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Afrique

Route nationale N°22-Burkina : Des manifestants érigent des barricades pour dénoncer le nombre élevé d'accidents

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 07/09/2021 - 01:05

En protestation aux multiples accidents, les populations de l'arrondissement 3 et 9 de Ouagadougou ont bloqué, ce lundi 6 septembre 2021, la route nationale N°22 (route de Kongoussi). Elles ont exigé des autorités municipales la construction de ralentisseurs, de lampadaires et la séparation de la chaussée en deux voies.

Chaude matinée, ce lundi 6 septembre, sur la route nationale N°22, entre l'hôpital Paul VI et le complexe scolaire de Kossoghin. Des centaines de personnes ont érigé des barrages à partir de pneus, de planches et de tables usagées. Elles ont exprimé leur ras-le-bol contre les multiples accidents intervenus sur cette route. Des accidents dus pour la plupart du temps au mauvais éclairage et à l'absence de ralentisseurs.

Il faut noter que cette route, qui était dans un état de dégradation, avait été réhabilitée en mars 2021. Les anciens ralentisseurs ont été supprimés. Les travaux de séparation de la chaussée, eux, se sont limités aux portes de la direction des moyennes entreprises du Centre (DME-C III) des impôts.

Pour les manifestants, pas question de libérer la route tant que l'éclairage n‘est pas améliorée et que de nouveaux ralentisseurs ne sont pas construits pour freiner les ardeurs des amateurs de vitesse. Aussi, ils exigent que les travaux de séparation de la chaussée se poursuivent jusqu'au feu de l'hôpital Paul VI, juste avant le début de l'échangeur du Nord.

Jusqu'à 8h40, les manifestants ne laissaient passer que les ambulances et les forces de défense et de sécurité. Mais aux environs de 8h45, ils décidèrent de lever le blocus et de vaquer à leurs occupations. Une équipe de la mairie centrale, à en croire l'un des porte-parole des manifestants, a assuré que les lignes bougeront d'ici une semaine.

Mais pour rouvrir la voie à la circulation, il a fallu l'intervention de la compagnie républicaine de sécurité.

Dans un reportage que nous publions le 13 juillet dernier, il est ressorti que 28 cas d'accidents mortels ont été enregistrés en 2020 sur cette route et celle de l'avenue Yatenga (route de Ouahigouya) par la section du service régional de la circulation et de la sécurité routière du Centre.

HFB
Lefaso.net

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Protection des données à caractère personnel : Une nouvelle loi au Burkina, pour contrer les cybercriminels

Lefaso.net (Burkina Faso) - Tue, 07/09/2021 - 01:00

L'Assemblée nationale a adopté le 30 mars 2021, la loi N°001-2021/AN portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Cette nouvelle loi vient remplacer celle N°010-2004 et apporte plusieurs innovations afin de mieux encadrer la gestion des données à caractère personnel. Afin de porter les nouvelles dispositions de cette loi à la connaissance de l'opinion publique, la présidente de la Commission de l'informatique et des libertés (CIL), Marguerite Ouédraogo/Bonané, a animé un point de presse ce lundi 6 septembre 2021.

La loi n 001-2021/AN vient combler les insuffisances relevées dans la mise en œuvre de la loi N°010-2004. Elle se veut plus coercitive afin de dissuader les responsables de traitement de données qui font fi des dispositions légales. Elle prévoit donc de nouvelles dispositions qui sont, entre autres, un meilleur encadrement des transferts de données à l'étranger, la consécration de nouveaux droits au profit des personnes concernées, un meilleur encadrement de l'utilisation des données de santé, l'institutionnalisation des délégués à la protection des données par chaque responsable de traitement ainsi qu'une revue à la hausse des montants des amendes forfaitaires qui peuvent aller jusqu'à 100 millions de FCFA en fonction de l'infraction commise.

Ces dernières années, la violation des droits des personnes a pris de l'ampleur sur Internet, surtout avec la digitalisation des services. En 2020, la CIL a reçu et traité environ 855 plaintes liées aux activités des utilisateurs sur les réseaux sociaux. Les 123 contrôles à priori et à postériori des traitements de données qu'elle a effectué en 2020, ont aussi permis de relever des manquements en lien avec l'insuffisance des mesures de sécurité des données, le non-respect des droits des personnes ainsi que l'emplacement des caméras de surveillance.

Une vue des journalistes présents à la conférence de presse

La présidente de la CIL, Marguerite Ouédraogo/Bonané, a souligné que l'un des défis majeurs auxquels son institution est confrontée, reste la règlementation de l'usage des caméras de surveillance. En effet, « ce dispositif qui collecte et traite les données des usagers est soumis à des dispositions de la loi portant protection des personnes à l'égard du traitement des données à caractère personnel. Malheureusement, le constat est que le recours à ce dispositif croît, mais les préalables pour son installation ne sont toujours pas respectés », a-t-elle déploré.

Marguerite Ouédraogo/Bonané a donc tenu à rappeler que l'installation et l'usage des caméras de surveillance doivent impérativement faire l'objet d'une déclaration au niveau de la CIL. Leur usage doit également respecter l'intimité de la vie privée des personnes dans les lieux de travail ainsi que les droits des personnes concernées notamment le droit à l'information sur les données collectées.

