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Diplomacy & Defense Think Tank News

Der letzte Friedenskaiser?

Konrad Adenauer Stiftung - Thu, 21/06/2018 - 00:00
Wenn der japanische Kaiser Akihito 2019 zugunsten seines Sohnes, Kronprinz Naruhito, zurücktritt, wird das das erste Mal in über 200 Jahren sein, dass ein Kaiser noch zu Lebzeiten abdankt. Der Rücktritt Akihitos, der „überall Frieden“ bei Amtsantritt zu seiner Regierungsdevise gemacht hatte, fällt in eine Phase, in der sich Japan zunehmend von seiner pazifistischen Identität entfernt. Zeit die Vergangenheit ruhen zu lassen?

Considerations for Police Leadership in UN Peace Operations

European Peace Institute / News - Wed, 20/06/2018 - 21:26

On June 20th, IPI partnered with Challenges Forum and the UN Police Division to host a closed door roundtable , supported by the Geneva Centre for the Democratic Control of Armed Forces (DCAF) and Global Affairs Canada. This meeting, on the eve of the UN Chief of Police Summit, brought together police leaders, police advisers, and UN staff to discuss the changing role of police in peacekeeping operations and how police leadership can address these challenges. Participants discussed the integral role that police play in peace operations, and how this role can be further strengthened by addressing issues surrounding police leadership.

Police have an integral role in peace operations, and effective police leadership is key to missions achieving their mandate and building and sustaining peace. To further understand the challenges facing police leadership in the field, the International Peace Institute (IPI), Challenges Forum, and UN Police Division, with support from the Geneva Centre for the Democratic Control of Armed Forces (DCAF) and Global Affairs Canada, organized a closed-door roundtable on June 20, 2018, on the eve of the UN Chiefs of Police Summit. This meeting brought together police leaders, police advisers, and UN staff to discuss the changing role of police in peacekeeping operations and how police leadership can address these challenges. Key takeaways from the discussion included the following:

  • To prepare for handing over responsibility to state institutions, UN police need to build the capacity of national police—a task that goes beyond training and equipping, and one that is particularly challenging when the state has little presence. UN police must put in place an exit strategy, including clear benchmarks developed with the host country to ensure national ownership. They also need to serve as a model for national police by upholding human rights and maintaining discipline.
  • Resources, including skill sets, need to be increased and matched with the needs of police. Deployments are often based not on need but on supply. Police leaders need to prepare for this lack of resources by having a clear political strategy to help them target a few key priorities rather than attempting to achieve all tasks simultaneously. Police leaders also need to coordinate with other sections and agencies working on similar tasks.
  • As the first point of contact with communities, police are often responsible for local perceptions of the mission. When police are able to protect civilians and support national police in community policing, they can boost the legitimacy of the mission. But challenges arise when police are unable to deliver on their mandate or are perceived not to be delivering (e.g., due to unrealistic expectations). UN police need to communicate what they are there to do and what they can and cannot do and to use force correctly.
  • The roles of the military and the police are different (e.g., police are often deployed long-term to build state capacity). But oftentimes, the senior leadership team is not clear about their distinct roles and responsibilities. This can be confusing and problematic if the military or police are asked to undertake tasks not within their role. Police leaders need to strongly communicate with the senior leadership team about their roles and to coordinate with the military component to ensure coherence and complementarity.
  • Gender parity among UN police is needed to increase their capacity. Female police officers are particularly important to community policing. Police-contributing countries need to be encouraged to deploy female police officers, especially in remote areas national police cannot reach.
  • Scenario-based training for senior leaders (pre-deployment or in-mission) can address gaps in knowledge, familiarize leadership with policies and standard operating procedures, and enhance coordination and communication between civilian, military, and police components. IPI has been developing training scenarios to build leadership skills for civilians, police, and military. These scenarios are meant to complement existing trainings such as those implemented by the UN Departments of Peacekeeping Operations and Field Support to address challenges facing leaders in-mission, including those unique to police leadership.

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Politique migratoire américaine : entre contestations et affirmation de la « tolérance zéro »

IRIS - Wed, 20/06/2018 - 18:27

La politique migratoire américaine semble avoir pris un tournant empreint de fermeté et de détermination affichée par l’administration américaine. En dépit de la forte contestation qui s’élève suite à la mesure de séparation des familles de migrants à la frontière américaine, Donald Trump a affirmé sa politique de « tolérance zéro ». Les États-Unis se sont également retirés du Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations unies, confirmant leur politique unilatéraliste d’une Amérique seule face au monde. Pour nous éclairer sur la situation, le point de vue de Marie-Cécile Naves, chercheuse associée à l’IRIS.

