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Diplomacy & Defense Think Tank News

Afrique-France ou Françafrique ?

IRIS - Wed, 30/09/2020 - 18:39

Francis Laloupo est enseignant en relations internationales à l’Institut pratique de journalisme de l’Université Paris-Dauphine et essayiste. Il répond à nos questions à l’occasion de sa participation aux Géopolitiques de Nantes, organisés par l’IRIS et le lieu unique avec le soutien de Nantes métropole, les 25 et 26 septembre 2020 :
– Qu’est-ce que le concept Françafrique ? À quels types de pratiques renvoit-il ?
– Comment cela se matérialise-t-il plus concrètement aujourd’hui ?
– Comment réinventer le narratif France-Afrique ? Est-ce possible ?

Élections américaines : les leçons du premier grand débat

Institut Montaigne - Wed, 30/09/2020 - 17:28

Il y a deux lectures possibles du pire grand débat présidentiel de l’histoire des États-Unis. La première, tactique, a été tirée par les téléspectateurs eux-mêmes. Parce qu’il n’a pas "gagné" Donald Trump a "perdu". C’est ce que pensent 48 % des Américains interrogés à chaud par la chaîne CBS. 41 % pensent à l’inverse que Donald Trump a emporté cette première manche. 10 % ne se prononcent pas. Ce qui est intéressant dans ces chiffres, c’est qu’ils correspondent de…

L’Amérique latine et soixante-quinze ans de Nations Unies en nuit américaine

IRIS - Wed, 30/09/2020 - 15:58

Les Amériques latines, leurs gouvernants, ont participé le 22 septembre dernier au rendez-vous annuel des Nations unies. Rendez-vous cette année bien particulier. L’Onu fêtait son 75e anniversaire. Sans éclat. Le coronavirus a forcé la main des chefs d’État contraints à une présence virtuelle. Risque de contagion, agendas nationaux perturbés par la maladie et ses séquelles économiques et sociales, obligent. Sans oublier le fond de l’air, local et international, bien perturbé.

Tout en effet contraignait les uns et les autres, à rester chez eux. Tous sont en effet enlisés par l’équation bien difficile posée par la Covid-19. La nécessité d’arbitrer entre la protection immédiate de la santé de leurs concitoyens, et celle de protéger leur survie alimentaire. La voie moyenne et zigzagante, suivie par la plupart n’a pas jusqu’ici fait preuve de sa pertinence. L’épidémie résiste. Le Brésil, et ses 130 000 morts au 20 septembre, le Mexique avec plus de 75 000 victimes à la même date, sont deux des pays les plus affectés dans le monde. Chili, Colombie, Équateur, Pérou ont perdu pied. L’Argentine qui, quasiment seule, avait résolument choisi de préserver la vie, est pourtant elle aussi aujourd’hui sérieusement touchée.

La pandémie a en parallèle violemment secoué les économies et les sociétés. BID, FMI, OCDE, parmi d’autres institutions de prévision, ont ces dernières semaines annoncé des PIB latino-américains en capilotade. 2019 devrait être une année en négatif. Un minimum moyen de moins 10 %. L’OIT (Organisation internationale du travail) vient d’en tirer les retombées sociales. La région après avoir perdu, 9 millions d’emplois au premier trimestre 2020, 80 au deuxième trimestre, devrait encore en ajouter 60 au troisième. Avec comme conséquence, analysée par la CEPAL (Commission Économique des Nations-unies pour l’Amérique latine et la Caraïbe) un fort accroissement des personnes en situation de pauvreté, qui passeraient passer de 185,5 millions en 2019 à 230,9, soit 37,3 % de la population.

Tout cela sur un fond d’air politique cyclonique. La région, déjà en situation économique difficile, est agitée de mouvements politiques et sociaux rugueux. Les contradictions catégorielles opposant riches, et moins riches, aux pauvres et aux plus démunis, ont été à l’origine d’alternances brutales, de quasi-coups d’états, d’Argentine au Mexique en passant par la Bolivie, le Brésil et le Pérou. Des mouvements populaires puissants ont agité et agitent toujours, Chili, Colombie, Équateur. La violence politique, la violence policière, la violence délinquante accompagnent cette conjoncture politique et épidémiologique. C’est dans ce contexte que les Chiliens sont appelés à décider de leur avenir par référendum, le 25 octobre, les Boliviens et les Vénézuéliens à élire un président et un parlement les 18 octobre et 6 décembre. Suivis par les Équatoriens le 7 février 2021.

