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Afrique

Centrafrique: les autorités se dotent d’une drague pour la rivière Oubangui

RFI /Afrique - Tue, 31/08/2021 - 16:07
Le gouvernement centrafricain vient de se doter de sa propre drague pour la rivière Oubangui, régulièrement ensablée. Jusqu'à présent, une drague basée au Congo-Brazzaville permettait un service commun d'entretien de la voie navigable. Mais cela restait insuffisant pour répondre à l'ensemble des besoins du pays.
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Mali: Transition au Mali : Moussa Kondo déplore l’absence de décision et l’inaction des autorités

Maliactu - Tue, 31/08/2021 - 15:53
Image Illustrative En marge de l’Acte 8 du ‘’Café citoyen’’ que l’Association des jeunes pour la citoyenneté active et la démocratie (Ajcad) a organisé, le directeur d’Accountability Lab Mali n’a pas eu sa langue dans sa poche. Il a balancé au visage des dirigeants de la transition leur inaction face aux urgences de l’heure.

 

L’anniversaire de la transition malienne a été l’occasion de d’adresser certaines critiques aux autorités actuelles. Ce, pour qu’elles rectifient la trajectoire. Selon Moussa Kondo, le deuxième coup d’Etat s’est perpétré sans effusion de sang mais le pays stagne et n’arrive pas à avancer comme il est souhaité. Il n’a pas caché le revers de la médaille. « Là où c’est négatif, c’est l’absence de décision et l’inaction des autorités. On ne peut pas venir à la tête d’un pays comme le Mali, vouloir le gérer et faire plaisir à tout le monde. Les défis sont nombreux et le changement ne se fera jamais sans heurter certains. Des gens bénéficient de certains avantages et privilèges qu’ils ne vont jamais vouloir abandonner. C’est le moment de mettre en place un système qui va fédérer tout le monde », a affirmé monsieur Kondo. Il pense qu’il faut organiser rapidement les élections crédibles, transparentes et acceptables par tout le monde. Cela, ajoute-t-il, permettra d’éviter les crises post-électorales. « Les crises que nous vivons aujourd’hui sont la conséquence des élections de 2018 et 2020. Il est temps de commencer avec des actions concrètes et non des discours, des chronogrammes, des va-et-vient entre les acteurs politiques, la société civile et les autorités de la transition », martèle-t-il. Il pense qu’il faut des élections qui vont fédérer tout le monde. A l’entendre, les Maliens se retrouveront et pourront exprimer leurs voix de manière transparentes sans forcing, tripatouillage et fraude. Pour le faire, argumente-t-il, il faut que les gens soient d’accord sur la méthodologie, le fichier bien audité, la couverture géographique des élections. « Si on n’arrive pas à faire les élections à Ménéka pour des raisons de sécurité et que Yelema ou MPR dit que c’est son fief, c’est un combat réaliste. Il pourrait avoir raison. C’est important d’avoir l’adhésion de tout le monde par rapport à l’organisation de ces élections. Il faut qu’elles soient représentatives et transparentes », explique-t-il. Monsieur Kondo estime que les autorités sont dans le délai pour organiser de vraies élections. Et de conseiller qu’il faut commencer aujourd’hui et maintenant à enclencher le mécanisme électoral au lieu de continuer les débats, les rencontres avec les partis politiques, avec x ou y. Bazoumana KANE Source : L’Alerte

 

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Mali: Transition : Choguel en quête du soutien du Hcme

Maliactu - Tue, 31/08/2021 - 15:49
Image Illustrative
48 heures après l’annonce du report de sa 7ème conférence ordinaire, une forte délégation du Haut conseil des Maliens de l’extérieur conduite par son président Habib Sylla a rencontré le premier ministre, Choguel Kokalla Maïga.

 

La question du report et le choix d’une nouvelle date pour la conférence et les axes prioritaires des autorités de la transition étaient au cœur de la rencontre, le vendredi 27 août 2021 à la primature. C’est dans un langage clair que le premier ministre s’est adressé aux délégués des 45 conseils de base du Haut conseil des Maliens de l’extérieur (Hcme), venus de cinquante-quatre pays de tous les continents en plus de leurs collègues du Conseil national de transition (CNT), du Haut Conseil des collectivités (HCC) et du Conseil économique, social et culturel (Cesc). C’était non seulement en présence du président Hcme, mais également du ministre des Maliens établis à l’extérieur et de l’Intégration africaine, Alhamdou Ag Ilyène. Avant de se prononcer sur le report de la 7ème conférence ordinaire du Hcme et le processus de la transition, le chef du gouvernement a salué l’engagement et le patriotisme des fils et des filles du Mali établis à l’extérieur pour leur contribution à la construction du pays. Une contribution financière selon lui, qui dépasse largement l’aide au développement. « C’est avec beaucoup de fierté que je vous reçois aujourd’hui. Les Maliens établis à l’extérieur constituent une région à part entière du Mali. Partout où ils sont, les Maliens sont des hommes et des femmes d’action très actifs dans les secteurs économiques en termes de création de richesses. C’est pourquoi ils sont respectés. Leur contribution à l’économie malienne pèse plus que toute l’aide extérieure apportée au Mali », c’est en ces termes que le locataire de la primature a ouvert cette rencontre à l’allure d’une assemblée générale. Parlant du report de la conférence, Choguel a salué la concordance de vues entre le ministre de tutelle et le président du Hcme.  Il a invité ses interlocuteurs du jour à l’unité d’action « Le gouvernement gère la cohésion et l’unité des Maliens et non des rivalités entre les personnes et les organisations. Malgré les divergences, les Maliens doivent cheminer dans la même direction », a-t-il averti. Il a exposé les grandes lignes des autorités de la transition pour conduire le Mali à la normalité. Le désormais ancien président du comité stratégique du M5-RFP a indiqué que le gouvernement travaille depuis un certain temps pour faciliter à la diaspora l’acquisition des papiers administratifs. A en croire Choguel Kokalla Maïga, le ton sera donné ce jeudi 2 septembre 2021 avec le début des opérations d’enroulement Ravec.