Afin de dissuader des migrants souhaitant franchir la frontière américaine, plus de 2 000 enfants ont été séparés de leur famille durant ce dernier mois, soulevant un tollé de la part des pays frontaliers, de certains gouverneurs, mais aussi d’entreprises et de la société civile. Cette mesure reste-t-elle cependant populaire auprès de l’électorat de Trump ?

La chaîne d’information CNN vient récemment de publier un sondage mentionnant que les deux tiers des personnes interrogées sont opposées à la politique de séparation des enfants de leur famille. Le camp des élus démocrates est fortement opposé à cette mesure. Une partie des élus républicains se revendiquant d’une fibre chrétienne et humaniste, symbolisée par la figure de Laura Bush, femme de George W.Bush, jugent cette politique inhumaine. Toutefois, une majorité d’électeurs et d’élus républicains la soutient à l’heure actuelle. À un peu plus de quatre mois des élections de mi-mandat de novembre, il va être intéressant d’analyser si cette politique aura des conséquences dans les États fédérés qui sont le plus concernés par cette politique, essentiellement ceux du Sud.

Une politique de « tolérance zéro » a été adoptée en avril par le ministère de la Justice. Tous les clandestins qui franchissent la frontière des États-Unis, qui sont pour la plupart des ressortissants d’Amérique centrale, doivent être poursuivis au pénal, et cela avant l’examen de leur demande d’asile. De plus, la nouveauté est que cela revient au pénal, et non plus au civil de juger de ces cas, ce qui a pour conséquence que les enfants qui ne peuvent pas être incarcérés sont séparés de leurs parents, créant des situations dramatiques.

Le Mexique ainsi que plusieurs États d’Amérique centrale ont vivement condamné la politique de « tolérance zéro » et surtout la séparation des enfants avec leur famille. Les mots comme « cruauté » et « inhumanité » sont utilisés au Mexique, et le Canada s’est dit « interloqué » par cette situation. Des gouverneurs de plusieurs États fédérés (Maryland, Massachussetts, Virginie …) ont également rappelé leurs troupes déployées pour que celles-ci ne s’engagent pas dans les opérations à la frontière du Mexique. Du côté des grandes entreprises, et notamment les géants du numérique, il y a une très vive réprobation de cette mesure : Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, a déclaré qu’il ferait des dons à des ONG qui aident les familles migrantes. Des réactions identiques avaient été faites en 2013 de la part de Google et Apple notamment, lors d’une tentative de vote de loi répressive sur les migrations, n’ayant pas abouti faute d’accord au Congrès. Ces entreprises font beaucoup appel à la main d’œuvre immigrée. Pour elles, ce n’est pas seulement un enjeu humaniste, mais également économique.

L’administration Trump souhaite élaborer un décret « anti-immigration » dans sa politique de « tolérance zéro » afin de durcir sa politique migratoire. En quoi consiste-t-il ? Est-ce inédit dans l’histoire américaine ?

Au sein de l’administration Trump, l’idée est de désigner des ennemis intérieurs afin de consolider le pouvoir de l’actuel président : l’immigré d’Amérique centrale comme l’immigré musulman, amalgamé à l’islamiste ou au terroriste, en sont des figures emblématiques. Cette conception fait partie de la rhétorique de Trump, par le biais d’un ciblage des populations de certains pays. La répression concerne l’immigration illégale, mais aussi l’immigration légale.

Dans l’histoire des États-Unis, cela n’est pas inédit. Au début du XXe siècle, puis dans les années 1920, il y a eu une très forte réduction de l’immigration, en particulier afin de préserver l’Amérique « blanche ».  Aujourd’hui, il y a une forte part de symbolique et de story telling qui s’exerce à travers ces mesures migratoires. Ce projet de décret est une sorte de baroud d’honneur de l’Amérique « blanche », car elle est vouée à devenir minoritaire dans moins de 30 ans. C’est une évolution démographique inéluctable. L’idée qu’il soit possible de protéger les frontières par des procédures strictes afin de préserver l’identité de l’Amérique WASP (White Anglo-Saxon Protestant) est illusoire, mais fortement utilisée par Donald Trump.

Les Etats-Unis viennent également de décider de se retirer du Conseil des droits de l’homme des Nations unies. Devait-on s’y attendre ? Quel va être l’impact de ce nouveau désengagement d’une organisation internationale de la part de Washington ?

Le retrait du Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève a été formalisé par la Maison-Blanche hier soir. Le mandat des États-Unis courait jusqu’à 2019. Cette décision n’est pas tellement une surprise, de nombreux blocages sur le vote de résolution ont été effectués maintes fois par les représentants américains, notamment contre la colonisation d’Israël dans les territoires palestiniens. Le 18 mai dernier, le Conseil a souhaité ouvrir une enquête contre les violences perpétrées sur Gaza par les armées israéliennes. Les Etats-Unis ont voté contre, décision symbolisant leur relation tendue avec l’organe onusien.

