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Afrique

Sénégal: le M2D appelle à un nouveau rassemblement pacifique le 13 mars

RFI /Afrique - Tue, 09/03/2021 - 22:02
Le Mouvement pour la défense de la démocratie (M2D) a lancé un nouvel appel à la mobilisation pour un rassemblement pacifique ce samedi 13 mars. La coalition, créée la semaine dernière, regroupe des partis politiques d’opposition (dont le Pastef d’Ousmane Sonko) et des mouvements de la société civile (dont Y’en a Marre). Le M2D avait suspendu les manifestations prévues ce mardi et mercredi, après plusieurs jours de manifestations et violences qui ont fait au moins 5 morts selon le bilan officiel, 11 selon l’opposition.
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Un an après le Covid-19 au Burkina : Chronique du premier mois de la pandémie

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 21:30

Apparu en décembre 2019 en Chine continentale comme une banale grippe ou rhume pour certain, le coronavirus dont l'agent pathogène est le SARS CoV – 2 deviendra en l'espace de quelques jours une pandémie combattue par tous les scientifiques du monde. Ainsi, après les cas constatés au Cameroun, au Nigéria, au Sénégal, en Afrique du Sud et au Togo, elle se propage au Burkina Faso à partir du 9 mars 2020, faisant du pays des hommes intègres, le 6e pays atteint en Afrique subsaharienne et le 4 e en Afrique de l'Ouest.

Entre rumeurs et démentis depuis l'apparition du Covid-19, le Burkina Faso a finalement enregistré ses deux premiers cas confirmés le 9 mars 2020. En effet, c'est par un communiqué signé du ministre de la Santé d'alors, Claudine Lougué, que les Burkinabè auront la confirmation qu'un couple qui a séjourné en France de retour au pays le 24 février 2020 a été testé positif.

Selon toujours le ministre de la Santé de l'époque, les deux cas ont été internés en isolation dans un état stable, au Centre hospitalier universitaire de Tengandogo qui abrite les infrastructures adaptées pour la prise en charges des cas de Covid-19. Plus tard, les Burkinabè apprendront que le couple en question, il s'agit du pasteur Mamadou Karambiri et son épouse.

Cependant, bien avant la date du 9 mars 2020 confirmant les premiers cas du Covid-19, plusieurs rumeurs ont circulé au Burkina sur la présence d'éventuels cas suspects. Ainsi, la première rumeur majeure a concerné un ressortissant chinois entré sur le territoire burkinabè en provenance de la Chine, épicentre de la maladie.

Ce ressortissant chinois a été mis en observation au CHU de Tengandogo, pour plainte de toux et autres signes similaires à ceux du Covid-19. Cette hospitalisation faite le 5 février 2020 sur recommandation de l'ambassadeur de la Chine au Burkina, les résultats des prélèvements sanguins effectués par l'Institut Pasteur de Dakar révèlent que le patient n'est pas atteint de Covid-19.

Après les cas confirmés du 9 mars 2020, une autre rumeur, le 13 mars 2020, faisait état d'un cas suspect admis dans le Centre hospitalier régional de Tenkodogo, mais un démenti officiel a été fait par les autorités locales de la région.

Le 16 mars c'est l'annonce faite par la ministre de la Santé que sur un vol d'Ethiopian Airlines en provenance de la Chine avec à son bord un ressortissant chinois atteint du Covid-19 qui se révèle être une simple rumeur étant donné que les dépistages effectués sur les trois Chinois à bord du vol sont négatifs au Covid-19

Mars 2020 ou la chronologie d'une pandémie

Le 13 mars 2020, soit quatre jours après les premiers cas, un troisième cas confirmé est annoncé par le ministre de la Santé. Il s'agit d'une des nombreuses personnes identifiées ayant eu un contact direct avec les deux premiers cas. Selon le chef du département de la santé, l'intéressé était déjà en observation dans une structure de prise en charge et sa situation est stable.

Toujours le 13 mars 2020, un ressortissant japonais en provenance d'Ethiopie est détecté au Burkina Faso. Il est le premier cas confirmé d'étranger atteint de la maladie au Burkina, après la déclaration officielle des autorités burkinabè.
Le 14 mars, sept cas sont confirmés dont quatre directement liés au couple Karambiri et un à Houndé, ville située à l'ouest du Burkina. Ce dernier cas est le premier localisé hors de la ville de Ouagadougou. Il s'agit d'un expatrié anglais travaillant sur une mine d'or dans la localité.

Le 15 mars, huit nouveaux cas sont confirmés selon un communiqué du ministère de la Santé, amenant le nombre total de cas à 15.

Le 16 mars 2020, un ressortissant burkinabè est déclaré premier cas confirmé de coronavirus au Bénin. L'annonce faite par le ministre de la Santé du Bénin indique que l'intéressé est arrivé au Bénin par voie aérienne le 12 mars après être parti du Burkina le 21 février pour un séjour de 11 jours en Belgique pour retourner au Burkina le 4 mars 2020 pour 8 jours. Toujours à cette date, cinq nouveaux cas sont annoncés, à travers la ministre de la Santé sur la radiotélévision du Burkina, portant ainsi le nombre total de cas à 20. Par la même occasion, elle confirme qu'un vol d'Ethiopian Airlines en provenance de la Chine arrivé avec à bord 59 passagers dont un Chinois porteur du virus et de nombreux autres cas potentiels.