Quête de soutien

L’adresse du premier ministre à la forte délégation conduite ressemble plus à une demande de soutien qu’à un exposé des grandes lignes des actions du gouvernement pour répondre aux aspirations des Maliens. Pour Choguel Kokalla Maïga, conduire le Mali au changement exige non seulement des autorités de la transition mais au peuple malien une synergie d’actions. Ce qui explique d’ailleurs, à ses dires, la démarche du gouvernement de la transition à mettre l’accent sur trois axes prioritaires. Il s’agit de la sécurité, la justice et la refondation de l’Etat. Pour donner un contenu aux autres priorités, le gouvernement travaille pour doter le Mali d’un outil de défense aux besoins sécuritaires du moment. C’est dans cette dynamique de lutte contre le terrorisme que le Mali veut se doter d’une école de guerre. « De profondes transformations sont en train d’être opérées pour que l’armée ait toute sa capacité opérationnelle ». La deuxième priorité, c’est le besoin de justice. « L’injustice, la corruption et l’impunité sont à la base de l’effondrement l’Etat », selon lui. Quant à la troisième priorité, c’est le changement pour aboutir à la refondation de l’Etat, au Mali nouveau. D’où la tenue, en fin septembre et début octobre 2021, des Assisses nationales de la refondation (ANR) qui ne sont pas des assises de plus. A ses dires, les conclusions de cette rencontre entre les Maliens seront exécutoires tant pour les autorités de la transition mais également pour le prochain président de la République.  Pour ce faire, le premier ministre n’écarte pas de   légiférer dans ce sens. A son tour, le président du Hcme, Habib Sylla a salué la disponibilité du premier ministre avant d’exposer l’objectif de ce cadre d’échanges entre le Hcme et le premier ministre. Il s’agit d’apporter à la transition leur soutien inconditionnel. « Nous sommes tous opérateurs économiques, scientifiques ou grands intellectuels. « Avec vous, l’espoir est permis de croire à un avenir radieux. Après trente ans de lutte, nous sommes aujourd’hui représentés au CNT grâce à la Transition. Nous sommes donc prêts à vous accompagner en vous apportant notre soutien inconditionnel », a-t-il poursuivi. Nouhoum DICKO Source : L’Alerte

 

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Beni : clôture de la campagne « Une bougie pour la liberté de la presse » pour exiger la sécurité des journalistes

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 31/08/2021 - 15:47


La campagne « Une bougie pour la liberté de la presse », a été clôturé le lundi 30 août à Beni, au Nord-Kivu. elle avait pour objectif de dénoncer les assassinats des journalistes et les intimidations, ainsi que les menaces à l’encontre des journalistes dont certains vivent aujourd’hui dans la clandestinité. 

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Mali: Réussite de la transition : les leaders religieux appellent au sursaut

Maliactu - Tue, 31/08/2021 - 15:46
Image Illustrative Face à la crise que traverse notre pays, les leaders religieux se sont réunis ce 30 août 2021 au siège du Haut Conseil Islamique du Mali (HCI). En présence du président du HCI, Cherif Ousmane Madani Haïdara, de l’Imam Mahmoud Dicko, du Cardinal Jean Zerbo et du révérend Nouh Ag Infa Yattara, ils ont alerté sur la situation du pays. Ils ont invité les autorités de la transition, les partis politiques, la société civile, les groupes armés à agir aux fins d’aboutir à une « transition apaisée, inclusive et consensuelle », selon les termes du communiqué rendu public à l’issue de la rencontre. Les leaders religieux ont aussi appelé les Maliens à un « sursaut national » et un changement de comportement en faveur de la paix, avant de réaffirmer leur engagement à poursuivre leur « mission spirituelle et patriotique main dans la main » pour la refondation de l’Etat et la réussite de la transition. Source : Journal du Mali

 

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Nord-Kivu : fusillade dans un bistrot à Goma, un mort et six blessés

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 31/08/2021 - 15:38


Une personne a été tuée et six autres blessées, dont quatre grièvement, lors d’une fusillade dans la soirée de lundi 30 aout, vers 19 heures (heure locale), au quartier Katoyi dans la ville de Goma (Nord-Kivu). 


