You are here

Diplomacy & Crisis News

Hugo Chávez sauvé par le peuple

Le Monde Diplomatique - Fri, 25/01/2019 - 17:56
Suffit-il à une minorité de se rebaptiser « société civile » pour pouvoir prétendre renverser un président démocratiquement élu ? C'est ce qu'ont cru, au Venezuela, le patronat, un syndicat corrompu, l'Eglise, les classes moyennes et les médias, qui, le 11 avril, aidés par des généraux félons, ont (...) / , , , - 2002/05 Des coups

«<small class="fine"> </small>Dialogue<small class="fine"> </small>» et autres mots qui font accepter l'inacceptable

Le Monde Diplomatique - Fri, 25/01/2019 - 15:56
Mots-masques ? Mots mystificateurs ? La dérive n'en finit pas du vocabulaire dévoyé qui, sous des apparences parfois intellectuelles, souvent techniques, décervelle et dépolitise les citoyens. Le phénomène n'est pas neuf : dans les années 1960, la « pacification » cachait la « guerre » en Algérie. Mais (...) / , - 1995/05

« L’impact économique et financier du Brexit » : 3 questions à Emmanuel Mourlon-Druol

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 25/01/2019 - 09:00

Auteur de l’article « L’impact économique et financier du Brexit » paru dans le numéro d’hiver de Politique étrangère (4/2018), Emmanuel Mourlon-Druol, docteur de l’Institut universitaire européen de Florence et senior lecturer à l’université de Glasgow, répond à 3 questions en exclusivité pour politique-etrangere.com.

Votre article « L’impact économique et financier du Brexit » est paru en décembre 2018. Le Parlement britannique a rejeté l’accord négocié par Theresa May le 15 janvier dernier. Cela clarifie-t-il les options qui sont sur la table, et l’impact final du Brexit ?

Pas vraiment. Cela exclut certes très probablement l’accord que Theresa May avait conclu avec l’UE, à moins qu’il soit amendé et soumis à un nouveau vote. Mais la situation de base demeure : sortie sans accord, qui est la position de défaut, ou bien sortie avec un accord (et dans ce cas, lequel ?). Les effets économiques seront néfastes, la sortie sans accord étant considérablement plus dommageable que la sortie avec accord. Avec le rejet de l’accord de Theresa May par le Parlement britannique, la probabilité d’un « no deal » a toutefois nettement augmenté, notamment parce que la situation politique intérieure britannique est dans l’impasse.

Dans ces circonstances, un nouveau référendum n’offrirait-il pas une sortie de crise ?

L’idée d’un nouveau référendum est théoriquement séduisante. Mais la réalité de la situation rend sa perspective très compliquée, en termes d’organisation, de question posée, et de conséquences du résultat. D’abord, organiser un nouveau référendum prend du temps : plusieurs experts ont expliqué qu’il n’y avait plus le temps nécessaire pour le faire d’ici au 29 mars. Il faudrait donc que le gouvernement britannique demande une prolongation du délai de l’article 50. Ensuite quels choix seraient inscrits sur le bulletin de vote ? Les deux mêmes qu’en 2016 ? Ou bien ne faudrait-il pas y ajouter l’accord négocié par Theresa May mais rejeté par le Parlement ? Et ne faudrait-il pas également mentionner la possibilité du « no deal » ? Beaucoup de questions difficiles à trancher. Enfin, un référendum pour quel résultat ? Si le résultat confirme celui de 2016, la situation est clarifiée. Mais si le vote est différent, la suite des événements dépendra en grande partie du score. Par exemple, que se passerait-il si le remain l’emportait, comme le leave en 2016, avec seulement 52 % des voix ? Les tenants du leave demanderaient-ils un troisième vote ? Posons la question différemment : de quelle marge le remain aurait-il besoin pour définitivement clore le débat ? Et s’il y a plus de deux options sur le bulletin de vote, quelle légitimité aurait une décision qui serait soutenue par un nombre nécessairement peu élevé de votants ? En somme, le second référendum représente bien une option théoriquement attirante, mais très compliquée en pratique.

Vous disiez que le « no deal » est la position de défaut, mais pourtant une grande partie de la classe politique britannique y est opposée. Comment expliquer que ce résultat ne puisse pas être écarté d’office ?