Le 17 mars, le premier décès lié au Covid-19 au Burkina est enregistré. Le décès s'est produit dans la nuit du 17 au 18 mars selon une annonce de la Coordination nationale de réponse à l'épidémie dirigée à l'époque par Pr Martial Ouédraogo. C'est une patiente de 62 ans, Rose Marie Compaoré qui souffrait d'un diabète et par ailleurs députée et deuxième vice-président de l'Assemblée nationale (ce décès sera d'ailleurs source à polémique. Aucune enquête n'est parvenue à ce jour à lié sa mort au Covid-19). À la même occasion, sept nouveaux cas annoncés, dont un localisé à Bobo-Dioulasso, portant le total à 27 cas enregistrés dont 15 femmes et 12 hommes.

De nouveaux foyers découverts, des ministres diagnostiqués positifs

Le 18 mars, six nouveaux cas sont enregistrés portant le total à 33 (15 femmes et 18 hommes). Fait marquant du jour, trois foyers distincts de Covid-19 sont identifiés selon la Coordination nationale de réponse à l'épidémie. Il s'agit de Ouagadougou, de Houndé et de Bobo-Dioulasso.

Le 19 mars, sept nouveaux cas ont été enregistrés. Les premières guérisons au nombre de quatre sont également constatées. Au total des cas confirmés on compte 20 femmes et 20 hommes.

Dans cette vague de forte contamination, l'opinion publique apprend les cas des membres du gouvernement. Ainsi on note le ministre en charge de l'Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, puis du ministre d'Etat, chargé de l'Administration territoriale et la Cohésion sociale, Siméon Sawadogo.

Le 20 mars, au total quatre membres du gouvernement sont déclarés atteints de Covid-19. Outre les deux premiers cités, on compte le ministre des Mines, Oumarou Idani, et son collègue des Affaires étrangères, Alpha Barry. Ce 20 mars, on décompte 24 nouveaux cas enregistrés portant le total à 64 (29 femmes et 35 hommes), un nouveau cas de guérison, deux décès portant le nombre de décès à trois. Deux nouvelles villes enregistrent leurs premiers cas, il s'agit de Boromo avec deux cas et Dédougou avec un cas.

Le 24 mars, 32 nouveaux cas sont confirmés, dont 31 à Ouagadougou et un à Houndé. On note également deux nouvelles guérisons et trois décès à Ouagadougou. Le nombre total de cas est de 146 dont 49 femmes et 97 hommes.
Le 25 mars six nouveaux cas sont enregistrés portant le total à 152 (52 femmes et 100 hommes). On note une nouvelle ville touchée, celle de Zorgho.

Le 26 mars, 28 nouveaux cas sont confirmés, portant le total à 180 (57 femmes et 123 hommes) dont la répartition est 20 à Ouagadougou, trois à Bobo-Dioulasso. Cette date voit le nombre de villes contaminées s'étendre. Ainsi, les deux dernières nouvelles villes touchées sont Sindou avec trois cas et Kongoussi deux contaminations.

Pour le 27 mars, 27 nouveaux cas sont enregistrés portant le total à 207 ; 22 à Ouagadougou, trois à Bobo-Dioulasso, un à Boromo et un à Banfora. Neuf nouvelles guérisons portant le total à 16 guérisons ; deux décès, dont un à Ouagadougou et un à Bobo-Dioulasso. Au total des cas confirmés, on a 66 femmes et 141 hommes.
Le 28 mars, le nombre total de cas est monté à 222 dû à la confirmation de 15 nouveaux cas dont 12 à Ouagadougou, deux à Bobo-Dioulasso et un à Boromo. On enregistre aussi deux guérisons et un décès à Ouagadougou. Le total des cas est de 70 femmes et 152 hommes.

Pour le 29 mars, 24 nouveaux cas sont confirmés, dont 19 à Ouagadougou, 2 à Bobo-Dioulasso, 2 à Ziniaré et un à Dano. Huit nouvelles guérisons sont enregistrées, portant ce total à 31. Au total des cas on compte 78 femmes et 168 hommes.

Le 30 mars, 15 nouveaux cas sont enregistrés, 13 à Ouagadougou, un à Boromo et un à Ziniaré ; une nouvelle guérison portant le total à 32 et deux nouveaux décès portant le total à 14 décès.
Le 31 mars, 21 nouveaux cas enregistrés dont 16 à Ouagadougou et cinq à Bobo-Dioulasso ; 14 nouvelles guérisons portant le total à 46 ; deux décès portant le total à 16. Au total on a 94 femmes et 188 hommes infectés.

