From 2003 to 2018, the UN Mission in Liberia (UNMIL) was ever-present throughout the country. The peacekeeping mission’s work, and its transition out of the country, are considered positive examples of how the UN can support countries through conflict and post-conflict phases. Nevertheless, UNMIL’s transition offers many lessons that member states, UN officials, and international partners can learn in order to strengthen future UN peacekeeping transitions.
This paper examines the process of Liberia’s transition from a peacekeeping mission to a UN country team configuration, focusing on the period from July 2016 to July 2018. It identifies the political and operational dynamics that drove the transition, examines the policy processes and context within which the transition was executed, and assesses the ability of the UN’s post-mission configuration to sustain peace in Liberia.
The paper underscores that member states and the UN Secretariat should change their approach to transitions from racing against deadlines to instead viewing them as processes that begin well before a peacekeeping mission closes and continue for several years after the mission ends. By viewing transitions as long-term, multi-stakeholder activities, member states have the opportunity to ensure that future transitions adopt integrated approaches with adequate political, operational, and financial support.
L’iPod est connu pour être l’un des premiers modèles de baladeur MP3. Le petit appareil mis sur pied par la marque à la pomme a rapidement gagné du terrain. Aujourd’hui, il a connu une plus grande évolution et des mises à jour à la hauteur des technologies actuelles.
Je me suis procuré un baladeur via ce site et j’en profite quotidiennement, pour écouter de la bonne musique. Avec un kit oreillette qui vous donne le maximum de la qualité musicale, c’est carrément un délice pour les oreilles. Je vous livre d’ailleurs ici, ma playlist en ce moment. Il y a de fortes chances qu’elle vous plaise.
Maître Gims – Lo Mismo feat Alvares SolerIl est bien possible que vous soyez déjà tombé sur cette production musicale de la voix subliminale de Maître Gims. Il revient avec une reprise en espagnol de sa chanson La Même. Une chanson qu’il avait chantée avec Vianney. Elle vous plaira certainement.
Soprano — À la vie à l’amourEn ce moment, tout le monde se donne du plaisir à écouter cette chanson de Soprano. Un morceau qu’il a livré pour nous préparer à l’arrivée de son nouvel album « Phoenix » le 9 novembre. Comme toujours, l’artiste a trouvé un moyen de marquer l’attention de plus d’un, y compris moi. C’est un réel délice.
Youssoupha – Polaroïd ExpérienceVoilà celle dont je ne me lasse vraiment pas du tout depuis sa sortie. À plusieurs reprises, je l’ai déjà mise sur Replay. Le lyriciste parolier annonce l’arrivée de son nouvel album avec ce morceau. Avec sa manière de prononcer les paroles, aligner les rimes, rester dans le tempo et apporter sa touche de rappeur engagé, il convainc encore une fois tous ses fans. L’album porte le nom du single.
Dadju – LionneDepuis quelques mois, plus personne ne peut se passer de la voix presque envoutante de l’auteur de l’album « Gentlemen 2.0 ». Il marque une fois encore les esprits avec cette production, qui est d’ailleurs dans son dernier album. Je bouge et je danse sur ce son. Il trouve une place de choix au cœur de ma liste. Vous en serez séduit.
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En septembre 2017, l’Institut Montaigne publiait “Prêts pour l’Afrique d’aujourd’hui ?”, un rapport résolument afro-réaliste, qui appelait les pouvoirs publics à adopter une vision renouvelée de la relation avec les pays africains. Les neuf propositions formulées dans ce rapport se concentraient sur trois sujets clés : le financement, le capital humain et l’Europe…
Avant de tourner la page de 2018, nous vous proposons de revenir sur les dix articles qui vous ont le plus marqués cette année.
Saga des néo-autoritaires, mouvement des gilets jaunes, place du numérique dans nos sociétés, nouvelle donne géopolitique : ce classement reflète les principales actualités qui ont rythmées l'année, et dont l'Institut Montaigne a été le témoin et le commentateur privilégié. Profitez de la fin d'année pour…
Improving cooperation with countries of origin, transit and destination is central to the new European Agenda on Migration, launched by the European Commission in response to the “refugee crisis” of 2015. The new EU Trust Fund (EUTF) for Africa finances projects in twenty-six African countries. Although initially conceived as a temporary emergency response, it has the potential to become a regular component of the EU’s external migration policy, and can serve as a model for the systematic integration of the EU’s migration interests into its external policy.
