You are here

Feed aggregator

Un bavarois aux fruits de la passion

Bruxelles2 Blog - Mon, 22/02/2016 - 05:45

(B2) Les Européens adorent discuter de faux problèmes, passer de longues heures à se chamailler pour de sombres questions qui n’auront plus d’importance le lendemain. Jouer durant plus de 24 heures une sorte de psychodrame aux accents surjoués : c’est difficile, c’est dur, on ne sait pas si on y arrivera… pour finir par un dénouement en queue de poisson où on ne comprend pas bien pourquoi, en fait, cela a duré aussi longtemps. En temps ordinaire, cela me ferait rire. Je me passionnerais pour un tel jeu politique. Aujourd’hui non !

La crise britannique : une crise d’egos

A la différence des précédents ‘problèmes’ créé par un ‘Non’ à la ratification d’un Traité (Danemark, Irlande, France, Pays-Bas…), cette crise du Brexit est une crise totalement artificielle. Elle ne vise pas à résoudre un problème posé. Elle ne vise pas à obtenir certaines avancées en échange de certaines concessions : ce qui a toujours été l’objectif des ‘discussions’ européennes : je t’échange mon charbon contre ton acier, ton agriculture contre mon industrie, mes services financiers contre ton savoir-faire technologique, etc. Elle ne vise pas non plus à faire confirmer par le peuple un traité européen qui prévoit de nouvelles compétences. Elle ne vise, en fait, qu’à satisfaire le petit ego d’un Premier ministre David Cameron, qui entend parfaire son pouvoir dans son Royaume et à l’intérieur de son parti, et l’aider à se sortir d’un piège qu’il s’est lui-même tendu… Elle ne vise aussi qu’à donner l’illusion aux Britanniques qu’ils pèsent encore sur la scène européenne, et aux Européens qu’ils sont le centre du monde. Une crise de petits egos en quelque sorte.

Des questions faussement existentielles ?

Fallait-il affirmer le principe d’une union un peu étroite, très étroite ou pas du tout ? Une fois ce principe défini, pouvait-on en excepter le Royaume-Uni ? Dans quel document inscrire ce pas de deux ? Que se passait-il en cas de Non britannique, etc. (1)  Quand on regarde attentivement le document sorti des conclusions du sommet, on ne peut qu’être frappé par l’inanité du document produit par les 28 après 24 heures de discussion. Quand à examiner la différence entre ce qui est entré et sorti, il ne vaut mieux pas, c’est très peu de choses finalement. « Ce n’est pas parce qu’un sommet est long qu’il s’y discute des choses intéressantes » résumait après la réunion François Hollande. Effectivement…

Une perte de temps inqualifiable

Réunir 28 chefs d’Etat et de gouvernement, plus de 24 heures, pour discuter d’un faux problème, avec des solutions qui ne convaincront pas plus les Britanniques de rester dans l’Union européenne que convaincre Maitre corbeau de rester perché sur sa branche pour ne pas aller manger son fromage, est plutôt formidable et témoigne d’une absolue cécité (2). Personnellement il me met en rage. Car il y a des problèmes autrement plus conséquents à résoudre qui n’ont jamais vraiment mobilisé les Européens jusqu’ici.

La Syrie…

Jamais, les Européens n’ont discuté ces dernières années, 24 heures durant, de la Syrie par exemple. Un conflit intérieur violent, doublé d’un conflit par proxy interposé qui peut déraper à tout moment, entre plusieurs puissances au nationalisme exarcerbé (arabe, turc, russe, perse etc…). Le conflit le plus grave du moment pour l’existence de l’Union européenne : ses valeurs, sa sécurité, sa place dans le monde… Les Européens sont à la remorque des Américains et des Russes sur ce sujet.

La Libye…

Jamais les Européens n’ont discuté 24 heures de la Libye : que peut-on faire pour ramener à la raison ce pays ? Comment faire taire les rivalités de puissances étrangères qui, là encore, cherchent à tirer parti de l’instabilité pour protéger leurs intérêts ? Que faire si le noyau ‘Etat islamique’ grossit à Syrte ?

