorsqu’elle sera terminée, accélérera le redéploiement de l’Administration et facilitera la réinstallation des services sociaux de base. Elle permettra aussi l’organisation plus efficiente du retour et de la réintégration de nos concitoyens réfugiés ou déplacés », soutiendra-t-il.

Avant d’ajouter qu’un  jalon important dans la réhabilitation de la cohésion sociale et du vivre ensemble au Mali sera posé avec la tenue au mois de mars 2017 de la Conférence d’entente nationale. Cette conférence, dit-il, doit  permettre un débat approfondi entre les composantes de la Nation malienne sur les causes profondes du conflit  au Nord du Mali. C’est donc à un exercice décisif pour notre devenir que sont conviés sans exclusive les fils et les filles de ce pays.

L’amélioration des conditions de vie des Maliens

Pour le président de la République, l’impératif   pressant du rétablissement de la sécurité et la nécessité de raffermir la cohésion nationale ne lui font pas perdre de vue l’acuité de la demande sociale. Avant d’évoquer les nouvelles mesures visant à améliorer nos conditions de vie, il a rappelé que dans son souci de préserver  le pouvoir d’achat grâce à une politique constante de soutien à la consommation, les prix des denrées de première nécessité ainsi que ceux des céréales restent dans leur ensemble inférieurs à ceux pratiqués dans la région ouest-africaine. De même, dans le domaine de l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents de l’Etat, « nous avons procédé à une augmentation du point d’indice des fonctionnaires de 20% sur la période 2015-2017. Ces mesures ont été renforcées par une baisse de huit points sur le taux d’impôt sur les traitements et salaires.

Et de 2013 à ce jour, l’incidence financière pour l’Etat de l’octroi des primes et émoluments aux agents publics s’élève à 75 milliards de francs CFA », soulignera-t-il. Malgré ces efforts et les ressources limitées de notre pays, le Chef de l’Etat juge indispensable de faire plus en faveur des couches défavorisées de nos populations ;  de réduire des inégalités inacceptables dont sont victimes nombre de Maliens dans l’accès aux services sociaux de base. Pour ce faire, annonce-t-il, l’Etat procédera dès le premier trimestre 2017 au lancement d’un Programme d’urgences sociales. Ce programme qui s’étendra sur la période 2017-2020 concernera plus particulièrement les secteurs de l’eau, de l’éducation, de l’énergie, de la santé et des pistes rurales. Ainsi, promet-il, un programme de généralisation des cantines scolaires sera exécuté au cours de ladite période.

«Dès la rentrée prochaine une action couvrant l’intégralité du territoire national offrira fournitures et équipements scolaires aux enfants des ménages les plus démunis», précise le Président IBK. Le taux d’accès à l’énergie sera relevé grâce à un vaste programme d’implantation de centrales d’énergie solaire et de centrales hybrides.  L’accès à l’eau, accès tout à la fois géographique et financier  sera facilité pour les populations à faibles revenus par la multiplication des aménagements et des points d’eau, y compris en milieu urbain et semi urbain.

La révision constitutionnelle en vue

Selon le président de la République, le Mali a tiré des leçons  de la crise sécuritaire et institutionnelle qui a déstabilisé nos institutions. Il s’agit des lacunes et insuffisances relevées dans la Loi fondamentale tant par la Cour constitutionnelle que par les acteurs politiques et la société civile. A cela s’ajoute  la prise en compte des réformes prévues dans l’Accord pour la paix et la réconciliation. Ces exigences, affirme IBK, rendent incontournable la révision de notre Constitution. «Aussi, je ferai déposer sur le bureau de l’Assemblée nationale dès l’ouverture de la prochaine session parlementaire un projet de loi portant révision de la Constitution», soutiendra-t-il.

Pour lui, les propositions faites dans ce projet ne visent que le renforcement de l’Etat et de la souveraineté de la Nation. Elles se donnent ensuite comme finalité de fortifier les Institutions de la République en assurant leur permanence et leur continuité, en clarifiant leurs rapports ainsi qu’une organisation rationnelle et efficiente des pouvoirs publics.

«Le proche passé nous a instruit sur les préventions, les inquiétudes et les procès d’intention qui accompagnent inévitablement tout projet de révision constitutionnelle. Mais je puis vous assurer que les propositions de modification de la Constitution de la IIIème République du Mali n’ont d’autre justification que la défense des intérêts supérieurs de notre pays. Elles n’ont d’autres objectifs que le renforcement de nos Institutions, de l’Etat de droit et de la démocratie ainsi que la préservation de la paix. Le peuple sera d’ailleurs l’arbitre ultime du bien-fondé de l’initiative puisqu’après son adoption par la Représentation nationale, la Loi fondamentale révisée sera soumise à l’approbation de nos concitoyens par référendum », a-t-il clarifié.

Oumar KONATE

Source : Le Prétoire

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Mali : Sommet Afrique-France : La CAD-Mali organise un contre-sommet du 7 au 8 janvier 2017

Thu, 05/01/2017 - 15:15
La Coalition des alternatives africaines dette et développement du Mali (CAD-Mali) organise, du 7 au 8 janvier 2017, la 12ème édition du Forum des peuples en contrepoint au 27ème sommet Afrique-France. L’annonce a été faite le 19 décembre 2016 lors d’une conférence de presse animée par Issa Kamissoko, Président de la CAD-Mali. Placée sous le thème « Les peuples du Sud exigent des alternatives pour un nouveau partenariat économique, social et sécuritaire entre la France et les Etats africains», la 12ème édition du Forum des peuples  se tiendra à Ouélessébougou. En attendant que les autres partenaires se signalent, la direction de la CAD-Mali a annoncé que l’édition de cette année sera organisée en partenariat avec Oxfam Belgique et Cndcd.

Partie intégrante du Forum social africain et du Forum social mondial, le Forum des peuples se donne la spécificité de se tenir chaque année en contrepoint au sommet du G20. Cependant, cette année, de façon spécifique, il se tiendra en contrepoint au 27ème sommet Afrique-France, comme ce fut le cas lors de la précédente édition du sommet entre l’Afrique et la France que notre pays a eu à abriter en 2005.

La Rédaction

Source : Le Prétoire

 

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Mali : Colère des travailleurs du CICB : «Sans nos salaires, il n’y aura pas de sommet Afrique-France»

Thu, 05/01/2017 - 14:52
Le mercredi 28 décembre 2016, les travailleurs du Centre international de conférence de Bamako ont tenu une assemblée générale.

Au cours de ladite rencontre, ils ont manifesté leur mécontentement face au sort qui leur est réservé. Avant de menacer d’empêcher la tenue de cette rencontre internationale.

