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Afrique

Lubero : l'administrateur interdit toute fabrication des armes calibre 12 sur le territoire

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 16:42


L'administrateur du territoire de Lubero (Nord-Kivu), Richard Nyembo wa Nyembo, a interdit la fabrication des armes de type calibre 12 sur l’ensemble de son entité jusqu’à nouvel ordre. Dans une décision signée le lundi 3 mai, il instruit les services de sécurité de mettre cette mesure en exécution.

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Uvira : des hauts officiers militaires en mission de pacification dans les hauts plateaux de Fizi et d'Uvira.

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 16:35

 



 


Quatre officiers supérieurs des Forces armées de la RDC (FARDC), en provenance de Kinshasa, ont entamé mercredi 5 mai à Minembwe, une série des rencontres de dialogue de paix. Tous sont des colonels, représentants, les quatre communautés en conflit dans les hauts plateaux : Babembe, Banyamulenge, Banyindu et Bafuliiru. 

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Nord-Kivu : le gouverneur Nzanzu appelle au soutien des autorités militaires

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 15:38


Le gouverneur de la province du Nord-Kivu, Carly Nzanzu, appelle ses administrés à soutenir les nouvelles autorités militaires provinciales nommées récemment par le Chef de l’Etat. Au cours d’une conférence de presse, mercredi 5 mars à Goma, il a lancé un appel à la mobilisation en faveur des Forces armées de la RDC (FARDC), pour que l’état de siège puisse réussir.  

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Kwango : une messe en mémoire des victimes des massacres de Kenge

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 14:50


L’ASBL Jeunes authentiques et visionnaires du grand Bandundu (JAVIBA) a organisé mercredi 5 mai à la cathédrale Miss Anuarite de Kenge (Kwango), une messe de suffrage en mémoire des victimes de massacres de Kenge, perpétrés les 4 et 5 mai 1997. 


A cette occasion, des gerbes des fleurs ont été déposés à la statue la pleureuse de Kenge par les autorités provinciales pour commémorer ces morts. 


Le président de JAVIBA, Faustin Bimitia, annonce qu’un monument sera érigé à Kenge en mémoire de ces victimes des massacres :  

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Edouard Mendy : comment le gardien de but de Chelsea a surmonté les revers pour réussir ?

BBC Afrique - Thu, 06/05/2021 - 13:50
L'histoire du Sénégalais Edouard Mendy, qui est passé du chômage à la signature d'un contrat à Chelsea.
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Eliminatoires-Mondial 2022 : la RDC jouera ses matches en septembre

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 13:47


Dans un communiqué publié jeudi 6 mai sur le site de la CAF, la Commission d'Urgence de la CAF, en concertation avec la FIFA, a décidé de reporter les éliminatoires africaines de la Coupe du monde de la FIFA, Qatar 2022 qui devaient se jouer en juin 2021.


Les rencontres des éliminatoires se tiendront désormais durant les fenêtres internationales de septembre, octobre et novembre 2021, ainsi que de mars 2022.

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Lettre au fondateur de Jeune Afrique : Le président ADO au cœur de tes échanges actuels avec Siradou Diallo !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 06/05/2021 - 13:45

L'auteur de cette lettre est admirateur du fondateur de Jeune Afrique, Béchir Ben Yahmed, décédé à 93 ans le 3 mai 2021. Il confesse avoir pris goût à la lecture et à l'écriture grâce à l'illustre disparu. Celui qui dit avoir commencé à lire Jeune Afrique à l'âge de 16 ans a donc pris sa plume pour rendre un hommage à cette icône de la presse panafricaine.

Cher confrère franco-tunisien, Béchir Ben Yahmed, tu t'en es ainsi allé sans avoir crié gare. A 93 ans, le capitaine du bateau battant pavillon Jeune Afrique dont tu es le fondateur, a décidé de hisser les voiles vers la bordée de la dernière escale. Nous laissant ainsi orphelin de toi. Pour te rendre hommage, que de souvenirs qui trottent dans mon esprit même si nous n'avons jamais eu l'occasion de nous rencontrer. Sais-tu que tu as contribué à renforcer mon goût pour la lecture en général et à polir ma passion d'écrire, notamment dans les journaux ?

