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Diplomacy & Crisis News

World ‘not yet on track’ to ensure children a better future: UN rights chief

UN News Centre - Mon, 14/01/2019 - 17:40
Some Member States have fallen short of offering a better future to children who continue to die prematurely or fall victim to poverty, trafficking and slavery, UN rights chief Michelle Bachelet said on Monday.

En guerre pour la paix

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 14/01/2019 - 09:00

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Dominique David, rédacteur en chef de Politique étrangère, propose une analyse de l’ouvrage de Nadine Akhund et Stéphane Tison, En guerre pour la paix. Correspondance Paul d’Estournelles de Constant et Nicholas Murray Butler, 1914-1919 (Alma Éditeur, 2018, 552 pages).

Place des Jacobins, au cœur du Mans, veille une discrète stèle à Paul d’Estournelles de Constant, sénateur de la Sarthe, prix Nobel de la paix 1909 quelque peu ignoré désormais. C’est une partie de sa correspondance avec Nicholas Murray Butler, autre prix Nobel de la paix (1931), et inspirateur aux États-Unis de la Fondation Carnegie, qui nous est ici proposée – celle qui couvre la période du premier conflit mondial.

La correspondance est passionnante à découvrir, à de multiples égards. Elle est le dialogue de deux belles personnalités. Un dialogue qui nous rappelle l’intense activité des mouvements pacifistes, internationalistes, au tournant des XIXe et XXe siècles, et jusque dans la guerre même, jugeant cette guerre, et tentant de consolider la paix future. Les actions des deux hommes pour la paix, si elles se croisent, peuvent revêtir, au fil des décennies, diverses formes : plus diplomatiques pour d’Estournelles – son prix Nobel récompense son action lors de plusieurs conférences internationales et son rôle dans la création de la Cour permanente d’arbitrage de La Haye en 1899 ; plus intellectuelles et d’influence pour Butler, en dépit d’une carrière politique qui l’installera sur un ticket présidentiel républicain – son propre prix récompensera d’abord son « action Carnegie ».

À travers cette Fondation Carnegie, c’est d’ailleurs toute la généalogie de l’idée de think tank, si galvaudée, si brouillée aujourd’hui, que l’on peut suivre. On sait que le concept de think tank s’est d’abord affirmé dans le monde anglo-saxon, pour construire l’organisation internationale, en associant à la réflexion les apports de ce que l’on ne nomme pas encore la « société civile ». Il se dessine là, à travers les échanges de deux intellectuels et praticiens de haut vol.

Au fil de cette correspondance choisie (les échanges commencent dès 1902, et sont abondants durant la guerre), le lecteur suit à la fois le conflit lui-même, dans ses développements politiques et sur ses divers fronts, et les avancées vers l’avenir, à travers deux esprits qui incarnent, par anticipation, ce que la solidarité transatlantique naissante produira de meilleur au service de la paix.

Un monde interdépendant, organisé autour de dialogues égalitaires, appuyé sur un nouvel « esprit international » : voilà la matrice de la paix à construire, matrice dessinée par une critique serrée de la guerre elle-même, et de ses prétendus bénéfices, politiques, stratégiques, ou économiques. La pensée de Butler mérite, en particulier, d’être redécouverte et approfondie à la lumière des succès et échecs des « multilatéralismes » du XXe siècle.

La correspondance de ces deux grands esprits allie l’analyse de court terme à la projection de long terme : croisement qui constitue toujours le fond du métier de tout « réservoir d’idées ». On lira ces pages (que complète un remarquable travail de références et de mise en perspective) pour en apprendre beaucoup sur l’histoire politique et intellectuelle du temps ; et pour les idées et l’optimisme qu’elles recèlent sur la construction d’une société internationale qui nous semble, aujourd’hui, un peu mal en point… Un siècle plus tard, il est bon de revenir sur la guerre, mais aussi sur son héritage au service de la paix internationale.