En raison de l’arrêt des activités au Centre international de conférence de Bamako (Cicb) pour la tenue du sommet Afrique-France et la rénovation du centre après le sommet, les travailleurs du Cicb voient leur avenir s’assombrir. A en croire le secrétaire général du syndicat des travailleurs du Cicb, Abdoulaye Bouaré, le Centre est fermé pour 30 mois. Pendant cette période, se plaint-il, il n’y a aucune garantie de paiement de leurs salaires pendant cette période. Cela, malgré leurs différentes démarches administratives.

Pour  lui, il y a une mauvaise volonté de la part du gouvernement de payer cette période de cessation de travail. «La tenue du sommet Afrique-France au Cicb devrait être une occasion d’épanouissement pour nous. A défaut, nous ne devrons pas être martyrisés. Car, nous ne sommes pas demandeurs de l’organisation dudit sommet encore moins de la fermeture du Centre. Mais après l’adresse des correspondances au ministère de tutelle, puis celle de l’Economie et des Finances en passant par le ministère de la Fonction publique, nous n’avons aucune assurance pour le paiement de nos salaires pendant le reste des 24 mois.

Un conseiller nous a confié que cette affaire n’est pas facile à gérer et que le paiement du  mois de décembre 2016 est incertain. A fortiori les salaires de 2017 et 2018. Sans nos salaires, il n’y aura pas de sommet», ont-ils déclaré. Car, explique Bouaré, les 200 millions FCFA environs, équivalant à 2 ans de salaires du personnel, sont infimes par rapport aux 5 milliards donnés pour l’entretien des fleurs et gazons du Cicb. D’où la colère de l’assemblée. En tout cas, ils insistent : « sans nos salaires, il va falloir marcher sur nos corps pour tenir ce sommet Afrique- France. »

Oumar KONATE 

Source : Le Pretoire

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Burundi: la radiation d’Iteka marque un « point de non-retour »

Thu, 05/01/2017 - 14:49

La radiation mardi d’Iteka, la plus ancienne ligue burundaise des droits de l’Homme, par Bujumbura marque un « point de non-retour » pour un pouvoir burundais « totalitaire », « répressif » et « meurtrier », a dénoncé jeudi la Fédération internationale des droits de l’Homme (FIDH).

« C’est un très mauvais signal de radicalisation du pouvoir, qui démontre que le projet du président au pouvoir est totalitaire et autocratique », en plus d’être « meurtrier et répressif », a observé Florent Geel, responsable du bureau Afrique de la FIDH.

Les violences au Burundi ont fait plus de 500 morts et poussé plus de 300.000 personnes à quitter le pays depuis avril 2015.

Cette décision « funeste » sonne comme un « point de non-retour » après une « série de décisions contre les ONG internationales, contre la ligue Iteka et contre tous ceux qui dénoncent la dégradation de la situation au Burundi », a ajouté M. Geel.

Les autorités burundaises ont annoncé mardi la radiation définitive d’Iteka, accusant cette structure de « ternir l’image du pays » et de « semer la haine et la division au sein de la population ».

Iteka (« dignité » en kirundi, la langue nationale), agréée depuis 1991, était suspendue d’activités depuis le début de la crise déclenchée par la décision en avril 2015 du président Pierre Nkurunziza de se représenter pour un troisième mandat, qu’il a obtenu en juillet de la même année.

Elle avait toutefois publié en novembre dernier un rapport coécrit avec la FIDH -qu’elle représentait au Burundi-, qui faisait le point sur la répression gouvernementale et les violations massives des droits de l’Homme.

A la mi-décembre, Iteka avait aussi dénoncé une « recrudescence » des arrestations et disparitions d’opposants, ainsi que le climat de « peur généralisée » instauré selon elle par les autorités burundaises.

« La balle est au Conseil de sécurité des Nations unies, qui a quinze jours pour prendre des sanctions à l’encontre des plus hauts responsables burundais », a observé M. Geel, appelant la France à « se mobiliser » au sein de cette institution.

Mercredi, l’ONU, se déclarant « très déçue » de la radiation d’Iteka, a demandé au gouvernement burundais d’annuler cette décision.

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Niger: nouvelle reddition de combattants de Boko Haram

Thu, 05/01/2017 - 14:42

Une vingtaine de combattants nigériens du groupe jihadiste nigérian Boko Haram de la région de Diffa (sud-est du Niger) se sont rendus aux autorités, a annoncé le ministre nigérien de l’Intérieur, dix jours après la reddition d’une trentaine d’autres combattants.

Au total, « nous avons une cinquantaine de combattants de Boko Haram qui se sont rendus » depuis le 27 décembre, s’est réjoui le ministre Bazoum Mohamed dans un entretien diffusé mercredi soir sur la télévision publique Télé Sahel.

Fin décembre, M. Mohamed avait annoncé la reddition d’une trentaine de combattants de Boko Haram de Diffa qui avaient déposé les armes. Très proche du nord-est du Nigeria, Diffa est un des bastions des islamistes de Boko Haram.

Le flux de reddition va augmenter, a estimé M. Mohamed, en assurant que « la guerre (contre Boko Haram) dans certains secteurs est déjà terminée ».

Le ministre a expliqué cette reddition notamment par le nouveau « rapport de force instauré entre Boko Haram et nos forces de défense et de sécurité » depuis juillet.

Le Niger, le Tchad et le Nigeria ont en effet lancé quasi simultanément en juillet des « opérations de ratissage » contre les fiefs de Boko Haram, selon l’armée du Niger.

Le ministre a toutefois noté la présence « d’éléments de Boko Haram organisés qui s’entrainent dans le lit du lac Tchad », une zone marécageuse très enclavée située à cheval entre le Niger, le Tchad et le Nigeria.

Trois soldats nigériens ont été tués et sept blessés dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier lors d’une attaque de positions de l’armée par Boko Haram à Baroua dans la région de Diffa. Selon l’armée nigérienne, quinze combattants de Boko Haram ont également été tués et un autre « capturé ».

La région de Diffa abrite plus de 300.000 réfugiés et déplacés, dont des milliers vivent aux dépens d’une population locale déjà très pauvre, selon l’ONU qui demande à la communauté internationale d’accroître son soutien financier.

Dans un message de vœux à la nation samedi soir, le président nigérien Mahamadou Issoufou a lancé « un appel à tous ceux qui se sont laissés entraîner dans la voie de l’égarement par Boko Haram (à) se ressaisir et déposer les armes ».

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Mozambique: l’opposition décrète une trêve de deux mois

Tue, 03/01/2017 - 13:53

L’opposition mozambicaine a décrété mardi un cessez-le-feu inattendu de deux mois dans le conflit qui oppose sa branche armée aux troupes gouvernementales, afin de favoriser les pourparlers de paix qui piétinent depuis des mois.

