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US Navy conducts first operational test of Raytheon-built JSOW C-1 weapon

Naval Technology - Tue, 16/02/2016 - 01:00
The US Navy and Raytheon have conducted an operational test of the new precision-guided C-1 gliding joint standoff weapon (JSOW) to display its capabilities against a broad set of land targets.

Thales to upgrade German Navy’s tactical and procedural trainer

Naval Technology - Tue, 16/02/2016 - 01:00
Thales has won a contract from the Federal Office of Bundeswehr Equipment, Information Technology and in Source Support (BAAINBw) to upgrade the German Navy's tactical and procedural trainer (TVTM) at the naval training centre (MOS) in Bremerhaven.

UK Navy’s decommissioned Lynx helicopter deployed to HMS Raleigh training centre

Naval Technology - Tue, 16/02/2016 - 01:00
The UK Royal Navy has assigned a decommissioned Lynx helicopter of the Fleet Arm to HMS Raleigh to support the first-aid training conducted at the facility.

US Navy’s 11th San Antonio-class USS Portland (LPD 27) vessel launched

Naval Technology - Tue, 16/02/2016 - 01:00
Huntington Ingalls Industries (HII) shipyard has launched the US Navy's future San Antonio-class amphibious transport dock ship, USS Portland (LPD 27).

Littoral Combat Ship (LCS)

Naval Technology - Tue, 16/02/2016 - 01:00
The littoral combat ship (LCS) are a new family of surface ships for the US Navy. The LCS is a fast, highly manoeuverable, networked surface combat ship.

Timken to supply gears for US Navy’s Arleigh Burke DDG 51 class ships

Naval Technology - Tue, 16/02/2016 - 01:00
Timken has been contracted by the US Department of Defence to supply main reduction gears (MRGs) to Philadelphia Gear for incorporation into the US Navy's next-generation of Arleigh Burke DDG 51 class ships.

Epidémies, catastrophes… Le ‘Corps médical européen’ pourra désormais répondre

Bruxelles2 Blog - Mon, 15/02/2016 - 22:45

Elément de Sécurité Civile Rapide d’Intervention Médicale) est l’hôpital de Equipe Medicale de Escrim (hopital campagne projetable de la Sécurité Civile française) – Crédit : Escrim / CE

(BRUXELLES2) Un Corps médical européen capable d’intervenir rapidement en cas de risque épidémique, en Europe ou dans le monde. L’idée n’est pas neuve. Elle traînait depuis des années dans les esprits des ‘urgentistes’ comme de certains responsables européens. Cette initiative vient d’être concrétisée lundi (15 février) par la Commission européenne.

La crise d’Ebola catalyseur

La crise Ebola a été un catalyseur de ce projet. Il a fallu rapidement déployer du personnel médical, du matériel en nombre. Un défi « sur le plan de la logistique et de la gestion » comme on le juge à la Commission. Fin 2014, la France et l’Allemagne proposent une initiative dite des ‘Casques blancs’. Elle est reprise et détaillée aujourd’hui sous forme d’une action du mécanisme européen de protection civile. L’objectif reste le même : « Pouvoir déployer rapidement des équipes et du matériel pour fournir une assistance médicale et une expertise en matière de santé publique, dans des situations d’urgence, à l’intérieur comme à l’extérieur de l’Union européenne ».

Qui va fournir les équipes ?

Ce sont les États membres de l’UE qui mettent à disposition un ou plusieurs équipes de spécialistes d’urgence. Une équipe comprend des médecins, infirmiers, aide-soignants, secouristes, des experts en surveillance et en coordination médicales, des équipes d’appui logistique ainsi que, le cas échéant, des laboratoires de biosécurité mobiles, des capacités d’évacuation sanitaire. De façon pratique, les équipes restent dans leur Etat membre vaquant à leurs tâches. Elles sont simplement mobilisables en cas d’urgence. C’est ce qu’on appelle une réserve opérationnelle.

