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Qu’est devenue la petite Sophia ?

Bruxelles2 Blog - Mon, 21/03/2016 - 08:20

Une petite fille heureuse, prénommée Sophia, née en pleine Méditerranée, sur un navire allemand (Crédit : Rheinische Post)

(B2) Née le 24 août 2015 à bord du « Schleswig-Holstein », son prénom, Sophia, est devenu le petit nom de l’opération européenne au large des côtes libyennes (EUNAVFOR MED). 

Aujourd’hui, la petite fille, âgée de près de sept mois, vit dans un petit appartement à Gelsenkirchen dans la Ruhr, avec sa mère, Rahma Abukar Ali. Un journaliste du Rheinische Post les a rencontrées.

Pour Rahma, âgée de 33 ans, ces cinq mois jusqu’à la route de la côte méditerranéenne ont été une véritable épreuve. L’entretien avec le journaliste allemand Helmut Michelis permet de mieux cerner ses motivations.

Mère déjà de sept enfants, elle a laissé ceux-ci aux soins de la grand-mère. « Un acte de désespoir » confie-t-elle. « Mon mari s’est séparée de moi. Mogadiscio est devenu dangereux. Les attentats se multiplient. Ma mère m’a dit : « Tu n’as pas d’avenir ici » ». Toute la famille s’est alors cotisée pour lui trouver l’argent nécessaire au passage. « Une tante a donné 200 Euros, un autre parent 100 Euros »… Entre 8000-10.000 euros ont ainsi été récoltés, le coût d’un passage à travers le continent africain vers l’Europe. Et elle est partie… vers l’Europe « Je voulais juste un pays sûr en Europe. L’Allemagne, je n’y ai même pas pensé ». Quant au prénom de sa fille, il est très proche (du moins phonétiquement) de « Saffiya », un nom de jeune fille traditionnelle en Somalie. Et elle peut être relativement fière du certificat de naissance. A la mention « lieu de naissance », il est ainsi indiqué : « frégate Schleswig-Holstein, position 37° de latitude nord et 16°27 ‘de longitude est ». Plutôt original !

(NGV)

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US Navy’s Ike carrier strike group concludes missile firing exercise

Naval Technology - Mon, 21/03/2016 - 01:00
The US Navy's Eisenhower Carrier Strike Group (IKECSG) has concluded a multi-ship, live-fire exercise employing the Standard Missile (SM-2) in the Atlantic Ocean.

SAIC wins 121.5m contract to support USMC’s ACV EMD phase

Naval Technology - Mon, 21/03/2016 - 01:00
Science Applications International (SAIC) has received a $121.5m contract from the US Marine Corps (USMC) to support the engineering, manufacturing and development (EMD) of amphibious combat vehicle Phase 1, Increment 1 (ACV 1.1).

Italian Navy’s fourth Todaro-class Romeo Romei submarine begins sea trials

Naval Technology - Mon, 21/03/2016 - 01:00
The Italian Navy's (Marina Militare) Type U212A Todaro-class submarine Romeo Romei has commenced sea trials in the Gulf of La Spezia after reportedly successful shore tests and acceptance trials during its construction phase.

L-3 to deliver power node control centre for US Navy’s Destroyer Programme

Naval Technology - Mon, 21/03/2016 - 01:00
L-3 Communications has been selected by General Dynamics Bath Iron Works to supply its power node control centre (PNCC) to support the US Navy's Destroyer Programme.

Rolls-Royce to deliver MT30 gas turbine for Italian Navy LHD

Naval Technology - Mon, 21/03/2016 - 01:00
The Italian Navy has selected Rolls-Royce to deliver a MT30 marine turbine gas engine for installation on its new landing helicopter deck (LHD) multi-purpose amphibious vessel.

EUNAVFOR Med. Les premiers effets de l’opération Sophia

Bruxelles2 Blog - Sun, 20/03/2016 - 10:55

(B2) Depuis le passage en phase opérationnelle, en octobre, qui est le réel démarrage de l’opération européenne en Méditerranée, l’opération EUNAVFOR Med a pu engranger certains résultats.