However ideas diverge concerning the Fund’s priorities. Internally, there is political pressure for the EU to concentrate on cooperation with transit countries in order to further reduce irregular migration to Europe. But narrowing the Fund’s remit in that manner would be incompatible with the objectives of the Global Compacts on Migration and Refugees, which the United Nations adopted in December 2018.
The German government should advocate for a comprehensive approach encompassing long-term support for countries of origin and destination. In order to improve the coherence of the EU’s external migration policy, the vague goals of the EUTF need to be concretised and broken down into realistic sub-goals. Migration policy can only have sustainable effects if measures are embedded in a broader development agenda and take adequate consideration of the interests of African partner countries.
Mitte November 2018 zitierte die Washington Post mehrere Beamte der CIA, die erklärten, der US-amerikanische Geheimdienst sei zu der Überzeugung gelangt, der saudi-arabische Kronprinz Muhammad Bin Salman persönlich habe den Mord an dem Journalisten Jamal Kashoggi befohlen. Trotzdem weigerte sich Präsident Trump, nennenswerte Sanktionen gegen Saudi-Arabien zu verhängen. Vordergründig ging es ihm dabei um Waffengeschäfte und Arbeitsplätze, noch wichtiger aber dürfte die Rolle Saudi-Arabiens für die amerikanische Iran-Politik sein. Der Rückhalt in den USA trägt dazu bei, dass Muhammad Bin Salman fast sicher nicht nur Kronprinz bleiben, sondern auch der nächste König Saudi-Arabiens werden wird. Sollte dies tatsächlich der Fall sein, wird sich auch die saudi-arabische Außenpolitik in ihren Grundzügen nicht ändern: Riad wird erstens die Muslimbrüder und ihre staatlichen Unterstützer Katar und die Türkei bekämpfen, zweitens versuchen, die iranische Expansion in der arabischen Welt – vor allem im Jemen, aber auch anderswo – zu stoppen, und sich drittens bemühen, gemeinsam mit den USA, den Vereinigten Arabischen Emiraten (VAE) und Israel eine Allianz gegen Iran zu schmieden, die zumindest auf die Eindämmung Irans abzielt.
L’Europe navigue entre unité et diversité, et c’est cette dialectique qui a présidé à sa formalisation institutionnelle au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Mais d’où vient cette aspiration à l’unité ? Pour répondre à cette question, il est essentiel de rappeler les apports essentiels du christianisme dans la modélisation de la culture européenne. La […]
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« C’est une fake news ! », « Attention aux fake news », « Il faut lutter contre les fake news » … Cette expression évoque souvent le flot de désinformation qui pollue les réseaux sociaux et le débat public, tout en démontrant le désarroi et le manque de moyens de l’appareil étatique d’abord, des journalistes, des ONG et des citoyens ensuite, pour les contrer. À qui servent les fake news ? Les loi anti-fake news sont-elles efficaces ? Les fake news peuvent-elles être un outil au service de l’influence des États ? Le point de vue de François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS.
Mouvement des gilets jaunes, attentat de Strasbourg, etc., nombreuses ont été les fake news autour de ces évènements. Comment l’expliquer ? Ce phénomène est-il en augmentation ?
Dans l’affaire des gilets jaunes et dans l’attentat de Strasbourg (qui a eu lieu ce mardi 11 décembre), beaucoup de fausses informations dans le sens le plus strict ont circulé, c’est-à-dire qu’ont été reportés intentionnellement des événements qui ne se sont pas déroulés. Par exemple, on a parlé de gens défigurés à l’acide, de rassemblements qui n’existaient pas, de blessés et des morts qui ne l’étaient pas, etc. C’est un aspect habituel en ce sens où à chaque fois qu’il y a des événements dramatiques, on voit se répandre de fausses nouvelles sur des personnages mystérieux, des événements, actes et décisions qu’on nous cacherait.
