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Afrique

Somalie : L'ancien président ghanéen, John Mahama, nommé Haut représentant de l'Union africaine

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 08/05/2021 - 12:03

L'Union africaine a nommé l'ancien président du Ghana, John Mahama, au poste de Haut représentant pour la Somalie. Ce pays situé à l'extrémité orientale de la Corne de l'Afrique est plongé dans une crise politique depuis l'annonce de la prolongation du mandat du président, Mohamed Abdullahi Mohamed, pour deux ans.

"En tant que Haut Représentant pour le volet politique de la Somalie, le président Mahama travaillera avec les parties somaliennes pour parvenir à un compromis mutuellement acceptable vers une résolution globale pour la tenue d'élections dans les plus brefs délais", a indiqué TV5 Monde qui cite un communiqué de l'Union africaine.

Pour la réussite de la mission de son Haut Représentant, l'UA a appelé les parties prenantes somaliennes « à négocier de bonne foi (...) dans la recherche d'un règlement inclusif de la crise électorale »

En rappel, des affrontements meurtriers avaient eu lieu entre les forces gouvernementales et celles de l'opposition qui avaient dressé des barrages. Depuis lors, le président a chargé son Premier ministre d'organiser des élections. Le clou des pourparlers devraient avoir lieu le 20 mai.

Mais en attendant, les centaines de soldats qui contrôlaient certains axes et quartiers de la capitale Mogadiscio ont retiré leurs troupes, vendredi 7 mai, après un accord conclu entre l'opposition et le gouvernement.

Lefaso.net

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Burkina / rencontre Diabré-Compaoré: «Nous allons arriver certainement à des solutions heureuses»

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 11:55
C’était une première, depuis son départ en exil en 2014. Mercredi 5 mai, l’ex-président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a rencontré, à Abidjan, le ministre burkinabè de la Réconciliation, Zephirin Diabré. Ce dernier était porteur d’un message du président Roch Marc Christian Kaboré. Au cœur des discussions: la question d’un éventuel retour de Blaise Compaoré dans son pays.
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Iruti : les FARDC récupèrent 6 villages jadis occupés par les miliciens CODECO à Djugu

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 08/05/2021 - 11:51


Les unités commandos des FARDC ont lancé depuis jeudi 6 mai des opérations militaires contre les positions des miliciens de la CODECO dans le territoire de Djugu. Selon des sources locales, plus de six villages qui étaient occupés par ces miliciens sont passés sous contrôle de l’armée. Le bilan des combats entre les deux parties n’est pas encore connu.

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Tchad: dégradation de la situation autour des rassemblements contre les autorités

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 10:04
Des violences ont éclaté ce samedi matin en plusieurs points de Ndjamena, la capitale du Tchad. Des sources évoquent des blessés, des tirs à balles réelles, plusieurs arrestations également. Tout cela alors que la coalition citoyenne Wakit Tama avait prévu des rassemblements, finalement tolérés « in extremis » contre des autorités de transition jugées illégitimes.
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Sud-Kivu : la motion de défiance contre le gouverneur Theo Kasi rejetée

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 08/05/2021 - 09:54


La motion de défiance visant le gouverneur de province Theo Kasi Ngwabidje a été rejetée vendredi 8 mai par l’assemblée provinciale du Sud-Kivu.


Sur les 44 députés présents dans la salle de plénière, 20 ont voté pour la motion et 24 contre. Ce vote maintient Ngwabidje à son poste de gouverneur du Sud-Kivu.

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Beni : les journalistes appelés à fournir les alertes à temps pour faire face aux menaces contre les civils

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 08/05/2021 - 09:32


Les journalistes de la région de Beni sont appelés à fournir les alertes à temps utile et à des personnes appropriées pour faire face aux menaces contre les civils.


Cette recommandation a été faite par la  Brigade spéciale d’intervention de la MONUSCO (FIB) aux journalistes de Beni lors du briefing de presse conjoint FARDC-MONUSCO organisé le vendredi 7 mai à Beni.


La question de l’état de siège a été au centre des échanges entre les deux parties.

