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Afrique

Procès Sankara et compagnons : Place maintenant aux plaidoiries de la défense

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 09:50

Suspendue le 8 février 2022 après les réquisitions du Parquet militaire, l'audience du procès Thomas Sankara et douze de ses compagnons reprend ce jeudi 3 mars 2022.

L'audience, qui était suspendue pour permettre à la défense de se préparer, devrait reprendre le 1er mars.

Mais les aléas liés au décès du président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou, ont ramené la reprise effective à ce jeudi 3 mars.

Cette étape est consacrée aux avocats des accusés, après le passage de ceux des victimes puis du Parquet.

C'est donc l'ultime épisode avant le verdict.

Pour rappel, le Parquet a requis 30 ans de prison ferme contre l'ex-président, Blaise Compaoré, et l'adjudant à la retraite Hyacinthe Kafando, tous deux absents du procès.

Lire aussi : Procès « Thomas Sankara et douze autres » : 30 ans de prison requis contre Blaise Compaoré et 20 ans contre Gilbert Diendéré

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Categories: Afrique

AVIS DE RECRUTEMENT : Officer campagne humanitaire et conflits

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 09:30

N° 02-22/OXFAM/BF
INTERNE - EXTERNE

CONDITIONS GENERALES DU POSTE
Nouveau poste / remplacement : Nouveau
Niveau : D1
Type de contrat : CDD de droit burkinabé
Début du contrat : Mars 2022
Durée initiale : 12 mois renouvelable
Pays et lieu de travail : Burkina Faso / Ouagadougou
Date d'ouverture : 04 mars 2022
Date de clôture de l'offre : 15 mars 2022

Oxfam est un mouvement citoyen mondial qui vise à mettre fin à l'injustice de la pauvreté.

Cela signifie que nous luttons contre les inégalités qui perpétuent la pauvreté. Ensemble, nous sauvons, protégeons et reconstruisons des vies. En cas de catastrophe, nous aidons les populations à améliorer leur vie et celle des autres. Nous intervenons dans des domaines comme les droits fonciers, le changement climatique et la discrimination à l'égard des femmes. Nous poursuivrons notre action jusqu'à ce que chaque être humain puisse vivre à l'abri de la pauvreté.

Nous sommes une confédération internationale de 19 organisations (les affiliés) qui, en collaboration avec des partenaires et les communautés locales, mènent un travail humanitaire, de développement et de campagne dans plus de 90 pays.

Toutes nos activités sont guidées par trois valeurs fondamentales : l'autonomisation, la redevabilité et l'inclusivité. Pour en savoir plus sur nos valeurs, visitez notre page web : www.oxfam.org

Oxfam entend prévenir tout type de comportement importun au travail, notamment le harcèlement, l'exploitation et les abus sexuels, le manque d'intégrité et les infractions financières, et s'attache à promouvoir le bien-être des enfants, des jeunes et des adultes. Oxfam attend de tous les membres de son personnel et ses bénévoles qu'elles et ils partagent cet engagement en souscrivant à son code de conduite. Nous tenons à ne recruter que des personnes qui partagent et véhiculent nos valeurs.

NB : Toutes les offres d'emploi sont subordonnées à l'obtention de références satisfaisantes et pourront faire l'objet de vérifications, notamment des antécédents judiciaires et de toute activité de financement du terrorisme.

LA FONCTION

Oxfam Intermon recherche un/e Officer Campagne Humanitaire et Conflits qui sera chargé de l'actualisation et de la mise en œuvre opérationnelle de la stratégie de la campagne humanitaire et conflits. Placé.e sous la supervision hiérarchique du Responsable Multi pays Campagne Humanitaire et Conflits, il/elle collaborera étroitement avec les autres programmes pour s'assurer que les expériences de terrain du programme nourrissent le plaidoyer humanitaire au niveau local, régional et international.

Responsabilités principales du poste :
1. Actualiser et mettre en œuvre la stratégie humanitaire et conflit/RIC au Burkina Faso
• Veiller à actualiser et appuyer la mise en œuvre la stratégie de plaidoyer humanitaire & conflits/RIC sur la base des besoins des populations et programmes de Oxfam au Burkina ;

• Veiller à ce que les stratégies et actions de plaidoyer humanitaires soient basées sur les besoins des plus vulnérables dans les zones d'intervention d'Oxfam et s'appuient sur les programmes Oxfam, les principes et standards humanitaires dans le respect des valeurs d'Oxfam ;

• Contribuer à une analyse du pouvoir des principaux acteurs et institutions pertinents à la stratégie de plaidoyer humanitaire ;
• Assurer un impact mesurable en matière de plaidoyer et une forte intégration du suivi, de l'évaluation et de l'apprentissage (MEAL).

• Veiller à ce que l'analyse de genre soit appliquée à tous les niveaux ;
• Veiller à ce que la stratégie de plaidoyer humanitaire et conflits soit coordonnée avec la stratégie de plaidoyer du pays, et travailler en étroite collaboration avec les responsables de l'influence et media du pays ;

• Etablir le lien entre plaidoyer RIC et programmes en assurant une stratégie basée sur les programmes et l'intégration plus systématique du plaidoyer dans les programmes humanitaires et paix et la stratégie plus générale de réponse à la crise ;
• Appuyer l'intégration de façon plus systématique, l'influence dans les projets humanitaires et conflit en vue de pérenniser et renforcer les équipes plaidoyer RIC.

2. Veiller à l'articulation entre les campagnes humanitaires et conflits, les autres programmes et les stratégies d'influence d'Oxfam au niveau pays, régional et global
• Contribuer au développement des produits d'influence et assurer le contrôle qualité, l'adéquation avec les principes humanitaires et valeurs d'Oxfam, l'évaluation et la mitigation des risques du travail d'influence RIC d'Oxfam ;

• Développer un réseau de relations et contacts parmi les OSC, les ONG/I, le Forum des ONGIs et les ONG nationales, les Nations Unies, les bailleurs de fonds, les décideurs et les journalistes internationaux et construire des alliances ;
• Participer au groupe de travail sur le plaidoyer des ONGI en proposant des produits de plaidoyer communs et en étroite collaboration avec les responsables d´influence, de campagne humanitaire et conflits et le Directeurs Pays d'Oxfam en soutenant les efforts de plaidoyer au niveau national ;

• Renforcer les capacités/former en influence humanitaire & conflit, des partenaires locaux, des organisations de la société civile des équipes d'Oxfam ;
• Assurer un partage d'information clair et régulier sur les efforts de plaidoyer en cours et à venir, les succès et leçons apprises ;
• Appuyer la production de notes d'information, de rapports, de points de discussion et d'autres documents pour soutenir le plaidoyer humanitaire d'Oxfam au Burkina Faso ;

• Effectuer des visites sur le terrain dans les zones d'opération d'Oxfam afin de s'assurer de la mise en œuvre des activités et d'élaboration des messages et produits de plaidoyer humanitaire ;
• Contribuer aux recherches et recueillir des informations auprès des équipes de programme et des partenaires d'Oxfam afin de soutenir les objectifs de plaidoyer d'Oxfam au Burkina Faso ;
• Participer à la recherche de fonds pour des programmes de plaidoyer humanitaire et conflits ;

• Développer le réseautage de toutes les organisations travaillant dans le domaine humanitaire ;
• Faciliter le travail d'alliance et de synergie entre les différents acteurs non étatiques (société civile, mouvement de défenses des droits humains, mouvements sociaux, influenceurs et secteur privé) dans le domaine humanitaire.

