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Afrique

Au Mali, une nouvelle guerre d’influence entre la France et la Russie

France24 / Afrique - Fri, 17/09/2021 - 17:49
Les discussions sur le déploiement de paramilitaires russes au Mali ravivent de vieux souvenirs pour Bamako qui, fut un temps, collaborait étroitement avec Moscou. Une situation perçue d’un mauvais œil par la France. 
Categories: Afrique

Projet de loi d’amnistie ; Le quitus des membres du CNT

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 17:42

Hier jeudi, à la faveur d’une plénière au CICB, les membres du  CNT ont  approuvé à 99 voix pour, 2 contre et 0 abstention les projets de loi prévoyant l’amnistie aux auteurs des faits liés à la démission du président de la république le 18 août 2020, et deux des faits survenus et ayant entraîné la démission du Président de la transition et du Premier ministre le 24 mai dernier. Les deux projets de loi étaient défendus par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, M. Mamoudou Kassogué.

Selon le rapport de la commission des lois constitutionnelles, de la législation, de la justice, des droits de l’homme et des institutions de la République, ce projet de loi est conforme à  l’article 23 de la charte de la transition, issue des concertations entre toutes les forces vives de la nation, qui stipule que les membres du CNSP, et tous les acteurs ayant participé aux événements du 18 août jusqu’à l’investiture du président de la transition bénéficient de l’immunité. A ce titre, ils ne peuvent être poursuivis ou arrêtés pour des actes posés lors desdits événements.

Une loi d’amnistie sera adoptée à cet effet.

S’agissant des événements en lien avec la démission du président de la transition, cela s’explique par des dysfonctionnements graves dans la conduite de la transition entre le président de la transition et le vice-président, notamment: le non-respect de la charte et de la feuille de route de la transition.

Lors des débats, le ministre Kassogué a rappelé la nécessité et le bien-fondé de ces deux projets de loi.

« Ces actions ont été posées dans l’intérêt supérieur de la nation pour la réconciliation, l’apaisement du climat social pour permettre le retour du pays sur le chemin de la normalité»,  a dit le ministre de la Justice.

«Ces dispositions législatives permettrons de soustraire les présumés auteurs et complices de ces évènements de toutes poursuites judiciaires, leur pardonner légalement, sans occulter le droit à la réparation des victimes», a-t-il précisé.

Les membres du CNT ont recommandé au gouvernement d’informer les populations sur l’importance de la loi d’amnistie; et de mettre en place une commission de suivi de la loi d’amnistie, avant de donner le quitus pour l’adoption desdits projets de lois, avec 99 voix pour 2 contre et 0 abstention.

Solo Minta

SOURCE: Maliweb

Categories: Afrique

Mali : l’actualité du jour en Bambara Vendredi 17 Septembre 2021

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 17:39

Les titres :

 

Mali : Un chef terroriste tué au Nord-Mali

Mali : Le ministère de l’éducation nationale dément la publication des résultats du DEF

Mali : Macina :  les terroristes endommagent un pont à Niaro

Mali : Bandiagara : Les responsables scolaires autour du sujet de la réouverture des écoles

NB : les images sont à titre illustratif

Categories: Afrique

Programme de la course du dimanche 19 septembre 2021

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 17:36
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Programme officiel

SYNTHESE DE LA PRESSE

CALENDRIER SEPT 2021 

Categories: Afrique

Sécurité au Mali ! Le recours aux mercenaires

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 17:32

À défaut d’avoir un accord de partenariat militaire entre le Mali et la Russie, les autorités de la transition, du moins la junte au pouvoir, serait tentées d’engager le pays dans un partenariat entre une organisation paramilitaire russe, Wagner, pour, dit-il, «la formation et la sécurité de nos militaires» à 6 milliards de nos francs par mois, selon les médias occidentaux. «À défaut de sa mère on tète sa grand-mère», selon un adage.

Selon plusieurs médias internationaux, la junte malienne serait en passe de signer un accord avec le groupe de sécurité russe, Wagner. Une milice qui, selon plusieurs sources, servirait d’armée secrète là où Moscou ne souhaite pas envoyer de troupes régulières, comme elle l’aurait fait en Syrie en 2020. Pourtant les militaires au pouvoir et leurs soutiens avaient donné la garantie au peuple malien de trouver un accord avec la Russie pour aider les Forces de défense et sécurité à reconquérir le pays dans lequel, malgré la présence des militaires français et leurs alliés, les groupes terroristes continuent de progresser.

Rumeurs ou pas, la nouvelle enflamme les réseaux sociaux

En effet, c’est une nouvelle qui défraye la chronique surtout sur les réseaux sociaux. Les avis sont partagés. Pour certains le recours aux mercenaires est une erreur monumentale que les autorités de la transition ne doivent pas commettre. Pour d’autres, c’est une bonne chose vue que la France et ses alliés, pendant 9 ans, n’ont pas pu assurer la sécurité voulue par les citoyens. Il y en a ceux qui pensent aussi que c’est une rumeur.

Cependant, une source au département en charge de la Défense et des Anciens combattants a reconnu qu’ils sont en pourparlers avec la société russe Wagner pour le déploiement de 1000 mercenaires formateurs. Mais que jusque-là, rien n’a été décidé. « Le Mali entend désormais diversifier ses relations pour assurer la sécurité du pays. Nous n’avons rien signé avec Wagner, mais nous discutons avec tout le monde », a-t-elle fait savoir.

L’inquiétude de la France

Depuis le second coup d’Etat au mois de mai dernier, les relations se sont tendues avec la France et les militaires au pouvoir. Ce pays partenaire avait annoncé d’abord le retrait de ses troupes, avant de procéder à la diminution de ses effectifs. Chose qui a encouragé la junte à multiplier les signes de rapprochement avec la Russie. La visite du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, Colonel Sadio Camara, à Moscou, le 4 septembre, en dit long.

Cet accord pour la France permettrait à Moscou d’étendre son influence en Afrique de l’Ouest. À ses yeux, c’est un projet qui «pourrait remettre en cause son engagement militaire au Mali». Pour bon nombre de Maliens, bon débarras!

Est-ce une position objective ou simplement un ‘’sentiment antifrançais’’?

Des Maliens favorables à cet accord

Pour certains, il faut soutenir les décideurs dans leurs décisions. Car ils estiment que trop de sang des nôtres a coulé. Pour eux, ce temps permettra de réformer l’armée et assurer la défense au centimètre carré de ce pays par nous-mêmes. Mieux, ils soutiennent qu’en République centrafricaine, grâce à Wagner le gouvernement a pu libérer toutes les villes stratégiques, organiser les élections, prendre des décisions souveraines sans interférence française. Est-ce la même situation qu’au Mali? «Quel est le groupe terroriste qui opère en RCA? C’est plus facile de combattre des rebelles (guerre classique, ligne de front connu) qu’une armée fantôme. La Russie et les USA ont échoué en Afghanistan, la Minusma qui est multinationale échoue au Mali, ce sont des mercenaires qui vont réussir là où ces grandes puissances militaires ont échoué ?», s’interroge Moussa Djombana. D’autres estiment qu’en soutenant sérieusement les Donsos, Gatia, Gandakoy et Dana Ambassagou, on aurait beaucoup progressé.