Comme si cela ne suffisait pas l’approche des présidentielles aux États-Unis a accentué les pressions de Donald Trump sur la région. Pressions visant à écarter le concurrent chinois, à réduire les importations latino-américaines, à tarir les flux migratoires, à couper les routes d’acheminement de stupéfiants, à donner satisfaction aux électeurs nord-américains d’origine cubaine. En quelques mois Donald Trump a bousculé le voisin mexicain, contraint de déployer des troupes sur la frontière nord et d’accepter une révision de l’ALENA (Accord de libre échange nord américain), tiré les oreilles de « l’ami » colombien, prié d’oublier l’accord de paix avec les FARC pour se concentrer sur la lutte contre le narcotrafic, étouffé financièrement le Venezuela, considéré comme une sorte de porte-avion chinois en Amérique du sud, réactivé le blocus de Cuba. Et afin que chacun fasse ses devoirs, les institutions multilatérales régionales sont tombées en domino tout au long de 2020 dans l’escarcelle de Washington : OEA (Organisation des Etats Américains), BID (Banque Interaméricaine de développement, CIDH (Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme)

Dans le message qu’il a adressé à l’ONU, le 22 septembre, consacré à la Chine pour l’essentiel, Donald Trump a malgré tout salué ses bons élèves latino-américains, le Mexique, le Guatemala, le Honduras et le Salvador, « pour leur partenariat historique dans la lutte contre les trafics humains » et tancé les résistants, Cuba, Nicaragua et Venezuela. Ballotés par les évènements les discours vidéo des gouvernants latino-américains ont reflété l’instabilité et la fébrilité du moment. Certains ont cherché à en appeler à des alliés hors zone. L’Argentin Alberto Fernández, a invoqué le Pape François, son homologue équatorien, Lenin Moreno, a remercié la Banque mondiale, le FMI et l’OMS. D’autres ont évoqué les valeurs qui inspirent leur politique. Le brésilien Jair Bolsonaro a indiqué que « le Brésil était un pays chrétien et conservateur, ayant pour fondement la famille ». Le Mexicain, AMLO, Andres Manuel López Obrador, a placé son intervention sous les auspices de grandes figures historiques, Miguel Hidalgo, Benito Juarez, Benito Mussolini, Flores Magon, Francisco Madero, Emiliano Zapata. Tous ont saisi cette tribune exceptionnelle pour défendre leur bilan. Le chilien Sebastian Piñera s’est assez longuement exprimé sur la crise démocratique traversée par son pays. Le brésilien Jair Bolsonaro, s’est efforcé de répondre aux critiques internationales sur sa gestion de la nature et des forêts, en attaquant son voisin vénézuélien. AMLO a centré son propos sur son projet de Quatrième transformation du Mexique. Nicolas Maduro a vanté les résultats de vingt ans de politique bolivarienne. La plupart ont parlé agenda 2030 et développement durable. Ivan Duque, le Colombien, a centré son intervention sur la biodiversité. Alberto Fernandez, l’Argentin, Lenin Moreno, l’Équatorien, ont parlé de la Covid-19 et des mesures sanitaires et sociales adoptées par leurs pays.

A l’exception de Jair Bolsonaro qui a fait l’éloge de la diplomatie des États-Unis, les uns et les autres ont signalé leur attachement au multilatéralisme, une inquiétude partagée sur le détricotage des amortisseurs construits par la société internationale depuis la création des Nations unies.

La pistache, outil de puissance américain face à l’Iran

IRIS - Wed, 30/09/2020 - 15:53

Incontournable dans les apéritifs ou les instants de snacking, la pistache mérite bien plus qu’une poignée de main addictive et un grignotage indifférent. On la croit banale, on vante parfois ses vertus nutritionnelles, elle est surtout le miroir grossissant d’une géopolitique de l’agriculture sur nos tables.

Plantons le décor. Si la consommation de pistache s’est globalisée, la production, en revanche, reste hyper-polarisée. Deux pays dominent : les Etats-Unis et l’Iran. Ils réalisent 70 % de la production mondiale qui s’élève entre 650 000 et 800 000 tonnes (soit le double par rapport à la fin des années 2000, sachant que 100 000 tonnes seulement étaient récoltées au début des années 1990). De ce duo productif (45 % pour les États-Unis, 25 % pour l’Iran) dépend donc le marché mondial, sachant que la Turquie et la Syrie suivent très loin derrière.