Dominique David

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UN welcomes progress in former Yugoslav Republic of Macedonia naming dispute

UN News Centre - Sun, 13/01/2019 - 19:20
The Secretary-General’s Personal Envoy for the naming dispute between Greece and the former Yugoslav Republic of Macedonia (FYROM), Matthew Nimetz, has welcomed the former Yugoslav Republic of Macedonia parliament’s decision to ratify an agreement on a new name for the latter country, following a dispute that has lasted some 28 years.

UN anti-corruption body in Guatemala rebuts government’s reasons for expulsion order

UN News Centre - Sat, 12/01/2019 - 22:22
In a letter addressed to UN Secretary-General António Guterres, Iván Velásquez, the senior UN official in charge of the International Commission Against Impunity (CICIG) in Guatemela, has responded to the accusations made by the Government to justify its decision to expel the Commission from the country.

Is Haiti better prepared for disasters, nine years on from the 2010 earthquake?

UN News Centre - Sat, 12/01/2019 - 17:25
Half a capital city destroyed, 220,000 reported dead and 1 million residents displaced. This was the toll of the 2010 Haiti earthquake, which struck on 12 January, nine years ago.

Libya: ‘Substantial civilian casualties’ in Derna, UN humanitarian chief ‘deeply concerned’

UN News Centre - Fri, 11/01/2019 - 23:05
Increasing hostilities in the oil-rich city of Derna are becoming an increasing source of concern said the UN Humanitarian Coordinator for Libya on Friday, following an intensification in fighting which has resulted in “substantial civilian casualties”.

Canada grants asylum for Saudi teen who fled family: UNHCR

UN News Centre - Fri, 11/01/2019 - 22:23
Rahaf Mohammed al-Qunun’s desperate and ultimately successful bid for asylum in the face of alleged death-threats from her own family, provides a “glimpse into the precarious situation of millions of refugees worldwide” said the UN High Commissioner for Refugees on Friday.

FROM THE FIELD: How the smell of fresh bread transformed one refugee life

UN News Centre - Fri, 11/01/2019 - 21:31
Who would imagine that the smell of fresh bread wafting through a bakery could change the course of a young Syrian refugee’s life?

DR Congo: days ahead ‘critical’ to ‘historic election process’ Security Council hears

UN News Centre - Fri, 11/01/2019 - 19:31
With millions in the Democratic Republic of the Congo (DRC) demonstrating “their commitment to the political process”, the days ahead are “critical” to what has been an “historic election process”, the top UN official in the country told the Security Council on Friday.

‘Critical test’ for North Korea’s Government as civilian suffering remains rife, warns UN rights expert

UN News Centre - Fri, 11/01/2019 - 16:37
The human rights situation in Democratic People’s Republic of Korea – DPRK - remains “extremely serious”, and along with international demands for denuclearization, this constitutes a “a critical test” for the year ahead, a senior UN-appointed expert said on Friday.

Thousands risk lives fleeing fighting in Syria’s last ISIL stronghold

UN News Centre - Fri, 11/01/2019 - 15:29
North-east Syria is seeing increasing numbers of civilian casualties and large-scale displacement amid intensifying efforts to defeat extremists from ISIL, otherwise known as Da’esh, in Deir-ez-Zor governorate, the UN refugee agency, UNHCR, said on Friday.

Le désarmement désarmerait-il la méfiance ?

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 11/01/2019 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

Écrit sous pseudonyme, l’article « Le désarmement désarmerait-il la méfiance ? » a été publié dans le numéro 4/1961 de Politique étrangère.

De tout temps, une relation a existé entre le sentiment de méfiance, la tension internationale et la course aux armements, de même que, à l’inverse, entre la confiance, la détente internationale et le désarmement. Mais ce lien entre des états d’âme et des états de fait, entre des éléments subjectifs et des éléments objectifs, est devenu plus étroit avec l’apparition des armes modernes et l’avènement de la stratégie d’intimidation.