Certes, l’opinion publique malienne est favorable à une coopération avec la Russie vu la situation sécuritaire, mais est-ce qu’elle mesure la portée de ce genre de contrat avec une société privée, même si elle est russe? En tout cas, les avis sont diversifiés.

La coopération et l’assistance militaire doivent se faire entre Etats

«La coopération se conçoit d’Etat à Etat et non avec quelques groupuscule, y compris lorsque ces derniers sont des mercenaires en commandite. La vie d’un Etat va au-delà des mortels qui l’engagent même maladroitement», a tweeté Me Mamadou Konaté, ancien ministre de la Justice.

«L’armée malienne a trop de contraintes relatives à l’accord militaire avec la France qui ne joue pas franc-jeu. Avec des années de présence et de coopération sans résultats, avec un statuquo hilarant. Je pense que nous sommes au bord de l’effondrement. Nos alliés d’aujourd’hui ont montré leurs limites. Et on ne peut pas rester éternellement dans cette situation précaire. Tout calcul fait, le risque mérite d’être pris. Tout réside dans les termes dudit contrat. Notamment la garantie», a lancé Mamadou Maïga.

Le Mali pourra-t-il utiliser le groupe Wagner de façon intelligente?

«Privilégions la solution malienne pour en finir avec l’insécurité. Je suis d’accord par rapport aux termes du contrat ; seulement, nous n’avons pas affaire à un État, mais à des particuliers. C’est là tout le problème. La meilleure garantie, c’est nous-mêmes : reprenons notre armée en main! C’est évident que chacun veut le meilleur pour notre pays, mais est-ce la solution? Que Dieu éclaire nos décideurs pour qu’ils prennent les solutions idoines», s’inquiète Moussa Djombana, enseignant et analyste politique.

Le problème pour Djombana, est que si ça dérape, nous n’aurons aucun pouvoir pour les recadrer et nous ne pouvons faire appel au gouvernement russe qui n’est concerné en rien par les agissements de mercenaires, fut-ils agents d’une entreprise privée russe. D’après lui, si c’est pour faire appel aux milices russes, c’est mieux de soutenir et encadrer les groupes de sécurité communautaire.

«Si nous sommes incapables de recadrer les dérives de certains donzos sur le terrain, de certains groupes loyalistes également au nord du pays, ce ne sont pas des miliciens étrangers que nous pourrons contrôler et le risque que ceux-ci se retournent contre nous est réel. Ils bossent pour le plus offrant, c’est la loi du marché, sans oublier qu’ils pourront à terme plier l’État à leur volonté, parce que celui-ci sera faible face à leur puissance. Donc, réfléchissons bien avant de nous lancer dans cette nouvelle aventure», a-t-il prévenu.

Il préconise de mettre l’armée malienne soit au centre de notre stratégie de reconquête du pays et de sa sécurisation. « Rien ne nous interdit d’exiger le départ des pays qui ne font pas nos affaires si c’est ce que nous désirons. Mais, mettons ces nombreux milliards là dans l’armée malienne et les Maliens. Investissons dans les ressources humaines et matérielles de l’armée et notre pays sera libéré en 6 mois», a-t-il proposé.

«Groupe Wagner russe = Blackwater américain = armées privées sous-traitantes.

Le coût de l’intervention fait polémique

Six milliards par mois, des mines d’or et de magnésium: c’est la rançon pour l’intervention des mercenaires russes au Mali, selon Reuters. Selon une source, Barkhane coûte un million d’euros par jour, soit 20 milliards de nos francs par mois, et la Minusma, 56 milliards par mois.

«Qui a intérêt à essayer de créer une polémique avec un prétendu coût de l’intervention de Wagner au Mali ? Le montant du contrat de défense avec la France n’a jamais été rendu public. Les 1230 milliards d’IBK pour la défense bouffés entre 2015 et 2019 pour quel résultat ? Si on devrait payer Wagner à 6 milliards/mois, cela représente 205 mois, soit plus de 17 ans : sachant leur efficacité, il leur a fallu moins de 2 ans pour stabiliser certains pays (ex: Syrie, Centrafrique, Venezuela…) Ceux qu’on insiste à appeler mercenaires sont en fait des armées privées qui sous-traitent les guerres des puissances, comme Blackwater en Irak, Afghanistan, Syrie…pour les Américains, mais on évite soigneusement de les appeler mercenaires. Pourtant la France qui s’agite pour une éventuelle présence de Wagner russe au Mali ou Centrafrique collaborait avec Blackwater américain en Afghanistan, Irak, Libye, Syrie. Qui étaient Jacques Foccart et Bob Denard ? N’étaient-ils pas des mercenaires français utilisés par l’Etat français pour éliminer des chefs d’Etat et personnalités africains qui gênaient les intérêts de la France, ou déstabiliser des régimes ? Bob Denard a participé au génocide rwandais, et Jacques Foccart, le génocide biafrais et tant d’autres assassinats de chefs d’Etat. Vous interdisez aux autres ce que vous aviez toujours fait et continuez de faire ! La France a fait combien d’années sans pouvoir pacifier la Centrafrique ? Il a fallu combien de temps à Wagner pour le faire ? De 2013 à nos jours 2021, nous sommes aidés par la France et l’ONU, malgré tout la situation s’aggrave de jour en jour; ça nous coûte quoi d’essayer d’autres approches pour que les populations vivent en paix ? Comme on le dit : la paix n’a pas de prix ! Qui maintient le statuquo sur Kidal ? Qui interdit certaines zones à l’armée nationale ? Qui a installé le Mnla à Kidal ? Qui entretient l’embargo sur certaines armes sur le Mali ? Si une coopération est inefficace doit-on la conserver pour la forme ou la changer pour tenter de sauver des vies ? Essayons d’établir les palmarès des armées qui ont pu stabiliser un pays ou au contraire qui ont détruit complètement des pays ces dernières décennies (Libye, Syrie, Irak, Afghanistan, Rwanda, Yémen, Centrafrique, Biafra au Nigeria, guerre du Cameroun, en Algérie, en Angola, Vietnam, Yougoslavie, Soudan, Somalie…) ! De qui se moque-t-on ?», a défendu mordicus Kassoum Diané, un internaute.

«Avec 36 milliards de nos francs, soit un semestre de salaire évoqué au profit d’une sous-traitance extérieure, je poses les jalons d’une armée reconstituée, confiante et Républicaine. J’utiliserais ensuite les 36 milliards du semestre suivant pour l’opérationnaliser jusqu’à ce qu’elle n’ait plus besoin de penser à l’intérêt de procéder à des putschs militaires. Mais bon, de toutes les façons, ce sont les «rebelles» qui parlent et tout ce qu’ils diront est systématiquement compris de travers», a indiqué Attaye Ag Mohamed, membre de la Coordination des mouvements de l’Azawad.

«Des Maliens peuvent rétablir la sécurité avec moins de milliards que Wagner. Si les autorités préfèrent donner des milliards aux mercenaires russes qu’à leurs compatriotes, ce pays n’a aucun avenir», s’exclame Fahad Ag Almahmoud, membre du Groupe autodéfense touareg Imghads et alliés.

