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Diplomacy & Crisis News

Des Pirates à l'assaut de l'Islande

Le Monde Diplomatique - Tue, 10/01/2017 - 16:10

Touchée de plein fouet par la crise financière et l'effondrement de son système bancaire en 2008, l'Islande affiche aujourd'hui une santé économique resplendissante. Si ce petit pays a pu très vite se redresser en s'écartant de l'orthodoxie libérale, les promesses de refondation du contrat social restent à accomplir.

Geirix. – Noir et Blanc jouant aux échecs dans le centre de Reykjavik, 2015 © Pressphotos - Geirix

Pas un policier à l'horizon, pas une invective entre militants : le Forum nordique réunit début septembre tous les partis politiques islandais dans une grande quiétude. À la veille des élections législatives du 29 octobre, les principaux candidats s'expriment sous un modeste chapiteau planté devant l'université de Reykjavík. Par 64 degrés de latitude, l'inclinaison des rayons solaires donne à la lumière une grande douceur, tandis qu'un air venu du large apporte un peu de fraîcheur. Dans les débats, l'avenir de la Constitution passionne davantage que l'immigration, la construction de logements bien plus que le niveau des impôts ; la protection des données personnelles figure en bonne place. La crise… quelle crise ?

Sur cette île-volcan, la lave bouillonne pourtant toujours sous les glaciers depuis la débâcle financière de 2008. En avril 2016, une éruption populaire a balayé en quarante-huit heures le premier ministre Sigmundur Davíð Gunnlaugsson, empêtré dans les « Panama papers ». À son tour rattrapé par les révélations concernant l'argent de son épouse dissimulé dans un paradis fiscal, le président de la République Ólafur Ragnar Grímsson a dû renoncer à se présenter aux élections de juin dernier, après vingt ans de pouvoir. Enfin, à la mi-septembre, les sondages laissaient entrevoir une nouvelle réplique en plaçant le Parti pirate en tête des intentions de vote.

Il y a huit ans, ce pays de 320 000 habitants perdu au milieu de l'Atlantique nord a vécu un cauchemar. Les premiers jours d'octobre 2008 voyaient s'effondrer les trois principales banques, dont les actifs représentaient neuf fois la production nationale, tandis que partaient en fumée l'essentiel de la capitalisation boursière et une partie de l'épargne des familles. Seule l'intervention massive de l'État par la nationalisation des banques, la garantie des dépôts des insulaires et un strict contrôle des capitaux permit d'éviter le chaos social et la faillite des principales entreprises. En 2016, le pays affiche un budget en excédent, une dette en net recul, une croissance de plus de 3 % et un taux de chômage de 2,7 % (1)…

Il figure dans les premiers du monde pour le revenu par habitant et présente le plus fort taux d'emploi des pays industrialisés, avec 84,7 % d'actifs au sein de la population en âge de travailler (contre 64,5 % dans la zone euro ou 50,8 % en Grèce (2)).

Appelé au chevet de l'Islande par le premier ministre de l'époque Geir Haarde, le Fonds monétaire international a apporté une aide financière jusqu'en 2011. Même ses économistes ont dû reconnaître que cette success story doit beaucoup aux mesures antimarché, et notamment à la décision du gouvernement de donner la priorité aux déposants sur les actionnaires et de ne pas assumer la responsabilité des pertes des banques, contrairement à l'approche irlandaise (3). Après la « révolution des casseroles » qui a chassé du pouvoir le Parti de l'indépendance (conservateur, allié aux sociaux-démocrates), la majorité de gauche élue en avril 2009 (sociaux-démocrates et gauche écologiste) a mis en place des mesures d'austérité. Mais elle s'est efforcée de réduire la charge des emprunts pour les particuliers, en effaçant notamment les dettes excédant la valeur des propriétés tout en utilisant les recettes de l'État-providence pour atténuer l'impact de la récession sur les ménages (4). D'un côté, les programmes sociaux visant les plus faibles revenus étaient renforcés (les transferts aux ménages et la protection sociale, hors retraite, passant de 15 % du produit intérieur brut en 2008 à 19,5 % en 2009) ; de l'autre, les plus hauts revenus se voyaient fortement mis à contribution par l'impôt (par exemple, pour les 10 % les plus riches, l'impôt est passé de 24 % du revenu disponible en 2008 à 31,8 % en 2010). Ainsi, outre le retour rapide de la croissance et la baisse du chômage, l'exemple islandais se caractérise par une réduction des inégalités accompagnant la sortie de crise (voir le graphique ci-dessous).

Plusieurs banquiers ont été condamnés à la prison

« Nous avons aussi refusé les privatisations et mis en place un grand nombre de formations pour les personnes qui perdaient leur travail », nous explique Mme Katrín Jakobsdóttir, ministre de l'éducation à l'époque. Aujourd'hui cheffe du Mouvement gauche-vert, elle estime qu'avoir pu dévaluer la monnaie et ne pas être membre de l'Union européenne fut une chance : « La politique économique de la Banque centrale européenne est trop guidée par la lutte contre l'inflation. Avec de tels taux de chômage, les mesures d'austérité prises en Grèce, en Espagne, au Portugal engendrent beaucoup de rage dans la population, ce qui peut mener vers des routes très dangereuses. Nous pensons qu'il faut repenser la politique économique par une approche plus keynésienne. »

Les Islandais, qui avaient longtemps reconduit au pouvoir les partisans de la dérégulation et de la privatisation des banques en espérant devenir riches, découvraient alors les affres de la finance. L'envie de réussite et l'esprit pionnier forgé sur ces terres ingrates laissèrent la place au dégoût pour la triche et à la soif de justice. « L'attente était telle que beaucoup de gens qui ne possédaient plus rien ne comprenaient pas toutes les précautions de procédure. Mais les poursuites en matière de criminalité financière s'avèrent beaucoup plus difficiles que pour d'autres crimes », se souvient Mme Ragna Árnadóttir, nommée ministre de la justice au plus fort de la crise. Aujourd'hui directrice adjointe de la compagnie nationale d'électricité, elle semble encore éprouvée par cette expérience : « Lorsque les gens n'ont plus confiance dans le système, c'est à celui-ci de trouver la voie pour regagner la confiance du peuple. Y avons-nous réussi ? Je ne sais pas. » Les enquêtes du groupe spécial de magistrats et de policiers (5) ont permis d'envoyer plusieurs banquiers en prison et de condamner (sans peine) M. Haarde. Mais la Cour européenne des droits de l'homme n'a toujours pas statué sur le sort de l'ancien premier ministre, et la plupart des banquiers sont déjà revenus dans la vie économique. Les révélations sur les « Panama papers » n'ont pour l'instant donné lieu qu'à des enquêtes fiscales.

Geirix. – Jón Þór Ólafsson, ancien député du Parti pirate d'Islande, 2015 © Photographer.is - Geirix

« Nous n'avons pas vraiment réalisé ce que les gens attendaient après le très bon rapport parlementaire (6) sur ce qui ne fonctionnait pas dans la sphère politique ou dans le système bancaire », explique Mme Birgitta Jónsdóttir, la figure de proue du Parti pirate, qui se verrait bien présider le prochain Alþingi (Parlement) si le succès était au rendez-vous. Artiste, militante de WikiLeaks et d'une association écologiste, elle s'est lancée en politique en 2009 avec le Mouvement des citoyens. Depuis, elle siège au Parlement et a fondé le Parti pirate en 2012. « Par exemple, nous n'avons toujours pas séparé les banques de dépôt des “banques-casinos ”, poursuit-elle. L'élaboration d'une nouvelle Constitution fut un beau moment. Nous avons un bon texte sur la séparation des pouvoirs, la transparence et la responsabilité (7), mais, malgré son approbation par référendum, le processus est bloqué par le Parlement depuis 2013. » En juin 2010, elle a obtenu le vote d'une résolution unanime des députés en soutien à une « Initiative pour la modernisation des médias » qui visait à transformer l'Islande en paradis de la liberté d'expression et en refuge pour les lanceurs d'alerte : « Cela reste aussi un projet inachevé. Les textes d'application attendent leur passage devant le Parlement. Alors que les technologies évoluent rapidement, nous n'écrivons pas les lois assez vite. »

Référendums gagnants contre la Commission européenne

Le retour de la droite au pouvoir en avril 2013 a figé le processus de refondation de la vie politique. La gauche n'avait pas su répondre à l'aspiration pour davantage de démocratie ou à certains problèmes concrets, telle l'insuffisance de logements. Elle a surtout payé ses positions sur l'Europe et le remboursement des épargnants étrangers. Depuis les années 2000, l'Alliance sociale-démocrate militait, tout comme la très puissante Confédération islandaise du travail, pour entrer dans l'euro afin de ne plus subir les variations de la monnaie, explique M. Kristján Guy Burgess, son secrétaire général : « En lançant le processus d'adhésion à l'Union européenne en 2009, nous pensions qu'il serait possible d'obtenir un bon accord, même s'il y a des questions très difficiles comme la protection de notre pêche et de notre agriculture. Aujourd'hui, nous avons toujours besoin d'une solution monétaire durable pour lever sereinement le contrôle des capitaux. Pouvoir dévaluer notre couronne fut certes un avantage pendant et après le krach, mais sa volatilité représente aussi une cause du krach, en offrant la possibilité de spéculer sur les taux d'intérêt avec une banque centrale peu regardante. »

« Le gouvernement a commencé à perdre la confiance de la population à cause du dossier Icesave, reconnaît-il en se justifiant : Nous savions que nous allions le payer politiquement, mais qu'il nous fallait travailler pour l'intérêt national. » Après la faillite de la banque Icesave (succursale de la Landsbanki), le Royaume-Uni et les Pays-Bas réclamèrent le remboursement des dépôts de leurs ressortissants. Sous la pression européenne, le gouvernement islandais se montra ouvert à un compromis coûteux pour ses contribuables. C'est alors que le président Grímsson, sortant de sa fonction protocolaire, sut transformer en colère contre les Britanniques et les Néerlandais la révolte de la population contre le système capitaliste. Par deux fois, en mars 2010 et avril 2011, les électeurs rejetèrent un accord validé par le Parlement, mais que le président avait soumis à un référendum (8). Entêtée dans sa volonté de faire payer les Islandais, la Commission européenne porta l'affaire devant la cour de justice de l'Association européenne de libre-échange (AELE), qui lui donna tort le 28 janvier 2013 (9). Le tribunal considéra que l'État n'avait pas failli aux obligations de l'Espace économique européen en ne garantissant pas lui-même les dépôts des ressortissants étrangers. Depuis, la vente des actifs de la Landsbanki a tout de même permis de rembourser en partie ces apprentis spéculateurs.