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Niger: L’éducation érigée en priorité par le nouveau président

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 09:25
Pour Gilles Yabi, difficile de trouver le bon moment pour parler des questions les plus fondamentales, peut-être même simplement la plus fondamentale, pour l’avenir des pays africains, celle de l’éducation dans le sens le plus large du terme.
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RDC: la polémique continue sur la nomination d’anciens rebelles comme gouverneurs militaires

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 09:21
En République démocratique du Congo, les gouverneurs militaires désignés dans le cadre de l'état de siège ne sont toujours pas arrivés dans les provinces qu'ils doivent administrer. Depuis jeudi, l'état de siège est en vigueur au Nord-Kivu et en Ituri. L'objectif est de mettre fin aux massacres dans ces deux provinces. Human Rights Watch s'inquiète des profils choisis pour mener ces opérations. Pendant que le chargé de mission du président parle de « présomption d’innocence ».
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Kinshasa : 25 personnes détectées positives à la COVID-19 dans un immeuble de la commune de la Gombe

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 08/05/2021 - 09:12


 Le ministre de la Santé a renseigné le vendredi  7 mai au cours d’une conférence de presse à Kinshasa que 25 personnes ont été détectées positives à la COVID-19 dans un immeuble situé dans la commune de la Gombe, dont 20 de nationalité indienne et 5 Congolais.


Selon Jean-Jacques Mbungani, ces cas constituent les résultats des analyses effectuées sur 146 personnes.


Le ministre de la sante a souligné que des mesures de santé publique ont aussitôt été prises pour éviter la propagation de cette maladie.

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Nigeria: la vague des kidnappings d'étudiants touche tout le pays

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 06:33
Au Nigeria, les kidnapping sont en forte augmentation. Plusieurs universités prennent désormais des mesures pour tenter d’assurer la sécurité de leurs étudiants, réduisant les horaires de cours ou fermant les dortoirs. Alors qu’une trentaine d’étudiants ont été libérés, mercredi 5 mai, dans l’État de Kaduna, d’autres sont toujours captifs.
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RDC : la justice demande la levée de l’immunité de l'ex-Premier ministre Matata Ponyo

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 03:30
La justice s'intéresse à la gestion du sénateur Augustin Matata Ponyo, l'avant dernier Premier ministre de Joseph Kabila. Le procureur de la Cour de cassation demande la levée de son immunité pour qu'il puisse être entendu dans une affaire qui concerne la gestion des fonds d'un parc agro industriel.
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Ethiopie : la Commission des droits de l'homme alerte sur le traitement des détenus en Oromiya

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 03:03
L'état de droit n'est pas respecté pour les prisonniers dans la région de l'Oromiya, en Ethiopie. C'est la conclusion d'un rapport publié jeudi par la Commission éthiopienne des droits de l'homme, une institution semi-publique dirigée par un ancien responsable de l'association Human Rights Watch. L'institution exprime sa « sérieuse inquiétude » sur le traitement des détenus. Elle se dit « alarmée » par les conditions de détention constatée et pense que « de graves violations des droits de l'homme ont été commises ».
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Afrique du Sud : le Comité exécutif national de l'ANC se penche sur le dossier Magushule

RFI /Afrique - Sat, 08/05/2021 - 02:30
Le parti au pouvoir l’ANC se prépare à un week-end de confrontation musclée. Cette semaine son secrétaire général Ace Magashule a été suspendu de ses fonctions, pour avoir refusé de démissionner dans l’attente de son procès pour corruption. Ses alliés se mobilisent, alors que doit se réunir ce week-end le Comité exécutif national  – soit les 10 plus hauts dirigeants de l’ANC pour examiner cette mise à l’écart.
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Affaire "Mosquée de Panzani" : Eddie Komboigo craint qu'on ne replonge dans une autre crise

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 08/05/2021 - 01:59

Le gouvernement a tranché définitivement sur la crise née de la destruction de la mosquée de Panzani, un quartier de Ouagadougou. En effet, le gouvernement, dans un communiqué daté du 6 mai 2021, a attribué le terrain litigieux à la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB). Cette décision de l'exécutif ne semble pas faire l'unanimité. Le chef de file de l'opposition (CFOP), Eddie Komboigo, pour sa part, reste sceptique. Pour lui, cela peut conduire à une autre crise.

La Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) est désormais propriétaire du terrain litigieux dans le quartier Panzani, dans l'arrondissement n°9 de Ouagadougou. Quant à l'attributaire légal dudit terrain, Jacques Ouédraogo, une autre parcelle lui sera trouvée « en guise de compassion ». Ces informations ont été rendues publique à travers un communiqué du gouvernement daté du 6 mai 2021. Cette décision du gouvernement ne semble pas faire le consensus au sein de l'opinion. En tout cas pour le chef de file de l'opposition politique burkinabè (CFOP), Eddie Komboigo, cette décision porte des gènes conflictuels.

Le gouvernement, a-t-il dit, devrait gérer cela autrement. « Il pourrait par exemple attribuer le terrain à la construction d'une école et à tout autre chose. Ce que nous, nous craignions, c'est que le gouvernement ne se mette en porte-à-faux avec les juridictions nationales car une décision de justice avait déjà été dite », a-t-il déploré.

