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Diplomacy & Crisis News

Les petites voix de la dissidence

Le Monde Diplomatique - Sat, 19/01/2019 - 19:36
Le 8 juillet 2004, M. Serge Dassault est devenu président de la Socpresse, accroissant ainsi un peu plus la concentration de la presse française dans les mains de grands groupes industriels. Face à l'extinction du pluralisme, particulièrement en région, de modestes publications tentent de redonner (...) / , , , - 2004/09 Mirages

Al-Shabab Wants You To Know It’s Alive and Well

Foreign Policy - Sat, 19/01/2019 - 12:06
The brutal attack in Kenya is designed to show Washington and the world that the terrorist group is still a force to be reckoned with in East Africa.

Once Muckrakers, Now Capitalists

Foreign Policy - Sat, 19/01/2019 - 12:00
How Chinese journalists traded censorship for the tech boom.

Will Brexit Blow Up Britain’s Conservative Party?

Foreign Policy - Sat, 19/01/2019 - 11:45
Europe has ended the careers of many a Tory prime minister. If Theresa May can’t forge a deal that carries a majority, she could send the party into the political wilderness.

Trump to Hold Second Meeting With North Korea’s Kim Next Month

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 22:58
The U.S. president will press his counterpart for more tangible commitments to dismantle nuclear weapons.

The True Mystery Man in the Trump Probe: Putin

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 22:51
Even if Trump is impeached, U.S. investigators are unlikely to find the Russian president’s fingerprints.

No Sweeping Free Trade Deal, Brussels Tells Washington

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 22:32
The EU’s terms for talks could herald another trade setback for Trump.

It’s Time to Stand Up to Russia’s Aggression in Ukraine

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 21:53
Putin's latest ploy in the Kerch Strait must be countered fast.

Les médias, les intellectuels et Pierre Bourdieu

Le Monde Diplomatique - Fri, 18/01/2019 - 19:34
La critique des médias est devenue un produit apprécié... des médias. Presse, radio et télévision multiplient les sujets de ce genre, généralement inoffensifs pour eux, afin d'asseoir leurs prétentions à trancher tous les débats, y compris ceux qui pourraient mettre en cause leur pouvoir de nuisance. En (...) / , , , - 2004/02 Libertés

Can State’s New Cyber Bureau Hack It?

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 19:30
The U.S. State Department is working to stand up a new cybersecurity bureau, but it's hobbled by debates with lawmakers on its purpose and mandate.

Detainees Are Trickling Out of Xinjiang’s Camps

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 19:10
House arrest or forced labor awaits most of those released so far in what may be a public relations ploy.

Palestinian in Israel

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 18:45
The population the government refers to as "Arab-Israeli" is increasingly embracing the term "Palestinian."

Budapest Blues

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 18:05
On the podcast: What it’s like to be a journalist in Orban’s Hungary.

Limiter les dégâts des médias

Le Monde Diplomatique - Fri, 18/01/2019 - 17:33
Il est tentant, lorsqu'on aborde la question des médias, de succomber à l'attrait du lieu commun et de la caricature ; de passer sans transition de l'exaltation des nouvelles technologies de la communication à leur condamnation sans appel. Plus difficile est d'analyser leurs implications sociales (...) / , , , - 1998/02

Journalisme et morale

Le Monde Diplomatique - Fri, 18/01/2019 - 15:33
Le métier de journaliste revêt un caractère difficile. La situation ne s'est pas simplifiée avec l'explosion des technologies de l'audiovisuel. Il ne suffit pas de recevoir des images en abondance, il convient aussi de savoir les lire (cf., l'article de Philippe Quéau). Une chaîne française (...) / - 1994/02

Médias, une critique nécessaire

Le Monde Diplomatique - Fri, 18/01/2019 - 10:35
De nombreux « gilets jaunes » dénoncent la couverture sensationnaliste et biaisée de leur mouvement par les médias dominants. Lors de manifestations, quelques journalistes ont été molestés, suscitant l'indignation des chefferies éditoriales et des instances corporatistes. Mais d'où vient cette défiance (...) / , , , , , , - Dossiers

Les démocraties à l’épreuve des terrorismes

Politique étrangère (IFRI) - Fri, 18/01/2019 - 09:00

Créée en 1936, Politique étrangère est la plus ancienne revue française dans le domaine des relations internationales. Chaque vendredi, découvrez « l’archive de la semaine ».