La Renamo, l’ancienne rébellion de la guerre civile (1976-1992) qui a repris les armes en 2013, observait déjà un cessez-le-feu d’une semaine depuis le 27 décembre. Elle l’avait présentée comme un « geste de bonne volonté » pour permettre aux Mozambicains de passer les fêtes de fin d’année en paix.

Mardi, le chef de la Renamo, Afonso Dhlakama, a annoncé qu’il serait prolongé. « Il y a eu quelques petits incidents mais la trêve de sept jours s’est bien passée, donc j’annonce le prolongement de la trêve pendant 60 jours, jusqu’au 4 mars », a-t-il dit lors d’une conférence de presse téléphonique entre le maquis du centre du pays où il se terre et la capitale Maputo.

« Cette trêve est destinée à créer un environnement propice à l’accélération des pourparlers à Maputo, dans une ambiance de paix et de tranquillité pour les deux côtés, le gouvernement et la Renamo », a expliqué M. Dhlakama.

Entamées fin mai 2016, ces négociations visent à mettre fin au conflit larvé qui oppose l’armée à la Renamo, au point mort.

« Je continue à dire que les forces de la Renamo n’iront pas provoquer les positions » de l’armée, a-t-il promis.

Le gouvernement n’a pas immédiatement réagi à l’annonce surprise de la Renamo. Mais lundi, le président Filipe Nyusi avait estimé que la responsabilité d’un éventuel prolongement de la trêve incombait à la Renamo.

« Le gouvernement ne mène aucune attaque », avait-il affirmé. La confiance « est en train de se créer (…) elle va être productive », avait ajouté le chef de l’Etat cité par la télévision privée STV.

L’annonce de cette trêve intervient à la suite de plusieurs conversations téléphoniques entre MM. Nyusi et Dhlakama, qui vit retranché dans les montagnes de Gorongosa (centre) depuis octobre 2015.

« Cela a tout l’air d’une suspension unilatérale des hostilités », a réagi auprès de l’AFP une source diplomatique.

Mi-décembre, les médiateurs avaient quitté le pays sur un constat d’échec.

« Dhlakama était acculé et il semble que ce soit la solution qu’il ait trouvé pour sauver la médiation internationale », a poursuivi sous couvert d’anonymat la source diplomatique. « A voir si la trêve tient et si les médiateurs reviennent », a-t-elle ajouté.

– Escadrons de la mort –

Le Mozambique, déchiré de 1976 à 1992 par une sanglante guerre civile qui a fait un million de morts, vit une nouvelle période d’instabilité depuis 2013.

La Renamo a alors décidé de reprendre les armes pour revendiquer un partage du pouvoir. Le parti conteste notamment le résultat des élections présidentielle et législatives de 2014 remportées par le Frelimo, au pouvoir depuis l’indépendance du Mozambique en 1975.

Le conflit se concentre dans le centre du pays, où les rebelles attaquent des villages et la principale artère routière du pays, obligeant les autorités à organiser des convois pour protéger les voitures des civils.

La semaine dernière, la trêve a permis de suspendre ces escortes militaires, selon un porte-parole de la police, Inacio Dina. « Aucune attaque n’a été observée », a-t-il assuré à l’AFP.

La Renamo accuse de son côté des « escadrons de la mort », des unités attribuées aux services secrets, d’avoir assassiné plusieurs de ses membres. « Nos membres, nos délégués locaux vivent en forêt, ils ont abandonné leur résidence de peur d’être kidnappés ou séquestrés », a déploré mardi Afonso Dhlakama.

L’intensification des affrontements depuis plusieurs mois a provoqué le déplacement de plus de 20.000 personnes.

Quelque 15.000 personnes ont trouvé refuge dans des camps de déplacés ou des familles d’accueil dans le pays, et 8.600 personnes, selon l’ONU, ont fui au Malawi et au Zimbabwe voisins.

Le conflit affecte aussi l’économie de ce pays pauvre d’Afrique australe.

Pendant les fêtes de fin d’année, le principal poste-frontière entre le Mozambique et l’Afrique du Sud, celui de Ressano Garcia, a enregistré une baisse d’un tiers du nombre de touristes par rapport à l’an dernier, selon l’Agence d’information du Mozambique (AIM).

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REVUE DE LA PRESSE MALIENNE DU MARDI 03 DECEMBRE 2017 : IBK : « Pour votre honneur, aider à trouver Birama Touré ! »

Tue, 03/01/2017 - 13:31

C’est la coutume. Chaque nouvel an, les journaux se projettent dans l’avenir et tentent de dessiner les contours de ce que sera la vie de la Nation.  2017 respecte la tradition. C’est le discours présidentiel du 31 décembre qui est décortiqué par la presse de ce lundi. Des satisfactions et des questionnements.

  • Le quotidien Les Échos de ce lundi matin se penche sur « Les Défis de 2017 ». Alexis Kalambry dans son éditorial écrit que « Le nouvel an qui a débuté, pour le Mali, peut marquer un tournant. Le tout dépend des dirigeants. En effet, poursuit-il, les rendez-vous majeurs sont nombreux qui peuvent permettre un sursaut, ou tout au moins la reprise en main des grands dossiers. Le premier, à n’en pas douter, est le sommet Afrique-France de la semaine prochaine. Il doit permettre à notre diplomatie de marquer des avancées, d’infléchir des positions, de corriger des clichés et de faire repartir le tourisme. » Pour le quotidien de Jamana, les récentes altercations au sujet d’un éventuel accord de réadmission entre le Mali et l’UE ne changent rien puisque « les européens auraient besoin d’expulser des Maliens qu’ils le feraient accords ou pas ». Le quotidien estime que « La conférence d’entente nationale est un autre grand rendez-vous à ne pas manquer. Il faut, précise le journal, qu’elle soit la plus inclusive possible, mais, également, qu’elle soit plus une force de proposition plutôt qu’un mur de lamentation ou un simple défouloir pour les frustrés de tous bords, qui sont malheureusement légion dans notre pays ».