Il a tout de même rassuré qu'il ne se range pas du coté de l'attributaire légal, mais a ajouté que quand la justice tranche, il faut respecter la décision. « Nous ne remettons pas en cause l'utilité de la FAIB, ni de la communauté musulmane. S'il y a eu des échanges avec le désormais ex propriétaire et qu'il a donné son accord, c'est tant mieux. Si ce n'est pas le cas, nous craignions qu'on ne replonge dans une autre crise », s'est-il inquiété.

En rappel, le gouvernement burkinabè avait désapprouvé la destruction de la mosquée du quartier Panzani, dans l'arrondissement n°9 de Ouagadougou, suite à un litige foncier opposant les fidèles de ce lieu de culte à un particulier. Le 7 octobre 2020, le porte-parole du gouvernement d'alors, Rémis Fulgance Dandjinou, avait déclaré qu'une procédure avait été engagée pour le retrait des titres de propriété au profit de l'Etat.
Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

Lire aussi : Affaire « Mosquée de Panzani » : Le gouvernement attribue le terrain litigieux à la fédération des associations islamiques

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Affaire « Mosquée de Pazzani » : Les syndicats de magistrats « déplorent et condamnent » l'attitude du gouvernement

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 08/05/2021 - 01:58

L'affaire dite « Mosquée de Pazzani » est encore d'actualité. Cette fois-ci, elle s'invite chez les syndicats de magistrats. La décision du gouvernement qui remet en cause celle judiciaire ne passe pas chez les magistrats. Dans un communiqué en date du 7 mai 2021, ils déplorent et condamnent l'attitude du gouvernement.

Le 07 octobre 2020, le porte-parole du gouvernement d'alors, se prononçant sur l'exécution d'une décision de justice ayant ordonné la destruction de constructions faites sur un terrain sis à l'arrondissement n°09 de Ouagadougou dans un litige opposant monsieur OUEDRAOGO Jacques à monsieur GUIGMA Moussa, déclarait que le gouvernement désapprouvait, quels que soient les motifs, la destruction d'un lieu de culte.

Par communiqué en date du 17 octobre 2020, le Conseil supérieur de la magistrature disait déplorer « les propos du porte-parole du gouvernement lors du compte rendu du Conseil des Ministres du 07 octobre 2020 relatifs aux évènements de Pazanni en ce qu'ils portent atteinte à l'autorité des décisions de justice. A cet effet, il encourage(ait) le Président du CSM à poursuivre les démarches entreprises auprès de son Excellence monsieur le Président du Faso, garant de l'indépendance de la justice ».

Par un communiqué daté du 06 mai 2021, le Ministre d'Etat, Ministre de l'Administration Territoriale et de la Décentralisation, monsieur Pengdwendé Clément SAWADOGO, apparemment riche d'une volonté soutenue de récidive et d'une sorte de dédain pour le Conseil supérieur de la magistrature, annonçait que dans l'affaire suscitée, le gouvernement, fondement pris de ce que la crise née de l'exécution de la décision de justice a affecté le climat social, a pris dans l'intérêt de la paix sociale les mesures conservatoires suivantes :

l'expropriation du terrain litigieux pour cause d'utilité publique ;
l'attribution dudit terrain à la Fédération des Associations islamiques du Burkina Faso (FAIB) à l'effet de permettre la réalisation de toute infrastructure ou toute activité en faveur de la communauté islamique ;
la cession d'un autre terrain à monsieur OUEDRAOGO Jacques, attributaire légal du terrain litigieux, en guise de compensation.

Les syndicats de magistrats déplorent et condamnent avec la dernière énergie une telle attitude qui n'est rien d'autre qu'une remise en cause de l'indépendance et de l'autorité du pouvoir judiciaire et alors même que dans la situation litigieuse concernée, le gouvernement ne pouvait ignorer que :

les décisions, fondement de la démolition, reposent sur un arrêté d'attribution émanant de l'exécutif au profit de monsieur OUEDRAOGO Jacques ;
il ne peut prétendre qu'il n'était pas au courant de la situation litigieuse et qu'il avait, de ce fait et en toute responsabilité, toute latitude de la régler hors prétoire et avant certaines évolutions s'il le voulait ;

le juge a d'abord ordonné la cessation immédiate de tous travaux de construction sur le terrain sans être suivi par monsieur GUIGMA Moussa ; ensuite, il a ordonné son expulsion du terrain ; c'est enfin, et dans une troisième décision, qu'il a ordonné la démolition des constructions faites par monsieur GUIGMA Moussa sur le terrain ;

Cette décision du gouvernement burkinabè est d'une particulière gravité pour la simple raison qu'il reconnaît qu'un citoyen, attributaire légal d'un terrain, a obtenu une décision de justice exécutoire mais que, pour des enjeux qui lui sont propres, il se croit autorisé lui-même à fouler aux pieds l'autorité de l'Etat et à consolider les actions entravant l'exécution de ladite décision de justice.

