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Diplomacy & Crisis News

Etats et entreprises à l'assaut de la vie privée

Le Monde Diplomatique - Tue, 28/07/2015 - 15:23
D'un point de vue régalien, le raisonnement semble aller de soi : pourquoi, à moins de faire preuve d'incohérence, vouloir interdire à la puissance publique de mobiliser des techniques couramment mises en œuvre par le secteur privé ? / États-Unis, France, Droit, Économie, Entreprise, État, Internet, (...) / , , , , , , , , , , - 2015/06

Feu vert à la surveillance de masse

Le Monde Diplomatique - Tue, 28/07/2015 - 15:23
Profitant de l'émotion suscitée par les attentats de Paris, le gouvernement français a fait adopter une loi sur le renseignement qui permettra une surveillance généralisée des communications. Un texte qui alarme tous les défenseurs des droits humains et du respect à la vie privée. / France, (...) / , , , , , , , , , , , , , , - 2015/06

Lebanon's Deceptive Resilience

Crisisgroup - Tue, 28/07/2015 - 10:15
Lebanon’s much-vaunted resilience in the face of the regional turmoil around it conceals a disturbing complacency that simultaneously preserves and undermines its increasingly fragile state. The conflicts raging in neighbouring Syria and beyond have to some extent played to its advantage, shifting the locus of a Saudi-Iranian standoff away from Beirut. Syria’s civil war also offers powerful cautionary reminders to a country that recently went through 15 years of similar collective disaster. The military supremacy of Hezbollah, an Iranian-backed Shia armed movement and political party, has also deterred the latter’s domestic and regional foes from directly challenging it.

"A Time to Make Friends" (II)

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Tue, 28/07/2015 - 00:00
(Own report) - With last weekend's arson attack on a refugee home, the bombing attempt on a supporter of refugees and the siege of a refugee hostel by a hostile mob of locals, Germany's recent wave of racist violence has taken on a new quality. It is only fortunate that no one was murdered in these recent attacks. At the same time, attacks on refugee housing are becoming dramatically more frequent. Already during the first half of 2015, the number of attacks has reached that of the entire year of 2014. For years, observers have been warning that initiatives against refugee hostels are firmly taking root locally and are increasing their abilities to mobilize. The political establishment and the media have regularly provided legitimization to the anti-refugee campaign, using racist clichés, for example, in the debate around the SPD politician Thilo Sarrazin's publications or with their derogatory insinuations about migrants. Last winter, the campaign against refugees was mobilizing tens of thousands for the "Pegida" street demonstrations. Moreover, in spite of the escalation of anti-refugee violence, the slander continues.

Quick Thoughts: Nathan Thrall on the Gaza Strip One Year After Israel’s Operation Protective Edge

Crisisgroup - Mon, 27/07/2015 - 15:45
On 7 July 2014 Israel launched Operation Protective Edge (OPE), its most devastating assault on the Gaza Strip since the 1967 June War. Nathan Thrall, Senior Analyst with the International Crisis Group who regularly conducts research in the Gaza Strip, reflects on the ramifications of this conflict one year later. This instalment of Quick Thoughts is the first of a series Jadaliyya is conducting with Crisis Group Middle East analysts.

Quick Thoughts: Ali Vaez on The Iranian Nuclear Agreement

Crisisgroup - Mon, 27/07/2015 - 15:33
On 14 July 2015 in the Austrian capital Vienna, High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security Policy Federica Mogherini and Iranian Foreign Minister Javad Zarif jointly announced the conclusion of a Joint Comprehensive Plan of Action between Iran, the permanent members of the United Nations Security Council (China, France, Russia, the United Kingdom and United States), Germany and the European Union (EU). Later that same day the presidents of Iran and the US, Hassan Rouhani and Barrack Obama, gave televised addresses hailing the agreement that crowned almost two years of intensive negotiations, primarily in Austria, Oman and Switzerland. As part of a series of Quick Thoughts with International Crisis Group Middle East analysts, Jadaliyya asked Ali Vaez, Crisis Group Senior Analyst for Iran, to interpret the substance and context of what is commonly known as the Iranian nuclear agreement.