Les échanges mondiaux de pistaches (300 000 à 400 000 tonnes par an en moyenne depuis dix ans) représentent un business de 2,5 à 3 milliards de dollars. Quand nous trinquons à l’apéro et que les pistaches accompagnent ces moments de détente, nous contribuons donc à la santé des économies agricoles américaine et iranienne. Un couple pistachier qui n’en est pas un sur le terrain…

Klimagerechtigkeit: Materialsammlung von Scientists for Future

Klimagerechtigkeit ist ein Thema, dass man auch wissenschaftlich behandeln kann. Ob eine Perspektive zu Klimagerechtigkeit wissenschaftlich ist oder nicht, hängt z. B. davon ab, ob Untersuchungen durchgeführt wurden, ob statistische Zahlen der Realität entsprechen oder ob und wie Verzerrungen entstehen. Können wir überhaupt alles messen?
Gerechtigkeit ist dynamisch. Sie wird von Perspektiven bestimmt und ist ein inkrementeller Lernprozess. Gerechtigkeitssinn wird daher auch vom Zeitgeist mitbestimmt. Die Verbindung von Klimagerechtigkeit mit anderen politischen und gesellschaftlichen Prioritäten kann Zusatznutzen schaffen, welche umgekehrt die Klimagerechtigkeit fördern.

1.Einleitung
a) Welches Grundproblem soll/will der Begriff " erfassen?
b) Gerechtigkeitskonzepte (Fairness, Justice, Equity, Bedarfsgerechtigkeit)
c) Gerechtigkeit als Diskurs und Entscheidungskriterium (Why should we care? Für Wissenschaft, Politik, Gesellschaft, Wirtschaft, Jugend, Generationen)
2. Übertragung der Gerechtigkeitskonzepte auf die Klimathematik
a) „Historische Verantwortung“ (vs. keine „Schuld“ heutiger Generationen für vergangene Emissionen?)
b) „Generationengerechtigkeit“ (Verlagerung der Kosten heutiger Emissionen auf künftige Generationen?)
c) „Geografische (Un)Gerechtigkeit“ (geografische „Ferne“ von Verursachung undSchäden des Klimawandels)
d) Sozioökonomische (Un)Gerechtigkeit“ (globale und nationale/regionale Dimension)
3. Messbarkeit von Klimagerechtigkeit - Messung von Emissionen pro Land, pro Kopf, historisch akkumuliert, nach „Bedarf“ oder „Ressourcen“?
4. Fallbeispiele:Praktisches Eintauchen in das Thema Klimagerechtigkeit
5. Politische und wissenschaftliche Diskurse
-Common but differentiated responsibilities
-Gerechter Zugang zu nachhaltiger Entwicklung
-Leapfrogging
-Kopplung von Emissionsreduktion und Erreichung der 17 Nachhaltigkeitsziele (SDGs)
6. Politische Fragen und Dimensionen
-Verteilung von Klimarisiken
-Kosten für die Gewinner vom Klimawandel (z. B. Mitigation)
-Wissensproduktion
-Kommunikation

Klimagerechtigkeit: Materialsammlung von Scientists for Future

Klimagerechtigkeit ist ein Thema, dass man auch wissenschaftlich behandeln kann. Ob eine Perspektive zu Klimagerechtigkeit wissenschaftlich ist oder nicht, hängt z. B. davon ab, ob Untersuchungen durchgeführt wurden, ob statistische Zahlen der Realität entsprechen oder ob und wie Verzerrungen entstehen. Können wir überhaupt alles messen?
Gerechtigkeit ist dynamisch. Sie wird von Perspektiven bestimmt und ist ein inkrementeller Lernprozess. Gerechtigkeitssinn wird daher auch vom Zeitgeist mitbestimmt. Die Verbindung von Klimagerechtigkeit mit anderen politischen und gesellschaftlichen Prioritäten kann Zusatznutzen schaffen, welche umgekehrt die Klimagerechtigkeit fördern.