Tout simplement parce que la classe politique britannique est incapable de se mettre d’accord sur une option positive, constructive, qui permettrait un accord. Le paradoxe réside dans le fait qu’une majorité de députés est opposée au « no deal », mais que cette majorité est, pour l’instant, incapable de se mettre d’accord sur un plan pour l’éviter. Si le « no deal » est effectivement l’option la plus redoutée par une grande partie de la classe politique britannique, d’autres intérêts entrent en jeu. Par exemple, Jeremy Corbyn semble d’abord et avant tout intéressé par la tenue de nouvelles élections législatives. Theresa May veut quant à elle que le Brexit ait lieu, sans report. Ce sont des paramètres de pure politique intérieure britannique qui conditionnent les discussions, et ce depuis la décision de David Cameron d’organiser un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, voire même avant. Le « no deal » est bel et bien la position de défaut, dont la probabilité a encore augmenté depuis le 15 janvier : pour espérer l’éviter, il faudra que la situation politique intérieure britannique évolue de façon majeure d’ici au 29 mars.

Interview d’Emmanuel Mourlon-Druol, réalisée le 24 janvier 2019.

 

Consommation d'alcool et de tabac, en Europe et en France

Le Monde Diplomatique - Thu, 24/01/2019 - 19:53
/ Santé, Europe, France, Drogue, Tabac, Société, Agriculture - Social / , , , , , , - Social

Législations sur les stupéfiants

Le Monde Diplomatique - Thu, 24/01/2019 - 17:53
/ Europe, Monde, Droit, Justice, Drogue, Société, Justice pénale, Narcotrafic - Social / , , , , , , , - Social

Tour et détours des routes de la drogue

Le Monde Diplomatique - Thu, 24/01/2019 - 15:52
/ Monde, Drogue, Narcotrafic, Criminalité, Mafia, Commerce, Transports - Social / , , , , , , - Social

Au Venezuela, la logique du pire

Le Monde Diplomatique - Thu, 24/01/2019 - 10:36
Lors d'une grande manifestation de l'opposition vénézuélienne, le 23 janvier 2019, le président de l'Assemblée nationale s'est autoproclamé président de la République par intérim. Il s'agit de M. Juan Guaidó, du parti Volonté populaire, la formation la plus à droite, la plus radicale, la plus convaincue (...) / , , , , , , , , , , - La valise diplomatique

Doses et surdoses

Le Monde Diplomatique - Wed, 23/01/2019 - 17:48
/ France, États-Unis, Drogue, Santé, Société - Social / , , , , - Social

L'élite et son «<small class="fine"> </small>pragmatisme<small class="fine"> </small>»

Le Monde Diplomatique - Wed, 23/01/2019 - 15:47
« Au fond, Monsieur le Président, vous êtes un pragmatique. » Faites le test, comme je l'ai fait moi-même, auprès de quelques « décideurs » et vous êtes pratiquement assuré d'obtenir cette réponse définitive et satisfaite : « absolument ». Vous avez touché juste : l'élite contemporaine se targue d'être (...) / , - 1995/04

De-bunking Russian Language Myths About Ukraine and the Baltics

Foreign Policy Blogs - Wed, 23/01/2019 - 15:33
Soviet Great Patriotic War memorial, Riga

Since conflict erupted in eastern Ukraine in early 2014, regional observers have worried that Russia could instigate a similar incursion in the Baltics to ‘protect ethnic Russians.’ Seemingly – goes the narrative – the ethnic Russians are identified as those who speak Russian. The reality in these countries, however, is far from that clear-cut distinction.

Let’s start in eastern Ukraine. Russian is the
primary language spoken in the pro-Russia / separatist provinces of Luhansk and
Donetsk, as well as the other three neighboring Ukrainian provinces (Kharkov, Dnipropetrovsk,
and Zaporozhiya). There are scattered villages that speak Ukrainian, but
Russian is the regional lingua franca.
Somewhat complicating the demographics, to outside observers, is that all those
provinces are also over 50% ethnic Ukrainian. The
Russian-language dominance, and general political alignment with Moscow, came
about from ethnic Russian labor migration to the region to support
industrialization beginning in the 1930s. In this corner of Ukraine, language
is not a divider, it’s a common tongue. Moreover, many ethnic Ukrainians fight
on the separatist side of the current conflict, another sign that the conflict
is more one of regional identity than ethnicity or language.       