Un plan de riposte de 177 milliards de FCFA

La pandémie prend des proportions inquiétantes. Elle se propage comme de la poudre. Le gouvernement décide de mettre en quarantaine les villes touchées. Les marchés et yaars sont fermés. Les écoles et les universités aussi. Il est désormais interdit tout rassemblement de plus de 50 personnes. Par ailleurs, un couvre-feu est institué à partir de 18h. Mais toutes ces mesures barrières ont des conséquences sur l'économie nationale. Le 2 avril 2020, le président du Faso s'adresse pour la deuxième fois (la première fois c'était le 20 mars) aux Burkinabè.

Il annonce un plan de riposte de 177 milliards de FCFA. "Nous sommes conscients que les mesures que nous prenons pour freiner et combattre la propagation du Covid-19 entrainent des effets pervers sur la vie quotidienne de nos concitoyens..." Et le président de définir ces effets pervers. "Les conséquences attendues de cette pandémie sur notre économie sont : - La réduction du taux de croissance de 6,3% à 2% en 2020 ; La baisse des recettes publiques, estimée à 306 milliards de FCFA, soit un déficit budgétaire de 5% ; Le ralentissement général des activités économiques, tous secteurs confondus avec pour conséquence des tensions de trésorerie de l'Etat." A la suite de cette sortie du président, une chaîne de solidarité nationale est lancée pour atténuer les effets de la maladie.

Le moins à dire, la pandémie est toujours présente. A la date du 7 mars 2021, le Burkina a enregistré 12 187 cas confirmés pour 11 860 guérisons. On déplore 143 décès et 184 patients sont toujours sous traitement.

J.E.Z
Lefaso.net

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Dominique Nana à propos de la réhabilitation du Stade du 4 Août : « Nous avons mobilisé 4 milliards sur les 11 milliards nécessaires »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 21:29

Dans la soirée du 2 mars 2021, l'opinion apprenait la suspension du Stade du 4 Août par la Confédération africaine de football de tout match international. Cette décision obligeait les Etalons à jouer sur un terrain étranger leur dernier match des éliminatoires de la CAN 2022 et à Salitas, engagé en phase de poules de la Coupe CAF, d'en faire autant.

Fort heureusement, dans la soirée du lundi 8 mars, une information nouvelle venait annoncer la levée jusqu'en juin de la suspension. Dans la foulée, le ministre des Sports et des Loisirs, Dominique Nana, était ce mercredi 9 mars, face à la presse, avec pour mission d'expliquer le dossier et tenter de rassurer le public burkinabè que son département fait le nécessaire pour « sauver » les stades du 4 Août et de Sangoulé Lamizana.

Pour Dominique Nana, qui a été saisi de l'information sur la suspension du stade par la CAF, la faitière continentale du football reproche au Stade du 4 Août la mauvaise qualité du terrain, le manque de propreté des vestiaires, les zones réservées aux spectateurs, les installations sanitaires pour les spectateurs, les installations médias. Il y a nécessité de réaliser des travaux de rénovation générale du stade. « Pour les matchs qui se disputent en soirée, l'éclairage du terrain doit être uniforme avec un éclairement horizontal minimum de 1200 lux », a précisé le ministre des Sports et des Loisirs.

Un vieux problème qui refait surface

Le problème de la vétusté du Stade du 4 Août, faut-il le dire, a été posé depuis très longtemps. Des actions avaient été entreprises par le gouvernement pour trouver des solutions à cela. En mai 2020, le ministre des Sports et des Loisirs, Daouda Azoupiou, avait sollicité et obtenu de son collègue en charge des Finances l'autorisation de recourir à la procédure d'entente directe relative aux études techniques et architecturales pour la réhabilitation et la mise aux normes du stade du 4 Août.

Une requête avait également été soumise au ministère des Finances en vue de combler le besoin de financement. Mais cette procédure n'a pas pu satisfaire à temps le besoin de réhabiliter le stade. « La dépense publique au Burkina est encadrée. Lorsqu'on parle d'une dépense en 2020, elle n'était pas inscrite dans le budget », a expliqué Dominique Nana.

5,5 milliards pour les deux stades

Selon le premier responsable des sports et des loisirs, des efforts ont toujours été déployés par le gouvernement pour offrir aux Burkinabè des infrastructures sportives de qualité à même d'abriter des compétitions internationales. « L'étude nous a fait ressortir un besoin de 11 milliards de FCFA pour le stade du 4 Août et de 24 milliards pour le stade Sangoulé Lamizana mais dans le budget 2021-2022, nous avons pu rendre disponibles 5,5 milliards », a ajouté Dominique Nana. Cette somme se répartit comme suit : 4 milliards pour le stade du 4 Août et 1,5 pour le stade Sangoulé Lamizana.

L'urgence sera de refaire la pelouse, les vestiaires, l'éclairage et le tableau d'affichage. « Vu que les matchs se jouent actuellement à huis-clos, la question de numérotation des chaises n'est pas aussi urgente que la pelouse ou les vestiaires. Nous allons voir avec les personnes concernées le calendrier de réhabilitation du stade », a rassuré Dominique Nana.