En sa qualité d'autorité de contrôle dont la mission consiste à veiller au respect des droits des utilisateurs des services informatiques, la CIL a, au regard des dérives constatées dans l'utilisation des TIC, mis en place un programme d'éducation numérique au profit des élèves et étudiants. Ce qui a permis de sensibiliser environ 29 760 élèves et étudiants à une utilisation saine et responsable des TIC. Avec le ministère en charge de l'Education nationale, la commission travaille à l'intégration d'un module sur la protection des données personnelles et de la vie privée dans les curricula.

Armelle Ouédraogo
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Quand le désespoir pousse un champion du monde à songer à « la Harga »

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 23:32

L’incompétence des responsables du secteur des sports en Algérie ne cesse de provoquer des polémiques et les victimes de cette mauvaise gérance ne cesse de se plaindre. Après l’affaire de la pelouse du Tchaker et l’accueil scandaleux des champions paralympiques, des voix d’athlètes commencent à se lever, appelant à la restructuration des fédérations et des […]

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Santé sexuelle et de la reproduction : Un atelier régional d'échanges sur les législations dans l'espace CEDEAO

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 06/09/2021 - 23:28

L'Organisation ouest-africaine de la santé(OOAS) a organisé, ce lundi 6 septembre 2021 à Ouagadougou, un atelier régional. Il s'est agi d'échanger sur les législations en santé sexuelle et de la reproduction dans l'espace CEDEAO. Cette rencontre s'inscrit dans le cadre d'une concertation en vue d'uniformiser les lois en rapport avec la thématique évoquée en amont.

Dans l'espace CEDEAO, et plus précisément celui francophone, les lois en rapport avec la santé sexuelle et reproductive sont parfois très différentes. C'est dans ce contexte que s'est ouvert à Ouagadougou, ce 6 septembre 2021, un atelier régional organisé par l'OOAS. L'organisation a mené une réflexion sur une harmonisation des législations en matière de santé sexuelle et de la reproduction dans l'espace CEDEAO.

Et pour le présent atelier, l'objectif principal attendu est d'échanger sur la situation réelle des Etats francophones en terme d'encadrements juridiques de la santé et de la reproduction. Les participants vont aussi adopter un contenu thématique d'encadrement consensuel à une directive des droits sexuels et reproductifs dans la zone CEDEAO.

les participants

La rencontre permettra plus précisément aux experts et acteurs du domaine des droits sexuels et reproductifs d'échanger. Elle leur permettra également de dresser l'état des lieux des législations en matière de santé sexuelle et de la reproduction dans l'espace CEDEAO. Elle permettra ensuite de dégager les points de consensus et de divergences relatifs à l'harmonisation, voire à l'uniformisation de certaines dispositions législatives ou réglementaires, etc.

Les officiels impliqués

L'ouverture de cet atelier a été présidée par Alpha Mamadou Barry, ministre burkinabè des affaires étrangères, de la coopération, de l'intégration africaine et des Burkinabè de l'extérieur. Il a signifié l'intérêt de cette rencontre pour les Etats de la zone CEDEAO. « La disparité des législations d'un Etat à un autre constitue un frein à une approche globale et harmonisée des politiques adoptées dans le cadre de la santé de la reproduction. C'est pourquoi, j'entrevois la nécessité que des dispositions soient prises sur le plan régional en vue d'une harmonisation des textes et règlements », a-t-il plaidé.

Pr Stanley Okolo, directeur général de L'Organisation Ouest-Africaine de la Santé

Cet avis est partagé par le professeur Stanley Okolo, directeur général de l'Organisation ouest-africaine de la santé. Il a souligné que les difficultés liées à la santé sexuelle et reproductive chez les populations de l'espace CEDEAO sont communes. Ces entraves pourraient se résoudre à travers une uniformisation des lois en la matière.

Le Pr Charlemagne Ouédraogo, ministre burkinabè de la santé a rappelé les points sur lesquels les Etats avaient trouvés des consensus. « Au cours de cet atelier, il va se dégager un consensus qui sera appliqué à l'échelle des pays de la CEDEAO. Ce fut le cas pour d'autres aspects tels que l'ordre des médecins, l'ordre des pharmaciens, etc… Et aujourd'hui, il est question de santé sexuelle et reproductive. Il est important de dégager les éléments de consensus afin que nous puissions faciliter la circulation des personnes et des biens. Aussi, que les personnes qui passent d'une frontière à l'autre puissent être au courant de ce qui existe en matière de santé sexuelle et reproductive, et quels sont les droits ».

Pr Charlemagne Ouedraogo, ministre Burkinabè de la santé

L'Organisation ouest-africaine de la santé a été créée en 1987 par la CEDEAO. Son rôle est de promouvoir une meilleure santé à travers l'intégration régionale. Elle a son siège dans la ville de Bobo Dioulasso, au Burkina Faso.

Samirah Bationo
Lefaso.net

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Que se passe-t-il à la tête de la JS Kabylie ?