Premier effet. Le nombre de morts a diminué

C’est un effet notable et le plus spectaculaire. Si on regarde les statistiques, le nombre de morts a chuté de presque 2% des passages à moins de 0,1%. Un point notable pour le contre-amiral Gueglio que nous avons interrogé (Lire : ). Car les passeurs n’ont aucun état d’âme à envoyer des barcasses à l’eau et à les laisser couler. Pour eux, le travail est terminé.

Deuxième effet. La liberté de manoeuvre des passeurs réduite

Dans les six derniers mois de 2015, on a « vu la liberté de manoeuvre des passeurs largement réduite » par la présence d’EUNAVFOR Med. Elle est « maintenant limitée aux eaux territoriales libyennes ». Et le nombre de trafic s’est stabilisé. Il s’avère en légère diminution en 2015 (-9%) par rapport aux années précédentes. Et même si les deux premiers mois de 2016 semblent accuser une légère augmentation (+9%), on peut parler de stabilisation car les mois d’hiver ont été particulièrement cléments cette année, avec seuls quelques jours avec des vents supérieurs à une force 3.

Troisième effet. Le manque de bateaux de grande capacité 

Depuis trois mois, « on n’a pas observé de départs avec des navires en bois, uniquement des dinghis », explique-t-on à EUNAVFOR « alors qu’ils sont plus sûrs et permettent surtout durant l’hiver de continuer le trafic ». « Ils ont perdu tous leurs bateaux » confirme un officier. Sur les 90 navires détruits par EUNAVFOR, environ une vingtaine étaient des bateaux en bois. Pour les marins européens, c’est une conséquence du flot de migrants arrivés en Libye et d’un manque d’approvisionnement de navires en bois. Auparavant, on voyait les navires réutilisés plusieurs fois, remorqués, et réparés pour resservir. Depuis qu’on est autorisé à se saisir d’eux, ce n’est plus le cas. « Cela ne s’est jamais reproduit après octobre ». Il « y a un manque de capacités de bateaux en bois en Libye. Les pêcheurs qui les utilisent les gardent pour leurs propres activités et les protègent davantage contre les vols possibles des trafiquants ».

Quatrième effet, plus mitigé, les arrestations

Seul regret, les arrestations restent limitées. Même si l’opération peut se targuer d’avoir contribué à faire arrêter 53 personnes (1), cela reste assez limité. Souvent, ce ne sont que de seconds couteaux, des « facilitateurs », c’est-à-dire des migrants à qui on a appris en deux minutes à faire fonctionner un téléphone d’urgence ou à piloter le moteur, plutôt que des trafiquants ou des passeurs. « On n’est pas autorisés pour l’instant à remonter à la source — ce qui serait possible dans la phase 3 —, c’est-à-dire à coincer ceux qui organisent le trafic. On ne peut les arrêter que pris sur le fait, ‘dans le pot de miel’ » regrette un officier.

Le pari européen

Le pari des Européens est que les passeurs ne pratiquent pas leur activité avec un but politique mais à titre économique, avec l’objectif de faire un profit important. « Si le coût du passage devient moins intéressant, ils se tourneront vers d’autres activités plus profitables. En privant les trafiquants de pouvoir récupérer leur matériel (navire, moteur, téléphone…), on contribue à contrebalancer les coûts et à réduire la profitabilité des passeurs. La plus grande crainte des passeurs est de se faire arrêter et de ne pouvoir continuer leur activité illégale. » Mais chacun sait que la réelle stratégie de sortie ne peut se faire qu’avec la coopération des pays riverains, à commencer par la Libye. L’action des garde-côtes libyens existe. Mais elle est encore très parcellaire et trop limitée.

