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Afrique

ISTIC : Les Master class, des pratiques professionnelles de choix du 22 février au 11 avril 2022

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 17:00

L'Institut des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ISTIC) est une école de formation en journalisme, en communication et en technique des médias. Après deux ans de formation, l'ISTIC donne l'opportunité à ses stagiaires (journalistes, communicateurs et techniciens des médias) de se former sur les métiers du journalisme et de la communication.

Les Master Class sont une occasion pour les stagiaires de l'ISTIC en fin de formation, de se perfectionner et de mettre en pratique tout ce qu'ils ont appris durant ces deux années de formation. Cette activité a pour objectif de mettre les stagiaires en situation de profession. C'est dans cette optique que, chaque année, l'ISTIC organise des Masters Class.

Les Master Class sont une pratique professionnelle de choix à l'Institut des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ISTIC). Débutés depuis le 22 février 2022 et les master class de cette année prendront fin le 05 mars 2022.

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Algérie : Abdelmalek Sellal hospitalisé au CHU Mustapha-Pacha d’Alger

Jeune Afrique / Politique - Fri, 25/02/2022 - 16:50
Condamné dans plusieurs affaires de corruption à une peine cumulée de 39 ans de prison, l’ancien Premier ministre a de sérieux problèmes de santé nécessitant une hospitalisation prolongée.
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Banque : Standard Chartered bat ses records en Afrique-Moyen-Orient

Jeune Afrique / Finance - Fri, 25/02/2022 - 16:19
La banque internationale boucle l’année avec une rentabilité particulièrement élevée dans cette zone qui lui rapporte un tiers de plus en bénéfice brut que l’Europe et l’Amérique.
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Banque : Standard Chartered bat ses records en Afrique-Moyen-Orient

Jeune Afrique / Economie - Fri, 25/02/2022 - 16:19
La banque internationale boucle l’année avec une rentabilité particulièrement élevée dans cette zone qui lui rapporte un tiers de plus en bénéfice brut que l’Europe et l’Amérique.
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Formation Témoignage ISCOM : Se former aux métiers du numérique à ISCOM Burkina

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 16:05

Aujourd'hui il est plus que nécessaire d'avoir une certaine connaissance et maîtrise du digital. Que l'on soit professionnel ou futur étudiant, se former dans les métiers de la communication, la publicité, le journalisme et l'informatique est désormais possible à l' Institut Supérieur de la Communication et des Multimédia ( ISCOM).

Video youtube : https://youtu.be/MGZHU1E7D90
Fiche d'etablissement ISCOM sur le site : https://legrandfrere.bf/etablissement/institut-superieur-de-la-communication-et-multimedia-iscom/

Tout savoir sur l'orientation scolaire et professionnelle sur Le Grand Frère en cliquant : https://legrandfrere.bf/

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Côte d’Ivoire : entre Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo, rien ne va plus

Jeune Afrique / Politique - Fri, 25/02/2022 - 15:55
Les relations sont à nouveau tendues entre les deux hommes, au point qu’ils ne s’adressent plus la parole. Explications.
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Maroc-Algérie : pourquoi le royaume se dote d’une zone militaire à sa frontière orientale

Jeune Afrique / Politique - Fri, 25/02/2022 - 15:46
Dans un contexte de fortes tensions avec Alger, les Forces armées royales (FAR) ont récemment inauguré la « zone Est », à la frontière orientale du royaume. Confiée au général de division Mohammed Miqdad, qui bénéficie de la confiance du Palais, cette nouvelle région militaire est censée offrir plus de fluidité et de liberté d’action à l’armée. « Jeune Afrique » fait le point.
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QAnon : le mouvement complotiste pro-Trump est-il né en Afrique ?

Jeune Afrique / Politique - Fri, 25/02/2022 - 15:29
Deux chercheurs affirment que la mouvance conspirationniste, en vogue aux États-Unis, serait en réalité apparue en Afrique du Sud…
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Burkina : Le REN-LAC demande l'audit des secteurs ministériels de la sécurité et de la défense

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 15:01

Le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) demande, dans la déclaration qui suit, un audit des secteurs ministériels de la sécurité, de la défense et des collectivités territoriales. Le REN-LAC se dit convaincu que la lutte contre la corruption et la mal gouvernance doit être au centre des priorités actuelles à travers une rupture avec les pratiques anciennes décriées sous les régimes du CDP et du MPP.

