(À l'attention des locataires des cités de la CNSS sur toute l'étendue du territoire)
Le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) informe l'ensemble des locataires qu'une vaste opération de contrôle d'identité des locataires en présence d'huissier de justice, s'effectuera dans les prochaines semaines.
Ce contrôle dont l'objectif est d'assainir le fichier des locataires de la CNSS, sera suivi du renouvellement des contrats de bail des locataires à jour des loyers.
A cet effet, il invite les locataires ayant des arriérés de loyer à prendre les dispositions nécessaires en vue de solder lesdits arriérés dans les plus brefs délais.
Le Directeur général tient à préciser qu'au regard de la forte demande des locaux de la CNSS, les contrats de bail qui ne pourront pas être renouvelés durant la période de contrôle en raison des arriérés de loyer feront l'objet d'une résiliation et les villas seront réattribuées.
Par ailleurs, il porte à la connaissance des locataires, qu'à l'issue du contrôle, si les constats relèvent que des villas sont restées fermées du fait que les locataires n'y résident plus, les contrats de bail y afférents seront résiliés.
Le Directeur général remercie par avance les locataires du bon accueil qu'ils voudront bien réserver aux agents recenseurs.
La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, les Vertus de la Solidarité.
Le Directeur général
Lassané SAVADOGO
Bonjour chers collaborateurs Directeurs régionaux et provinciaux.
Nous sommes pratiquement à la fin de l'année scolaire et certains établissements et écoles sont à la phase des dernières évaluations.
La suspension des activités sportives, culturelles et de loisir a été décidée pour limiter la propagation de la COVID en milieu scolaire afin de ne pas compromettre le déroulement de l'année scolaire. Vous pourrez autoriser l'organisation de ces activités dans les établissements qui auront fait leurs dernières évaluations.
Toutefois, vous voudriez bien instruire vos responsables d'établissements ou écoles à veiller à une organisation de ces activités dans la discipline et le respect.
L'arrêté N° 2021/110/ MENAPLN/SG/DASCLE du 29 avril ci-dessus , entre en vigueur à compter de la rentrée 2021-2022.
Yao IDO
Fonctionnaire de l'UNESCO
LADY SHINE
Musicienne
Antoine SAWADOGO
Adjoint au maire d'Arbollé
Rasmané GANGO
Agent de l'Action sociale
Dans le cadre de la résilience du Burkina face aux effets du changement climatique, le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré, a procédé le vendredi 7 mai 2021, à l'ouverture d'un atelier de validation des études sur les coûts et bénéfices, et des potentiels d'atténuation des actions. Ces études sont en lien avec la révision de la contribution déterminée au niveau national (CDN) du Burkina Faso en vue de renforcer la résilience des secteurs vulnérables tels que l'agriculture, la foresterie, les ressources animales et des ressources en eau.
A l'instar de plusieurs pays, le Burkina Faso a présente une forte vulnérabilité aux changements climatiques. Les secteurs les plus touchés par ses effets sont l'agriculture, la foresterie, ainsi que les ressources animales et les ressources en eau. Pour faire face à cette situation, des actions ont été entreprises, notamment le Programme d'action national d'adaptation à la variabilité et aux changements climatiques (PANA) en 2007, le Plan national d'adaptation aux changements climatiques (PNA).
A cela s'ajoute la ratification par le Burkina Faso de l'Accord de Paris sur le climat en 2016 et son option de disposer d'un instrument volontaire d'engagement de sa mise en œuvre qu'est sa Contribution déterminée au niveau national (CDN). Conformément aux dispositions de cet Accord après cinq années de mise en œuvre, la CDN doit être soumise à une révision.
Pour ce faire et grâce à son adhésion au NDC Parteners, le Burkina Faso a bénéficié de l'appui technique et financier de ses membres dont l'Organisation des Nations-Unies pour l'agriculture et l'alimentation (FAO). Selon le Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement durable, Dr Augustin Kaboré, ces appuis ont permis, à ce jour, de disposer de plusieurs livrables dont une bonne exploitation permettra au pays de disposer d'une CDN révisée beaucoup plus ambitieuse.