* * *

L’article « Les démocraties à l’épreuve des terrorismes » a été écrit par Dominique Moïsi, à l’époque adjoint au directeur de l’Ifri et et rédacteur en chef de Politique étrangère, dans le numéro 4/1986 de Politique étrangère.

L’utilisation systématique de la violence pour obtenir des avantages politiques obéit à des logiques diverses et prend des formes multiples. Le terrorisme révolutionnaire du type Brigades rouges ou Action directe veut déstabiliser la société et s’attaque aux symboles du régime politique en place au nom d’une vision idéologique du monde elle-même héritée de mai 1968 et de ses désillusions. Le terrorisme nationaliste ou régionaliste de type IRA, ETA, arménien, palestinien, veut obtenir la reconnaissance de l’indépendance politique et territoriale d’un groupe ou d’une ethnie. Le terrorisme diplomatique ou terrorisme d’État entend modifier, influencer ou paralyser l’action diplomatique d’un État en prenant en otage sa société par la menace d’une violence indiscriminée sur ses citoyens ou par la prise d’otages au sens propre du terme comme dans le cas du Jihad islamique.

Au-delà de leurs diversités, il existe un point commun entre ces différents terrorismes. Ils s’attaquent tous de façon privilégiée à ces sociétés ouvertes et pluralistes que sont les démocraties. La mort étant pour les organisations terroristes davantage un message qu’un objectif, celles-ci profitent de la caisse de résonance médiatique que leur offre « sur un plateau d’argent » nos sociétés démocratiques. Phénomène publicitaire et transnational, le terrorisme profite également des limites que les démocraties imposent à la coopération antiterroriste au nom de la souveraineté nationale, de l’indépendance des diplomaties et d’une fâcheuse tentation au « chacun pour soi » qui s’inscrit dans une logique démocratique et électoraliste.

D’un point de vue géographique, les démocraties sont inégalement touchées par le terrorisme. L’Europe est devenue le théâtre privilégié du terrorisme international. 35 à
50 % des attentats recensés par la Rand Corporation depuis 1981 ont eu lieu sur le territoire ouest-européen contre 30 % en 1980. Le Moyen-Orient a pris la place de l’Amérique latine comme second théâtre d’opérations des terroristes.

Un tiers des attentats ont désormais lieu dans cette zone, et en particulier au Liban, contre 20 % en Amérique de Sud. Le Moyen-Orient demeure aussi la source principale du terrorisme international, 50 % des attentats terroristes dans le monde étant liés, en 1984, aux problèmes de cette région, tendance qui n’a fait que s’accélérer depuis, comme le rappelait le rapport RAMSES 86-87.

Si les intérêts et les personnels américains répartis dans le monde entier sont les cibles favorites du terrorisme international, le territoire américain reste lui-même pratiquement épargné par la violence des terroristes (moins de 1 % du total mondial des actes terroristes). Cette relative invulnérabilité qui fait l’objet d’un débat entre experts et hommes politiques demeure assez mystérieuse. Les États-Unis sont-ils « à l’abri » pour des raisons géographiques, diplomatiques ou militaires ? L’éloignement géographique du territoire américain par rapport au centre du terrorisme international — le Moyen-Orient — est-il, combiné à l’efficace protection que lui assureraient des mécanismes de contrôle rigoureux, la raison principale de l’invulnérabilité américaine ? Les mouvements terroristes ont besoin d’un sanctuaire qu’il leur est difficile de trouver à proximité du territoire américain. Le territoire européen à l’inverse est proche du Moyen-Orient et ses frontières, héritage d’une tradition d’asile et résultat des réalités communautaires, sont très perméables.

