Urbanization has become a central issue in global security, development, and governance. While rapid urbanization can offer higher standards of living and opportunities for millions of people, it can also come at a cost: cities that are unable to respond to the needs of their growing populations face rising violence, crime, and poverty. As a result, urban fragility has emerged as a key issue for national and municipal governments and for global and local security and development actors.
This report aims to highlight diverse sources of urban fragility and approaches to urban transformation, renewal, and resilience. Five authors explore the drivers of fragility in their cities and offer examples of policies and programs that can build resilience. The case studies are: (1) Bangkok, (2) Dhaka, (3) Mumbai, (4) Lagos, and (5) Medellín. These cases demonstrate that every city is fragile in different ways, but three common features emerge: socioeconomic and spatial segregation, rapid population growth, and suboptimal governance systems. The lessons emerging from these cases suggest four guiding principles for strengthening urban resilience:
On Thursday, June 30th, IPI together with the Folke Bernadotte Academy, and the United Nations Development Programme cohosted a policy forum to discuss political challenges to the rule of law and human rights.
Recent years have witnessed a series of crises that challenge global perceptions of stability. Factors that undermine the rule of law have been at the root of these crises at both the international and national levels. These include broad-based violations of human rights, unresponsive institutions of justice, and the rising impact of violent extremism.
At this policy forum, speakers discussed political challenges to the rule of law based on country examples, exploring ways and means of combining political engagement with technical expertise to establish effective and rights-based rule of law. Discussants will also address how to establish rule of law amidst a crisis in state-society relations and as part of implementing the SDGs. This policy forum provided the opportunity to reflect on the work of UNDP and FBA’s joint engagement in this domain over the course of the past year and the publication of a report on responsive and responsible rule of law reform.
Welcome:
Ms. Sima Sami Bahous, Assistant Secretary-General, Assistant Administrator, and Director of the Regional Bureau for Arab States, United Nations Development Programme
Opening Remarks:
Mr. Tayé-Brook Zerihoun, Assistant Secretary-General for Political Affairs, United Nations Department of Political Affairs
Speakers:
Dr. Richard Sannerholm, Head of Rule of Law, Folke Bernadotte Academy
Ms. Sara Hossain, Honorary Director of the Bangladesh Legal Aid and Service Trust
Dr. Rachel Kleinfeld, Senior Associate, Democracy and Rule of Law Program, Carnegie Endowment for International Peace
Moderator:
Dr. Adam Lupel, Vice President, International Peace Institute
Comment expliquer cette vague d’attentats en Turquie ?
La situation s’est aggravée depuis juillet 2015, avec l’attentat de Suruç, près de la frontière syrienne. Il n’a jamais été revendiqué, mais a été attribué au groupe Etat islamique (EI). Le gouvernement turc a alors décidé d’engager une lutte résolue contre le terrorisme, mettant pour l’occasion l’EI et le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) dans le même sac. Depuis, les opérations militaires visant le PKK sont les plus nombreuses et entraînent une réaction du groupe rebelle kurde ou de ses réseaux satellites. Mais le retournement d’Erdogan concernant l’EI a également eu des conséquences.
Le président Erdogan porte donc une responsabilité particulière ?
Oui, à deux niveaux. Depuis 2011, Erdogan a une obsession : renverser le régime de Bachar al-Assad. Il a pour cela fait preuve de complaisance à l’égard de Daech. Depuis 2015, cette complaisance a disparu, et le gouvernement turc veut démanteler l’organisation. Mais ce retournement a entraîné des représailles. Concernant les Kurdes, la stratégie d’Erdogan est complètement contre-productive. En relançant la lutte militaire contre le PKK, en en faisant l’ennemi public numéro un, il a voulu jouer la stratégie de la tension pour gagner les élections législatives de novembre dernier. La lutte contre le terrorisme doit être implacable, mais on ne peut pas mettre l’EI et le PKK sur le même plan. Ils n’ont ni la même histoire ni les mêmes objectifs politiques.
Que doit faire le gouvernement turc pour sortir de cette spirale ?
L’Etat turc doit continuer à prendre sa place dans la guerre contre le terrorisme de Daech, partager ses renseignements avec les autres pays, prendre part aux bombardements de la coalition. Concernant le PKK, la seule voie possible est de reprendre les négociations. La Turquie est également prise dans un paradoxe important, puisqu’en Syrie le parti kurde est l’adversaire le plus efficace de Daech et qu’il est soutenu notamment par la France et les Etats-Unis.