1.Einleitung
a) Welches Grundproblem soll/will der Begriff " erfassen?
b) Gerechtigkeitskonzepte (Fairness, Justice, Equity, Bedarfsgerechtigkeit)
c) Gerechtigkeit als Diskurs und Entscheidungskriterium (Why should we care? Für Wissenschaft, Politik, Gesellschaft, Wirtschaft, Jugend, Generationen)
2. Übertragung der Gerechtigkeitskonzepte auf die Klimathematik
a) „Historische Verantwortung“ (vs. keine „Schuld“ heutiger Generationen für vergangene Emissionen?)
b) „Generationengerechtigkeit“ (Verlagerung der Kosten heutiger Emissionen auf künftige Generationen?)
c) „Geografische (Un)Gerechtigkeit“ (geografische „Ferne“ von Verursachung undSchäden des Klimawandels)
d) Sozioökonomische (Un)Gerechtigkeit“ (globale und nationale/regionale Dimension)
3. Messbarkeit von Klimagerechtigkeit - Messung von Emissionen pro Land, pro Kopf, historisch akkumuliert, nach „Bedarf“ oder „Ressourcen“?
4. Fallbeispiele:Praktisches Eintauchen in das Thema Klimagerechtigkeit
5. Politische und wissenschaftliche Diskurse
-Common but differentiated responsibilities
-Gerechter Zugang zu nachhaltiger Entwicklung
-Leapfrogging
-Kopplung von Emissionsreduktion und Erreichung der 17 Nachhaltigkeitsziele (SDGs)
6. Politische Fragen und Dimensionen
-Verteilung von Klimarisiken
-Kosten für die Gewinner vom Klimawandel (z. B. Mitigation)
-Wissensproduktion
-Kommunikation

Klimagerechtigkeit: Materialsammlung von Scientists for Future

Klimagerechtigkeit ist ein Thema, dass man auch wissenschaftlich behandeln kann. Ob eine Perspektive zu Klimagerechtigkeit wissenschaftlich ist oder nicht, hängt z. B. davon ab, ob Untersuchungen durchgeführt wurden, ob statistische Zahlen der Realität entsprechen oder ob und wie Verzerrungen entstehen. Können wir überhaupt alles messen?
Gerechtigkeit ist dynamisch. Sie wird von Perspektiven bestimmt und ist ein inkrementeller Lernprozess. Gerechtigkeitssinn wird daher auch vom Zeitgeist mitbestimmt. Die Verbindung von Klimagerechtigkeit mit anderen politischen und gesellschaftlichen Prioritäten kann Zusatznutzen schaffen, welche umgekehrt die Klimagerechtigkeit fördern.

1.Einleitung
a) Welches Grundproblem soll/will der Begriff " erfassen?
b) Gerechtigkeitskonzepte (Fairness, Justice, Equity, Bedarfsgerechtigkeit)
c) Gerechtigkeit als Diskurs und Entscheidungskriterium (Why should we care? Für Wissenschaft, Politik, Gesellschaft, Wirtschaft, Jugend, Generationen)
2. Übertragung der Gerechtigkeitskonzepte auf die Klimathematik
a) „Historische Verantwortung“ (vs. keine „Schuld“ heutiger Generationen für vergangene Emissionen?)
b) „Generationengerechtigkeit“ (Verlagerung der Kosten heutiger Emissionen auf künftige Generationen?)
c) „Geografische (Un)Gerechtigkeit“ (geografische „Ferne“ von Verursachung undSchäden des Klimawandels)
d) Sozioökonomische (Un)Gerechtigkeit“ (globale und nationale/regionale Dimension)
3. Messbarkeit von Klimagerechtigkeit - Messung von Emissionen pro Land, pro Kopf, historisch akkumuliert, nach „Bedarf“ oder „Ressourcen“?
4. Fallbeispiele:Praktisches Eintauchen in das Thema Klimagerechtigkeit
5. Politische und wissenschaftliche Diskurse
-Common but differentiated responsibilities
-Gerechter Zugang zu nachhaltiger Entwicklung
-Leapfrogging
-Kopplung von Emissionsreduktion und Erreichung der 17 Nachhaltigkeitsziele (SDGs)
6. Politische Fragen und Dimensionen
-Verteilung von Klimarisiken
-Kosten für die Gewinner vom Klimawandel (z. B. Mitigation)
-Wissensproduktion
-Kommunikation

Rénover les bâtiments, une priorité du plan de relance ?