« Ne pas confondre manifestants et électeurs »

En promettant d'aider au désendettement des ménages et en approuvant le recours au référendum par le chef de l'État, le Parti du progrès (centre droit, d'origine agrarienne) et le Parti de l'indépendance s'offrirent une virginité qui permit leur retour aux commandes. Député du Parti de l'indépendance, M. Vilhjálmur Bjarnason reconnaît aussi l'aubaine qui s'est présentée à leur retour : « Nous avons eu beaucoup de chance dans deux domaines clés : le tourisme et la pêche. En bloquant le trafic aérien plusieurs jours en 2010, le panache du volcan Eyjafjöll a fait connaître l'Islande comme une destination d'aventure et provoqué une explosion du tourisme (lire l'encadré ci-dessous). Et, avec le réchauffement des océans, de gigantesques bancs de maquereaux remontent vers le nord pour se jeter dans les filets des pêcheurs islandais. » En dépit de l'émoi suscité depuis par les « Panama papers » et du discrédit rapide de la majorité actuelle, il se veut optimiste à la veille du scrutin : « Il ne faut pas confondre les manifestants et les électeurs. »

Ces électeurs conservateurs, on pouvait les rencontrer le 3 septembre dernier dans l'immeuble moderne et cossu qui abrite le siège de leur mouvement. La plupart des partis islandais se sont convertis au rite des primaires, et il s'agissait ce jour-là de désigner les candidats pour les soixante-trois sièges en jeu. Gros véhicules de luxe ou tout-terrain, bijoux bien visibles voire talons hauts pour les dames, vestes impeccables et belles montres pour les messieurs, la composition sociale des votants relève de la caricature. Dans la salle protocolaire, de grands portraits rappellent que ce parti a dominé la vie politique depuis l'indépendance, en 1944, jusqu'en 2009.

GEIRIX. – Birgitta Jónsdóttir s'informant du procès de Chelsea Manning dans l'affaire WikiLeaks, 2013 © Pressphotos - Geirix

La droite a su comprendre qu'avec les déboires de la Grèce et de l'euro les électeurs des couches sociales les plus défavorisées se détourneraient davantage des partisans de l'Union européenne (essentiellement les sociaux-démocrates) que des artisans de réductions d'impôts pour les plus riches. Eurosceptiques par souci de leur clientèle (notamment les armateurs), ses dirigeants ont même cru pouvoir pousser leur avantage en écrivant à la Commission européenne en mars 2015 pour que l'Islande « ne soit plus considérée comme candidate ». Mais cela a provoqué une nouvelle éruption. Car, même s'ils s'opposent majoritairement à une adhésion, beaucoup d'électeurs auraient préféré juger sur pièces à l'occasion du référendum promis par ce gouvernement. Cette trahison des promesses électorales a entraîné une dissidence au sein des conservateurs, avec l'émergence d'un nouveau parti europhile de centre droit, Viðreisn, qui pourrait jouer les arbitres dans la formation de la prochaine majorité. L'épisode a aussi propulsé le Parti pirate, chantre de la démocratie directe, à plus de 40 % des intentions de vote, avant qu'il ne retombe entre 20 et 30 % cet été.

L'ambiance au siège du Parti pirate plonge dans un tout autre univers : un pavillon violet flottant au vent au milieu d'une zone d'activités inachevée, des bureaux étroits en duplex face à la mer (et aux baleines). À l'intérieur : des petits drapeaux Pirates, des chopes Pirates, un coin enfants avec un bateau Pirates, une étagère remplie de jeux de société… Âge moyen des candidats : la trentaine. Sont-ils prêts pour le pouvoir ? « Nous sommes prêts à redistribuer le pouvoir », répond M. Björn Leví Gunnarsson, informaticien dans l'éducation nationale. « Nous portons une responsabilité internationale : celle de donner l'espoir que l'on peut changer la politique », ajoute M. Viktor Orri Valgarðsson, jeune docteur en science politique.

Sont-ils de gauche ou de droite ? Mauvaise question ! « Nous sommes antiracistes, internationalistes, pour l'État-providence de type nordique, l'accès pour tous à l'éducation et à la santé, indépendamment du revenu ou du domicile, répond ce dernier. Toutefois, nous voulons sortir des monopoles et du protectionnisme. Nous voulons lutter contre la corruption, la triche, mais nous ne pensons pas que le rôle de l'État soit de rendre le monde plus égalitaire. Dans l'absolu, pour moi, si un riche s'est enrichi loyalement, ce n'est pas un problème. » Quelques nuances chez ses voisins, mais pas de réprobation dans ce parti taxé tantôt de « libertarien » — pour ses positions favorables à une grande liberté des affaires —, tantôt de « communiste de conseils » — pour sa défense de la démocratie directe.

« Les Pirates répondent à leur manière au rejet du système »

Un des projets-phares des Pirates étant l'instauration d'un revenu universel garanti, on obtiendra tout de même une réponse plus concrète le lendemain en poussant Mme Jónsdóttir dans ses retranchements : « Nous ne sommes pas pour le revenu garanti tel que le voyait Milton Friedman, mais clairement pour la version de gauche (10). J'espère que nous saurons rester ouverts à d'autres visions et nous entourer de compétences plurielles, y compris de l'étranger. Le rôle des artistes et des militants est surtout de faire évoluer les normes, pour que les gens qui ne sont pas politisés puissent aller de l'avant. » Elle compte beaucoup faire avancer la bataille qui fédère son parti autour de la neutralité de l'Internet et de la protection des données personnelles : « Dans les Constitutions, le respect de la vie privée est érigé en droit fondamental ; pourquoi cela n'est-il pas appliqué à l'Internet ? D'un autre côté, et alors qu'il serait beaucoup plus facile aujourd'hui de donner accès aux informations d'intérêt général, pourquoi est-il si difficile d'obtenir le droit d'éclairer les zones obscures où se tapit la corruption ? »

Geirix. – Juste avant une manifestation contre l'attribution de mitraillettes MP5 à la police. Sur l'affiche : « Les Islandais sont de retour ! Deuxième édition révisée » © Photographer.is - Geirix

La droite a déjà indiqué qu'elle ne voulait pas gouverner avec les Pirates. Un accord de coalition semble en revanche possible avec le nouveau parti centriste Viðreisn, les sociaux-démocrates et le Mouvement gauche-vert. La dirigeante de ce dernier parti et favorite pour le poste de premier ministre en cas d'alternance, Mme Jakobsdóttir, ne craint pas les nouveaux venus : « Comme partout en Europe, la politique islandaise devient très versatile. Mais nous sommes assez chanceux de ne pas être confrontés à des partis d'extrême droite. Les Pirates répondent à leur manière au rejet du système. C'est une bonne chose, car ce sont des gens avec lesquels nous pouvons travailler. Bien sûr, nous ne sommes pas d'accord lorsqu'il s'agit de politique fiscale ou de dépense publique. Mais nous nous retrouvons sur l'accueil des réfugiés, la démocratie, les droits de l'homme, la transparence. Je reste toutefois inquiète, car nous voyons monter le sentiment qu'il n'y a pas vraiment de différence entre la gauche et la droite. Pour moi, il n'y en a jamais eu autant : partout on voit croître les inégalités. »

Relation avec l'Europe, redistribution, protectionnisme, les sujets de discorde ne manqueraient pas dans une telle coalition. Sur le plan géopolitique, les écologistes de gauche sont les seuls à préconiser une évolution vers la neutralité avec une sortie de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord. Mais leur cheffe relativise l'enjeu à l'échelle de ce pays qui n'a pas d'armée, « et même pas de services secrets », ajoute-t-elle.

(1) Banque centrale d'Islande, 7 septembre 2016.

(2) Données de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) pour 2015, www.data.ocde.org

(3) « Iceland's recovery. Lessons and challenges », Reykjavík, 27 octobre 2011.

(4) Stefán Ólafsson, « Level of living consequences of Iceland's financial crisis. What do the social indicators tell us ? » (PDF), Reykjavík, 2011, et « La sortie de crise de l'Islande », École des hautes études en sciences sociales, Paris, 28 mai 2014.

(5) Lire le témoignage d'Eva Joly, « Pour en finir avec l'impunité fiscale », Le Monde diplomatique, juin 2016.

(6) « Rannsóknarnefnd Alþingi » (rapport de la commission spéciale d'enquête du Parlement), 12 avril 2010, www.rna.is

(7) Lire Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade, « Une Constitution pour changer d'Islande ? », La valise diplomatique, 18 octobre 2012.

(8) Lire Silla Sigurgeirsdóttir et Robert Wade, « Quand le peuple islandais vote contre les banquiers », Le Monde diplomatique, mai 2011.

(9) Judgment of the Court (Directive 94/19/EC on deposit-guarantee schemes). European Commission vs Iceland (PDF), 28 janvier 2013.