La crise des frontières …

Jamais les Européens n’ont discuté 24 heures de la meilleure manière de protéger leurs frontières, de prévoir des mesures temporaires (ou permanentes) de protection, de mettre en place en commun une réaction possible (3). Et sur ces sujets, il n’y avait pas besoin d’avoir un Premier ministre turc à table pour savoir comment les résoudre. Bien entendu, il reste des divisions entre Européens sur la solidarité nécessaire (relocalisation et réinstallation). Mais c’était l’occasion de tenter d’aplanir les différences, de mettre sur pied un plan B si les frontières se ferment en Autriche et en Slovénie : que faire des dizaines de milliers de personnes qui vont se retrouver coincées entre Grèce et Slovénie ? Comment aider la Croatie, la Bosnie, la Serbie, la Macédoine / Fyrom ? N’y-a-t-il pas moyen d’avoir une réponse européenne au lieu de l’intervention de l’OTAN en Mer Egée ?

Des convergences notables malgré tout

La Commission européenne a proposé en décembre, il y a plus de deux mois, un plan ambitieux prévoyant un corps européen de garde-frontières et de garde-côtes. N’était-ce pas le bon moment pour accélérer le mouvement … plutôt que de conclure qu’il était nécessaire « d’accélérer le mouvement » ? Tous les dirigeants européens sont d’accord pour renforcer le contrôle aux frontières, trouver si possible une solution européenne, et même mettre en place ce corps européen de garde-frontières. C’est assez rare pour être souligné. Ce n’était pas le cas il y a encore six mois. Ce rare momentum, on aurait pu en profiter pour avaliser très vite tous les détails techniques restant à régler. Ils sont nombreux. Mais on pourrait mettre au point une autre méthode de travail. Une méthode ‘rush’… plutôt qu’une méthode du ‘lento piano ralentissimo’.

Trouver une méthode de travail plus rapide

Pourquoi ne pas avoir tous les niveaux de décisions qui travaillent en parallèle : les techniciens d’un côté, les ministres de l’Intérieur de l’autre, voire des Finances, les chefs d’Etat et de gouvernement, au troisième niveau. Avec le Parlement européen réuni en séance extraordinaire de l’autre.

Le menu du sommet européen, tweeté par le Premier ministre maltais, Joseph Muscat

Avec un peu d’audace et d’innovation (comme ont su trouver les juristes pour résoudre le Brexit), il était possible de régler rapidement cette question. Ce qui aurait été un atout dans la manche des Européens alors que se profile une nouvelle vague de migrants et de réfugiés à la faveur du printemps…

NB : J’ai trouvé le menu du dîner du sommet qui prévoyait au dessert un « Bavarois aux fruits de la passion », un intitulé tout en ironie. Car, à ce sommet, s’il y a bien eu la gélatine, un peu collante, il manquait des fruits et… de la passion.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) Cela me rappelle tout le débat constitutionnel pour savoir s’il fallait un seuil de majorité à 62 %, 65% ou 67 %? Ou combien de temps on pouvait mettre en oeuvre le compromis de Ioannina ? Des dispositions jamais réellement utilisées car elle ne correspondent pas à la réalité des enjeux politiques…

(2) On sait très bien qu’un référendum n’est pas fait pour répondre aux questions posées. Or les réponses trouvées par les Européens me semblent très raffinées, trop même pour pouvoir peser réellement leur poids dans le référendum, surtout si une partie de la presse populaire et des torys se met de la partie.

(3) Il y a eu des discussions longues mais on parlait davantage du programme de relocalisations pas de gestion et protection des frontières en commun.

(crédit photo : la marmite à m’Alice)

Cet article Un bavarois aux fruits de la passion est apparu en premier sur Bruxelles2.

US Navy plans to reopen Keflavik air base in Iceland

Naval Technology - Mon, 22/02/2016 - 01:00
The US is reportedly planning to refurbish Keflavik air base in Iceland to deploy the Navy's P-8 Poseidon reconnaissance aircraft for maritime patrol operations in the North Atlantic.