« Ce jeudi 24 février 2022 fait un mois jour pour jour que notre pays, le Burkina Faso, vit de nouveau sous le joug d'un régime militaire, après la courte période de régime civile dirigé par Roch Marc Christian KABORÉ et son parti, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP). Tout est parti de la nuit du 22 au 23 janvier où les Burkinabè se sont réveillés au petit matin avec des tirs nourris dans certaines casernes militaires du pays. Aux rumeurs de mutineries rapidement véhiculées par les autorités, se sont substituées celles d'un coup d'État militaire. Ces rumeurs seront par la suite confirmées au soir du lundi 24 janvier, lorsqu'un groupe de militaires se réclamant du Mouvement patriotique pour la Sauvegarde et la Restauration (MPSR) annonçait à la Télévision nationale avoir pris le pouvoir et mis aux arrêts le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORÉ, dissout le Gouvernement ainsi que l'Assemblée nationale et suspendu la constitution.

Par ailleurs, il déclarait que ce coup d'État s'était déroulé sans effusion de sang. Mais aujourd'hui, il s'avère qu'on a enregistré deux morts et une dizaine de blessés.
Présidé par le Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, le MPSR justifiait ce coup de force par « la dégradation continue de la situation sécuritaire et l'incapacité manifeste du pouvoir de M. Roch Marc Christian KABORÉ à unir les Burkinabè pour faire face efficacement à la situation ».

À l'analyse, force est de constater que les six dernières années du régime KABORÉ ont été marquées par une mauvaise gouvernance, bafouant les fortes aspirations du peuple burkinabè à un changement qualitatif après l'insurrection populaire d'octobre 2014 et la résistance populaire victorieuse au coup d'État de septembre 2015. Cette gouvernance chaotique, sur fond de corruption à ciel ouvert, a favorisé l'exacerbation de la crise sécuritaire avec des pans entiers du territoire national qui échappent actuellement au contrôle de l'État.

Depuis 2015, la crise sécuritaire a causé plus de 2000 victimes civiles et militaires et environ un million et demi de déplacés internes. Pourtant, le REN-LAC n'a cessé d'interpeller le Président déchu et ses différents gouvernements sur la nécessité d'impulser une dynamique de bonne gouvernance, empreinte d'exemplarité, au sommet de l'État. À ce titre, on peut citer sans être exhaustif :

la transmission d'un mémorandum sur l'état de la gouvernance au Chef de l'État en mars 2018 ;

l'envoi de deux lettres d'interpellation au Chef de l'État en novembre 2019 et en avril 2020 sur l'état de la lutte anti-corruption ;

l'organisation, avec l'Autorité supérieure de Contrôle d'État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), d'une tribune d'interpellation des trois pouvoirs constitutionnels sur la lutte contre la corruption en novembre 2021.

Toutes ces interpellations citoyennes sont restées sans suite, ouvrant la voie royale à un dixième putsch militaire, selon les cas dénombrés, dans l'histoire de notre pays, sous la conduite cette fois du MPSR.

En tant qu'organisation attachée aux valeurs et aux principes cardinaux de l'État de droit, le REN-LAC désapprouve le coup d'État comme moyen d'accession au pouvoir. De fait, il condamne ce coup de force du MPSR qui constitue un facteur de recul démocratique, en ce sens qu'il dénie au peuple sa capacité à s'organiser pour imposer aux dirigeants la prise en compte de ses aspirations profondes.

Nous notons que dans leurs discours, les autorités du MPSR indiquent que si les priorités sont nombreuses, la principale demeure la lutte contre le terrorisme pour la « restauration » de l'intégrité territoriale. Toutefois, le REN-LAC reste convaincu que la lutte contre la corruption et la mal gouvernance doit être au centre des priorités actuelles à travers une rupture avec les pratiques anciennes décriées sous les régimes du CDP et du MPP.