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 21:53

Le long bras de fer juridique entre Chérif Mellal et les actionnaires majoritaires de la JS Kabylie se poursuit. D’un côté, les associés de la société sportive de la JSK (SSPA) veulent reprendre les règnes. De l’autre côté, Mellal ne veut pas lâcher prise. En mars dernier, les actionnaires de la SSPA avait destitué Chérif […]

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« L'AUTRE Burkina/PSR » : Le Burkina un pays en crise, un peuple martyrisé, une patrie en danger !

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 06/09/2021 - 21:14

Dans cette déclaration, le parti politique « L'autre Burkina/PS » estime que le Burkina Faso est un pays en crise et que son peuple est martyrisé. En somme, la nation est en danger. Après un diagnostic de la situation nationale et surtout scolaire, le parti de l'ancien ministre, Alain Zoubga, appelle le gouvernement à reconsidérer sa décision de fermer le lycée Zinda. Lisez !

Ce titre évocateur de la déclaration de l'AUTRE Burkina/PSR reflète largement la réalité dans notre pays. C'est un diagnostic grave qui ne laisse place qu'à une seule véritable préoccupation à savoir comment y faire face. Aujourd'hui, plus qu'hier l'urgence est sécuritaire, sociale et sanitaire.

1-Dans le domaine de la santé, l'état sanitaire du pays relativement au Covid 19 n'est pas dramatique mais il reste préoccupant. Et si la propagation de la maladie semble contenue, en pareille situation et dans ce domaine de la santé, restons tous vigilants en considérant l'apparition de variants qui rôdent autour de nous dans quelques pays voisins. Deux aspects dans cette lutte contre la pandémie nous préoccupent :

La vaccination ne progresse pas suffisamment et depuis le début, environ 118 000 personnes auraient été vaccinées avec un bond intéressant au mois d'Août, ce qui est peu. Certes, le département de la santé déploie des efforts sur le terrain, mais certaines personnes annoncent déjà un échec vaccinal.

-Sur le plan des statistiques sanitaires en analysant les chiffres l'on peut se poser quelques questions car au-delà de la faiblesse de la valeur absolue de ces indicateurs l'on constate une tendance, même légère, à l'augmentation continue des nouveaux cas durant la période juillet-Août et début Septembre de cette année. Cette tendance porte à la fois sur le total des chiffres de juillet comparé à celui du mois d'Août d'une part et d'autre part sur les données quotidiennes du mois d'Août avec des données plus élevées durant la dernière semaine jusqu'au 02 Septembre. Toute chose qui peut inquiéter de nombreuses personnes quand on sait par ailleurs que ces chiffres sont généralement sous évalués par rapport à la réalité au sein des populations.

Au regard de ce qui précède même si la vaccination est sans conteste l'un des moyens les plus efficaces contre la propagation de la maladie, dans le contexte actuel (disponibilité et accessibilité des vaccins, faiblesse des résultats..) nous estimons que ce ne serait pas une bonne idée de faire du « passe sanitaire » une obsession. C'est pourquoi, tout en poursuivant les efforts de vaccination, nous recommandons une reprise sérieuse des mesures barrières bien connues et acceptées par la population (port du masque, distanciation sociale, lavage des mains..).

2-La situation sécuritaire de notre pays, est catastrophique et rien ne permet d'espérer une amélioration réelle dans les semaines voire les mois à venir. Pire l'on constate que l'insécurité prend d'autres formes très dangereuses. A la guerre djihadiste barbare et cruelle viennent s'ajouter de nouvelles formes de d'insécurité liées directement à la mal gouvernance de l'Etat.

Ainsi, les morts atroces des jeunes de l'Université de Koudougou sous les décombres d'un bâtiment en construction est la conséquence directe de la cupidité de quelques criminels à qui l'on a octroyé des marchés PPP très mal exécutés, des ouvrages de mauvaise qualité devenus dangereux pour les citoyens. L'on se rappelle que l'opposition politique avait qualifié le PPP de « tumeur économique » il y a quelques années. Et les exemples sont nombreux dans les domaines des routes, des ponts, des édifices, infrastructures de sports, d'universités et de santé, des cas sont connus depuis des années et des responsables de l'Etat s'y retrouvent.

Pour toutes ces raisons nous demandons à l'Assemblée nationale de mettre en place une commission d'enquête qui s'associera des experts indépendants du domaine pour faire un audit institutionnel sur la politique du PPP (attribution des marchés, qualité des bénéficiaires, exécution, qualité des travaux entre autres).

Puis c'est au BAM où l'on a vécu la catastrophe des mines. Pour nous, l'absence de mesures et le manque de volonté réelle de protéger les travailleurs et la population dans les zones des sites miniers contre la rapacité des grands financiers, patron des sociétés minières, sont la cause réelle des morts dans cette localité. Ce drame des mines n'a pas encore livré tous ses secrets mais il y a des indices qui montrent beaucoup « d'obscurité » tendant à masquer la lumière sur les faits, plus spécialement les causes réelles de cette hécatombe.