Les Kurdes, combien de divisions ?

Le Monde Diplomatique - Mon, 27/07/2015 - 15:10
Alors que leurs revendications n'ont jamais été clairement reconnues, les populations kurdes d'Irak et de Syrie se voient propulsées en première ligne des combats contre l'Organisation de l'Etat islamique, en particulier depuis le siège de Kobané. Un soutien unanime de façade masque mal les jeux (...) / , , , , , , , , , , , , , , , - 2014/11

Una tímida esperanza para una Libia despedazada por la guerra

Crisisgroup - Mon, 27/07/2015 - 14:33
La estabilidad libia pasa por el éxito del acuerdo de Skhirat con la creación de un Gobierno de unidad nacional, basado en el consenso entre los partidos principales.

Ankara's War

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Mon, 27/07/2015 - 00:00
(Own report) - Berlin has reacted to Turkish air strikes on the "Islamic State" (IS) and the PKK, with both praise and sharp criticism. After several IS attacks on Turkish territory, Ankara halted its support for the IS last week and launched air strikes on the organization in northern Syria. For years, the West, including Berlin, had been benevolently observing how Ankara had been granting assistance to the IS - as an aspect of the war against the Bashar al Assad government in Syria. Ankara is now following the change of course, initiated last year by the West, when it declared war on IS. Berlin's sharp criticism of Turkish air strikes on PKK camps in northern Iraq must be seen in the context of Turkish plans to invade northern Syria, which would lead to a confrontation with Kurdish forces affiliated to the PKK. Germany clearly rejects such an invasion because either it would strengthen Ankara, which recently has been regularly opposing Berlin, or it would turn another EU-bordering country into a theater of armed conflict - between the Turkish armed forces and Kurdish units.