Dans cette optique, les secteurs ministériels dont ceux de la sécurité et de la défense ainsi que les collectivités territoriales doivent être urgemment audités pour faire la lumière sur leurs gestions précédentes, afin d'ouvrir les chantiers d'une nouvelle gouvernance bâtie sur la transparence et la redevabilité. L'exemplarité doit être le leitmotiv de l'action gouvernementale et de tous ceux appelés à assumer des responsabilités quelconques à quelque niveau que ce soit.

Malheureusement, ce qu'il nous a été donné de voir ces derniers temps, avec notamment les entorses juridiques qui ont entouré la prestation de serment du Lieutenant-Colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA comme Président du Faso devant le Conseil constitutionnel, de même que les agitations actuelles de certaines Organisations de la Société civile (OSC) appelant à soutenir le MPSR, nous laisse perplexe quant à un changement de paradigme pour une gouvernance conforme aux aspirations populaires.

Faut-il rappeler au MPSR que, tout comme la corruption électorale décriée qui enlève toute légitimité aux dirigeants élus pour gouverner la cité, les mobilisations populaires suscitées çà et là par les différents pouvoirs ont suffisamment démontré leur limite, depuis 2013, en tant qu'indicateur véritable de l'adhésion populaire à l'action gouvernementale ?

En tout état de cause, le REN-LAC ne ménagera aucun effort pour jouer pleinement sa partition, en tant qu'organisation dont la vision est l'avènement d'une société burkinabè engagée, dans son ensemble, pour la défense et la promotion de l'intégrité et de la bonne gouvernance. Il œuvrera toujours pour l'éveil des consciences en vue de renforcer la veille et le contrôle citoyens de l'action publique, seule arme efficace pour une gouvernance vertueuse.

Fait à Ouagadougou le 24 février 2022

Le Secrétariat exécutif

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La FCPB n'a mandaté aucun Cabinet pour une prétendue formation

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 15:00

Suite à l'affichage des résultats de la présélection d'un recrutement qu'elle organise, la Faîtière des Caisses populaires du Burkina a constaté avec regret qu'un prétendu cabinet a contacté individuellement les candidats retenus pour la phase écrite pour proposer une séance spéciale de formation de préparation en vue de mieux réussir le test écrit.

La Faîtière des Caisses populaires du Burkina tient à informer l'opinion publique et lesdits candidats qu'elle décline toutes responsabilités quant aux agissements du Cabinet suscité et aux éventuels désagréments qu'il viendrait à causer.

La FCPB se démarque d'une telle initiative et n'a nullement mandaté un cabinet à cet effet. Elle invite par conséquent les candidats présélectionnés à la vigilance.

La FCPB appelle la population à se référer strictement à ces canaux officiels de diffusion de l'information comme le site web de la Faîtière, la page Facebook.

Pour toute information, veuillez nous contacter aux adresses suivantes
Info line : 70 2319 05 / 70 72 44 27.

« Solidaires pour un mieux-être ! »

LA DIRECTION GENERALE

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PRODEC : Le projet clôturé, les résultats jugés satisfaisants

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 15:00

Educo a organisé, le mardi 22 février 2022 à Ouagadougou, un atelier de clôture du Projet de renforcement du droit à la promotion sociale et à l'Etat civil (PRODEC). A l'issue des travaux présidés par le gouverneur de la région du Centre-nord, Casimir Séguéda, les parties prenantes ont traduit leur satisfaction des résultats engrangés par ledit projet financé par l'Union européenne.

Débuté le 1er février 2019, le projet PRODEC a pris fin le 31 janvier 2022. La clôture officielle des activités, le 22 février 2022, a été un moment de redevabilité offert par Educo, chef de file du consortium PRODEC aux parties prenantes du projet. Elle a permis de présenter le bilan des activités réalisées dans les régions du Nord, du Centre-nord et du Sahel, de partager les résultats atteints et d'échanger sur les moyens et stratégies pour garantir la durabilité des acquis.

Des résultats présentés par le coordonnateur national du consortium PRODEC, M. Sam Joseph Dabiré, le projet a contribué, dans le volet Planification familiale (PF), à plus de 20 points au taux d'utilisation des méthodes contraceptives modernes chez les femmes en âge de procréer comparativement à la situation de référence. En termes de prise en charge des Violences basées sur le genre (VBG), les services techniques de l'Etat et trois centres d'accueil de personnes victimes de VBG (Tema-Bokin, Kongoussi, et Kaya) ont été accompagnés financièrement et techniquement par la formation de 126 agents sur le protocole de prise en charge sanitaire, psychosocial et juridique des VBG ; d'où l'amélioration qualitative de la prise en charge des survivants de VBG.