C'est dans cette lancée que le présent atelier a été organisé en vue de valider les études sur les coûts et bénéfices et les potentiels d'atténuation des actions proposées pour être retenus dans la CDN. A l'en croire, ces actions soumises à appréciation aux participants marqueront les nouveaux objectifs en matière d'atténuation et d'adaptation pour la période 2021 à 2025.
Il a réuni une cinquantaine de participants issus des services publics, du secteur privé, de la société civile et des partenaires à la révision de la CDN pour valider les actions du secteur de l'agriculture, de la foresterie et les autres affections des Terres (AFAT) et Energie réalisées par Climate Analytics ; des actions du secteur des transports réalisées par GGGI, et des études complémentaires d'estimation du potentiel de séquestration des actions régionales. Cette rencontre est aussi une occasion d'améliorer les connaissances des premiers responsables sectoriels ainsi que des partenaires techniques et financiers sur le processus de révision de la CDN.
Pour rappel, la Contribution déterminée au niveau national (CDN) est l'un des outils de mise en œuvre de l'Accord de Paris sur le climat de 2016 et de la Convention-Cadre des Nations-Unies sur les Changements climatiques (CCUNCC) de 1993. Dans ce cadre, le Burkina bénéficie de l'accompagnement des partenaires techniques et financiers dont le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), l'Institut mondial pour la Croissance verte (GGGI), la Coopération néerlandaise (SNV), la Coopération allemande (GIZ), le Programme des Nations-Unies pour l'Environnement (PNUE), Climate Analytics et l'Organisation des Nations-Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO).
Judith Sanou
Lefaso.net
Le Covid-19 a inspiré le journaliste et consultant André Marie Pouya qui compose cette poésie, Masque. Le Covid-19 n'a pas engendré le masque, mais il en favorisé l'essor, dit l'auteur. Si cet objet protège contre l'infiniment petit (le virus), il divise également…
Le coronavirus développe tant de variants.
Si on ne l'arrête,
Bientôt,
Il pourrait se transmettre par un simple coup d'œil.
Le virus de la Covid-19,
Infiniment petit,
N'a pas engendré le masque.
Il en a favorisé l'essor.
Les grands ont, parfois, besoin d'un plus petit qu'eux,
Pour croitre,
Pour se développer…
Ces propos, se veulent-ils :
Un Hymne au masque ?
La Défense du masque ?
La Malédiction du masque ?
Ou une confortable rêverie intellectuelle ?
Masque, qui protège !
Masque, qui m'empêche de sourire,
Ou qui étouffe et cache mon sourire,
Masque, qui me prive du sourire des autres :
Le sourire, généreux, des religieuses,
Le sourire, aguichant, des créatures,
Le sourire, humaniste, des personnes optimistes,
Le sourire, entrainant, des leaders,
Le sourire irradiant des pêcheurs de femmes et d'hommes.
Masque, qui protège,
Masque, qui divise,
En toute occasion,
Et à tout moment,
Les personnes qui en portent
Et les corona-sceptiques ou hostiles.
À tout regroupement humain,
Une césure se produit entre les deux groupes.
Masque, qui crée la confusion :
Pour les uns,
Ceux qui le portent se protègent du virus ;
Pour les autres,
Ils en sont malades !
Il faut s'en éloigner.
Échec, relatif, des campagnes de sensibilisation ?
Masque, qui est un marqueur social,
Vu du côté du pauvre,
Du fait de son prix,
À cause de son coût.
Masque, qui est un indicateur médical,
Pour ceux qui le pensent préventif du virus.
Virus, qui enrichit des pays précis.
Virus, qui rend milliardaires certains chercheurs.
Virus, qui enrichit aussi des industries pharmaceutiques.
Virus, qui crée des controverses entre médecins,
Virus, qui divise les spécialistes.
Virus, qui provoque des empoignades entre Grands de ce monde.
Toutes ces controverses enlèvent à la science sa rigueur.
La science devient un point de vue,
La science devient un référendum…
Virus, dont l'origine n'est toujours pas établie,
De façon consensuelle :
Vient-il de Chine ?
Provient-il des États-Unis d'Amérique ?
A-t-il été fabriqué en France ?
Virus, outil d'un nouvel ordre mondial
Comportemental, culturel et économique ?