«Lorsqu’il y a un obstacle qui vous empêche de vous armer pour vous sécuriser, la seule option qui vaille est de savoir avec qui on peut trouver la solution quelles que soient la condition et la manière. Une fois que c’est nettoyé, l’obstacle a disparu, vous pouvez faire ce que vous voulez. Mais lorsqu’on refuse que vous achetiez, si vous parvenez à acheter on vous empêche de les recevoir, ou lorsque vous les recevez on vous empêche de les utiliser, au nom d’un accord de paix alors que les ennemis s’en fichent de cet accord, le seul moyen qui prévaut est de faire appel à ceux qui peuvent vous sauver de cette situation à la centrafricaine, point. D’ailleurs, Fahad en sait quelque chose plus que quiconque. Qui les a empêchés de nettoyer la zone depuis 2015? Devrons-nous continuer avec cette politique de l’autruche qui nous fait perdre le terrain chaque jour que Dieu fait? Je ne croyais pas à cette histoire russe, mais en toute sincérité si cela est possible pour nettoyer les indésirables et ramener la tranquillité dans la zone pourquoi hésiter une seule seconde? Ou vouloir le remettre en cause?» a répliqué Mohamed Touré sur l’intervention du secrétaire général du Gatia.

En tout cas, que ça soit en Libye, en Irak, en Afghanistan et la Centrafrique qui, selon une source, n’a que Bangui sous contrôle, l’histoire retient que les mercenaires n’ont jamais réussi à reconquérir un pays déjà en crise.

Affaire à suivre donc!

Moussa Sékou Diaby

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Entre la France et les États-Unis, le torchon diplomatique brûle

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 16:29
Après la rupture du contrat entre la France et l’Australie portant sur 12 sous-marins pour s’engager avec les États-Unis, les relations diplomatiques entre Français et Américains ne sont pas au beau fixe.

Ce vendredi 17 septembre devait se tenir une soirée de gala à Washington, pour célébrer les relations franco-américaines. Mais celle-ci a été annulée après la rupture du contrat de fourniture de sous-marins français à l’Australie, annoncée jeudi 16 septembre.

Alors que la France devait fournir aux Australiens 12 sous-marins à propulsion conventionnelle pour 56 milliards d’euros, ces derniers se sont finalement rétractés pour s’engager avec les Américains.

“Nous sommes très énervés par la rupture de ce contrat”, a expliqué Philippe Étienne, ambassadeur de France aux États-Unis.

Et ce, pour plusieurs raisons. “Parce que l’Australie a mis fin à ce contrat alors que tous les partenaires étaient investis”, mais aussi en raison de l’opacité de cette décision.

“Nous n’avions pas été informés jusque hier matin”, déplore l’ambassadeur.

Une relation de confiance brisée

Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves le Drian a également eu des propos fermes à l’encontre des États-Unis. “Nous avions établi avec l’Australie une relation de confiance, estimait-il sur Franceinfo. Cette confiance est trahie.”

“Je suis vraiment très en colère et ce qui me préoccupe aussi dans tout cela, c’est aussi le comportement américain, a poursuivi le ministre. Cette décision unilatérale, brutale, imprévisible, ça ressemble beaucoup à ce que faisait M. Trump.”Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a tenté d’apaiser les relations entre les États-Unis et la France, en affirmant que cette dernière est un partenaire vital. Les Américains affirment même avoir prévenu les autorités françaises de la rupture imminente du contrat avec l’Australie, ce que le quai d’Orsay dément.

Une décision qui touche plus que les principaux acteursPour notre éditorialiste en politique internationale Ulysse Gosset, “c’est d’une certaine manière la fin de la lune de miel entre Joe Biden le démocrate et la France, et les Européens de façon générale.” “La ‘realpolitik’ s’impose, et quand les intérêts de l’Amérique sont en jeu, l’Amérique n’hésite pas. Elle n’hésite pas à tenir à l’écart l’un de ses principaux alliés, en l’occurrence, la France”, a-t-il poursuivi.Pour le Sénat français, il s’agit d’une décision grave aux conséquences lourdes. La chambre invite également à s’interroger sur la relation exacte entre Paris et Washington. La Chine a également critiqué la fourniture par les États-Unis et la Grande-Bretagne de la technologie des sous-marins nucléaires à l’Australie. Pékin estime que cela met à mal la stabilité régionale et intensifie la course aux armements.
Categories: Afrique

Coup d’Etat du 18 aout: l’absolution

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 16:15

Les deux projets de loi d’amnistie ont été adoptés hier jeudi par une majorité écrasante des membres du Conseil national de la transition. Ces textes mettent à l’abri des auteurs du coup d’Etat du 18 août 2020 et le coup de force contre Bah N’DAW du 24 mai 2021 de toute poursuite judiciaire.

Le Conseil national de Transition (CNT), lors de sa session extraordinaire, a examiné le projet de loi portant l’amnistie du coup d’Etat contre Ibrahim Boubacar KEÏTA prévue par la Charte de la transition en son article 23 après celui relatif au coup de force contre Bah N’DAW du 24 mai 2020.
Sans surprise, les deux projets de loi sont passés comme la lettre à la poste au CNT. En effet, ils ont été adoptés de façon simultanée par 99 voix pour, deux voix contre et deux abstentions. L’adoption de ces textes par l’organe législatif de la transition protège les militaires auteurs des deux coups d’État en moins d’une année d’intervalle contre toute action en justice.
Devant les membres du CNT pour défendre ces projets de loi, le ministre de la Justice, Mahamadou KASSOGUE, ancien responsable du Pôle économique financier de Bamako, considère les événements du 18 août comme un acte salutaire pour avoir évité au Mali une effusion de sang, une guerre civile…
Ainsi, soutient-il, les auteurs de ces faits méritent d’être blanchis par rapport aux actes qui ont été posés dans l’intérêt supérieur du pays et du peuple. Alors que beaucoup d’entre eux gèrent les affaires publiques, il était nécessaire de les mettre à l’aise contre le sentiment qu’ils soient susceptibles d’être poursuivis ou jugés.
En effet, après leur « acte », les colonels ont occupé plusieurs postes de responsabilité au sein de l’administration publique. Une militarisation des services publics dénoncée par des acteurs de la société civile et même le M5, avant de se voir confier la Primature, dans la mouvance de la ‘’rectification de la transition’’.
« Ces lois d’amnistie interviennent pour prendre en charge toutes ces préoccupations de réconciliation nationale et d’apaisement du climat social tout en permettant au pays de retrouver le chemin de la normalité. Dans ce contexte, adopter ces lois devient un acte d’apaisement, de réconciliation, de pacification du pays », a ajouté le ministre de la Justice.
De même, il soutient que ces mesures taxées de prime à l’impunité trouvent aussi leur base non seulement dans la Constitution, mais aussi dans la Charte de la Transition et dans la volonté exprimée de la grande majorité des Maliens lors des concertations nationales.
Outre ces textes, le ministre de la Justice annonce des mesures de réparation et l’indemnisation des victimes liées à ces événements. Lors des manifestations qui ont précédé l’arrestation de l’ancien président de la République, Ibrahim Boubacar KEÏTA, plusieurs biens privés et publics ont été saccagés. Les journalistes de l’ORTM, dont les véhicules ont été détruits, attendent toujours réparation.
Cependant, il a prévenu que les lois d’amnistie ne couvrent seulement que les faits qui y seront énumérés.
Si les lois d’amnistie n’encourageraient pas le coup d’Etat, pour le ministre KASSOGUE, en revanche Ramata DIOUARE, l’un des rares membres du CNT à oser voter contre ces textes, soutient la thèse contraire.
« En tant que démocrate, je ne trouve pas normal que la justice ne passe pas quand certains actes sont commis. Dans le cas d’espèce, on blanchit des hommes pour des actes qui ont été commis », s’est-elle indignée.
Pour elle, la Transition censée poser les jalons d’une véritable refondation n’est pas sur une bonne trajectoire en sapant certains principes de droit et de la démocratie. Elle estime que les auteurs des actes posés doivent répondre de leurs actes.
« En lieu et place des auteurs, c’est l’État qui va s’engager à assumer les conséquences financières des faits. Alors, je trouve que c’est anti-démocratique et n’envoie pas un bon signal à la lutte contre l’impunité », a fustigé la journaliste.
Plus grave encore, pour elle, c’est de soustraire déjà les présumés auteurs pour des affaires qui sont devant la justice.