Nous demandons instamment au procurer du Faso d'approfondir l'enquête pour situer et préciser toutes les responsabilités car l'impunité a trop fait de mal dans notre pays. En outre il est recommandé de procéder à une révision conséquente des accords signés avec les sociétés minières en portant une attention particulière sur la protection (sociale, sécuritaire, économique..) des travailleurs et des populations de ces zones.

Le lynchage atroce, cruel et motel des travailleurs du CCVA à Bouroum-Bouroum est aussi une conséquence directe de la montée violente de l'incivisme depuis 2015 face à laquelle nos gouvernants peinent à trouver une réponse efficace, donnant l'occasion à certaines personnes de pointer d'un doigt accusateur des communautés entières.

Et pourtant, il est du devoir de l'Etat d'apporter une solution juste et efficace à ce genre de questions dites communautaires voire de société. Concernant ce drame nous saluons la dernière marche des forces vives de la région et demandons la mise place d'un comité de crise issue de ces forces vives afin de réfléchir et proposer des « idées » de solutions durables.

Dans un tel contexte d'insécurité généralisée, nous devons agir au-delà du « tout militaire ». Et si l'unité sacrée est fortement évoquée il faut cependant que les tenants du pouvoir comprennent que cette unité dite sacrée n'est pas une simple déclaration mais un fait, une pratique et ce sont eux qui en tiennent les principaux leviers (réconciliation par un dialogue inclusif, respect des engagements du dialogue social ...) pour agir efficacement.

Mais, en attendant la nouvelle stratégie annoncée, face à la situation exceptionnelle, des mesures exceptionnelles. Ainsi nous sommes pour le « tout agent fds au front », ce qui passe par le retrait des ¾ de nos contingents militaires à l'étranger et le retour au pays de tous nos officiers et sous-officiers qui sont dans des ambassades et organismes internationaux.

3-La crise sociale ne date pas d'aujourd'hui, mais elle est devenue affreusement inhumaine avec le calvaire des populations déplacées, la faim et la misère. La vie chère traque davantage beaucoup d'hommes et de femmes avec les dernières mesures des augmentations sauvages des prix des produits de consommation courante. Concernant le front social proprement dit, il est qualifié de calme en ce moment par de nombreux citoyens et c'est paradoxalement ce qui « dérange » certains décideurs du régime en place. Ils se nourrissent des crises !

Ainsi, le département de l'Education vient d'allumer une mèche provocatrice en décidant de fermer le plus grand lycée du pays, un établissement emblématique, historique qui fait la fierté de la Nation. Une décision inique grosse de dangers pour la rentrée qui s'annonce, mais le « super » ministre Ouaro, « l'homme au destin national » comme le clament haut et fort ses partisans, reste imperturbable.

Dans la tourmente des premières réactions, il annonce avec mépris d'un ton provocateur de « bonnes perspectives » pour le grand ZINDA. Cependant s'il s'agit d'un projet de bonnes réformes, alors présentez-le avant de détruire le lycée. Dès lors comme dirait le voisin il faut « quitter dans ça », dans cette démarche qui s'apparente à une logique de « délinquance » politique. Personne ne doit oublier ce boulet de feu qui plombe à jamais notre université suite à la décision d'une année blanche prise sous le ministre DABIRE, l'actuel Premier Ministre.

Dans ce contexte où tous les secteurs sont en crise, notre parti comprend difficilement que le pouvoir MPP lui-même décide d'en rajouter, alors qu'il a besoin de paix sociale pour mettre en œuvre son programme de gouvernement. L'histoire peut « bégayer » mais elle peut se répéter chez nous aussi et comme le montrent les grandes luttes des nations, les catastrophes sociales sont souvent l'œuvre d'hommes médiocres mais les grandes catastrophes révèlent souvent de grands hommes au service des peuples !

Aujourd'hui, notre conviction est que la fermeture du lycée ne se justifie pas et ne peut se justifier. Les arguments avancés par le ministre, notamment le vandalisme, s'apparentent à du mensonge. Et c'est du reste ce qui justifie la décision du tribunal de relaxer les élèves pour « infraction non constituée », le 31 mai dernier. Cette fermeture est quant au fond une décision politique et l'objectif c'est de « casser » un foyer de lutte de la jeunesse scolaire et estudiantine. Toutefois elle va engendrer rapidement la naissance d'autres foyers qui vont grandir, murir et s'unir contre toute volonté des pouvoirs politiques dans notre pays tendant à étouffer les libertés de la jeunesse scolaire.

En tout état de cause ce qui pourrait être reproché aux élèves du Zinda existe, à des degrés différents, dans la quasi-totalité de nos écoles et cela fait partie des insuffisances nées des politiques successives des différents régimes. En effet ce sont les décideurs politiques à travers leurs programmes de gouvernement qui sont responsables des graves insuffisances de notre système national d'Education et ils ne devraient s'en prendre qu'à eux-mêmes. Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes.

Dès lors rendez-vous aux assises pour identifier et formuler les problèmes à résoudre afin de rendre plus performant notre système national d‘Education. Actuellement, fermer le lycée ZINDA c'est fermer le dialogue social ce qui pourrait provoquer tôt ou tard une réaction brutale mais légitime du mouvement démocratique dans ce pays en guerre. Ce serait un sérieux handicap pour les prochaines assises en préparation sur l'Education. Et sur un plan plus général, chers compatriotes préservons nos forces pour faire face à cette guerre terroriste qui nous étrangle.