3. Donner en articulation avec l'équipe media, l'orientation du travail media humanitaire et conflit comme levier d'influence essentiel pour atteindre les changements souhaités

• Assurer en coordination avec le responsable media l'utilisation/intégration stratégique des media dans la stratégie d'influence RIC comme levier d'influence majeur pour atteindre les changements recherchés ;
• Travailler en étroite collaboration avec les collègues des médias pour développer des produits media humanitaires et conflits nationaux innovants et impactant qui servent de levier essentiel au travail d'influence pour atteindre les objectifs de changements fixés ;

• Soutenir l'équipe media dans l'élaboration de produits media innovants et stratégiques humanitaire & conflit / RIC en vue d'atteindre les objectifs de changements de la stratégie. (Communiqués de presse, dossiers, articles d'opinion, argumentations pour les porte-paroles, réactive lines, témoignages, photos, vidéos …) ;

• Contribuer à organiser des médias trip avec les journalistes nationaux, les représentants des médias régionaux et internationaux afin de donner une visibilité à la crise, aux besoins des populations et faciliter la couverture des problématiques requérant des changements et si possible rendre visible les activités humanitaires d'Oxfam au Burkina.
Exigences minimales
• Un diplôme universitaire Bac + 3 minimum ou équivalent dans le domaine des relations internationales, sciences politiques, droit international, communication, ou tout autre domaine lié ;

• Trois (3) ans d'expérience significative et avérée en matière de plaidoyer et campagnes dont au moins 1 an passé dans un contexte humanitaire, de préférence avec une ONG internationale ;
• Une expérience significative dans la conception et l'exécution de stratégies influence ;
• Expérience de l'interaction avec une série d'acteurs internationaux, de décideurs de haut niveau et de diverses parties prenantes au sein de la communauté humanitaire ;

• Expérience d'encadrement et renforcement de capacités plaidoyer/influence des partenaires et/ou équipes ;
• Expérience de travail en étroite collaboration avec des collègues des médias et de la communication, et connaissance de l'usage des médias dans le travail d'influence ;
• Expérience de travail en étroite collaboration avec des collègues de programmes humanitaires et d'élaboration de messages de plaidoyer en fonction de leurs priorités ;

• Expérience avec les plateformes scientifique et académique dans leur utilisation des évidences comme un outil de plaidoyer ;
• Une excellente compréhension des principes humanitaires et des défis qui y sont associés ;
• Une excellente connaissance de toute une série d'acteurs humanitaires et de l'architecture humanitaire ;

• Connaissance et compréhension des dynamiques et des différents acteurs de la société civile au niveau national et régional ;
• Une excellente capacité de communication orale et écrite ;
• Une maîtrise parfaite du français et un niveau élevé de maîtrise de l'anglais, écrit et parlé ;
• Des compétences et une aptitude excellente en rédaction, conception, analyse et de synthèse, à la fois en anglais et en français ;
• Capacité d'adaptation à des contextes changeants.

COMMENT POSTULER

• Une lettre de motivation adressée au Directeur Pays ;
• Un CV actualisé ;
• Les photocopies des diplômes et attestations pertinentes.
Le dossier de candidature devra être transmis à l'adresse email : recrutement.burkina@oxfam.org
Téléphone : 25 36 20 68

Veuillez intituler l'objet de votre courriel comme suit : « Recrutement Officer Campagne Humanitaire et Conflits ».
Seuls les candidats présélectionnés seront contactés.

Consulter la description complète du poste, en ligne : www.burkinafaso.oxfam.org
Nous rappelons que nous n'exigeons le paiement d'aucun frais à aucune étape de nos processus de recrutement (offre d'emploi, réception des dossiers de candidature, présélection, sélection, etc.)

Categories: Afrique

IRC is looking for a qualified interpreter/translator from Burkina Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 09:30

Date of posting : 1st March 2022
Job opportunity : Interpreter/Translator
Unit : Support Hub
Location : Ouagadougou, Burkina Faso

The vacancy

In order to ensure accurate interpretation and translation from English to French, and vice versa for all business units as well as coaching staff in Burkina Faso in English proficiency, IRC is looking for a qualified interpreter/translator from Burkina Faso. The interpreter/translator will report directly to the Operation Manager in Burkina Faso.

About IRC

IRC is an international NGO that works with governments, Civil Society Organisations, entrepreneurs and people around the world to strengthen and support public systems for water, sanitation and hygiene service delivery. Our mission is to drive change that leads to everyone in the world having access to safe and climate resilient water, sanitation and hygiene services.

With over 50 years of experience, IRC runs large-scale programmes in eight focus countries, and smaller projects in more than 25 countries in Africa, Asia and Latin America. It is supported by a team of over 80 staff across the world, and has offices in the Netherlands, Burkina Faso, Ethiopia, Ghana, Mali, Niger, Uganda and India.
Scope of work

The translator will be responsible for :

• Ensuring quality checks and proofreading of translations from English into French and vice-versa initially produced by the translation software provided by IRC or prepared by staff or by external translators ; ensuring that no typographical errors are left in the final text. Ensuring consistency of translation within documents and ensure efficiency. Content accuracy which includes a detailed comparison of content, facts, and figures and making sure there are no omissions from the source ; translations and proofreading all footnotes and/or endnotes, captions under photographs, lists, etc. ; accurate and consistent usage of IRC terminology adapted to French.

• Developing and maintaining a glossary of key technical terminology and guide for French-English and English-French translation (includes terms for water, sanitation, hygiene sector, finance, advocacy, policy, etc.).

• Ensuring excellent French and English language vocabulary, syntax, expression and grammar as well as all relevant terminology.

• Provide support to content and support teams with consecutive or simultaneous interpretation at meetings, conferences, workshops, seminars organised by IRC to approved standards from French to English and vice versa. Translator/Interpreter may be required to provide whispered or consecutive interpreting services as well as may occasionally be required to provide escort interpretation services in consecutive or whispered modes for dignitaries or experts.

• Coaching IRC staff English/French proficiency individually and in groups (face to face or virtually).

The translation submitted to IRC under this job description is the property of IRC and cannot be submitted, distributed to, or used by any other party unless arranged otherwise.

The translator/interpreter is obligated to work within the required deadlines and be available for comments and corrections.

Competencies

• Ability to work to deadlines and manage multiple tasks/projects according to priorities

• General knowledge of IRC and its work

• General knowledge of the WASH sector

• Excellent linguistic skills in English and French

• Strong editorial skills in English and French

• Ability to access reference materials available on-site needed to carry out their interpretation duties

• Skillful use of specialised terminology for water, sanitation, hygiene, experience with research and technical writing.

• Ability to handle working documents during the meeting while working in “Sight translation” mode

• Ability to maintain good interpersonal relationships

• Ability to establish priorities, plan, coordinate and monitor own work.
Skills and experience

• Excellent proficiency in French and in English.

• BA Degree in English language and literature and/or Court Interpreter Certificate for English language.

• Proven hands-on extensive experience ; background knowledge and experience in translating development work is highly preferable ; prior experience in translating for international NGOs is an advantage.

• Proven experience in providing accurate, high quality interpretation services under pressure.

• Experience in using Word processing and other computer applications.
Other details of the position

This position will initially be offered as a one-year contract for full time work (40 hours per week). The contract will be based on an IRC employment contract in Burkina Faso. The contract can be renewed depending on the performance of the employee and availability of funds in IRC.