Mais cela ne se fera pas dans la précipitation ou en occultant certaines mesures financières. « Nous ne serons pas prisonniers du temps. Nous allons nous donner les moyens de pouvoir réaliser l'ouvrage de manière à ce qu'il réponde aux exigences de la CAF et de la FIFA. Ça prendra le temps que ça prendra mais l'important est qu'à la fin il y ait satisfaction totale et que cette inquiétude quitte la tête des Burkinabè », a-t-il ajouté.

En rappel, après la notification de la suspension du stade, le Burkina avait choisi de faire jouer le match des Etalons à Thiès au Sénégal et ceux de Salitas en Côte d'Ivoire. Tout cela est désormais suspendu. Du moins jusqu'en juin si le stade du 4 Août n'est pas réhabilité.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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Hugues Fabrice Zango : « Cela fait dix ans que je prépare les Jeux olympiques »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 21:00

Pour sa fenêtre du « Grand invité », Lefaso.net a reçu, dans la soirée du samedi 6 mars 2021, l'athlète Hugues Fabrice Zango. Détenteur de plusieurs records dont celui du monde en triple saut en salle obtenu le 16 janvier 2021 à Aubière en France, il évoque ses compétitions de 2020, de 2021 et de ses projets aux Jeux olympiques, Tokyo 2021.

En quelques années, il est devenu une figure importante, la valeur sure du Burkina Faso dans l'athlétisme notamment le triple saut. Après un début au Pays des hommes intègres, il dépose ses valises en 2016 en France où il cumule études et athlétisme.

Cette nouvelle vie lui réussit puisqu'il va enchainer des performances dans les prestigieuses compétitions auxquelles il prend part. Ainsi, le 27 janvier 2019, il établit un nouveau record d'Afrique avec un saut de 17,58 m lors du meeting de Paris indoor. Le 28 juillet 2019, lors des championnats de France 2019, il réalise 17,50 m et améliore de treize centimètres le record détenu depuis 2007 par le Marocain Tarik Bouguetaïb. Le 29 septembre 2019, lors des Championnats du monde d'athlétisme à Doha, il obtient la médaille de bronze derrière les Américains Christian Taylor et Will Claye. Il est désormais le premier Burkinabè à remporter une médaille dans cette compétition.

L'année 2020 sonne comme la consécration pour le Burkinabè. Sur dix compétitions auxquelles il prend part, il remporte neuf et termine deuxième à la dixième compétition. En août de la même année, au meeting de Székesfehérvár en Hongrie, il bat pour la première fois le double champion olympique et quadruple champion du monde, Christian Taylor, avec un triple bond à 17,43 m. « L'année 2020 a été pour moi une très belle saison au regard de ce que j'ai pu réaliser », confie-t-il au journaliste.

L'année 2021 commence aussi sous de bons auspices pour l'athlète. Le 16 janvier 2021, il réalise un saut de 18, 07 mètres en salle au meeting international d'Aubière et devient le premier homme à franchir la barre des 18 mètres. Pourtant, rien ne laissait prédire une telle performance pour le protégé de Teddy Tamgho. « J'étais très stressé la veille de la compétition. Le soir, j'ai dû commander un sandwich pour manger. On dira que ce n'est pas très sain mais c'est ce que j'ai dû manger pour me sentir », raconte le nouveau recordman mondial.

Au cours de la nuit, j'ai dormi à 1h du matin et j'étais débout à 4h. C'était compliqué puisque je n'ai plus dormi. Lorsque j'ai raté des sauts et que je partais pour le sixième essai, j'avais les mollets qui tremblaient parce que je devais forcément remporter cette compétition », a-t-il ajouté. Fort heureusement l'essai sourit à Fabrice Zango qui réussit son meilleur bond.

« J'attends les Jeux olympiques de pleins pieds »

Après ces péripéties, un autre grand défi se profile à l'horizon pour Hugues Fabrice Zango. Peut-être le plus grand de sa carrière. Il s'agit bien des Jeux olympiques qui auront lieu du 23 juillet au 8 août 2021 à Tokyo, la capitale japonaise. Pour cette grand-messe de l'athlétisme mondial, le Burkinabè est à fond dans les préparatifs. « Les Jeux olympiques sont la plus grande manifestation au monde. C'est un concert des nations qui viennent présenter leurs athlètes. Pour moi, c'est la plus belle vitrine pour la promotion d'un pays. Une médaille olympique est pour moi le graal », explique-t-il. « Mon ambition est d'être l'ambassadeur du Burkina à ces jeux et de faire flotter le drapeau burkinabè dans le ciel japonais. Si parce que j'ai obtenu une médaille olympique quelqu'un connait le Burkina et que cette personne aide un Burkinabè, j'aurai gagné mon pari », aspire-t-il.

Motivé pour toutes ces raisons, l'athlète révèle que cela fait dix ans qu'il prépare les Jeux olympiques. « Depuis dix ans que je prépare les JO. Il ne reste plus beaucoup de temps avant le début des Jeux olympiques. Je suis motivé chaque jour à l'entrainement et pendant ces cinq mois, je pense que je pourrai tenir au niveau émotionnel jusqu'aux Jeux olympiques que j'attends de pleins pieds », confesse-t-il. Pour cela, il va suivre trois stages dont un stage médical avant le début de Tokyo 2021.