Par Sikou BAH

Source : Info-Matin

 

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MALI: Mohamed Chérif Koné, président de la Refsyma : « Le gouvernement s’est servi de la Cour suprême…»

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 16:12

Suite à l’abrogation de son décret de nomination à la Cour suprême par le Président de la Transition, le président de l’Association malienne des procureurs et poursuivants (Ampp) et de la Référence syndicale des magistrats (Refsyma), M. Mohamed Chérif Koné, a décidé de réagir à travers une lettre adressée au président de la Transition et dans laquelle il s’attaque avec virulence au gouvernement.

« En tant que magistrat convaincu, en réaction au Décret N° 2021-0585ÉPT-RM du 08 SEP 2021 me concernant et que je vins de découvrir sur les réseaux sociaux, je voudrais, avant toute chose, rendre grâce à Allah SWT qui m’a toujours donné la force et l’inspiration nécessaires dans le noble combat pour le triomphe de la Vérité et de la Justice », a laissé entendre, dans sa lettre, le magistrat de classe exceptionnel  Cheick Mohamed Cherif Koné.

« Le Mali nouveau auquel nous rêvons tous ne saurait se réaliser en encourageant des actes de forfaiture….  En tant que membre  à part entière du bureau de la Cour Suprême au même titre que le Président ou le Procureur Général. Lorsque l’intérêt de l’institution judiciaire est menacé par le comportement des chefs, c’est au Premier Avocat Général de s’y opposer, au besoin, de dénoncer tout acte de forfaiture »,  a-t-il poursuivi.

« Le décret de ma révocation est source de discrédits sur l’image de la haute administration publique  de l’État. Ce décret, quoique restant un non évènement, en tant qu’émanant d’un gouvernement de Transition n’ayant aucune légitimité démocratique, les termes désobligeants qui portent atteinte à mon honneur et à ma considération commandent de réagir dès maintenant », a-t-il écrit.

« Un avocat général près la Cour suprême dont le rôle est défini par les principes directeurs définis dans le cadre des Nations Unies, applicables au rôle des magistrats du parquet, est protégé par la loi organique régissant la Cour suprême, le Statut de la magistrature, ainsi que par des instruments internationaux qui lient le Mali tels : le Statut Universel du Juge et les Normes de Conduite élevées applicables aux magistrats du Ministère public, définies à l’échelle internationale par l’Association Internationale des Procureurs et Poursuivants », a-t-il indiqué.

Des instances internationales saisies

Le magistrat Koné dit avoir saisi des instances internationales par rapport à sa révocation. « Les instances internationales habilitées que j’ai décidé de saisir, sauront me mettre dans mes droits et dans tous mes droits, nonobstant le recours que j’entends exercer contre ce décret pour qu’il soit retiré définitivement de notre ordonnancement juridique comme étant une humiliation pour la République, la démocratie et l’État de droit », a-t-il laissé entendre.

En effet, il  tance les responsables de la Cour suprême,  et les autorités de transition.

« Je ne fais pas ce recours dans l’intention d’être maintenu à une Cour suprême devenue un organe de la transition par le fait de ses premiers responsables, mais plutôt pour des questions de principe afin que force reste à la loi et à elle seule », a-t-il déclaré

Pour lui, le gouvernement de la Transition a agi dans l’illégalité en le révoquant. Il s’attaque d’ailleurs au gouvernement du Mali. « C’est dire que bien que gênant, voire même dérangeant pour un gouvernement ayant opté de se mettre en dehors du droit et hors la loi, un Premier Avocat Général, considéré comme essentiel dans la consolidation de l’État de droit et de la démocratie, doit bénéficier de la protection et du soutien de tout gouvernement, lequel a aussi l’obligation d’assurer sa formation. Ces aspects de vos devoirs ne semblent pas être perçus par ce gouvernement de transition, encore hostile à la moindre critique n’allant pas dans le sens qu’il souhaite, quand bien même que le Mali appartient à tous ses enfants », a écrit le magistrat. Il n’en décolère pas et va plus loin : « A quelques mois de la fin de la transition, tous les indicateurs sont là, permettant de dire que pour couvrir son échec dont il en est conscient, le gouvernement n’a trouvé autre moyen que de se servir de la Cour suprême afin de divertir l’opinion publique, en s’adonnant à un vrai vagabondage sur le champ de la lutte contre la délinquance économique et financière, dont la conduite ne lui relève pas. Il n’a pas à être jugé sur ce plan, mais uniquement sur les missions qui lui sont assignées ». Pour lui, la lutte contre ce fléau « qui n’a de sens que lorsqu’elle est conduite dans le respect de la loi et des règles de procédure, est une affaire de professionnels et non pas de ce Gouvernement de Transition, étant donné que la Justice n’est pas une course de vitesse ».  Pour l’ancien avocat général près de la Cour suprême, la lutte contre l’impunité ne saurait se résumer à la seule humiliation des hautes personnalités dans l’illégalité totale, au mépris de leurs droits élémentaires, en violation de la Constitution et de la loi organique régissant la Haute Cour de Justice.

Solo Minta

Source : Tjikan

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Thomas Schiller de la Fondation Konrad Adenauer: ‘’c’est aux Etats africains de décider avec qui ils souhaitent coopérer’’

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 16:06
Par rapport aux négociations entre le Gouvernement et le Groupe Wagner, Thomas Schiller, directeur du programme Sahel de la Fondation Konrad Adenauer à Bamako, pense pour sa part que la question la plus importante est la stabilité de l’Etat malien et de ce point de vue, il doute que la Russie puisse améliorer les choses en s’ajoutant aux nombreux acteurs déjà sur le terrain. Mais il rappelle aussi que, plus généralement, c’est aux Etats africains de décider avec qui ils souhaitent coopérer. Ci-dessous, une retranscription de l’entretien de Sandrine Blanchard avec Thomas Schiller, enregistré avant les réactions officielles des responsables allemands.

Thomas Schiller : Depuis longtemps, il y a des rumeurs à propos d’un engagement plus important de la part de la Russie ici au Mali, notamment dans le domaine de la sécurité et de la formation des forces armées, éventuellement les livraisons d’armes ou autres. Le problème, c’est que ça n’a jamais été vérifié et ça n’a jamais été prouvé. Pour moi, la question est plutôt : pourquoi ça circule actuellement, pourquoi maintenant ? Est-ce que ça a quelque chose à voir avec une nouvelle volonté du gouvernement malien d’élargir ses coopérations, ce qui serait légitime.