L’Amérique serait-elle épargnée en raison de son statut de superpuissance et de la fermeté de ses positions antiterroristes ? Le terrorisme est l’arme des faibles contre les faibles. Il est plus que toute autre chose une épreuve de volonté politique, un test de la résolution ou de la lâcheté des sociétés démocratiques. On ne s’attaquerait donc pas au territoire de celui qui est présumé fort, même si le comportement des États-Unis à l’égard des terrorismes ne diffère pas fondamentalement de celui des autres démocraties. L’Amérique ne s’est- elle pas acharnée sur la Libye de Kadhafi parce que cette dernière avait commis l’imprudence de se déclarer ouvertement terroriste et parce que son poids politique et militaire semblait à la mesure d’une Amérique peut-être plus velléitaire que résolue ? Les États-Unis ont choisi d’ignorer les éventuelles responsabilités d’un État comme la Syrie et se sont lancés, comme l’affaire « Irangate » le démontre chaque jour davantage, dans un processus de négociations directes avec des terroristes soutenus par l’Iran pour tenter d’obtenir la libération des otages américains.

Pour certains, la relative invulnérabilité du territoire américain serait la confirmation de l’existence d’un chef d’orchestre unique qui manipulerait, du Kremlin bien sûr, les rouages du terrorisme international. Moscou, dans le cadre de sa politique de dialogue compétitif avec Washington, éviterait de s’attaquer directement à son adversaire principal. Il est difficile de se rallier à cette dernière thèse simplificatrice qui ne correspond pas à la complexité d’une situation éclatée et baroque. Il se peut que l’URSS soit de façon ultime la principale bénéficiaire d’un terrorisme qui prouverait la faiblesse des régimes démocratiques et leur vulnérabilité à toutes formes de pressions extérieures. Mais le grand profiteur n’est pas nécessairement le grand manipulateur. Au-delà et face à ce mystère que constitue encore la particularité du cas américain, on ne peut que faire preuve de la modestie la plus grande, renforcée par le sentiment que le territoire américain ne constituera peut-être pas éternellement un oasis de tranquillité face à cette forme particulière de violence qu’est le terrorisme.

A l’opposé du modèle américain se trouve, bien entendu, le cas français que traite longuement dans ce numéro Edwy Plenel. La France a le douteux privilège de regrouper sur son territoire toutes les formes de terrorisme (révolutionnaire, nationaliste, diplomatique). Si le terrorisme issu du Moyen-Orient est devenu au cours des derniers mois le plus meurtrier de tous., c’est que la France, symbole d’un Occident haï, dans une région déstabilisée, est à la fois plus visible que les autres pays européens et plus vulnérable que ne semble l’être une superpuissance comme les États-Unis. Ce mélange de vulnérabilité et de visibilité ne saurait être dissocié des comportements antérieurs de la France à l’égard du terrorisme. Notre pays a donné l’impression au cours des années 70 d’être moins résolu dans sa détermination à combattre le terrorisme. La tentation du sanctuaire que dénonce justement Edwy Plenel n’a pu qu’encourager ceux qui, pour des raisons politiques, souhaitaient tester la volonté de la France.