Un doctorant en génie électrique

Hugues Fabrice Zango n'est pas seulement qu'athlète. Il est aussi une tête bien pleine. Car il est doctorant en génie électrique. Une thèse qu'il prépare avec autant de sérieux qu'il fait le sport. « J'ai pu boucler le dimensionnement de ma machine pour les recherches. Comme vous le savez, les études ont besoin d'autant de sérieux que le sport », soutient-il.

Il est aussi dans l'humanitaire parce qu'il est le parrain d'une école en France. Cette école parraine aussi des enfants burkinabè en difficultés. « C'est un honneur et une fierté pour moi de pouvoir accompagner ces personnes », explique Hugues Fabrice Zango.
Dans cinq mois, ce sera les Jeux olympiques et l'athlète est actuellement dans les entrainements pour tenter d'offrir au Burkina une médaille olympique.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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A Alger, les étudiants du Hirak réoccupent la rue

Slateafrique - Tue, 09/03/2021 - 19:50

Plusieurs centaines d'étudiants ont manifesté contre le pouvoir mardi à Alger, dans un nouveau geste de défiance à l'encontre du régime confronté depuis trois semaines à un retour dans la rue du mouvement pro-dé

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Explosions en Guinée équatoriale: le bilan s'alourdit, le président blâme les militaires

Slateafrique - Tue, 09/03/2021 - 19:50

Le bilan en Guinée équatoriale continue de s'alourdir mardi avec une centaine de morts et plus de 600 blessés, deux jours après les explosions qui ont ravagé un camp de l'armée et d'innombrables maisons, le président accusant les

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Tunisie: au moins 39 migrants morts dans deux naufrages

Slateafrique - Tue, 09/03/2021 - 19:50

Au moins 39 m

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Sénégal: la contestation suspend son appel

Slateafrique - Tue, 09/03/2021 - 19:50

Le mouvement de contestation au

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Transports : La Faîtière unique fait le toilettage de ses textes pour accueillir de nouveaux membres

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 19:00

La Faîtière unique des transporteurs du Burkina Faso (FUTRB) va accueillir dans les semaines à venir trois nouveaux membres. Pour cela, les quinze membres fondateurs de la structure ont procédé, le samedi 6 mars 2021, au cours d'un congrès extraordinaire, au toilettage des textes pour faciliter l'arrivée des nouveaux.

La paix semble gagner le milieu des transporteurs burkinabè. Répartis dans plusieurs structures, ces derniers ont entamé, depuis février 2020, le processus d'unification du secteur avec la création de la Faîtière unique des transporteurs du Burkina Faso. Seulement, cela ne se passe pas de façon pacifique. D'autres structures, qui n'étaient pas à Bobo-Dioulasso, n'avaient toujours pas rejoint la FUTRB.

Après des négociations, ces structures sont enfin décidées à adhérer à la Faîtière unique. Ce qui a nécessité la tenue d'un Congrès extraordinaire pour préparer le terrain à leur adhésion. « Nous avons programmé ce congrès extraordinaire pour essayer de rattraper le gap qui était dans les statuts et règlement intérieur. Nous avons également prévu des postes pour nos frères membres de structures de transporteurs qui n'avaient pas pu être présentes à Bobo-Dioulasso.

Issouf Maiga, président de la FUTRB

Ceux qui étaient à Bobo ont manifesté l'envie de pouvoir les prendre en compte dans les organes de fonctionnement de la FUTRB », a expliqué Issouf Maiga, président de la FUTRB.
Ce sont l'Alliance burkinabè des chargeurs et transporteurs (ABC-trans), la Fédération nationale des acteurs du transport (FENAT) et le Syndicat national des jeunes commerçants et transporteurs du Burkina (Synaject) qui font leur entrée à la FUTRB.

Pendant une journée, les 180 congressistes, représentant les quinze organisations membres-fondateurs de la FUTRB, ont amendé les textes et proposé des pistes pour les nouveaux adhérents. Selon le président de la faîtière, les arrivants auront « des postes au sein du bureau national pour apporter leur contribution au rayonnement du transport et de l'économie burkinabè ». Les travaux du Congrès extraordinaires seront entérinés par l'Assemblée générale qui va se réunir en session ordinaire d'ici la fin du mois de mars.

Jacques Théodore Balima
Lefaso.net

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France: Emmanuel Macron facilite l'accès aux archives classées secret-défense

RFI /Afrique - Tue, 09/03/2021 - 18:55
Emmanuel Macron a décidé, comme cela lui avait été demandé dans le cadre du rapport Stora sur la Guerre d'Algérie, de faciliter l'accès aux archives classées secret-défense. Après la reconnaissance, il y a quelques jours par la France du fait que le dirigeant nationaliste Ali Boumendjel, avait été torturé et assassiné, le chef de l'État veut ainsi montrer qu'il continue à progresser sur le dossier sensible des relations franco-algériennes.
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Sénégal : Le Mouvement SENS dénonce toute tentative d'éviction des adversaires politiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 18:14

Le Mouvement SENS fondé sur l'idéal du panafricanisme et les valeurs de justice et de démocratie suit avec un grand intérêt l'actualité sociopolitique de la province africaine du SENEGAL. Ce territoire pourtant considéré pendant longtemps comme un modèle de démocratie et d'espace où les libertés publiques et individuelles retrouvent tout leur sens, sombre dangereusement dans le chaos depuis quelques jours.