Face à une telle attitude juridiquement étrange et qui constitue un grave précédent pour un pays qui se veut un Etat de droit, l'intersyndicale des magistrats burkinabè interpelle le Gouvernement burkinabè sur sa responsabilité :
à assurer l'exécution des décisions de justice, gage de l'autorité de la justice ;
à garantir la force publique due aux huissiers de justices pour l'exécution des décisions de justice.

L'intersyndicale invite le gouvernement à se ressaisir et à respecter la lettre et l'esprit des lois de la république afin de garantir la pérennité des institutions et l'autorité de la règle de droit.

En tout état de cause, les bénéfices attachés à une telle attitude du gouvernement ne peuvent être durables pour le gouvernement lui-même dans la mesure où, en cultivant la défiance à l'endroit des décisions de justice, l'heure viendra où le fait pour lui de brandir qu'une affaire est en justice sera inapte à apaiser les cœurs et le climat social au regard des malheureux exemples que lui-même aura donnés. La paix et la justice n'ont jamais été antinomiques dans un pays où les dirigeants entendent, avec sincérité, entourer les citoyens d'une inexpugnable volonté de bâtir et de bâtir durablement.

Fait à Ouagadougou le 07 mai 2021

P/le Syndicat Autonome des Magistrats Burkinabè (SAMAB)
Le Secrétaire général

Emmanuel S. OUEDRAOGO

P/le Syndicat Burkinabè des Magistrats (SBM)
Le Secrétaire général

Moriba TRAORE

P/le Syndicat des Magistrats Burkinabè (SMB)
Le Secrétaire général

Diakalya TRAORE

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Fiscalité internationale : Bientôt, le deuil des paradis fiscaux ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 08/05/2021 - 01:57

L'administration BIDEN a mis le pied dans la fourmilière, la grosse fourmilière des paradis fiscaux, refuges de multinationales qui narguent toutes les régulations en place…souvent en toute légalité.

En effet, la réforme fiscale sans précédent en cours aux Etats Unis, qui peut sonner comme une réplique aux réformes hasardeuses effectuées par l'administration Trump dans sa philosophie de America First, peut être considérée comme une révolution fiscale historique au regard du contexte actuel de réforme de la fiscalité internationale.

En effet, depuis 2013, l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE) s'est engagée dans une réforme de la fiscalité internationale avec en ligne de mire la lutte contre l'érosion des bases d'imposition et le transfert indirect de bénéfice, notamment à travers les paradis fiscaux. A l'époque déjà, les pertes liées aux montages fiscaux colossaux des multinationales étaient évaluées entre 100 et 240 milliards de dollars.

L'on se souvient de cette boutade lâchée par Nicolas Sarkozy le 23 septembre 2009 à New York alors qu'il était président de la République Française ; "La France s'est battue, pour que les paradis fiscaux, le secret bancaire, la fraude organisée, ce soit terminé. Les paradis fiscaux, la fraude bancaire, c'est terminé. Et je me battrai à Pittsburgh pour qu'il y ait des sanctions". C'était à la veille d'un sommet du G20 à Pittsburgh aux Etats Unis.

C'est finalement 12 ans après, qu'une action concrète est posée dans ce sens avec la toute nouvelle administration BIDEN qui vient d'adopter une réforme fiscale qui fixe un taux d'imposition minimale de 21% pour toutes les entreprises multinationales.

Quelle peut être l'implication de cette réforme sur les négociations en cours au sein de l'OCDE ?

Avec cette réforme, les paradis fiscaux perdront sans conteste leur attractivité. En effet, la réforme prévoit que si une multinationale est imposée à un taux inférieur au taux minimum de 21% dans un pays, elle sera imposée sur le différentiel dans le pays de résidence de la multinationale. Par exemple, si Google qui a son siège aux USA est imposée à 12,5% en Irlande, les Etats Unis auront un droit d'imposition complémentaire de 8,5%, soit 21% - 12%, aux Etats Unis. Ce qui rendrait inutile pour les multinationales, le recours à l'Irlande, considérée comme un paradis fiscal qui abrite les actifs incorporels des multinationales.