(10) Lire Mona Chollet, « Le revenu garanti et ses faux amis », Le Monde diplomatique, juillet 2016.

Haiti: UN-supported supply system provides clean water to remote community

UN News Centre - Tue, 10/01/2017 - 00:24
A new drinking water distribution system, partly funded by the United Nations Stabilization Mission in Haiti (MINUSTAH), is now providing safe water for the people of Los Palis – a community in the district of Hinche, located in the centre of the island nation.

In opinion piece, Secretary-General António Guterres shares new vision for UN

UN News Centre - Mon, 09/01/2017 - 23:06
In an opinion piece today for Newsweek, United Nations Secretary-General António Guterres outlined a vision for addressing the enormous challenges facing the international community, including maintaining peace and security, promoting economic development, and combatting climate change.

This is the ‘moment of truth’ says UN envoy ahead of international conference on Cyprus

UN News Centre - Mon, 09/01/2017 - 21:20
Speaking ahead of an international conference on Cyprus, the United Nations Special Adviser on the country stressed that the coming days would be crucial for the resolution of the remaining matters, and said that while the path ahead is “going to be difficult,” a solution is possible.

Thousands of Afghan children dying of hunger amid ‘unprecedented’ displacement – UN

UN News Centre - Mon, 09/01/2017 - 21:07
Despite attempts to increase food aid in Afghanistan, children bear the brunt of the country’s nutritional crisis, the United Nations humanitarian arm today reported, warning that the ongoing fighting has also led to record number of children at risk of abuse and exploitation.

Iran: UN rights expert warns prisoners of conscience at risk of death after prolonged hunger strike

UN News Centre - Mon, 09/01/2017 - 20:53
Raising alarm over the health of several prisoners of conscience in Iran, who have been on a prolonged hunger strike contesting the legality of their detention, the United Nations expert on the human rights situation there urged the authorities to “immediately and unconditionally” release all those who have been arbitrarily arrested, detained and prosecuted for exercising their rights.

Yemen: EU-UN partnership to target ‘alarming’ food insecurity

UN News Centre - Mon, 09/01/2017 - 19:38
With 14 million people in Yemen lacking reliable access to a sufficient quantity of affordable, nutritious food, the European Union (EU) has committed 12 million euros to assist the efforts of the United Nations Food and Agriculture Organization (FAO) to tackle rising hunger in the strife-torn Gulf of Aden country.

UN agency seeks $813 million to support Palestine refugees fleeing Syria and those in occupied territory

UN News Centre - Mon, 09/01/2017 - 18:29
With Palestinians in the Occupied Palestinian Territory – including East Jerusalem – and those who have fled the conflict in Syria, facing humanitarian crises, the United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East (UNRWA) today launched an $813 million emergency aid appeal.

The Economy of Dubai

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 09/01/2017 - 08:00

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (n°4/2016). Norbert Gaillard propose une analyse de l’ouvrage d’Abdulrazak Al Faris et Raimundo Soto, The Economy of Dubai  (Oxford University Press, 2016, 368  pages).

Ce livre d’économistes travaillant majoritairement au Dubai Economic Council est une étude exhaustive de l’économie de Dubaï, l’une des sept entités constitutives des Émirats arabes unis.

Le premier chapitre rappelle comment, à partir des années 1980, la manne pétrolière a permis à Dubaï de diversifier son économie, en devenant une place financière régionale majeure et en créant des zones franches pour les sociétés étrangères, la plus célèbre et ancienne étant la Jebel Ali Free Zone. Sur la période 1980-2011, la croissance annuelle du PIB a été en moyenne de 6,5 %, taux cependant inférieur à celui de Singapour et de Hong Kong (deux territoires qui font figure de modèles), en partie à cause de la faible productivité de l’émirat et de sa vulnérabilité aux chocs externes.

Au fil des pages, les auteurs soulignent les défis auxquels Dubaï est confronté et avancent des recommandations de politique économique. Par exemple, le fort endettement des entreprises publiques et parapubliques comme Dubaï World et Investment Corporation of Dubaï dans les années 2000 a pesé sur les comptes de l’émirat. Les récentes restructurations de dette devraient convaincre le gouvernement de mieux contrôler les stratégies de ces grands groupes, de développer un marché des capitaux en dirhams et de mettre en place un véritable régime fiscal (les recettes non fiscales représentant les trois quarts des recettes totales de 2011). Le système bancaire de Dubaï est jugé relativement fragile comparé à celui d’Abu Dhabi, comme l’attestent le pourcentage plus élevé de créances douteuses et la moindre profitabilité des établissements de crédit. Ces derniers financent d’ailleurs insuffisamment les petites et moyennes entreprises. La diversification de l’économie doit être approfondie. Deux secteurs seraient à privilégier : le tourisme médical et les services financiers. Parallèlement, la production de biens à haute valeur ajoutée permettrait à Dubaï d’accroître ses exportations vers les pays industrialisés en dépassant les marchés traditionnels que sont l’Inde, l’Iran et l’Arabie Saoudite. L’acquisition de terrains est un autre obstacle majeur pour les investisseurs directs étrangers ; il ne peut être surmonté que par une révision du droit de propriété.

Les progrès en matière sociale sont contrastés. Dubaï a su étendre l’accès à l’éducation. Dans les tests PISA, les scores de l’émirat sont au-dessus de la moyenne des États du Moyen-Orient mais restent inférieurs à la moyenne OCDE, et très loin des scores de Singapour et de Hong Kong. Le tissu universitaire s’est développé, mais les institutions sont encore petites et offrent un choix de programmes limité, essentiellement axé sur la finance, le commerce, la religion et les technologies de l’information. Le marché du travail, qui s’est lentement ouvert aux femmes, souffre avant tout de la kafala, par lequel l’employeur « parraine » ses employés étrangers, leur octroyant titre de séjour et permis de travail. Ce système est en fait devenu un frein à la mobilité des expatriés au sein de l’émirat.

Agrémenté de nombreux tableaux et graphiques, l’ouvrage est agréable à lire. Il présente néanmoins deux lacunes : le risque d’insolvabilité de Dubaï à moyen/long terme n’est pas abordé, et la question des mauvais traitements subis par les ouvriers étrangers (condamnés par Amnesty International dans plusieurs de ses rapports) est occultée par les auteurs du chapitre sur le marché du travail.

Norbert Gaillard

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UN condemns terrorist attack in Jerusalem by a Palestinian

UN News Centre - Mon, 09/01/2017 - 06:00
United Nations Secretary-General António Guterres and the Security Council have denounced the terrorist attack by a Palestinian who reportedly rammed a truck into a group of Israeli soldiers in Jerusalem yesterday.

Cheap Commemoration

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Mon, 09/01/2017 - 00:00
(Own report) - Representatives of Namibia's Ovaherero and Nama peoples have filed a class action complaint, while Berlin is trying to get off cheap in the dispute over compensation for Germany's colonial crimes. The victims' descendants are demanding compensation for the seizure of their land and cattle and for the genocide perpetrated on their ancestors in South West Africa, a German colony at the time. The German government was poised to reach a negotiated settlement with the Namibian government in the compensation dispute. Windhoek was supposed to renounce all compensation claims and, in return, receive a "Future Foundation" to appease the Ovaherero and Nama peoples - who would otherwise be left empty handed - with memorial sites and other projects of cheap "commemorative culture." Berlin sees good chances to ward off compensation lawsuits. The relevant norms of international law, at the time, offer no basis for proceedings against the massacres in German South West Africa, according to an expertise of the Reference and Research Service of the German Bundestag. Genocide is a criminal offense only since 1948, and therefore cannot be retroactively prosecuted. The "Future Foundation" was scheduled to be soon inaugurated with an official apology by Germany's president. The class action complaint has now put this timetable on hold.

Janvier 2017 en perspective

Le Monde Diplomatique - Sat, 07/01/2017 - 16:26

Quand son voisin vote Front national, le militant doit-il céder à l'amertume et renoncer au combat politique ? À Séoul, la « révolution des bougies » a eu raison de sa dame de fer, en attendant mieux. Quand les entreprises européennes sont mises à l'amende au nom de la loi américaine, les principes du droit anglo-saxon — et ses avocats — triomphent. Une sélection d'archives en rapport avec le numéro du mois.