Rheinmetall and Bundewehr test high-energy laser effector aboard German warship

Naval Technology - Mon, 22/02/2016 - 01:00
Rheinmetall and the German Bundewehr have jointly conducted testing of a high-energy laser effector (HEL) mounted on a German warship.

US Navy’s Ticonderoga-class USS Shiloh conducts ‘fast cruise’ exercise

Naval Technology - Mon, 22/02/2016 - 01:00
The US Navy's Ticonderoga-class guided-missile cruiser USS Shiloh (CG 67) has taken part in a 'fast cruise' exercise held at Commander, Fleet Activities Yokosuka (CFAY), Japan.

Progeny to deliver payload control system for US submarines

Naval Technology - Mon, 22/02/2016 - 01:00
Progeny Systems Corporation has received a $54.7m contract from the US Navy to deliver payload control systems for its submarines.

US Navy installs CANES aboard USS Nimitz

Naval Technology - Mon, 22/02/2016 - 01:00
The US Navy has completed installation of consolidated afloat network and enterprise services (CANES), the first operational next-generation tactical afloat network, on-board the Nimitz-class aircraft carrier USS Nimitz (CVN 68).

Deux otages serbes tués lors du raid américain (maj)

Bruxelles2 Blog - Sun, 21/02/2016 - 22:59

Le ministre des affaires étrangères annonce la mort de 2 de ses agents diplomatiques en Libye (crédit : MAE Serbie)

(B2) Deux agents de l’ambassade serbe en Libye, otages de l’organisation de l’Etat islamique, ont été tués lors du raid de l’aviation américaine mardi sur un immeuble soupçonné d’abriter des militants de l’organisation de l’Etat islamique (Daesh/ISIL) a confirmé le ministère serbe des Affaires étrangères, Ivica Dacic samedi (20 février). « Hier après-midi, nous avons reçu l’information que cette attaque a tué plusieurs ressortissants étrangers, dont deux employés de notre ambassade ». Jovica Stepic et Sladjana Stanković, respectivement le chauffeur et un agent de l’ambassade, avaient été enlevés en novembre dernier. « Les attaques aériennes par l’aviation américaine ont tué plus de 40 personnes, la majorité des victimes sont des Tunisiens qui sont en Libye » a-t-il précisé.

Démenti américain

Du côté américain, on est beaucoup moins affirmatif. « Nous ne disposons d’aucune information indiquant que ces décès soient le résultat de la frappe menées par les forces américaines contre un dirigeant de ISIL et un camp d’entraînement de ISIL » a affirmé Peter Cook, le porte-parole du Pentagone. Les circonstances de cette mort restent « floues » souligne-t-il, dédouanant les forces américaines de toute faute. « Nos forces ont observé ce camp d’entraînement dans les semaines qui ont précédé l’opération. Au moment de la frappe, il n’y avait aucune indication de civils présents. » Il conclut « néanmoins » en « exprimant (ses) plus sincères condoléances au gouvernement serbe et les familles des personnes tuées ».

(NGV)

Lire aussi : Le Pentagone confirme officiellement un raid aérien en Libye près de la frontière tunisienne)

 

Cet article Deux otages serbes tués lors du raid américain (maj) est apparu en premier sur Bruxelles2.

L’armée de terre n’est pas seulement une force expéditionnaire

Blog Secret Défense - Sun, 21/02/2016 - 18:11
Cent ans après le début de la bataille de Verdun et alors que l’on s’interroge sur l’emploi de l’armée sur le territoire national, quelques réflexions sur une « question existentielle ». 

Sauvetage en cours en Méditerranée

Bruxelles2 Blog - Sun, 21/02/2016 - 15:35

(crédit : EUnavfor Med)

(B2) L’avion espagnol VIGMA D-4 a répété ce dimanche (matin), deux navires en caoutchouc, chargés de migrants, en détresse en Méditerranée, indique le QG de l’opération EUNAVFOR Med sur son fil twitter.