L’exemple le plus édifiant en termes de fake news est évidemment le 11 septembre 2001 (attentats du World Trade Center et du Pentagone) sur lequel maintes théories ont été émises, sur des gens qui n’étaient pas dans l’avion, sur plusieurs avions qui ne se sont pas écrasés, sur l’organisation de ces attentats par les services de renseignement américains, etc. On a vu la même chose au moment des attentats du Bataclan, de l’Hyper-Cacher et de Charlie Hebdo, où tout et n’importe quoi ont alimenté les fake news. Donc, d’une certaine manière, il est normal, lors d’événements dramatiques qui touchent l’affectivité collective, que les imaginations délirent un peu, créant périls et crimes imaginaires. Ceci n’est pas nouveau et s’est également produit en 1789, voire même dans la Rome antique.
En revanche, plusieurs éléments nouveaux sont à relever dans les affaires récentes. Premièrement, les gilets jaunes sont plus facilement victimes des fausses nouvelles, et ce pour plusieurs raisons. En effet, les personnes liées au mouvement des gilets jaunes échangent et discutent très majoritairement par le biais de Facebook. Or, sur Facebook, l’information dépend d’algorithmes d’une part et des personnes, groupes, pages et sites que vous « suivez » d’autre part. Ainsi, la véracité des informations transitant par Facebook n’est pas vérifiée par un ensemble de journalistes, ONG, institutions ayant autorité. Les réseaux sociaux sont par nature plus favorables aux rumeurs et aux fausses nouvelles, puisque chacun peut être émetteur au sein de ces écosystèmes.
Deuxième élément, le mouvement insurrectionnel des gilets jaunes est parti d’en bas, et n’était structuré ni idéologiquement ni politiquement ou syndicalement. Donc plusieurs « vedettes » sont nées spontanément sur les réseaux sociaux et tout particulièrement sur Facebook. Et ce ne sont pas forcément les plus malins. Ils peuvent être les plus « grandes gueules », les plus volubiles, ceux qui racontent les histoires les plus invraisemblables, ou qui ont l’imagination la plus délirante… L’exemple bien connu est la personne qu’on ne voit jamais, mais que tout le monde connait, et qui proclame qu’il s’agit d’un complot organisé par le gouvernement.
Le troisième élément important est que les fake news viennent aussi bien de la population, de la société civile, que du gouvernement. Du côté du gouvernement et des députés, on voit partir des fausses nouvelles comme celle de la personne effectuant un salut nazi sur les Champs-Élysées, démontrant ainsi par la preuve que le mouvement des gilets jaunes est synonyme de la peste brune…, ou des policiers défigurés à l’acide par les manifestants. Nouvelles qui sont parfaitement fausses et que certains députés et ministres devraient vérifier avant de les partager sur Internet et dans les médias traditionnels.
Quel bilan tirez-vous de la loi anti-fake news française ? Pourquoi vise-t-elle tout particulièrement Internet et les médias étrangers ? Quelles sont les dérives possibles de cette loi ?
Il est encore tôt pour parler bilan pour la loi anti-fake news française. C’est une loi à laquelle je me suis opposé pour deux raisons principales. La première est qu’elle ouvre la possibilité, en période électorale certes, de demander aux juges des référés obligeant les plateformes ou les réseaux sociaux à retirer des informations qui seraient douteuses ou supposément lancées avec une intention malicieuse. Or, d’une part, comment le juge des référés va-t-il établir ce qui est la vérité dans un délai très bref ? Il sera très probablement obligé de s’en tenir aux versions des sites de « fact-checking » ou des médias et ONG qui repèrent les fausses nouvelles. Mais dans la réalité, il adressera une injonction à Facebook, Google, etc., qui ont déjà des algorithmes pour retirer les fausses informations, puisque c’est dans leur intérêt de ne pas paraître comme le « royaume du mensonge ». Il n’y aura donc pas a priori de pouvoir effectif du juge, rendant ses décisions par conséquent très contestables. Par ailleurs, cela va renforcer la mentalité des gens qui pensent que le « système » nous ment, nous interdit de dire la vérité, nous présente une version partielle et partiale des événements d’actualité, et donc la paranoïa.