En matière de lutte contre le terrorisme, plusieurs leçons peuvent être retenues. La première est que le terrorisme ne saurait être réduit totalement. Pour l’essentiel, la lutte antiterroriste est affaire de renseignement à plus de 80 %. La protection, quelle que soit son efficacité, ne peut que contribuer marginalement à limiter l’extension du terrorisme. La deuxième leçon que les démocraties doivent sans doute tirer de plus de dix années d’expérience du terrorisme, c’est la nécessité, difficile mais nécessaire, de relativiser les enjeux de ce combat. On ne s’habitue certes pas à vivre avec le terrorisme, mais céder à la dramatisation, c’est déjà verser dans une panique qui prépare à tous les abandons de fait. La France a connu des défis autrement difficiles et des circonstances autrement plus dramatiques au cours de son histoire récente. Vouloir « terroriser les terroristes » n’est conforme ni à la réalité du rapport de forces sur le terrain, ni à l’exigence psychologique d’un traitement dépassionné et rationnel. La dernière leçon que les démocraties se doivent de tirer est qu’en matière de lutte antiterroriste, on ne se sauve pas seul. La tentation du sanctuaire est non seulement immorale mais aussi, ce qui est plus grave, inefficace et contre-productive. Mettre en doute, comme le premier ministre Jacques Chirac a pu le faire dans un entretien privé avec un journaliste du Washington Times, les conclusions de la justice britannique lors de l’affaire Hindawi est contraire à l’exigence de solidarité démocratique et européenne qui doit animer les pays occidentaux. Il est certes des limites concrètes à la collaboration entre les polices et tous les services qui ont pour mission de confronter les terrorismes. Il n’en demeure pas moins qu’à l’« internationale » des terroristes doit répondre une solidarité accrue des démocraties.

 

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Russia’s Conventional Weapons Are Deadlier Than Its Nukes

Foreign Policy - Fri, 18/01/2019 - 04:47
Withdrawing from the Intermediate-Range Nuclear Forces Treaty would take the United States one step forward and many steps back on international security.

Ukraine’s Upcoming Presidential Elections: The Ambivalence of the Zelens’kyy Candidacy

Foreign Policy Blogs - Fri, 18/01/2019 - 00:42

Most political experts in and outside Ukraine have reacted negatively or very negatively to the announcement, on New Year’s eve, of Ukrainian comedian Volodymyr Zelens’kyy that he will become a candidate in Ukraine’s presidential elections scheduled for 31 March (first round) and 21 April 2019 (second round of the two front-runners). Indeed, Zelens’kyy’s submission is – see below – in various ways problematic. Probably, his candidacy is an even more ambivalent enterprise than those of the other two top contenders, opposition leader Yuliya Tymoshenko and incumbent president Petro Poroshenko. Still, for all the apt skepticism, there is also – as in the case of certain positive aspects of Tymoshenko’s and Poroshenko’s runs – a bright side to the announcement of Zelens’kyy. One can identify, at least, three major risky or negative, but also three relatively encouraging dimension’s of Zelens’kyy’s entry into the race.

The first and foremost problem with Zelens’kyy is
that he would be a politically and diplomatically unexperienced president. He
has not held any governmental or any other public sector office before. His two
main competitors Poroshenko and Tymoshenko, in contrast, have each held, over
many years, parliamentary seats, party chairpersonships as well as high
executive posts. They are also well-connected internationally, for instance,
via the European People’s Party, while Zelens’kyy seems to have no foreign
affairs exposure.

In peaceful times and under stable conditions,
Zelens’skyy’s assumption of power would, perhaps, be an experiment worth
trying. Yet, as Ukraine’s current geopolitical situation is extremely complicated,
a Zelens’kyy presidency would be a chancy development. His partially naïve
statements on Ukraine’s international relations so far, and announced recruitment
of an explicitly non-political team indicate that there would have to be a
transition period before a Zelens’kyy administration becomes more or less
functional. Ukraine and her various foreign challenges may not have time for
such an interregnum, after the presidential elections.

Second, it remains unclear how truly novel a
Zelens’kyy presidency would eventually be, in terms of its approach to the old semi-criminal
patronage networks – the main cancer of Ukrainian politics. To be sure, Zelens’skyy
is justified emphasizing his clean hands, and non-involvement in the shadowy
schemes of Ukraine’s post-Soviet oligarchic rule. He is rich and made his money
on everybody’s watch, as a popular television star and producer of successful
entertainment programs.