Depuis janvier 2019, les négociations en cours sur l'imposition des entreprises multinationales à l'ère de la numérisation de l'économie a abouti à une proposition ambitieuse de réforme de la fiscalité internationale, visant à changer radicalement les règles actuelles qui datent des années 1920. Les réflexions des pays du cadre inclusif du BEPS sont axées sur deux piliers : le pilier 1 qui vise à faire imposer les multinationales dans les juridictions de marché, même sans présence physique et le pilier 2 qui vise à fixer un taux d'impôt minimum afin de lutter contre le recours aux paradis fiscaux. Cette réforme fiscale aux Etats Unis vient comme une bouffée d'oxygène pour l'OCDE qui a tant souffert des turpitudes de l'administration Trump pendant les négociations. En effet, la proposition de BIDEN rentre en droite ligne du pilier 2 et cela augure d'une accélération inattendue des négociations qui doivent aboutir à un consensus au plus tard le 30 juin 2021.

Et l'Afrique dans tout cela ?

Il faut dire que les pays africains sont fortement concernés par les discussions en cours dans la mesure où plusieurs multinationales ont des filiales en Afrique et la problématique des paradis fiscaux frappe durement l'Afrique.

Plusieurs pays africains sont membres du cadre inclusif BEPS et participent aux négociations en cours à travers des organisations interafricaines comme le Forum pour l'administration fiscale africaine (ATAF) et l'Union Africaine. La position commune africaine portée par l'Union africaine a d'ailleurs proposé un taux d'imposition minimum de 20%, très proche de la proposition américaine. Ceci augure de belles perspectives pour les administrations fiscales africaines mais il reste certains détails à régler.

En effet, beaucoup de pays africains ont des codes miniers ou des codes des investissements très attractifs avec des taux d'imposition effectifs de loin inférieurs au seuil de 21%. Dans un tel contexte, on peut aboutir à une imposition complémentaire des entreprises situées en Afrique mais avec des impôts payés dans les pays de résidence des maisons mères desdites entreprises. En d'autres termes, si la société minière X, filiale d'une société canadienne, située au Burkina Faso est imposée sous le régime du code minier de 2013 à 17,5%, la nouvelle règle autorise le Canada à faire une imposition complémentaire du bénéfice réalisé au Burkina au taux de 3,5%, soit 21%-17,5%. Il sera moralement condamnable, économiquement incompréhensible et socialement injuste qu'une entreprise ayant exploitée les ressources naturelles au Burkina et réalisé des bénéfices au Burkina, soit imposée sur une partie de ce bénéfice dans un autre pays. Ces questions doivent donc être mises sur la table de discussion avec certains détails techniques comme les différences temporelles liées aux règles de détermination du bénéfice sur le plan comptable et sur le plan fiscal afin que cette nouvelle règle puisse instaurer la justice sociale tant recherchée.

En attendant, un grand pas est réalisé et c'est le moment pour les dirigeants africains de s'impliquer au plus haut niveau car une discussion de politique fiscale commune est d'abord une tractation politico-diplomatique où chaque pays cherche à protéger légitimement ses intérêts.

Docteur Aboubakar NACANABO
Inspecteur des impôts

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Mise en œuvre du PNDES : L'impact du terrorisme et des conflits passés à la loupe pour améliorer le nouveau référentiel

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 08/05/2021 - 01:56

Dans le cadre de l'élaboration du référentiel national devant couvrir la période 2021-2025, le gouvernement burkinabè a conduit, avec l'appui de ses partenaires techniques et financiers, une étude sur les causes des conflits et de leurs impacts sur la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES). Le projet de rapport de ladite étude a été soumis pour validation, ce vendredi 7 mai 2021 à Ouagadougou, aux parties prenantes sous les auspices de la secrétaire générale de la Primature, Yvonne Rouamba/Guigma.

Au départ, la sécurité avait été considérée par les économistes comme un risque pouvant entraver la bonne mise en œuvre du PNDES. Mais le risque est survenu en 2015 et se poursuit, conduisant le gouvernement burkinabè à réaménager le budget de l'Etat pour accorder une priorité au secteur défense-sécurité. Conséquence, les investissement dans les secteurs de soutien à l'économie et les dépenses dédiées aux secteurs sociaux ont pris un coup.

Outre le terrorisme, plusieurs autres conflits comme les conflits fonciers, communautaires, miniers, intra et extrareligieux ont eu une grande incidence sur les résultats du développement du pays. Leurs causes et impacts ont fait l'objet d'une étude dont le rapport a été soumis à validation, vendredi 7 mai, à Ouagadougou, au ministère de l'Economie, des Finances et du Développement. Cela devrait permettre de tirer leçons des erreurs du PNDES et d'améliorer son successeur, en cours d'élaboration.