Déjà, à l'âge de 16 ans, à Abidjan, je lisais ton journal panafricain avec tes articles. Grand lecteur devant l'Eternel de ton journal, mon grand frère ne manquait jamais l'occasion de l'acheter dans les super marchés abidjanais et c'est là, qu'a débuté mon « aventure » avec ton hebdomadaire que je prenais au salon du frère. Demeuré constant, même quand je suis arrivé à l'université de Ouagadougou, j'ai continué à lire régulièrement ton célèbre journal international en l'achetant grâce à ma bourse d'étudiant. C'était un privilège à l'époque !

Aujourd'hui, avec ton décès, j'ose espérer que la jeunesse saura tirer des leçons de ton parcours chevaleresque pour relever les défis de son époque. Je l'invite d'ailleurs à aller à l'information au cas où elle ignorerait ledit parcours. En quittant le poste de ministre et le président tunisien Bourguiba pour te consacrer au journalisme dans les années 61, tu montres ainsi à la jeunesse africaine qu'il n'y a pas que la politique qui relève du domaine de l'action et qu'on peut être un homme d'action autrement. Et aussi qu'il faut embrasser son métier par amour, par passion. Laquelle passion a été le ferment de la réussite de ton entreprise. Mais pour réussir, tu as dû connaître des vertes et des pas mûres.

En effet, à partir de 1990, avec la dévaluation du franc CFA, tu as failli fermer ton entreprise : ton journal perdait 1,5 million de francs français par mois ; tu n'arrivais plus à payer ton loyer et les salaires ; ton personnel de 130 agents a été ramené à 30 agents ; tu as dû hypothéquer ta maison ; ta femme Danielle s'arrachait les cheveux. Gloire à Dieu, pour te soutenir, certains de tes employés ont renoncé à une partie de leur salaire et des amis t'ont apporté leur appui en ne percevant aucun dividende de leurs parts à Jeune Afrique.

Sais-tu chère mort, que je connais tout cela sur toi ? C'est la preuve que je ne te quittais pas d'une semelle, nonobstant les milliers de kilomètres qui nous séparaient de Ouaga à Paris. Ces faits historiques que je viens de rappeler, témoignent à souhait ta capacité de résilience hors pair qui t'a permis de redonner le souffle au journal pour rester en vie et je prie le Bon Dieu pour que tu serves de repère à la jeunesse. Puisse ta résilience faire tache d'huile auprès des jeunes entrepreneurs face aux difficultés qu'ils rencontreront !

Cascade d'interdictions du journal

Une autre tempête à laquelle ton journal a survécu, c'est la cascade des interdictions. Et là encore, il t'a fallu plus que de la résilience pour rester debout. En Guinée, le président Sékou Touré interdit ton journal de 1963 jusqu'à sa mort en 1983. Ce, après t'avoir engueulé dans sa chambre d'hôtel à Addis Abeba en marge de la réunion constitutive de l'OUA. Au Maroc, le roi interdira aussi le journal à partir de 1972 et ce, pour plus de 3 ans. De 1976 à 1992, soit 16 ans durant, ton journal sera interdit aussi en Algérie où 30 000 exemplaires étaient vendus chaque semaine. Puis, ce fut au tour de la Tunisie (sous l'ère de ton ex-ami Bourguiba) et de la Côte d'Ivoire dans les années 80, d'interdire ton journal dans ces pays. Et c'est ainsi qu'apparaît l'actuel président ivoirien, Alassane Dramane Ouattara (ADO), en défenseur de la liberté de presse, pour te sortir du ruisseau.

Je suis sûr que depuis ta tombe, tu te rappelles de cet épisode et remercies toujours le président ADO pour t'avoir enlevé une grosse épine des pieds : c'est bien lui ADO qui a convaincu le président Houphouët Boigny de tes bonnes intentions pour qu'il lève l'interdiction du journal sur les bords de la Lagune Ebrié. Tu as bien reconnu de ton vivant que cette interdiction pesait beaucoup sur le journal car Abidjan constituait à lui seul un grand marché pour ton organe.

Aujourd'hui que tu as rejoint dans l'outre-tombe le journaliste guinéen Siradou Diallo avec qui tu avais rencontré ADO à l'époque à Paris, j'imagine que cette anecdote alimentera vos échanges quotidiens dans l'au-delà. Je suis certain que le président ADO s'est souvenu de cet épisode à l'annonce de ton décès. En somme, ces différentes interdictions montrent bien que ton journal dérangeait souvent certains régimes dont tu étais devenu le poil à gratter. C'est certainement cet agacement qui a amené l'ex-président congolais Mobutu à répondre à un journaliste que « Jeune Afrique n'est pas la Bible » pour contrer l'aura de ton journal.