Nationalisme et politique étrangère : pratiques émergentes


(publié dans L'ENA hors les murs, juillet 2015)
Le possible retour de politiques étrangères nationalistes a longtemps hanté les Européens. Le spectre d’un nouveau Sonderweg allemand, moins tragiquement d’un néo-gaullisme français, la crainte d’une résurgence identitaire en Europe orientale, depuis l’Autriche (avec les succès électoraux de Jörg Haider jadis) jusqu’à la Hongrie, continuent d’alimenter le débat stratégique. Les guerres balkaniques des années 1990 avaient rappelé, il est vrai, que les scénarios du pire n’étaient jamais à exclure. Plus particulière est la crainte, récurrente, d’un nationalisme américain de politique étrangère, lorsque le grand allié d’outre-Atlantique se prend à refaire le monde au nom de son intérêt national. Plus connue, la peur d’une déstabilisation du voisinage méditerranéen refait surface à chaque crispation israélienne, turque ou arabe. Mais la grande énigme de cette décennie 2010 est à la fois plus lointaine et plus insaisissable. Elle émane d’au moins trois géants non occidentaux, qualifiés rapidement d’ « émergents » : la Russie, la Chine et l’Inde.
La première – la Russie – est plus « ré-émergente » qu’émergente, dans la mesure où toute sa problématique consiste à rappeler la place qui fut la sienne pendant près d’un demi-siècle, aux temps de la bipolarité. La seconde, la Chine, n’est « émergente » qu’à l’échelle des deux derniers siècles, tant son prestige avait rayonné précédemment sur l’histoire mondiale. L’Inde enfin, passée dans un premier temps du statut de joyau de l’Empire britannique à celui de leader du Tiers-Monde, joue désormais dans la cour des puissances économiques aussi bien que nucléaires. Et ces passés sont importants.
Car ces trois Etats posent aujourd’hui de façon originale la question du nationalisme et de sa traduction en politique étrangère. La Chine, en écho elle-même à d’autres expressions nationalistes régionales comme celles du Japon ou du Vietnam, pose ses revendications territoriales (notamment en mer de Chine du Sud) et exalte sa souveraineté retrouvée par rapport aux temps des humiliations japonaises et occidentales (à la fin du XIXesiècle). La Russie exhume son passé au risque de la réécriture et invoque la présence de nationalités russes à l’extérieur pour affirmer ses droits sur son ex-étranger proche et ses anciennes républiques. L’Inde enfin, sur un autre mode, porte une nouvelle fois au pouvoir le parti nationaliste hindou (le Bharatiya Janata Party ou BJP), dont le discours repose sur un socle ethno-nationaliste et religieux qui n’est pas sans poser de questions pour la relation déjà tendue avec le voisin pakistanais, mais également avec le reste du monde.
Doit-on néanmoins aborder ces trois cas au prisme des analyses classiques de la politique étrangère ? Notre hypothèse ici sera que l’approche par le nationalisme ne permet pas de saisir ce qui fait depuis peu la spécificité commune de ces trois Etats, à savoir une relation au monde marquée par un prisme moins national qu’impérial. Qu’est-ce qu’une politique étrangère de type « impérial » ? En premier lieu, celle-ci ne saurait se confondre avec l’accusation d’impérialisme qui touche potentiellement, dans le débat public, toute politique étrangère de puissance dominante (les Etats-Unis en font souvent les frais). Le prisme impérial se réfère davantage à une sphère d’influence englobante et héritée du passé, qu’à la défense d’un intérêt national particulariste. La relation avec les voisins considérés comme appartenant à cette sphère d’influence participe alors d’une relation patron-client, fondée en grande partie sur le rayonnement culturel et politique ancien de l'Etat « patron ». Davantage que dans un jeu à somme nulle, elle s’inscrit dans la conception d’un rapport d’allégeance naturelle du « petit » vis-à-vis du grand, rapport dans lequel le grand ne dicte pas nécessairement la conduite à tenir, à condition que le petit reste dans les limites d’un comportement « adéquat ». Si des concepts comme celui d’hégémonie (qui implique une domination acceptée voire appelée par le dominé), ou de finlandisation (qui implique la sagesse autocontrainte du petit Etat situé aux portes d’un voisin infiniment plus puissant) peuvent s’approcher de la description de cette pratique impériale, le vocabulaire hérité de la guerre froide ne permet d’en saisir la subtilité ni surtout les conséquences internationales actuelles. Car l’approche impériale de la politique étrangère est également, par essence, révisionniste. En ressuscitant des subordinations anciennes comme autant de nouvelles souverainetés limitées, elle transgresse le jeu étatique hérité de l’ordre de 1945 et plus encore les recompositions de la période 1989-91.
Ce sont bien de telles dynamiques que l’on voit à l’œuvre aujourd’hui dans ce qu’ils est à nouveau convenu d’appeler le « monde chinois » ou le « monde russe ». En retrouvant les mécanismes d’un Empire du milieu qui dominait sans conteste l’Asie jusqu’à la fin du XIXe siècle, Pékin conteste l’interprétation occidentale du droit de la mer selon la convention de Montego Bay et revendique ainsi un domaine maritime et territorial étendu, ou table sur la proximité culturelle entretenue par une diaspora chinoise influente dans les pays de la zone, pour développer une politique d’influence. En revenant au passé et/ou aux sources de la formation progressive de la grande Russie, Moscou annexe la Crimée, reconnaît des républiques séparatistes en Géorgie, fait craindre la manipulation des populations russophones pour déstabiliser une aire qui peut inclure l’est de l’Ukraine mais aussi la Transnistrie ou les Pays Baltes. Dans les deux cas, il s’agit de punir ceux qui, après s’être émancipés dans les dernières années, auraient l’imprudence de vouloir résister à la restauration de rapports de dominations anciens. Comme si, pour convoquer Max Weber, le temps de la domination traditionnelle, à laquelle certains tentent d’ajouter la domination charismatique, était revenu, mettant fin aux dominations légales-rationnelles plus récentes (celles de l’UE sur l’Ukraine, ou des Etats-Unis en Asie). L’Inde est un cas différent dans la mesure où contrairement à la Russie et à la Chine qui furent des empires avérés, elle fut dominée plutôt que dominante, par les empires musulmans d’abord, britannique ensuite. Mais la constitution, selon un habitus impérial du coup bien intériorisé (convoquons Bourdieu après Max Weber…), d’une sphère d’influence sur les petits Etats de l’Océan Indien ou sur les Etats tampons d’Asie du Sud (Bhoutan, Népal…), la volonté de revoir la situation du Cachemire, et la perception d’un monde indien auquel le nouveau Premier ministre Narendra Modi pourrait insuffler une dynamique charismatique, sont bien à l’ordre du jour.
Analyser ces politiques étrangères dans toute la complexité culturelle, historique, et dès lors politique qui caractérise le rapport à leur voisinage mais aussi à « l’Occident », réclame une boîte à outil conceptuelle nouvelle, qui dépasse de loin les cadres réalistes hérités de la bipolarité. L’agenda de recherche en est passionnant, mais toute interprétation erronée, sur ce chemin de la compréhension, peut être lourde de conséquences dans le jeu international à venir.