D’autre part, la loi anti-fake news donne, non pas aux juges des référés, mais au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le droit de ne pas accorder de licence ou de retirer la licence aux médias étrangers qui feraient de la désinformation ou se livreraient à de la manipulation de l’information. Tout le monde l’a bien compris, cet aspect de la loi anti-fake news vise particulièrement Russia Today et Sputnik, et non Al-Jazeera, CNN ou Radio Vatican. Il s’agit donc d’un aspect extrêmement subjectif de la loi, car ceci permettrait d’ostraciser certains médias, certes payés par l’étranger, mais sur des critères qui pourraient être internes à l’appareil étatique français ou de politique intérieure, en renvoyant une fois de plus l’image d’un Big Brother où le gouvernement contrôle ce que nous pensons, voit ce que nous faisons, etc.
Comment les fake news peuvent-elles être un outil au service de l’influence des États ? Est-ce un phénomène nouveau ? Pour servir quels desseins ?
Ce phénomène n’est absolument pas nouveau. En effet, l’histoire proche et lointaine regorge de grands mensonges aussi spectaculaires que surprenants tels que la délation de Constantin qui a été l’un des fondements du pouvoir de l’Église, la fausse lettre du prêtre Jean, la dépêche d’Ems, etc. Il y a dans l’histoire des dizaines d’exemples de fausses accusations ou de faux documents qui ont servi à des fins politiciennes, et/ou liés aux intérêts de tels ou tels pays. Ce qui est toutefois nouveau, c’est que sur Internet, en créant de faux sites et comptes, en provoquant des mouvements de retweet, de groupes de diffusion, etc., il est relativement facile de donner énormément d’ampleur à des fausses nouvelles. Par ailleurs, avec des logiciels très grand public comme Photoshop, n’importe qui peut retoucher une photo. Mais il existe des techniques infiniment plus sophistiquées dites de « deep fakes » qui permettent de truquer des images animées et de faire prononcer à X, avec la bonne tonalité et le bon mouvement des lèvres, des phrases qu’il n’a jamais dites. Ainsi, la fabrique et la manipulation de l’information ne sont pas seulement dues aux hackers ou personnes étrangères mal intentionnées, mais également aux services d’États et autres officines.
En conséquence, les fake news ont pris énormément d’ampleur notamment depuis l’avènement d’Internet, à tel point qu’elles sont devenues quelque peu incontrôlables. Pour autant une fausse nouvelle à un effet limité, car elle est très vite signalée, démentie et repérée par les médias et ONG. Des études d’universitaires américains montraient que beaucoup de fake news sont partagées par les milieux très orientés idéologiquement, mais que leur effet global n’est pas très important. Les fake news ne peuvent, par exemple, pas changer le cours d’une élection, car les gens se renforcent dans leurs convictions.
En revanche, le fait qu’il y ait beaucoup de fake news d’origines diverses et variées (qui partent de la base, d’autres des dirigeants et des « élites », de l’étranger, de médias satyriques, de sites commerciaux essayant d’attirer autant de personnes que possible dans ce qu’on appelle les « pièges à clic », etc.) est quelque chose de beaucoup plus important et qui crée un doute à l’égard de l’autorité, des procédures d’accréditation, soit du caractère officiel de l’information. Ce qui n’est pas une bonne chose dans une démocratie. C’est un peu la rançon à payer pour la facilité de l’accès à l’information et c’est un peu trop facile d’accuser un État étranger ou des sites complotistes pour perturber l’opinion. Enfin, les fake news naissent et se nourrissent également de la faction croissante de la population française en rupture avec les « élites », qui ne croit plus ce que leur raconte le JT du soir ou le journal du matin.
« C’est une fake news ! », « Attention aux fake news », « Il faut lutter contre les fake news » … Cette expression évoque souvent le flot de désinformation qui pollue les réseaux sociaux et le débat public, tout en démontrant le désarroi et le manque de moyens de l’appareil étatique d’abord, des journalistes, des ONG et des citoyens ensuite, pour les contrer. À qui servent les fake news ? Les loi anti-fake news sont-elles efficaces ? Les fake news peuvent-elles être un outil au service de l’influence des États ? Le point de vue de François-Bernard Huyghe, directeur de recherche à l’IRIS.
Mouvement des gilets jaunes, attentat de Strasbourg, etc., nombreuses ont été les fake news autour de ces évènements. Comment l’expliquer ? Ce phénomène est-il en augmentation ?