En attendant nous voulons demander aux « sages » qui ont rédigé le document de base des prochaines assisses de bien vouloir intercéder auprès du gouvernement pour qu'il reconsidère sa décision. Quant aux parents d'élèves, nous leur demandons de jouer leur partition car leur silence inquiétant pourrait être considéré comme un silence coupable.

Mais quoi qu'il advienne il y a encore de l'espoir car nous avons encore un dernier recours, c'est le Président KABORE. Nous l'interpellons avec respect, sur cette crise du lycée afin qu'il prenne la bonne décision, à l'instar de celle qui a permis de résoudre en partie la crise à la CENI. Alors, ainsi soit-il !

Ouagadougou, le 05 Septembre 2021

Dr Alain Dominique ZOUBGA

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Développement de la recherche au Burkina : Le FONRID sur les traces de ses financements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 06/09/2021 - 21:10

Le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement (FONRID) a dix ans d'existence. Pour marquer d'une pierre blanche ce dixième anniversaire, il a initié ce lundi 6 septembre 2021, à Ouagadougou, une visite terrain des projets qu'il a financés. Le fonds était donc à l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS) et au Laboratoire de matériaux et environnement (LAME).

Le Fonds national de la recherche et de l'innovation pour le développement a dix ans. Une décennie d'existence qui a véritablement contribué au développement de la recherche et de l'innovation au Burkina Faso. Pour marquer d'une pierre blanche cet anniversaire, le fonds a organisé une sortie terrain ce lundi 6 septembre 2021, à Ouagadougou, pour visiter les projets de recherches d'envergure qu'il a financés.

A l'Institut de recherche en sciences de la santé (IRSS), le FONRID a financé à hauteur de 65 millions de francs CFA, l'étude observationnelle sur le protocole thérapeutique (Hydroxychloroquine + Azithromycine ou Chloroquine + Azithromycine) proposé par le ministère de la Santé pour le traitement de l'infection à Coronavirus au Burkina Faso. Il s'agit, a expliqué le directeur de recherches, Dr Halidou Tinto, d'évaluer de façon prospective et rétrospective, l'impact du traitement avec la combinaison Hydroxychloroquine + Azithromycine ou Chloroquine + Azithromycine sur la guérison des maladies du Covid-19 au Burkina et l'effet des deux régimes de traitement sur la réduction de la charge virale au cours du temps chez les patients traités, entre autres.

TOP-RainCell, une technologie innovante

Des conclusions fort appréciables

Les conclusions de l'étude, d'après le Dr Tinto, ont montré que le protocole thérapeutique adopté par le ministère de la Santé est bien toléré par les patients d'où la réduction du risque de survenue de la mortalité chez les patients traités. Pour ce qui est des retombées, Dr Tinto mentionne que ce sont les résultats de cette étude qui ont permis au ministère de continuer avec cette combinaison de traitements lors de la deuxième vague de l'épidémie survenue entre novembre 2020 et janvier 2021. « Toutefois, l'absence d'une approche gérant un niveau A d'évidence scientifique et en combinant d'autres sources d'informations, nos résultats pourraient guider les décisions sanitaires », a précisé le directeur de recherche.

Le Dr Halidou Tinto a soutenu avoir dirigé cette étude de façon bénévole

TOP-RainCell pour la mesure de la quantité d'eau de pluie

La mise en œuvre de la Technique des ondes de télécommunication pour la mesure de la quantité de pluie au sol (TOP-RainCell) du Laboratoire de matériaux et environnement (LAME) a également été financée par le FONRID pour environ 30 millions de francs CFA. Selon le Coordonnateur de ladite recherche, Pr François Zougmoré, cette technologie est une méthode nouvelle innovante. « Elle utilise les liaisons hertziennes commerciales de télécommunication pour estimer la quantité de pluie au sol », a-t-il fait savoir.

De façon succincte, il a expliqué qu'ils ont tiré parti des propriétés de la pluie lorsqu'elle rencontre le signal transmis entre deux pylônes : d'une part, les gouttes diffusent et absorbent une fraction de l'énergie véhiculée par des ondes ; d'autres part, les gouttes diffusent et détournent ces ondes de leur trajet initial. Ainsi entre deux antennes relais, lorsqu'il pleut, le niveau des signaux reçus baisse. Cette baisse est proportionnelle à la quantité de l'eau de pluie traversée. « Les premiers tests ont été menés lors de la première saison de pluie de l'année 2012, entre deux pylônes distants de 29 kilomètres entre Korsimoro et Kaya », a-t-il informé.

Le Pr François Zougmoré a déclaré que la technologie a prouvé à 95% son efficacité

Le Pr Zougmoré a rassuré que cette technologie a prouvé son efficacité. « 95% de détection des évènements pluvieux et une corrélation de 80% entre la quantité d'eau au sol estimée et celle relevée au pluviographe », s'est-il réjoui. Cette trouvaille, a affirmé le Pr Zougmoré, a permis de renforcer la résilience des populations face aux effets néfastes du changement climatique, à divers points de vue.