(Nicolas Gros-Verheyde)

(1) L’opération européenne n’a pas en soi le pouvoir d’interroger les suspects. Un premier screening des migrants permet de repérer de potentiels suspects. C’est de fait la compétence et la responsabilité des garde-côtes et policiers italiens, à l’arrivée au port en général, ou sur les bateaux de façon plus exceptionnelle, de mener ces interrogatoires. Sur certains navires, des policiers ou spécialistes de Frontex sont présents.

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910 migrants récupérés en Méditerranée

Bruxelles2 Blog - Sat, 19/03/2016 - 23:42

(B2) Près de 910 migrants ont été secourus ce samedi (19 mars) au large de la Libye.  420 migrants ont été récupérés par la frégate espagnole Numancia. Et 20 autres par la corvette allemande Ludwigshafen. Ils étaient à 30 miles nautiques des côtes à bord d’un navire en bois venant de Sabratah. On revoit ainsi au large des côtes libyennes des navires en bois qui avaient été moins utilisés ces derniers temps.

112 autres migrants ont été secourus par le navire de Frontex Siem Pilot. Tandis que le navire Diciotti (CP941) des garde-côtes italiens récupérait 378 migrants, lors de deux autres opérations de secours : 132 migrants d’un premier canot et 246 autres d’un navire en bois dont 50 femmes et un mineur. Ils ont également récupéré un corps, décédé.

Le Siem Pilot a débarqué à Palerme les 700 réfugiés qu’il avait à bord.

(NGV)

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La fin d’une longue traque européenne. Abdeslam arrêté à Molenbeek (MAJ2)

Bruxelles2 Blog - Fri, 18/03/2016 - 19:42

@Crédit : twitter

(B2) L’information est tombée en plein Conseil européen vendredi (18 mars) en fin d’après-midi. Des perquisitions sont en cours à Molenbeek, commune bruxelloise. Une affaire plus que sérieuse. Au point que le Premier ministre belge Charles Michel quitte précipitamment la réunion pour rejoindre le « 16 » (le siège du gouvernement situé rue de la Loi) sans même tenir l’habituelle conférence de presse finale. Quelques minutes plus tard, l’information se répand. Les perquisitions concernent bien Salah Adbelslam. Celui-ci a été neutralisé par la police belge.

François Hollande alerté

Le Président français François Hollande qui a déjà entamé sa conférence de presse finale, semble préoccupé. Il se refuse alors à confirmer officiellement l’information. Mais du côté des chaises présidentielles, cela s’agite. Son assistant militaire s’entretient avec les conseillers présidentiels. Un signe est fait d’écourter la conférence. Le président s’isole quelques minutes. Il passe dans la salle britannique voisine, qui est vide, avec son entourage. La sécurité présidentielle assure que personne ne ‘traine’ dans la pièce. Il revient ensuite quelques instants voir les derniers journalistes (dont B2) restés dans la salle de presse française. Mais il se refuse à confirmer l’information. « Vous savez il faut toujours être très prudent dans ce type d’affaires. (…) Je peux juste vous dire qu’il y a trois personnes d’impliquées ». Entretemps, le ministre belge de l’intérieur Theo Franken a déjà vendu la mèche, balançant par tweet un « We hebben hem » (nous l’avons). Tweet qu’il retirera rapidement.

Retrouvailles franco-belges

En fait, François Hollande a eu, au téléphone, le Premier ministre belge, Charles Michel, qui lui a donné l’état des lieux et confirmé l’information. Pas question cependant pour lui de faire une déclaration intempestive, en solo, sur une intervention menée surtout par les Belges sur le territoire belge, même si elle concerne de près la France. Politiquement, il s’agit de ne pas faire de faux pas qui puisse prêter à la polémique et plutôt de marquer la bonne entente franco-belge. Il est ainsi décidé qu’il ne fera aucune intervention sinon celle conjointe avec le dirigeant belge.