Comment ces équipes sont sélectionnées ?

Pour pouvoir intégrer le Corps médical européen, les équipes doivent se soumettre à une procédure de certification. Objectif : garantir qu’elles satisfont à des critères de qualité stricts et sont formées selon les mêmes standards pour pouvoir travailler ensemble ou s’intégrer dans le cadre d’une opération internationale de secours. Une fois la certification obtenue, l’équipe médicale concernée est intégrée au Corps médical européen et devient disponible pour un déploiement dans le cadre d’opérations de réaction d’urgence de l’UE.

Quels pays participent au Corps médical européen ?

A la date du 15 février, 9 pays ont indiqué qu’ils participeraient : les Benelux (Belgique, Luxembourg, Pays-Bas), l’Allemagne, et la France, les nordiques (Finlande et Suède), la République tchèque et l’Espagne. Le dispositif reste ouvert à d’autres participants. « Tout autre pays participant au mécanisme (*) de protection civile de l’UE peut mettre des équipes et des moyens médicaux à la disposition du Corps médical européen » précise-t-on à la Commission européenne.

En tout 12 équipes sont aujourd’hui disponibles (selon le dernier état des lieux publiés, voir ci-dessous) : 4 équipes médicales d’urgence (France, Allemagne, Espagne, Rep. Tchèque), 5 équipes logistiques (Allemagne, Suède, Finlande, Pays-Bas), 2 laboratoires mobiles (Allemagne, Belgique) et 1 équipe d’évacuation médicale (Luxembourg).

Comment cela est coordonné ?

Une fois la certification obtenue, l’équipe médicale concernée est intégrée au Corps médical européen et devient disponible pour un déploiement dans le cadre d’opérations de réaction d’urgence de l’UE. Ce déploiement est normalement coordonné par le Centre de coordination de la réaction d’urgence (CERU) basé à la Commission européenne (Lire : La salle de danse devient … un PC 24/24 pour la protection civile européenne). Mais la décision de déployer les équipes est toujours une décision de l’Etat membre concerné, qui peut ainsi décider d’envoyer, ou de ne pas envoyer son équipe sur une zone d’urgence.

Comment cela se passe sur le terrain ?

La coordination des équipes passe par la plateforme de coordination générale mise sur pied pour l’urgence en question, soit sous la direction d’un pays touché, soit dans le cadre du système de coordination des Nations unies (OCHA ou autre organisation).

Qui finance ?

Le budget européen contribue à la fois à la sélection et la préparation des équipes (formation, exercices, adaptation matériel d’astreinte…) et au financement des déplacements en cas d’urgence sur la zone d’opérations (85% des coûts éligibles sont pris en charge).

Quel est l’avantage alors ?

Avoir des équipes déjà constituées, prêtes à partir, assez homogènes, avec des matériels et des équipes bien identifiées. Ce qui permet d’éviter ce que l’on constate, dans chaque catastrophe, l’arrivée sur le terrain d’équipes certes compétentes et motivées, mais qui ne sont pas du tout conçues sur le même mode organisationnel et, parfois, mettent plus de désorganisation dans les secours que d’efficacité… (cf. à Haïti notamment). L’intégration de ces équipes et de ces experts dans un seul Corps médical européen va accroitre « de manière significative la disponibilité de médecins et de matériel médical lorsque des situations d’urgence se présenteront » souligne-t-on dans les services du commissaire Stylianides, en charge de l’Aide humanitaire à la Commission. Elle permettra « également de mieux planifier et préparer la réaction à de telles situations ». Autre avantage (non négligeable pour les Etats) : la prise en charge de certains coûts par l’Union européenne.

(Nicolas Gros-Verheyde)

Lire sur l’opération Ebola

(*) Plusieurs pays non membres de l’UE participent, notamment l’Islande et la Norvège, la Serbie, le Monténégro, et l’ancienne République yougoslave de Macédoine (Fyrom). La Turquie devrait y participer prochainement.

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