Ollo Oscar Palé, directeur pays de l'ONG Educo

« Une expertise considérable mobilisée pour relever le défi »

En rapport avec la santé des jeunes, plus de 1 457 666 adolescents (es) et jeunes ont été touchés via la paire éducation ; ce qui a contribué à éviter plusieurs des nombreuses grossesses non-désirées. Sur les faits d'état civil, le plaidoyer mené auprès des maires a permis d'ériger 272 formations sanitaires en centres-secondaires d'état civil soit 164 de plus comparativement à la situation de référence (208). Ce plaidoyer a contribué à améliorer le taux d'enregistrement des naissances dans les délais légaux de deux mois à 95% contre 47,2 % en début de mise en œuvre du projet.

Les résultats engrangés sont issus, rappelle le directeur pays de Educo Burkina Niger, M. Ollo Oscar Palé, d'une étude comparative. « A la fin du projet, il y a eu une évaluation menée et qui a été comparée à l'évaluation de base qui a montré des résultats assez satisfaisants, je dirai même très satisfaisants. Il y a également cette satisfaction que nous avons eue à travers la collaboration entre membres du consortium », a-t-il relevé.

Rachida Diallo, bénéficiaire du projet

Pour le président du Groupe technique de suivi (GTS) de PRODEC, Dr Emmanuel Seini, les résultats issus de l'étude montrent clairement que le projet a permis de mobiliser une expertise considérable pour le renforcement du droit à la promotion sociale et à l‘état civil. Ces résultats ont amélioré positivement, a-t-il soutenu, les conditions de vie des communautés des zones d'intervention du projet. Mme Rachida Diallo, bénéficiaire venue de la région du Sahel, reconnaît que PRODEC a été bienfaisant et s'engage à œuvrer pour pérenniser les acquis. « Nous avons reçu des formations sur la santé sexuelle et la reproduction des jeunes et un centre pour jeunes à Dori. Le projet prend fin, mais nous nous sommes engagés à ce que les activités qui ont été déjà menées puissent être bénéfiques à d'autres personnes. Nous allons nous engager, nous qui avons bénéficié de ce projet, à former nos jeunes frères et sœurs dans un futur proche ».

Pérenniser les acquis

Quant au gouverneur de la région du Centre-nord, il a salué la pertinence du projet qui participe à l'accompagnement des politiques de développement du Burkina Faso. Casimir Séguéda a remercié l'Union européenne pour le financement accordé à Educo et ses partenaires qui a contribué à promouvoir le renforcement du droit à la promotion sociale et à l'état civil. Il a lancé un appel, au vu des acquis de PRODEC qui sont considérables, dit-il, à œuvrer pour la pérennisation des résultats.

Photo de famille

Le projet PRODEC dont le budget s'élève à 3 883 333 euros soit 2 547 299 465 FCFA, avait pour objectif général de contribuer à la maîtrise des dynamiques démographiques dans les régions du Nord, du Centre-nord et du Sahel. Ce projet a été mis en œuvre par un consortium composé de Educo (chef de file), Terre des Hommes Lausanne, Children Believe, l'Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) et l'associé, l'Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF). Il s'inscrit dans l'accompagnement des politiques de développement du Burkina Faso par l'Union européenne qui, dans le cadre du 11ème FED, a lancé un vaste programme dénommé « Programme population ».

Il s'agit d'une convention de financement du secteur de concentration « gouvernance » du Programme indicatif national (PIN). La mise en œuvre de cette convention s'est faite sous forme de subventions allouées à la suite d'appels à propositions. C'est dans ce sens que le consortium PRODEC a bénéficié du financement pour mettre en œuvre ce projet qui a ciblé 5256 leaders religieux et coutumiers, 1 498 462 adultes dont 846 131 femmes ; 860 860 jeunes dont 447 647 filles et 39 150 enfants de 0 à 18 ans.