Institut Montaigne - Wed, 30/09/2020 - 09:24

Le secteur du bâtiment représente 43 % de la consommation d’énergie finale en France et près d'un quart des émissions de gaz à effet de serre, en faisant le deuxième secteur le plus émetteur. La rénovation énergétique du parc immobilier existant est vite apparue aux autorités comme une solution majeure et nécessaire mais les résultats sont aujourd'hui peu satisfaisants. Le gouvernement semble vouloir en faire une priorité, au vu des annonces récentes faites…

EU-Sondergipfel: Klare und gemeinsame Position gegenüber China

SWP - Wed, 30/09/2020 - 00:00

Anfang Oktober kommt der Europäische Rat zu einem Sondergipfel in Brüssel zusammen. Auf der Tagesordnung steht unter anderem das Thema einer gemeinsamen Strategie gegenüber China. Die Staats- und Regierungschefs sollten hier die Themen Investitionsabkommen und Menschenrechte aufgreifen und zu einer klaren gemeinsamen Position kommen. Sie können diese selbstbewusst vertreten und Zugeständnisse von China fordern. Denn gerade heute ist das Land von der EU so abhängig wie selten zuvor.

Das liegt zum einen am Konflikt mit den USA, mit denen sich China seit zwei Jahren in einem Handelsstreit befindet. Selbst wenn im November US-Präsident Donald Trump die Präsidentschaftswahl verliert, kann China nicht mit einer Kehrtwende der amerikanischen China-Politik rechnen. Einen Konflikt an zwei Fronten, also mit den USA und der EU, wird die chinesische Regierung daher auch zukünftig zu vermeiden versuchen.

Zum anderen hängt Chinas wirtschaftliches Wachstum auch von der Entwicklung auf dem Weltmarkt ab – und das gerade im Kontext der COVID-19-Pandemie. Zweistellige Wachstumsraten hatte das Land zuletzt im Jahr 2010. Im vergangenen Jahr legte das chinesische Bruttoinlandsprodukt nur noch um 6,1 Prozent gegenüber dem Vorjahr zu. Bei einer durch die COVID-19-Pandemie ausgelösten schweren wirtschaftlichen Krise, etwa durch das Wegbrechen von Lieferketten zwischen der EU und China, drohen großflächige Insolvenzen, insbesondere im chinesischen Mittelstand. Millionen Arbeitsplätze wären gefährdet.

China braucht daher seinen größten Handelspartner mehr denn je: die EU. Im vergangenen Jahr belief sich das gesamte Handelsvolumen zwischen beiden auf mehr als 540 Milliarden Euro. Der europäische Markt bietet 500 Millionen Konsumenten sowie Technologien, Unternehmen und Know-how, die China benötigt, um seine im Hochtechnologiebereich angestrebte Spitzenposition zu erreichen.

Unzureichende Fortschritte beim EU-China-Investitionsabkommen

Zuletzt trafen sich die EU und China Mitte September zu Spitzengesprächen. Zu den seit 2014 laufenden Verhandlungen über ein Investitionsabkommen zwischen beiden hat es auch dort aus Sicht der EU keine für einen Abschluss ausreichenden Fortschritte gegeben. Sie forderte Verbesserungen, insbesondere bei Marktzugang und nachhaltiger Entwicklung. China sagte zwar weniger staatliche Einflussnahme auf seine Staatsbetriebe sowie mehr Transparenz bei technologischen Transfers und Subventionen zu. Die Regierung drückte sich damit aber um die zentrale Forderung der Europäer. Deren Unternehmen haben nach wie vor nur sehr eingeschränkten Zugang zum chinesischen Markt – vor allem in der Digitalbranche, im Bereich der Elektromobilität und dem Gesundheitssektor. Für chinesische Unternehmen ist die EU hingegen ein weitgehend offener Markt, auch wenn die Investitionskontrollen in den vergangenen Jahren verschärft wurden.

Verbindliche Schritte hin zu größerer Öffnung des chinesischen Markts sowie verbessertem Investitionsschutz kann die EU nur erreichen, wenn sie bei einer harten Verhandlungsposition bleibt. Sie muss auf ihren Forderungen bestehen, so wie sie es während des September-Gipfels und auch in den sechs vergangenen Jahren bereits getan hat. Einzig das drohende Ende der Verhandlungen kann die chinesische Seite zu den Zugeständnissen bewegen, die die EU schon so lange fordert. Angesichts der wirtschaftlichen Abhängigkeit Chinas von der EU ist ein Einlenken Pekings nicht ausgeschlossen. Andernfalls bleibt wohl nur eins: die Verhandlungen zum Investitionsabkommen zu beenden. Dann müsste die europäische Wirtschaft sich mit der strukturellen Benachteiligung in China abfinden, was jedoch bei weiterhin erfolglosen Verhandlungen ohnehin der Fall wäre. China nur um des Abkommens willen entgegenzukommen, wäre nicht zum Vorteil Europas.