Maintenant que dois-je dire à l'heure où tu t'en vas après nous avoir abreuvés de ta belle plume et fait découvrir de merveilleux talents incontestés en matière de plume : Elimane Fall, les défunts Siradou Diallo et Senen Andriamirado (l'ami de Sankara), l'atypique François Soudan, Marwane Ben Yahmed, Fawzia Zouari, etc. ? Sinon que merci, car chaque jour qui passe, les écrits de tous ces talents cités demeurent près de notre oreiller.

A toi qui enseignais à la jeunesse que « pour réussir le travail du journal, il faut travailler douze voire quinze heures durant par jour et ne rien faire d'autre », je t'informe que tu as vécu utile avec une relève quasi assurée avec Marwane et François Soudan dont les fantastiques plumes montrent qu'ils ont été à la bonne école à tes côtés. Sois assuré d'une chose : ce sont eux l'ambroisie grecque qui procurera ton immortalité. Repose en paix cher doyen de la presse dont on attend impatiemment la publication des mémoires promise par le journal Jeune Afrique !

Cbs L'iconoclaste

L'écrivain chroniqueur

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Culture : Le vernissage « conscience » pour montrer le Burkina tel qu'il est

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 06/05/2021 - 13:30

L'artiste photographe Nyaba Léon Ouédraogo a procédé le mercredi 5 mai 2021 à Ouagadougou, à l'inauguration de son exposition de photographie d'art sur l'avenue Kwame Nkrumah. Le vernissage est intitulé « conscience ». Il montre le Burkina tel qu'il est. L'activité est réalisée avec le concours d'autres photographes. Elle bénéficie également du soutien de l'Union européenne.

Soutenir la visibilité des artistes photographes à l'échelle nationale et internationale. C'est l'objectif poursuivi par l'exposition d'œuvres photographiques sur l'avenue Kwame Nkrumah de Ouagadougou. C'est l'idée de l'artiste Nyaba Léon Ouédraogo. Le lancement officiel du vernissage a eu lieu le jeudi 5 mai 2021. Selon son promoteur, le projet photographique veut montrer le Burkina Faso tel qu'il est et tel qu'il va, sans rien occulter de sa violence.

Selon lui, il s'agit des attaques terroristes, de la beauté des coutumes, de ses croyances, de son vivre-ensemble, de sa générosité, de ses sensibilités religieuses et de son pragmatisme. Ainsi, il souhaite que la présente exposition puisse participer à donner une nouvelle impulsion à la pratique d'art photographique au Burkina Faso. Plusieurs autres artistes photographes prennent part au vernissage avec des prises de vue.

Wolfram Vetter, chef de la délégation de l'Union européenne au Burkina

L'activité a été rendue possible grâce au soutien remarquable de la délégation de l'Union européenne au Burkina. Pour le chef de la délégation, l'ambassadeur Wolfram Vetter, c'est une activité qui rentre parfaitement dans le cadre de la célébration de la journée de l'Europe. Il a souligné qu'en venant au pays des hommes intègres, il y avait l'image d'un pays en crise et que les méchants occupaient partout. En initiant cette activité, Il est convaincu qu'elle va contribuer à revitaliser l'avenue.

Nyaba Léon Ouédraogo, artiste photographe

L'exposition des œuvres sur l'avenue Kwame Nkrumah réjouit le maire de Ouagadougou, Armand Beouindé. Il a fait remarquer que ce lieu qui a été victime d'attaques terroristes en avait besoin pour revivre. Par-dessus tout, il estime que le Burkina a besoin de paix et d'unité pour se construire. Au regard de l'importance du vernissage, il a tenu à dire merci à l'Union européenne et aux artistes pour avoir eu l'idée de le faire. Débuté ce mercredi 5 mai 2021, le vernissage prendra fin le 22 mai prochain.

Dimitri OUEDRAOGO
Lefaso.net

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Bandundu-ville : présentation de l’Agence congolaise de filmage dans l’enseignement

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 13:22


L’Agence congolaise de filmage dans l’enseignement (ACFE) a été présentée lors d'un point de presse tenu mercredi 5 mai, à Bandundu-ville, dans la province du Kwilu. Selon le directeur général d’ACFE, cette structure a pour rôle de photographier tous les élèves finalistes du primaire et du secondaire, aux épreuves de l'examen d'Etat et du Test national de fin d’études primaires (TENAFEP), sur toute l’étendue de la province du Kwilu.  