 

  • Le quotidien national L’Essor annonce « Des priorités pertinentes pour 2017 ». Revenant sur le discours présidentiel à l’occasion du nouvel an, le journal indique que « Dans son adresse à la nation à l’occasion du Nouvel an, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, a indiqué que parmi les défis qu’affronte le pays, trois resteront prioritaires en 2017, à savoir le rétablissement de la paix et de la sécurité, la préservation de la cohésion nationale, et la prise en charge de la demande sociale. En outre, le chef de l’État a annoncé qu’il déposerait sur le bureau de l’Assemblée nationale dès l’ouverture de la prochaine session parlementaire, un projet de loi portant révision de la Constitution. L’initiative vise à renforcer l’État et la souveraineté, à conforter notre démocratie notre démocratie par le renforcement des institutions, et surtout à garantir le respect des droits et des libertés fondamentales reconnus aux citoyens. Le Président Kéita a aussi appelé nos compatriotes à réserver un accueil très chaleureux aux hôtes du sommet Afrique-France qui se déroulera le(s) 13 et 14 janvier prochain dans notre capitale. Enfin, Ibrahim Boubacar Kéita a salué le dévouement de nos compatriotes vivant à l’étranger tout en affirmant qu’il a pris la mesure de leurs frustrations. Il leur a donné l’assurance d’en tirer très bientôt toutes les conséquences ».

 

  • À propos de la Conférence d’entente nationale, Le Soir de Bamako fait une mise garde : « Attention à l’amalgame et à l’exclusion », titre-t-il. Après avoir rappelé la non-tenue de la Conférence d’entente nationale initialement prévue « dans le courant du dernier semestre 2016 pour faire émerger une vision commune de notre nation et permettre un débat approfondi entre les composantes de la de la nation malienne sur les causes profondes du conflit », d’après IBK, le quotidien explique que « le Président de la République et le gouvernement du Mali n’ont pas pu honorer cette échéance, mais ce n’est que partie remise, précise-t-il. En réalité, poursuit le journal, si la tenue de cette conférence d’Entente Nationale a accusé du retard dans son organisation, c’est plutôt parce qu’elle a suscité une véritable pomme de discorde au sein de la classe politique » où l’opposition « réclame une conférence d’Entente nationale » plus inclusif car, comme l’a dit Djiguiba Kéita du PARENA, « Ce n’est pas l’histoire de l’Azawad qui nous préoccupe alors que le Mali est au bord de l’effondrement ». Pour Le SDB « l’idée que les groupes ex-rebelles touareg se font des assises annoncées par le Président à l’occasion son adresse à la nation pour le nouvel an, est complètement à l’antipode de ce que l’opposition et la majorité et la majorité des maliens en attendent ». Et le quotidien de conclure que « la balle est dans le camp du gouvernement et du Chef de l’État qui gageraient à faire en sorte que ces assises soient des plus inclusives possibles ».

 

  • À la une de son édition du jour, L’Indépendant titre : « À vingt mois de la fin de son mandat… IBK engage la course contre la montre ». Dans sa manchette, le quotidien écrit notamment : « Tenue, en mars prochain, d’une Conférence d’entente nationale. Installation, courant premier trimestre 2017, des autorités intérimaires là où les élections communales n’ont pu être organisées. Dépôt, dès l’ouverture de la prochaine session parlementaire, d’un projet de loi portant révision de la Constitution sur le bureau de l’Assemblée Nationale. À moins de deux ans de la fin de son mandat, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita s’engage dans une véritable course contre la montre en vue de la mise en œuvre de l’Accord dit d’Alger dont dépend l’avenir de la Nation malienne. Quand on sait que son seul et unique ennemi dans cette voie est désormais le laps de temps très court qui lui reste d’ici la fin de son mandat, IBK n’a plus droit à l’erreur, encore moins à l’échec dans l’aboutissement du vaste chantier de réformes qu’il entend exécuter en 2017 ». L’Indépendant évoque 05 points essentiels du chantier présidentiel en 2017. 1) « L’Élaboration d’une Charte pour la Paix, l’Unité et la Réconciliation » ; 2) « Un projet de révision de la Constitution ; 3) Accroître les capacités opérationnelles des FaMas ; 4) «Préserver le pouvoir d’achat des populations : 5) « Répondre aux attentes des Maliens de la diaspora et réussir Bamako 2017 ». En conclusion le quotidien écrit : « Au vu du retard accusé dans la mise en œuvre de l’Accord et à vingt mois de la fin de son mandat, le chef de l’État a réellement besoin de pousser sur l’accélérateur dans le but de ramener la paix et la stabilité au Nord du pays. L’objectif pour lequel il a été plébiscité lors de la présidentielle de 2013. De ce fait, IBK n’a pas n’a pas droit à l’erreur encore moins à l’échec ».

 

  • Dans le cadre de l’équipement des Forces Armées Maliennes (FAMA), L’Essor titre : « Livraison d’un avion de transport à l’armée de l’Air : le signe de la renaissance ». Le quotidien national précise que « Le CASA 295 MW ou encore C-295 est un avion de transport militaire développé par EADS CASA en Espagne. Cet avion a coûté environ 22 milliards de Fcfa, y compris l’équipement et la formation du personnel militaire malien. Un ingénieur d’EADS est mis à la disposition de l’armée de l’Air pendant un an », rapporte le journal qui ajoute que « l’appareil multi-rôle est capable de transporter 71 militaires équipés contre 48 passagers civiles pour 10 heures d’autonomie de vol. Parfaitement adapté aux pistes courtes dans un environnement sévère, il peut se poser sur des aérodromes au sol meuble grâce à sa légèreté exceptionnelle ».

 

  • À propos du journaliste Birama Touré, Le Matinal titre : « De la disparition à l’assassinat ? » Le journal affirme que « Depuis la disparition de Birama Touré le 29 janvier dernier, toutes les pistes, selon les autorités, auraient été empruntées et exploitées, sauf probablement son assassinat ». L’hebdomadaire qui rappelle l’implication personnelle du président IBK dans la dénonciation de l’attaque de Charlie Hebdo à Paris et l’assassinat des journalistes Ghislaine Dupont et Claude Verlon à Kidal, en appelle à IBK dans une longue supplication : « IBK, pitié, une âme en vaut une autre, le directeur du Journal Le Matinal que je suis vous prie de tout mon cœur, pour l’Amour du Ciel et de la Parie, et pour son Prochain, de vous impliquer personnellement pour le cas Birama Touré. IBK, faites-le pour votre honneur en tant que Président du Mali, vous êtes notre dernier recours. IBK, la disparition de Birama Touré, votre homonyme est un cas de conscience pour vous », conclut le journal. Prions pour que cet appel soit entendu.

Diala Thiény Konaté

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Burundi: la plus ancienne ligue des droits de l’homme « radiée »

Tue, 03/01/2017 - 13:17

La plus ancienne ligue burundaise des droits de l’homme, Iteka, a été « définitivement radiée » de la liste des ONG locales autorisées à travailler au Burundi, selon une ordonnance ministérielle rendue publique mardi.

Iteka (« dignité » en kirundi, la langue nationale), agréée depuis 1991, était suspendue d’activités depuis le début de la crise déclenchée par la décision en avril 2015 du président Pierre Nkurunziza de se représenter pour un troisième mandat, qu’il a obtenu en juillet de la même année.