Depuis le début de cette affaire impliquant Monsieur Ousmane SONKO, l'un des principaux opposants au régime du Président Macky SALL, la Justice sénégalaise montre des signes évidents d'une justice instrumentalisée par le politique pour soigner ses intérêts propres. En effet, au regard du déroulement de cette affaire, tout observateur moyennement doué de raison ne peut que voir une collusion incestueuse entre le judiciaire et le politique pour détruire et briser un opposant politique dont la côte de popularité ne cesse de grimper. La thèse du complot est d'autant plausible que la célérité suspecte de la justice la pousse à prendre des libertés inacceptables avec les règles de procédures.

En effet, après son arrestation et sa mise sous mains de justice, alors qu'il était en partance pour déférer à une convocation du juge, l'opposant Ousmane SONKO a été entendu sans ses avocats, purement et simplement refoulés du bureau du juge. Dans cette affaire, on assiste à un chamboulement de toute la procédure pénale : présomption de culpabilité et procès inéquitable, telle semble être la substance des règles de procédure pénale appliquées à Monsieur Ousmane SONKO, le tout sur fond de remise en cause des libertés publiques comme le droit de manifestation publique.

Pour le mouvement SENS comme pour bien des observateurs et une bonne partie des Sénégalaises et Sénégalais, cette affaire SONKO est une nouvelle manipulation de la justice par le Président Macky SALL pour se débarrasser d'un adversaire politique qui pourrait contrarier ses plans. Ce dernier semble coutumier du fait, les affaires Karim WADE et Khalifa SALL, encore fraiches dans les esprits épris de justice et de démocratie sont là pour le rappeler.

Les manifestations populaires et violentes consécutives à l'arrestation du Leader du Parti PASTEF, illustrent bien les sentiments d'injustices qui animent beaucoup de Sénégalaises et de Sénégalais, notamment les jeunes face à ce qu'ils considèrent comme une attaque contre la Justice et la démocratie.

Le Mouvement SENS qui se veut héritier des luttes de libération, d'émancipation des peuples d'Afrique et pour la démocratie et l'Etat de droit sur le continent ne peut rester indifférent à ce qui se passe au Sénégal.

En premier lieu, le Mouvement met en garde les autorités sénégalaises, quant aux conséquences graves que cette affaire pourrait avoir sur un problème social aussi grave que le viol s'il s'avérait qu'elle n'était qu'un grossier montage. Le viol est un acte criminel que nous condamnons avec la plus grande fermeté ; nous déplorons qu'il puisse être l'objet d'instrumentalisation à des fins politiques.

En second lieu, le Mouvement dénonce avec force, toute tentative d'éviction des adversaires politiques, autrement que par l'arbitrage du peuple. Dans un contexte africain et particulièrement ouest africain, où les troisièmes mandats ne sont plus un tabou, nous appelons le Président Macky SALL à savoir identifier et emprunter la porte de l'honneur.

En tout état de cause, le Mouvement SENS :
condamne l'instrumentalisation de la justice, maillon essentiel de la démocratie, pour étouffer la démocratie ;
appelle au respect strict de la présomption d'innocence et des règles du procès équitable dans cette affaire dite, Ousmane SONKO ;
exprime toute sa solidarité avec le Parti PASTEF, le Mouvement Yen a marre et l'ensemble des militants pros démocratie emprisonnés par le régime de Macky SALL ;
exprime sa solidarité et son soutien au peuple sénégalais en lutte pour préserver les acquis démocratiques obtenus de haute lutte et pour refuser toute gouvernance autocratique ;
appelle à la solidarité agissante entre toutes les forces de changements sur le continent pour mettre fin définitivement à la patrimonialisation de l'Etat et du pouvoir ainsi que le règne des autocrates qui manipulent les institutions pour se maintenir au pouvoir et nuire à leurs adversaires.
SENS, pour Servir et non se Servir !
Pour la coordination Nationale
Guy Hervé KAM
Coordonnateur National

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Maï-Ndombe : plus de 50 maisons détruites à Beronge après la pluie

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 09/03/2021 - 17:53


La pluie qui s’est abattue vendredi 5 mars sur le village Beronge et ses environs, dans le territoire de Kiri (Maï-Ndombe), a causé plusieurs dégâts matériels. L’abbé vicaire de la paroisse du village, Arnold Boyongo, indique que plusieurs maisons ont été écroulées laissant des familles sans abris. Il plaide auprès des autorités pour qu’elles viennent en aide à ces familles victimes, qui vivent dans des conditions inhumaines.  

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Burkina : Le président du Faso reçoit Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 17:35

Ce mardi 9 mars 2021, le président du Faso a reçu en audience Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel. Il était accompagné de Frédéric Bontems, envoyé spécial français pour le Sahel, et de Angel Losada, représentant spécial de l'Union européenne pour le Sahel.