Les témoins de l’incident affirment que les occupants du bistrot ont été surpris par des hommes armés non encore identifiés. Après s’y être introduits Ils ont tiré des coups de feu, « à l’aveuglette ». 

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Mali: BARKHANE : Une Task Force pour lutter contre la menace EEI

Maliactu - Tue, 31/08/2021 - 15:33
Image Illustrative Les Groupes armés terroristes (GAT) multiplient l’emploi d’engins explosifs improvisés (EEI ou IED improvised explosive device) contre la Force Barkhane et les Forces partenaires. Face à ce mode d’action, l’enjeu est de tout mettre en œuvre pour assurer la sécurité des opérations et des convois.

 

Avec la création de la Task Force contre-IED (C-IED) les spécialistes du génie se rassemblent au sein d’une même entité dotée de moyens de commandement et de contrôle propres. Opérationnelle depuis le mois d’avril 2021, son objectif est de coordonner l’action C-IED dans la Bande sahélo-saharienne, non seulement en interne pour la Force Barkhane mais également avec l’ensemble des partenaires de la Task Force TAKUBA, des FAMa et de la MINUSMA. La Task Force (TF) C-IED aura bientôt achevé sa montée en puissance. Ce surge s’est traduit par la création d’un centre de commandement des opérations à Gao et par l’ajout d’une composante renseignement. L’intégration de deux analystes au sein de la TF est un véritable atout pour la Force Barkhane. Cette synergie nouvelle entre le génie et les renseignements est capitale dans la lutte contre les GAT et permet de s’imposer simultanément sur trois fronts : attaquer les réseaux ennemis, détecter et neutraliser les pièges sur le terrain et entrainer la Force Barkhane et ses partenaires. La TF C-IED permet de fédérer les multiples acteurs du domaine et d’appuyer le plus efficacement possible les unités déployées. Elle coordonne toute une chaine de spécialistes pour enquêter sur les poseurs d’EEI, de la récolte des indices sur le terrain, à l’analyse scientifique dans les laboratoires. Un logiciel spécialisé conçu par le Pôle interarmées MUNEX (PIAM) permet le croisement et l’exploitation des informations compilées au cours des mois et des années passées. Les experts du renseignement peuvent alors délivrer une analyse personnalisée aux groupements tactiques désert. Ces informations alimentent la réflexion des chefs tactiques pour anticiper et contrer les actions des GAT. Alors que la coopération interalliée s’intensifie, la Task Force C-IED, acteur central de la lutte contre la menace EEI, s’impose naturellement comme le point de contact privilégié des Forces partenaires et multiplie les initiatives avec l’ensemble des alliés. Source : Barkhane

 

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Coupe du député du Nayala : L'équipe de Gassan s'adjuge le trophée

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 31/08/2021 - 15:30

Sous la présidence de madame le haut-commissaire de la province du Nayala, Mariama Konaté/Gnanou, la grande finale de la coupe du député du Nayala (CODEN) en football a eu lieu le 29 août 2021 au stade provincial du Nayala. L'équipe de Gassan, opposée à celle de Toma, s'est adjugée le trophée.

La finale de la CODEN, la troisième du genre organisée par le député Rossan Noël Toé, a opposé l'équipe communale de Toma à celle de Gassan. Le coup d'envoi du match a été donné aux environs de 16h. Dès l'entame de jeu, l'équipe de Toma a une légère ascendance sur celle de Gassan. Mais le score est resté vierge jusqu'à la fin de la mi-temps. Après la pause, l'entraîneur de Gassan injecte du sang neuf dans son équipe et le match redémarre.

Malgré des occasions en or de part et d'autre, le score reste tel. A cinq minutes de la fin du match, l'équipe de Toma bénéficie d'un coup franc qui est exécuté par Hervé Ki dit le « loup de Koin » qui est son nom de guerre en lutte traditionnelle. Malheureusement, il n'arrive pas à mettre le ballon au fond des filets.

Les deux équipes redoublent d'ardeur, chacune voulant être sacré championne de cette édition de la CODEN. Mais au coup de sifflet finale, le score reste nul et vierge. C'est la phase fatidique des tirs aux buts pour les départager. L'équipe de Gassan, plus habile que celle de Toma, remporte la coupe pour la deuxième fois.

Le promoteur, l'honorable Rossan Noël Toé, a expliqué que c'est avec beaucoup d'émotions qu'il prend la parole pour remercier tous ceux qui ont effectué le déplacement pour participer à cette édition, qui est, selon lui, la 8ème. « Je dis bien 8ème parce que le ministre Dieudonné Bonanet est l'initiateur de cette CODEN. Il a organisé cinq éditions. Moi, j'en suis à ma troisième édition. Je salue ce grand homme qui m'a beaucoup apporté. Il constitue un monument pour moi. Cette compétition a pour objectif de réunir les filles et fils de la province du Nayala et, par ricochet, consolider les valeurs sociales », a expliqué le promoteur.