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Burkina : « On se demande si on a un État. S'il y en a un, c'est qu'il y a plusieurs États », s'inquiète Eddie Komboïgo

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 06/05/2021 - 12:42

Pour sa première sortie médiatique depuis son installation officielle en qualité de Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF), Eddie Komboïgo n'a pas masqué ses mots dans son diagnostic de la situation. Situation sécuritaire, front social, reformes au niveau de l'éducation et gouvernance économique ont été les sujets abordés au cours de cette première conférence de presse, ce mardi 4 mai 2021 au siège de l'institution sis au quartier zone du bois, Ouagadougou.

C'est donc une sortie sur fond de procès des cent premiers jours du président réélu qui s'est donné à vivre à travers le regard sur la situation nationale. Et le verdict est sans appel pour un président du Faso, Roch Kaboré, qui se voit territorialement contraint par l'effet des mouvements terroristes, alors qu'il a juré sur la Constitution de "préserver l'intégrité" du territoire national.

Au plan politique donc, le Chef de file de l'opposition politique au Burkina Faso (CFOP-BF) note que malgré la mise en place d'un nouveau gouvernement, le 10 janvier 2021, le front sécuritaire ne cesse de s'enliser, avec une absence de réformes politiques substantielles. Eddie Komboïgo, principal intervenant à la conférence de presse, déplore les nombreux morts qui continuent d'être enregistrés et l'occupation du territoire national par des hommes armés non identifiés "qui imposent leur mode de vie et de gouvernance au mépris d'un Etat de droit". Prenant pour illustration ces vidéos qui circulent depuis quelques jours sur les réseaux sociaux, montrant des présumés terroristes échangeant avec des populations, Eddie Komboïgo finit par se convaincre que cette guerre dite asymétrique est « devenue vulgaire » au Burkina.

« L'État ne communique même plus là-dessus. Je vous dis qu'on n'en parlait plus, pour donner l'impression qu'il y avait une certaine accalmie des attaques terroristes. Il n'y a jamais eu d'accalmie. (…). On se demande si on a un État dans ce pays. S'il y en a un, c'est qu'il y a plusieurs États ; puisque ces terroristes se donnent le droit d'aller dans des localités et faire des assemblées générales comme des partis politiques. Pis, ils imposent leur mode de gouvernance au Burkina », soulève-t-il, en réaction aux questions de journalistes.

Sur le plan de la gouvernance économique, Eddie Komboïgo et ses co-conférenciers disent constater que le Plan national de développement économique et social (PNDES) est à terme avec le premier mandat du président Kaboré et que le nouveau référentiel de développement est toujours en cours d'élaboration.« Pendant ce temps, le gouvernement navigue à vue. Ce qui entraîne une recrudescence de la mal-gouvernance, notamment le bradage des marchés et la montée de la corruption. D'ailleurs, le diagnostic entrepris par le ministre de la santé le Pr Charlemagne Ouédraogo dans les établissements sanitaires du pays laisse entrevoir des CHUR (Centres hospitaliers universitaires régionaux, ndlr) sous équipés, des chantiers mal exécutés ou des infrastructures inachevées alors que les marchés afférents ont été passés à des coûts de milliards de FCFA », brandit le CFOP-BF.

Eddie Komboïgo, avec à sa droite, le président de l'Autre Burkina/PSR, (parti pour le socialisme et la Refondation), Dr Alain Zoubga et le premier responsable du mouvement Agir ensemble pour le Burkina Faso, Boubacar Diallo.

Une "dégradation continue" du climat des affaires, entraînant la fermeture des entreprises, des unités industrielles et, partant, l'augmentation du nombre de chômeurs. « L'on est à même de se demander où sont passés les milliards F CFA débloqués pour soutenir les entreprises en difficultés liées à la pandémie du Covid-19 », exhument les conférenciers.

L'opposition dit constater que le front social également se radicalise de plus en plus. « Mal entreprises, les reformes dans le secteur de l'éducation menacent la bonne tenue de l'année scolaire. Depuis plus d'une semaine, des milliers d'élèves sont dans la rue sur le territoire national. Aucune issue pour sauver une fois de plus l'école burkinabé n'est perceptible à l'horizon », observe Eddie Komboïgo, ajoutant à la liste, les « grèves justifiées » des braves travailleurs.