L’argument invoqué par Nikki Haley, l’ambassadrice américaine aux Nations unies, est que des membres du Conseil ont violé de nombreuses fois les droits humains dans leur pays ; elle vise par exemple la Chine, l’Iran ou la République démocratique du Congo. Selon elle, le Conseil traite de manière injuste les différents États membres de cette institution. Au-delà de la structure, ce retrait prolonge la volonté de refus d’appartenir à des alliances et du multilatéralisme de la part de l’administration Trump, symbole d’une Amérique seule face au monde.

Le premier ministre israélien a félicité cette décision, la qualifiant de « courageuse ». À l’inverse, le représentant français à l’ONU, François Delattre, a profondément regretté ce choix, le jugeant comme un mauvais signal envoyé aux droits de l’homme. Toutefois, selon Nikki Haley, cette décision ne remet pas en cause la politique des États-Unis en faveur de ces derniers.

Réfugiés : “Une crise de l’accueil et de l’Europe ”

IRIS - Wed, 20/06/2018 - 18:01

Catherine Wihtol de Wenden, directrice de recherche émérite au CNRS, spécialiste des migrations internationales, répond à nos questions à l’occasion de la journée mondiale des réfugiés :
– En 2017, 68.5 millions de personnes ont été déracinées de leur pays, un nouveau record selon l’ONU. Comment analysez-vous la situation des migrations ?
– Le repli et l’inertie de l’Europe face à la question migratoire sont-ils inédits dans son histoire ?
– Le règlement de Dublin est-il suffisant pour répondre à l’urgence de la situation ?
– Une réponse s’organise-t-elle au sein des pays ou zones d’où sont issues les migrations ?

Planet A – Forum international de l’agriculture

Fondapol / Général - Wed, 20/06/2018 - 16:50

La Fondation pour l’innovation politique est heureuse d’être partenaire du premier Forum international de l’Agriculture, Planet A. Placée sous le Haut Patronage du Président de la République française, cette initiative a lieu à Châlons-en-Champagne les 27, 28 et 29 juin 2018. Parce que nous vivons dans un monde ouvert, les défis auxquels fait face l’agriculture […]

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« Diviser pour unir ? » – 3 questions à Michel Wieviorka

IRIS - Wed, 20/06/2018 - 15:53

Michel Wieviorka est sociologue, directeur d’études à l’EHESS et président de la FMSH. Il répond à mes questions à l’occasion de la parution de l’ouvrage « Diviser pour unir : France, Russie, Brésil, États-Unis face aux comptages ethniques », aux éditions de la Maison des sciences de l’homme. Rédigé par une équipe de chercheurs internationale et pluridisciplinaire[1], qui a conduit la recherche en France, aux États-Unis, en Russie et au Brésil, l’ouvrage propose une analyse des termes et des évolutions du débat dans ces pays.

En France, le comptage ethnique, lié à une certaine idée de la République, n’est toujours pas autorisé. Comment l’expliquer, alors que le pays est entré dans une phase de mutation, voire de crise ?

Il faut nuancer : il n’est pas interdit de procéder à certains comptages. Par exemple, le magazine Têtu, il y a déjà bien longtemps, a publié une étude portant sur le nombre d’homosexuels en France ; des démographes très sérieux, comme Doris Bensimon et Sergio Della Pergola, ont compté à plusieurs reprises le nombre de Juifs en France, et publié leurs résultats dans des revues scientifiques sans jamais qu’ils ne soient contestés. Le CRAN (Conseil Représentatif des Associations Noires de France) a procédé à une estimation par sondage du nombre des Noirs de France, et a interrogé son échantillon sur les discriminations dont ils se disent victimes.[2]

En fait, il existe trois types de comptages de « statistiques ethniques » : les études ponctuelles, et privées, comme celles-ci ; le recensement, qui est national et effectué par la puissance publique, et entre les deux, les grandes enquêtes publiques comme celle de l’INED et de l’INSEE Trajectoires et origines (TeO). Quand nous avons lancé le train de recherches ayant abouti à cet ouvrage avec nos amies France Guérin-Pace, Rebecca Igreja et Elena Filippova, Hervé le Bras et moi-même étions perçus, dans le débat public, comme y étant complètement opposés : en fait, nous avons constaté notre accord sur les deux premiers points (acceptation d’enquêtes privées portant sur un enjeu précis, refus du comptage ethnique dans le recensement) : ce qui nous sépare est donc limité aux grandes enquêtes comme TeO.

Si le comptage ethnique est refusé, c’est le plus souvent par identification à une conception de la République qui rejette cette pratique : dans cette vision, la République est égalitaire, la diversité est mal acceptée dans l’espace public, et les « différences » culturelles doivent, dans cette perspective, se dissoudre, ou rester confinées à l’espace privé. Le passé colonial de notre pays joue aussi en faveur du refus de ces statistiques, qui pourraient avoir des finalités racistes – compter par exemple les enfants musulmans dans les écoles d’une ville pour mieux les discriminer.