DW: Est-ce qu’on peut imaginer qu’il s’agisse aussi d’une stratégie des autorités maliennes vis-à-vis de leurs partenaires européens, et notamment la France, à quelques semaines du sommet du mois d’octobre à Montpellier pour dire : attention, vous n’êtes pas nos seuls interlocuteurs et pour être en mesure de négocier d’autres choses comme la durée de la transition ?
Ça, c’est l’éternelle question, est-ce que ce sont les Maliens qui exercent la pression sur la France ou bien les Français qui exercent la pression sur le Mali ? Si on se laisse entraîner dans des questions géopolitiques, comme la place de la Russie en Afrique ou la place de la France en Afrique, on ne va jamais résoudre ici les questions de fond. Parce que les questions de fond ici concernent les structures de l’Etat, l’état dysfonctionnel de l’Etat malien. Donc, vous avez déjà une multitude d’acteurs et ajouter encore le facteur russe… je ne suis pas sûr que ça va – et c’est justement ça qui serait la priorité à mon avis – aider à stabiliser l’Etat malien.

DW: Quelle incidence une arrivée des Russes au Mali pourrait-elle avoir sur l’engagement allemand ?
L’Allemagne est ici dans le cadre du partenariat européen. Elle est engagée dans le cadre de l’EUTM [mission européenne de formation de l’armée malienne] et dans le cadre de la mission des Nations unies, la Minusma. Donc l’Allemagne n’est pas ici en tant qu’acteur au sens propre du terme. Bien sûr, il existe aussi une coopération bilatérale de l’Allemagne avec le Mali mais elle remonte à l’indépendance. La présence de l’Allemagne n’est donc pas tributaire d’un engagement unilatéral mais bien multilatéral.

Pensez-vous que les députés allemands, qui votent les missions de la Bundeswehr, ne modifieraient pas leur position, quelle que soit la réaction de la France au Mali ?
Bien sûr, cela a son importance. Nous opérons dans le cadre de notre partenariat européen, et la France joue ici un rôle très important. Il faudrait en discuter aussi dans le cadre de la coopération avec la France. L’Allemagne n’agit pas seule. Il faudra en discuter avec nos amis français : comment continuer notre coopération ici. Ce que je n’aime pas, ce sont les petits débats : est-ce que c’est la France, la Russie, l’Allemagne, ou la Chine qui va prendre les devants dans les affaires sahéliennes ? Parce que pour nous, en tant qu’Européens, notre premier intérêt, c’est la stabilité de nos partenaires ici dans la région. Et si, par exemple, la Chine aussi peut contribuer à la stabilisation de la région, tant mieux !

Que ce soit le Mali ou d’autres pays en Afrique, il s’agit de pays indépendants, des Etats souverains. Il faut leur poser la question de ce qu’ils veulent. Et c’est à eux de structurer leurs partenariats. Ce n’est pas à nous de dire aux Africains ce qui ce qui est bon pour eux. C’est à eux de définir ça et c’est à eux de réformer leur système politique. C’est à eux de réformer leur armée. C’est à eux de prendre la responsabilité, vis-à-vis de leur population. Nous, on est là pour aider, mais ce n’est pas notre responsabilité.
En revanche, il est normal que nous ayons aussi des demandes, par exemple concernant les réformes de la gouvernance, pour savoir si les structures de l’armée fonctionnent. Nous voulons être sûrs que l’argent est bien investi, si vous voulez. Mais la décision finale revient toujours aux Etats africains.

Auteur: Sandrine Blanchard, Avec agences

Source : Info-Matin

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Choguel Maïga, Premier ministre : « Habib Sylla est un responsable de qualité »

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 15:53

Après plusieurs reports successifs liés aux conditions d’organisation, le Haut conseil des Maliens de l’extérieur (HCME) a enfin tenu sa 7ème conférence ordinaire les 14 et 15 septembre au cicb. La cérémonie d’ouverture de ladite conférence a été présidée par le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga.

Dans son intervention, le chef du gouvernement de transition a reconnu le sens élevé du dialogue et d’écoute du premier responsable de la faitière des Maliens établis à l’extérieur, M. Habib Sylla. Selon lui, le problème du Mali c’est les protestions sur les réseaux sociaux, les menaces, les intimidations et la calomnie qui sont utilisés par certains pour atteindre leur objectif.

« Votre président, lorsque le gouvernement à bon droit, avait mis des réserves sur les dates qui avait été retenues, et certaines conditions d’organisation, a donné la preuve qu’il est un responsable de qualité », a salué le Premier ministre Maïga.

Pour lui, lors des discutions avec le gouvernement, Habib Sylla a donné la preuve qu’en étant responsable, en dialoguant, en discutant avec les autorités du pays, on peut atteindre ses objectifs dans l’honneur et dans la dignité.

« Il a négocié pendant des jours, y compris à la suite d’une décision de justice, il a su attendre. Il a mené des discussions fructueuses avec son ministre dont il n’a pas tenté de contester l’autorité », a fait savoir le chef du gouvernement, sous un tonnerre d’applaudissement des participants.

Toute cette attitude et conduite du président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur, M. Habib Sylla, « nous les avons appréciées. C’est pour ça que je le félicite et dis aux Maliens que ce n’est pas en bloquant, ce n’est en menaçant, ce n’est en marchant qu’on obtient ce qu’on veut du gouvernement de transition ».

« De l’esprit de dialogue, de négociation, on peut tout faire ensemble au Mali. Aujourd’hui, le Mali a besoin de tous ses fils. Aucune frange de la population à elle seule ne peut sortir le Mali de la situation où il est. Il faut qu’on soit tous ensemble », a indiqué Choguel K Maïga.

En effet, les Maliens établis à l’extérieur sont estimés à plusieurs millions de personnes qui jouent un rôle déterminant dans la vie de la nation. Le Mali dispose d’une diaspora pleinement engagée dans le processus de développement national et le soutien constant aux familles restées au pays. Ils sont les vrais ambassadeurs de l’image du Mali dans leurs pays respectifs.

« Les Maliens établis à l’extérieur ont toujours répondu favorablement à l’appel de la nation. On se rappelle encore qu’en 2012, quand notre pays était menacé dans son existence, vous avez été parmi les premiers à intervenir et soutenir l’effort de guerre », a fait remarquer le chef du gouvernement.

Par ailleurs, il a salué la pertinence du thème retenu pour la 7ème conférence extraordinaire du Haut conseil des Maliens de l’extérieur intitulé : ‘’Le rôle de la diaspora dans la refondation de l’Etat’’.

« Je me réjouis du choix de ce thème et de votre engagement à vous inscrire dans le soutien à la refondation en cours dans notre pays. Les réformes concernant la gestion des maliens de l’extérieur sont d’ores et déjà engagés par le gouvernement de transition », dira le Premier ministre Maïga.

La question de la refondation, ajoute-t-il, est plus qu’un simple phénomène de mode. C’est une question incontournable pour le Mali. Refonder le Mali est vital à sa survie et à son redressement. C’est pourquoi le Plan d’action gouvernemental en a fait l’un des axes majeurs.