The position is in line with IRC's project officer level in the employment policy and salary scale. The exact remuneration rate will be determined in accordance with the experience and qualifications of the applicant.

Start date from 1 April 2022 or as soon as possible.

Candidates are kindly requested to respond with a short motivation letter explaining their interest in the position. In this letter, please briefly explain what supporting a global organisation of WASH researchers and influencers means to you, as an indication of what success looks like for the position.

In addition, please share a concise curriculum vitae before 15 March 2022 to IRC, attn. Marion Giese at recruitment@ircwash.org. Job interviews will be scheduled online in the week starting 21 March 2022.

For additional information please visit our website at www.ircwash.org.

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Guerre en Ukraine : Une entreprise de cybersécurité met en garde contre des escroqueries caritatives

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 09:30

Sous les bombardements russes en Ukraine se cachent des escrocs prêts à tirer sur la corde sensible des citoyens pour se remplir les poches. L'entreprise ESET spécialisée dans le développement de logiciels et de services de sécurité informatique tire la sonnette d'alarme.

« Vous cherchez à aider la population ukrainienne ? Donnez, mais judicieusement – effectuez d'abord vos recherches afin de contribuer sans vous faire arnaquer », conseille l'entreprise ESET. Sur son blog, elle rappelle que les escrocs sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. Ils voient en cette crise une mine d'argent comme il est de coutume lors de grands événements qui nécessitent un élan de solidarité comme la pandémie de covid-19 ou l'incendie de Notre Dame de Paris.

L'entreprise annonce avoir repéré des sites Web qui se font passer pour des organisations d'aide humanitaire. A travers ces sites, les escrocs lancent des appels à la solidarité avec le peuple ukrainien ou exhortent le public à aider à financer les efforts de protection du pays. Contrairement aux vraies bonnes volontés, les escrocs cachés derrière ces sites font de « vagues déclarations » sur la manière dont l'argent collecté sera utilisé. ESET attire l'attention des internautes à plus de vigilance face aux emails frauduleux. Selon une autre entreprise de cybersécurité Bitdefender, 2 000 e-mails frauduleux ont été repérés dès le premier jour du conflit. ESET a répertorié des noms de domaines dont il faut se méfier :

• help-for-ukraine.eu
• tokenukraine.com
• supportukraine.today
• ukrainecharity.gives
• ukrainesolidarity.org
• ukraine-solidarity.com
• saveukraine.today

A en croire l'entreprise, parmi les principales organisations internationales sérieuses qui fournissent une aide d'urgence en Ukraine, l'on retrouve entre autres le Comité international de la Croix-Rouge, Save the Children, Médecins sans frontières, l'UNICEF.

ESET a également invité les internautes à consulter également Charity Navigator pour découvrir d'autres organisations caritatives reconnues.

Pour se prémunir de cette fraude dite caritative, l'entreprise ESET livre quelques conseils pour éviter notamment les hameçonnages :

• Vérifier bien l'identité de l'organisation en s'en tenant aux organisations qui ont un historique de travail dans le domaine et qui ont une certaine présence ou des partenaires en Ukraine.

• Faire son don via le site Web officiel de l'organisation

• Se méfier des demandes de virement ou d'envoi de cartes-cadeaux.

• Éviter de cliquer sur des liens ou de télécharger des pièces jointes dans des courriels non sollicités ou des messages sur les médias sociaux, en particulier ceux provenant de sources inconnues et ceux qui ajoutent au sentiment d'alarme.

• Se méfier des messages provenant même de sources fiables en contactant ladite source par un autre moyen que celui par lequel l'on a reçu le message ;

• Etre sceptique à l'égard des messages sur les médias sociaux qui font la promotion d'une organisation caritative, à moins de vérifier que l'organisation est légitime.

• Ne pas céder aux pressions indues vous poussant à faire un don.
Que ce soit en temps de paix ou en temps de guerre, rien n'arrête les escrocs. Alors vigilance !

Lefaso.net
Source : Le blog WeLiveSecurity d'ESET
Crédit-photo : Vecteezy.com

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Développement du secteur agricole : L'association Béoog-Neeré du Ganzourgou soulage des agriculteurs vulnérables

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 09:00

Dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet renforcement des moyens d'existence des populations vulnérables » (PROREMO-PV), financé par Solidar suisse, l'association Béoog-Neeré du Ganzourgou a remis du matériel à 120 producteurs pour l'application des techniques de conservation des eaux et sols (CES). C'était le mercredi 2 mars 2022. Le siège de l'association a servi de cadre à cette activité. C'est le préfet de la commune de Zam, Désiré Ilboudo, qui a présidé la cérémonie.

L'association Béoog-Neeré du Ganzourgou se fixe comme objectif de promouvoir le développement socioéconomique de la population. Pour répondre à cet objectif, elle a réitéré ses actions de solidarité enclenchées depuis 2013 à travers la remise d'un lot de matériels et d'équipements à 120 producteurs de six groupements agricoles des communes de Kogho, Salogo, Zam et Zoungou, pour l'application des techniques de conservation des eaux et sols. Cet appui est composé de 120 bottes, 120 brouettes, 18 tonnes de ciment, de gans, de pelles, de barres à mines, le tout d'une valeur de près de 17 millions de FCFA. L'enveloppe financière de cet investissement inclue la tenue d'une session de formation sur la CES.

La cérémonie a réuni autour du président de l'association, André Ouédraogo, le préfet de la province du Ganzourgou, le directeur régional de l'agriculture, des autorités coutumières et religieuses, militaires et paramilitaires, entre autres.
Maïmounata Kagambèga est une ressortissante de la commune de Zoungou. Elle figure parmi les heureux bénéficiaires du jour. De par l'expression de son visage, on peut affirmer sans risque de se tromper que l'acquisition de ce matériel agricole est un grand soulagement pour cette mère de cinq enfants.

Maïmounata Kagambèga a magnifié l'activité

Selon ses dires, cet appui contribuera à booster leur production agricole, et in fine, améliorer leurs conditions de vie. De ce fait, elle a exprimé ses remerciements à l'association pour cet élan de solidarité. Pour le directeur régional de l'agriculture du Ganzourgou, Issouf Ouédraogo, la présente activité vient à point nommé. « Dans notre province, la pauvreté des sols n'est plus à démontrer. Cette situation impacte négativement les capacités de production. Avec le matériel et les équipements, les producteurs pourront entreprendre des activités CES comme faire des cordons pierreux, réaliser des fosses fumières pour produire la fumure organique pour conserver les eaux ; redonner aux sols leur capacité productive et booster les rendements agricoles. Cela permettra aux producteurs d'avoir de quoi couvrir les besoins alimentaires annuels et dégager des excédents pour peut-être résoudre un certain nombre de problèmes liés à leur vie quotidienne », a-t-il indiqué.

Les invités ont répondu présent a l'invitation.

Insistant sur l'usage efficient du don reçu, M. Ouédraogo a dépeint une triste réalité qu'on constate souvent dans nos vies de tous les jours et qui ne sont pas de nature à encourager les donateurs dans leurs bonnes œuvres. « Quand on fait des dons aux producteurs, si on fouille bien, on retrouve du matériel soit sur la place du marché soit sur les sites d'orpaillages. C'est l'exemple des brouettes, des arrosoirs, des sceaux et surtout des pioches. Voilà pourquoi, j'invite les bénéficiaires du jour à faire bon usage du matériel acquis », dit-il.