Dans l’affaire des gilets jaunes et dans l’attentat de Strasbourg (qui a eu lieu ce mardi 11 décembre), beaucoup de fausses informations dans le sens le plus strict ont circulé, c’est-à-dire qu’ont été reportés intentionnellement des événements qui ne se sont pas déroulés. Par exemple, on a parlé de gens défigurés à l’acide, de rassemblements qui n’existaient pas, de blessés et des morts qui ne l’étaient pas, etc. C’est un aspect habituel en ce sens où à chaque fois qu’il y a des événements dramatiques, on voit se répandre de fausses nouvelles sur des personnages mystérieux, des événements, actes et décisions qu’on nous cacherait.
L’exemple le plus édifiant en termes de fake news est évidemment le 11 septembre 2001 (attentats du World Trade Center et du Pentagone) sur lequel maintes théories ont été émises, sur des gens qui n’étaient pas dans l’avion, sur plusieurs avions qui ne se sont pas écrasés, sur l’organisation de ces attentats par les services de renseignement américains, etc. On a vu la même chose au moment des attentats du Bataclan, de l’Hyper-Cacher et de Charlie Hebdo, où tout et n’importe quoi ont alimenté les fake news. Donc, d’une certaine manière, il est normal, lors d’événements dramatiques qui touchent l’affectivité collective, que les imaginations délirent un peu, créant périls et crimes imaginaires. Ceci n’est pas nouveau et s’est également produit en 1789, voire même dans la Rome antique.
En revanche, plusieurs éléments nouveaux sont à relever dans les affaires récentes. Premièrement, les gilets jaunes sont plus facilement victimes des fausses nouvelles, et ce pour plusieurs raisons. En effet, les personnes liées au mouvement des gilets jaunes échangent et discutent très majoritairement par le biais de Facebook. Or, sur Facebook, l’information dépend d’algorithmes d’une part et des personnes, groupes, pages et sites que vous « suivez » d’autre part. Ainsi, la véracité des informations transitant par Facebook n’est pas vérifiée par un ensemble de journalistes, ONG, institutions ayant autorité. Les réseaux sociaux sont par nature plus favorables aux rumeurs et aux fausses nouvelles, puisque chacun peut être émetteur au sein de ces écosystèmes.
Deuxième élément, le mouvement insurrectionnel des gilets jaunes est parti d’en bas, et n’était structuré ni idéologiquement ni politiquement ou syndicalement. Donc plusieurs « vedettes » sont nées spontanément sur les réseaux sociaux et tout particulièrement sur Facebook. Et ce ne sont pas forcément les plus malins. Ils peuvent être les plus « grandes gueules », les plus volubiles, ceux qui racontent les histoires les plus invraisemblables, ou qui ont l’imagination la plus délirante… L’exemple bien connu est la personne qu’on ne voit jamais, mais que tout le monde connait, et qui proclame qu’il s’agit d’un complot organisé par le gouvernement.
Le troisième élément important est que les fake news viennent aussi bien de la population, de la société civile, que du gouvernement. Du côté du gouvernement et des députés, on voit partir des fausses nouvelles comme celle de la personne effectuant un salut nazi sur les Champs-Élysées, démontrant ainsi par la preuve que le mouvement des gilets jaunes est synonyme de la peste brune…, ou des policiers défigurés à l’acide par les manifestants. Nouvelles qui sont parfaitement fausses et que certains députés et ministres devraient vérifier avant de les partager sur Internet et dans les médias traditionnels.
Quel bilan tirez-vous de la loi anti-fake news française ? Pourquoi vise-t-elle tout particulièrement Internet et les médias étrangers ? Quelles sont les dérives possibles de cette loi ?