Some 700 km and a 10-hour drive to the northwest,
the residents of Ukraine’s capital, Kiev, speak Russian widely. I spent four days
here in July, checking in to my hotel, ordering food, and re-buffing street peddlers,
all in Russian. I would hear Ukrainian at times, though rarely. This is all the
more remarkable given that a 2015 survey by the International
Republican Institute found 94% of Kiev residents to be ethnically Ukrainian. On
the other hand, I found government signage, public transportation, and
advertising to be overwhelmingly in Ukrainian. “Yes,” responded an office
worker whom I had just met (who in conversation often used a Ukrainian ‘h’
sound in place of a Russian ‘g’ sound). “That started happening after the
Crimea take-over.”                 

Another phenomenon has been Russian-speaking
migrants to the capital. Rather than stay in a war zone, eastern Ukraine
residents have joined families in Kiev and other cities. Additionally, after
the 2004-2005 Orange Revolution, young social and legal reformers from other former
Soviet nations, especially Georgia, moved to Kiev to ‘carry on the torch’ of
greater independence from Russia and reducing corruption. Some learned
Ukrainian, notably Georgia’s former president Saakashvili, but as a backstop,
all can rely on Russian.

As the former Soviet capital, and an important
center of government and commerce, widespread use of Russian in the city is understandable.
Ivan Patrulak, a historian in Kiev, distinguished last year between
bilingualism and ‘diglossia,’ describing a situation when native speakers use
different tongues under different circumstances. “In Kiev,” he said, ”Russian language
is still considered to be prestigious.”  
 

Aboard a five-hour bus ride directly south to the
port of Odessa, when one traveler suffered a minor seizure, all conversation
about helping her was in Russian, as the default tongue and (still) common
currency. While enjoying summer nights in that storied city, all my conversation,
and that at nearby tables, was in Russian. Odessa, admittedly, is a linguistic
exception, sharing many socio-historical traits with Crimea – a historically majority
ethnic Russian population, and a major Black Sea port that has figured in
Russian literature and military exploits. That same 2015 IRI poll however
showed 68% of residents to be ethnically Ukrainian, and only 25% Russian.

Odessa, August 2018 – note the advertisements in Russian (in Kiev ads are in Ukrainian)

Latvia’s ethno-linguistic breakdown is similarly complex. In the capital, Riga, for a few days in August in this regional hub and sprawling metropolis, I ordered food and asked directions in Russian. Sitting at a bar watching a sports event, I heard the staff alternating among Latvian, Russian, and English. Per demographics, it is no surprise that Russian is so widely spoken. The city (and Latvia as a whole) barely had an ethnic Latvian majority during the Soviet era, a trend that has roughly continued. The 40ish mayor is an ethnic Russian who in 2011 proposed making Russian the 2nd official language and enjoys the support of most ethnic Russians.  

The population of the second-largest city
Daugavpils, in Latvia’s south-east corner, is overwhelmingly Russian. Russians
make up significant populations in the two smaller eastern cities. Riga is in
the center of the country and sits on the Baltic Sea. While portrayed in
various foreign policy press as ‘one of the countries where Putin could act militarily
to protect ethnic Russian speakers,’ that would be a difficult loaf to slice,
unless they take half the country.

Estonia’s linguistic geography is more clearly delineated.
While 25% of the country’s population are ethnic Russians,
they are in two areas: in and around Tallinn, the capital, where ethnic
Estonians make up 60% and ethnic Russians 31% of the population, and in and
around Narva, on the north-east border with Russia, where ethnic Russians number
just over 70%.

With Tallinn’s refurbished Old City as a UNESCO
World Heritage site, and the country’s investment in IT infrastructure and
start-ups, the country has won international praise for its planning insight
and economic growth. Largely shut out of these developments, however, has been the
ethnic Russian population.

After independence in 1991, there seemed to be two
Estonias: the central and western regions, and Narva. Narva’s industry was soon
privatized, tossing thousands out of work. A further burden has been a
citizenship law requiring ethnic Russians to achieve a passing ability in
Estonian language, which many (mostly older residents) have refused to do. As
‘non-citizens,’ they carry a grey passport, reinforcing their undetermined
status. In recent years the narrative of a poor, rights-bereft population of
ethnic Russians in Estonia’s east, who only watch Russian TV, has made its way from
foreign correspondents’ notebooks into the plots of television dramas.