Il a émis le vœu de voir ces bénéficiaires quitter le statut de personnes vulnérables pour à leur tour aider leurs pairs, l'année prochaine. Cette cérémonie de remise s'inscrit dans le cadre du projet « renforcement des moyens d'existence des populations vulnérables (PROREMO-PV) », qui est à sa deuxième année de mise en œuvre.

Le conseiller technique éducation à Solar Suisse (en koko-dunda) lors de la cérémonie

Ce projet, d'une durée de quatre ans (2021-2024), est financé par Solidar suisse. « Avec notre partenaire, l'association Béoog-Neeré du Ganzourgou, nous avons l'opportunité de dérouler tout ce que nous avons comme thématiques autour du renforcement des moyens d'existence des personnes vulnérables. Tout le monde sait qu'au Burkina Faso, des personnes vulnérables il y en a et surtout dans le domaine de l'agriculture avec les effets liés au changement climatique : les ressources en eau qui sont rares, les problèmes d'adaptation au changement mais surtout à l'utilisation abusive des pesticides avec tout ce que cela entraîne comme problème et dégradation de la nature », a pour sa part déclaré le délégué du représentant pays Solidar suisse, Louis Ouédraogo.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net

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Décès de OUIDI NABA KARFO : Remerciements

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 07:30

Sa Majesté Le Mogho Naba Boango, Empereur des Mossé,
le Mouss Tansaba, le Larlé Naba, le Gounghin Naba, le Kamsonghin Naba, le Baloum Naba, le Nem Naba, le Poe Naba, le Samandin Naba, le Wogodgo Naba.
Le Bazoulé Naba,

Les Notables de OUIDI / Ouagadougou,
La grande famille ROUAMBA, DOUAMBA, ILBOUDO, PAKMOAGDA, ZOUNGRANA et NIKIEMA à Ouidi, Ouagadougou, Burkina Faso, France, Etats Unis et en Côte-d'Ivoire,
Monseigneur Séraphin ROUAMBA Archevêque Emérite de Koupela,
Les familles du OUIDI à KILWIN, SONGUEDIN, YAKTENGA, TOESSIN, OUIDITENGA, ZOURESSE, PAMNONGHIN, TOOGHIN, DONDOULMA, BAZOULE, BINSSIGA, SAPONE, ZEKOUNGA, BONKIONGO, ZORGHO OUIDI et ZORGHONGO OUIDI,
Les enfants :

Frank DOUAMBA,
Dr Sonia DOUAMBA épouse KABORET
Tancred DOUAMBA,
Les petits-enfants et arrières petits-enfants, les cousins et cousines, les neveux et nièces,
Les familles parentés et alliées,

très touchés par les marques de compassion et de sympathie que vous leur avez témoignées, vous remercient de tout cœur et vous renouvellent leurs profondes gratitudes pour les soutiens multiples et multiformes lors du rappel à Dieu le jeudi 27 janvier 2022, de l'inhumation le samedi 29 janvier 2022, de la journée d'hommage le mardi 1er février 2022, des salutations du 3ème jour le dimanche 06 février 2022 et des funérailles le dimanche 20 février 2022 du

OUIDI NABA KARFO,

Doyen des Ministres de la cour de sa Majesté le Mogho Naba Boango,
Premier Chirurgien-Dentiste de la Haute Volta,
Ancien Vice-Président de la Délégation Spéciale de Ouagadougou,
Ancien Député à l'Assemblée Nationale,
Ancien Ministre de la Santé,

Président du Comité National d'Ethique,
Commandeur de l'Ordre National.
La famille remercie très sincèrement toutes les autorités coutumières, religieuses, politiques, militaires et paramilitaires, les familles parentés et alliées, les amis, les connaissances et les voisins. Elle se garde de citer des noms de peur d'en oublier.
Que Dieu le miséricordieux vous le rende au centuple.

QUE SON AME REPOSE ETERNELLEMENT EN PAIX !

NB : Dans les communiqués précédents, bien vouloir considérer Mouss TANSABA au lieu de
Rim TANSABA.

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In mémoria : KANSOLE Marie Françoise épouse BATIONO

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 07:30

"LE TEMPS PASSE MAIS LES SOUVENIRS SONT ÉTERNELS"

4 Mars 2021 - 4 Mars 2022

Il y'a 1 an que le tout puissant a rappelé à lui sa servante notre bien aimée mère, grande mère, arrière grande mère , épouse, sœur et tante
KANSOLE Marie Françoise épouse BATIONO

A l'occasion de ce douloureux anniverssaire , les familles BATIONO à TOUKON Réo, BASSOLE à ESSOSSO Réo, BOBO, OUAGA, NIAMEY (NIGER)
Les familles alliées : BAKYONO ,COMPAORE, TAPSOBA, OUOBA, BAMA. BAYALA. BATIANA et BAZIE,

Les enfants : Hélène, Joséphine, Georgette, Yaboula Vincent de paul, Ludovic, Rodrigue Marie gualbert, Dieudonné.

Les pétits enfants et arrières petits enfants

Invitent les, parents, alliés, amis, la population de sarfalao secteur 17 de Bobo, et tous ceux qui l'ont connue à avoir en ce jour anniversaire, une pensée pour le repos de son âme.

Programme des messes :

Vendredi 04/03/2022 5h45 Paroisse notre Dame de Fatima Dassasgho
Samedi 05/03/2022 5h45 Scolastica saint camille
Dimanche 06/03/2022 8h00 Scolastica saint camille
8h30 Chapelle de la CCB saint Camille de Sarfalao Nord Bobo-Dioulasso

Union de Prière

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Décès de Ilboudo Ambroise : Remerciements et Faire-part

Lefaso.net (Burkina Faso) - Thu, 03/03/2022 - 07:00

Les familles Ilboudo, Nacoulma, Zoungrana, Derra, à Ouagadougou Tanghin-Dassouri, Gourcy

Les familles Hien, Da, Youl, Kambou, Kansié à Gaoua, Loropéni, Bobo Dioulasso, Ouagadougou

Mme Ilboudo née Hien Raïssa Viviane et enfants : Steve Iréné, Enzo Joris et Ornella Michelle, très touchées par les nombreuses marques de sympathie, de compassion, de solidarité, d'amitié et de soutiens multiformes dont elles ont fait l'objet lors du rappel à Dieu le 15 Février 2022 et de l'inhumation le 17 Février 2022 à Ouagadougou de leur fils, beau fils, beau-frère, oncle, époux, père et ami, Ilboudo Ambroise précédemment : DG du bureau d'études Africa Group Consulting (AGC) et PDG de l'institut des Sciences Techniques et de Management (ISTM).

Les remerciements vont particulièrement à l' endroit :

Des parents, amis et connaissances de la famille ;

Des voisins de la zone C de Ouaga 2000

De la CCB Sainte Elisabeth de banoog Yipala de la Paroisse Notre Dame des Apôtres de la Patte d'oie (PNDA) ;

Des Apôtres de la Miséricorde Divine de la PNDA

Des collaborateurs et collègues de la direction générale du fond d'appui aux activités rémunératrices des femmes ;

Aux sœurs et frères en Christ de Eden-TBI et de l'EAC centrale de Ouagadougou.

Elles se réservent de citer des noms de peur d'en oublier.

Que le Seigneur tout puissant et miséricordieux comble chacun au centuple de ses bienfaits.