En France, le temps des jacqueries

Le Monde Diplomatique - Wed, 22/07/2015 - 16:19
En mars et en mai, des élections municipales puis européennes vont permettre de tester la popularité des socialistes français. Le verdict s'annonce sévère, tant la situation économique du pays est dégradée et le pouvoir sans ambition. / Europe, France, Économie, Extrême droite, Finance, Fiscalité, (...) / , , , , , , , , , , , , , , , , - 2014/01

Table-ronde : « La crise en Ukraine : quel impact sur l’évolution de la Russie et du système international ? »

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 22/07/2015 - 13:46

Vendredi 3 juillet 2015, Thomas Gomart, directeur de l’Institut Français des Relations Internationales (Ifri), et Tatiana Kastouéva-Jean, responsable du centre Russie / NEI à l’Ifri, sont venus présenter à Moscou, le dernier numéro de la revue Politique étrangère (2/2015), consacré à la Russie.

La crise en Ukraine a eu un impact profond sur tous les États concernés – l’Ukraine, la Russie, les pays de l’Union européenne et ceux du voisinage – et leurs relations. Plus d’un an et demi depuis le début de la crise, le débat semble toujours polarisé autour de la question « Qui est coupable ? ». Or, la profonde divergence entre l’Occident et la Russie – qui semble décidée à incarner une alternative au modèle occidental – pose la question fondamentale du fonctionnement du système international dans son ensemble.

Pour visionner l’ensemble de la table-ronde, cliquez ici.

Intervenants :

  • Fiodor Loukianov, professeur à la Haute École d’Économie de Moscou, rédacteur en chef de la revue « Россия в Глобальной политике», Moscou.
  • Thomas Gomart, directeur de l’Ifri, Paris.
  • Tatiana Kastouéva-Jean, Responsable du centre Russie/NEI de l’Ifri, Paris.
  • Vladislav Inozemtsev, chercheur associé à la DGAP à Berlin, chercheur associé non résident au CSIS à Washington.

 

An African Military Power

German Foreign Policy (DE/FR/EN) - Wed, 22/07/2015 - 00:00
(Own report) - Parallel to the escalating crises in Greece and Ukraine and the participation or involvement in various wars in the Arab world, the German government is intensifying its efforts to enhance its political and military influence on the African continent. German companies are seeking lucrative business opportunities in booming Angola at the "Angola/Germany Economic Forum" ending today in the country's capital Luanda. Despite its persistent efforts, so far, German trade relations with Angola have not achieved a real breakthrough, whereas Berlin has already made progress in its military cooperation with Luanda. In late 2014, both countries signed an agreement on a "partnership" in military policy followed by a joint military exercise in March 2015. Angola is considered useful as an ally for implementing Germany's geo-strategic interests in Sub-Saharan Africa. It has been massively upgrading its military apparatus and thereby become a challenge to South Africa's claim to continental hegemony.

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