  • « Mon voisin vote Front national » Willy Pelletier • page 3 Aperçu Combattre un parti impose-t-il de condamner ceux qu'il a réussi à séduire ? Un militant de longue date de diverses organisations antiracistes d'extrême gauche interroge les formes de lutte dont il a usé, sans succès, contre le Front national. Son témoignage aide à comprendre comment celui-ci a réussi à devenir l'un des acteurs décisifs de la prochaine élection présidentielle française.
  • → Les deux jambes du militantisme Astra Taylor • juin 2016
  • → Les trois visages du vote FN Joël Gombin • décembre 2015
  • → Front national, un vote contre l'immigration… et l'injustice André Campana & Jean-Charles Eleb • mars 1998 Aperçu
  • « Révolution des bougies » à Séoul Sung Il-kwon • page 6 Aperçu Bravant des températures inférieures à 0°C, plus d'un million de Sud-Coréens ont manifesté chaque semaine pendant plus de deux mois. Du jamais-vu depuis la chute de la dictature, en 1987. Ils ont obtenu la mise à l'écart de la présidente Park Geun-hye, accusée de corruption et de faiblesse — le tout sur fond de chamanisme. Désormais, ils se battent pour des changements plus profonds.
  • → Virage autoritaire à Séoul S. I.-k. • janvier 2016
  • → Une dame de fer à Séoul Martine Bulard (La valise diplomatique • 21 décembre 2012
  • → La Corée du Sud au miroir de son cinéma Gonul Donmez-Colin • janvier 1997 Aperçu
  • Au nom de la loi… américaine Jean-Michel Quatrepoint • pages 1, 22 et 23 Aperçu Les entreprises européennes ont dû payer aux États-Unis un pactole de plus de 40 milliards de dollars ces dernières années. La justice américaine les accuse de ne pas respecter les sanctions décidées par Washington (et non par les Nations unies) contre certains États. Le droit devient alors une arme pour absorber ou éliminer des concurrents.
  • → Les Etats-Unis mettent les banques à l'amende Ibrahim Warde • juillet 2014 Aperçu
  • → Quand le droit anglo-saxon s'impose Cyril Laucci • avril 2014 Aperçu
  • → Etats-Unis, république des avocats Alan Audi • septembre 2010 Aperçu
  • Quand Le Corbusier redessinait Paris Olivier Barancy • pages 14 et 15 Aperçu Classée au patrimoine mondial de l'Unesco en juillet 2016, l'œuvre architecturale de Le Corbusier est célébrée comme une contribution exceptionnelle au mouvement moderne. Mégalomane, fasciné par l'ordre, l'architecte suisse était aussi, selon un ouvrage à paraître, un urbaniste doctrinaire.
  • → Architecture : bâtir ou briller ? Karim Basbous • août 2012 Aperçu
  • → Chandigarh et Le Corbusier Thierry Paquot « L'urbanisation du monde », Manière de voir nº 114, décembre 2010 - janvier 2011
  • → A qui profite Paris ? Claude Bourdet • juin 1976 Aperçu
  • Le monde selon Donald Trump Michael Klare • pages 1, 8 et 9 Aperçu « L'Amérique d'abord ! » Martelé depuis des mois par le prochain président des États-Unis, ce slogan suggère ce que sera sa politique étrangère. Un mélange d'unilatéralisme, de brutalité et de mercantilisme. Sans oublier une certaine imprévisibilité…
  • → Les Etats-Unis sont fatigués du monde Benoît Bréville • mai 2016
  • → La prudence forcée de M. George H. Bush Serge Halimi • novembre 1989 Aperçu
  • → Conflit de pouvoirs entre M. Reagan et le Congrès sur la politique étrangère Marie-France Toinet • juin 1984 Aperçu
  • Ce qui attend l'Amérique latine Alexander Main • pages 8 et 9 Aperçu Le décès du dirigeant historique de la révolution cubaine Fidel Castro a plongé dans l'affliction une grande partie des progressistes latino-américains. De l'Argentine au Venezuela, une droite atlantiste et libérale accumule depuis quelque temps les victoires. Doit-elle également se réjouir de l'arrivée au pouvoir du nouveau président américain Donald Trump ?
  • → Aux origines du messianisme américain Perry Anderson • octobre 2016 Aperçu
  • → Washington a-t-il perdu l'Amérique latine ? Janette Habel • décembre 2007 Aperçu
  • → Une tentative pour s'affranchir de la tutelle des Etats-Unis Edouard Bailby • novembre 1967 Aperçu
  • « Terra nullius », une fiction tenace Maxime Lancien • page 13 Aperçu Lors des Jeux olympiques de Sydney, en 2000, l'Australie avait célébré dans l'allégresse la réconciliation nationale entre Aborigènes et descendants de migrants européens. Dix-sept ans plus tard, la question du droit à la terre et de la dette coloniale empoisonne à nouveau la société.
  • → Le rêve perdu des Aborigènes Michèle Decoust • octobre 2000 Aperçu
  • → Une manifestation a fait resurgir le problème des aborigènes en Australie David Parker • septembre 1972 Aperçu
  • → « Nous autres aborigènes… » Charles Perkins • janvier 1966 Aperçu
  • Un esthète révolutionnaire Marion Leclair • page 27 Aperçu Au XIXe siècle, le Britannique William Morris, promis par son éducation, son aisance financière et ses talents à une belle carrière d'artiste et d'écrivain, choisit d'accorder son action et ses convictions politiques : il entreprend de réhabiliter l'artisanat et de vulgariser la pensée marxiste.
  • → Les « turpitudes » de Pissarro Evelyne Pieiller • février 2010 Aperçu
  • → Le déclin des avant-gardes au XXe siècle Eric Hobsbawm • mai 2001 Aperçu
  • → Le geste essentiel Nadine Gordimer • janvier 1985 Aperçu
  • Entre l'Allemagne et la Turquie, l'enjeu des réfugiés Hans Kundnani & Astrid Ziebarth • pages 16 et 17 Aperçu En mars 2016, la chancelière allemande Angela Merkel a négocié pour le compte de l'Union européenne un accord controversé avec la Turquie, afin de dissuader les migrants de traverser la mer Égée en bateau. Il semblerait que les deux partenaires entendent renouer aujourd'hui une alliance stratégique semblable à celle qu'ils entretenaient par le passé.
  • → Migrations : comment l'Union européenne enferme ses voisins Alain Morice & Claire Rodier • juin 2010
  • → Brève histoire des relations turco-européennes depuis 1963 Didier Billion • juin 2008
  • → L'Allemagne s'active au Proche-Orient Michel Verrier • juillet 2002 Aperçu
  • Ankara et Téhéran, alliés ou concurrents ? Mohammad-Reza Djalili & Thierry Kellner • pages 16 et 17 Aperçu Des tensions opposent de manière récurrente la Turquie à son partenaire historique allemand et à son rival ancestral iranien. Elles devraient persister, malgré une dynamique de rapprochement diplomatique entre Ankara et Téhéran pour la recherche d'un cessez-le-feu durable entre tous les acteurs du conflit syrien.
  • → Le monde selon Téhéran Shervin Ahmadi • janvier 2014 Aperçu
  • → Ni Orient ni Occident, les choix audacieux d'Ankara Wendy Kristianasen • février 2010 Aperçu
  • → La Turquie dans le grand jeu Alain Gresh • avril 1992 Aperçu
  • Le double défi de la gauche brésilienne Guilherme Boulos • page 7 Aperçu Le 31 août 2016, le Sénat brésilien a voté la destitution de Mme Dilma Rousseff. Le nouveau président, le conservateur Michel Temer, pourrait connaître le même sort. Quant à la gauche, elle fait face à un double défi : son crédit est entamé alors même que la droite repart à l'offensive. Le dirigeant de l'un des principaux mouvements sociaux présente son analyse.
  • → Amérique latine, pourquoi la panne ? Renaud Lambert • janvier 2016
  • → Brésil, du Parti des travailleurs au parti de Lula Douglas Estevam • juillet 2013 Aperçu
  • → Brésil, le gâchis Ignacio Ramonet • octobre 2005
  • Mais que fait la police ? Anthony Caillé & Jean-Jacques Gandini • page 28 Aperçu Avec le soutien du Front national, qui recueillerait plus de 50 % des suffrages parmi les policiers et militaires, les gardiens de la paix cherchent à élargir leur mouvement aux autres corps relevant de la sécurité — gendarmes, pompiers, personnels soignants — et demandent aux « civils » de s'y associer. Faut-il y voir un risque de sédition ?
  • → Urgences sociales, outrance sécuritaire Laurent Bonelli • septembre 2010 Aperçu
  • → Aux bons soins d'une société sécuritaire Christian de Brie • mai 1994 Aperçu
  • → La police, la gauche et le changement Jean-Jacques Gleizal • janvier 1985 Aperçu
  • L'icône de la démocratie birmane ménage les militaires Christine Chaumeau • pages 4 et 5 Aperçu Depuis le 1er novembre 2016, près de trente mille Rohingyas, victimes d'exactions, ont fui la Birmanie. Les divisions ethniques demeurent. Un an après son élection, toujours tributaire des généraux, Mme Aung San Suu Kyi doit aussi faire face aux problèmes économiques intérieurs.
  • → Désunion nationale en Birmanie Renaud Egreteau • décembre 2012 Aperçu
  • → Accélération de l'histoire en Birmanie Elizabeth Rush • janvier 2012 Aperçu
  • → La Birmanie : un Eldorado encore sous-exploité Marcel Barang • août 1983 Aperçu
  • Trafics d'influence en Afrique Anne-Cécile Robert • pages 10 et 11 Aperçu Passé quasiment inaperçu, le quatrième sommet afro-arabe s'est tenu à Malabo, en Guinée-Équatoriale, en novembre. Cette rencontre traduit l'intérêt croissant des pays du Golfe pour l'Afrique et, pour celle-ci, une diversification inédite de ses partenaires. Les pays situés au sud du Sahara redessinent leur insertion dans la géopolitique mondiale.
  • → Spéculation : ruée sur les terres africaines Joan Baxter • janvier 2010 Aperçu
  • → La Chine est-elle impérialiste en Afrique ? M. K. • septembre 2012 Aperçu
  • → Washington à la conquête d'« espaces vierges » en Afrique Philippe Leymarie • mars 1998 Aperçu
  • Pluie de critiques sur les casques bleus Sandra Szurek • page 21 Aperçu Mise en échec en Syrie, l'ONU a pu obtenir du Conseil de sécurité l'autorisation d'envoyer des observateurs pour superviser l'évacuation d'Alep. L'organisation semble plus démunie que jamais. Même ses opérations de maintien de la paix suscitent de vives critiques, comme au Rwanda en 1994, en ex-Yougoslavie en 1995 ou plus récemment en Centrafrique.
  • → Réformer les Nations unies Samantha Power • septembre 2005 Aperçu
  • → « Casques bleus » et souveraineté des Etats François Honti • avril 1964
  • → Malgré les critiques du « tiers monde » les soldats de l'O.N. U. jouent un rôle essentiel dans un pays déchiré par les passions Eric Rouleau • juillet 1961 Aperçu
  • Les Yézidis, éternels boucs émissaires Vicken Cheterian • page 12 Aperçu Alors que la bataille pour la reprise de Mossoul semble s'enliser, les Yézidis qui ont fui le nord-ouest de l'Irak en 2014 hésitent à regagner leur région natale. Persécutés par l'Organisation de l'État islamique, ils reprochent aux peshmergas de les avoir abandonnés à leur sort.
  • → Chance historique pour les Kurdes V. Ch. • mai 2013 Aperçu
  • → Faiblesses d'une résistance divisée Chris Kutschera • septembre 1980 Aperçu
  • → Le malheur d'une nation sans Etat Jean-Pierre Viennot • avril 1970 Aperçu
  • Prostitution, la guerre des modèles William Irigoyen • pages 18 et 19 Aperçu Au nom de la lutte contre les violences faites aux femmes, la Suède est devenue, le 1er janvier 1999, le premier pays à pénaliser l'achat de services sexuels, tandis que d'autres, comme l'Allemagne en 2001, choisissaient de légaliser les maisons closes. Quinze années de recul permettent d'observer les effets de ces deux approches opposées de la prostitution.
  • → Surprenante convergence sur la prostitution Mona Chollet • septembre 2014
  • → La prostitution, un droit de l'homme ? Florence Montreynaud • mars 1999 Aperçu
  • → Garantir à tout être humain la même dignité André Jacques • novembre 1987 Aperçu
  • Matteo Renzi se rêve en phénix Raffaele Laudani • page 19 Aperçu Alors que les arrestations et démissions pour corruption se multiplient dans l'entourage de la maire de Rome, issue du Mouvement 5 étoiles, ce dernier apparaît comme le grand vainqueur du référendum organisé par le président du conseil, M. Matteo Renzi. Les électeurs n'ont pas seulement rejeté le projet de réforme constitutionnelle : ils ont massivement condamné la politique menée depuis février 2014.
  • → « Jobs Act », le grand bluff de Matteo Renzi Andrea Fumagalli • juillet 2016
  • → Beppe Grillo, le criquet dans la Toile Lucie Geffroy • septembre 2013
  • → Inquiétants paradoxes italiens Guido Moltedo • février 1995 Aperçu
  • Interrègnes...