Patricia Coulibaly (Stagiaire)
Lefaso.net

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Expo 2020 : Le Cardinal Philippe Ouédraogo salue l'effort de l'UA à redorer l'image de l'Afrique

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 15:00

Le chef de l'Eglise catholique en Afrique, son éminence le Cardinal Philippe Ouédraogo a fini sa visite officielle de trois jours, à l'Expo 2020 de Dubaï, lors du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM). Il a, à l'issue de cette sortie, fait un clin d'œil à la Commission de l'union africaine (UA) pour les efforts qu'elle déploie pour soigner et protéger l'image et l'imaginaire de l'Afrique.

Tour à tour, le chef de l'Eglise catholique en Afrique, le Cardinal Philippe Ouédraogo, a visité les pavillons de l'UA, de l'Afrique du Sud, du Sénégal, du Saint-Siège, et bien entendu celui du Burkina Faso.

« Connecter les esprits, construire l'avenir », c'est le thème retenu pour cette Expo 2020 de Dubaï. D'après le patron de l'Eglise catholique d'Afrique, ce thème s'inscrit parfaitement dans les réflexions du processus synodal initié par le Pape François pour l'Eglise universelle.

Il a indiqué que ce rendez-vous, est une rencontre de dialogue et de fraternité. « C'est donc avec enthousiasme, gratitude et espoir que nous avons entrepris ce voyage à Dubaï comme pèlerinage », a-t-il mentionné dans sa déclaration.

Cette visite remplie de rencontres enrichissantes, a été mise à profit par le Cardinal Philippe Ouédraogo, pour remercier et encourager la Commission de l'Union africaine (UA), pour ses efforts visant à soigner et à protéger l'image et l'imaginaire de l'Afrique.

« Un imaginaire blessé et malade d'un continent meurtri où certaines multinationales viennent exploiter les ressources et les richesses, le plus souvent au détriment des populations qui croupissent sous le poids de la misère », a-t-il décrit.

Il a terminé sa déclaration en demandant à la Vierge Marie, Notre Dame de l'Afrique et Saint Joseph, protecteur de l'Eglise universelle, d'intercéder pour l'Eglise famille de Dieu en Afrique et Madagascar et pour le monde entier que Dieu aime.

Faut-il le rappeler, le Symposium des conférences épiscopales de l'Afrique et de Madagascar (SCEAM) a vu le jour lors du Vatican II (1962-1965). Une volonté des Evêques africains d'établir un cadre pour parler d'une seule voix sur les questions relatives à l'Eglise en Afrique et Madagascar. Cette édition se tient d'octobre 2020 à fin mars 2022.

Le Cardinal Philippe Ouédraogo est le président du symposium des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM). A cet titre, il est donc le plus haut représentant de l'Eglise catholique romaine en Afrique.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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Gouvernance politique au Burkina sous le soleil du MPSR : Lutter irrévocablement contre la corruption et positionner les FDS auprès des populations

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 14:33

Le 24 janvier 2022, l'opinion nationale et internationale apprenaient le renversement du président Roch Marc Christian KABORE par le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration(MPSR) dont le président le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo DAMIBA a récemment prêté serment. Une commission de quinze membres a été mise en place afin de proposer des textes comme la charte et l'agenda de la transition. Les travaux de ladite commission ont fixé selon un article publié récemment par le Lefaso.net à 30 mois, la durée de la Transition. Que faut-il faire durant cette période ? Parer à l'urgence de l'insécurité est une évidence. Toutefois, la sempiternelle course mêlée au déshabillement doit prendre fin. Justement pour s'attaquer aux racines de l'insécurité. Cette tribune de monsieur BEMAHOUN Honko Roger Judicaël, évoque des éléments de gouvernance à implémenter à partir d'évidence empirique s'appuyant sur des enquêtes du réseau panafricain Afrobaromètre. Lisez plutôt.