Obissa Juste MIEN
LeFaso.net

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Les raisons derrière la fermeture des Chaînes TV, selon Belhimer

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 21:08

Ces dernières semaines, plusieurs chaînes de télévisions privées ont subi les foudres du ministère de la communication et de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV). En deux mois, quatre chaines privées ont été suspendues, dont deux définitivement fermées. Ça a commencé fin juin dernier par El Hayat qui avait été suspendue pour une durée d’une […]

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Burkina : Un atelier d'appropriation des statuts particuliers organisé au profit des travailleurs de la Fonction publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 06/09/2021 - 21:05

Le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale, en collaboration avec la Direction générale de la formation professionnelle (DGFP) et la coordination des écoles et centres de formation professionnelle (SP/ECFP) organisent un atelier d'appropriation des statuts particuliers des différents métiers de la Fonction publique, du 6 au 10 septembre 2021, à Ouagadougou. La cérémonie d'ouverture de l'atelier a eu lieu ce lundi 6 septembre 2021.

C'est dans le souci d'apporter une amélioration dans la gestion des ressources de l'Etat et aussi promouvoir une administration publique productive et performante axée sur le résultat que le ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale s'est doté d'outils juridiques devant régir les agents de l'administration publique.

les participants composés des premiers responsables des écoles et centres de formation professionnelle

Un atelier a donc été organisé avec l'appui de la Banque mondiale en vue de permettre aux travailleurs de mieux connaître ces textes qui régissent leur domaine.
« Cet atelier a pour objectif de permettre aux premiers acteurs des centres et écoles de formation professionnelle, de s'approprier le texte portant sur la gestion du personnel de la Fonction publique, afin d'améliorer la gestion des ressources de l'Etat », a laissé entendre Emmanuel Nignan, secrétaire permanent de la coordination des écoles et centres de formation professionnelle.

Emmanuel Nignan dit attendre des participants une participation active afin qu'ils puissent, au sortir de cet atelier, s'approprier tous les éléments des textes et aussi contribuer à la prise de décisions fortes, notamment sur le tenue du Service national de développement (SND).

« Je suis convaincu que cet atelier sera bénéfique pour tous », Emmanuel Nignan

« Un autre de mes souhaits est qu'à la fin de cet atelier, les participants puissent relayer les difficultés qui sont les leurs dans leurs écoles et centres de formation professionnelle, afin que nous aussi nous puissions, à notre tour, remonter l'information au ministre de la Fonction publique qui attend beaucoup de cet atelier », a-t-il conclut.

Au cours de l'atelier, les participants auront droit à des communications sur les conditions d'élaboration et d'adoption des statuts particuliers, les conditions d'intégration et de reclassement des stagiaires en fin de formation, les périodes d'accomplissement de la formation civique et militaire instituée par le Service national de développement et les textes d'organisation des emplois des écoles et centres de formation professionnelle.

Patricia Coulibaly (stagiaire)
Lefaso.net

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Mamady Doumbouya : quand l'histoire se répète en Guinée

BBC Afrique - Mon, 06/09/2021 - 20:09
La Guinée renoue avec ses vieux démons. De son indépendance en 1958 à nos jours, le pays a connu trois coups d'Etat et plusieurs tentatives. Retour sur les trois coups de force qui ont marqué la Guinée.
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Plan stratégique de développement : Des administrateurs des sociétés à capitaux publics du Burkina outillés sur le processus d'élaboration

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 06/09/2021 - 19:25

La 22e session de formation des administrateurs des sociétés à capitaux publics se tient, du 6 au 25 septembre 2021 à Bobo-Dioulasso. Cette édition est placée sous le thème : « Processus d'élaboration et de mise en œuvre du plan stratégique de développement : méthodes, outils, rôles et responsabilités des organes de gouvernance ». La cérémonie officielle d'ouverture des travaux a eu lieu, ce lundi 6 septembre 2021.

Cette session de formation est placée sous l'égide du ministère de l'Industrie, du commerce et de l'artisanat, à travers sa direction générale de la promotion de l'entreprise. Elle constitue une tribune d'échanges, de partage d'expériences, ainsi qu'un moyen de renforcement des capacités des administrateurs des entreprises publiques. Au cours de cette rencontre, plusieurs modules seront dispensés au profit des participants, dans le but de renforcer leurs capacités.

A en croire l'expert-comptable Joseph Kafando, par ailleurs formateur, les différents modules seront centrés autour de l'objectif principal de la formation, qui traite du développement des outils et des méthodes pour l'élaboration, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation du plan stratégique de développement.

L'expert-comptable Joseph Kafando, le formateur

« Parmi les modules, nous avons le processus d'élaboration du plan stratégique de développement. Ensuite, nous allons donner aux participants, les différents outils pour permettre la mise en œuvre dudit plan et son dispositif de suivi et évaluation. Nous allons aborder également le rôle et la responsabilité de la gouvernance dans la mise en œuvre et l'élaboration de ce plan stratégique. Et nous finirons par les implications du plan stratégique dans la performance des différentes entreprises », a indiqué Joseph Kafando.