Les besoins humanitaires estimés à environ 329 milliards de Fcfa

Sur le plan humanitaire, la crise a accéléré le déplacement des populations. De 47 000 en fin décembre 2018, le nombre de personnes déplacées internes était de 1 049 764, à la date du 10 novembre 2020. 3,5 millions de personnes sont dans des besoins humanitaires estimés à plus de 607,9 millions de dollars soit environ 329 milliards de francs CFA.

Les causes des conflits

Selon Seydou Sawadogo, chargé d'études au secrétariat permanent du PNDES, plusieurs causes expliquent les conflits constatés. Il ressort toujours des enquêtes menées que certaines personnes ont le ressentiment que leurs régions sont délaissées. Il y a aussi le manque d'opportunités économiques pour les jeunes, la mauvaise gestion des ressources, la stigmatisation de certaines communautés, la faible présence ou l'absence de l'Etat dans certaines zones rurales.

Seydou Sawadogo, chargé d'études au secrétariat permanent du PNDES

Quelques propositions pour renforcer la résilience

Pour renforcer la résilience des populations face au phénomène du terrorisme, le rapport propose entre autres d'améliorer la prise en charge des personnes déplacées internes et l'accès des populations à l'information, d'assurer une meilleure redistribution des retombées issues des exploitations des ressources naturelles.

En ce qui concerne les personnes enrôlées dans les groupes armés, il a été recommandé de créer des conditions de leur reconversion. Aussi, le renforcement de la présence de l'Etat dans les zones défavorisées, à forts défis sécuritaires, le développement des opportunités d'emploi pour les jeunes et les femmes, la révision de la loi sur le foncier et du code électoral pour adopter le suffrage direct comme mode de désignation des maires ont été proposés pour renforcer cette résilience.

La représentante des PTF, du bureau des Nations Unies, Angéline Nguedjeu, a salué la bonne collaboration productive avec la partie burkinabè

Selon la secrétaire générale de la Primature, les résultats de l'étude « doivent guider la prise en compte de la dimension sécurité, paix et résilience dans la formulation du nouveau référentiel ». Elle a indiqué que certaines recommandations ont été déjà prises en compte dans le projet du référentiel dont le processus de validation est en cours, avec l'organisation dans les prochaines semaines des assisses nationales sur ledit référentiel.

De son côté, la représentante des PTF, du bureau des Nations-Unies, Angéline Nguedjeu, a salué la bonne collaboration productive avec la partie burkinabè au cours de cette étude qui s'est déroulée dans neuf régions et qui a duré six mois.

HFB
Lefaso.net

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Recrudescence des attaques terroristes : L'État islamique au grand Sahara (EIGS) augmente son emprise au Liptako-Gourma

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 08/05/2021 - 01:55

La région du Liptako-Gourma qui est l'épicentre de la lutte contre le terrorisme, est en ce moment la proie d'une folie meurtrière de l'État islamique qui menace, intimide, brûle, incendie, tue, et emporte le bétail et les biens. Au Burkina Faso et au Niger, les attaques ont connu une recrudescence et la soif de sang versé de ce groupe semble inaltérable. Ces attaques doivent poser la question de la stratégie de lutte contre le terrorisme. Les volontaires de défense de la patrie aux avant-postes du combat sont-ils soutenus ? L'armée se donne-t-elle les moyens de poursuivre et de punir ses criminels ?

Depuis la fin du mois d'avril, des attaques meurtrières et barbares dirigées contre les populations civiles ont repris dans le Liptako-Gourma, particulièrement dans notre pays. Ainsi le 28 avril 2021, le colonel-major, gouverneur de la région du Sahel, a annoncé la mort de dix-huit personnes des suites d'attaques contre des villages de la commune de Seytenga dans le nord du Burkina Faso. Les localités de Sofokel, Yatakou, Tao et Seytenga sont les victimes de ces actes de pillages et d'assassinats. Deux jours avant, dans l'Est du pays, trois Européens ( deux Espagnols et un Irlandais) ont été enlevés lors d'une attaque et leurs corps ont été retrouvés criblés de balles dans la brousse. Ces occidentaux, des journalistes et un écologiste, étaient en tournage d'un documentaire sur le braconnage.

Pour terminer la semaine, le 3 mai 2021 dans le village de Kodyel dans la commune de Foutouri, toujours dans l'Est, est la cible d'une attaque de grande ampleur : plus d'une centaine d'hommes armés venus en camionnette et en motos ont attaqué le village, brûlant, incendiant les maisons pour faire sortir les habitants et tirant sur eux comme sur des lapins, une fois dehors. Au total 30 morts et 20 blessés selon des sources. Les mêmes sources pensent que Kodyel est puni pour avoir fourni des volontaires pour la défense de la patrie récemment. Ces attaques de par leur violence et leur cruauté (tuant les enfants) semblent porter la marque de l'État islamique au grand Sahara (EIGS).