Adama DAO

Source : Tjikan

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Monument des tirailleurs sénégalais tués à Thiaroye ,la fédération des Mariannes du Mali donne une seconde vie

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 15:23

 

Le monument dédié aux tirailleurs sénégalais massacrés lors de la révolte du camp de Thiaroye, situé non loin du Tribunal de grande instance de la commune III, a été rénové par la Fédération des Mariannes du Mali, avec le soutien de ses partenaires burkinabés. La réception a été faite, le mercredi 15 septembre, sous la présidence du Directeur général de la Gendarmerie, le Colonel-major Sambou Minkoro DIAKITE, représentant le ministre de la Défense et des anciens combattants ; et plusieurs membres de la Fédération des Mariannes. L’inauguration a été couplée à un dépôt de gerbe de fleurs en hommage aux martyrs.

Le monument dédié aux tirailleurs sénégalais tués à Thiaroye était dans un état très délabré. Inauguré en 2001 par le Président Alpha Oumar KONARÉ, il était devenu un dépotoir d’ordures et un nid des bandits. Grâce à la Fédération des Mariannes du Mali, avec le soutien des amis burkinabés, une seconde vie a été donnée audit monument.
Le représentant de la Fédération des Mariannes, Arouna BARRY, a déploré que ce monument important était devenu dangereux, insalubre et impraticable. Selon lui, en rendant propre cet endroit symbolique, il s’agit de rendre hommage à nos pères et grands-pères qui se sont battus pour la France durant la deuxième guerre mondiale, mais massacrés le 1er décembre 1944 lorsqu’ils ont juste réclamé leurs droits de démobilisation.
« Ils sont de nombreux morts de diverses nationalités fusillés au camp militaire de Thiaroye à 15 km de Dakar par l’armée coloniale. Le nombre de personnes fusillées fait encore mystère », a déclaré M. BARRY.
Le représentant des anciens combattants a beaucoup apprécié cette initiative de la Fédération des Mariannes du Mali et de ses partenaires. Il a regretté le fait que le devoir de reconnaissance soit négligé au Mali.
« Les anciens combattants méritent cela, ils ont donné leur vie à la France pour le combat de la liberté. Leur action et leur bravoure sur le terrain, lors de la deuxième guerre mondiale, ont permis à la France de fléchir conduisant les pays francophones à l’indépendance », a rappelé le représentant des anciens combats.
Le Directeur général de la Gendarmerie, le Colonel-major Sambou Minkoro DIAKITÉ, a indiqué que la réhabilitation de ce monument était un devoir de mémoire et le témoignage de la reconnaissance.
« Ces combattants de diverses nationalités ont apporté la part de l’Afrique à la sauvegarde de l’Afrique, à la conquête de l’humanité. C’est à leur retour en Afrique qu’ils ont payé le prix élevé du sang », a regretté le Directeur de la Gendarmerie.

PAR MODIBO KONÉ

Source : Info-Matin

 

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MALI: Demis de ses fonctions de premier avocat général de la Cour suprême, Chérif Koné relève un manque de formalisme dans la notification du décret

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 15:15

Suite à la lettre de notification du  Décret N° 2021- 585/PT-RM du 08 septembre 2021 portant abrogation de Décret de nomination à la Cour suprême, M. Cheick Mohamed Chérif Koné, Premier avocat Général à la Cour Suprême, a fait une réaction à travers une lettre, le 15 septembre dernier.

« Monsieur le président, au moment où j’attends toujours la notification en bonne et due forme du décret, comme cela est mon droit élémentaire incontestable, je viens de recevoir par l’organe de votre planton votre  lettre sus référencée dont objet est libellée  ‘’notification de Décret d’abrogation’’ », a introduit M. Cheick Mohamed Chérif Koné

Pour lui, la notification étant gouvernée par un formalisme, donc c’est plutôt à l’auteur seul qu’incombe la charge de lui notifier ce décret de façon régulière et par les voies légales indiquées. « Je relève par ailleurs que celui-ci ne vous a donné aucun mandat pour procéder à cette notification qui me permet de mieux exercer mes voies de recours contre ledit acte règlementaire », a-t-il parlé.

Plus surprenant encore, poursuit-il, le président lui parle d’un décret qu’il ne voit pas, à moins qu’il ne s’agisse que la simple photocopie qui a circulé sur tous les réseaux sociaux et ayant fait l’objet de toutes sortes de commentaires. Avant de préciser qu’il ne saurait se servir d’une simple photocopie n’ayant aucune valeur juridique. A défaut du décret, dira-t-il, une copie légalisée ou certifiée conforme, lui aurait permis de constituer son dossier.

« Au risque de tomber sous le coup du manquement à l’obligation de réserve d’après votre seule compréhension de ce concept, je ne saurai passer sous silence une méconnaissance aussi grave par le premier responsable de la Cour suprême du formalisme qui encadre la notification d’acte réglementaire aussi important qu’est un décret de  révocation, dont il n’est pas l’auteur, bien qu’étant le commanditaire », a-t-il exprimé.  Il a également précisé que ce concept que le président de la Cour suprême a  tendance d’extrapoler jusqu’à le vider de son sens, lorsqu’il s’agit de repousser toute position divergente, ne signifie nullement qu’un premier Avocat général doit être tenu au silence face à des transgressions de la constitution, des lois de République et des conventions internationales, voire soutenir des actes de forfaiture.

Il a rappelé, que pour un Premier Avocat général, c’est le devoir de dignité et de loyauté conformément à son serment qui est essentiel et qui prime sur toute autre considération.

« S’il y a manquement à l’obligation de réserve, l’exemple type est donné par cette sortie hasardeuse à des fins purement populistes du Procureur Général avec votre seul aval, à travers un ‘’flash spécial’’ de la chaine de télévision nationale, pour assure l’opinion publique que tous les suspects seront traduits devant la Cour d’assises », a-t-il parlé. Et ce, sans se soucier du sort qui pourrait être réservé par l’Assemblée nationale sur la question de mise en accusation qui est une formalité substantielle concernant les justiciables à la Haute cour de justice ; en perdant de vue que ce ne sont pas des suspects qu’il pourrait traduire devant une Cour d’assises ; en passant outre que dans le cas d’espèce de constitution et la loi organique régissant la Haute cour de justice ne parlent pas de la Cour d’assises pour des ministres mis en accusation ou susceptibles de l’être.

Convaincu que la rigueur et le respect du formalisme administratif  doivent être de mise, tant au niveau gouvernemental qu’au niveau de la Cour suprême, M. Cheick Mohamed Chérif Koné affirme qu’il reste encore dans l’attente d’une notification régulière en bonne et due forme, de la part des autorités compétentes ou de leurs mandataires dûment habilités.

Fily SISSOKO

Source : Tjikan

 

 

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MALI: Office Malien de l’Habitat, La structure s’écroule sous la gestion solitaire du DG

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 15:09

De nos jours, plus rien ne va à l’Office Malien de l’Habitat. Venu en 2019 pour sortir la boite de l’asphyxie favorisée par la gestion mafieuse de ses prédécesseurs, l’actuel DG, intime Ami de Karim Keita et de Seydou Coulibaly de CIRA, a davantage plombé l’OMH. Il a précipité son agonie à cause de sa gestion solitaire et si rien n’est fait, c’est la mort programmée de l’OHM. Voici quelques raisons.