Il a profité de l'occasion pour remercier tous ceux qui ont contribué à la réussite de ce tournoi. « Ce soir, aucune équipe n'a gagné. C'est plutôt le Nayala qui gagne », a précisé le député Rossan Noël Toé.

Quant à madame le haut-commissaire du Nayala, elle a félicité le promoteur et les organisateurs pour cette initiative. « Je traduis mes remerciements à toutes les filles et fils de la province du Nayala qui œuvrent pour la cohésion sociale », a dit madame le haut-commissaire.

Gaston Toé
Lefaso.net
Nayala

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Extradition de Nabil Karoui : la Tunisie passe à l’action

Algérie 360 - Tue, 31/08/2021 - 15:25

Interpelé dimanche dernier par les autorités algériennes la wilaya de Tébessa, à la frontière entre l’Algérie et la Tunisie, l’homme d’affaires et chef du parti « Qalb Tounes » Nabil Karoui est sur le point d’être extradé. Ce mardi, les autorités tunisiennes ont émis un mandat d’extradition à l’encontre l’homme d’affaires et chef du parti « […]

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Nord-Kivu : le retard du démarrage du programme DDRC-S inquiète les groupes armés prêts à se rendre

Radio Okapi / RD Congo - Tue, 31/08/2021 - 15:19

 


Le retard que connait le lancement du programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion communautaire et stabilisation (PDDRC-S), inquiète des combattants des groupes armés. Le coordonnateur provincial de ce programme, Jacques Katembo, l’a fait savoir le week-end dernier, à l’issue d’une mission de sensibilisation dans le territoire de Masisi. 


Il dit subir une « pression » de la part des combattants qui sont déjà prêts à se rendre pour suivre le programme DDR-CS. 

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WhatsApp : comment s'échapper des groupes de famille ?

BBC Afrique - Tue, 31/08/2021 - 15:03
Avec leur flux continu de mèmes, de vidéos et d'audio, les groupes WhatsApp peuvent être chronophage et disons le, irritants. Mais alors, peut-on quitter le groupe WhatsApp de la famille sans que les autres ne s'en rendent compte?
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Côte d’Ivoire: scandale après la diffusion à la télé d’une séquence sur la «démonstration» d'un viol

RFI /Afrique - Tue, 31/08/2021 - 15:02
Une émission télévisée, diffusée lundi 30 août, provoque un véritable tollé, notamment sur les réseaux sociaux. Dans « La télé d’ici vacances » de la chaîne NCI, un talkshow au ton habituellement léger, l’animateur Yves de Mbella a reçu, comme invité, un homme présenté comme un « violeur repenti » et lui a fait faire une « démonstration » de viol sur un mannequin.
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Subvention de l'Etat à la presse privée : 74 bénéficiaires formés sur la production des pièces justificatives

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 31/08/2021 - 14:47

Le Fonds d'appui à la presse privée a organisé, ce mardi 31 août 2021 à Ouagadougou, une session de formation sur la production des pièces justificatives à l'endroit des médias bénéficiaires de la subvention de l'État, au titre de l'année 2021. Cette formation qui intervient un mois après la remise symbolique des chèques à 106 médias sera l'occasion pour les entreprises de presse de se conformer aux règlements en vigueur en matière de dépense publique.

Cette formation concerne les médias des régions du Centre, du Centre-Ouest, du Centre-Nord, du Nord, du Plateau central et du Sahel. Elle fait suite à celles de Bobo-Dioulasso et Tenkodogo, qui se sont tenues simultanément, le vendredi 27 août dernier. Les participants sont repartis sur deux sites : le Centre national de presse Norbert Zongo (CNP-NZ) et l'Association burkinabè pour le management de la qualité (ABMAQ).

Une vue des participants venues de six régions du pays

Un devoir pour les médias et le FAPP

Selon le directeur général du Fonds d'appui à la presse privée, Ag Ibrahim Mohamed, la formation répond à un besoin exprimé par les responsables des médias mais aussi à une recommandation de l'Unité Vérification du ministère de la Communication. A l'en croire, cette session permettra aux médias d'utiliser les fonds à bon escient et de se conformer aux règlements en vigueur en matière de dépense publique. Car la production des pièces justificatives est à la fois une obligation pour les médias et pour le FAPP qui doit rendre compte au ministère en charge des Finances.

Ag Ibrahim Mohamed, directeur général du Fonds d'appui à la presse privée

Le décaissement conditionné par la justification des pièces dans les délais

« La production de mauvaises pièces justificatives entraîne des difficultés notamment le non décaissement ou le décaissement tardif de la subvention de l'année en cours. En principe, on devait faire cette formation avant la remise des chèques. Nous étions pris par le temps car nous avons eu du mal à justifier la subvention antérieure », a expliqué Ag Ibrahim Mohamed qui reconnaît que le retard dans le décaissement des fonds a entraîné la suffocation de certains médias.