Masque, qui protège du virus ?
Là aussi, beaucoup de discussions,
Des remises en cause.
Masque ?
Bavette ?
Cache-nez ?
Autant de noms.
Autant de concepts.
Autant de visions de ce morceau de tissu.
Pour une fois, dire que :
« Le monde entier » est affecté par un mal n'est point un Cliché :
L'homme ou la femme d'affaires, qui parcourt le monde,
Le paysan, qui n'a jamais quitté son village.
L'enseignant, qui ne déserte pas sa circonscription.
Le boucher, qui est toujours derrière son étal…
Le maire d'une commune rurale,
Qui ne monte jamais dans la capitale.
L'intellectuel de gauche,
Tourmenté par les problèmes des masses,
Retranché dans sa bibliothèque,
Rivé sur le clavier de son ordinateur.
Tous concernés !
Outre-tombe …
Des tréfonds de sa tombe, millénaire, le dernier des frères Horace resurgit. Il brandit son épée. Une épée, rouge du sang des trois frères Curiace mais aussi de sa sœur, coupable d'aimer l'ennemi. Il rugit, ainsi qu'il suit :
« Virus, va dedans les enfers, écrasé et vaincu par le masque ! »
André Marie POUYA
Journaliste & Consultant
Quatre personnes sont portées disparus et dix habitations incendiées après deux attaques des rebelles des ADF, l’après-midi et dans la soirée de jeudi 6 mai, dans deux villages de Banande-Kainama dans le groupement de Banande-Kainama, territoire de Beni (Nord-Kivu). Ce bilan est encore selon des sources de la société civile. Les rebelles ont d’abord attaqué le village de Kakuka et en ensuite celui de Kingamuviri.
La société civile de la partie sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu) a plaidé jeudi 6 mai pour l’accélération du processus de désarmement et démobilisation des groupes armés qui sévissent dans la région. Selon elle, la milice FPP/Kibido est prête à se rendre.
Seize décès, dont onze enfants de 0 à 4 ans, ont été enregistrés en l’espace de trois semaines dans le site des de Jina dans la chefferie de Bahema Baguru dans le territoire de Djugu (Ituri).
Dans le cadre du projet Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au Sahel (MOPSS) mis en œuvre par le consortium SNV, APESS, ROPPA, RBM et Hub Rural, il a été procédé, ce vendredi 30 avril 2021 à Bobo-Dioulasso, à la clôture de la formation des acteurs judicaires sur les droits fonciers des pasteurs et agropasteurs, organisé par ledit consortium.
L'objectif de cette session de formation organisée du 28 au 30 avril 2021 est de renforcer les capacités du personnel judiciaire sur les textes législatifs et règlementaires en matière foncière et pastorale, de manière à leur permettre de régler efficacement les conflits fonciers.
En effet, l'Etat burkinabè a entrepris, dans le secteur de l'agriculture et l'élevage, des réformes qui ont introduit des innovations majeures telles que la reconnaissance de nouveaux droits fonciers, la reconnaissance de droits à une diversité d'acteurs ruraux dont les pasteurs et les agropasteurs, la modification de la procédure de saisine du juge en cas de conflit lié au foncier rural, y compris ceux impliquant les éleveurs, ou encore le redimensionnement du domaine foncier national.
Ces innovations majeures législatives et règlementaires doivent être connues et maîtrisées par les différents acteurs (organisations de producteurs et l'ensemble des acteurs que sont les Commissions de conciliation foncière villageoise, et les magistrats) qui interviennent dans le processus de traitement du contentieux foncier rural, et plus singulièrement le contentieux opposant les pasteurs et les agropasteurs aux autres acteurs ruraux.
C'est pourquoi, le ministère de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, grâce au partenariat avec l'ONG Care International, dans le cadre du projet Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au Sahel (MOPSS) mis en œuvre en consortium avec SNV, APESS, ROPPA, RBM et Hub Rural, a entrepris de renforcer les capacités desdits acteurs afin qu'ils puissent gérer avec une plus grande dextérité et efficacité le contentieux foncier pastoral.