Il est encore tôt pour parler bilan pour la loi anti-fake news française. C’est une loi à laquelle je me suis opposé pour deux raisons principales. La première est qu’elle ouvre la possibilité, en période électorale certes, de demander aux juges des référés obligeant les plateformes ou les réseaux sociaux à retirer des informations qui seraient douteuses ou supposément lancées avec une intention malicieuse. Or, d’une part, comment le juge des référés va-t-il établir ce qui est la vérité dans un délai très bref ? Il sera très probablement obligé de s’en tenir aux versions des sites de « fact-checking » ou des médias et ONG qui repèrent les fausses nouvelles. Mais dans la réalité, il adressera une injonction à Facebook, Google, etc., qui ont déjà des algorithmes pour retirer les fausses informations, puisque c’est dans leur intérêt de ne pas paraître comme le « royaume du mensonge ». Il n’y aura donc pas a priori de pouvoir effectif du juge, rendant ses décisions par conséquent très contestables. Par ailleurs, cela va renforcer la mentalité des gens qui pensent que le « système » nous ment, nous interdit de dire la vérité, nous présente une version partielle et partiale des événements d’actualité, et donc la paranoïa.
D’autre part, la loi anti-fake news donne, non pas aux juges des référés, mais au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), le droit de ne pas accorder de licence ou de retirer la licence aux médias étrangers qui feraient de la désinformation ou se livreraient à de la manipulation de l’information. Tout le monde l’a bien compris, cet aspect de la loi anti-fake news vise particulièrement Russia Today et Sputnik, et non Al-Jazeera, CNN ou Radio Vatican. Il s’agit donc d’un aspect extrêmement subjectif de la loi, car ceci permettrait d’ostraciser certains médias, certes payés par l’étranger, mais sur des critères qui pourraient être internes à l’appareil étatique français ou de politique intérieure, en renvoyant une fois de plus l’image d’un Big Brother où le gouvernement contrôle ce que nous pensons, voit ce que nous faisons, etc.
Comment les fake news peuvent-elles être un outil au service de l’influence des États ? Est-ce un phénomène nouveau ? Pour servir quels desseins ?
Ce phénomène n’est absolument pas nouveau. En effet, l’histoire proche et lointaine regorge de grands mensonges aussi spectaculaires que surprenants tels que la délation de Constantin qui a été l’un des fondements du pouvoir de l’Église, la fausse lettre du prêtre Jean, la dépêche d’Ems, etc. Il y a dans l’histoire des dizaines d’exemples de fausses accusations ou de faux documents qui ont servi à des fins politiciennes, et/ou liés aux intérêts de tels ou tels pays. Ce qui est toutefois nouveau, c’est que sur Internet, en créant de faux sites et comptes, en provoquant des mouvements de retweet, de groupes de diffusion, etc., il est relativement facile de donner énormément d’ampleur à des fausses nouvelles. Par ailleurs, avec des logiciels très grand public comme Photoshop, n’importe qui peut retoucher une photo. Mais il existe des techniques infiniment plus sophistiquées dites de « deep fakes » qui permettent de truquer des images animées et de faire prononcer à X, avec la bonne tonalité et le bon mouvement des lèvres, des phrases qu’il n’a jamais dites. Ainsi, la fabrique et la manipulation de l’information ne sont pas seulement dues aux hackers ou personnes étrangères mal intentionnées, mais également aux services d’États et autres officines.
En conséquence, les fake news ont pris énormément d’ampleur notamment depuis l’avènement d’Internet, à tel point qu’elles sont devenues quelque peu incontrôlables. Pour autant une fausse nouvelle à un effet limité, car elle est très vite signalée, démentie et repérée par les médias et ONG. Des études d’universitaires américains montraient que beaucoup de fake news sont partagées par les milieux très orientés idéologiquement, mais que leur effet global n’est pas très important. Les fake news ne peuvent, par exemple, pas changer le cours d’une élection, car les gens se renforcent dans leurs convictions.
En revanche, le fait qu’il y ait beaucoup de fake news d’origines diverses et variées (qui partent de la base, d’autres des dirigeants et des « élites », de l’étranger, de médias satyriques, de sites commerciaux essayant d’attirer autant de personnes que possible dans ce qu’on appelle les « pièges à clic », etc.) est quelque chose de beaucoup plus important et qui crée un doute à l’égard de l’autorité, des procédures d’accréditation, soit du caractère officiel de l’information. Ce qui n’est pas une bonne chose dans une démocratie. C’est un peu la rançon à payer pour la facilité de l’accès à l’information et c’est un peu trop facile d’accuser un État étranger ou des sites complotistes pour perturber l’opinion. Enfin, les fake news naissent et se nourrissent également de la faction croissante de la population française en rupture avec les « élites », qui ne croit plus ce que leur raconte le JT du soir ou le journal du matin.