Une Turquie instable est-elle un danger pour l’Europe ?
L’Union européenne et la Turquie sont en négociation pour une adhésion turque depuis 2005. Ces négociations ont été gelées, ce qui à mon sens est une erreur. La Turquie a un rôle indispensable pour la stabilité régionale. L’UE a également compris que les barrières ne retiennent pas les migrants et qu’elle a besoin de trouver des accords avec la Turquie pour gérer les flux. Le problème est que l’Europe s’en rend compte au mauvais moment, quand Erdogan est en plein raidissement autoritaire. Mais malgré les atteintes aux libertés de plus en plus nombreuses, nous devons aider la Turquie et ne pas la laisser s’enfoncer dans l’instabilité.
Propos recueillis par Antoine Terrel
Fabrice Weissman est coordinateur général à Médecins sans frontières. Il répond à nos questions à l’occasion de la parution de son ouvrage “Secourir sans périr” (CNRS Editions, 2016) co-dirigé avec Michaël Neuman :
– L’action humanitaire est-elle plus dangereuse que par le passé ?
– Comment trouver un juste milieu entre inaction et prise de risque démesurée ?
– La préoccupation sécuritaire a-t-elle modifié le travail humanitaire ?
Hillary Clinton und Donald Trump sind ein ungleiches Paar. Sie ist die erfahrene Politikerin und ehemalige Außenministerin, er hingegen ist der Außenseiter, dessen Positionen oft krude und widersprüchlich erscheinen. Beide repräsentieren zudem völlig unterschiedliche Leitbilder für die Rolle Amerikas in der Welt. Clinton vertritt eine liberale internationale Ordnung, für deren Erhalt die USA erhebliche Ressourcen aufbringen, während Trump auf »America first« setzt. Welches dieser Leitbilder die Politik der USA künftig prägen wird, hängt nicht nur vom Ausgang der Präsidentschaftswahlen ab. Als ebenso relevant könnten sich die programmatischen Anpassungsprozesse erweisen, welche die beiden großen Parteien derzeit durchlaufen.
La salida del Reino Unido crea un problema de credibilidad, capacidad y liderazgo en la seguridad y la defensa de la UE.
Le but de cet article est de décrire la façon dont la firme Google effectue
son lobbying à plusieurs niveaux au sein de l'Union européenne, de manière
à mettre les chances de son côté pour que les choses se déroulent au mieux
pour elle, notamment en ce qui concerne le droit d'auteur dont peuvent
se prévaloir les éditeurs dont le contenu est indexé par le moteur de
recherche. Nous expliquons comment, en Belgique, la firme Google a réussi
à ne pas tomber sous le coup d'une décision de justice à son encontre,
puis comment, en Allemagne, elle a contourné une loi visant pourtant
expressément à réguler son activité et enfin, en France, comment elle a
réussi à faire retirer un projet de loi qui ne lui convenait pas.
Le but de cet article est de décrire la façon dont la firme Google effectue
son lobbying à plusieurs niveaux au sein de l'Union européenne, de manière
à mettre les chances de son côté pour que les choses se déroulent au mieux
pour elle, notamment en ce qui concerne le droit d'auteur dont peuvent
se prévaloir les éditeurs dont le contenu est indexé par le moteur de
recherche. Nous expliquons comment, en Belgique, la firme Google a réussi
à ne pas tomber sous le coup d'une décision de justice à son encontre,
puis comment, en Allemagne, elle a contourné une loi visant pourtant
expressément à réguler son activité et enfin, en France, comment elle a
réussi à faire retirer un projet de loi qui ne lui convenait pas.
Les nouveaux usages citoyens ou commerciaux des technologies de
l'information et de la communication ont désormais un impact direct
sur la conduite et les orientations des politiques spatiales. De nombreux
acteurs publics et privés, institutionnels et industriels à travers le monde
évoquent aujourd'hui un nécessaire infléchissement des pratiques et de
l'organisation du secteur. Plus particulièrement, le principe politique d'un
équilibre nécessaire, voire indépassable entre souveraineté et compétitivité
tel qu'il est habituellement prôné par les autorités européennes se trouve
aujourd'hui mis à l'épreuve avec l'émergence aux Etats-Unis de nouveaux
acteurs privés qui, issus du monde de l'Internet, défendent des modèles
économiques en rupture.