Dans le bunker du 16 rue de la Loi

François Hollande quitte alors très rapidement le sommet européen pour rejoindre son homologue belge au siège du gouvernement. Son séjour en Belgique se prolonge. Les deux dirigeants sont rejoints par le procureur fédéral belge et la commissaire générale Catherine de Boll. Ils sont informés en temps réel du déroulement de l’opération. Encore une heure se passe. Il est 20h30 environ. Charles Michel et François Hollande s’expriment en direct, conjointement, depuis la salle de presse du « 16 rue de la loi », enfoncé au sous-sol du siège du Premier ministre. L’occasion pour eux de souligner cette bonne coopération franco-belge tout au long de cette traque qui a duré plusieurs mois entre Paris et Bruxelles mais aussi dans plusieurs villes européennes.

Une longue traque de 4 mois

Salah Abdeslam : la cavale du terroriste parisien

 Salah Abdeslam est l’un des principaux suspects, encore en vie des attentats de Paris, qui ont fait 130 morts (lire : Attentats de Paris. Plusieurs victimes européennes et d’autres pays). Qualifié un peu rapidement de cerveau de l’attentat, il tenait davantage le rôle de logisticien. Sa fuite, hors de France, rondement menée, l’a ramené finalement dans sa commune d’adoption à Molenbeek. Pour le retrouver, les policiers belges et français n’ont pas ménagé leurs efforts (Lire : Belges et Français ensemble. Le procureur fédéral fait le point sur l’enquête). Depuis 4 mois, sous le coup d’un mandat d’arrêt européen, ce sont «  plus de 100 perquisitions et 58 personnes arrêtées » en Belgique, souligne Charles Michel.

Des empreintes aux quatre coins de Bruxelles

Les empreintes d’Abdeslam ont été retrouvées à plusieurs endroits de la capitale européenne. D’abord dans la commune de Schaerbeek, dès le lendemain des attentats du 13 novembre. Ses empreintes se retrouvent ensuite dans un appartement du troisième étage de la rue Henri Bergé. Il s’y serait caché pendant près pendant près de 20 jours, selon les médias belges. Il prend la fuite peu de temps avant que les forces de l’ordre ne trouvent la planque, le 9 décembre. Trois mois plus tard, Abdeslam n’a, en fait, pas rejoint la Syrie, comme certains l’ont dit. Il est toujours dans les rues qu’il connait.

L’équipe d’enquête franco-belge sous le feu

Mardi (15 mars), une perquisition de routine à Forest, rue de Dries, à quelques centaines de mètres de la grande salle de concert de Forest National, manque de tourner au drame. À 14h15, une équipe de six policiers belges et deux français est pris sous le feu. « Dès le moment où la porte de l’appartement a été ouverte, au moins deux personnes armées d’un riot gun et d’une Kalachnikov ont immédiatement ouvert le feu sur les policiers », expliquera peu après un membre du parquet fédéral belge. « Un échange de tirs bref mais nourri s’en est suivi, et trois des six policiers ont été légèrement blessés, dont une policière française ». Mohamed Belkaid (alias Samir Bouzid), l’un des complices de Salah Abdeslam (1), est abattu au cours de cette opération. Des armes et des munitions sont trouvés sur place. Mais Salah Abdeslam, dont les empreintes ont été retrouvées sur place, a pris la poudre d’escampette en compagnie d’un complice. Sa fuite n’aura finalement duré que trois jours …

Trois perquisitions en région bruxelloise

Quand l’opération démarre ce vendredi (18 mars), à 16h30, la police sait qu’elle peut tomber sur celui qui est qualifié d’ennemi numéro 1. Elle ne lésine pas sur les moyens. Les unités spéciales de la police fédérale, cagoules sur la tête, sont présentes, avec des armes de précision. Des policiers de la PJ de Bruxelles et des Français également sont là. Le périmètre est bouclé par la police locale et la population tenue à distance. En l’air, un hélicoptère de la police veille au grain (NB : une procédure habituelle à Bruxelles pour permettre d’avoir une surveillance aérienne de tout l’environnement et une assistance aux unités au sol). Trois perquisitions ont lieu quasi-simultanément : deux à Molenbeek (rue de la Savonnerie et rue des Quatre vents) et une à Jette. Trois suspects sont repérés.