Avec le chef de l'État burkinabè, Roch Kaboré, ils ont échangé sur la feuille de route établie à l'issue du sommet des chefs d'États du G5 Sahel tenu à N'Djaména au Tchad en février 2021. Cette feuille de route prévoit le retour de l'État dans les zones libérées à travers la mise en œuvre de diverses activités au profit des populations.

Djimé Adoum en tête-à-tête avec le président du Faso

Au Burkina Faso, c'est l'axe Ouagadougou-Kaya-Dori qui a été retenu. « Nous sommes venus prendre les instructions du chef de l'État quant au point relatif à la mise en œuvre de cette feuille de route. Il y a un engagement politique très fort que le président nous a confirmé. Il y a le besoin d'une coordination interministérielle, d'un comité national qui va gérer plus ou moins cette feuille de route. Il y a l'établissement d'un comité élargi et adapté à cette nouvelle situation.

Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel

Il y avait un sursaut militaire depuis Pau (en France) jusqu'à nos jours et il va falloir l'accompagner avec un sursaut civil, c'est-à-dire le retour de l'État dans les zones libérées », explique Djimé Adoum, haut représentant de la Coalition pour le Sahel.
En attendant donc la mise en œuvre de ces activités, Djimé Adoum indique : « Nous sommes venus solliciter la bénédiction du chef de l'État pour permettre aux partenaires, aux uns et autres en étant ensemble, de rendre opérationnelles les activités qui vont avoir un effet sur les populations tout au long de cet axe. Bien entendu, il y aura d'autres activités quelque part ailleurs. »

Au cours de l'audience, il a aussi été question du contingent tchadien stationné à Niamey au Niger. « L'idée, c'est que ce contingent tchadien puisse se joindre aux forces nationales des pays concernés pour mener des opérations », a laissé entendre le haut représentant de la Coalition pour le Sahel.

La délégation reçue par le président du Faso a abordé la question du financement du G5 Sahel. Sur ce point, le haut représentant explique que les pays membres du G5 Sahel ont tous contribué à la hauteur de leurs moyens. Le principal défi reste donc de combler le gap en sollicitant les partenaires. « Nous au niveau de la Coalition internationale pour le Sahel, assurons de la disponibilité de la coalition à peser de tout son poids pour aller vers les partenaires et les mobiliser à la fois pour la mise en œuvre de projets de développement et aussi pour le support de nos armées nationales dans la lutte contre le terrorisme », soutient Djimé Adoum, qui se dit satisfait de ces échanges avec le président du Faso.

Justine Bonkoungou
Lefaso.net

Crédit Photo : Présidence du Faso

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Lutte contre les hépatites virales : L'association « Assaut-Hépatites » ouvre ses portes à la population bobolaise

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 17:31

L'association Assaut contre les hépatites virales au Burkina Faso (Assaut-Hépatites) ouvre ses portes à la population du 11 au 13 mars 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette occasion permettra au public de faire connaissance avec le centre et de se l'approprier. L'annonce a été faite ce mardi 9 mars 2021 au cours d'une conférence de presse.

L'association Assaut-Hépatites organise pour la première fois, depuis sa création, des journées portes ouvertes (JPO). Ces journées qui se tiennent du 11 au 13 mars prochain, se veulent être un cadre de sensibilisation de la population sur les hépatites virales, notamment les hépatites B et C. Plusieurs activités sont prévues au programme à savoir le dépistage gratuit de l'hépatite B, C ; du VIH ; de l'hypertension artérielle et du diabète.

Il est également prévu la vaccination contre le virus de l'hépatite B à des coûts étudiés, une conférence publique sur le thème « Dans le contexte de la pandémie de Covid-19, restons engagés pour l'élimination des hépatites virales », des expositions de stands au sein du centre et des émissions radiophoniques.

Selon les conférenciers du jour, les hépatites virales constituent un problème mondial de santé publique, avec 325 millions de personnes vivant dans le monde avec une infection chronique par le virus de l'hépatite B (VHB) ou de l'hépatite C (VHC). Chaque année, elles causent environ 1,46 million de décès dont la plupart survient dans les pays en développement.

Au Burkina Faso, les statistiques montrent également que ces hépatites virales constituent un problème majeur de santé publique avec une forte endémicité de l'hépatite B (dont la prévalence varie entre 10 et 27%). Et malgré l'introduction du vaccin contre l'hépatite B dans le programme élargi de vaccination (PEV) pour la prévention de la transmission de l'infection aux enfants depuis 2006, les politiques sanitaires spécifiques de lutte contre les hépatites virales restent insuffisantes au Burkina. On enregistre ainsi, environ deux millions de porteurs chroniques de VHB et 720 000 de VHC dans le pays.

Les conférenciers (de la gauche à la droite : Dr Ilboudo Dieudonné, médecin au centre et Philippe Kounouyini, SG de Assaut-Hépatites)

Une association engagée dans la lutte contre les hépatites virales

C'est fort de ces constats qu'un groupe de travail et de réflexion composé de praticiens de santé publique, de praticiens hospitaliers, de chercheurs et des membres communautaires ont jugé utile et nécessaire la création d'une association de lutte contre les hépatites virales au Burkina Faso dénommée « Assaut-Hépatites ».