La crise des institutions républicaines, à commencer par l’École, a fortement pesé sur l’ouverture de débats autour des « statistiques ethniques », ainsi que sur la laïcité, en même temps que devenaient de plus en plus visibles dans l’espace public des « minorités » – un terme peu apprécié en France.

Quelles leçons tirer des expériences de l’étranger ?

Ces questions se posent très différemment d’un pays à l’autre, et il est exclu de transposer le débat national par exemple brésilien, américain ou russe, pour en plaquer les termes sur l’expérience française. Pour comprendre notre débat, en France, comme dans d’autres pays, il faut bien voir les spécificités de l’Histoire, de la culture politique. Mais notre recherche, par les comparaisons qu’elle suggère, nous a permis de mieux prendre la mesure du caractère très « français » des échanges passionnels qui se sont joués chez nous, surtout sous Nicolas Sarkozy, de façon plus ou moins différente de ce que nous avons trouvé en examinant les particularités d’autres pays.

En Russie, le débat se joue entre statisticiens et anthropologues, et il s’agit depuis longtemps d’organiser la politique et la vie institutionnelle sur une base ethnique. Il y a aussi eu, en Russie, mais également aux États-Unis, une prise de conscience de l’importance des questions liées au métissage culturel, au mélange : comment faire avec les identités ou les appartenances multiples ? Les expériences américaine et brésilienne nous invitent à passer de la question ethnique à celle de la race – et donc aussi du racisme. Là aussi, l’Histoire, celle de la traite négrière, de l’esclavage et des conditions dans lesquelles il a pris fin, et les obsessions liées à la couleur de la peau jouent un rôle important, ce qui peut donner raison aux adversaires des statistiques ethniques : ne débouchent-elles pas vite sur des différenciations raciales ? Dans ces pays, les politiques, notamment dites de « discrimination positive », s’appuient sur des statistiques de type ethnique, dont nous en avons constaté les limites, parfois les impasses, mais aussi noté la difficulté de s’affranchir. La question « ethnique » est aussi, même si elle ne l’est pas seulement, une question sociale.

Pourquoi écrivez-vous que la condition préliminaire à l’introduction de statistiques ethniques soit la reconnaissance du fait colonial dans toute son ampleur ?

Le fait colonial, non ou mal digéré, ne déboucherait pas sur les débats récents à propos de statistiques ethniques s’il n’avait pas été prolongé au cours des « Trente Glorieuses » par l’immigration, notamment maghrébine, mais aussi venue surtout plus récemment d’Afrique subsaharienne, puis par les difficultés socio-économiques des enfants de cette immigration, et pas seulement dans les « banlieues » populaires. Dominées et exclues au temps de la colonisation, ces populations ont été exploitées, surtout dans l’industrie, avant d’être les premières victimes de la crise économique, du chômage et de la précarité. Or la colonisation s’est voulue républicaine, elle tenait un discours d’intégration, d’insertion des peuples colonisés dans l’universel, et donc dans la République. Mais la réalité a été autre, et le fait colonial, prolongé par une Histoire devenue postcoloniale, a d’autant moins réglé les problèmes du passé que les descendants des anciens colonisés continuaient à ne pas accéder comme les autres Français à l’égalité républicaine tant promise.

L’introduction de statistiques ethniques ne peut qu’exacerber les passions et les ressentiments liés aux difficultés d’intégration d’une population inscrite dans cette Histoire. La reconnaissance pleine et entière du fait colonial, dans toutes ses dimensions, permettrait de développer des débats beaucoup plus constructifs, car tendus vers l’avenir, et moins prisonniers du passé, à propos des statistiques ethniques, comme aussi d’ailleurs de la laïcité.

[1] Michel WieviorkaHervé Le BrasRebecca Lemos IgrejaFrance Guérin-PaceElena Filippova.

[2] Le Parisien a publié cette étude dans une livraison qui a fait grand bruit, en janvier 2007.

Donald Trump et les migrants : les raisons du jusqu’au-boutisme

IRIS - Wed, 20/06/2018 - 15:38

L’affaire est partie des réseaux sociaux et a choqué toute la planète : une vidéo a été partagée des centaines de milliers de fois et on y entend des cris d’enfants qui sont enfermés dans une cage. Qui aurait pu imaginer que cela se passerait aux États-Unis, au XXIe siècle, et qu’il s’agissait là du résultat d’une politique officielle, voulue par le gouvernement et totalement assumée ? La colère a alors bien souvent pris le pas sur la surprise et l’effroi, poussant finalement le Président à reculer.