Est-il question de course aux armements ? Aujourd’hui, la méfiance n’est pas seulement inspirée par l’adversaire, par ses armes, son attitude, les intentions qu’on lui prête et les menaces qu’il profère : elle vient aussi pour une part des armements dont on dispose, du danger que leur entrée en action instantanée fait courir à la paix, et de la décision que l’on peut avoir à prendre pour passer de l’intimidation à l’action. On se défie de soi et de ses propres armes presque autant qu’on se méfie des autres et de leurs armes.

Est-il question de désarmement ? La méfiance n’est pas moindre. Les uns, craignant que l’accord signé ne soit pas respecté, n’accordent qu’une confiance limitée au contrôle, dont il est évident que l’efficacité est restreinte ; a fortiori n’admettent-ils pas le désarmement sans contrôle. Pour les autres, au contraire, c’est le contrôle, qualifié d’espionnage officiel, qui provoque la méfiance.

Confiance et méfiance, dira-t-on, sont des sentiments ; et, comme les sentiments ne se raisonnent pas, on se bornera à constater, en la déplorant, l’opposition irréductible des points de vue. C’est vite dit, trop vite dit. Si confiance et méfiance sont des sentiments, ce ne sont pas des impulsions irraisonnées : elles résultent d’un jugement plus ou moins sommaire, plus ou moins conscient, fondé sur des éléments et des considérants multiples.

Un jury d’assises serait souvent incapable de motiver par le menu son verdict, et l’on serait tenté de l’accuser, lui aussi, de sentiment : pourtant c’est très honnêtement, par une synthèse inconsciente, qu’il a enregistré, rapproché, confronté les éléments complexes, de valeurs et de portées très diverses, fournis par l’enquête et par les témoins. De même, la méfiance vis-à-vis du désarmement résulte d’un jugement fruste : en réalité, elle s’appuie sur des données très concrètes dont l’analyse devrait permettre de traiter cet aspect du problème, non sous l’emprise d’une réaction affective, mais en portant une appréciation sur chaque facteur, en confrontant ces jugements élémentaires, et en s’efforçant de découvrir les procédés les plus propres à éliminer les facteurs de méfiance : c’est cette analyse, c’est cette confrontation que l’on a tentées dans la présente étude.

La menace des armes nouvelles

En 1900, la foule qui revenait en chantant, le 14 juillet, de la revue de Longchamp, n’avait pas seulement un sentiment de fierté nationale : elle avait confiance dans son armée et sentait que la patrie était défendue. Je doute que ces sentiments soient ceux de la foule soviétique qui assiste aux défilés d’engins sur la Place Rouge. Fierté, certes ; confiance, non. Il n’est que trop évident aux yeux de tous que l’emploi de ces engins signifierait un anéantissement réciproque.

A plus forte raison la confiance est-elle absente chez les dirigeants. Le jeu qu’ils sont obligés de jouer est dangereux, ils en ont conscience. Jusqu’où peuvent-ils aller dans l’intimidation ou dans le chantage pour prouver la solidité de leur résolution ? La guerre, si elle éclate, sera le résultat d’une erreur : erreur matérielle, peut-être ; mais plus vraisemblablement erreur de jugement, appréciation inexacte de la volonté adverse.

Ces considérations ne sont pas neuves. Leur conclusion est simple : du moment que la sécurité ne repose plus sur l’emploi des armes, mais sur leur présence et leur menace, du moment que cette menace peut devenir un facteur d’insécurité, force est bien de s’engager dans la voie, soit d’un désarmement soit au moins d’un contrôle des armements. Mais par quel procédé ?

Valeur des engagements moraux

Le procédé le plus simple serait à coup sûr celui des engagements moraux : interdiction absolue d’usage de l’arme nucléaire, interdiction d’en faire usage le premier. Depuis 1945, les Soviétiques n’ont cessé d’inscrire, l’une ou l’autre de ces clauses en tête de leurs plans de désarmement.