Mais les autorités ont décidé de la dissoudre, en rétorsion à la publication en novembre d’un rapport co-écrit avec la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) – qu’elle représente au Burundi -, qui faisait le point sur la répression gouvernementale et les violations massives des droits de l’homme.

A la mi-décembre, elle avait aussi dénoncé une « recrudescence » des arrestations et disparitions d’opposants, ainsi que le climat de « peur généralisée » instauré selon elle par les autorités burundaises.

« Attendu que malgré une mesure de suspension provisoire, cette association n’a pas cessé les agissements pour lesquels elle avait été suspendue » et a continué « à ternir l’image du pays et à semer la haine et la division au sein de la population du Burundi », Iteka « est définitivement radiée de la liste des Associations sans but lucratif (ASBL) œuvrant au Burundi », a décidé le ministère burundais de l’Intérieur, selon une ordonnance rendue publique mardi sur un site d’information proche du pouvoir.

« Nous ne sommes pas surpris par cette décision », a réagi auprès de l’AFP le président d’Iteka, Anschaire Nikoyagize, qui vit aujourd’hui en exil.

« Elle vient confirmer que le pouvoir burundais continue de tout mettre en œuvre pour que ses graves violations des droits humains ne soient plus reportées et pour échapper à l’attention de la communauté internationale », a-t-il commenté.

Malgré la suspension de ses activités, Iteka avait continué de produire des rapports hebdomadaires et mensuels sur les violations des droits de l’homme au Burundi.

« Cela va (désormais) être malheureusement plus dangereux pour nos équipes qui sont sur le terrain », a estimé M. Nikoyagize.

« Mais, nous n’allons pas renoncer à notre mission », a-t-il promis. « Nous nous y sommes préparés et nous allons continuer à travailler dans la clandestinité. »

Iteka rejoint la liste des principales ONG indépendantes burundaises à avoir été dissoutes. Les grandes figures de la société civile et les responsables des médias indépendants sont eux en exil.

Les violences au Burundi ont fait plus de 500 morts et poussé plus de 300.000 personnes à quitter le pays.

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Mali : Ministère des Affaires Etrangères : Le Consul Général du Mali à Paris était déjà à Bamako

Tue, 03/01/2017 - 12:55
Mr Abdoulaye DIANE Décidément, le ridicule ne tue plus dans notre pays. A l’issue du Conseil des Ministres du mercredi 28 décembre 2016, un passage du communiqué publié a attiré l’attention des observateurs.

Au titre du Ministère des Affaires Etrangères, de la Coopération Internationale et de l’Intégration Africaine, il est écrit ceci : « Le Conseil des Ministres a, en outre, procédé à l’abrogation du décret de nomination du Consul Général du Mali à Paris. »

A y voir de près, l’on eut l’impression que cela mettait fin aux fonctions de celui ou de celle qui occupait le poste de Chef de la représentation consulaire de notre pays dans la capitale française, Paris.

Encore coup de bluff des autorités maliennes, serons- nous tenté de dire. Car, au moment de la tenue même du Conseil des Ministres, le Consul en question n’était pas à son poste. Selon des indiscrétions, il se trouvait déjà à Bamako.

Mieux, l’intéressé a passé sur place le mois de novembre dans sa Commune. Ce qui lui a permis de concourir au suffrage des électeurs à l’occasion des municipales. Il fut élu avec brio et occupe actuellement le poste de 1er Adjoint au Maire de la Commune V. Son nom est Abdoulaye Diané.

La question est de savoir ce qui s’est réellement passé. Beaucoup de gens en avait marre de travailler dans certaines conditions à Paris. Et pour les mauvaises langues, il aurait tout simplement démissionné de son poste. Chose rare dans notre pays.

B. Koné

Source : le Matin

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Mali : Les maliens de France mettent fin à l’occupation du consulat après satisfaction de toutes leurs doléances

Tue, 03/01/2017 - 12:55
Les expatriés maliens de France réunis au sein du collectif « mains propres » ont libéré lundi soir le consulat du Mali à Paris à la suite d’un accord conclu avec les autorités diplomatiques et consulaires.

« Non seulement nous avons obtenu nos 17 doléances mais nous en avons obtenu 3 de plus ». C’est le satisfecit total pour le collectif « mains propres ». Les activistes qui avaient investi depuis le 23 décembre 2016 le consulat général du Mali à Paris ont trouvé un terrain d’entente avec les autorités diplomatiques et consulaires maliennes de France. Le siège du consulat a été levé le lundi soir après la signature d’un accord.

Dans l’entente convenue après 11 jours d’occupation du consulat par les maliens mécontents de France, « les autorités diplomatiques et consulaires acceptent sans réserve les 17 points de revendications présentés par le Collectif et s’engagent à les mettre en œuvre ». En outre, les activistes, qui ont reçu au cours de leur action des soutiens multiformes de toutes les couches de la société civile malienne, sont assurés de ne risquer aucune poursuite judiciaire ni en France ni au Mali.

Parmi les 17 doléances du Collectif, la dissociation de la carte NINA avec les procédures d’obtention du passeport figurait en bonne place. Sur ce point, les autorités ont clairement indiqué qu’il est « techniquement » impossible de satisfaire totalement à cette demande. Cependant, le collectif obtient la prorogation d’un an des anciens passeports périmés. Le temps de permettre à leurs titulaires de terminer les démarches pour l’acquisition des nouveaux passeports biométriques. A cet effet, une équipe spéciale d’enrôlement du RAVEC sera dépêchée à Paris pour accélérer l’obtention des cartes NINA. De plus, le gouvernement s’engage à ouvrir prochainement un deuxième consulat en France.

La colère des maliens de France face à l’incapacité des autorités consulaires de remplir leurs missions a été exacerbée par la polémique sur l’accord de réadmission intervenu entre le Mali et l’Union européenne.

Le gouvernement qui continue de nier l’existence de tout accord formel a garanti au collectif que désormais des concertations vont être ouvertes avec les maliens d’Europe sur la problématique de la gestion des flux migratoire. Cette question est au centre des discussions entre l’UE et le Mali.

Malgré la signature de l’accord qui met fin à l’occupation du consulat général du Mali à Paris, le collectif « mains propres » s’abstient de crier victoire. Selon son porte-parole Tapa Konté, la victoire se lira dans la mise en œuvre de l’entente. Une commission de suivi impliquant toutes les parties devrait incessamment se mettre en place pour veiller à l’exécution des engagements.

Mais d’ores et déjà le collectif se félicite de la position du gouvernement à propos des laissez-passer européens. « Grace à notre combat, plus aucun malien ne sera refoulé avec un simple laissez-passer européen », s’est réjoui Tapa Konté lors d’une séance de restitution du contenu de l’accord aux militants.