Argument de campagne

Le monde entier sait pourtant que la question de l’immigration est centrale dans le dispositif Trump : ce dernier s’est fait élire sur une seule question, celle de la construction d’un mur à la frontière sud des États-Unis, celle qui sépare le pays du Mexique. Même si aujourd’hui beaucoup de ses partisans parlent d’un programme effectivement mis en œuvre, et de promesses qui le sont tout autant, ils étaient en réalité très peu à avoir retenu bien plus que cet argument de campagne, davantage martelé qu’une rengaine à la mode.

Ayant accédé à la fonction suprême, Donald Trump a frappé fort et vite : le « Muslim ban » a laissé en plein désarroi des familles qui débarquaient dans les aéroports américains et découvraient la mise en place de cette mesure… qui n’existait pas lorsqu’ils avaient embarqué dans leur avion quelques heures plus tôt. La protestation fut immédiate et planétaire.

A l’époque, déjà, ce fut la situation des enfants qui émut, rendant incompréhensible une politique brutale, appliquée sans aucun égard pour les individus. Bien en peine de détailler son programme, Donald Trump commença alors à épouser celui de l’aile la plus conservatrice du Parti républicain.

La nomination de personnalités controversées à de très hauts postes a inquiété : Flynn, Bannon, Miller, Gorka… Autant de noms qui sont tous synonymes d’une certaine idée de l’Amérique, insistant sur les valeurs chrétiennes, mises en danger, d’après ces responsables, par la montée de l’islam.

La politique migratoire de Trump est guidée par cette idée. L’interdiction de territoire, l’arrêt du programme en faveur des réfugiés, puis l’abrogation de la loterie ou encore la mise en place d’un autre type de contrôle des visas afin de favoriser une immigration « choisie » : tout cela n’est pas sans rappeler les programmes de Theodore Roosevelt du début du XXème siècle, puis les lois sur la mise en place des quotas de 1921 et de 1924.

Politique extrême

Ce qui frappe dans l’attitude de Donald Trump, c’est sa capacité à résister à la pression, malgré la vigueur de la protestation. Il a bien entendu dévissé dans le sondages dès février et a jeté dans le rue des milliers de manifestants. Mais jusqu’à son revirement du 20 juin, il considérait être sur la bonne voie, estimant que la fermeté paye en matière d’immigration : que cela envoyait un message fort aux pays étrangers, aux éventuels candidats à la migration, qui y réfléchissent désormais à deux fois, et à ses électeurs, qui ne regrettent pas leur vote, et peuvent penser avoir enfin trouvé quelqu’un qui reste droit dans ses bottes et sur les positions pour lesquelles ils l’ont envoyé à la Maison Blanche.

Certains ont cru y voir un assentiment à leur cause et, dès l’été 2017, des débordements se sont produits, lors de manifestation de nationalistes blancs. On a bien cru, à ce moment-là, que le Parti républicain allait se retourner contre le Président : mais les hommes politiques ne sont pas tous courageux.

Or ceux qui se sont dressés dans la critique ont tous pris la porte depuis. Les autres se sont rangés comme un seul homme derrière Trump et n’entendent plus faire entendre une seule voix discordante. Les électeurs eux-mêmes leur rappellent qu’il est là parce que c’est leur choix, et ils entendent imposer cette volonté à tous les élus : les primaires ont montré que ceux qui n’étaient pas d’accord étaient sanctionnés.

Un héritage du passé

La politique suivie par Donald Trump n’est pourtant pas surprenante, puisqu’elle n’est pas nouvelle. Tout comme pour le mur, dont il endosse désormais la paternité alors que cet ouvrage existe depuis plus de dix ans. Il a proposé de le consolider et de le faire plus haut (3 mètres de hauteur), pour remplacer ce qui n’est par endroits qu’une petite palissade…

Une politique plus dure a été mise en place dès 2005 par Michael Chertoff, le deuxième ministre de la Sécurité intérieure de l’histoire américaine, sous George W. Bush. L’Amérique était alors traumatisée par l’attaque du 11 septembre 2001, et Chertoff était l’un des co-auteurs du Patriot Act. Ce responsable a alors multiplié les initiatives pour rendre, de son point de vue, son pays plus sûr, plus « étanche », moins vulnérable.

L’idée de la politique de tolérance zéro a alors germé et a pris corps sous le nom d’opération « Streamline ». Son ministère a mis en place conjointement avec le ministère de la Justice un programme pour criminaliser l’entrée clandestine aux États-Unis. Concrètement, les personnes interpellées pouvaient être jetées en prison.

C’est exactement le même programme que Jeff Session a annoncé vouloir remettre en vigueur lorsqu’il a été auditionné par le Sénat après sa nomination à la tête du ministère de la Justice. Il répondait d’ailleurs à une question posée par Jeff Flakes, le sénateur de l’Arizona, très critique de l’action de Trump, mais qui avait lui-même été l’auteur avec John McCain d’une résolution sénatoriale soutenant cette politique de tolérance zéro. Dans les États frontaliers, on considère qu’il faut toujours faire plus pour lutter contre l’immigration clandestine.