Selon Adama Traoré, secrétaire exécutif de l'APESS (Association pour la promotion de l'élevage au Sahel et en Savane), cet atelier leur a permis, en tant qu'éleveurs, de connaître les voies de recours et les procédures normales pour pouvoir saisir le juge en cas de conflit foncier pastoral. Cependant, il a déploré la non-mise en place d'un certain nombre de structures au niveau local. Aussi, il a plaidé pour leur mise en place effective pour permettre d'abord la conciliation car, dit-il, « il est toujours bien de s'entendre parce qu'une bonne entente vaut mieux qu'un bon procès. Donc pour nous, c'est assez important qu'au niveau étatique, ces commissions soient mises en place ».
Pour Victoria Ouédraogo Kibora, ministre de la Justice, tout ce qui est renforcement de capacités des magistrats apporte toujours un plus dans le traitement des dossiers au niveau des juridictions. Elle a souligné que la justice a une série de textes en rapport avec le foncier pastoral et agropastoral et que le magistrat peut les étudier tout seul. Mais l'avantage de ce cadre, c'est de permettre d'échanger avec tous les autres acteurs et d'avoir une même compréhension des dispositions qui sont contenues dans les textes. C'est également un avantage pour les acteurs qui n'ont pas forcément une idée du traitement des dossiers au niveau des juridictions, qui ne savent pas ce qui se passe lorsque le juge reçoit par exemple un contentieux où ils sont demandeurs. Donc c'est ici qu'ils peuvent saisir les choses, et l'occasion est donnée à tous les acteurs de poser leurs questions directement au juge afin qu'il puisse apporter des éléments de réponse.
Le coordonnateur du programme MOPSS/SNV, Amadi Coulibaly, a souligné l'importance de cet atelier aux participants en ce sens que le programme « Mobilité pastorale transfrontalière apaisée et stabilité sociale au Sahel » a pour objectif de contribuer au renforcement de la résilience des populations agro-pastorales et à la stabilité sociale au Sahel à travers la prévention, l'atténuation et la gestion des conflits.
Aussi, il a souhaité que les résultats de ces différentes formations puissent être largement partagés au sein des instances des services judiciaires.
Haoua Touré
Lefaso.net
L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du royaume d'Arabie saoudite au Burkina Faso est en fin de mission. Ce jeudi 6 mai 2021, le ministre en charge des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, a organisé en son honneur, une cérémonie d'aurevoir au cours de laquelle il a été élevé au rang d'officier dans l'ordre de l'Etalon.
Après un peu plus de quatre années passées au Burkina Faso, Dr Waleed Ben Abdul Rahman Al Hamoudi, ambassadeur du royaume d'Arabie saoudite, est appelé à servir son pays ailleurs. Son passage au Pays des hommes intègres aura permis de consolider les relations d'amitié et de coopération entre les deux pays, à en croire le ministre en charge des Affaires étrangères, Alpha Barry. Une excellence des relations qui se traduit par la permanence du contact diplomatique entre Burkina Faso et l'Arabie saoudite.
A titre illustratif, le président du Faso, Roch Kaboré, a effectué quatre visites officielles en Arabie saoudite entre mai 2016 et juin 2019 et le Premier ministre y a représenté le président du Faso au 3e Forum sur l'initiative pour les investissements futurs de Riyad. Le président de l'Assemblée nationale et certains députés y ont également séjourné pour une visite d'amitié et de travail, ainsi que le ministre des Affaires étrangères qui y a aussi effectué par deux fois, des visites de travail et d'amitié.
Une coopération qui couvre plusieurs domaines
Le ministre des Affaires étrangères, Alpha Barry, a rappelé au cours de son allocution que la coopération avec l'Arabie saoudite couvre plusieurs domaines. Le Fonds saoudien de développement participe ainsi entre autres, au projet de construction du CHR de Manga, à celui de l'aéroport international de Ouagadougou-Donsin, au programme saoudien de forages dans les zones à faible taux d'accès à l'eau potable, au projet de réhabilitation de la route nationale Tougan-Ouahigouya, etc. Au total, le portefeuille actif du Fonds saoudien de développement se chiffre à 64 650 000 000 de F CFA. « Face aux crises humanitaire et sanitaire, le Burkina Faso a pu également compter sur la solidarité agissante du royaume d'Arabie saoudite. A titre illustratif, citons la réception le 26 avril dernier, de 23 respirateurs artificiels d'une valeur d'un million de dollars dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 (…). Ces quelques exemples illustrent, s'il en est besoin, la vitalité de la coopération entre nos deux pays », a indiqué Alpha Barry.