Yacouba Bonkoungou, chargé de mission au ministère de la Communication

« Pour le moment, nous sommes dans une démarche méthodologique et pédagogique. Il ne s'agit pas de sanctionner mais d'amener chaque acteur à être performant dans l'utilisation des deniers publics. Et les fonds publics obéissent à une certaine réglementation dans leur utilisation », a déclaré le chargé de mission, Yacouba Bonkoungou, représentant le ministre de la Communication.

En rappel, le 30 juillet 2021, le FAPP procédait à la remise symbolique de chèques aux médias. La subvention s'élevait à 400 000 000 FCFA. Pour faciliter les décaissements dès la prochaine subvention, les bénéficiaires devront justifier les dépenses dans les délais, c'est-à-dire au plus tard le 31 décembre 2021.

Herman Frédéric Bassolé
Lefaso.net

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Covid-19 en Afrique du Sud: un nouveau variant suscite l’intérêt des chercheurs

RFI /Afrique - Tue, 31/08/2021 - 14:46
Les scientifiques sud-africains suivent avec attention l’évolution d’un nouveau variant dans le pays. Le « C.1.2 » n’est pas encore un variant à suivre, ni un variant préoccupant, selon la classification de l’Organisation mondiale de la santé. Les autorités sanitaires se veulent pour l’instant rassurantes, mais il a attiré l’œil des chercheurs qui l’ont séquencé à cause de ses nombreuses mutations.
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Lutte contre le Covid-19 au Burkina : Une plateforme numérique pour une gestion efficiente des demandes de prestations

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 31/08/2021 - 14:30

A travers un communiqué rendu public ce mardi 31 août 2021, le ministère de la santé porte à la connaissance des voyageurs, la mise à leur disposition d'une plateforme numérique fonctionnelle depuis le 15 juillet 2021. L'objectif poursuivi à travers cette plateforme étant d'assurer une gestion efficiente des demandes de prestations dans le cadre du Covid-19.

Ainsi, tout voyageur peut s'enregistrer sur la plateforme ; prendre un RDV pour le prélèvement des tests PCR (Covid-19) avec la possibilité de choisir la date et le site de prélèvement. Il peut également procéder au paiement électronique par Orange Money ou Moov Money ; télécharger son reçu de paiement et télécharger le résultat du test Covid dans les délais (72 heures maximum).

L'enregistrement se fait via ce lien unique d'accès : http://cividinfo.santé.gov.bf/rendezvous/. Cette plateforme est accessible par un terminal mobile (téléphone ou tablette) ou fixe (ordinateur), peut-on lire dans le communiqué.

Pour ce qui concerne le paiement électronique (Moov Money ou Orange Money), un code unique permettra aux voyageurs d'accéder à leurs reçus via la plateforme à tout moment. « Les reçus téléchargés sont sécurisés par un code QR sous format PDF. Le voyageur peut se rendre dans un des sites publiques de prélèvement avec son reçu qui sera vérifié avec un lecteur de QR Code », rapporte le communiqué.

Cette plateforme numérique comporte plusieurs avantages. En plus de faire gagner du temps, elle offre une meilleure organisation des services sur les différents sites de prélèvement, selon le ministère de la santé. S'enregistrer sur la plateforme électronique et prendre rendez-vous évite également les regroupements physiques qui peuvent favoriser la contamination au Covid-19.

Dans le communiqué, le département de la santé a tenu à rappeler que le respect des mesures barrières est toujours en vigueur. Et pour se protéger et protéger les autres, la vaccination est recommandée.

Lefaso.net

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La logistique et la fonction Achats : Deux mines d'or pour le développement du Burkina-Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 31/08/2021 - 14:26

Ceci est une tribune d'Aboubacar Zerbo, spécialiste en Management de l'Achat International et doctorant en Management. Il est persuadé que la logistique et la fonction Achats sont deux leviers importants pour booster le développement du Burkina Faso.

Originellement d'essence et de vocation militaire, la logistique fut et restera l'apanage des armées jusqu'à la fin de XIX -ème siècle. En effet, depuis que l'homme mène ses activités guerrières, la logistique a toujours été un sujet de réflexion fondamentale pour les grands seigneurs de guerre.

Ainsi, de tout temps, en prélude de toute campagne ou expédition militaire, les fins stratèges prennent toujours le soin d'une part, d'identifier et sécuriser les bonnes sources d'approvisionnements, et d'autre part, définissent les méthodes et les techniques efficaces susceptibles de maximiser leurs ravitaillements. Ces ravitaillements concernent nourriture, armes, munitions et soutien pour les combattants ; fourrage et breuvage pour les chevaux ; et enfin, carburant et pièces de rechange pour les véhicules.

Et ce, dans l'objectif de toujours maintenir les belligérants en capacité physique et matérielle de poursuivre la guerre. Ainsi, la logistique reste jusqu'à ce jour un facteur décisif et un élément déterminant dans le triomphe des armées, puisque, c'est elle qui favorise la vélocité des troupes par la gestion du transport, assure l'approvisionnements en équipements, outils et accessoires de guerre, et assure le mouvement des blessés. A titre d'exemples, le général chinois Sun TZU (IV -ème siècle avant JC), auteur de l'un des premiers traités militaires de l'histoire, disait ceci : « C'est pourquoi, une armée sans chariots d'approvisionnements, ni céréales, ni provisions est perdue ».