#OpSophia this morning the Spanish aircraft VIGMA D-4 has spotted two rubber boats in distress. Watch the video.. pic.twitter.com/TNPvJUCSsS

— EUNAVFOR MED OHQ (@EUNAVFORMED_OHQ) 21 Février 2016

Le patrouilleur de haute mer slovène SNS Triglav (11), ainsi que la corvette allemande Ludwigshafen (F-264) et le navire de soutien Frankfurt (A-1412) se sont dirigés sur les lieux. En fin d’après-midi, 357 personnes avaient été récupérées et mises à l’abri sur le navire allemand Frankfurt, provenant de trois bateaux au total. Un troisième bateau ayant été localisé à proximité.

Déjà samedi (20 février), un hélicoptère italien EH101 avait localisé un bateau en caoutchouc en détresse « dans les eaux internationales au nord de la Libye ». 122 migrants avaient finalement été sauvés par le Triglav et le Frankfurt, qui les a accueillis à son bord.

Ces deux séries de sauvetage portent à 9600 le nombre de personnes sauvées par l’opération maritime européenne Sophia (EUNAVFOR Med).

(NGV)

(Mis à jour) dim 21.2 – 18h et 21h

Cet article Sauvetage en cours en Méditerranée est apparu en premier sur Bruxelles2.

Brexit : Un accord au finish

Bruxelles2 Blog - Sat, 20/02/2016 - 23:03

Angela Merkel à la Maison Antoine durant le sommet européen (crédit : Maison Antoine)

(B2) Les 28 leaders européens n’ont pas réussi à se mettre d’accord dans l’agenda prévu. Les sujets difficiles n’ont pas manqué. Finalement, un peu plus tard que prévu, le Premier ministre britannique, David Cameron a pu apparaître devant les caméras britanniques, clamant fièrement : « I have a deal ».

Un joyeux mélodrame

Le « mélodrame commence » avait averti, non sans malices, la président lituanienne, Dalia Grybauskaite, dès l’entrée de la réunion jeudi. Tout le monde savait avant même d’entrer dans le vif des discussions que David Cameron ne devait pas l’emporter facilement, qu’il ne pouvait pas crier tout de suite : « I have a deal » (j’ai un accord), qu’il fallait du show pour prouver combien « la bataille » avait été rude avant de pouvoir appeler au vote « Oui » au maintien dans l’Union européenne. Mais la réunion a été plus longue que prévue.

Un british breakfast bien tardif

Le Premier ministre britannique a, en fait, été pris à son propre piège. Car tous les pays se sont pris au jeu de la négociation. La mécanique bien huilée avec une première discussion en fin d’après-midi jeudi, un déminage des différents obstacles dans la nuit, pour finir dans une séance plénière pour approuver un accord final au petit déjeuner ou au déjeuner vendredi a volé en éclat. Le « british breakfast » a d’abord été transformé en « English lunch » de 13h puis en « brunch » de 14h30, avant un tea time de 16h pour finir par se transformer dans un diner nocturne prévu pas avant 20h du soir.

Les nombreux journalistes venus spécialement de toutes les capitales pour assister au show comme les correspondants permanents s’en sont donné à cœur joie rivalisant d’humour pour trouver. Il est temps « d’ouvrir la marmite, d’apporter son grille-pain et de mettre du cheddar doux », ironise Quentin Ariès, le « Français » de l’équipe de Politico Europe.

Histoire de se dégourdir les jambes, on a ainsi pu voir Angela Merkel, accompagnés de ses gardes du corps, passer commande « à la Maison Antoine », une des célèbres baraques à frites de Bruxelles.

Les points difficiles ne manquaient pas en effet

Les Britanniques voulaient avoir leur mot à dire sur la Zone Euro, dont ils ne font pas partie. Les pays fondateurs ne voulaient pas que Londres ait de droit de veto sur leurs décisions. « Il faut que le Royaume-Uni reste dans l’Europe. Mais il faut aussi que l’Europe puisse continuer d’avancer » a expliqué le président français François Hollande sur France-Inter. Plusieurs pays, dont la France, voulaient que toutes les banques soient soumises aux mêmes règles. Londres demandait une exemption pour la City. Le Royaume-Uni voulait être exempté « de l’Union sans cesse plus étroite » qui est le fondement même des traités européens. Une vision que refusait les plus intégrationnistes comme les Belges. Son Premier ministre, Charles Michel, exigeant même le renforcement d’une clause à la James Bond : tout l’accord négocié s’autodétruira si les Britanniques votent finalement non au Traité et choisissent le Brexit.