    Le Monde Diplomatique - Sat, 07/01/2017 - 15:54
    Le naufrage de l'URSS 1989

    15 avril-4 juin. Des manifestations étudiantes et ouvrières en faveur de la démocratie sont organisées place Tiananmen, à Pékin. Le mouvement est écrasé par l'armée.

    Eté. Francis Fukuyama publie dans The National Interest son article « La fin de l'histoire ? ».

    30 juin. Coup d'Etat du général Omar Al-Bachir au Soudan.

    26 septembre. Retrait officiel des derniers soldats vietnamiens du Cambodge, qu'ils occupaient depuis 1979. Les accords de Paris, scellant la paix, seront signés deux ans plus tard.

    1er-24 octobre. La réunion des députés libanais à Taëf (Arabie saoudite) débouche sur un document d'« entente nationale » prévoyant des réformes politiques pour mettre fin à la guerre civile, qui dure depuis 1975.

    Novembre. Définition des principes du « consensus de Washington » par l'économiste John Williamson. L'Amérique latine va servir de laboratoire.

    14 décembre. Au Chili, la présidence de la République de Patricio Aylwin met fin à seize ans de dictature du général Augusto Pinochet.

    17 décembre. Le Brésil connaît ses premières élections libres depuis 1964.

    20 décembre. Les troupes américaines envahissent le Panamá et chassent le général Manuel Noriega du pouvoir au terme d'une semaine de combats.

    1990

    12 février. En Afrique du Sud, libération du chef historique de l'ANC (Congrès national africain), M. Nelson Mandela, après vingt-sept années de détention.

    2 août. Invasion irakienne du Koweït.

    Septembre. Effondrement du marché international de l'immobilier à la suite d'une importante vague de spéculation.

    19 novembre. Signature du traité de réduction des forces conventionnelles en Europe (FCE).

    1991

    17 janvier-28 février. Intervention en Irak d'une coalition internationale dirigée par les Etats-Unis, après l'invasion du Koweït par l'armée irakienne six mois plus tôt. La principauté pétrolière est rapidement libérée.

    21 mai. Le premier ministre indien Rajiv Gandhi est tué au cours d'un meeting électoral, à Madras, dans un attentat attribué aux Tigres tamouls.

    25 juin. La Croatie et la Slovénie proclament leur indépendance. La Macédoine fait de même le 15 septembre, suivie par la Bosnie-Herzégovine le 15 octobre. Début des guerres yougoslaves, qui vont durer quatre ans.

    31 juillet. Signature à Moscou, entre M. Mikhaïl Gorbatchev et M. George H. Bush, du traité Start I prévoyant une importante réduction des armements nucléaires stratégiques.

    30 octobre. Ouverture à Madrid, à l'initiative des Etats-Unis, de la conférence de paix sur le Proche-Orient, suivie des premières négociations bilatérales entre Israël et ses voisins arabes, y compris palestiniens.

    8 décembre. La Russie, l'Ukraine et la Biélorussie constatent officiellement la disparition de l'URSS et créent la Communauté des Etats indépendants (CEI).

    Illusions d'un nouvel ordre mondial 1992

    11 janvier. Les autorités algériennes annulent les élections législatives, dont le premier tour a été remporté par le Front islamique du salut (FIS). L'état d'urgence est proclamé un mois plus tard et le FIS dissous. La guerre civile fera près de 150 000 morts en treize ans.

    7 février. Signature du traité de Maastricht instituant l'Union européenne (UE).

    6 décembre. La destruction de la mosquée d'Ayodhya, en Inde, par des extrémistes hindous est le point de départ de violences intercommunautaires (1 200 morts).

    9 décembre. M. George H. Bush lance l'opération militaro-humanitaire « Restore Hope » en Somalie, menée sous les auspices des Nations unies.

    1993

    1er janvier. Naissance de la République tchèque et de la Slovaquie, après la dissolution de la Tchécoslovaquie.

    3 janvier. Signature du traité Start II entre les Etats-Unis et la Russie, qui abaisse le plafond des missiles nucléaires stratégiques.

    Eté. Parution dans la revue Foreign Affairs de l'article de Samuel Huntington sur « Le choc des civilisations ».

    13 septembre. Signature des accords d'Oslo par l'Organisation de libération de la Palestine (OLP) et le gouvernement israélien, à Washington, respectivement représentés par Yasser Arafat et Itzhak Rabin, en présence du nouveau président des Etats-Unis William Clinton.

    3 octobre. Dix-huit soldats américains sont tués en Somalie. Le 7, M. Clinton annonce le retrait progressif de ses troupes, lesquelles quitteront le pays en mars 1994.

    1994

    1er janvier. Mise en place de l'Accord de libre-échange nord-américain (Alena) entre le Canada, les Etats-Unis et le Mexique. L'Armée zapatiste de libération nationale (EZLN) déclenche une insurrection au Chiapas (Mexique).

    10-11 janvier. Lancement du Partenariat pour la paix, destiné à accueillir dans l'OTAN les ex-pays communistes d'Europe centrale.

    9 février. Ultimatum de l'OTAN aux Serbes de Bosnie-Herzégovine qui assiègent Sarajevo. Le 28 commence la première intervention militaire de l'OTAN en ex-Yougoslavie.

    6 avril. L'avion du président rwandais Juvénal Habyarimana est abattu. Début du génocide des Tutsis par les Hutus, qui fera entre 500 000 et 800 000 morts.

    9 mai. M. Mandela est élu président de l'Afrique du Sud.

    15 avril. Signature à Marrakech (Maroc) de l'acte final du cycle de l'Uruguay instituant l'Organisation mondiale du commerce (OMC), qui succède au GATT.

    15 octobre. Les Etats-Unis interviennent militairement en Haïti afin de rétablir à la tête du pays le président Jean-Bertrand Aristide, renversé par un coup d'Etat le 30 septembre 1991.

    11 décembre. Les troupes russes entrent en Tchétchénie. Cette première guerre durera jusqu'en août 1996.

    Fragiles espoirs de paix 1995

    Janvier. Instauration du Mercosur (Marché commun du Sud), regroupant l'Argentine, le Brésil, le Paraguay et l'Uruguay.

    Mai. A l'OCDE, début des négociations confidentielles sur l'Accord multilatéral sur l'investissement (AMI), conférant tous les pouvoirs aux investisseurs face aux gouvernements. Il sera abandonné en 1998.

    11 mai. Le traité de non-prolifération nucléaire (TNP) est reconduit par 178 pays pour une durée indéfinie.

    Juillet. Les forces serbes de Bosnie massacrent près de 8 000 musulmans bosniaques à Srebrenica.

    28 septembre. Signature à Washington des accords israélo-palestiniens sur l'extension de l'autonomie, dits Oslo II, divisant la Cisjordanie en trois zones à souveraineté différenciée.

    4 novembre. Assassinat du premier ministre israélien Rabin par un extrémiste juif. Il sera remplacé par M. Shimon Pérès.

    21 novembre. Les accords de Dayton (Etats-Unis) mettent fin au conflit en Bosnie-Herzégovine et entérinent le partage ethnique en deux entités, l'une croato-musulmane, l'autre serbe.

    1996

    Février-mars. Après l'assassinat par les Israéliens de l'« ingénieur » du Hamas, le 5 janvier, le mouvement multiplie les attentats-suicides en Israël (plus de 100 morts).

    12 mars. La loi Helms-Burton durcit les sanctions américaines à l'égard des pays commerçant avec Cuba. Elle est condamnée par la communauté internationale.

    Avril. Le Hezbollah tirant, par solidarité avec les Palestiniens, des missiles sur Israël, M. Pérès déclenche l'opération « Raisins de la colère » contre le Liban (175 morts, pour l'essentiel civils).