Aliou Hasseye

© maliactu.net

Categories: Afrique

Mali : Conseil Central de l’UNTM : Diagnostic sans Complaisance

Tue, 03/01/2017 - 12:46
Photo d’illustration La journée du mardi 27 décembre 2016 aura marqué une étape historique dans le monde du travail de notre pays. L’Union Nationale des Travailleurs du Mali (UNTM) était, en effet, en conclave à la Maison des Ainés.

Occasion pour les membres du Bureau Exécutif dirigé par M. Yacouba Katilé, les délégués des Syndicats nationaux et des Unions Régionales, de se pencher sérieusement sur leurs forces et faiblesses. L’état des négociations avec les partenaires, le sort des revendications, les dysfonctionnements, les perspectives,… Bref, le diagnostic a été posé.

Le ton fut donné par le Secrétaire Général du Bureau Exécutif, M. Yacouba Katilé, dans son allocution d’ouverture des travaux du Conseil. Devant la centaine de délégués et de responsables présents, et après les salutations d’usage, Yacouba Katilé s’est réjoui de cette retrouvaille qui survient presqu’un an après celle du 1er décembre 2015. Laquelle avait donné mandat au Bureau Exécutif l’application des Accords d’octobre 2014.

Sur ce, le Secrétaire Général dira que le Rapport mis à la disposition du Conseil Central en disait long. Auparavant, avait – il rappelé, le Bureau Exécutif en était encore à éteindre les différentes revendications.

A la question de savoir pourquoi il n’y avait pas eu dépôt de préavis de grève, Katilé a indiqué que la réponse se trouvait dans son Rapport d’activités, M. Katilé dira que depuis un an la presque totalité des structures étaient « restées muettes», «déconnectées de l’Exécutif ». Et mieux qu’il y avait « à coup sûr une rupture, un silence » qui étaient plutôt « paralysants ». Sur les structures de base mais aussi sur certains syndicats nationaux ne menant pas une « activité syndicale véritable ». Car, aux dires de Katilé, leurs « réunions s’espacent » et leurs revendications du coup sans perspectives de défense. Faisant le constat avec le Bureau Exécutif que les listes des différents bureaux étaient kilométriques, et que le travail d’administration, de fonctionnement des structures était inexistant, Yacouba Katilé souligna que l’on ne pouvait que privilégier la discussion, le dialogue, la négociation sur le langage syndical, le vrai qu’est la grève.

Ainsi, pour lui, « toute épreuve de grève d’une Centrale comme l’UNTM » devrait être « ressentie douloureusement par les pouvoirs publics. » Faute de quoi, s’empressa t – il de renchérir, « nous ne pouvions pas prendre le risque d’une aventure ». Il n’a pas manqué de faire mention des allégations tendancieuses relatives à la peur d’agir. A ce propos, Katilé a dit comprendre l’impatience de ses camarades.

Mais pour l’histoire, il souhaita que chaque structure exhibe ses réalisations dans le cadre de la sensibilisation, de la mobilisation sur des actions propres. Exceptions, Yacouba Katilé a salué de vive voix le Comité syndical de l’ORTM, le Syndicat National de la Santé, le personnel des Inspections du Travail, et quelques bureaux syndicaux des Mines et de la Géologie. Un autre aspect dans l’allocution du Secrétaire Général a attiré l’attention des observateurs. Il s’agit de la pléthore des revendications de tel ou tel syndicat. Souvent, parla t – il, leur total dépasserait la centaine.

Et que dans ce cas, les négociations s’éternisent ou sont bloquées. Aussi, fit – il savoir, des syndicats passet tout leur temps à passer à la Bourse du travail, siège de l’UNTM, pour des revendications relevant pourtant de leurs compétences. « Sur chacun fait son devoir, remplit sa mission, non seulement la foule derrière l’UNTM ne fera que grandir, mais le Bureau Exécutif sera intraitable dans ses relations et avec l’Etat, et ave le Patronat », dira t – il sous un tonnerre d’applaudissements.

En perspectives, il a demandé à ses camarades que cesse enfin la campagne commencée en 2013 pour l’exécution des tâches assignées par le Congrès et exigées par le Conseil Central. Autrement dit, rompre avec les pratiques du passé. Un langage de vérité qui rime avec la personnalité de l’homme.

Pour avancer, le Secrétaire Général a ainsi suggéré au Conseil de se pencher sur la relecture des Statuts et du Règlement Intérieur qui avait d’ailleurs été entamée. A l’adresse des participants, il dira « : On ne peut jamais dire que tout est parfait, mais des efforts ont été faits pour adapter nos structures au contexte du monde du travail. Votre apport permet sûrement d’apporter des améliorations. Mais, il s’agit avant tout de penser au bien, à l’équilibre de l’UNTM, et non de conforter des positionnements individuels ou groupusculaires. »

Bref, Yacouba Katilé a peint la situation générale devant ses camarades. Une peinture qui était loin d’être sombre mais qui avait pour but de susciter les débats, les « frémissements indispensables » à la volonté commue de « faire du syndicalisme autrement. »

Comme on l’a vu, le Conseil Central répondit aux attentes.  Car, il fit un diagnostic sans complaisance de la vie de l’UNTM. De fortes résolutions furent adoptées. Par exemple, mandat est donné au Bureau Exécutif d’ouvrir ses portes et  fenêtres aux associations professionnelles, à d’autres syndicats, en vue d’actions pour le bien des travailleuses et des travailleurs. Nous y reviendrons.

B. Koné

Source : Matin

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Algérie: des mariages collectifs pour convoler malgré la pauvreté

Tue, 03/01/2017 - 12:33

Dans le désert algérien, trente jeunes femmes issues de familles pauvres, le corps drapé dans des tissus perlés et le visage dissimulé, se prêtent sous une tente au rituel du maquillage pour un événement qu’elles n’auraient jamais cru possible: leur mariage, célébré de manière collective.

Le lendemain, ce sont les trente futurs époux qui célèbrent leurs noces lors d’une cérémonie séparée. Adossés contre un mur face à quelque 200 invités, tous sont vêtus d’un burnous surmontant une gandoura et un pantalon. Leur tête est enroulée dans un turban et, sur les jambes repliées, ils portent une épée que les habitants de la région exhibent encore par respect de leur patrimoine.

La scène a lieu dans la ville d’Aïn-Salah, une cité saharienne située à 1.500 km au sud d’Alger et touchée par la pauvreté malgré les champs gaziers qui s’étendent dans la région.