La corruption, ce mal pernicieux érode la confiance des citoyens aux institutions étatiques. En effet dans le document de travail « Confiance institutionnelle au Burkina : Examen en analyse multiniveau sur la décennie 2008-2018 » , l'auteur faisait remarquer que les Burkinabè ont de moins en moins confiance à l'Etat. L'indice de confiance institutionnelle calculée a connu une tendance baissière. Quant à l'indice de perception de la corruption, il affectait négativement la confiance aux trois pouvoirs de l'armature institutionnelle (exécutif, parlement, justice). Au titre par exemple des années 2012 et 2018, une augmentation d'un point (en pourcentage) de l'indice de corruption réduisait respectivement de 4.9% et 2.7% l'indice de confiance institutionnelle.

Du reste, cette relation négative entre les deux indices corrobore le résultat trouvé par Anne Haugen (2016) qui avait travaillé sur le même sujet à l'échelle de l'Afrique subsaharienne. A l'évidence, lutter contre la corruption est un truisme pour tous les gouvernants s'ils ne veulent pas s'aliéner la sympathie des citoyens d'où ils tirent leur légitimité de jure et de facto. Primo, le Burkina Faso a certainement besoin de s'attirer des investissements étrangers dans ce contexte assez difficile pour les enfants de Goama et de Patarb-taalé. Nul ne viendra investir au Burkina Faso lorsque le climat des affaires sera mêlée à des pratiques de prévarications d'autant plus qu'au plan international, le Burkina Faso n'occupe pas un rang reluisant de l'indice de perception de la corruption (IPC) de Transparency international. Le Burkina Faso n'est pas condamné à stagner dans ce classement mondial.

Secundo, celui au nom de la continuité de l'Etat. Le président Roch Marc Christian KABORE dans son dernier discours à la nation avait annoncé une opération mains propres. Nous pensions que ce n'était pas une flagornerie de plus afin d'exciter l'émotion populaire. Tertio, la jeunesse désœuvrée et abusée a besoin d'un réel regain d'espoir face à ses contradictions quotidiennes. Il faut que cesse l'esprit « bras longs » car indéfiniment les uns ne regarderont pas les autres manger impunément parce que, comme insiste Jacques Potin, la non- violence n'est pas l'acceptation douceâtre de l'injustice. Elle est une insurrection pacifique violente dans sa non-violence. Face à la montée de l'extrémisme violent caractérisé par l'insécurité dans plusieurs régions du pays, il faille gagner la bataille psychologique afin déjà de fixer les populations dans le cadre de vie naturel. Ce qui aurait l'avantage de réduire le flux de personnes de déplacées internes (PDI) avec son lot de misère chez les populations hôtes.

A ce propos, dans le document de travail « Ce qui explique que des Burkinabè n'aient pas peur des attaques armées : analyse économétrique à partir d'un modèle dichotomique », l'auteur trouve que la présence des forces de défense et de sécurité dans une localité réduisait à 13.6% la propension à avoir peur des attaques armées. De plus lorsque dans une localité une personne sur deux affirme avoir peur des armées cela réduit de 7.3% la propension à avoir peur des attaques. Comme quoi, mille poussins réunis font quand même peur à l'épervier.

Positionner les forces de défense et de sécurité auprès des populations

Selon Bosi (2012), la stratégie des groupes armées consiste à infliger des dommages matériels, psychologiques et symboliques à des individus et/ ou à leurs biens dans le but d'obtenir le soutien ou l'opposition de publics variés à des changements politiques, sociaux et/ou culturels. Les cris de détresse ces derniers jours à Djibo en sont une preuve illustrative. Au bas mot depuis 2015, le point de la situation a été fait, il est impératif de lever le poing maintenant. Cependant, nous faisons observer que la rhétorique martiale a aussi montré ses limites parce que la violence convoque toujours la violence.

Dans ce dilemme, il faudra absolument user avec dextérité du bâton et de la carotte. Ceci n'est pas une position de faiblesse à vouloir ménager la chèvre et le chou. Des jeunes radicalisés désillusionnés dans le maquis sont à la recherche de nos jours d'une main secourable. Les expériences de réinsertion de combattants extrémistes au Niger et ailleurs sont des exemples qui peuvent inspirer le Burkina Faso. En effet, l'objet de la guerre, lance Georges S. Patton, n'est pas de mourir pour son pays mais de faire en sorte que celui d'en face meurt pour le sien.