L’Office Malien de l’Habitat a du mal à respirer à cause d’une dette d’environ 147 milliards de nos francs. Tenez-vous bien, ce scandale a été installé par la gestion des précédents Directeurs Généraux politiques ou qui étaient à la solde des politiques. Des responsables qui ont impuissamment assisté à ce chaos, murmurent le nom de Dramane Dembélé de l’ADEMA sous le règne duquel l’OMH a été fortement déstabilisé à cause de ses initiatives qui ont fait évaporer des caisses de la structure des dizaines et des dizaines de milliards et l’endetter jusqu’au coup.

En 2019, au regard de l’atmosphère inquiétante qui y régnait, les autorités de l’époque ont jugé nécessaire de faire venir Sekou Demba. Intime Ami de Karim Keita, fils du président déchu IBK, et Seydou Coulibaly, il est appelé de la Côte d’Ivoire, où il y habitait et placé à ce stratégique poste pour dit-on sauver l’OHM qui était au bord du précipice. Derrière cette communication, se cachait certainement l’objectif principal, c’est à dire trouver un homme qui pourrait faire l’affaire du régime ou du clan Karim Keita.

A son installation, régnait un climat de stabilité. Cette atmosphère ne tardera pas à prendre l’allure d’un véritable déséquilibre. Après avoir su le fonctionnement de la boite et aussi étudié suffisamment ses collaborateurs, le DG a décidé de s’enfermer dans sa tour d’ivoire avec pour seule directive : la gestion solitaire. Il est au début, au milieu et à la fin de tous les projets. Et dans la plupart de l’exécution des marchés et d’autres décisions, il met les chefs de division les plus concernés devant le fait accompli. Le dernier en date, c’est le communiqué diffusé sur les antennes de l’ORTM à l’endroit des occupants illicites des logements sociaux. Le personnel de la structure a été surpris d’apprendre l’information au même titre que le malien lambda.

Affaire du marché de peinture donné à la société CIRA

S’il y a un dossier qui a le plus attiré l’attention des maliens ces derniers temps, c’est bien la gestion scandaleuse de l’affaire de peinture des logements sociaux attribué à Seydou Coulibaly de la société CIRA. Conclu pour la peinture de plus de 3000 logements, Seydou, aux dires des sources proches de l’OMH, n’a même pas exécuté 15% du contrat. A la grande surprise de tout le monde, l’opérateur aurait reçu la totalité de l’argent devant servir à faire la peinture des 3000 et quelques logements : le montant est estimé à 1 milliards 5 cent millions de nos francs.  Comment cela est-il possible ? Seul le DG actuel a une réponse à la question.

100 millions décaissés pour dégager les voies

Les dossiers lourds n’en finissent pas. Selon des indiscrétions, l’OMH avait entamé des actions afin de dégager les voies obstruées par des constructions sollicites au niveau du site de N’Tabacoro.  L’entreprise bénéficiaire, le Génie militaire, aurait proposé un budget de 400 millions sur lesquels 100 millions auraient été décaissés pour le démarrage des travaux. La surprise des maliens fut grande puisque le projet semble apparemment ne pas voir le jour. Pour raison, le Génie militaire n’aurait pas reçu la somme débloquée en son nom. Et le calvaire est toujours le quotidien des habitants du site. Quant au dossier pour la suite, il est couvert de poussière dans les tiroirs du DG.

Plus de 6 milliards de loyers non recouvrés

L’OMH roule à perte à cause de l’inertie de la société dans le recouvrement des frais de location. Selon des sources proches de la boite, les habitants des site des 3 700 logements et quelques (N’Tabacoro et Kati) sont à leur troisième année sans paiement des frais de loyers. Le manque à gagner est estimé à plus de 6 milliards de nos francs. Et jusqu’à présent, aucune action n’est entreprise afin de recouvrer cette importante manne qui pourrait être utile en cette période de transition.

Un marché de logiciels « de gré à gré » donné au fils de Mountag Tall

C’est l’un des dossiers brulants qui fait bruit au niveau de l’OHM aujourd’hui. Le fils de l’un des acteurs clés du Mouvement du 5 RFP, Me Mountaga Tall, a eu un marché de logiciels à l’office Malien de l’Habitat. Le coût ? Personne ne peut avancer un chiffre exact ! Un marché « de gré à gré ? » on est tenté de répondre par l’affirmatif car plusieurs sources proches de l’OHM ignorent le moment où l’appel pour l’exécution du marché a été officiellement lancé.

Les agents du bénéficiaire du marché en tout cas sont sur le terrain ; ils passent de bureau à bureau afin de savoir les besoins en logiciels des responsables de la boite. Est-ce la manière ? Pourquoi pas de séances de travail entre le DG et le personnel afin de se comprendre sur la nécessité de commander des logiciels, convenir de leurs utilités en cette période de difficultés financières ? Mais non, les chefs sont mis devant le fait accompli par le DG qui est le seul à savoir les tenants et aboutissants d’un tel projet en ce moment de soudure.

Un autre marché de 25 milliards donné à Seydou Coulibaly de CIRA

L’Office Malien de l’Habitat envisage de bâtir des logements sociaux sur un nouveau site sis à Samako. L’espace a été déjà acheté avec un particulier ; toutes les études nécessaires pour la réalisation sont faites et le marché est déjà donné à une société immobilière pour la circonstance.

Selon des indiscrétions, c’est le patron de CIRA qui a bénéficié tous les marchés du projet. C’est lui qui a vendu l’espace à l’OMH ; c’est lui qui a fait les études et c’est aussi lui qui est chargé de construire les logements. Comment cela est-il possible ?

L’OHM en rupture régulière d’eau et d’électricité

Une véritable honte pour un service aussi important. L’Office malien de l’Habitat a plusieurs factures impayées en eau et électricité. Ce qui fait qu’il reçoit à tout moment la visite des agents de ces deux sociétés qui coupent leurs fournitures. Et au lieu de régler les factures, la Direction semble pratiquer les habitudes des Maliens, c’est à dire négocier les agents sur le terrain en leur donnant souvent 5000 francs afin d’avoir l’eau et l’électricité pendant quelques semaines, une sorte clémence.

Au regard de tous ces faits graves, il revient aux autorités de prendre des mesures appropriées qu’il faut afin d’éviter à l’OHM le sort d’autres services étatiques partis en faillite à cause de la mauvaise gestion.

Le 22 septembre, le président de la transition est appelé à faire la remise des clés de certains bénéficiaires des logements sociaux.  Ce dossier aussi est une véritable bombe qui pourra exploser à tout moment. Comment le ministère de l’Habitat, l’OMH et la commission d’attribution des logements sociaux ont-ils trié les dossiers ? Cela fera l’objet d’un article dans nos prochaines parutions.

Kèlètigui Danioko

 

Source: LE PAYS

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Mali : les auteurs des deux derniers coups d’état amnistiés

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 15:05

Les auteurs des coups d’état du 18 août 2020 et du 24 mai 2021 sont amnistiés. Le conseil national de transition a voté ce jeudi deux projets de loi dans ce sens. Sur 103 membres du CNT présents, 99 se sont prononcés en faveur de ces textes qui garantissent l’immunité à toutes les personnes impliquées à ces putschs.