Et sans l’aide d’une association caritative, « SOS-3e âge El-Ihsane » (Bienfaisance), ces femmes et ces hommes, orphelines et orphelins de père ou de mère, n’auraient probablement jamais pu connaître la vie de couple.

« L’initiative de financer et d’aider les jeunes est bonne », se réjouit l’un des futurs époux. « Quand j’ai entendu parler de cette association qui aide ceux qui sont dans le besoin [pour qu’ils puissent se marier], j’ai voulu comme d’autres jeunes y participer. Je remercie tous ceux qui y travaillent pour ce qu’ils ont fait pour nous ».

« Dans ces zones de l’arrière-pays, les gens sont pauvres et ont besoin d’être aidés », dit la présidente de l’association, Souad Chikhi.

C’est une autre association locale qui a fait le tri pour sélectionner les heureux élus, après avoir confirmé qu’ils étaient dans le besoin.

– Respect des coutumes –

A la suite des deux cérémonies collectives, les filles, accompagnées qui d’un père qui d’un frère ou d’un oncle, se rendent au domicile de l’époux qui vit avec ses proches, faute de pouvoir payer un logement individuel.

Devant les femmes qui accueillent chacune d’elles dans la chambre nuptiale, elles gardent le visage voilé « de peur que leur beauté ne soit volée », en respect d’une vieille croyance encore vivace.

Dévoiler leur visage est un privilège réservé au mari quand le couple se retrouve dans la stricte intimité.

« C’est une coutume héritée de nos ancêtres, que nous continuons d’appliquer », explique à l’AFP la maquilleuse Hadja Aya qui ne connaît pas son âge parce que l’état civil était défaillant au moment de sa naissance. « J’ai 53 ans… ou peut-être 100 », sourit-elle.

– Plus de deux ans de salaire –

Ces 30 couples ont été mariés civilement comme cela se fait souvent dans ce pays conservateur.

S’ils n’avaient pas les moyens de financer eux-mêmes une cérémonie et une fête, c’est que le coût est dissuasif pour des personnes aux revenus très limités: un tel événement, même le plus modeste qui soit, coûte au minimum 1,2 million de dinars (8.000 euros) – payé à 50/50 par les deux conjoints -, ce qui représente plus de deux années de salaire minimum mensuel (150 euros), souvent économisés au prix de multiples sacrifices, selon des témoignages recueillis par l’AFP.

En 2015, seulement 369.074 unions entre homme et femme ont été célébrées en Algérie, contre 386.422 en 2014, soit une baisse de 4,5% dans ce pays de plus de 40 millions d’habitants où la population croît chaque année de plus d’un million de personnes.

La cérémonie de mariage est pourtant primordiale en Algérie: à de rares exceptions près, c’est elle qui permet aux époux d’entamer leur vie de couple.

C’est pourquoi les cérémonies collectives se multiplient depuis quelques années dans le pays, financées par des mécènes ou des associations caritatives. Les mariages collectifs « sont un indicateur de solidarité sociale », analyse la sociologue Fatma Oussedik, interrogée par l’AFP.

– Cohabitation –

A Aïn-Salah, les trente époux sont chauffeurs, gardiens ou ouvriers agricoles. Leurs futures épouses n’ont pas de travail. Les couples vont devoir cohabiter avec leurs proches faute de pouvoir louer un logement.

En cadeau, ils ont reçu des appareils électroménagers, du linge, de la vaisselle et des habits. Dans le trousseau des mariées, il y a aussi des chaussures et des produits de beauté.

Dans la tente des femmes où s’élève une odeur d’encens, une maquilleuse se saisit d’un pot contenant une poudre parfumée et diluée dans l’eau, pour peindre des motifs sur le visage de la mariée. D’autres lui passent dans les doigts des bagues offertes par l’époux et lui tatouent les mains de henné, comme le veut la tradition.

Les futurs époux, eux aussi, se prêtent à leur rituel sous le son de tambourins accompagnant des chants religieux: rasage, henné et traçage des yeux au khôl.

Et ils restent silencieux, la joie contenue par la pudeur.

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Mali : Lamine Alexis Dembélé : « Le secteur minier est celui dans lequel le Mali a enregistré ses meilleures performances économiques au cours de ces 20 dernières années »

Tue, 03/01/2017 - 12:20
Sources importantes de revenus pour l’économie nationale, les mines ne se développent pas sans dommages graves pour l’environnement Le siège du conseil national du Patronat du Mali (CNPM) a servi de cadre le jeudi 29 décembre à la 4e assemblée ordinaire de la chambre des mines du Mali. Etaient présents entre autres : M. Lamine Alexis Dembélé,  secrétaire général du ministère des Mines, M. Abdoulaye Pona, président de la chambre des mines et des délégués venus de Kayes à Kidal. Au cours de cette assemblée, les participants ont planché sur : l’adoption du rapport financier d’exécution du budget de l’année 2016, l’examen et l’adoption du budget 2017. Le président de la chambre des mines a  dans un discours bilan indiqué  que cette 4eassemblée se tient dans un contexte tout particulier de l’évolution de l’institution consulaire. C’est ainsi qu’il a rappelé le contexte de création de la chambre des mines du Mali. A l’en croire, la création de la chambre des mines est l’aboutissement d’un long processus. Par décision en date du 30 septembre 2016, explique M. Pona, le ministre des mines a instruit la relecture de l’ensemble des textes régissant actuellement la chambre des mines du Mali. Une commission a été mise en place à cet effet pour une durée de 6 mois.

Selon le président Pona, la CMM a engrangé un certain nombre d’acquis qui sont entre autres : « l’acquisition d’un siège permanent équipé ; l’élaboration d’un manuel de procédures administratives, financières et comptables ; l’appui à la création de 175 sociétés coopératives des orpailleurs, des exploitants de sable et gravier et de carrières ».  En vue de consolider ces acquis et de mieux asseoir son encrage dans le secteur minier, la CMM envisage de : « participer activement à la relecture du code minier ». Car dit-il, l’existence et la validité toujours en cours de plusieurs codes miniers applicables au Mali a créé une certaine complexité du point de vue légal et fiscal.

Et le  président Pona d’ajouter « la pression fiscale est de plus en plus forte sur les entreprises minières ». En outre, la CMM entend poursuivre la formation et la sensibilisation des exploitants miniers artisanaux dans toutes les autres régions du Mali. Pour M. Pona, la CMM doit relever de nombreux défis. Parmi ceux-ci, on peut retenir «  le défi de rassemblement, de l’unité et de la cohésion de l’ensemble des branches d’activités du secteur minier malien, notamment les grandes sociétés minières ; le défi de l’organisation et l’encadrement de l’exploitation artisanale afin d’éviter qu’elle soit encore et davantage source de conflit ». Nous ne sommes pas sans savoir, explique M. Lamine Alexis Dembélé, secrétaire général du ministère des mines, que l’année 2016 qui s’achève a été celle de débats vifs et souvent passionnés autour des perspectives, de l’avenir et du devenir de notre chambre consulaire.