A l'en croire, et comme pour prétexter de cette situation nationale sus-décrite, l'opposition politique burkinabé, consciente de son rôle républicain, entend "jouer pleinement" sa partition pour aider à juguler les problèmes de gouvernances auxquels est confronté le pays. "C'est dans cette dynamique qu'une rencontre a réuni le CFOP-BF et le ministre d'Etat chargé de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale. A cette occasion, les partis membres du CFOP-BF ont réaffirmé leur volonté et leur disponibilité à accompagner le gouvernement dans sa mission, pour peu que le processus soit inclusif et sincère », informe Eddie Komboïgo.

Face à ce qu'il qualifie de « problèmes qui minent actuellement » le pays, au point de porter atteinte à son intégrité territoriale, à sa stabilité économique et à la paix sociale, le CFOP-BF recommande le recouvrement du territoire national dans son intégralité dans les plus brefs délais, le retour des populations déplacées dans leurs localités d'origine, la réaffirmation de l'Etat de droit et la réinstauration de l'autorité de l'Etat sur toute l'étendue du territoire. L'institution prône également la prise en charge des populations démunies et les plus vulnérables (prise en charge immédiate et sans délais des veuves et orphelins des forces de défenses et de sécurités tombés pour la patrie, dans la défense de l'intégrité territoriale) ; la baisse des prix des produits de grande consommation, de première nécessité et des hydrocarbures.

L'opposition recommande en outre la reprise du dialogue avec les partenaires sociaux auxquels elle dit réaffirmer son "soutien indéfectible et sans faille" ; l'application stricte des recommandations de l'enquête parlementaire sur le foncier ; la réalisation effective des infrastructures et bâtiments (dont la pose de la première pierre a été effectuée à des fins électoralistes et qui n'ont jamais vu le jour) ; la réouverture sans délais des frontières terrestres.

O.L.
Lefaso.net

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Lutte contre le Covid-19 : Des comprimés de chloroquine et des comprimés de paracétamol « made in Burkina » livrés par l'IRSS (CNRST)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 06/05/2021 - 12:40

Le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga, a procédé, dans l'après-midi du mercredi 5 mai 2021 à Ouagadougou, à la remise officielle des comprimés de chloroquine et de paracétamol « made in Burkina » au ministère de la Santé pour renforcer les capacités de prise en charge des malades atteints du Covid-19. Une cérémonie tenue en présence des ministres de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, et de l'Industrie, Harouna Kaboré, qui a également marqué la visite du laboratoire de production.

C'est désormais chose faite, des comprimés de chloroquine et de paracétamol produits sur place au Burkina Faso. Une production qui intervient dans le cadre de la lutte contre le Covid-19 pour renforcer les capacités de prise en charge des malades dans les structures de santé. C'est ainsi que l'institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) a produit un million de comprimés chloroquines et 500 mille paracétamols pour répondre à ce besoin.

La cérémonie de remise officielle de ces comprimés s'est tenue dans l'après-midi de ce mercredi 5 mai 2021 dans les locaux de l'IRSS à Ouagadougou. Une cérémonie tenue en présence des ministres en charge de l'Enseignement supérieur, Pr Alkassoum Maïga ; du Commerce, Harouna Kaboré, et de la santé, Pr Charlemagne Ouédraogo.

La cérémonie a par ailleurs permis aux différents ministres présents de visiter le laboratoire de production et de montrer leur satisfaction. Car pour eux, c'est un grand pas vers l'autonomisation pharmaceutique pour le Burkina Faso.

Remise symbolique des médicaments

Pour le ministre en charge de l'Enseignement supérieur, Alkassoum Maïga, la remise officielle de ces produits est la concrétisation des annonces qui ont été faites autour des essais cliniques, de la production de médicaments et des gels hydroalcooliques que le gouvernement avait instruit de faire. Suite à cela, explique-t-il, ils ont eu des contacts avec leurs collègues en charge de l'Industrie qui accepté de mobiliser des fonds au bénéfice de ces initiatives qui avaient été portées. « Nous sommes donc là aujourd'hui pour recevoir des mains du ministre en charge du Commerce, des machines qui avaient été commandées et de lui faire constater de visu que ces efforts ont été couronnés par ces produits. Grâce donc à cela, nous avons fait ressortir de la chloroquine et du paracétamol que nous avons remis aux collègues de la santé pour qu'ils puissent les utilisés dans le circuit de la prise en charge de nos malades ».