C'est tout en reconnaissant donc que la vitalité des relations entre les deux pays est à mettre également à l'actif de l'ambassadeur et en reconnaissance de ses mérites, que le président du Faso a décidé de l'élever au rang d'Officier dans l'ordre de l'Etalon.
L'ambassadeur qui fait ses adieux au Burkina Faso a tenu à remercier le peuple burkinabè qui l'a reçu pendant ces quatre années. S'adressant au ministre des Affaires étrangères, Dr Waleed Ben Abdul Rahman Al Hamoudi a laissé entendre : « Je tiens à vous dire combien j'ai apprécié le temps que j'ai passé à travailler avec vous. Je vous remercie pour votre aide, votre collaboration qui nous ont conduits à réaliser les aspirations de nos deux pays. Je réitère mes sincères remerciements à vous et à tous vos collaborateurs (…) Ensemble, nous avons réussi à consolider les liens et à établir des relations solides de haut niveau entre nos deux pays. »
Justine Bonkoungou
Lefaso.net
Une grande quantité de boîtes de lait périmé saisie par la brigade de recherches de la ville de Bobo-Dioulasso.
Selon le commissaire principal de police, Karim Dao, ce sont 4360 boîtes de lait qui ont été saisies dont 4040 boîtes déjà mises sur le marché.
Il s'agit des boîtes de lait de marque « Soleil ». La présentation s'est effectuée en présence de la presse, le mercredi 5 mai 2021.
Le commissaire a demandé à tous ceux qui ont acheté ces boîtes de lait, de ne pas les consommer et de les apporter à la police qui va les remettre aux structures compétentes pour destruction.
Il a rassuré que tous ceux qui sont impliqués dans cette affaire, ont été mis aux arrêts et présentés au procureur.
Lefaso.net
L'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF) en collaboration avec Association les mains unies du Sahel (AMUS) tient une rencontre d'échanges avec les acteurs de la chaîne de dépense, ce jeudi 6 mai 2021 à Manga, dans le Centre-Sud. Les difficultés rencontrées sont au menu des échanges.
Ils sont une soixantaine de maires, contrôleurs et comptables des mairies à se réunir pour parler de la chaîne de dépense des collectivités territoriales. Tout est parti d'un constat. « A chaque fois que nous avons l'occasion de nous rencontrer, il y a des préoccupations qui sont évoquées et nous avons jugé la nécessité de trouver ce cadre pour que nous puissions nous parler, nous concerter afin de voir comment on va s'épauler », a justifié le président de l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF), Hamidou Olivier Conombo.
Pendant environ cinq heures, ces acteurs des collectivités territoriales ont échangé sur les réalités qu'ils vivent au quotidien. Il est question de revenir sur le rôle des contrôleurs financiers dans l'exécution du budget et les difficultés rencontrées. Selon Hamidou Olivier Conombo, par ailleurs maire de la commune de Kombissiri, il s'agit de voir le mécanisme pour faire avancer les initiatives dans les communes. « Dans la chaîne de dépense, il y a toujours des difficultés qui reviennent de façon récurrente », a-t-il ajouté.
Et à en croire le formateur Lassané Ouédraogo, directeur régional des contrôles, des marchés publics et engagements financiers, les erreurs matérielles répétitives et le traitement de salaire constituent les principales difficultés des collectivités territoriales. Dans sa communication sur le « rôle du contrôleur financier dans l'exécution du budget », il a rappelé que le contrôleur financier doit également veiller sur le respect des textes et les dépenses de sa structure.
« Bien appréhendé, bien assimilé »
Les travaux se sont déroulés sous la direction de Josiane Kabré, gouverneur de la région du Centre-Sud. Tout en saluant à sa juste valeur cette initiative, elle a invité les participants à s'approprier cette rencontre. « Que tout ce qui sera fait ici soit bien appréhendé, bien assimilé pour être mis en œuvre au niveau de vos collectivités pour le bonheur de vos populations », a-t-elle souhaité.