    25 juin. Attentat de Khobar, en Arabie saoudite, contre les forces américaines (dix-neuf morts).

    5 août. La loi d'Amato-Kennedy renforce l'embargo mis en place par les Etats-Unis contre l'Iran et la Libye concernant les investissements dans le secteur pétrolier.

    10 septembre. L'ONU adopte le traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICE). Il sera rejeté par le Sénat américain en 1999.

    1997

    Mars-décembre. Succession de crises monétaires et financières en Asie orientale (Thaïlande, Philippines, Corée du Sud, Indonésie, Hongkong...). L'onde de choc atteint bientôt la Russie, puis l'Amérique latine.

    1er juillet. Les Britanniques rétrocèdent Hongkong à la Chine.

    11 décembre. Adoption du protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre.

    13 décembre. Accord sur la libéralisation des services financiers à l'OMC.

    Secousses sociales, émergence d'Al-Qaida 1998

    6 mai. Début de la guerre entre l'Ethiopie et l'Erythrée. Un accord de paix sera conclu en 2000.

    11-13 et 28-30 mai. L'Inde puis le Pakistan procèdent à des essais nucléaires, entraînant un embargo occidental.

    21 mai. En Indonésie, le général Suharto est chassé du pouvoir après trente-deux ans de dictature.

    17 juillet. Cent vingt pays s'expriment en faveur de la création d'une Cour pénale internationale (CPI). Elle sera mise en place le 1er juillet 2002.

    7 août. Deux attentats islamistes contre les ambassades des Etats-Unis font 224 victimes, dont douze Américains, en Tanzanie et au Kenya. En représailles, le Soudan et l'Afghanistan sont bombardés le 20 août.

    17 août. Le rouble est dévalué, plongeant la Russie dans une crise sans précédent.

    6 décembre. Election de M. Hugo Chávez à la présidence du Venezuela, première victoire d'une série que la gauche remporte dans les années 2000 en Amérique latine.

    1999

    Janvier. Naissance de l'euro, qui sera mis en circulation le 1er janvier 2002. En 2008, il représentera 25 % des réserves mondiales en devises.

    23 mars-11 juin. L'OTAN déclenche des bombardements aériens sur la Serbie, sans mandat de l'ONU, qui aboutissent au retrait des forces serbes du Kosovo. La région est placée sous protectorat des Nations unies.

    30 août. Le Timor-Leste, occupé par l'Indonésie depuis 1975, se prononce massivement pour l'autodétermination lors d'un référendum. L'armée indonésienne mène une répression sanglante.

    Septembre. Après plusieurs attentats à la bombe au Daghestan et à Moscou, attribués aux indépendantistes tchétchènes, les Russes bombardent Grozny et envahissent la république. Seconde guerre de Tchétchénie.

    30 novembre-3 décembre. La troisième conférence ministérielle de l'OMC, à Seattle (Etats-Unis), se solde par un échec. Le sommet donne lieu à d'importantes manifestations contre la mondialisation.

    2000

    Mars. Chute des valeurs de la « nouvelle économie » (bulle Internet).

    24 mai. Les forces israéliennes se retirent du Liban sud — à l'exception de la zone dite des fermes de Chebaa.

    23 juin. Signature de l'accord de Cotonou entre l'Union européenne et les 77 Etats du groupe ACP (Afrique, Caraïbes et Pacifique). Conclu pour vingt ans, cet accord de coopération succède à la convention de Lomé.

    28-29 septembre. Début de la seconde Intifada dans les territoires occupés palestiniens.

    10 octobre. Normalisation des relations commerciales sino-américaines.

    12 octobre. Attentat contre le destroyer américain USS Cole dans le port d'Aden (Yémen). Revendiqué par Al-Qaida, il cause la mort de douze marins.

    Le choc du 11-Septembre 2001

    Janvier. Premier Forum social mondial (FSM) à Porto Alegre (Brésil), tenu aux mêmes dates que le Forum économique mondial de Davos (Suisse).

    13 mars. Les Etats-Unis rejettent le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre.

    20-22 avril. M. George W. Bush présente, lors du Sommet des Amériques, le projet de création d'une Zone de libre-échange des Amériques (ZLEA) regroupant tous les Etats américains, excepté Cuba.

    14-15 juin. Création officielle de l'Organisation de coopération de Shanghaï (OCS) par la Chine, la Russie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan. Quatre Etats observateurs (l'Inde, le Pakistan, l'Iran et la Mongolie) intégreront cette organisation.

    20-21 juillet. Plus de 300 000 personnes manifestent à Gênes (Italie), à l'occasion de la réunion du G8. Un jeune altermondialiste, Carlo Giuliani, est tué par les carabiniers. On dénombre également des centaines de blessés.

    11 septembre. Les attentats contre le World Trade Center, à New York, et le Pentagone, à Washington, font près de trois mille morts.

    7 octobre. Intervention militaire en Afghanistan, avec l'aval des Nations unies, d'une coalition dirigée par les Etats-Unis et le Royaume-Uni.

    23 octobre. Lancement du Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad).

    11 décembre. La Chine entre à l'OMC.

    13 décembre. Les Etats-Unis se retirent du traité américano-soviétique de défense antimissile (ABM, 1972), qui interdisait le déploiement d'un bouclier antimissile sur le sol américain.

    2002

    29 janvier. M. Bush qualifie l'Irak, l'Iran et la Corée du Nord d'« axe du Mal ».

    18-22 mars. La conférence des Nations unies sur le financement du développement, réunie à Monterrey (Mexique), adopte le « consensus de Monterrey », selon lequel les problèmes se règleront par les investissements privés et le libre-échange.

    11-14 avril. La CIA participe en sous-main au coup d'Etat tenté contre le président vénézuélien Chávez.

    21 mai. Washington annonce que les Etats-Unis ne ratifieront pas le traité instituant la Cour pénale internationale (CPI), signé par M. Clinton en décembre 2000.

    Juillet. WorldCom, le géant américain des télécommunications, dépose le bilan. C'est la plus grosse banqueroute (frauduleuse) de l'histoire.

    20 septembre. Adoption par les Etats-Unis d'une nouvelle « stratégie de sécurité nationale » prévoyant notamment des attaques préventives contre les « Etats voyous ».

    12 octobre. A Bali (Indonésie), une série d'attentats islamistes visant deux discothèques de Kuta Beach et le consulat des Etats-Unis fait 187 morts.

    Invasion de l'Irak 2003

    20 mars. Début de l'opération militaire américano-britannique « Liberté de l'Irak ». Bagdad tombe le 9 avril. Le 1er mai, M. Bush déclare que la « mission » en Irak est « remplie ».

    26 août. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) affirme avoir découvert en Iran des taux d'uranium enrichi supérieurs aux normes civiles. Elle intime peu après à Téhéran de prouver qu'il ne développe pas l'arme nucléaire.

    30 août. Un compromis est trouvé à l'OMC, après plusieurs mois de négociations, pour l'accès des pays du Sud aux médicaments génériques.

    10-14 septembre. Echec de la conférence de l'OMC à Cancún (Mexique) : le Sud refuse l'accord sur l'agriculture proposé par les Etats-Unis et l'Union européenne, ainsi que l'ouverture de négociations sur l'investissement, la concurrence, les services et l'ouverture des marchés.

    2004

    Janvier. Signature de l'Accord de libre-échange de l'Asie du Sud (SAFTA) entre le Bangladesh, le Bhoutan, l'Inde, les Maldives, le Népal, le Pakistan et le Sri Lanka.

    29 février. Les Etats-Unis, aidés par la France, démettent de ses fonctions le président haïtien, M. Jean-Bertrand Aristide.

    11 mars. Des bombes explosent dans des trains de voyageurs en gare d'Atocha, dans la banlieue de Madrid. Le bilan s'élève à près de 200 morts.

    2 avril. La Bulgarie, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la Roumanie, la Slovaquie et la Slovénie rejoignent l'OTAN.

    Mai. Indignation dans le monde après la publication de témoignages et de photographies sur les tortures de l'armée américaine dans la prison d'Abou Ghraib, en Irak.

    3 septembre. Une prise d'otages dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord, se solde par la mort de 340 personnes — en majorité des enfants — après l'intervention des forces spéciales russes.

    6 octobre. Le rapport de la mission américaine chargée d'enquêter sur la présence d'armes de destruction massive en Irak conclut que Saddam Hussein n'en possédait plus depuis 1991.

    26 décembre. Un tremblement de terre, au large de l'Indonésie, provoque un raz de marée géant causant la mort de près de 220 000 personnes en Asie du Sud.

    2005

    17 janvier. M. Bush évoque une intervention armée pour arrêter le programme nucléaire iranien.

    10 février. La Corée du Nord annonce qu'elle détient l'arme nucléaire afin d'assurer son « autodéfense contre la volonté américaine de [l'] étouffer ».

    2 mai. Pour la première fois, le candidat élu au poste de secrétaire général de l'Organisation des Etats américains (OEA), le Chilien José Miguel Insulza, n'est pas le postulant soutenu par les Etats-Unis.

    20 octobre. L'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) adopte la convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles, malgré l'opposition de Washington.

    Des Etats-Unis plus isolés 2006

    16 mars. M. Bush dévoile sa « nouvelle » doctrine stratégique de sécurité nationale, axée sur la notion de « guerre préventive ». Sept pays sont qualifiés de « despotiques » : l'Iran, la Corée du Nord, la Biélorussie, la Birmanie, Cuba, la Syrie et le Zimbabwe.

    11 avril. Selon le président iranien, M.Mahmoud Ahmadinejad, l'Iran a « rejoint le club des pays disposant de la technologie nucléaire ».