Il s’agit d’enfants…

Ce qui effraie le plus dans cette politique reste le volet qui touche les enfants. Même du temps de Chertoff, qui avait été durement attaqué, critiqué, et même traité de « nazi », l’administration américaine n’avait pas eu recours à l’enfermement des enfants. Pour être très précis, cet enfermement est banni : une décision de justice qui remonte à 1997, Flores v. Reno, interdit d’appliquer aux enfants une punition infligée à leurs parents. Une loi de 2008, William Wilberforce Trafficking Victims Protection Reauthorization Act, interdit ainsi d’emprisonner les enfants avec leurs parents.

D’ailleurs, Donald Trump a demandé lui-même au Congrès de voter en urgence une loi corrigeant cet état de fait. Mais que veut-il corriger, et comment ? Il s’abstient bien de le préciser car aucun argument ne tient dans ce domaine.

Jusqu’à l’élection de Trump, les politiques publiques américaines, même les plus dures, avaient consisté à placer en résidence surveillée les familles d’immigrants clandestins, mais sans jamais séparer les familles. Un pas a donc été franchi et ces enfants, y compris des bébés ou de très jeunes enfants, se sont retrouvés enfermés dans des cages, sans avoir jamais commis le moindre crime.

Or l’Amérique n’aime pas quand on touche aux enfants et la réaction a été à la hauteur de cette transgression, obligeant Trump à reculer.

Un nouveau Trump ?

Le mur à la frontière Sud est un élément fondamental dans le dispositif du président des États-Unis : il l’a tant promis, et si fortement que ses électeurs ne comprendraient pas qu’il puisse être au pouvoir durant quatre ans sans obtenir un seul dollar pour sa construction. Cela ferait de lui un Président faible. Conscient de cet état de fait, et alors que l’échéance des élections de mi-mandat approche (mi-novembre), il lui faut agir dans l’urgence. S’il a peu de chance de les perdre (du moins au Sénat), elles constituent un marqueur fondamental dans la politique américaine. Dès le lendemain, on ne parlera plus que de la présidentielle de 2020.

En se servant des enfants, Trump espère ainsi exercer une pression suffisante sur le Congrès pour lui arracher le financement de son mur. Il avait échoué en janvier, en tenant de l’échanger contre la régularisation des DREAMers – encore des enfants, qui ont immigré très jeunes et ont grandi aux États-Unis. Il tente aujourd’hui un ultime coup de poker, qui l’entraîne sur des sentiers nauséabonds.

Reposicionar al UNDS, ¿pero dónde? – Propuestas para estar a la altura de los Países de Renta Media

Después de intensas negociaciones, la Asamblea General ha respaldado la reforma del Sistema de las Naciones Unidas para el Desarrollo (UNDS por su sigla en inglés). La mayoría de los actores en Nueva York, incluidos el Secretario General António Guterres y los Embajadores ante las Naciones Unidas, se muestran optimistas de que el UNDS cumplirá con los múltiples atributos que le reclamó la Asamblea General en previas ocasiones (“más estratégico, responsable, transparente, colaborativo, eficiente, eficaz y orientado hacia los resultados”).

Sin embargo, la verdadera prueba de fuego para la reforma tendrá lugar en los países. Los gobiernos instan al UNDS a apoyar la implementación nacional de la Agenda 2030 para el Desarrollo Sostenible. En particular, el grupo cada vez diverso de Países de Renta Media (PRM) demanda una colaboración más eficaz por parte de las agencias, comisiones, fondos y programas de la ONU en torno al desarrollo sostenible. De hecho, la Agenda 2030 y el papel de las Naciones Unidas en el éxito de la misma dependen, en gran medida, de los avances en los PRM de ambos sub-rangos: renta media baja y alta.

En efecto, todos los elementos esenciales de la Agenda 2030 están bajo presión en los PRM:

Sus economías se encuentran en plena transición desde la supervivencia hacia la prosperidad. Sus sociedades enfrentan una gran desigualdad al tiempo que modernización acelerada, y sus ecosistemas están bajo una presión demográfica y económica extrema. Los PRM también están luchando con desafíos transversales cada vez más urgentes, como la resiliencia climática, la migración, la seguridad y el estado de derecho.