Historic standoff: Narva (near side), Ivangorod Fortress (Russia, far side)

After eastern Ukraine erupted in 2014, Tallinn officials
shared the fears of others: a Kremlin-backed incursion to re-claim ethnic
Russians as their own. Since then, various efforts have sought to spur
investment in Narva and reach out to the local population, to emphasize inclusion.
In one effort, creative directors from Tallinn are staging dramatic and musical
productions with cross-over themes in a local factory space that was once the
largest cotton mill in the Soviet Union. The University of Tartu (Estonia) has
opened a campus in Narva to give locals the opportunity to earn advanced
degrees. Language teachers are volunteering time to hold coffees where Russians
can practice Estonian language. And in a sign of government buy-in, Estonia’s President
Kaljulaid has put her weight behind these initiatives, intending to propose Narva as a
European Capital of Culture when Estonia receives the mantel in 2024.   

With sizable Russian minorities in several of these countries, Kremlin-backed media outlets continue to promote the idea of simmering ethnic conflict and culture wars, at its least to promote internal chaos, or at most to encourage separatist activity. Ukraine is at war over regional identity, a separate issue from language; Latvia, at least in urban areas, appears to have integrated rather than separate ethnic populations; and Estonia is taking steps to integrate its ethnic Russian population in the east.

After exploring each of these cases, and given their unique dynamics, there is little suggestion that ethnic Russians in these countries are clamoring for their own separatist state, or encouraging incursion of Russian troops. While mandatory language laws can complicate integration and raise tensions between ethnic groups, minority groups should understand that such steps are taken in defense of the primary language and culture. Both Estonia and Latvia, each with under 2 million residents, need a mechanism to safeguard their language, with 145 million Russian-speakers living next door. Russian state media campaigns emphasizing ethnic discord in these nations certainly gain traction when ethnic Russians’ rights and economic opportunities are compromised. However, with continued engagement of the ethnic Russian communities, especially in Estonia’s Narva, greater ethnic integration should greatly reduce the risk of separatism.

The post De-bunking Russian Language Myths About Ukraine and the Baltics appeared first on Foreign Policy Blogs.

Taliban Narratives: The Use and Power of Stories in the Afghanistan Conflict

Politique étrangère (IFRI) - Wed, 23/01/2019 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Gilles Dorronsoro propose une analyse de l’ouvrage de Thomas H. Johnson, Taliban Narratives: The Use and Power of Stories in the Afghanistan Conflict (Oxford University Press, 2018, 336 pages).

La défaite occidentale face aux talibans a suscité, et suscitera encore, nombre de récits et de tentatives d’explications. Le livre de Thomas H. Johnson sur la propagande de l’insurrection et des États-Unis dans la guerre est la vision d’un praticien, avec les avantages et les limites de l’exercice. Après un premier chapitre théorique, l’auteur analyse les formes de la propagande des talibans à partir de ses différents supports puis, malheureusement plus brièvement, celle de la coalition.

La richesse du livre est dans les matériaux recueillis lors de ses séjours en Afghanistan comme officier à Kandahar. On trouve ainsi des photos, la liste des publications et des sites de l’insurrection, des exemples de lettres de nuit, de longs extraits de textes traduits, des caricatures, etc. Ce matériau primaire satisfera tous ceux qui sont intéressés par une analyse détaillée du conflit.

Malheureusement, l’ouvrage souffre d’un défaut de rigueur gênant pour la compréhension du conflit. On passera sur le premier chapitre, patchwork de théorie sans grand intérêt pour le sujet. Il est plus problématique que l’auteur relaie des informations fausses, ou très douteuses. Par exemple, les talibans n’ont jamais annoncé qu’ils feraient revenir le roi Zaher (je peux en témoigner personnellement ayant fait du terrain à l’époque au sud de Kaboul). De même, les talibans, contrairement à ce que dit l’auteur, n’ont pas basé leur gouvernement sur des local customs, et ne rejettent en rien le soufisme (même les salafistes reconnaissent d’ailleurs une dimension soufie minimale à l’islam), mais ils sont réticents à certaines pratiques populaires hétérodoxes. Enfin, écrire que les leaders talibans ne connaissent pas « the basic understanding of islam » est simplement faux. Beaucoup de leurs cadres les plus importants sont issus de la Haqqanniya, une madrasa déobandie importante du Pakistan. De plus, tous les juges talibans sont des oulémas, ce qui est contradictoire avec la proposition de l’auteur.