Questionner la stratégie de l'utilisation des volontaires

Le 21 janvier 2000 l'Assemblée nationale a autorisé la création d'un corps de supplétifs de l'armée pour déléguer au niveau des villages, des quartiers et des secteurs la défense de la patrie à des volontaires qui formés en deux petites semaines sont aujourd'hui avec la population ceux qui les premiers meurent pour la patrie. Les VDP qui devraient renseigner les FDS semblent être en première ligne et on peut se demander s'ils arrivent à prévenir des attaques qu'ils subissent. Les textes qui créent les VDP les mettent sous l'autorité des forces de défense et de sécurité, un soin particulier a été mis pour définir les devoirs de ces patriotes, quelques droits surtout en cas de décès leur sont reconnus en plus d'indemnités contractuelles mais les devoirs des FDS envers eux quand ils sont en danger, quand ils appellent au secours, semblent relever du « secret défense ».

Après le drame de Kodyel, le gouvernement par communiqué salue la bravoure des VDP. Il faudrait peut-être plus car ces braves volontaires comme la population sont seuls abandonnés à la folie meurtrière des terroristes. Le gouvernement en créant ces structures a exposé les villages et les secteurs, même si ce sont les populations qui les premières ont demandé des armes pour se défendre. Mais a-t-on pensé à ce qui se passe actuellement comme une invasion d'une centaine d'ennemis contre quelques individus ?

Les volontaires pour la défense de la patrie (VDP) est un programme qui est sensé accroître la sécurité des villages, mais pas être la cause des attaques terroristes. Cette attaque montre que les groupes terroristes à la base de l'attaque de Kodyel veulent freiner l'enrôlement de nouveaux volontaires et faire peur à ceux qui désirent s'engager. On peut se demander à juste titre si les VDP sont en liaison avec les forces de défense et de sécurité ? Celles-ci ont –elles été appelées au secours du village attaqué par une centaine d'hommes armés ? Si oui quelle a été leur réaction ? Le ministère de la Défense peut-il nous dire quels sont les points forts et les points faibles de cette stratégie dans la lutte contre le terrorisme ? Qu'a-t-il fait lui-même pour la rendre opérante et efficiente sur le terrain ?

Alors que des volontaires se plaignent de ne pas toucher leurs subsides dans des reportages télévisuels, on se demande si nous sommes en capacité stratégique dans cette lutte contre les bandits armés qui se regroupent facilement, communiquent mieux que nous et fondent sur des villages et des hameaux de culture pour apporter la mort et la désolation. Dans cette lutte contre le terrorisme, il faudrait que l'on se convainque au sommet de l'État, que nous avons aussi besoin d'esprit, d'intelligence et de compréhension du phénomène, pour pouvoir le vaincre. Nous sommes les seuls à vouloir guérir un mal que l'on ne connaît pas.

Pendant six ans on ne connaît pas notre ennemi, on ne peut pas identifier la signature de tel ou tel groupe selon le mode opératoire. La représentation nationale gagnerait à chercher à comprendre ce qui se passe depuis qu'elle a accordé d'importants crédits pour la défense du pays. Les avancées dans cette lutte, sont si minimes, les positions ne sont pas tenues et ce sont les groupes terroristes qui dictent leur agenda. Nous devons refuser cela et être plus proactifs sur le terrain.

L'Assemblée devrait regagner de la crédibilité en se positionnant comme contre-pouvoir ou du moins celui qui contrôle l'action du gouvernement. Que fait le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme ? Les députés peuvent-ils nous assurer qu'ils sont mieux informés que le commun des burkinabè, et que ce qui est fait va dans la bonne direction pour mettre fin à ce fléau ? La question essentielle est là : qu'avons-nous construit en cinq ans au plan militaire ? Notre sort devrait il dépendre des étrangers : les français de Barkhane, ou une hypothétique légion tchadienne ?

C'est bien un proverbe de chez-nous qui dit que dormir sur la natte d'autrui est se coucher à terre. Notre pays doit être debout contre le terrorisme pour que nos populations soient en sécurité et aient un sommeil paisible.

Sana Guy
Lefaso.net

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Etude d'audience des médias : A Ouagadougou, BF1 en tête des télés et Savane FM en tête des radios

Lefaso.net (Burkina Faso) - Sat, 08/05/2021 - 01:55

Africascope de Kantar a réalisé une enquête sur les audiences des médias burkinabè dans la ville de Ouagadougou. Pour l'année 2020, les résultats de l'étude se présentent comme suit : la radio vient en tête du peloton avec une audience de 92% suivie de la télé avec un pourcentage de 87%. L'internet occupe quant à lui la troisième position avec un pourcentage de 30% et le journal papier à la dernière place avec une audience de 1%.