Yet, there is much suspicion in Kyiv about his
links to Ihor Kolomoys’kyy, a notorious oligarch and owner of the influential TV
channel 1+1 that airs most of Zelens’kyy’s programs. A major reason for
Zelens’kyy’s popularity is his brilliantly played role as the non-corruptible
and oligarchy-slaying Ukrainian president Vasyl’ Holoborod’ko in the popular TV
sitcom “Servant of the People.” But many Ukrainian experts do not believe that
a real president Zelens’kyy would be as effective as the fictional president
Holoborod’ko, in curbing the impact of private business interests on Ukraine’s
governmental affairs.

Third, the political-satirical aspects of
Zelens’kyy’s comedy work and of his major TV show “Vechernyi kvartal” (Evening
Block) have acquired a strange aftertaste, following Zelens’kyy’s entry of the
race. His “95-yy kvartal” (95th Block) team has numerous times made
fun of various presidential candidates including Poroshenko and Tymoshenko. In
several sketches, Zelens’kyy has personally played Poroshenko as well Radical
Party leader Oleh Liashko, another likely presidential candidate.

While Zelens’kyy’s and his team’s political satire
was and is often extremely sharp, topical and funny, it now starts looking odd.
The well-written and -played video parodies, still widely watched on TV,
Youtube and other outlets, have recently gained a second meaning as support for
Zelens’kyy’s presidential bid. They now seem to be parts of an unconventional
negative electoral campaign by Zelens’kyy ridiculing his political opponents.

Yet, there are also some arguably bright aspects
of Zelens’kyy’s entry into politics, and especially so, if it goes beyond his –
likely unsuccessful – presidential bid in spring. Zelens’kyy’s mere
participation in the campaign is stirring up Ukrainian political debates on the
elections, and public interest for different visions of Ukraine’s future. Until
31 December 2018, it looked as if the 2019 contest will be largely between incumbent
Poroshenko, his Solidarity party as well as his allies, on the one side, and veteran
challenger Tymoshenko, her Fatherland party and her allies, on the other. Both
of these politicians have been active in Ukrainian politics for more than 20
years. Although Poroshenko and Tymoshenko have become irreconcilable enemies
over the last fifteen years, many Ukrainians perceive them as being of a
similar generation, type and quality.

There are also other alternative Ukrainian third
forces, on the right and left as well as in the political center. But Zelens’kyy
arrival has an especially high potential to break old templates of party
competition, political technology and oligarchic bickering. Many analysts in
Kyiv suspect, to be sure, that Zelens’skyy is merely a novel instrument of
manipulation in the hands of behind-the-scenes patrons, and especially of
unpopular Kolomois’kyy. Yet, even if Zelens’skyy may be obliged to one or more
oligarchs, it will be not easy for him to repay his possible debts.

Given his self-styled image as a non-nonsense
corruption fighter and new type of politician, it would be especially damaging
for Zelens’kyy, if he becomes perceived as being just another medium for
infiltration of private interests into governmental affairs. This constraint
may be even more important for his possible future faction in parliament than
for Zelens’kyy himself. While the unexperienced politician and his team might
be unsuitable for taking over the presidential administration, they could form
a useful Verkhovna Rada (Supreme Council) group.

To be sure, Zelens’skyy and his entourage will
be as much a target of seductive corruption schemes as other political parties
and individual deputies. Yet, the followers of Zelens’kyy-Holoborod’ko will –
given his public image as a new and clean politician – be especially vulnerable
to any disclosures of bribe-taking, kick-backs, nepotism etc. Chances are that
Zelens’kyy’s faction will thus become a relatively alien element in Ukraine’s
corruption-ridden parliament. Whatever shakes the old structures of post-Soviet
political advancement, procedure and decision-making is arguably good for
Ukraine’s legislatures and executives on the national, regional and local
levels.