Paix à son âme

Union de prière

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Choix d'un Premier ministre de Transition : Lassina Zerbo, Rosine Sori Coulibaly et Ra-Sablga Ouédraogo en tête d'un sondage

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 23:20

L'Institut de recherche et de sondage APIDON (IRSOA) a fait une série de sondages durant le mois de février pour savoir qui les Burkinabè préfèreraient voir aux postes de Premier ministre et de président de l'Assemblée de Transition. Le "sondage léger" réalisé essentiellement en ligne du samedi 26 janvier au mardi 1er mars 2022 a également porté sur le choix de militaires pour les postes de gouverneurs. Enfin, leurs sentiments quant à la gestion du pouvoir par le MPSR un mois après qu'il soit aux commandes.

Après l'adoption de la charte de la Transition, l'IRSOA a réalisé un sondage pour savoir qui serait la personne à même d'être à la tête du gouvernement de transition. A l'issue du sondage, c'est Lassina Zerbo, l'éphémère Premier ministre de Roch Kaboré, qui est en pole position. Il est suivi de Rosine Sori Coulibaly, ancienne ministre de l'économie puis des affaires étrangères et de Dr Ra-Sablga Ouédraogo, économiste, enseignant chercheur, président de l'Institut d'études économiques « Free Afrik ».

Pour ce qui est du pilotage de l'Assemblée législative de transition, les répondants portent leur choix sur Luc Marius Ibriga, ancien contrôleur général sortant d'Etat. A défaut, ils estiment que Lassina Zerbo pourrait faire l'affaire. Bassolma Bazié est classé en troisième position.

L'un des actes majeurs du MPSR dès la prise du pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba était la dissolution des collectivités territoriales. Avec l'insécurité qui sévit dans certaines régions du pays l'IRSOA a posé la question de savoir si les militaires sont un choix opportun, pour occuper les postes de gouverneurs.

A cette question, 51,21% des sondés sont favorables à des gouvernorats dirigés par des militaires contre 48,79% qui n'y sont pas favorables.
L'IRSOA a réalisé un dernier sondage sur les sentiments des Burkinabè quant à la gestion du MPSR, un mois après le coup d'Etat. De tous les répondants, 4,83% sont « très rassurés » de la gestion du MPSR, 27,05% sont « rassurés », 16,43% ne sont « pas du tout rassurés », 36,23% « pas assez rassurés ». On compte 15,46% d'indifférents.

E.C
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Burkina Faso : Paul-Henri Sandaogo Damiba officiellement investi président du Faso

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 23:15

Ça y est ! Le lieutenant-colonel Paul-Henri Damiba a été investi ce mercredi 2 mars 2022 à Ouagadougou. Président du Faso, M. Damiba prend ainsi possession de la plus haute charge de l'État burkinabè.

A partir de ce rituel, Paul-Henri Damiba a un mandat de trois ans qui devra aboutir à des élections consacrant le retour à une vie constitutionnelle normale.

C'est la quatrième fois, en huit années (2014-2022), que le Burkina Faso tient des cérémonies d'investiture de présidents.

Michel Kafando a été officiellement investi, vendredi, 21 novembre 2014, président de transition, trois semaines après l'insurrection populaire. Il succédait ainsi au lieutenant-colonel Yacouba Isaac Zida, qui tenait les rênes du pays depuis la chute du président Blaise Compaoré, suite à l'insurrection, le 31 octobre 2014.

La transition se referme avec la présidentielle d'octobre 2015 qui a vu l'élection de Roch Kaboré. Il est investi président du Faso le mardi, 29 décembre 2015.

Suite à sa réélection en novembre 2020, Roch Kaboré va se prêter au rituel le 28 décembre 2020 pour son second et dernier mandat (2020-2025).

Un mandat que ses partisans ont souhaité voir se caractériser par la « fermeté » et le mobilisme.

Finalement, le 24 janvier 2022, c'est le retour à une vie d'exception avec l'armée qui "s'est vu obligée de prendre ses responsabilités".

Le Burkina revient d'où il était parti en 2014 : mise en place d'un nouveau contrat social, une Charte de transition.

Paul-Henri Damiba, pour s'être vu octroyer un mandat de trois ans par les forces-vives, va ainsi, à partir de cette investiture, achever le mandat de Roch Kaboré.

Contrairement aux fois précédentes, l'investiture de ce mercredi, 2 mars 2022, n'a enregistré aucun discours de la part de "l'élu". En trente minutes, port de l'écharpe, félicitations de l'autorité par les présidents d'institutions et le corps diplomatique, hymne national et tout est bouclé pour l'autorité et ses invités !

D'ailleurs, le président du Faso Damiba avait-il besoin de discours dans ce contexte où les défis sont connus de toutes les populations burkinabè ?

En tous les cas, les pertinents discours d'investiture de Michel Kafando et Roch Kaboré ainsi que celui livré à la signature de la Charte de 2014 par l'homme fort de l'époque, lieutenant-colonel Isaac Yacoubarestent d'actualité pour le successeur Damiba.

Le passé doit pouvoir (cela doit même s'imposer) éclairer le présent pour éviter au Burkina, les perpétuels recommencements. Ce devoir d'honnêteté avec l'histoire et ce courage de se regarder dans le miroir valent également pour chaque Burkinabè, individuellement pris. Ainsi, le pays se portera mieux et chacun s'y sentira !

Oumar L. Ouédraogo
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Investiture du président Paul-Henri Damiba : « Nous attendons qu'il soit un homme au-dessus de tout », espère Luc Adolphe Tiao

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 23:10

Vingt-quatre heures après l'adoption de la charte de la Transition, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba a été investi président du Faso pour une période de trois ans, ce mercredi 2 mars 2022. À l'issue de cette investiture, certains hommes politiques et acteurs de la société civile ont donné leur point de vue sur cette Transition.

Pascal Zaïda : coordonnateur du Cadre d'expression démocratique (CED)

« Nous sommes dans un État d'exception. Comme la coutume l'exige, il faut passer par cette étape. Notre souhait est de voir le Burkina Faso retrouver la paix, la stabilité et le retour de la sécurité afin que toutes les victimes notamment les Personnes déplacées internes (PDI) puissent rejoindre leurs localités d'origine. Ce qui veut dire que nous attendons du président Damiba la mise en œuvre d'une feuille de route et une charte inclusive. Il faut que cette transition soit inclusive. Il faut qu'ils se mettent au-dessus de la mêlée afin d'accepter chaque Burkinabè. Bientôt, nous allons avoir un gouvernement et l'organe législatif. Pour que le Burkina Faso ne retombe pas dans les erreurs du passé, nous pensons qu'il faut aller dans une inclusivité absolue. »

Yéli Monique Kam : présidente du Mouvement pour le renaissance du Burkina Faso (MRB)

« Nous venons d'assister à la cérémonie d'investiture du président de la transition. Je suppose que nous entamons aujourd'hui une nouvelle ère. Et cette nouvelle ère a une connotation d'interpellation pour l'ensemble des acteurs de la société burkinabè. Nous étions dans un ordre constitutionnel, ensuite il y a eu un blocage.
Nous entamons aujourd'hui une ère de transition. Les aspirations profondes de la société burkinabè n'avaient pas été prises en compte. La société aspire à la paix, à la sécurité et au développement.