L'Association les mains unies du Sahel (AMUS), en tant que premier des communes du Centre-Sud, se réjouit de la réalisation d'une telle activité qui rentre en droite ligne avec ses missions. En effet, l'AMUS accompagne les communes en matière de décentralisation et de gouvernance locale.
Selon Josias Yaméogo, coordonnateur de programme Décentralisation-Gouvernance locale à l'AMUS, l'une de leurs missions consiste à améliorer les recettes propres des communes, la participation citoyenne, la redevabilité et la bonne gouvernance. « Pendant des années, nous avons fait des sensibilisations pour que les recettes des communes puissent s'améliorer. Il y a des résultats en la matière », s'est félicité Josias Yaméogo.
Ce cadre d'échanges a réuni les maires, les trésoriers régionaux, des directeurs régionaux de la dépense publique et les directeurs régionaux du budget. Toutes ces autorités administratives sont issues de la région du Centre-Sud. L'AMUS accompagne cette région depuis 2019.
Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net
Le Conseil national des organisations de la société civile (OSC) a procédé le 6 mai 2021 à Ouagadougou, au lancement de sa 3e conférence nationale sur la redevabilité sociale. Les acteurs veulent ainsi apporter leur contribution afin d'influencer le contenu du nouveau Plan national de développement du Burkina.
« Contribution de la société civile à l'élaboration du nouveau référentiel national en matière de développement au Burkina Faso ». C'est sous ce thème que s'est ouvert la 3e conférence nationale sur la redevabilité sociale du conseil national des organisations de la société civile. Cette activité se tient au moment où la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) est sa fin. Il était le référentiel sur la base duquel le gouvernement a travaillé durant les cinq dernières années. Maintenant, c'est l'heure donc de la phase d'élaboration d'un nouveau référentiel. Pour une réussite de ce nouveau document, l'implication de la Société civile est de mise.
Pour le président du Conseil national des OSC, Jonas Hien, au cours de cette rencontre, il s'agit d'apporter leur contribution au contenu du nouveau référentiel qui sera adopté. A l'en croire, ce n'est pas la première fois. Il a indiqué que tous les référentiels nationaux en matière de développement qui ont été élaborés et mis en œuvre dans le pays, la société civile a toujours contribué du début jusqu'à sa finalisation. Il soutient : « Au fur et à mesure que nous tirons les expériences des référentiels passés, il devient de plus en plus pertinent d'approfondir la réflexion pour voir quels devraient être désormais les contenus de ces référentiels pour refléter aussi les besoins des populations à la base. »
Pour le nouveau référentiel, selon Jonas Hien, le conseil a jugé utile de faire un tour dans les 13 régions du pays pour recueillir des contributions des organisations de la société civile. L'ensemble des réflexions permettront d'en tirer une synthèse pertinente. Cela sera reversé pour la suite du processus d'élaboration et d'adoption du nouveau référentiel.
C'est le ministre de la Jeunesse, Salifo Tiemtoré, représentant le Premier ministre Christophe Dabiré, qui a présidé la cérémonie d'ouverture. Il a estimé que la démarche du Conseil national des OSC cadre bien avec les dix chantiers du président du Faso pour réformer l'Etat, l'administration publique afin de garantir la sécurité et renforcer la stabilité économique du Burkina Faso. Il a tenu donc à féliciter et encourager l'ensemble des acteurs.
Le Conseil national des organisations de la société civile met en œuvre des actions de promotion de la bonne gouvernance et de la redevabilité sociale. Il a institué en 2018, une conférence annuelle qui sert de cadre de rencontre et de réflexions entre les OSC et les structures de l'Etat. Cela a pour vocation de consolider les acquis et à améliorer les actions de développement et de gouvernance au Burkina Faso.
Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net
La proposition de loi portant création de l’ordre des géologues a été déclarée recevable jeudi 6 avril à l’Assemblée nationale. Le député Gary Sakata, son auteur, estime que l’ordre des géologues est très important dans un pays qualifié de scandale géologique et dont la population continue à croupir dans la misère.