Par ailleurs, ce dernier explique à raison que le mouvement taliban est capable d’organiser une propagande cohérente, solide et réactive. Pourtant, il soutient de façon contradictoire que les talibans sont un mouvement décentralisé et annonce qu’ils se seraient séparés en deux factions (ce qui est faux). Le recul accéléré du gouvernement depuis le désengagement occidental, et dernièrement la prise de la ville de Ghazni, montrent que les talibans ne sont pas paralysés par les conflits internes qu’il décrit. En outre, l’auteur décrit le Hezb-i islami comme étant aujourd’hui un des principaux groupes insurgés en Afghanistan, ce qui n’a jamais été vrai depuis 2001 et n’a plus de sens puisque le groupe s’est désormais rallié.

Si l’auteur montre peu de rigueur dans son traitement de l’insurrection, le chapitre de présentation – fort critique – des opérations de propagande de l’armée américaine est particulièrement riche. Il y souligne par exemple le rôle pas toujours très positif des Afghans de retour au pays, qui ne connaissent plus leur patrie mais conseillent les officiers américains. De même, les erreurs américaines sont minutieusement relevées – par exemple cette photo de famille avec femmes dévoilées sur un tract de l’armée américaine. Enfin, l’abus d’acronymes et de bullet points, peu surprenant pour un officier américain, rend la lecture parfois un peu laborieuse.

Gilles Dorronsoro

> > S’abonner à Politique étrangère < <

Les entreprises ne créent pas l'emploi

Le Monde Diplomatique - Tue, 22/01/2019 - 19:45
« Ce sont les entreprises qui créent l'emploi. » Cet énoncé, le point névralgique du néolibéralisme, est la chose dont la destruction nous fait faire un premier pas vers la sortie de la prise d'otages du capital. / France, Capitalisme, Économie, Entreprise, Idéologie, Travail, Néolibéralisme - (...) / , , , , , , - 2014/03

Guerres par procuration en Syrie

Le Monde Diplomatique - Tue, 22/01/2019 - 17:44
Deux ans après le début du soulèvement en Syrie, la révolution est détournée par des acteurs régionaux et internationaux aux objectifs contradictoires et souvent mal définis. / Iran, Israël, Proche-Orient, Russie, Syrie, Géopolitique, Histoire, Mouvement de contestation, Nationalisme, Religion, Relations (...) / , , , , , , , , , , , , - 2013/06

Op-ed: Rapid increase in violence within Bangladesh post-election

Foreign Policy Blogs - Tue, 22/01/2019 - 16:50

In the wake of reports of massive voter fraud in Bangladesh, when according to numerous opposition activists, the election was essentially robbed from the people by the Sheikh Hasina government, Shipan Kumer Basu, the President of the World Hindu Struggle Committee, reported that there is now a rapid increase in violence targeting both oppositions activities minority communities within the Asian country. According to him, post-election, there have been a series of attacks, assaults, murders and gang rapes in Bangladesh, which have occurred merely in order to suppress the Hindus, Buddhists, Christians and other minorities, as well as dissidents and members of the opposition, so that they will be compelled to flee the country.

For example, he noted that in Noakhali, Awami League members entered a home and tied up the hands of the husband while raping the man’s wife, a mother of four children. According to reliable sources, Basu reported that Parul Begum, a Muslim who voted for Paddy Shauf and the mother of 4 who was gang-raped, was badly injured in the incident and was hospitalized. He proclaimed that although Awami League leader Md. Sohel, the main man accused of implementing the gang rape, was arrested alongside two others, the other six accused in the case have not been arrested. According to locals in the area, the rapists can be released at any moment due to their affiliation with the governing party.

In another incident post-election, Basu noted that Bangladeshi MP Nixon Chowdhury, who was an Awami League member that ran in the election as an independent, was attacked as hundreds of local Hindus were in his home in Upazila of Faridpur district. According to him, his home fell victim to an arson attack and was vandalized. Basu reported that they also looted the valuables inside of the home. According to the report, Chowdhury was not the only victim. Locals reported that over 50 homes belonging to BNP supporters were plundered and vandalized as well in the Bangla Bazar Union of Doabarbaza Upazila.