Les produits de grande consommation

Le ministre en charge du Commerce, Harouna Kaboré, a pour sa part montré que les médicaments sont parmi le peloton des produits de grande consommation qui sont importés dans le pays. Ce qui est à la fois une sortie de devises pour le pays mais aussi une opportunité, parce que cela montre clairement qu'il y a un besoin de consommation au plan national et qu'il faut se donner les moyens de les proposer aux populations. « Avec la survenue du Covid-19, la décision a été prise de voir comment produire localement un certain nombre de médicaments ou du moins d'accélérer d'autant plus que cela faisait partie de l'ensemble des stratégies pour traduire en acte concret les résultats de la recherche. C'est ainsi que nous sommes arrivés à travers la stratégie de plan national d'industrialisation de proposer des produits made in Burkina Faso », affirme-t-il.

Visite du laboratoire de production de la chloroquine et du paracétamol

Il rappelle que c'est à travers l'initiative du renforcement du capital positif des PMI-PME intervenant dans la production du médicament et des équipements de désinfection que le CNRST a postulé et il a été retenu pour accueillir ces équipements à hauteur de 470 millions de FCFA. Car, souligne le ministre Harouna Kaboré, il était bon de mettre en œuvre des choses beaucoup plus concrètes pour les populations et la machine est en marche. « Et je crois que nous sommes sur la bonne voie qui va nous conduire à l'autonomisation pharmaceutique ».

Améliorer l'offre des soins

Et au ministre de la Santé, Pr Charlemagne Ouédraogo, d'ajouter que ces produits reçus de l'IRSS, c'est-à-dire les médicaments, vont améliorer l'offre de soin dans les établissements de santé dans la prise en charge des malades atteints du Covid-19.

Pour rappel, l'IRSS est un institut relevant du centre national de recherche scientifique et technologie (CNRST).

Yvette Zongo
Lefaso.net

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Attaque contre le village de Kodyel : L'Union européenne condamne fermement ces actes barbares

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 06/05/2021 - 12:30

Ceci est une déclaration locale de l'Union européenne au sujet de l'attaque dans le village de Kodyel, commune de Foutouri, le lundi 3 mai.

Ouagadougou, le 5 mai 2021

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission diplomatique des Etats membres de l'UE au Burkina Faso publient la déclaration suivante :

Au petit matin du lundi 3 mai, un groupe nourri d'hommes armés a fait irruption dans le village de Kodyel, commune de Foutouri, région de l'Est, en tuant plusieurs dizaines de civils.

La Délégation de l'Union européenne et les Chefs de Mission des Etats membres de l'Union européenne résidents au Burkina Faso expriment leurs plus sincères condoléances et leur solidarité aux familles des victimes et à l'ensemble de la population burkinabè.

Ils condamnent fermement ces actes barbares, qui redeviennent récurrents dans le pays et n'épargnent ni les populations civiles ni les Forces de défense et de sécurité.

L'Union européenne et les Etats membres réitèrent leur plein engagement auprès des autorités et du peuple burkinabè pour accompagner une réponse intégrée face aux défis actuels du pays, notamment en termes de sécurité, stabilité, cohésion sociale et développement économique et social.

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Assemblée nationale : l’Union sacrée obtient 7 groupes parlementaires et le FCC, 4

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 12:24


La répartition des groupes parlementaires et des commissions permanentes entre la nouvelle majorité de l’Union sacrée de la nation et l'opposition (FCC) était au cœur du débat au cours de la conférence des présidents du mercredi 5 mai.

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Lualaba : le rapporteur de l’assemblée provinciale destitué

Radio Okapi / RD Congo - Thu, 06/05/2021 - 12:05


Le rapporteur de l’assemblée provinciale du Lualaba, Donat Tshimboj, a été destitué mercredi 5 mai, à la suite du vote d’une pétition qui le visait. Selon Donat Tshimboj, tout s'est passé dans l'illégalité. Il indique qu’au cours de la plénière de mercredi, trois des cinq signataires des pétitions contre les autres membres du bureau les ont retirées. 

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L'enfer de la retraite: pourquoi de nombreux Nigérians se voient refuser l'accès à leur pension ?

BBC Afrique - Thu, 06/05/2021 - 11:38
BBC Africa Eye s'infiltre pour dénoncer un système de retraite inefficace et corrompu au Nigeria, qui laisse certaines personnes âgées malades et sans le sou, tout en accordant à certains politiciens des indemnités de retraite scandaleuses.
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Un arbre fait-il du bruit quand il tombe si personne n'est là pour l'entendre ? La réponse de la science et de la philosophie

BBC Afrique - Thu, 06/05/2021 - 11:36
Un vieux débat que nous avons exploré avec des experts de l'audition, de la biologie, de la philosophie, de la physique et de la conception sonore... et qui nous a surpris.
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