Et le grand conquérant Jules CESAR, conscient de l'importance de la logistique pour la victoire de ses armées, créa une fonction dénommée logista, qu'il confia à un officier qui sera chargé de précéder les mouvements des troupes pour organiser les campements de nuits ou d'hiver. Et, dans un passé récent, le Général et écrivain militaire suisse d'origine italienne Antoine-Henri de Jomini (1779-1869), conseiller de Napoléon III et fondateur de l'académie militaire de Saint-Pétersbourg, affirmait ceci : « la logistique n'est au fond que la science de préparer ou d'assurer l'application de la stratégie et de la tactique ».

Le Général et homme d'Etat américain Dwight David EISENHOWER (1890-1969), qui dirigea pendant la deuxième guerre mondiale les débarquements alliés en Afrique du Nord, en Italie, puis en Normandie, disait ceci : « il n'y a pas de tactique sans logistique. Si la logistique dit non, c'est qu'elle a raison ». En outre, si la genèse de la pensée logistique est militaire, il est opportun de préciser qu'au cours de l'histoire, des éminents ingénieurs et autres virtuoses de la construction s'en sont servis avec dextérité, pour ériger des édifices gargantuesques qui émerveillent encore l'humanité. Nous pouvons citer entre autres, les pyramides d'Egypte, les sublimes cathédrales du moyen âge, les gratte-ciels et gigantesques tours d'aujourd'hui, les canaux de Suez, du Panama et de Vridi.

Au début du XXe siècle, dans la perspective d'optimiser les achats et approvisionnements de matières premières, de perfectionner la gestion des flux physiques et informationnels, de maximiser les systèmes et stratégies de production, et d'améliorer les opérations de distributions de produits finis de l'entrepôt fournisseurs aux magasins ou locaux des clients finaux, dans les délais escomptés, les gestionnaires d'entreprise et autres spécialistes de la science de gestion, ont transposé la logique de la logistique militaire en amont et en aval de leurs processus d'activités.

Ce qui est pertinent de leur part, puisque, autant une absence ou un retard dans le ravitaillement d'armes ou de munitions mettrait en péril des militaires sur un champ de bataille ; autant une absence ou un retard dans l'approvisionnements de matières premières ou de pièces de rechange mettrait l'entreprise dans une situation hautement inconfortable.

Ainsi, dans le milieu civil et dans l'univers de l'entreprise, la logistique pourrait être définit comme un processus d'activités minutieusement coordonnées et interdépendantes, réalisé par des métiers divers et variés, avec pour objectifs la planification et l'organisation des flux physiques, financiers et informationnels ; afin d'offrir au consommateur le produit ou le service souhaité, dans la qualité voulue, dans le délai contractuel, au moindre coût, avec le service, le support d'informations et l'assistance technique nécessaires.

Ainsi, si la logistique et la fonction Achats et Approvisionnements sont cardinales pour la victoire des armées et la rentabilité des entreprises, en quoi pourrait-elle contribuer fortement au développement du Burkina-Faso, et au soulagement de certains de ses maux comme le chômage, la corruption, la précarité des Achats publics, l'évasion fiscale et la détérioration de l'environnement. De prime abord, la fonction Achats, située en amont de la logistique, consiste à l'acquisition de tous les biens, services et prestations nécessaires au bon fonctionnement de l'entreprise.

Dans le cadre de l'Etat et l'ensemble de ses démembrements, un achat public est défini comme « toutes formes d'acquisition de biens, services, prestations au profit d'une collectivité publique sous forme de marchés publics, de lettres de commandes ou de bons de commandes ». Par analogie au monde de l'entreprise, où l'importance de la logistique et la fonction Achats et Approvisionnements est évidente, avérée et confirmée ; en quoi l'Achat public pourrait-il, à l'échelle nationale, être un outil performant aux mains de l'Etat burkinabè, qui contribuerait au développement socio-économique du Pays des Hommes Intègres ?

Au préalable, l'Etat burkinabè devrait impérativement repenser et restructurer intégralement ses méthodes, techniques et pratiques de ses Achats. De prime abord, toute entreprise qui voudrait être répertoriée dans la base de données générale des fournisseurs et prestataires de l'Etat burkinabè, devrait fournir obligatoirement une attestation prouvant son existence officielle. Et ce, d'une part afin d'éviter pour l'Etat la collaboration avec des entreprises fictives, et d'autre part, lui permettre de connaître et maîtriser la qualité de ses promoteurs, afin d'éviter tout conflit d'intérêts. Ensuite, l'entreprise doit présenter une fiche de régularité fiscale qui prouverait sa loyauté vis-à-vis du fisc burkinabè.