Furthermore, according to Basu, a group of 30-35 people, including Former Chairman Fazlul Haque Bepari, looted, vandalized and ransacked the house of Rameezuddin at Dadpur village of Laxmipur Union in Kalkini upazila of Madaripur district. Ramijuddin’s wife Fazilah Khatun, his sons’ wife Toma who is pregnant and his sister’s daughter Hasina were seriously injured.
In addition, according to the World Hindu Struggle Committee, the home of Hindu Pashi Dasi was burnt to the ground, there was a rape attempt of a Hindu girl in Dinajpur and a Hindu couple disappeared from Brahmanburia and has not been heard from since. It is believed that they were probably abducted. According to them, there has also been anti-Hindu incitement reported in the Bangladeshi mosques post-election. It should be noted that the incidents listed above are only a small sample of the anti-opposition and anti-minority violence that has occurred within Bangladesh post-election.

As a result of these violent incidents, which followed a massive voter fraud that was accompanied by the arrest of tens of thousands of opposition activists and the killing of many others including members of minority groups within the Asian country, Mendi Safadi, who heads the Safadi Center for International Diplomacy, Research, Public Relations and Human Rights, stressed that he will be submitting a report to the UN Human Rights Council and he is presently drafting a petition against the Sheikh Hasina government, which will be sent to the International Criminal Court at the Hague: “We plan to submit a petition that will punish this criminal government.”

Written by Rachel Avraham, who is the President of the Dona Gracia Mendes Nasi Center for Human Rights in Middle East (under formation) and is a political analyst at the Safadi Center for International Diplomacy, Research, Public Relations and Human Rights. She is also a fellow at the Haym Salomon Center, a news and public policy group. For over 6 years, she has been an Israel-based journalist, specializing in radical Islam, abuses of human rights and minority rights, counter-terrorism, the Israeli-Palestinian conflict, Syria, Iran, Kurdistan and other issues of importance. Avraham is the author of “Women and Jihad: Debating Palestinian Female Suicide Bombings in the American, Israeli and Arab Media,” a ground-breaking book endorsed by Former Israel Consul General Yitzchak Ben Gad and Israeli Communications Minister Ayoob Kara that discusses how the media exploits the life stories of Palestinian female terrorists in order to justify wanton acts of violence. Avraham has an MA in Middle Eastern Studies from Ben-Gurion University. She received her BA in Government and Politics with minors in Jewish Studies and Middle Eastern Studies from the University of Maryland at College Park.

The post Op-ed: Rapid increase in violence within Bangladesh post-election appeared first on Foreign Policy Blogs.

Une vision policière de la société

Le Monde Diplomatique - Tue, 22/01/2019 - 15:43
Sous couvert de lutte contre l'insécurité, l'Etat français multiplie lois et décrets généralisant le contrôle social à des catégories de la population toujours plus nombreuses. Ainsi, les pouvoirs de la police s'élargissent en même temps que ses missions de surveillance. Une telle inflation répressive, (...) / , , , , , , - 2003/02 Scénarios-catastrophe

Les révolutions de Rousseau

Le Monde Diplomatique - Mon, 21/01/2019 - 19:41
On célèbre cette année le tricentenaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau, citoyen de Genève, écrivain, philosophe, aussi bien que flâneur et naturaliste, qui renouvela les lettres françaises et la pensée politique. / France, Citoyenneté, Démocratie, Droit, Droits humains, Histoire, Idées, (...) / , , , , , , , , , , - 2012/10

Un robot m'a volé mon Pulitzer

Le Monde Diplomatique - Mon, 21/01/2019 - 17:41
La technologie jouit-elle d'une existence autonome ? Peut-elle fonctionner sans l'aide des humains ? La société Narrative science développe des algorithmes capables, par exemple, de générer des articles sur le traitement des élections américaines par les médias sociaux. Des robots que la compagnie (...) / , , , , , , , - 2012/09