    Juin-novembre. Après avoir évacué la bande de Gaza en septembre 2005, l'armée israélienne y lance deux vastes opérations terrestres et aériennes.

    15-17 juillet. La tenue du G8 à Saint-Pétersbourg (Russie) consacre le retour de la Russie au sein du club des grandes puissances.

    12 juillet-14 août. Le Hezbollah ayant capturé deux soldats israéliens et en ayant tué huit autres, le premier ministre d'Israël, M. Ehoud Olmert, déclenche une offensive militaire au Liban. Le bilan est de près de 1 200 morts côté libanais, et 150 morts côté israélien.

    26 septembre. Une étude du renseignement américain affirme que la guerre en Irak a « aggravé la menace terroriste » et renforcé l'islamisme radical.

    12 octobre. La revue médicale britannique The Lancet estime que près de 650 000 Irakiens seraient décédés à la suite de l'occupation américaine.

    16 octobre. Le président Bush impose des sanctions contre le régime soudanais, qu'il accuse de commettre un génocide au Darfour.

    Novembre. Le Vietnam devient le 150e Etat membre de l'OMC.

    23 décembre. Le Conseil de sécurité des Nations unies instaure un embargo sur le programme nucléaire iranien, mais n'autorise pas le recours à la force. Les sanctions économiques sont durcies trois mois plus tard.

    2007

    10 janvier. M. Bush annonce l'envoi de 21 500 soldats supplémentaires en Irak.

    27 juillet. La Bolivie du président Evo Morales signe un accord pour l'exploitation du minerai de fer avec une compagnie indienne. C'est le premier investissement indien d'importance en Amérique latine.

    Août. Effondrement du marché américain des crédits immobiliers à risque (subprime). Début de la crise financière.

    16 septembre. Selon les prévisions de The Economist, le poids des pays émergents dans l'économie mondiale devrait dépasser les 60 % en 2025, retrouvant un pourcentage équivalent à celui du début du XIXe siècle, quand la Chine et l'Inde dominaient la production manufacturière mondiale.

    17 septembre. La Chine accorde un prêt de 5 milliards de dollars à la République démocratique du Congo (RDC).

    1er octobre. Washington crée un commandement régional militaire unique pour l'Afrique (Africom).

    10 décembre. L'Argentine, la Bolivie, le Brésil, l'Equateur, le Paraguay et le Venezuela créent une nouvelle institution régionale latino-américaine, la Banque du Sud, pour prendre leurs distances avec la Banque mondiale et le FMI et retrouver leur autonomie financière.

    Nouvelle politique ou nouveau discours ? 2008

    21 janvier. Les Bourses mondiales s'effondrent. Elles plongeront à nouveau en octobre.

    19 février. Le président cubain Fidel Castro prend sa retraite politique. Les Etats-Unis indiquent qu'ils ne changeront pas leur politique à l'égard de Cuba.

    Mars. L'armée chinoise réprime violemment une série de manifestations au Tibet, organisées à l'occasion du 49e anniversaire du soulèvement de 1959.

    8 avril. Le FMI évalue à 945 milliards de dollars le coût de la crise financière.

    23 mai. Signature du traité constitutif de l'Union des nations sud-américaines (Unasur).

    24 mai. En visite à Pékin, le nouveau président russe, M. Dmitri Medvedev, déclare : « La coopération sino-russe est devenue un facteur majeur de la sécurité mondiale. »

    8 juillet. Washington obtient l'autorisation de Prague pour l'installation d'une base de radars en sol tchèque dans le cadre du projet américain de bouclier antimissile.

    Août. Guerre entre la Russie et la Géorgie, au sujet des régions séparatistes d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, à laquelle les Etats-Unis et l'OTAN assistent impuissants.

    15 septembre. L'Unasur intervient, sans les Etats-Unis, pour soutenir le président bolivien Morales, victime d'une tentative de déstabilisation.

    23 septembre. « Wall Street tel qu'on l'a connu cessera d'exister », annonce... le Wall Street Journal concernant la crise financière mondiale.

    Octobre. Le Sénat américain approuve le plan de sauvetage du secteur financier (700 milliards de dollars). Le plan européen s'élève, quant à lui, à 1 700 milliards d'euros.

    4 novembre. M.Barack Obama est élu président des Etats-Unis.

    27 décembre. Israël déclenche un assaut contre Gaza. Au terme de vingt-deux jours d'offensive, le bilan est de 1 400 morts.

    2009

    Janvier. L'armée sri-lankaise lance une opération d'envergure contre les Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE). Les rebelles annonceront le 17 mai qu'ils déposent les armes. C'est la fin d'un conflit vieux de trente ans, qui aurait fait près de 100 000 morts selon l'ONU.

    17 février. M. Obama promulgue un nouveau plan de relance de l'économie, d'un montant de 787 milliards de dollars.

    27 mars. Le président américain annonce l'envoi de 17 000 soldats supplémentaires en Afghanistan.

    12 juin. Election présidentielle contestée en Iran. M. Ahmadinejad est déclaré vainqueur.

    30 juin. Les troupes américaines se retirent des villes irakiennes.

    5 juillet. Plus de 150 personnes sont tuées au cours d'émeutes dans la province chinoise du Xinjiang.

    6 juillet. Accord entre Washington et Moscou sur les armes nucléaires, qui prend le relais du traité Start I expirant en décembre 2009.

    La guerre froide

    Le Monde Diplomatique - Sat, 07/01/2017 - 15:54
    De l'alliance à l'affrontement 1945

    4-11 février. La conférence de Yalta réunit Franklin Roosevelt, Winston Churchill et Joseph Staline, les dirigeants des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'URSS. Le communiqué commun annonce une coopération militaire pour le désarmement et l'occupation de l'Allemagne, ainsi qu'un accord sur la prochaine réunion d'une conférence des Nations unies à San Francisco.

    25 avril-26 juin. La conférence de San Francisco réunit les représentants de cinquante nations pour élaborer les statuts de la future organisation internationale (l'Organisation des Nations unies).

    2 septembre. Hô Chi Minh proclame l'indépendance de la République démocratique du Vietnam.

    1946

    5 mars. Constatant l'influence croissante des communistes sur les gouvernements des pays libérés par l'armée rouge, Churchill déclare qu'un « rideau de fer » est tombé sur le continent.

    19 décembre. A la suite du bombardement du port de Haïphong par l'armée française, Hô Chi Minh lance une attaque contre ses garnisons.

    1947

    5 juin. Annonce du plan Marshall (programme américain d'aide à la reconstruction pour l'Europe).

    1949

    2 janvier. La Bulgarie, la Hongrie, la Pologne, la Roumanie et la Tchécoslovaquie créent le Conseil d'assistance économique mutuelle (Comecon).

    4 avril. Signature à Washington du traité de l'Atlantique nord par les Etats-Unis, le Canada, la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, le Danemark, l'Islande, l'Italie, la Norvège et le Portugal.

    8 mai. Vote de la Loi fondamentale constituant la République fédérale d'Allemagne (RFA).

    29 août. Explosion de la première bombe atomique soviétique.

    1er octobre. Mao Zedong annonce la prise de pouvoir des communistes et proclame la République populaire de Chine.

    7 octobre. La République démocratique allemande (RDA) est proclamée.

    1950

    25 juin. L'armée de la Corée du Nord franchit le 38e parallèle.

    27 juin. Le Conseil de sécurité des Nations unies adopte, en l'absence de l'URSS, une résolution condamnant l'agression nord-coréenne.

    7 juillet. Une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies confie le commandement d'une force onusienne aux Etats-Unis. Seize pays acceptent de venir en aide à la Corée du Sud.

    26 septembre. Du fait de l'ampleur de la contre-offensive, les Nord-Coréens sont repoussés au-delà du 38e parallèle.

    18 octobre. Les forces onusiennes entrent en Corée du Nord et s'emparent de Pyongyang, sa capitale.

    Novembre-décembre. Face à la menace américaine à la frontière mandchoue, les troupes chinoises se portent au secours de leur allié nord-coréen.

    1951

    18 avril. Création de la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA) par la Belgique, la France, la RFA, le Luxembourg, l'Italie et les Pays-Bas.

    Juin-juillet. Stabilisation du front autour du 38e parallèle et début des négociations entre l'ONU et la Corée du Nord.

    1951

    1er novembre. Les Etats-Unis font exploser leur première bombe H avec succès dans les îles Marshall.

    Vers la coexistence pacifique 1953

    5 mars. Mort de Staline. Elle ouvre une période de « dégel » à l'intérieur (libération de prisonniers) comme à l'extérieur.

    17 juin. Soulèvement à Berlin-Est et dans plusieurs villes de RDA. Les autorités soviétiques décrètent l'état d'urgence ; l'insurrection est réprimée par l'armée rouge.

    27 juillet. Signature de l'armistice qui met fin à la guerre de Corée.

    13 septembre. Nikita Khrouchtchev est élu premier secrétaire du Parti communiste.

    1954

    21 juillet. A la suite de la bataille de Diên Biên Phu, les accords de Genève officialisent la fin de la guerre d'Indochine. Il est établi que le Vietnam sera partagé en deux zones de regroupement militaire le long du 17e parallèle. Les Etats-Unis et Ngô Dinh Diêm, le chef du gouvernement de l'Etat vietnamien — créé par les Français à Saïgon en 1949 —, ne ratifient pas la déclaration finale.

    1955

    24 février. L'Irak, l'Iran, le Pakistan et la Turquie signent un traité d'alliance avec le Royaume-Uni (pacte de Bagdad).

    18-24 avril. La conférence de Bandoung des peuples afro-asiatiques consacre l'émergence politique des pays du tiers-monde. Au-delà de la volonté de coopération économique, culturelle et politique, ces nations condamnent le colonialisme et plaident pour la coexistence pacifique et le non-alignement.