A l’appui de cette thèse, on invoque souvent le précédent des gaz asphyxiants, dont l’emploi a été interdit par la convention de Genève du 17 juin 1925, et qui n’ont effectivement jamais été employés depuis. L’argument mérite d’être examiné.

Il faut noter, tout d’abord, que l’engagement de ne pas faire usage des gaz n’est pas un engagement absolu : il se limite à l’engagement de ne pas les utiliser le premier. Chaque pays, en effet, s’est réservé le droit de riposte, de façon que l’avantage ne reste pas à celui qui violerait l’engagement pris. Ainsi, la préparation à la guerre des gaz n’a pas été arrêtée par l’interdiction de leur usage : entre les deux guerres, chacun des signataires de Genève a poursuivi dans ce sens ses préparatifs défensifs et offensifs.

Il en serait de même avec l’arme atomique : une interdiction d’usage ne changerait rien à la situation de fait actuelle ; elle n’empêcherait en rien les puissances de conserver, d’augmenter, de perfectionner leurs armements nucléaires. Or, c’est dans l’existence de ces armements «que réside la menace qu’il s’agit d’éliminer.

A d’autres égards, le précédent des gaz est intransposable dans le domaine nucléaire : ainsi, pour les chances de voir respecté un accord sur l’interdiction. Ces chances semblent beaucoup plus faibles pour l’arme nucléaire que pour les gaz, car ces derniers, du moins ceux qui furent employés de 1915 à 1918, n’avaient pas une efficacité suffisante pour entraîner la décision. Au contraire, un avantage décisif serait sans doute escompté de l’emploi de l’arme nucléaire.

Quelle est donc l’influence qu’une interdiction d’usage de l’arme nucléaire exercerait sur la méfiance ?

Elle pourrait mettre un frein aux menaces verbales, et, par là-même, aux pressions, au chantage, à l’intimidation. On ne peut, après avoir souscrit à une interdiction d’usage, se complaire à rappeler combien de bombes anéantiraient l’Angleterre, combien la France, combien la Belgique. La tension pourrait décroître : la méfiance, non.

Les engagements moraux, en effet, sont aussi faciles à violer qu’à conclure, et un accord fondé sur la bonne foi n’a pas grande valeur quand c’est précisément cette bonne foi que la méfiance met en doute. Mais surtout une interdiction d’usage ne changerait rien à l’existence même des armes, ni à la nécessité de les tenir prêtes pour riposter à une attaque qui resterait matériellement possible. Le monde continuerait de vivre sous la même menace, et la méfiance subsisterait.

Désarmement contrôlé

Le principe de mener de front désarmement et contrôle s’impose avec une telle évidence que personne ne s’avise plus de le contester. C’est dans l’application de ce principe, quand il s’agit de définir les attributions du contrôle, que de sérieuses divergences subsistent. Les positions peuvent se caractériser comme suit :

Du côté occidental, on préconise un désarmement progressif sous l’action régulatrice du contrôle. A cet effet, à chaque étape, il convient de vérifier que le niveau des armements restants est bien conforme aux plafonds attribués à chaque État. Ce n’est qu’à cette condition que l’on s’engagera dans l’étape suivante.

Les Soviétiques refusent cette vérification. Chaque étape du désarmement devant comporter l’élimination d’un certain nombre d’armements, ils acceptent que cette élimination soit soumise à vérification, de sorte que le contrôle sera invité à assister à la destruction des avions, des navires… en surnombre. En revanche, ils refusent que soit vérifiée la quantité des armements restants. Ce n’est qu’en fin de désarmement, quand tous les armements seront éliminés, que les investigations seront libres : jusque là, en dehors de la constatation des armements détruits, ces investigations ne seraient qu’espionnage.

Ainsi, d’un côté, le contrôle total est considéré comme la condition d’un désarmement, même partiel. De l’autre, le désarmement total est considéré comme la condition du contrôle total. […]

Lisez l’article en entier ici.

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