Aujourd'hui, nous sommes tous interpellés afin de nous mobiliser davantage autour des organes et des personnalités qui vont diriger cette nouvelle ère, c'est-à-dire la transition afin qu'ensemble, main dans la main, nous puissions les aider afin de faire revenir la paix dans notre pays. Sans la paix et la sécurité, pas de développement. »

Luc Adolphe Tiao : président du parti le Rassemblement patriotique pour le développement (RPD)

« Nous attendons qu'il soit un homme au-dessus de tout, un rassembleur, qu'il soit aussi un homme vertueux, qui à travers sa vision permettra à ce pays de pouvoir aller de l'avant. Nous attendons de lui en tant qu'officier qu'il soit celui qui puisse rassembler l'ensemble des forces et défense et de la sécurité dans toutes ses composantes et aussi tous les civils sans exclusion pour travailler à la libération de notre pays, à la refondation de ce qui peut être fait dans cette phase transitoire que nous sommes. »



Ablassé Ouédraogo : président du parti Le Faso autrement

« Ce que nous attendons du président de la Transition qui vient d'être investi, en prenant donc le collier de Grand maître des ordres burkinabè, c'est que l'agenda qui a été adopté par les forces-vives dans la journée du 28 février et très tôt le matin le 1er mars, c'est que ce document là puisse avoir une réalisation parce que c'est la feuille de route que la Transition doit exécuter.

Et je voudrais ici dire que les forces-vives de la nation burkinabè en adoptant ce document ont pris en compte les aspirations du peuple burkinabè et pris en compte les exigences des partenaires et de la communauté internationale ceci pour dire que le Burkina fait de son mieux, mais le Burkina a besoin des partenaires et a besoin de la communauté internationale.

C'est tout juste pour dire que nous espérons que le Burkina Faso pourra bénéficier de l'accompagnement de ses partenaires, et de l'accompagnement de la communauté internationale. La présence ce matin du corps diplomatique, des représentants des organisations interafricaines et internationales témoignent à suffisance que le monde, que les partenaires que la communauté internationale est prête pour accompagner notre pays dans ce voyage pour réaliser sa transition et aller sur la route du retour à l'ordre constitutionnel, c'est très important. »

Julie Nonguierma de l'Alliance patriotique des Burkinabè de l'extérieur, représentant les Burkinabè de la diaspora (USA, Allemagne, Canada, Belgique et Côte d'Ivoire)

« Nous voulons lui [Paul Damiba] témoigner notre apport et notre présence pour accompagner la patrie à atteindre les objectifs surtout de sécurité. Au soir des trois ans, que nous puissions tous être fiers de regagner notre chère patrie qui a un peu perdu de ses valeurs ».

Propos recueillis par Cryspin Laoundiki
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Burkina Faso : L'ex maire de Pouytenga (Centre-Est) mis aux arrêts

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 23:10

L'ex maire de Pouytenga, Larba Prosper YAMEOGO aurait été convoqué et gardé par le parquet du Tribunal de grande instance de Koupéla ce mardi 1er mars 2022.

Contacté sur place à Pouytenga, un agent de la mairie de Pouytenga a confirmé son arrestation. Un leader religieux a également affirmé qu'il a reçu plusieurs coups de fil annonçant l'arrestation de l'ex- bourgmestre. Il précise que c'est la justice de Koupela qui est venue le prendre.

Pour les motifs de son arrestation , des sources indiquent qu'il aurait refusé de répondre par plusieurs fois à des convocations de la Justice . D'autres affirment que son arrestation fait suite à des dossiers pendant en justice sur sa gestion communale.

Cette arrestation intervient après la suspension des collectivités territoriales par le MPSR (Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration, Instance au pouvoir). Son bureau avait été scellé au lendemain de la dissolution des mairies.

G. BEOGO
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Burkina : Paul Henri Damiba ordonne une vaste opération de contrôle de la gestion dans l'administration publique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 23:00

Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a ordonné dans un communiqué publié ce mercredi 2 mars 2022, un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

Avec l'avènement du coup d'Etat le 24 janvier 2022 qui a renversé le régime de Rock Marc Christian Kaboré, les populations avaient formulé le vœu que la corruption soit menottée. Dans son discours le 28 janvier 2022, le président du président du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration avait promis faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Dans un communiqué rendu public ce 2 mars 2022, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba ordonne un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

« Le président du Faso, chef de l'Etat a donné instructions au contrôleur général d'Etat de l'Autorité supérieur de contrôle d'Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC), de procéder dans les meilleurs délais, en relation avec l'Ordre national des experts comptables et la Cellule nationale des informations financières (CENTIF), à un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique », peut-on lire dans le communiqué.

Selon le document, ces contrôles prendront la forme, selon les cas, de missions spécifiques, soit : d'un audit de gestion pour les Sociétés d'Etat, les EPE et assimilés ; d'un audit d'investigation, de détection de fraudes financières pour toutes les structures à contrôler ; d'un audit des marchés publics pour toutes les structures à contrôler, sur les acquisitions de biens, de services et sur les travaux publics ou d'un audit spécifique sur les frais de missions, frais de voyages, carburant, et dons, au bénéfice des PPE.

« Toutes les ressources humaines et matérielles nécessaires pour l'effectivité dudit contrôle sont mises à la disposition des structures commises à cette tâche », poursuit le document. « Un rapport global est attendu au terme des investigations pour toutes fins utiles », conclut le communiqué.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
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Adoption de la charte de la Transition : Que retenir ?

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 23:00

Suite au coup d'Etat du 24 janvier 2022 qui a favorisé l'accession au pouvoir du lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, plusieurs voix s'élevaient pour réclamer l'adoption rapide d'une charte de transition, socle de la politique du nouveau régime au pouvoir. Cette dernière a été adoptée en complément de la Constitution, le mardi 1er mars 2022. Une lecture de la charte de la Transition permet d'exposer les points saillants.

Le 28 février 2022 a eu lieu dans la salle de conférence de Ouaga 2000 les assises nationales en vue de l'adoption de la charte de la transition. 350 délégués y ont participé et c'est finalement le 1er mars 2022 que la charte a été adoptée. A l'issue des échanges entre les parties prenantes, c'est un document de 10 pages composées d'un préambule et de 39 articles qui a été adopté en complément de la Constitution du 2 juin 1991.

Conformément à l'article 32 de cette charte, le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, garant de la Constitution et de la charte de la transition, est investi dans ses fonctions pour une durée de 36 mois à compter de la date de son investiture. Son mandat prend fin avec l'investiture du président issu de l'élection présidentielle, nous précise l'article 10. Toujours selon la même disposition, « le président de la Transition n'est pas éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la Transition ».

Au regard de l'article 3, il pourra compter, dans sa mission de remettre le pays sur les rails, sur un conseil d'orientation et de suivi de la transition composé de personnalités militaires et civiles, sur un gouvernement de 25 au maximum chapeauté par un Premier ministre et sur une assemblée législative de 71 membres.

Concernant le chef du gouvernement, l'article 18 dispose qu'il devra, dans un délai de 30 jours après la formation du gouvernement, présenter la feuille de route de la Transition devant l'Assemblée législative de transition. « Cette présentation ne donne pas lieu à un vote ». En outre, il devra s'acquitter d'un bilan de l'action gouvernementale chaque semestre devant le même organe.

Pour ce qui est de l'Assemblée législative de transition, l'article 21 dispose qu'elle « exerce les prérogatives définies par la présente Charte et au titre V de la constitution du 2 juin 1991, à l'exception de celles qui sont incompatibles avec la conduite de la transition. Aussi, selon l'article 26, le président de l'Assemblée législative de Transition qui est élu par ses pairs à la session inaugurale ne peut en aucun cas être éligible aux élections présidentielle, législatives et municipales qui seront organisées pour mettre fin à la Transition.