La question délicate des allocations familiales

Le point le plus délicat restait cependant la question du bénéfice des allocations familiales pour les travailleurs européens sur le territoire britannique. Les pays de l’Est, en particulier la Pologne et la République tchèque, sont montés au créneau, refusant l’exception de 13 ans demandée par Londres. Mais surtout ils souhaitaient que cette disposition soit très précisément encadrée pour éviter qu’elle ne soit utilisée par d’autres pays. Une bonne partie de la nuit de jeudi et toute la journée de vendredi, des bilatérales se sont ainsi succédées entre les dirigeants européens dans tous les formats : Français et Allemands, pays de Visegrad (Europe de l’Est), Polonais et Britannique, Irlandais et Britanniques, etc. Chacun étant ensuite reçu individuellement généralement par le duo Tusk-Juncker, les présidents respectifs du Conseil européen et de la Commission européenne. Ce qu’on appelle à Bruxelles des « confessionnaux ». Objectif : déminer chacun des points de blocage et trouver une solution acceptable par tous.

Un accord légalement obligatoire

La complexité de l’exercice était que la négociation n’avait pas des aspects uniquement politiques. Le leader britannique avait exigé un accord « légalement obligatoire ». A chaque bout de texte négocié, il fallait donc trouver une traduction juridique. Ce qui n’est pas chose aisée. Car chacune de ces parties obéissent à des règles très précises. La simple question des allocations familiales est ainsi incluse dans un règlement, dont la dernière modification a demandé près de 10 années de travail, en tout, pour aboutir à un accord, l’unanimité étant requise. Et personne ne voulait toucher, immédiatement, au texte même des Traités, pour ne pas avoir à le ratifier à nouveau.

Au final, chacun est venu avec sa revendication propre. Les Grecs rompus aux longues négociations ont ainsi menacé de mettre sur la table leur veto… s’ils n’obtenaient pas raison sur un autre dossier : la non fermeture des frontières nationales au sein de l’espace Schengen. Les Danois voulaient bénéficier de certains avantages sociaux obtenus par les Britanniques. Idem pour les Irlandais. etc. « La discussion a été intense » a expliqué un diplomate européen.

Car ce qui se jouait à Bruxelles ces dernières heures n’était ni plus ni moins que le premier acte de la campagne électorale que le leader des Torys compte bien emporter, même contre une partie de son propre parti toujours eurosceptique. Il fallait donc qu’il prouve que cet accord était obtenu aux conditions nationales et non aux conditions européennes.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(*) version + longue d’un article paru dans Sud-Ouest samedi matin

Cet article Brexit : Un accord au finish est apparu en premier sur Bruxelles2.

Un risque de guerre ouverte entre Turquie et Russie (Hollande)

Bruxelles2 Blog - Sat, 20/02/2016 - 02:19

(B2) François Hollande a mis directement en cause la Turquie pour son attitude pas très claire dans le conflit syrien, face à la presse, à l’issue d’un sommet européen essentiellement consacré à la crise des réfugiés et au Royaume-Uni. Demandant « une nouvelle fois que les bombardements cessent », le président français a aussi mis en garde contre « une tentation du côté de la Turquie de bombarder ». « C’est une situation grave car il y a une escalade ». Il peut y avoir « un conflit ouvert alors que l’un de ses pays est membre de l’OTAN. » Autrement dit un risque d’entraîner dans un conflit les alliés qui devraient alors venir au soutien d’un de leurs alliés en difficulté ou rester coi, ce qui dans tous les cas affaibliraient l’Alliance. « Il faut tout faire pour que les discussions de Münich reprennent » conclut Fr. Hollande.

(NGV au sommet européen)

Cet article Un risque de guerre ouverte entre Turquie et Russie (Hollande) est apparu en premier sur Bruxelles2.

Pages