Die Menschenrechtssituation in China

Ein anderes konfliktbeladenes Thema, mit dem die EU sich weiter auseinandersetzen muss, sind die Menschenrechte in China. Gerade die Lage der chinesischen Minderheiten und Hongkongs sind zunehmend dramatisch. Feste Zusagen zum Schutz der Menschenrechte sind daher wichtig. Bereits während des EU-China-Gipfels wurden die Details vertagt, als die euro­päi­sche Seite das Sicher­heits­ge­setz für Hong­kong und den Umgang mit Minder­hei­ten in Tibet und Xinjiang ansprach.

In Xinjiang werden nach Ein­schät­zung von Men­schen­recht­lern und Wis­sen­schaft­lern bis zu eine Million Uighuren in Um­er­zie­hungs­la­gern fest­ge­hal­ten. In Hongkong ist seit Anfang Juli ein kontroverses »Sicherheitsgesetz« in Kraft, ein Instrument der chinesischen Regierung, um die Autonomie der Sonderverwaltungsregion einzuschränken und gegen Oppositionelle vorzugehen. Auch verstößt das Sicherheitsgesetz gegen internationales Recht. Es bricht mit dem seit 1984 geltenden Prinzip »Ein Land, zwei Systeme«. Damals einigten sich Großbritannien und China auf die friedliche Übergabe aller Territorien im Jahr 1997 sowie auf Freiheitsrechte und Autonomie der Hongkonger.

Beim Thema Menschenrechte sollte die EU in Zukunft mehr Beharrlichkeit zeigen als bislang – vor allem Deutschland als größte Volkswirtschaft der EU und Chinas wichtigster europäischer Handelspartner. Beim nächsten EU-China-Menschen­rechts­dia­log, der noch in diesem Jahr stattfinden soll, aber auch bei weiteren EU-China-Dialogen muss die EU konkrete Ergebnisse einfordern. Das bedeutet, die chinesische Seite beim Wort zu nehmen und beispielsweise auf den bereits zugesagten unabhängigen Beobachtern für Tibet und die Arbeitslager in Xinjiang zu bestehen. Darüber hinaus sollte die EU auf dem nun anstehenden Sondergipfel Konsequenzen formulieren für den Fall, dass die chinesische Regierung ihre Menschenrechtspolitik nicht ändert. Das könnten ein Verbot für den Import von Produkten aus Zwangsarbeit oder andere Sanktionen gegen beteiligte Personen sein.

Entschlossenheit und Geschlossenheit sind es, die die EU beim anstehenden EU-Sondergipfel aufbringen muss. Dass dies gelingt ist nicht so unwahrscheinlich wie noch vor einigen Jahren. Gerade bei diesen zwei Themen, Investitionsabkommen und Menschenrechte, tritt die EU mittlerweile immer geschlossener gegenüber China auf. Nun braucht es starke Vorreiter wie Deutschland und Frankreich, die auch bei den hier vorgeschlagenen Schritten Einigkeit unter den EU-Mitgliedstaaten herbeiführen.