En définitive, ces lignes sont inspirées par des évidences statistiques établies par l'auteur depuis au moins 2018. Le Burkina Faso ne doit pas sombrer et ne peut pas se satisfaire d'une gouvernance pacotille. Le pays de nos ancêtres nous appelle. Et cette tribune est notre modeste contribution afin d'ajouter de la terre à la terre. Il y'a pire qu'échouer, c'est de ne jamais essayer.

BEMAHOUN Honko Roger Judicaël
Statisticien-économiste
honkoroger@gmail.com

Ouagadougou, le 24 février 2022

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Sénégal – Huile, riz, sucre : 76 millions d’euros de subventions contre l’inflation

Jeune Afrique / Economie - Fri, 25/02/2022 - 13:54
C’est sur les biens de première nécessité que vont se concentrer des mesures prises pour « soulager » les ménages, a annoncé Macky Sall.
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Ligue des champions de l'UEFA : La finale délocalisée au Stade de France

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 13:29

La Finale de Ligue des champions (C1) ne sera plus jouée à Saint-Pétersbourg en Russie. Elle se jouera désormais en France dans le mythique Stade de France. Cette décision a été négociée entre Aleksander Ceférin, le patron de l'instance européenne de football et le président Emmanuel Macron.

Le comité exécutif de l'Union des associations européennes de football (UEFA) a décidé ce vendredi 25 février 2022, de la délocalisation de la finale de la Champions ligue, initialement prévue à la "Gazprom Arena"de Saint-Pétersbourg. Cette décision est sans doute consécutive à la crise politico-militaire entre la Russie et l'Ukraine. Elle se jouera le 28 mai 2022, mais au Stade de France.

La négociation a été menée depuis 48 heures, précise le site l'EQUIPE, dans le plus grand secret, par Emmanuel Macron et Aleksander Ceférin.

L'autre raison qui a motivé cette délocalisation, c'est que M. Aleksander ne souhaiterait pas que retourner immédiatement dans un stade qui a accueilli des matches du dernier Euro.

Il y a aussi le fait que l'enceinte française est connue des équipes de l'UEFA, puisqu'elle a reçu la finale de l'Euro 2016. Le soutien et l'appui de la France, au plus haut niveau, est également un élément qui a été déterminant.

Le comité exécutif de l'UEFA a aussi décidé que les équipes russes (clubs et sélection) n'auraient pas le droit de jouer en Russie. Ils devront le faire sur terrain neutre pour tous les matches de l'UEFA. Même chose pour les équipes ukrainiennes, mais pour des raisons de sécurité, car il ne peut pas y avoir de rencontres là-bas en ce moment.

Le comité exécutif de l'UEFA pourra être convoqué de nouveau dans les prochains jours pour prendre d'autres sanctions, notamment liées au contrat Gazprom. L'instance européenne est en train de travailler sur ce dossier, mais n'est pas encore prête à faire des annonces.

Obissa Juste MIEN
Lefaso.net

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UEMOA : Une rencontre d'échanges et de plaidoyer pour le financement de projets prioritaires dans les zones transfrontalières

Lefaso.net (Burkina Faso) - Fri, 25/02/2022 - 13:29

L'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) a organisé une rencontre d'échanges et d'informations entre les conseils des collectivités territoriales de l'espace, ce jeudi 24 février 2022 à Ouagadougou. Vu l'importance de cette concertation sur la coopération transfrontalière, les collectivités en plus du Burkina Faso, sont venues du Benin, du Sénégal, du Togo, de la Côte d'Ivoire et du Niger.

Le fonctionnement des collectivités territoriales dans l'espace UEMOA connaît de nombreuses difficultés qui se sont aggravées avec l'avènement du terrorisme et de la pandémie à Coronavirus. Une situation qui réduit considérablement la marge de manœuvre des collectivités territoriales à offrir aux populations des services sociaux de base en quantité et en qualité.

En témoignent la fermeture des écoles, les centres de santé, l'abandon d'ouvrages hydrauliques… À cela viennent s'associer les déplacements massifs des populations internes (PDI) fuyant la terreur des groupes armés qui augmentent la pression sur les infrastructures des zones d'accueil.

Ainsi, l'objectif de la présente réunion vise à ouvrir le dialogue entre les différentes collectivités territoriales pour la réalisation des objectifs de développement attendus par les populations dans un contexte d'insécurité sous-régional.