Par ailleurs, elle devrait présenter un document provenant de la CNSS (Caisse Nationale de Sécurité Sociale) qui certifie que l'intégralité de son personnel y est inscrite, et qu'elle est à jour de ses cotisations sociales. Aussi, l'entreprise désireuse d'intégrer la base de données des fournisseurs et prestataires de l'Etat burkinabè devrait fournir des documents prouvant sa parfaite maîtrise de son cœur de métier, sa capacité de production, sa capacité logistique, son niveau élevé de technicité, son expérience, ses clients (références), ses attestations de reconnaissance (agréments…). Ceci, afin de prouver son expertise, son sens hautement élevé de la qualité, du respect des délais, et de l'après-vente.

Enfin, elle pourrait fournir des documents non exigés, mais non moins importants, qui prouveraient son patriotisme et sa volonté de se conformer aux principes de la RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises). Par exemples, des documents mettant en exergue le nombre de salariés handicapés qu'elle emploie ; sa ligne budgétaire destinée aux dons aux orphelinats et autres personnes vulnérables ; les reçus de paiements d'un certain pourcentage de la scolarité des enfants de son personnel ; ou sa participation à des campagnes de reboisements…

Ces documents serviraient pour l'entreprise montrer à l'Etat sa volonté d'associer une dimension humaine et environnementale à ses activités, et qu'elle se tiendrait à ses côtés pour assurer le bien-être de la population. Une fois ce travail préalable effectué, l'Etat dresserait ses différents segments Achats (fournitures de bureau, matériels informatiques, travaux génie civil, prestations intellectuelles, quincaillerie, équipements et fournitures médicaux…) et affecterait à chaque segment les fournisseurs appropriés, sélectionnés par le processus susmentionné.

Ensuite, pour éviter les Achats tous azimuts qui augmentent les coûts et seraient susceptibles d'aiguiser les intentions opportunistes des gérants des marchés publics, tous les besoins de tous les services publics du Burkina-Faso seront identifiés au début de l'année. Ensuite, ces besoins seront consolidés et massifiés avec précision de leur volume et qualité respectives. Enfin, ils seront mutualisés, analysés, traités et exécutés par un seul service Etatique qui sera chargé de la réalisation de l'ensemble de toute la commande publique. Cette entité unique étatique aura des démembrements dans les 13 régions du Burkina-Faso, avec une décentralisation également de son personnel, ses entrepôts et magasins.

Ce service aura la responsabilité de définir clairement pour chaque segment Achats les spécifications techniques et fonctionnelles, les conditions et délais de livraisons, les conditions de paiements et les services associés. Pour ce faire, le service sera piloté par des fonctionnaires logisticiens, acheteurs et spécialistes en passations de marché, recrutés sur concours, qui travailleront en synergie avec entre autres des ingénieurs et techniciens pour les achats techniques ; les médecins et infirmiers pour les Achats de produits médicaux ; des nutritionnistes et diététiciens pour les achats agro-alimentaires ; les pharmaciens pour tout ce qui est médicaments…

Chaque segment achats aura ses interlocuteurs privilégiés et experts du domaine qui définiront aux Acheteurs le besoin exact à acquérir, et les contraintes et risques associés, afin d'optimiser l'achat et surtout, le service après-vente. Pour les éventuelles Achats qui nécessitent d'aller sur le marché international, la même logique de mutualisation serait maintenue, afin d'avoir un poids de négociation face aux fournisseurs internationaux. Par exemple, pour les véhicules de l'Etat, à l'issue d'un appel d'offre international, un à trois fournisseurs au plus seront retenus.

Ainsi, la massification Achats servirait de levier de négociation pour réduire excessivement les coûts, grâce à l'effet volume, car, plus on achète une quantité élevée de marchandises, plus le fournisseur réduit son prix de vente. Toujours à l'international, parmi les conditions gagnant-gagnant entre l'Etat burkinabè et le constructeur automobile ou de tout autre équipement, un contrat d'Achat sera signé que si et seulement si l'entreprise accueillerait des stagiaires et apprentis burkinabè dans son atelier, non seulement pour apprendre les techniques d'entretien et de réparation, mais aussi et surtout, les méthodes et secrets de fabrication.

Ainsi, seront envoyés en stage ou apprentissage entre autres chez Toyota, Mercedes, Peugeot, Dell, Sony, Caterpillar, Sanofi, Sinotruck ou Volvo par exemples des élèves du LTO (Lycée Technique de Ouagadougou), des étudiants de l'UJKZ (Université Joseph KI-ZERBO), de Nasso, du 2IE ou de l'EPO (Ecole Polytechnique de Ouagadougou) et des centres de formations….

Ils y seront envoyés dans une logique de transfert de technologie, afin que dans un horizon temporel à long terme, dans 20 ou 30 ans, des marques de voitures, d'ordinateurs, de motos ou des comprimés burkinabè « made in Faso », sortent des usines de Kosodo, Bobo-Dioulasso ou Koudougou.