Berg-Karabach: Eskalation eines zu oft unterschätzten Konflikts

SWP - Tue, 29/09/2020 - 16:00

Seit Sonntagmorgen kommt es zu heftigen Gefechten zwischen armenischen und aserbaidschanischen Truppen entlang der sogenannten »Kontaktlinie« zwischen Aserbaidschan und dem Sezessionsgebiet Berg-Karabach. 1988 hatte sich die armenische Bevölkerungsmehrheit Berg-Karabachs eigenmächtig von Aserbaidschan losgesagt. Der darauffolgende Krieg wurde 1994 zwar durch einen Waffenstillstand eingehegt, doch der blieb brüchig. Die Minsk-Gruppe der OSZE, die damals eingerichtet wurde und in diesem Konflikt vermittelt, konnte bislang keinen Durchbruch erzielen. Die neuerliche Eskalation des seit Jahrzehnten schwelenden Konflikts kam für die wenigsten Beobachterinnen und Beobachter überraschend. Erst im Juli 2020 hatte es an der aserbaidschanisch-armenischen Staatsgrenze tagelang Kampfhandlungen gegeben. Danach beruhigte sich die Lage etwas, blieb aber weiterhin angespannt. Insbesondere auf der aserbaidschanischen Seite hat sich zunehmend Frust über mangelnde Fortschritte im Verhandlungsprozess angestaut. Nach dem durch Massenproteste erzwungenen Machtwechsel 2018 in Armenien hatte es hier zunächst einige positive Signale gegeben. So wurde etwa eine Hotline zwischen den Konfliktparteien eingerichtet und Kooperation im humanitären Bereich in Aussicht gestellt. Diese positiven Tendenzen wurden aber schon 2019 durch ein erneutes Aufflammen konfrontativer Rhetorik überschattet.

Die jetzige Eskalation ist im höchsten Maße besorgniserregend: Die Konfliktparteien haben das Kriegsrecht verhängt, ihre Bevölkerungen wurden mobilisiert, großkalibrige Waffen und schweres Gerät sind im Einsatz, Berichte über eingesetzte Drohnen und Kampfhubschrauber zirkulieren. Beide Seiten präsentieren lange Listen an zerstörtem gegnerischem Kriegsgerät. Die Informationslage ist unübersichtlich, es scheint Dutzende Tote und Verletzte zu geben, darunter wohl auch etliche Zivilistinnen und Zivilisten.

Der Mangel an verlässlichen Informationen bzw. der Überfluss an Desinformation sind ein zentrales Problem in diesem Konflikt, der ebenso wie mit realen Waffen in den (sozialen) Medien geführt wird; für die herrschenden Eliten auf beiden Seiten ist er wichtiger Bestandteil ihrer Legitimationsstrategien. Es gibt keine Beobachtungsmission, die vor Ort stationiert wäre und ein unabhängiges Monitoring durchführen könnte. Im Gegenteil: Selbst die vorangemeldeten Inspektionsbesuche des kleinen Teams um den Persönlichen Repräsentanten des amtierenden Vorsitzenden der in diesem Konflikt vermittelnden OSZE wurden aufgrund der Covid-19-Pandemie eingestellt.

Schwache internationale Vermittlung

Wie immer im Fall einer neuerlichen Eskalation des Konflikts rufen internationale Akteure zur Waffenruhe und zur Rückkehr an den Verhandlungstisch auf. Diese Aufrufe können aber nicht darüber hinwegtäuschen, dass die internationale Aufmerksamkeit für den Konflikt ansonsten gering ist. Die Aktivitäten der Minsk-Gruppe haben schon lange an Dynamik verloren. Washington, das sich mit Moskau und Paris deren Vorsitz teilt, mangelt es sowohl an einer Strategie als auch an Interesse an der Region. Moskau, das schon beim sogenannten Viertagekrieg vom April 2016 eine Waffenruhe zwischen den Konfliktparteien vermittelt hatte, suchte am Sonntag immerhin früh das Gespräch mit den Außenministern in Eriwan und Baku. Es ist allerdings kein neutraler Akteur in diesem Konflikt und verfolgt zudem Partikularinteressen. So unterhält Russland durch die gemeinsame Mitgliedschaft in der Organisation des Vertrags über Kollektive Sicherheit ein Verteidigungsbündnis mit Armenien und ist mit einer Militärbasis dort präsent. Gleichzeitig hat es in der Vergangenheit immer wieder Waffen an beide Konfliktparteien geliefert. Trotz dieser ambivalenten Rolle Moskaus und seiner politischen Differenzen mit Washington – zumindest im Rahmen des Co-Vorsitzes der Minsk-Gruppe sollen Russland und die USA über die Jahre vergleichsweise gut zusammengearbeitet haben. Die derzeitige politische Großwetterlage lässt Zweifel daran aufkommen, ob das heute noch der Fall ist; falls nicht, würde die Arbeit der Minsk-Gruppe weiter erschwert. Aus Paris, aber auch aus der Europäischen Union kommen bislang vor allem mahnende Worte und Aufrufe zur Deeskalation. Zwar finanziert die EU wichtige zivilgesellschaftliche Projekte im Bereich der Konfliktbearbeitung, eine direktere Vermittlungsrolle hat sie bislang indes nicht übernommen.