« Dans la province de la Tshopo, il n’y a pas de bicéphalisme à la tête de l’exécutif provincial. Il n’y a plutôt qu’un seul gouverneur, appelé à expédier les affaires courantes conformément à la loi », a affirmé le vice-gouverneur de la Tshopo, Maurice Abibu Sakapela, au sortir de la réunion institutionnelle élargie aux membres des services de sécurité, le jeudi 6 mai à l’assemblée provinciale.
La route qui relie Kamandi Lac à Kamandi Gite, sur la côte Ouest du Lac Edouard est délabrée et engendre l’enclavement de cette zone du sud du territoire de Lubero (Nord-Kivu). Même l’évacuation des malades pose des problèmes. Certains, y ont laissé la vie lors de l’évacuation vers le centre de sante à Kamandi Gite. Certaines femmes enceintes accouchent avant même d’atteindre le centre de santé, selon Sami Sakumi, président de la société civile de Kamandi.
La Croix rouge burkinabè a procédé ce jeudi 6 mai 2021 à Dori au lancement du projet de renforcement de l'accès à l'eau potable et assainissement au profit des personnes déplacées internes. Le projet qui a une durée de quatre ans a été financé par l'Union européenne à plus d'un milliard de franc CFA. Le lancement des activités a connu la présence du gouverneur de la région du Sahel.
Dans la région du Sahel, le nombre de déplacés internes augmente de jour en jour. Cela est dû à l'action du terrorisme, obligeant les habitants des villages touchés à trouver refuges dans les chefs-lieux des communes. L'Etat burkinabè fait un effort pour venir aux secours de ces déplacés en leur offrant des abris et une meilleure condition de vie. En plus de l'Etat, bon nombre d'ONG et le système des Nations-unies accompagnent les actions du gouvernement à trouver un mieux-être à ces personnes déplacées.
Le Conseil national de secours d'urgence et réhabilitation (CONASU) à estime le nombre des déplacés internes au Burkina Faso à 1 147 699 à la date du 31 mars 2021. Plus de 18 000 nouveaux déplacés internes enregistrés suite aux récentes attaques terroristes, selon le conseil des ministres du mercredi 5 mais 2021.
Vu ce nombre croissant, la Croix rouge burkinabè en tant qu'acteur humanitaire se donne l'obligation de venir en aide à ces déplacés internes de la région du Sahel. Cela à travers le lancement du projet de renforcement de l'accès à l'eau potable et assainissement au profit des personnes déplacées internes dans la région du Sahel. Le projet s'étend sur trois provinces de la région notamment celles du Yagha, du Séno et de l'Oudalan. 4877 ménages pauvres et très pauvres soit 34 410 personnes ; sept écoles ; trois Centres de santé et de promotion sociale (CSPS) et acteurs municipaux, les CVD les AUE, les volontaires, les ASBC ainsi que les agents des services techniques étatiques sont les bénéficiaires directs.
A terme, selon Denis Bationo, le président de la Croix rouge burkinabè, c'est l'ensemble de la région du Sahel qui va bénéficier de meilleures conditions de vie. A l'en croire, le projet va permettre la réalisation d'ouvrages d'eau potable : des forages, PMH, AEPS et des latrines. Le projet a une durée de quatre ans. Il a été financé par l'Union européenne d'un montant de 2 000 000 d'euros soit 1 311 914 000 de francs CFA.
M. Bationo estime que par ce projet, la Croix rouge burkinabè entend contribuer à une meilleure prise en charge des personnes déplacées affectées par la crise sécuritaire dans la région du Sahel en limitant les risques de conflits du fait de la forte pression sur les points d'eau et à prévenir les maladies liées au manque d'hygiène.
De l'avis du colonel-major Salfo Kaboré, gouverneur de la région du Sahel, plusieurs déplacés internes sont enregistrés, en l'occurrence ceux de la commune de Seytenga. Leur premier besoin c'est de gagner de l'eau à boire. Il y a une urgence à agir selon le gouverneur, et la région du Sahel a besoin de tout le monde pour s'en sortir. L'action de la Croix rouge burkinabè, en lançant ce projet, est plus que salutaire parce qu'au-delà de des déplacés internes, c'est toute la région du Sahel qui a besoin de cette denrée.
Daoula Bagnon
Correspondant Dori /Lefaso.net