Par exemple, des voitures « Faso-mobile, Yennega Motors, vitesse Yendabri » ; des ordinateurs « Fofo Computer, Dagnoko Pentium 12, Passoré Ecran tactile » ; des armes « Revolvers Naba Kango calibre 303 mm , Tindano BF puissance 83, grenade Rialé, bazooka Colonel Saye ZERBO » ; des chars d'assauts « Char Nézien portée 100 km, Blindé Guibi OUATTARA » ou des Groupes électrogènes solaires « Jo-Weder 3333 Volt, Gérard Kango 1000 KVA, ou Diabo LOMPO 2000 KVA) ; des médicaments, des sérums et des vaccins « Général LAMIZANA anti Covid 19 ; Tiefo Amoro anti paludéen ; Naba Yadega anti-douleur) et des motos (Thom Sank GP 125 ou JBO cylindre 275).

Enfin, pour prévenir toute corruption, des codes changeables chaque 6 mois seront attribués à tous les fournisseurs. Des auditeurs, contrôleurs de gestion, commissaires aux comptes et des maintenanciers seront associés à ce service pour un contrôle permanent du système, des Achats, des transactions, des procédures...

Des ingénieurs informaticiens et des spécialistes en réseau internet seront recrutés pour la dématérialisation des procédures et la numérisation au maximum du processus, afin d'éviter au maximum toute intervention humaine. Un réseau intranet sera confectionné afin de relier les fournisseurs, les collectivités territoriales demandeuses, la Direction des Impôts, la douane, Ouaga inter, le Trésor Public, les banques, le ministère des finances et autres parties prenantes dans l'Achat public.

Et ce, dans une volonté de transparence, de traçabilité et de partage équitable de l'information. Enfin, un système de paiement automatique sera institué entre le Trésor Public et les banques des fournisseurs et prestataires de tel sorte qu'une fois que le bien commandé est livré par le fournisseur, ou le service ou la prestation exécuté par le prestataire, et qu'après vérification, ceci est conforme aux besoins initiaux exprimés ou au cahier de charges formulé, le virement est automatiquement effectué vers le compte bancaire du fournisseur. Cela, d'une part afin que l'Etat soigne son image de mauvais payeur, et d'autre part, que les fournisseurs entrent rapidement en possession de leur argent, afin de soutenir leurs activités et honorer leurs engagements.

Enfin, comme résultats escomptés après application de cette stratégie étatique d'Achats-Logistique, nous avons :
Economies ou gains Achats considérables générés par la mutualisation des Achats et la négociation groupée. Les sommes économisées serviront à d'autres fins sociales utiles pour l'épanouissement des ressortissants du « Pays des Hommes Intègres »,

Hausse du niveau de la qualité des produits, services et prestations offerts par l'Etat à ses citoyens, puisque les cahiers de charges seront conçus et confectionnés de façon collégiale entre l'Acheteur et l'Expert du domaine. En aval de l'Achat, un suivi et un système rigoureux de contrôle sera réalisé pour s'assurer de l'efficacité du bien, du service ou de la prestation achetée.

Réduction du chômage grâce aux centaines de milliers d'emplois qui seront créés (acheteur, logisticien, ingénieur, auditeur, pharmacien, diététicienne, biologiste, transporteurs, juriste, chauffeur, transitaire, gestionnaire de stocks, qualiticien…) tout en ajoutant le gros contingent de start up et de sous-traitants qui verront le jour ;

Réduction de la corruption, de l'évasion fiscale, de la surfacturation.

Transfert de technologies et montée en compétence de fabricants locaux.
Fonction nouvellement répandue au Burkina-Faso, relativement prisée par les nouveaux bacheliers mais en réalité totalement méconnue du grand public, la logistique, cette discipline de la science de gestion, managée avec habilité, honnêteté et professionnalisme, pourrait faire monter en puissance non seulement les entreprises burkinabè, et contribuer fortement et stratégiquement au développement socio-économique du Burkina-Faso.

Aboubacar ZERBO

• Spécialiste en Management de l'Achat International de Kedge Business School de Bordeaux, et en Ingénierie logistique de l'ESTIA (École Supérieure des Technologies Industrielles Avancées) de Bayonne.

• Doctorant en Management UMEF SWISS GENEVE
• Secrétaire Général de REXALD (Réseau des Experts Africains en Achats et Logistique Durables)

• Enseignant en Management des Organisations, Logistique, Chaine Logistique Internationale, Fonction Achats et Approvisionnements, & Transports dans les Universités et Instituts de Ouagadougou.
wendin.aboubacar.zerbo@gmail.com

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Tunisie : un membre présumé du MAK extradé vers l’Algérie

Algérie 360 - Tue, 31/08/2021 - 14:25

La Tunisie a livré à l’Algérie Slimane Bouhafs, connu pour être proche du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie, considéré comme organisation terroriste par l’état Algérien. Le mis en cause est recherché par les autorités Algériennes, et son extradition a été confirmée aujourd’hui, le 31 aout 2021. En effet, et selon plusieurs sources médiatiques, Slimane […]

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(Rares) splendeurs et (fréquentes) misères des commissions électorales africaines

Jeune Afrique / Politique - Tue, 31/08/2021 - 14:18
Derrière la plupart des élections organisées en Afrique subsaharienne, on trouve les fameuses Ceni ou Cena. Elles ont pourtant largement démontré leur inefficacité, et il serait grand temps de les remplacer.
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