Mort et résurrection du photojournalisme

Le Monde Diplomatique - Mon, 21/01/2019 - 15:41
A la faveur de deux événements majeurs et tragiques – les tortures dans la prison d'Abou Ghraib à Bagdad et le tsunami de l'océan Indien –, l'année 2004 aura fortement interrogé les pratiques du photojournalisme et signifié, de façon définitive, que rien ne sera plus comme avant. Il arrive à la (...) / , , , , , , - 2005/03 Crispations et résistances

Les États-Unis et le monde de George Washington à Donald Trump

Politique étrangère (IFRI) - Mon, 21/01/2019 - 09:30

Cette recension a été publiée dans le numéro d’hiver de Politique étrangère
(n° 4/2018)
. Laurence Nardon, responsable du Programme Amérique du Nord de l’Ifri, propose une analyse de l’ouvrage de Maya Kandel, Les États-Unis et le monde de George Washington à Donald Trump (Perrin, 2018, 256 pages).

D’une lecture agréable, cet ouvrage est un excellent résumé de la politique étrangère américaine depuis 1776, et un prétexte à une relecture de cette politique sous l’angle de
l’« exceptionnalisme » américain.

Même si commerçants et agriculteurs ont aussi joué un rôle dans la colonisation de l’Amérique, les colonies religieuses protestantes ont imposé le récit national d’une élection divine des États-Unis, porteurs du Bien dans le monde. Ils ont dès lors accepté la mission d’y porter la démocratie et les droits de l’homme.

L’auteur s’attache à démontrer que les États-Unis n’ont jamais été isolationnistes. Le fameux discours d’adieu de George Washington exhortant la jeune république à rester hors des affaires du monde, doit être pris comme un conseil de patience : solidement établie, elle pourra mener une politique étrangère. D’où l’effacement du XIXe siècle. Autre preuve que les États-Unis n’ont pas été isolationnistes : leur expansion territoriale face aux tribus amérindiennes et au Mexique.

Le Congrès – les électeurs – pèse aussi. La guerre contre l’Espagne en 1898 à propos de Cuba ouvre la possibilité pour les États-Unis de devenir une puissance coloniale. Les Philippines, Porto-Rico, Guam et Panama sont également concernés. Or, l’octroi de la nationalité américaine, qui va de soi lorsque des territoires continentaux deviennent des États (sauf pour les Noirs et les Amérindiens), inquiète l’opinion lorsqu’il s’agit de terres peuplées de non-WASP. Dès lors, le Congrès développe un colonialisme principalement économique.

L’activisme idéaliste du président Wilson est suivi d’un repli entre 1920 et 1940. Les Américains sont déçus par l’attitude des Européens après la Grande Guerre : le Congrès est alors protectionniste et anti-immigration. Ces réticences sont balayées dès 1941, quand le magnat de la presse Henry Luce appelle à l’avènement d’un « siècle américain », dont les principes sont énoncés dans la Charte de l’Atlantique en 1942. Le pessimisme de penseurs tel Reinhold Niebuhr est oublié dans la période d’« über-exceptionnalisme » qui marque l’après-guerre.

Vietnam, Watergate, premier choc pétrolier : les crises des années 1970 donnent un coup d’arrêt au triomphalisme américain, sur fond de réalignement idéologique. Un courant contestataire et pacifiste divise le Parti démocrate, considéré comme faible en politique étrangère à partir de Jimmy Carter. La droite chrétienne s’impose au Parti républicain, qui devient le parti fort et martial, porteur d’un regain d’exceptionnalisme sous la présidence Reagan.

Les années 1991-1992 semblent annoncer l’avènement de la Pax americana célébrée par Francis Fukuyama. À la mondialisation démocratique et économique s’ajoute l’adoption du principe de « responsabilité de protéger » de l’Organisation des Nations unies (ONU) en 2005. Mais ce moment de grâce ne dure pas.

Pour éviter un véto russe à l’ONU, les États-Unis passent par l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) pour intervenir au Kosovo en 1999. C’est la fin de l’espoir d’un monde réunifié. Le doute se réinstalle aux États-Unis, dont la mission originelle a été pervertie par l’individualisme et la rapacité. Sommes-nous sortis de ce moment ? Barack Obama, Donald Trump, mais aussi Ted Cruz et Bernie Sanders doutent du rôle de modèle universel de la puissance américaine. La Chine et la Russie sont remises en jeu. L’ouvrage se clôt donc sur une note pessimiste.

Laurence Nardon

> > S’abonner à Politique étrangère < <

Pages