Blessé à la jambe et arrêté

Blessé « légèrement » à la jambe, par un tir d’immobilisation, Abdeslam est finalement arrêté par les forces de l’ordre, en compagnie d’un deuxième suspect, Amine Choukri, lui aussi blessé (2). Il est 18h15, le gros de l’intervention est terminé. Les blessés sont amenés par les ambulances des pompiers, sous bonne escorte, à l’Hôpital Saint-Pierre. Une troisième personne est également arrêtée, Abid Aberkan, un ami d’Abdeslam. Sa mère qui a logé son ami, et sa compagne, sont également interpellées.

La phase judiciaire

La traque d’Abdeslam est terminée… Commence la phase judiciaire, « directement lié à l’organisation et à la perpétration des attentats de Paris » a affirmé François Hollande. Un Conseil spécial de défense, côté français, a lieu ce samedi à Paris. Il reste encore quelques suspects en liberté. Mais l’enquête n’est pas terminée. « C’est loin d’être terminé, mais cela progresse », confirme le procureur fédéral Thierry Weerts. « Salah Abdeslam n’est pas l’ennemi public numéro un, il y en a peut-être d’autres. »

(maj) Salah Abdeslam et Amine Choukri ont été inculpés « de participation à des meurtres terroristes et participation aux activités d’un groupe terroriste » a annoncé le parquet samedi (19 mars), après-midi. Tandis qu’Abid Aberkan a été « inculpé de participation aux activités d’un groupe terroriste et recel de criminels »

(Nicolas Gros-Verheyde & Johanna Bouquet, avec Lucas Millet)

(1) Salah Abdeslam avait été contrôlé le 9 septembre 2015, sur le trajet entre la Hongrie et l’Autriche à bord d’une Mercedes, en compagnie de deux personnes : le fameux Samir Bouzid (une fausse identité) et un troisième homme qui portait également une fausse carte d’identité au nom Soufiane Kayal. Ce n’était pas la première fois qu’il se rendait dans le pays. L’avis de recherche diffusé le 4 décembre 2015 précisait ainsi que Salah Abdeslam s’était rendu à deux reprises à Budapest en Hongrie dans le courant du mois de septembre 2015 au moyen d’un véhicule de location. Quant à la fausse carte d’identité au nom de Samir Bouzid, elle « a également été utilisée quatre jours après les attentats de Paris, le 17 novembre vers 18h, dans une agence Western Union en Région bruxelloise » a précisé le procureur fédéral vendredi (18 mars). « C’est de là qu’une somme de 750 euros avait été transférée à Hasna Ait Boulahcen, la cousine d’Abdelhamid Abaaoud. Tous les deux décèderont peu après lors de l’assaut à Saint-Denis. Des images avaient été enregistrées lors de ce transfert d’argent. »

(2) Choukri avait « été contrôlé en compagnie de Salah Abdeslam à Ulm (Allemagne) le 3 octobre » dernier. Pendant ce contrôle, ses empreintes « avaient été relevées ». Elles « ont été ultérieurement prélevées dans la maison utilisée par le groupe terroriste à Auvelais ». Un « faux passeport syrien au nom de Monir Ahmed Alaaj et une fausse carte d’identité belge au nom de Amine Choukri ont été retrouvés lors de l’intervention rue du Dries à Forest ».

(complété samedi matin 19.3 avec les indications du Parquet fédéral)

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Nouveau sauvetage en Méditerranée. La voie libyenne est rouverte (maj)

Bruxelles2 Blog - Fri, 18/03/2016 - 16:00

(B2) Le beau temps revenu… ils arrivent. En trois jours, près de 2500 naufragés de la migration ont ainsi été récupérés par les différentes marines déployées au large de la Libye.