A la lecture combinée des articles 35 et 36, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) n'existera plus une fois les organes de transition mis en place et l'entrée en vigueur de la charte abrogera l'acte fondamental du 29 janvier 2022.
La charte ne pourra être révisée qu'à l'initiative concurrente du président de la Transition et du tiers des membres de l'Assemblée législative de transition, conformément à l'article 30.

Erwan Compaoré (Stagiaire)
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Assises nationales sur la Transition : Des participants prêts à « apporter leur pierre » à l'édifice (vidéo)

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 23:00

Au sortir des assises nationale d'examen des textes et signatures de la charte constitutionnelle de la Transition, tenues dans la matinée du lundi 28 février au petit matin du mardi 1er mars 2022, des participants ont affiché leurs intentions de soutenir la nouvelle donne politique.

Même si l'ex chef de file de l'opposition, Eddie Komboïgo, ne se dit pas « spécialiste de la défense », il espère que le délai de la Transition ne va pas « causer des heurts » avec les partenaires.

Quant à Anaïs Drabo de la société civile, elle estime que « ce nouveau pouvoir a besoin du soutien de tous les fils et toutes les filles du Burkina Faso ».

C'est le même son de cloche du côté des Burkinabè de l'extérieur représentés au cours de ces assises. La diaspora a demandé à participer à la Transition pour apporter sa pierre à l'édifice de la mère patrie.

Cryspin Laoundiki
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Mathias Sorgho, cycliste burkinabè : « Je mettrai à profit le stage en France pour préparer le Tour du Faso 2022 »

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 22:55

Il est l'un des grands noms actuels du cyclisme burkinabè. Présent dans le milieu depuis plusieurs années, Mathias Sorgho, puisque c'est de lui qu'il s'agit, a remporté le 31e Tour du Faso en 2018. Il est également étudiant en Master 2 en industrie agroalimentaire à l'université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou. Bénéficiaire d'un stage, il se rendra en début avril en France. Dans cette interview, il revient sur le grand Prix El Hadj 14, du nom de l'animateur des courses cyclistes burkinabè, auquel il a pris part le 27 février 2022. Il évoque également le stage et son avenir dans le cyclisme.

Lefaso.net : Tu as disputé le Grand Prix El Hadj 14, le dimanche 27 février dernier. Cela ne s'est pas bien passé pour ton équipe. Comment as-tu vécu la course ?

Mathias Sorgho : C'était la première course de la saison. J'avais vraiment de bonnes sensations et je voulais gagner cette course pour mon équipe. Toutes les équipes étaient motivées pour la victoire. Mais l'équipe de Paul Daumont a été forte et chanceuse. Félicitations à eux. Nous allons nous remettre rapidement au travail pour revenir rapidement plus forts pour les compétitions à venir.

Tu as été pendant longtemps dans le groupe des échappés, mais, à l'arrivée, tu as été battu. Qu'est ce qui s'est passé ?

Je faisais effectivement partie d'une échappée de trois personnes. Trois équipes étaient représentées (AJCK, Bessel, et RCK). L'USFA n'était pas représentée, mais avait un sprinteur qui a fait premièrement le boulot pour revenir sur l'échappée en vain. Quelques tours après, le coach de l'AS Bessel a demandé à son coureur qui était dans l'échappée de ne pas passer au relais. Du coup, on était devenu deux à rouler. Après l'USFA, c'était au tour de Bessel de mettre le train derrière pour revenir sur l'échappée. On s'est fait rattraper à 8 tours de la fin. Je pense qu'on a fait du bon boulot, seulement, que ça ne s'est pas conclu par la victoire. Mais ça nous a permis de faire des efforts qui vont payer au cours de l'année.

Paul Daumont a été le gagnant de cette course. Il est finalement le cycliste le plus en forme du moment…

La victoire de Paul Daumont s'explique par le fait que son équipe était plus en forme que les autres. Le fait de gagner est aussi une question de chance. Paul Daumont est actuellement le coureur burkinabè le mieux formé. Il a fait des stages en Afrique du sud, en Suisse là où on forme les coureurs de haut niveau. Paul a fait le tour de l'avenir c'est un mini tour de France, l'année passée. C'est une compétition à travers laquelle les équipes professionnelles viennent chercher les meilleurs. Donc il a une bonne base et il suffit maintenant d'entretenir.

Tu pars bientôt pour un stage en France. Qu'en est-il réellement ?

Le départ pour la France est prévu pour début avril. Nous tenons d'abord à remercier tous ceux qui ont travaillé pour que cela puisse voir le jour. Je parle de la Fédération burkinabè de cyclisme, de nos présidents de clubs AJCK, RCK et AS Bessel. Je voudrais aussi remercier le club qui doit nous accueillir pendant les 6 prochains mois. Ce stage nous permettra de préparer convenablement nos objectifs et nos ambitions.

Quels sont tes objectifs à ce stage ?

Notre aventure en France aura plusieurs ambitions. Il s'agira d'abord de préparer le Tour du Faso 2022 car on aura beaucoup plus de compétitions qu'ici. Ensuite, nous allons voir dans quelle mesure nous pouvons ouvrir des portes pour les plus jeunes.

On a l'impression que ce stage arrive un peu tard dans ta carrière…

Oui, un peu tard. Mais ce sont les ambitions qui nous animent qui sont très importantes. Si tout va bien, on atteindra les objectifs qu'on s'est fixé, car avec les expériences acquises nous avons un rôle aussi d'accompagnement de la nouvelle génération.

A l'issue du stage, quelles perspectives pour Mathias Sorgho ?

J'aurai bientôt mon diplôme de master 2 en industrie agroalimentaire. En plus de cela, nous allons essayer d'apporter notre contribution dans le domaine du sport.

Tu étais inscrit à l'université Joseph Ki-Zerbo, est-ce que tu mets en veilleuse les études ?

Je prépare aussi la soutenance de mon mémoire de Master 2 en industrie agroalimentaire.

Peut-on s'attendre à voir Mathias Sorgho au Tour du Faso 2022 ?

Je serai, sauf imprévus, bien présent au Tour du Faso 2022. Je viendrai avec l'objectif d'une nouvelle victoire burkinabè sur le tour.

Propos recueillis par Jacques Théodore Balima
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Lutte contre l'insécurité à Ouagadougou : Cinq présumés malfrats dans les filets de la police nationale

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 22:30

La police nationale a annoncé sur sa page Facebook, ce jeudi 3 mars 2022, avoir mis le grappin sur cinq présumés malfrats dont l'âge est compris entre 16 et 40 ans. Selon les limiers, ils opéraient dans trois réseaux différents. Deux d'entre eux ont été déjà déférés, toujours selon la police nationale. Nous vous proposons l'intégralité du communiqué.

Face au phénomène de l'insécurité qui est en pleine vogue, la Police Nationale, fidèle à son sacerdoce de protection des personnes et des biens, s'attèle au quotidien pour plus de paix et de quiétude dans nos cités.

Dans cette dynamique, à travers le Commissariat Central de Police de la Ville de Ouagadougou, elle vient de mettre fin aux activités malsaines de cinq (05) présumés délinquants qui écumaient la capitale burkinabè et parmi eux, deux (02) ont été déjà déférés.

Evoluant au sein de trois (03) réseaux différents, ces présumés malfrats, dont l'âge est compris entre 16 et 40 ans s'adonnaient à plusieurs types d'infractions.