A pesar de las demandas específicas de los PRM y su relevancia para el desarrollo sostenible, el UNDS sigue siendo en gran medida incapaz de atender sus prioridades estratégicas y operacionales. El UNDS no es el único actor de desarrollo que apoya a los PRM, pero necesita convertirse en un socio valioso para los gobiernos, especial­mente con vistas a asesorar y apoyar la implementación de la Agenda 2030 bajo el liderazgo de los gobiernos. Para aprovechar el momento actual del desarrollo global, la reforma en curso debe impulsar al UNDS para que esté a la altura de los PRM, comenzando con las siguientes áreas de acción:

1.       Un sistema totalmente alineado con las prioridades de los PRM: El UNDS debe estar al día con las iniciativas de los países en términos de gobernanza, planificación, estadísticas, y asociaciones.

2.       Proporcionar apoyo relevante de alta calidad: Más allá del enfoque de pobreza, el UNDS debe mejorar sus capacidades para prestar apoyo relevante a las prioridades nacionales cada vez más complejas de los PRM.

3.       Convertir la financiación en máxima prioridad: El UNDS tiene un papel clave que desempeñar para apoyar a los PRM expuestos a múltiples desafíos financieros, desde la decreciente Ayuda Oficial para el Desarrollo (AOD) a la deuda insostenible.

Pornographie : comment protéger les enfants et adolescents ?

Fondapol / Général - Wed, 20/06/2018 - 12:00

Qu’ils tombent dessus par hasard ou qu’ils les consomment volontairement, les enfants et ados sont de plus en plus exposés aux images pornographiques. Mais parviennent-ils à prendre de la distance sur ce qu’ils voient ? Quelles sont les conséquences sur leur sexualité et sur leur relationnel ? Qu’envisagent les professionnels de santé ? Applications gratuites sur smartphone, vidéos […]

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No “Global Britain” after Brexit

SWP - Wed, 20/06/2018 - 00:00

Under the leitmotif of “Global Britain”, the British government is painting Brexit as a unique opportunity to rethink its foreign and security policy: stronger, more influential, more global. The heart of the concept is a global outlook and bilateral agreements to compensate the loss of EU ties. In fact, however, the looming reality of Brexit appears to be weakening the United Kingdom diplomatically and spotlighting the constraints that individual nation states face. Confronted with rising transatlantic tensions and a resurgent China and Russia, the EU has no interest in having a weakened and insecure neighbour right across the Channel. But neither will the EU offer the UK special access to its foreign and security policy as a third country. In parallel to the Brexit negotiations, Germany should therefore keep channels open by intensifying the bilateral relationship and proposing new European foreign policy consultation formats.

Entscheidende politische Weichenstellungen in Südosteuropa: Mazedoniens europäische Wiedergeburt?

Hanns-Seidel-Stiftung - Tue, 19/06/2018 - 14:17
Nach einer Phase des Stillstands, innenpolitischer Krisen und angespannter Beziehungen mit den Nachbarn könnte Mazedonien nun ein Wiederbeleben seines EU-Annäherungsprozesses erleben. In Brüssel wirbt das Land für die Aufnahme offizieller Beitrittsgespräche mit der Europäischen Union.

Greek Crisis: The End Game and Beyond

ELIAMEP - Tue, 19/06/2018 - 14:09

The three main protagonists in the Greek economic crisis, the Greek government, the IMF and the Eurozone partners ignored known lessons of how to deal with debt problems and committed policy errors that unnecessarily prolonged the crisis. This short note discusses the options for debt relief and restoration of creditworthiness at the end of the third bailout, which is soon approaching, and makes recommendations for Greek government policy that would promote viable, inclusive economic growth for the long term.

Click here to read the ELIAMEP Thesis “Greek Crisis: The End Game and Beyond

The Future of European Defence – more Union needed?

ELIAMEP - Tue, 19/06/2018 - 13:23

INVITATION

 

The Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP) and the Friedrich-Ebert-Stiftung Athens Office, would like to invite you to a debate on:

The Future of European Defence – more Union needed?

This invite-only round table discussion aims to debate the recent trends in European security and defence policy. The panel of distinguished specialists will update us on the state of the EU’s structured cooperation agenda, discuss the degree of strategic autonomy we desire and need, and interpret the concepts of a European Defence Union and a European Army. It will explore the challenges of the current geostrategic context in the region and the stance of Greece within.

Inputs by:

Jo Coelmont, Egmont Institute Brussels, Former Belgian Permanent Representative to the Military Committee of the European Union

Thanos Dokos, Director-General, ELIAMEP, Athens

Hans-Peter Bartels, Parliamentary Commissioner for the Armed Forces, Berlin

 

Followed by a discussion with all participants chaired by

Uwe Optenhögel, Vice-President of the Foundation for European Progressive Studies FEPS and editor of the book ‘Strategic Autonomy and the Defense of Europe’

 

The event will be followed by a reception.

The event will be held in English, on Wednesday 20 June 2018, at 18:30 hrs, at Aegli – Zappeion  – Privee hall (1st floor).

 

R.S.V.P.