Cadre de réflexion et de dialogue

La cérémonie d'ouverture des travaux a été présidée par le directeur de cabinet du ministre en charge de l'industrie, Augustin Bambara. Il a affirmé que ce séminaire, qui est à sa 22e session, constitue un cadre idéal de renforcement de capacités des administrateurs des entreprises publiques.

Des administrateurs des sociétés à capitaux publics en formation à Bobo-Dioulasso

« C'est un cadre qui permettra de leur fournir des outils, afin de permettre à ces entreprises d'aller dans la direction souhaitée par l'Etat. Cette formation est aussi un cadre de réflexion, de dialogue et un moment de partage d'expériences, en vue de l'accroissement de l'efficacité dans le pilotage et la gestion des sociétés », a laissé entendre Augustin Bambara.
Selon lui, le but de cette rencontre est de pouvoir lever les entraves à l'émergence des sociétés à capitaux publics.

C'est pourquoi, il a souligné que le choix du thème de cette édition n'est pas fortuit. « Le choix du thème principal s'inscrit dans la dynamique de l'amélioration continue de la gouvernance des entreprises publiques en matière de pilotage et de gestion. Cette édition vise à doter les dirigeants des entreprises publiques, d'une meilleure approche dans le processus d'élaboration de leur plan stratégique de développement, ainsi que de leurs plans de continuité d'activités dans un contexte marqué par des crises notamment sécuritaire, sanitaire et sociale », a-t-il indiqué.

Augustin Bambara, directeur de cabinet du ministre en charge de l'industrie

Cette formation regroupe les administrateurs et cadres des sociétés, répartis en trois groupes. Elle (la formation) est prévue pour s'étendre sur la période du 6 au 25 septembre prochain, soit une durée de trois semaines. Chaque semaine sera consacrée à la formation d'un groupe. Le développement du thème principal sera fait durant les trois premiers jours de la semaine. Outre ce thème principal, une communication sera faite également le quatrième jour sur le thème : « Contribution du dialogue social à une amélioration des performances des sociétés à capitaux publics : rôles et responsabilités du délégué syndical, du délégué de personnel et de l'administrateur représentant le personnel au conseil d'administration ».

Selon le directeur de cabinet du ministre de l'industrie, Augustin Kafando, cette thématique répond à l'exigence de mettre en place un mécanisme permettant de fédérer la contribution de chaque acteur clé du dialogue social, en vue de garantir un climat empreint de sérénité et propice au travail et à la création de valeur ajoutée au sein des entreprises publiques.

La directrice générale de la promotion de l'entreprise, Mariam Traoré/Ouédraogo

En sus des modules qui seront dispensés, il est prévu en marge de cette session, des activités entrant dans le cadre de la responsabilité sociale de l'entreprise à savoir, une collecte de poches de sang et des visites touristiques dans la ville de Sya. L'opération de collecte de sang vise à renforcer les stocks de ce liquide précieux dont le besoin est criard en cette période de pluies. Quant aux visites de sites touristiques, elles contribueront à l'émergence de l'industrie touristique au Burkina Faso. [ Cliquez ici pour lire l'intégralité ]

Romuald Dofini
Lefaso.net

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Élections locales : un ultimatum pour l’opposition ?

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 19:24

Ni la pandémie, ni les feux ravageurs et meurtriers, ni encore moins le traumatisme national causé par l’abject assassinat du jeune Djamel, n’ont pesé lourd au moment où le pouvoir a décidé de programmer les élections locales pour le mois de novembre prochain. Cette décision risque toutefois de se heurter à un boycott de la […]

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Prix du billet : rude concurrence entre Air Algérie et ASL Airlines

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 18:20

Avec l’augmentation de nombre des vols entre l’Algérie et la France et la disponibilité de ces derniers, notamment ces derniers temps, les candidats au voyage n’ont plus le souci de savoir si les billes sont disponibles, mais plutôt le choix de la compagnie aérienne qui les dessertes. En effet, le problème majeur des voyageurs est […]

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Sao Tomé-et-Principe : Le candidat du parti au pouvoir reconnaît sa défaite

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 06/09/2021 - 18:05

Avant la publication des résultats du second de l'élection présidentielle à Sao Tomé-et-Principe, tenu ce dimanche 5 septembre 2021, Guilherme Posser da Costa, candidat du MLSTP-PSD, parti au pouvoir, a reconnu sa défaite.

Selon une source, le candidat malheureux est allé, ce lundi 6 septembre, féliciter son challenger, Carlos Vila Nova, vainqueur de cette élection présidentielle.

En rappel, l'ex ministre burkinabè des Arts et du Tourisme, Abdoul Karim Sango, conduit la mission d'observation de l'Union africaine dans cet archipel subsaharien situé dans le golfe de Guinée.