Le premier groupe, formé d'un binôme, s'était spécialisé dans les vols à main armée et les vols avec effraction. Ils opéraient tard la nuit, dans les endroits isolés et mal éclairés de plusieurs quartiers tels Toeyibin, Patte-d'Oie et Pissy.

Le second réseau est composé de présumés escrocs agissant en bande organisée avec des complices résidant dans un pays voisin. Ses membres, grâce à un stratagème dont eux seuls ont le secret, parvenaient à convaincre leurs victimes qu'elles pouvaient devenir riches en achetant des billets noirs qui, une fois lavés, deviendraient de vrais billets de banque.

La dernière bande est composée d'individus spécialisés dans la confection, le transport et l'écoulement de faux timbres fiscaux. A l'aide d'un imprimeur implanté à l'étranger, ils faisaient imprimer à grande échelle des timbres fiscaux à moindre coût qu'ils convoyaient à Ouagadougou pour ensuite être vendus sur le marché.

Au moment de l'interpellation de tous ces présumés malfrats, il a été saisi entre leurs mains un pistolet automatique, cinq (05) motos, 64.900 faux timbres fiscaux évalués à près de 28.000.000 FCFA, un lot important de billets noirs, des coupures de faux billets de 5.000 FCFA et plusieurs autres objets.

La Police Nationale tient une fois de plus à renouveler ses remerciements à l'ensemble des citoyens pour leur collaboration qui a permis d'atteindre ce résultat. Elle saisit encore l'occasion pour réitérer son invite aux populations à plus de vigilance autour d'elles et à continuer la dynamique des dénonciations des cas suspects aux numéros verts mis à leur disposition que sont les 17, 16 et 1010.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

LeFaso.net
Source : Page Facebook de la police nationale

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Répression des crimes économiques au Burkina : Seydou Zagré convoqué par le TGI de Ouaga

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 22:30

Seydou Zagré est encore dans le viseur de la justice burkinabè. Selon des informations publiées sur les réseaux sociaux (et non par notre confrère Oméga média à qui nous présentons des excuses) et confirmées par une source sécuritaire à Lefaso.net, l'ancien directeur de cabinet du président Roch Kaboré est attendu ce vendredi 04 mars 2022 devant le tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou.

Les raisons de sa convocation ne sont pas encore connues, ajoute notre source . Ce que l'on sait, c'est que l'ancien maire de Koudougou sera devant le pool judiciaire économique et financier du tribunal.

Lire aussi On en parle : Seydou Zagré, le directeur de cabinet du président du Faso, devant la justice pour blanchiment de capitaux

Le pool judiciaire économique et financier est spécialisé dans la répression des crimes économiques, notamment le blanchiment de capitaux, l'enrichissement illicite et le délit d'apparence.

C'est la deuxième fois que Seydou Zagré est convoqué devant les tribunaux. La dernière convocation date du 18 juin 2021 . Il était reproché à celui-ci le blanchiment de capitaux.

Gérard BEOGO
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ISTIC, master class 2022 : Les futurs professionnels à l'école du développement des relations publiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 18:00

L'Institut des sciences et des techniques de l'information et de la communication (ISTIC), dans la cadre de ses activités pédagogiques, organise chaque année un master class au profit de ses étudiants. Une occasion pour l'institut de permettre aux futurs professionnels des différents métiers de l'information et de la communication d'allier théorie et pratique. Cette année, ce master class porte sur le thème « le développement des relations presse et des relations publiques dans l'organisation des évènementiels ». Un thème décortiqué par le promoteur de « Miss Universités », Honoré Bambara, et de celui du festival « Afro-Beat », Jean-Marie Nabi.

C'est à bâtons rompus que ces professionnels aguerris dans l'organisation des évènementiels au Burkina ont discuté avec leurs filleuls. Ils se sont basés chacun sur leurs différents évènementiels pour partager leurs expériences avec ces futurs professionnels des différents métiers de l'information et de la communication.
Le promoteur du festival Afro Beat, Jean-Marie Nabi, premier à prendre la parole, a d'abord expliqué aux jeunes étudiants comment son festival a été créé, son objectif et les réponses qu'il apporte dans le monde de la musique burkinabè.

Vue des invités et étudiants mobilisés pour le master class

Pour l'entrepreneur culturel, on ne crée pas un festival pour le créer, mais plutôt pour apporter une réponse a un problème donné dans la société. Dans le cas d'Afro-Beat, Jean-Marie Nabi a fait savoir que c'est un festival militant créé en 2012 pour être au service du développement de la musique Afro-Beat au Burkina, qui n'était pas très connu du public burkinabè. Ce festival engagé est aussi panafricaniste, précise le promoteur.

Jean-Marie Nabi, promoteur du festival Afro-Beat

Le deuxième conférencier, le promoteur de Miss Universités, Honoré Bambara, a fait une brève présentation de son évènement créé en 2003 en vue de mettre en exergue la beauté et l'intelligence féminines. Dans sa description, le promoteur est revenu sur le parcours de cet évènement qui a presque 20 ans d'existence. Et pour pouvoir traverser toutes ces années et ne pas disparaître face aux grandes difficultés qui se présentaient à eux, il a fallu développer une relation presse et bâtir des relations publiques bien solides qu'il classe en trois grandes périodes.

Honoré Bambara, promoteur de Miss Universités

Il dit avoir durant les sept premières années (2003-2010) de l'évènement développé une communication diversifiée afin d'avoir une notoriété qui lui ont permis de se faire connaître. Dans la 2e grande période de l'évolution de son évènement (2011 à 2017), le promoteur dit avoir opté pour une communication sélective parce qu'il connaissait déjà le terrain et que sa cible avait une certaine assise. Et c'est pourquoi, il a fallu cibler sa communication. La dernière période qui est celle de 2018 à 2022, Honoré Bambara dit s'être concentré sur la communication digitale vu que la période s'y prête et dans le but d'innover et de répondre aux besoins de son public.

Moukayila Sawadogo, élève conseiller en communication, en 2e année de formation à l'ISTIC

Se faire accepter et avoir de la crédibilité

Après avoir fait l'inventaire de tout le travail qui a été mené durant ces nombreuses années, les deux promoteurs d'évènementiels ont fait savoir que le développement des relations publiques permet de se faire accepter, d'avoir de la crédibilité et la confiance du public. L'autre apport du développement des relations publiques dans un évènementiel, c'est qu'elles permettent à l'évènement d'avoir un impact dans la société, selon eux.

L'organisation des masters class au profit des étudiants en formation permet de pouvoir allier la théorie à la pratique, explique l'élève-conseiller en communication, Moukayila Sawadogo. « C'est déjà dès l'école qu'on doit être dans une situation professionnelle afin d'être des personnes aguerries pour affronter le terrain », affirme l'élève conseiller.

Yvette Zongo
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Lutte contre la corruption au Burkina : Paul-Henri Damiba instruit un contrôle sur la gestion des administrations publiques

Lefaso.net (Burkina Faso) - Wed, 02/03/2022 - 16:06

Dans ce communiqué datant du 02 Mars 2022, le président du Faso , le lieutenant -colonel , Paul-Henri Damiba donne des instructions au Contrôleur général d'État de l'Autorité Supérieure de Contrôle d'État et de Lutte Contre la Corruption ( ASCE-LC).

Le chef de l'État a demandé à l'ASCE-LC , en relation avec l'Ordre national des Experts comptables et la Cellule nationale de traitement des informations financières , de procéder dans les meilleurs délais , à un contrôle général de la gestion des structures de l'administration publique.

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