Elle se donne pour objectif, entre autres, de sensibiliser la population sur les hépatites virales B et C, de promouvoir le dépistage et le diagnostic, faire le conseil dépistage, de former les professionnels de santé et les membres associatifs en matière de conseil dépistage des hépatites virales B et C, de faire également un plaidoyer auprès des autorités sanitaires pour l'intégration des mesures de prévention, de dépistage et de prise en charge des hépatites dans les politiques de santé au Burkina Faso. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Cameroun: Maximilienne Ngo Mbe reçoit le Prix international du courage féminin

RFI /Afrique - Tue, 09/03/2021 - 17:23
La Camerounaise Maximilienne Ngo Mbe a reçu lundi le Prix international du courage féminin 2021 décerné par le département d’État américain à l’occasion de la Journée internationale des femmes. Elle est la directrice du Réseau des défenseurs des droits de l’homme de l’Afrique centrale et a notamment dénoncé les violations commises dans le conflit opposant le gouvernement camerounais aux séparatistes anglophones. Entretien.
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RDC : Washington réactive les sanctions contre Dan Gertler

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 09/03/2021 - 16:58


La licence, qui avait été accordée à Dan Gertler le 15 janvier 2021, vient d’être révoquée par le département du Trésor, en consultation avec le département d’État, selon un communiqué de presse publié lundi 8 mars par le bureau du porte-parole du département d’Etat des Etats-Unis. En clair, Washington a réactivé les sanctions contre le milliardaire israélien, accusé de corruption dans le secteur minier en République démocratique du Congo (RDC).

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Chemin de fer Abidjan - Ouagadougou : SITARAIL modernise ses ateliers de maintenance du matériel roulant

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 09/03/2021 - 16:55

Après l'acquisition de 4 locomotives de ligne, SITARAIL, filiale de Bolloré Transport & Logistics et opérateur du chemin de fer entre la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso, modernise ses ateliers de maintenance à Bobo Dioulasso et à Abidjan. A cet effet, elle a dégagé une enveloppe de plus de deux milliards de FCFA pour l'acquisition d'équipements performants.

Ainsi, les ateliers de Bobo Dioulasso, spécialisés dans les travaux de wagonnage, ont reçu un tour Demoor, une grenailleuse, deux rechargeuses à boudins Lincoln et une presse plieuse. A Abidjan, les ateliers ont été dotés d'un tour vertical Berthiez, d'une centrifugeuse Alpha Laval, d'une presse à caler et à décaler les roues, etc. Par ailleurs, trois nouveaux ponts roulants ont été installés à l'atelier Bloc Diesel où sont réparées et entretenues les locomotives. Ces importants investissements visent à accroître les performances de SITARAIL.

Le tour Demoor installé au MR de Bobo Dioulasso

Ces équipements neufs et modernes ont d'ores et déjà permis d'améliorer l'efficacité et la fiabilité des opérations de maintenance des locomotives et des wagons du parc de matériel de SITARAIL. « Par leur forte capacité de production et leur automatisme, ces nouveaux appareils améliorent considérablement les conditions de travail des cheminots commis aux travaux de maintenance et augmentent la production journalière de nos ateliers », s'est réjoui Joseph Yaonaba, Chef du Département Matériel roulant à Bobo Dioulasso.

Une presse à caler et à décaler neuve pour le MR d'Abidjan

« La modernisation de nos outils opérationnels fait partie de notre vision stratégique, qui est de doter SITARAIL d'équipements de pointe, afin de mieux répondre aux attentes de nos clients. Notre objectif est donc de poursuivre ces investissements, afin d'offrir à nos collaborateurs des outils performants et une meilleure offre de wagons à nos clients pour dynamiser les échanges commerciaux entre le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire », a indiqué Quentin Gérard, Directeur Général de SITARAIL.

Le tour vertical Berthiez installé au MR d'Abidjan

Avec un trafic annuel de près d'un million de tonnes de marchandises transportées, SITARAIL constitue un maillon essentiel pour le développement socioéconomique du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire et des pays de l'Hinterland de par son apport dans les économies nationales, son rôle dans la chaîne d'approvisionnement et son impact sur la performance des plateformes logistiques multimodales de ces pays, à savoir celles de Bobo Dioulasso et de Ouagadougou, au Burkina Faso, et de Ferkessédougou, en Côte d'Ivoire. Des efforts que les clients apprécient.

Correspondance particulière

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« La paix et la stabilisation de l’Est de la RDC reste une priorité fondamentale pour la MONUSCO » (Bintou Keita)

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 09/03/2021 - 16:33


La nouvelle cheffe de la MONUSCO, Bintou Keita, a entamé mardi 9 mars sa première tournée dans les provinces de l’Est de la RDC. La paix et la stabilisation de l’Est de la RDC reste une priorité fondamentale pour la MONUSCO, a-t-elle affirmé à son arrivée à Goma (Nord-Kivu).  

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