Selon l'étude, la part d'auditeurs quotidiens demeure identique à la vague précédente (2019). Sur une population de 1 354 000 personnes enquêtées en 2020 à Ouagadougou et qui sont âgées de plus 15 ans, 92% écoutent la radio avec une durée moyenne quotidienne de 166 minutes par jour.

La radio Savane reste en tête avec une couverture quotidienne de 74%, devant Radio Oméga (53% AC), Radio Al Houda (20% AC), RFI (16%) et Radio Maria (15% AC).

Comme mode de consommation, l'étude nous apprend que la radio est écoutée via un poste de radio (79%) ou un mobile équipé d'un récepteur FM (66%). L'écoute se fait principalement depuis le domicile (97%).

L'actualité (92% des préoccupations) suscite un vif intérêt, en particulier celle du Burkina Faso. La radio est le média qui suscite le plus la confiance pour s'informer en la matière. La médecine ou la santé (90%), la musique (90%) sont également les préoccupations des personnes qui consomment la radio.

Dans un pays de l'oralité, cela peut se comprendre aisément. Sans oublier également qu'on n'a pas besoin de déployer de gros moyens pour avoir accès à la radio. Il est aussi possible d'écouter la radio en exécutant d'autres activités…

BF1 reste en tête du classement des télévisions

A la suite de la radio, l'étude montre également que les populations de Ouagadougou sont passionnées de la télévision. Car elle vient en deuxième position avec une audience de 87% de la population regardant quotidiennement la télévision à travers une moyenne de 166 minutes par jour.

Parmi le top 5 des télévisions les plus suivies dans la capitale burkinabè, c'est la télévision privée BF1 qui vient en tête des audiences avec 18% de PDA (part d'audience), suivie de la télévision nationale du Burkina (13% PDA), Novelas TV (9,8%), Canal+ Sport (5,8%) et enfin A+/A+ Ivoire (5,6%).

Il ressort que les enquêtés regardent la télévision au moins une fois par semaine à la maison (89%), au domicile d'amis (24%), dans les restaurants, bars, maquis (13%) et dans d'autres lieux (13%). On peut bien comprendre qu'il est difficile de transporter sa télévision partout. D'où les lieux précis où les gens la regardent. Cependant, de nouveaux formats de consommation de la télévision font leur apparition, permettant ainsi de la regarder depuis son téléphone portable.

Si pour la radio c'est 92% de part d'audience pour les radios nationales et 8% pour celles internationales, au niveau de la télévision, l'étude révèle un élément assez important. On constate en effet que les enquêtés consomment à 53% les télévisions nationales et 47% les chaines internationales et panafricaines. Même si l'étude ne le mentionne pas, on peut supputer que cela est dû aux programmes pas tout à fait attrayants des chaînes de télévisions nationales.

Internet plus suivi que la presse écrite

L'internet occupe quant à lui la troisième position avec un pourcentage de 30%. Et selon l'étude, la part d'internautes connait cette année une hausse importante. Ils sont désormais 38% (+12pts) à se connecter chaque semaine et 53% (+11pts) à être internautes ne serait-ce qu'occasionnellement. Mieux, 100% de la population âgée de 15 ans et plus est équipée d'un téléphone mobile et 25% d'un smartphone.

Les activités les plus pratiquées chaque semaine par les internautes sont l'utilisation de messagerie instantanée (80%), la consultation des réseaux sociaux (73%) et le téléchargement de fichiers audio (36%).

Le dernier de cette liste, c'est le journal papier (la presse) avec une audience de 1%. Toute chose qui doit interpeller à ce niveau les patrons de presse.

La présente enquête, l'objet de cet article, couvre le dernier trimestre 2020 et rendu publique courant mars 2021. Pour rappel, Africascope est le nom donné aux enquêtes d'audience des médias couvrant les pays africains.

Synthèse réalisée par Yvette Zongo
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RDC : constitution d’une commission interministérielle pour examiner la situation du RAM

Radio Okapi / RD Congo - Sat, 08/05/2021 - 01:49


Le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières a noté le mécontentement des utilisateurs des réseaux de communication vis-à-vis des méthodes de prélèvement de la taxe Registre des appareils Mobile (RAM) initiée par l’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications du Congo (ARPTC).


C’est ce qu’indique le compte-rendu du Conseil des ministres du vendredi 7 mai.

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