    6 mai. Adhésion officielle de la RFA à l'OTAN.

    14 mai. Création du pacte de Varsovie entre l'URSS, la Pologne, la Bulgarie, la Tchécoslovaquie, la Roumanie, la Hongrie et l'Albanie.

    1956

    14-25 février. Lors du XXe Congrès du Parti communiste de l'Union soviétique (PCUS), Khrouchtchev dénonce le culte de la personnalité de Staline et révèle les crimes de l'ancien dirigeant.

    Octobre-novembre. Soulèvement en Hongrie ; Israël, la France et le Royaume-Uni lancent une action conjointe contre l'Egypte, qui a nationalisé la Compagnie du canal de Suez. Sous la pression des Etats-Unis et de l'URSS, le Royaume-Uni, la France et Israël acceptent un cessez-le-feu.

    1957

    5 janvier. Dwight D. Eisenhower annonce au Congrès l'engagement des Etats-Unis contre le communisme au Proche-Orient.

    25 mars. La France, la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas, l'Italie et la RFA signent le traité de Rome, qui établit le Marché commun (la Communauté économique européenne).

    Octobre. Lancement de Spoutnik 1, le premier satellite soviétique.

    1959

    4 janvier. Ernesto « Che » Guevara entre dans La Havane abandonnée par Fulgencio Batista. M. Fidel Castro devient premier ministre.

    15-25 septembre. Première visite de Khrouchtchev aux Etats-Unis. Rencontre avec Eisenhower à Camp David.

    1961

    17 avril. Tentative d'invasion de la baie des Cochons à Cuba organisée par la Central Intelligence Agency (CIA).

    11 mai. Le vice-président américain Lyndon B. Johnson annonce à Saïgon le soutien des Etats-Unis au régime de Diêm. John Fitzgerald Kennedy portera à 15 000 le nombre de soldats américains au Sud-Vietnam.

    12-13 août. Pour enrayer l'exode croissant des citoyens de RDA, les autorités est-allemandes entreprennent la construction du mur de Berlin.

    1962

    Février. Un commandement militaire américain est créé à Saïgon.

    Octobre. L'installation à Cuba de rampes de lancement de missiles soviétiques déclenche une crise majeure.

    L'enjeu vietnamien 1963

    Août. Le traité de Moscou, signé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l'URSS, interdit notamment les essais nucléaires dans l'atmosphère.

    1964

    7 août. A la suite du prétendu incident du golfe du Tonkin, le Congrès des Etats-Unis donne au président Johnson la possibilité de « prendre toutes mesures nécessaires pour faire échec au communisme ». Johnson fait bombarder les installations côtières du Nord-Vietnam.

    14 octobre. Khrouchtchev est destitué de toutes ses fonctions. Leonid Brejnev devient premier secrétaire.

    1965

    7 mai. Les marines américains débarquent à Da Nang alors que Moscou livre ses premiers missiles à Hanoï.

    1966

    7 mars. Charles de Gaulle annonce que la France se retire du commandement militaire intégré de l'OTAN.

    1967

    2 mars. Les Etats-Unis déclenchent l'opération « Rolling Thunder » contre le Nord-Vietnam. Ces bombardements massifs se poursuivront jusqu'en 1968.

    1968

    30 janvier. L'offensive du Têt lancée par les forces du Front national de libération du Vietnam (ou Vietcong) et de l'Armée populaire vietnamienne prend les Etats-Unis par surprise. Repoussée, elle affecte cependant l'administration Johnson, dont de nombreuses personnalités se positionnent contre la guerre.

    Janvier-août. En Tchécoslovaquie, le premier secrétaire du PC slovaque, Alexander Dubcek, lance une vague de libéralisation politique, économique et sociale (le printemps de Prague). Les armées des cinq pays du pacte de Varsovie envahissent la Tchécoslovaquie.

    1er juillet. Signature à Londres, Moscou et Washington du traité de non-prolifération nucléaire (TNP).

    1970

    12 août. Signature du traité germano-soviétique qui confirme le statu quo territorial entre l'Union soviétique et la RFA. Il inaugure l'Ostpolitik en ce qu'il ouvre la voie à la normalisation diplomatique.

    1971

    3 septembre. Signature du traité de Berlin, qui définit le statut de Berlin-Ouest.

    25 octobre. La Chine populaire est admise à l'ONU parmi les membres permanents du Conseil de sécurité.

    1972

    26 mai. Signature, à Moscou, par l'URSS et les Etats-Unis de deux accords sur la limitation des armements stratégiques (SALT I).

    3 octobre. Signature entre les Etats-Unis et l'URSS du traité ABM d'interdiction des missiles antibalistiques.

    21 décembre. Le « traité fondamental » signé par les deux Etats allemands affirme le respect de l'indépendance, de la souveraineté et de l'intégrité territoriale, du droit à l'autodétermination et de la non-discrimination.

    1973

    27 janvier. Les accords de paix de Paris signés par les Etats-Unis, la République démocratique du Vietnam et le Sud-Vietnam prévoient le retrait des forces terrestres américaines du Vietnam dans un délai de soixante jours.

    1975

    1er août. Signature de l'acte final de la Conférence sur la sécurité et la coopération en Europe (CSCE) à Helsinki. Les trente-trois pays européens, à l'exception de l'Albanie, les Etats-Unis et le Canada reconnaissent l'inviolabilité des frontières, le respect des droits de l'homme, la libre circulation des hommes et des idées, la nécessité de développer leurs relations économiques.

    Retour de la tension : la « guerre fraîche » 1976

    9 septembre. Mort de Mao.

    1979

    1er février. Retour à Téhéran de l'imam Ruhollah Khomeiny (en exil depuis 1963), qui proclame la République islamique.

    15-18 juin. Les accords SALT II sont signés à Vienne entre le président James Carter et Brejnev.

    12 décembre. L'OTAN décide du principe de déploiement de nouveaux missiles nucléaires (fusées Pershing-2 et missiles de croisière Cruise) en Europe occidentale. Il s'agit de rétablir un équilibre avec les SS-20 soviétiques.

    27 décembre. Intervention de l'armée soviétique en Afghanistan.

    1980

    Novembre. Ronald Reagan est élu président des Etats-Unis.

    1982

    12 novembre. Iouri Andropov succède à Brejnev, décédé le 10 novembre.

    1983

    Novembre. L'OTAN déploie ses euromissiles (Allemagne, Royaume-Uni, Italie) en réponse aux SS-20 soviétiques. Rupture des négociations sur la limitation des armements.

    La fin de la guerre froide 1985

    11 mars. M.Mikhaïl Gorbatchev est élu secrétaire général du PCUS. Ses mots d'ordre sont : perestroïka (« restructuration ») de l'économie nationale et glasnost (« transparence ») dans les affaires politiques et culturelles.

    1989

    15 février. Les dernières troupes soviétiques quittent l'Afghanistan.

    4-18 juin. Victoire de Solidarnosc aux élections législatives polonaises, un non-communiste dirige le gouvernement pour la première fois à l'Est.

    9 novembre. Chute du mur de Berlin.

    22 décembre. Le régime de Nicolae Ceausescu est renversé par la population roumaine soutenue par l'armée.

    1990

    31 mai-2 juin. Les présidents George H. Bush et Gorbatchev concluent un accord sur la préparation d'une réduction des armements stratégiques offensifs.

    Août. L'URSS condamne l'invasion du Koweït par l'Irak et ne s'oppose pas aux diverses résolutions.

    1991

    Janvier-mars. Les pays baltes se déclarent favorables à l'indépendance.La Géorgie fait sécession tandis que neuf des quinze Républiques soviétiques acceptent de participer à un référendum sur l'organisation d'une « Union rénovée ».

    1er juillet. Dissolution du pacte de Varsovie.

    3 octobre. Unification de l'Allemagne.

    21 décembre. Dissolution de l'URSS.

    UN condemns deadly ambush that leaves one 'blue helmet' dead in Central African Republic

    UN News Centre - Sat, 07/01/2017 - 06:00
    The Security Council has strongly condemned the ambush by unknown attackers late last week against a convoy of the United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA) in Bokayai, in the northwest part of the country, in which one Bangladeshi peacekeeper was killed.

    'Mário Soares' legacy goes far beyond Portugal,' says UN chief Guterres, as former leader dies at 92

    UN News Centre - Sat, 07/01/2017 - 06:00
    Deeply saddened by the passing of former Portuguese President and Prime Minister Mário Soares, who died earlier today in Lisbon at the age of 92, United Nations Secretary-General António Guterres hailed the commitment to freedom and democracy that made Mr. Soares &#8220one of those rare political leaders of true European and global stature.&#8221

    U.S. Spies to Trump: Putin Ordered Hacking to Boost Your Chances

    Foreign Policy - Sat, 07/01/2017 - 00:13
    The President-elect still refuses to believe Moscow tipped the scales, despite growing evidence of a multi-faceted campaign.

    Today in Brexit Going Badly News, Scottish First Minister Offers to Hold off Her Referendum

    Foreign Policy - Fri, 06/01/2017 - 21:05
    Amid reports Brexit is headed toward a "train wreck," the Scottish first minister offers an olive branch.

    Donald Trump Has the Keys to the Most Invasive Surveillance State in History

    Foreign Policy - Fri, 06/01/2017 - 21:00
    Read the full story on ForeignPolicy.com

    New task force to develop strategy to strengthen UN response to sexual exploitation and abuse

    UN News Centre - Fri, 06/01/2017 - 20:46
    The United Nations today announced that it plans to strengthen its approach to preventing and responding to sexual exploitation and abuse by creating a high-level task force that will develop a “clear, game-changing strategy” to achieve “visible and measurable further improvement.”

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