« La pression sur les ouvrages des zones d'accueil des PDI qui sont surtout les espaces frontaliers, sont souvent défavorisés par les politiques nationales… », révèle Me Coffi Alexis Aquereburu, représentant des présidents des faîtières des collectivités

Ce qui nécessite selon Coffi Alexis Aquereburu, représentant des présidents des faîtières des collectivités transfrontalières, la mise en œuvre de projets prioritaires (allant des projets de route aux marchés) tenant compte des crises sécuritaire et sanitaire. « La pression sur les ouvrages des zones d'accueil des PDI, qui sont surtout les espaces frontaliers, sont souvent défavorisés par les politiques nationales d'où il est urgent de procéder à leur renforcement », souligne-t-il.

Pour Me Coffi Aquereburu, cette situation constitue une très forte préoccupation pour les autorités locales et les populations de plusieurs communes particulièrement celles frontalières. Car sa perpétuation risque d'anéantir tous les efforts de développement consentis dans ces zones au point de menacer l'ensemble des efforts de développement des régions entières.

« Je peux vous confirmer que justement le rôle des collectivités territoriales est vraiment au cœur de nos réponses pour les prochaines années », Pilar Palmero, cheffe de coopération de la délégation de l'UE au Burkina Faso

Pour relever ces défis auxquels sont confrontés les États membres de l'UEMOA, le soutien des partenaires techniques et financiers (PTF) s'avère indispensable pour mobiliser les ressources nécessaires en vue de répondre efficacement aux fléaux comme le terrorisme, l'insécurité alimentaire, la migration suicidaire des jeunes…

« La présente rencontre de ce jour a pour objectif essentiel d'échanger sur le Programme de coopération transfrontalière locale (PCTL) et de porter le plaidoyer sur l'urgence de renforcer la synergie avec tous nos partenaires de référence pour le financement et la réalisation des investissements prévues dans les zones fragiles », a indiqué Pr Filiga Michel Sawadogo, chargé de l'intérim du président de la commission de l'UEMOA.

« Il est temps que les zones transfrontalières redeviennent des zones de suture, de contact et de coopération », estime Pr Filiga Michel Sawadogo, chargé de l'intérim du président de la commission de l'UEMOA

Au regard de tout ce qui précède, Pr Filiga Sawadogo, estime qu'il est temps que les zones transfrontalières redeviennent des zones de suture, de contact et de coopération tout en retrouvant leurs missions premières d'expression de la solidarité, de la paix et de la cohésion sociale. Ce d'autant plus que les populations concernées partagent les mêmes traditions, cultures et langues.

Les partenaires techniques et financiers représentés notamment par l'Agence française de développement (AFD) et l'Union européenne ont eux signifié que l'appui aux collectivités territoriales est un facteur de succès, de réussite et d'impact. « Comme on parle de financement, je voudrais ajouter que le financement n'est pas tout. Il arrive et je l'affirme sur la base de mon expérience que l'on ne puisse pas mettre en œuvre des projets encore moins de bon projets malgré les énormes financements injectés dans certaines villes », a rappelé Bruno Leclerc, directeur régional de l'Agence française de développement au Sahel.

« Comme on parle de financement, je voudrais ajouter que le financement n'est pas tout », rappelle Bruno Leclerc, directeur régional de l'Agence française de développement au Sahel

Il y a également à côté du financement, précise-t-il, les aspects de préparation, d'études, de renforcement des capacités qui sont d'une extrême importance.
La réussite de la mission que se sont fixée les autorités locales afin de soulager les populations des souffrances que leur infligent les groupes armés, passe par l'internalisation et l'adaptation des programmes respectifs des pays de l'UEMOA, laisse entendre le représentant des présidents des faîtières des collectivités transfrontalières.

Le Conseil des collectivités territoriales de l'UEMOA a été créé le 30 mai 2011 par la conférence des chefs d'État et de gouvernements. Elle a élaboré une feuille de route en définissant des programmes intégrateurs qui permettent à la Commission de l'UEMOA de mieux prendre en compte les besoins des populations à la base dans la conception, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques et programmes communautaires.

Hamed NANEMA
Lefaso.net

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