A second positive aspect of Zelens’kyy’s possible
rise are his roots in South-Eastern Ukraine, and his special appeal to
Russophone Ukrainians. Zelens’kyy is less demonstratively and outspokenly
pro-Western than Poroshenko and Tymoshenko. Yet, he presents himself as a
Ukrainian patriot, has taken a clear position in the Russian-Ukrainian
conflict, apparently knows English well, and seems to be intuitively liberal.
That makes him for many nationalistically inclined Ukrainian journalists and
experts still insufficiently trustworthy.

Yet, even these commentators might agree that a
Zelens’skyy party would be preferable as a representation of Russophone Eastern
and Southern Ukraine, within the Verkhovna Rada and local parliaments, than the
various successor organizations of Yanukovych’s Party of Regions with their
continuing ties to Moscow. If Zelens’skyy creates a real party that becomes
popular, electable and successful in Eastern and Southern Ukraine, he might be
able to make a substantial contribution to Ukrainian nation-building.

A final, in Ukraine, largely ignored positive (especially
foreign) political aspect of Zelens’kyy’s possible rise is his partly Jewish
family background. To be sure, many Ukrainians know of, or/and easily
recognize, Zelens’skyy’s Jewish roots. But – remarkably – this fact is not, or,
at least, has not yet become a topic of wider public debate, much in the same
way in which Prime-Minister Viktor Hroysman’s Jewish origins are only rarely
mentioned in Ukraine. Such private biographic aspects of various politicians
are in Ukrainian politics and media – as it should be – largely non-issues.

Yet, Hroysman’s, Zelens’skyy’s and other
Ukrainian politicians’ ethnically non-Ukrainian roots have considerable weight within
the skewed international informational sphere and political communication
regarding post-Euromaidan Ukraine. Lingering Soviet-era propaganda memes,
post-Soviet Russian defamation campaigns, radically left-wing anti-American alarmism,
and dilletante post-modern commentaries on Ukrainian politics in the West
continue to reproduce an imbalanced image of Ukraine as infected with
ethno-nationalism to an allegedly extraordinary degree. To be sure, Ukraine has
various problems related to its radical right-wing parties, internationally
offensive memory policies, violent ultra-nationalist war veterans, as well as
popular chauvinism directed, above all, against Roma, colored immigrants, and
sexual minorities.

Yet, with the partial exception of its
extra-academic official historical discourse since 2014, there is nothing
special about Ukraine’s various issues with ethno-nationalism – a phenomenon nowadays
widely spread across Europe and the world as a whole. In fact, the relatively
weak electoral performance and low parliamentary representation of the Ukrainian
far right during the last quarter of a century makes post-Soviet Ukraine, if
seen in a comparative perspective, somewhat unusual. The party-political and
electoral marginality of Ukrainian ultra-nationalism has recently become even
more surprising, in view of Russia’s annexation of Crimea, bloody war in
Eastern Ukraine, and deep economic downturn in 2014.

The rise of Zelens’kyy will be yet another source of cognitive dissonance within the continuing international reproduction of the stereotype about Ukraine as a hotbed of xenophobia. Whereas this geopolitical aspect of Zelens’skyy’s rise may look irrelevant or bizarre to many Ukrainians, it will be a real factor in the formation of Ukraine’s foreign image. In sum, while Zelens’skyy may not (yet) be a suitable president for Ukraine, his forthcoming engagement in Ukrainian party politics, parliamentary affairs, public discourse, foreign relations, and, possibly, a governmental coalition may not be that bad. 

    

The post Ukraine’s Upcoming Presidential Elections: The Ambivalence of the Zelens’kyy Candidacy appeared first on Foreign Policy Blogs.

Trump’s Muscular New Plan to Fend Off Russian and Chinese Missiles

Foreign Policy - Thu, 17/01/2019 - 23:47
The U.S. president rolled out the most ambitious missile defense strategy since the end of the Cold War.

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