Les navires Sphinx et Aliseo de la marine italienne — qui participent à l’opération Mare Sicuro — ont ainsi récupéré ce vendredi (18 mars) plus de 300 personnes qui voguaient dans trois canots différents : 115 d’un premier canot, 130 migrants sur un second canot pour le Sphinx. Tandis que l’Aliseo récupérait 121 migrants, transférés du navire norvégien de Frontex Siem Pilot, selon le fil twitter de la marine italienne. Ils ont été débarqués à Reggio Calabria puis amenés par bus à Tarente. De leur côté, le Peluso des gardes-côtes italiens (CP 905) venait au secours de 243 personnes dans deux opérations. Ils ont récupéré également un corps d’un migrant décédé. Tandis que l’Egeo (CP322) venait au secours dans la nuit de 2 autres canots.

La veille, jeudi (17 mars), le navire océanographique britannique HMS Enterprise (EUNAVFOR MED) est venu au secours de trois canots pneumatiques de sauvetage, précédemment repérés par l’avion de surveillance aérienne espagnol Vigma D4. Il a ainsi récupéré en tout 378 naufragés : 116 naufragés sur un canot, 98 migrants sur un second canot et 164 venant d’un troisième canot.

(NGV)

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Comment mieux surveiller les flux de migrants. Cf. 2005 !

Bruxelles2 Blog - Fri, 18/03/2016 - 11:35

Tony Blair lors de la présidence britannique de l’UE – ici à Hampton court (crédit : Commission européenne, archives B2)

(B2) En farfouillant dans mes archives, j’ai retrouvé ces conclusions d’un sommet européen, tenu fin décembre 2005, sous la présidence britannique de l’Union (Tony Blair en exercice à l’époque). Elles faisaient suite à la réunion informelle tenue à Hampton Court en octobre 2005. C’était il y a dix ans. On a l’impression que c’était il y a un siècle ! Mais les recommandations des ’25’ (à l’époque) paraissent tout à fait actuelles…

« Des mesures devront être prises pour réduire les flux de migration clandestine et les pertes en vies humaines, assurer le retour des immigrants illégaux dans de bonnes conditions de sécurité, apporter des solutions plus durables aux réfugiés et renforcer les capacités afin de mieux gérer les migrations, notamment en maximisant les avantages pour tous les partenaires de l’immigration légale, tout en respectant pleinement les droits de l’homme et le droit de demander l’asile. » indiquaient les conclusions.

Cette réunion ne s’arrêtait pas là, elle établissait une série d’action à mettre en oeuvre durant l’année 2006. Je ne résiste pas à l’idée de vous citer aussi quelques unes des pistes envisagées :

• lancer, le plus tôt possible dans le courant de l’année 2006, une étude de faisabilité portant sur le renforcement du contrôle et de la surveillance de la frontière maritime méridionale de l’UE, à savoir la Méditerranée, et sur la mise en place d’un réseau méditerranéen de patrouilles côtières auquel participeraient des États membres de l’UE et des pays d’Afrique du Nord.

• Examiner si la mise en place, d’ici fin 2006, d’un système de surveillance qui devrait couvrir toute la frontière maritime méridionale de l’UE et la Méditerranée est techniquement faisable.

• Mettre en place, le plus tôt possible dans le courant de l’année 2006, des réseaux régionaux d’officiers de liaison « immigration » en y associant des pays ou des régions prioritaires, et présenter des rapports, d’ici mai 2006, sur l’immigration clandestine et la traite des êtres humains, avec l’assistance, le cas échéant, des officiers de liaison « immigration » présents dans les principaux pays.

• Présenter, d’ici le printemps de 2006, une proposition de création d’équipes de réaction rapide constituées d’experts nationaux capables de fournir une assistance technique et opérationnelle rapide en période d’afflux importants de migrants.

Dix ans après ! Ce serait intéressant de voir où on en est (1). J’ai comme l’impression qu’on pourrait reprendre plusieurs de ces prescriptions pour les appliquer aujourd’hui…

(NGV)

(1) Seule la dernière me semble à peu près appliquée (les équipes Rabit de Frontex, mais de façon limitée encore).

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