Comme une lettre à la poste, ces deux projets de loi ont été approuvés par une majorité écrasante des membres du CNT. Selon ces derniers, ce vote n’est pas une prime à l’impunité mais plutôt une application de la charte de transition. « Pour tous ceux qui connaissent la hiérarchie des normes, une loi ne peut pas supplanter une constitution. Donc la loi d’amnistie ne concerne pas les coups d’état. La loi d’amnistie concerne un certain nombre d’infractions. Pour arriver là où nous sommes forcément des infractions ont été commises et ce sont ces infractions-là qui font l’objet d’amnistie », argumente Souleymane Dé, président de la commission loi du CNT.

Pourtant l’adoption de cette loi, inquiète même au sein du conseil national de transition. Pour Ramata Diaouré membre du CNT, il est aujourd’hui important de prendre des dispositions pour éviter qu’on retombe en permanence dans des situations de rupture de la légalité . « Je pense que nous sommes en train de prendre un mauvais chemin, puisque nous avons déjà eu l’occasion d’avoir ce type de loi. Et on va se retrouver avec des personnes qui ont commis des actes et un Etat, le ministre de la justice vient de le dire, qui va s’engager à assumer les conséquences financières des actes commis par certaines personnes », a-t-elle prevenu. Même si la loi a été adoptée, car c’est le principe de la majorité, Ramata Diaouré martèle qu’elle est personnellement contre.

Rappelons que l’article 19 de la charte adoptée en septembre 2020 stipule que « les membres du Comité national pour le salut du peuple CNSP et tous les acteurs ayant participé aux événements allant du 18 août 2020 à l’investiture du président de la transition, bénéficient de l’immunité juridictionnelle et, par conséquent, ne peuvent être poursuivis ou arrêtés pour des actes posés lors desdits événements ». Pourtant, la Constitution actuelle du Mali, adoptée en février 1992, et qui n’a pas été suspendue, considère un coup d’état comme un crime imprescriptible.

SOURCE: Studio Tamani
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MALI: Lutte contre l’immigration illégale, le trafic de migrants et la traite des êtres humains au Mali , Le premier comité de pilotage du partenariat opérationnel conjoint lancé

Maliactu - Fri, 17/09/2021 - 14:31

Le ministère de la sécurité et de la protection civile était face aux partenaires du Mali dans le cadre du lancement du premier comité de pilotage du partenariat opérationnel conjoint de lutte contre l’immigration illégale le jeudi 16 septembre 2021 au sein du département. C’était en présence du secrétaire général du ministère de la sécurité et de la protection civile, M Oumar Sogoba ainsi des représentants de tous les partenaires technique et financiers.

Pour lutter efficacement contre l’immigration illégale et toute forme de traite humaine, le Mali s’est doté, en octobre 2019,  d’une unité spéciale dénommée « Brigade de Répression du Trafic de Migrants et de la Traite de Etres Humains  (BRTMTEH). L’objectif était de trouver une solution au phénomène migratoire traditionnel existant qui a  pris des dimensions plus menaçantes à cause de la flambée de la crise au Mali et dans le Sahel en général.  Cette recherche de vie meilleure, contre tout  risque, a été exploitée par des individus mal intentionnés pour en faire des fonds de commerce au détriment de la liberté, voir, la vie de la personne. C’est pourquoi le Mali et l’ensemble de ses partenaires dont l’Union européenne, la France, l’Espagne, le royaume des Pays Bas se regroupés dans un Partenariat dit Opérationnel Conjoint (POC), afin de lutter efficacement contre le fléau qui a aussi des répercussions négatives  sur les pays de l’ensemble de la chaine  migratoire à savoir : de départ, de transit et de destinations. « C’est dans ce cadre qu’il faut situer la mise en place du projet « Partenariat Opérationnel Conjoint », financé sur le fonds fiduciaire d’urgence Européen avec une contribution du Royaume des Pays-Bas à hauteur de 1 milliard 870 millions de francs CFA environ », s’est réjoui le représentant du ministre de la sécurité et de la protection civile, M. Oumar Sanogo. Un  partenariat technique et financier qui vient s’ajouter aux efforts déjà déployés par la BRTMTEH  dans le cadre du démentiellement de nombreux réseaux de passeurs, parmi lesquels les responsables ont cité l’affaire de l’exploitation sexuelle de jeunes femmes nigériennes, la traite d’enfants dans les zones aurifères et le trafic de migrants à destination de l’Europe.

Une occasion pour le chef de la BRTMTEH, le commissaire principal Oumar Ousmane  de se féliciter des résultats positifs de ses éléments malgré les moyens limités. Il s’agit au total de 35 affaires traitées avec 48 personnes déférées, 41 personnes sous mandat de dépôts, 22 personnes mises en cause. Depuis sa création, la Brigade de Répression du Trafic de Migrants et de la Traite des Etres Humains  (BRTMTEH), a secourues  près de 293 victimes dont plusieurs mineurs de nationalité nigériane, burkinabé, ivoirienne, guinéenne camerounaise etc.

Pour e secrétaire général du ministère de la sécurité et de la protection civile, ces affaires mettent en évidence la nécessité de renforcer cette unité en la dotant de moyens nécessaires pour lutter effacement contre les réseaux criminels liés à la migration irrégulière au Mali.

Issa Djiguiba

 

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Algérie : Haddad, les frères Kouninef, Tahkout… Faut-il négocier avec les oligarques condamnés ?

Jeune Afrique / Politique - Fri, 17/09/2021 - 14:30
Pour récupérer les biens et les avoirs des hommes d’affaires et anciens dirigeants qui croupissent en prison, le gouvernement envisage des règlements à l’amiable. Grâce, amnistie, réduction de peines… Toutes les options sont à risque.
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Éthiopie : des centaines de camions d'aide "pas revenus" du Tigré, selon le PAM

France24 / Afrique - Fri, 17/09/2021 - 14:18
Le Programme alimentaire mondial (PAM) a affirmé vendredi que plusieurs centaines de camions affrétés pour acheminer de l'aide au Tigré n'en étaient jamais revenus.
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Algérie : pourquoi le vaccin chinois a la cote

Jeune Afrique / Politique - Fri, 17/09/2021 - 13:06
Alors qu’elle redoute une quatrième vague en novembre, l’Algérie mise sur la disponibilité du vaccin chinois pour l’administrer à 70 % de sa population, d’ici à la fin de l’année.
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Sur les traces d’Abou Walid al-Sahraoui, le jihadiste le plus recherché d’Afrique de l’Ouest

Jeune Afrique / Politique - Fri, 17/09/2021 - 12:46
La « neutralisation » d’Abou Walid al-Sahraoui par l’armée française est l’épilogue d’une longue traque. Depuis des mois, toutes les armées de la région étaient à ses trousses. Mais le chef de l’État islamique au grand Sahara demeurait insaisissable.
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RDC : Christophe Mboso, le dévoué de Tshisekedi à l’Assemblée

Jeune Afrique / Politique - Fri, 17/09/2021 - 12:43
Président de l’Assemblée nationale depuis la chute de Jeanine Mabunda, le doyen des députés est aujourd’hui l’un des principaux soutiens du chef de l’État congolais. Portrait d’un partenaire stratégique et parfois encombrant.
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