Ms. Nina Papaioannou Τ: 210 7257111,  F: 210 7257114

e-mail: nina@eliamep.gr

 

FRIEDRICH-EBERT-STIFTUNG

Athens office,  www.fes-athens.org

Los Reyes en EEUU: el potencial de la relación bilateral

Real Instituto Elcano - Tue, 19/06/2018 - 13:08
Comentario Elcano 33/2018 - 19/6/2018
Carlota García Encina

La incertidumbre sobre EEUU y su papel en el mundo no debe impedir que España busque los canales adecuados para que la relación exclusivamente bilateral sea más intensa. El objetivo debe ser satisfacer todo el potencial que tiene, a pesar de la asimetría estructural en la relación.

India & Europe in a changing world

ELIAMEP - Tue, 19/06/2018 - 12:58

The Embassy of India and the Hellenic Foundation for European and Foreign Policy (ELIAMEP)

organized  a lecture delivered by H.E. the President of India, Mr. Ram Nath Kovind,

on: India & Europe in a changing world

Professor Loukas Tsoukalis, President of ELIAMEP, introduced the speaker.

The lecture was delivered in English on Tuesday 19 June 2018 at 11:00-12:00 at the Zappeion Megaron

Please click here find the speech of H.E. the President of India, Mr. Ram Nath Kovind

Please click here find the speech of Professor Loukas Tsoukalis

Explication sur l’utilisation d’un oscilloscope !

RMES - Tue, 19/06/2018 - 11:52

L’oscilloscope est l’appareil par excellence de mesure de la tension électrique qui sert à visualiser le signal électrique d’un appareil ou d’un organe. En effet, il a pour fonction basique de visualiser des tensions électriques, mais lorsqu’on convertie tout autre grandeur physique en tension à l’aide d’un convertisseur, celle-ci peut être visualisée.

Il existe deux types d’oscilloscope basés respectivement sur l’analogique et sur le numérique. Notre article se penchera non seulement sur les utilisations des deux types d’oscilloscope, mais aussi sur comment les utiliser pour un rendu effectif et efficace.

Si vous voulez voir le test d’un oscilloscope numérique pour avoir un avis ; https://votre-oscilloscope.info/test-avis-de-loscilloscope-sainsmart-dso-note-ii/

Le choix de l’oscilloscope

L’utilisation efficace d’un oscilloscope commence par le choix d’un modèle pratique qui soit facile à utiliser et qui puisse vous permettre de faire une lecture aisée des mesures affichées et de mieux les interpréter. En effet, la taille de l’écran d’un oscilloscope dépend du modèle. Pour une visualisation efficace, il faut choisir un oscilloscope équipé d’un écran large, de taille assez grande et dont l’affichage est en couleur.

En ce qui concerne la bande, choisissez un modèle dont la bande est large si vous ne voulez pas être limité dans l’affichage des fréquences. En réalité, l’affichage des fréquences maximales n’est pas possible si la bande n’est pas suffisamment large pour le permettre.

Les mesures de sécurité

Pour utiliser un oscilloscope de manière sécurisée, il faut prendre quelques mesures de sécurité afin de préserver non seulement l’état de l’oscilloscope et celui de votre appareil, mais aussi et surtout votre santé. En effet, il faut toujours vérifier si le câble que vous allez utiliser est bien celui qui est certifié pour ce type d’appareil et s’il n’est pas endommagé. Si le câble est endommagé ou s’il ne correspond pas à l’appareil, votre équipement risque de se détériorer.

De plus, il faut toujours se rappeler de relier la machine à la terre pour éviter qu’il se produise des décharges électriques qui pourrait occasionner des dégâts énormes.

Par ailleurs, la durée de vie de votre appareil dépend en grande partie de l’entretien que vous lui accordez. C’est pour cela qu’il faut non seulement l’entretenir de temps en temps, mais aussi éviter de l’entreposer dans un endroit où il serait exposé à la lumière parce que son affichage à cristaux liquides pourrait être endommagé.

à Lire pour approfondir le sujet : A quoi sert une batterie décharge lente ?

Le branchement de la sonde

Cette étape est la plus délicate puisqu’elle détermine en quelques sortes le fonctionnement adéquat du dispositif entier. Faites toujours attention à brancher la sonde sur la bonne voie tout en évitant de le connecter à haute tension parce que cela risque de l’endommager.

Lorsque vous installez ou que vous manipulez l’oscilloscope, il faut faire attention à ne pas toucher à ses parties métalliques à mains nue. En réalité, toutes les parties métallique de l’appareil sont capables de conduire le courant électrique et sont susceptibles à tout moment d’être sous tension. Si c’est le cas et que vous y touchez, vous risquez une électrocution. Maintenez alors votre main derrière le manchon ou carrément, protégez-vous toujours avant toute utilisation avec des gants conçus contre le courant électrique c’est-à-dire fabriqués en matière non conductrice.

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