In Eskalationsphasen wird immer wieder deutlich, wie brisant dieser Konflikt ist, nicht zuletzt durch die internationalen Verflechtungen der Konfliktparteien. Denn nicht nur Russland und Armenien unterhalten ein Verteidigungsbündnis. Auch Aserbaidschan und die Türkei betonen den (militärischen) Schulterschluss. Seit 2010 gibt es mit dem Agreement on Strategic Partnership and Mutual Support eine Beistandsklausel für den Fall eines Angriffs. Erst Ende Juli/Anfang August hatten gemeinsame Militärübungen stattgefunden. In den darauffolgenden Wochen und in der aktuellen Eskalation ist eine deutlich schärfere Rhetorik aus Ankara zu beobachten. Auch ohne eine Beteiligung weiterer Akteure am Kampfgeschehen – etwas, wovor derzeit am stärksten gewarnt wird – ist das Zerstörungspotential dieses Konflikts enorm. Armenien und Aserbaidschan zählen zu den zehn am stärksten militarisierten Ländern weltweit; nach dem Viertagekrieg von 2016 haben beide ihre Waffenbestände nochmals aufgestockt.

Es ist weiterhin gültig, dass der zentrale Schlüssel zu dem Konflikt in der Region selbst liegt. Außen- und Innenpolitik sind hier eng miteinander verknüpft. Die aktuelle Eskalation zeigt aber dennoch ein weiteres Mal, dass die internationale Gemeinschaft den Fehler gemacht hat, sich in vergleichsweise ruhigen Phasen mit dem nur scheinbar eingefrorenen Status des Konflikts zu arrangieren. Deutschland und die EU sollten die Eskalation nun als drängenden Weckruf verstehen, sich stärker diplomatisch zu engagieren.

The impact of climate vulnerability on firms’ cost of capital and access to finance

This article presents the first systematic investigation of the effects of climate-related vulnerability on firms’ cost of capital and access to finance and sheds light on a hitherto under-appreciated cost of climate change for climate vulnerable developing economies. We first show theoretically how climate vulnerability could affect firms’ cost of capital and access to finance. Apart from a possible impact on cost of debt and equity, which drive cost of capital, firms in countries with high exposure to climate risk might be more financially constrained. The latter results in low levels of debt relative to total assets or equity due to restricted access to finance. We then examine this issue empirically, using panel data of 15,265 firms in 71 countries over the period 1999–2017. We invoke panel data regressions and structural equation models, with firm-level data from the Thomson Reuters Eikon database and different measures of climate vulnerability based on the ND-GAIN climate vulnerability index. We construct a new climate vulnerability index and use panel instrumental variable regressions to address endogeneity problems. Our empirical findings suggest that climate vulnerability increases cost of debt directly and indirectly through its impact on restricting access to finance. However, we find limited evidence that climate vulnerability affects cost of equity. Our estimations suggest that the direct effect of climate vulnerability on the average increase in cost of debt from 1991 to 2017 has been 0.63%. In addition, the indirect effect through climate vulnerability’s impact on financial leverage has contributed an additional 0.05%.

The impact of climate vulnerability on firms’ cost of capital and access to finance

This article presents the first systematic investigation of the effects of climate-related vulnerability on firms’ cost of capital and access to finance and sheds light on a hitherto under-appreciated cost of climate change for climate vulnerable developing economies. We first show theoretically how climate vulnerability could affect firms’ cost of capital and access to finance. Apart from a possible impact on cost of debt and equity, which drive cost of capital, firms in countries with high exposure to climate risk might be more financially constrained. The latter results in low levels of debt relative to total assets or equity due to restricted access to finance. We then examine this issue empirically, using panel data of 15,265 firms in 71 countries over the period 1999–2017. We invoke panel data regressions and structural equation models, with firm-level data from the Thomson Reuters Eikon database and different measures of climate vulnerability based on the ND-GAIN climate vulnerability index. We construct a new climate vulnerability index and use panel instrumental variable regressions to address endogeneity problems. Our empirical findings suggest that climate vulnerability increases cost of debt directly and indirectly through its impact on restricting access to finance. However, we find limited evidence that climate vulnerability affects cost of equity. Our estimations suggest that the direct effect of climate vulnerability on the average increase in cost of debt from 1991 to 2017 has been 0.63%. In addition, the indirect effect through climate vulnerability’s impact on financial leverage has contributed an additional 0.05%.

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