Le mouvement des gilets jaunes a tenu, samedi 15 décembre, sa cinquième journée de rassemblement. Moins suivi que lors des précédentes manifestations, il est traversé par plusieurs divisions internes, causées par les récentes annonces du président de la République : faut-il poursuivre les contestations ? Les décisions de l’exécutif sont-elles suffisantes ? Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne, analyse ce mouvement et la manière dont Emmanuel…
Au sortir d'une année 2018 éprouvante pour les démocraties libérales, particulièrement en Europe, on peut toutefois trouver quelques raisons de rester optimiste. "Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir", dit le proverbe. La formule s'applique parfaitement à l'Union européenne aujourd'hui, en dépit d'une année 2018 difficile pour la cause de la démocratie dans le monde. Des raisons d'espérer existent encore, même si - et c'est une…
Pour être mieux protéger dans votre environnement de travail, il faut que les chaussures de sécurité que vous choisirez répondent à certaines normes spécifiques. Ces normes déterminent les caractères de votre chaussure de sécurité et le degré de protection de votre chaussure.
Le choix s’avère pour beaucoup difficile, car les normes ne sont pas très aisées à appréhender. Voici les normes nécessaires pour vos chaussures de sécurité.
Catégories de normes de chaussures de sécuritéLes normes de chaussures de sécurité se subdivisent en trois grandes catégories. On distingue :
Elles regroupent les chaussures de sécurité les moins protégées. Elles ne disposent pas de coquille de protection. Ce sont des chaussures de marquage O. Elles sont recommandées si votre environnement de travail présente des risques minimes.
Il s’agit des chaussures dotées d’un embout protecteur. Il protège vos pieds contre les chocs équivalents à une charge de 10 kg et l’écrasement d’une force de 1 T. Il convient pour les métiers où des charges assez lourdes sont soulevées. Ce sont des chaussures de marquage P.
Il s’agit ici des chaussures présentant le plus de protection. La protection est ultra renforcée. Vos pieds sont ainsi protégés contre une charge de 20 kg et une force d’écrasement de 1.5 T.
Venez consulter : http://www.officiel-prevention.com/protections-individuelles/les-jambes-et-les-pieds/detail_dossier_CHSCT.php?rub=91&ssrub=102&dossid=224
Différents types de chaussures selon les normesLes normes prévues pour les chaussures de sécurité renferment plusieurs types de chaussures. Ainsi, pour une norme, on distingue plusieurs types de chaussures allant de S1 à S5 et qui varient selon les caractéristiques. On peut citer :
Elles correspondent aux chaussures de sécurité antistatiques disposant d’une semelle résistant aux hydrocarbures. Elles absorbent de même un choc dans la zone du talon.
Elles disposent des mêmes caractéristiques que les chaussures S1, mais disposent en plus d’une semelle en acier anti perforation.
Elles reprennent les caractéristiques des chaussures S1. Elles se différencient cependant de ces dernières grâces à leur tige hydrofuge.
Elles possèdent les caractéristiques des chaussures S2 avec comme différence une semelle anti perforation.
Elles comportent les caractéristiques de chaussures S1 et s’en différencient grâce à une résistance à l’eau.
Elles prennent les caractéristiques des chaussures S1P en plus d’une résistance à l’eau.
Venez consulter : Collier anti-fugue : avantages et précautions à prendre
Signification des valeurs de la norme SLes valeurs associées à la norme S correspondent à des besoins qui découlent de l’évaluation des risques éventuels qui pourraient se présenter. Comme besoins, il s’agit de : les risques de chute d’objets lourds, les risques de présence de copeaux métalliques, les risques de brûlure, les risques de dérapages, les risques de coupures etc.
Pour choisir vos chaussures de sécurité, il est important de se référer à la norme. En effet, cela vous permet de choisir des chaussures adaptées à votre milieu de travail, mais aussi des chaussures vous protégeant efficacement contre les diverses atteintes. Il est donc important que vous ayez une maîtrise des normes.
Je vous conseille cette paire de chaussure de sécurité : https://mes-chaussures-de-securite.info/test-et-avis-chaussures-de-securite-footwear-sensation/
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