De l’avis de M. Dembélé, le secteur minier est celui dans lequel le Mali a enregistré ses meilleures performances économiques au cours de ces 20 dernières années. C’est pourquoi, assure-t-il,  l’Etat assumera ses rôles régaliens d’impulsion, de suivi et de contrôle. Pour M. Dembélé, les défis de la relecture du code minier se posent en ces termes : comment réussir un code minier toujours attractif pour les investisseurs d’une part et d’autre part, comment concilier cette attractivité avec la nécessité absolue pour l’Etat et les communautés d’atteindre leurs objectifs de développement.

Abdrahamane Sissoko

Source : Le Pays

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Mozambique: l’opposition armée annonce deux mois de trêve

Tue, 03/01/2017 - 11:52

Le leader de l’opposition mozambicaine, Afonso Dhlakama, a annoncé mardi une trêve de deux mois dans le conflit qui oppose la branche armée de son parti, la Renamo, et le gouvernement et a fait plus de 20.000 déplacés et réfugiés.

La Renamo a ainsi décidé de prolonger le cessez-le-feu d’une semaine annoncé le 27 décembre. « Il y a eu quelques petits incidents, mais la trêve de sept jours s’est bien passée, donc j’annonce le prolongement de la trêve pendant 60 jours, jusqu’au 4 mars », a déclaré mardi Afonso Dhlakama, lors d’une conférence de presse organisée par téléphone à Maputo alors qu’il vit retranché dans les montagnes de Gorongosa (centre).

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Gambie: trois radios privées fermées sur ordre des autorités

Tue, 03/01/2017 - 11:40

Au total trois radios privées gambiennes, Teranga FM, Hilltop Radio et Afri Radio, ont été fermées depuis dimanche par les autorités, ont indiqué lundi des employés, assurant en ignorer la raison.

La première fermeture annoncée dimanche a été celle de Teranga FM, radio communautaire plusieurs fois réduite au silence depuis sa création en 2009, selon un membre de son personnel.

Lundi, des responsables de Hilltop Radio et de Afri Radio ont annoncé que leurs médias avaient été contraints de fermer dimanche.

Aucune de ces radios n’émettait lundi soir, selon un correspondant de l’AFP.

« Trois personnes qui se sont identifiées comme agents de l’Agence nationale du renseignement (NIA) sont venus à la radio dimanche vers 16H00 (locales et GMT) et m’ont demandé d’arrêter les émissions », a expliqué le directeur de Hilltop, Basiru Darboe.

Selon lui, celui qui s’est présenté comme le chef du groupe lui a expliqué qu’ils ont été mandatés par le chef de la NIA, Yankuba Badjie, et ont précisé n’avoir pas d’autre raison à lui communiquer.

Selon Basiru Darboe, Hilltop FM est une radio généraliste créée il y a environ sept ans.

Un responsable d’Afri Radio s’exprimant sous couvert d’anonymat a aussi fait état du même scénario à l’AFP, assurant ignorer le motif et ne souhaitant pas communiquer plus sur le sujet.

Afri Radio diffuse surtout des émissions de divertissement et de sport, a-t-on indiqué.

Sollicitée par l’AFP, une source de sécurité a confirmé la fermeture de Hilltop Radio, mais ne s’est pas prononcée sur celle d’Afri Radio.

« C’est vrai que la direction de Hilltop a été sommée d’arrêter la diffusion. C’est tout ce que je peux vous dire », a affirmé cette source, qui avait également confirmé dimanche celle de Teranga FM sans plus de précisions.

Ces fermetures interviennent alors que la Gambie, que dirige d’une main de fer Yahya Jammeh depuis 1994, est en crise depuis l’élection présidentielle du 1er décembre.

Yahya Jammeh avait d’abord reconnu le 2 décembre avoir été battu aux urnes par l’opposant Adama Barrow, puis a rejeté les résultats le 9 décembre. Il a demandé l’annulation du scrutin à la Cour suprême, qui doit examiner son recours le 10 janvier, soit neuf jours avant l’expiration de son mandat.

Alors que de nombreux pays et institutions le pressent de céder le pouvoir, M. Jammeh soutient que tant que la Cour n’a pas rendu sa décision, il demeurera à la tête du pays. De l’autre, Adama Barrow dit qu’il se considèrera président à compter du 19 janvier.

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Mali : Le décodage d’une banale histoire d’enlèvement : Le pacte brisé

Tue, 03/01/2017 - 11:30
Le rapt de ‘’Mama’’ Sophie P., 65 ans révolus, médecin au service d’une ONG peut commenter l’histoire de nos relations franco-maliennes. C’est une affaire aux multiples rebondissements médiatico-politiques. Au moment, où l’on mettait sous presse, selon l’expression journalistique consacrée, tout avait été dit sur les péripéties de ce triste évènement, le rapt n’avait pas encore été revendiqué. Des êtres perdus dans la passion désespérée ont-ils tricoté ce mélo qui ne ménage aucun coup de poing ? Parmi les uppercuts, les ravisseurs administrent aux spectateurs français et étrangers, aux Maliens, cette histoire tristement banale et d’actualité : on n’a pas fini de faire le ménage (sécuritaire) ici.

Le Mali peut-il être capitale de la culture et cité de la peur ?

Le Nord-Mali serait-il le pays de toutes les peurs ? Le Mali, destination à risques pour les touristes ? La scène du rapt de cette Franco-suisse s’est déroulée avec une violence froide sous les yeux de nos étrangers. C’est un coup de force contre le climat de nos relations franco-maliennes. Terriblement angoissante au moment où le pays s’apprête à accueillir et les africains et la France. Des qualificatifs qui vont coller à la réalité de l’espionnage au vécu de ceux qui sont parmi nous. Les toubabs sont-ils filés, fichés à leur insu par forcément pas des yeux amis et accueillants ? On se souvient de l’ancien Président Sarkozy, dans un avion, qui, nuitamment, fit le détour jusqu’à Bamako pour accueillir la libération d’un otage. Hollande se prépare à venir au Mali, avec, dans ses bagages sous cabine, cette histoire ‘’vibrionnante’’ de rapt d’un de ses compatriotes. Ombre sur un ‘’Sommet’’ des rencontres à Bamako ? Le Mali faisait ce sommet un come-back sur une normalisation. La France avait semé le sentier de ‘’petits cailloux’’ tel le retour du petit ‘’chaperon rouge’’ de la forêt…

KONE: LE COMBAT

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