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Logements : le ministre annonce une vaste opération de distribution

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 17:51

Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Mohamed Tarek Belaribi, en marge de sa rencontre avec le ministre des Ressources en eau, Mustapha Kamel Mihoubi, qui a eu lieu aujourd’hui, le 06 septembre 2021, dans la capitale Alger, a annoncé qu’il compte lancer une vaste opération de distribution de logement dés le mois de novembre […]

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Coronavirus en Algérie : le bilan de ce lundi 6 septembre 2021

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 17:34

La tendance baissière de l’épidémie du coronavirus en Algérie s’installe de jour en jour. Le nombre de contaminations quotidiennes annoncées par le ministère de la Santé ont déjà passé sous la barre des 400 cas. Une situation également constatée dans le bilan d’aujourd’hui. Dans son dernier bilan présenté ce lundi 6 septembre 2021 en fin […]

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Burkina /Dori : De jeunes adolescents formés en musique et en théâtre

Lefaso.net (Burkina Faso) - Mon, 06/09/2021 - 17:16

L'Action pour la culture, les arts et le tourisme dans la région du Sahel (ACATRAL), a organisé une formation d'un mois en théâtre et en musique au profit des adolescents de la ville de Dori. Elle est initiée dans le cadre du projet AFROCAV (Atelier de formation, de recherches, d'orientation et de création des arts vivants) et est financée par le Fonds de développement culturel et touristique et l'Union Européenne.

L'Action pour la culture, les arts et le tourisme dans la région du Sahel a organisé une formation d'un mois au profit des adolescents de la ville de Dori. Le projet est porté par ACATRAL et financé par le Fonds de culturel et touristique avec l'appui de l'Union Européenne. Une journée de restitution, placée sous le parrainage du maire de l'arrondissement 6 de Ouagadougou, Jean Nacoulma et du patronage du maire de la commune de Dori Ahmed Aziz Diallo, a été organisée le 4 septembre à Dori au siège de ACATRAL, devant un public venu pour satisfaire sa curiosité. La séance a été marquée par des démonstrations en danse, théâtre et en musique.

Eric Gaego : formateur en théâtre et humour

Pour Eric Gaego formateur en théâtre, explique que l'accent a été mis « sur les ressources créatrices de l'acteur. L'écoute, la réception et le silence ». De son avis, ce sont des choses élémentaires mais qui sont très importantes pour le développement de la personne en tant comédien, en tant qu'acteur. Il estime aussi que ces pratiques pourront aider à faire grandir ces étoiles montantes de la région du sahel, les aider à prendre plus facilement la parole devant un public.

Quant au formateur en musique, Hamadou Dicko, instituteur et artiste musicien, il affirme que la formation des enfants en musique a consisté à leur apprendre les éléments de bases tels que la connaissance de la guitare dans son ensemble, la connaissance du son de chaque corde de la guitare, etc.

le public venu satisfaire leur curiosité

Aichatou Maiga est une apprenante. Elle est convaincue qu'elle a appris beaucoup en théâtre, tout comme en musique au cours du mois de formation. Son rêve c'est de devenir une comédienne.
Pour Moustapha Kaboré, le président de l'association ACATRAL, l'organisation de la formation est partie d'un constat. D'année en année, le nombre d'activités culturelles et la vie artistique au niveau du Sahel baisse. Et la relève n'a pas été préparée.

A l'en croire, le but recherché à travers cette formation en théâtre, danse et musique est d'assurer la relève artistique dans la région du Sahel. Il avoue que la formation est un satisfecit car les enfants, en venant, n'avaient aucune notion en théâtre, en musique. Mais au bout d'un mois, ce sont des enfants aptes à relever les défis en matière de musique, danse et théâtre dans la région du Sahel.

Moustapha Kaboré : président de ACATRAL

Il a également invité les artistes du Sahel à encadrer ces enfants pour le bonheur de la culture au Sahel.
Des attestions de reconnaissance et d'hommage ont été donnés aux différentes autorités et à des "baobabs" de la musique qui ne cessent d'accompagner la culture au Sahel.

Daoula Bagnon/Correspondant Dori
Lefaso.net

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Algérie – Burkina Faso : chaînes et sites qui diffusent le match

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 16:56

Dans le cadre des qualifications pour la Coupe du monde 2022 qui se déroulera au Qatar, l’équipe nationale Algérienne se mesurera, demain mardi 07 septembre, à l’équipe de Burkina Faso, pour le deuxième match de ses qualifications. En effet, les hommes de Belmadi rencontreront demain à 20h00 (heure locale), au Grand Stade de Marrakech, au […]

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Taux de change du Dinar face à l’Euro et au Dollar ce 6 septembre

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 16:43

Le marché des devises a déjà entamé sa flambée en Algérie. La monnaie nationale accélère sa descente aux enfers après d’interminables mois passés avec des frontières fermées et une activité au ralenti. Au marché parallèle, avec le dernier renforcement du programme des vols, l’Euro et le dollar affichent des cours élevées, les monnaies européennes et […]

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Situation des réserves de change : les principaux indices en 2021

Algérie 360 - Mon, 06/09/2021 - 16:31

Vers la fin du mois de juillet dernier, le niveau des réserves de change avait atteint les 44 milliards de dollars. L’annonce avait été faite alors par me président de la République lors d’une réunion périodique du Conseil des ministres, tenue à la Présidence. Si l’on se penche sur la situation des réserves de change, […]

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